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jeudi, 25 juin 2020

Les deux solstices et les deux Jean

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Les deux solstices et les deux Jean
Ex: https://www.facebook.com/notes/jean-louis-ragot/
 
L’année constitue un cycle. Ce cycle comprend un point le plus bas (et le plus froid), la nuit la plus longue ; et un point le plus haut (et le plus chaud), le jour le plus long. Ces deux points sont diamétralement opposés et constituent les deux solstices, les deux grands tournants de la course annuelle du soleil. A ces deux solstices correspondent les deux saint Jean du calendrier chrétien : saint Jean Évangéliste, qui est fêté le 27 décembre, et saint Jean Baptiste dont on célèbre la nativité le 24 juin.
 
Le solstice d’été est l’apogée de la course du soleil, c’est le sommet de la saison chaude. Jour le plus long de l’année, il est le point culminant de la course du soleil. Après être monté de plus en plus haut chaque jour, il entame sa course déclinante. Ainsi, alors qu’il est une victoire de la lumière sur l’obscurité, le solstice d’été est aussi le commencement de la descente vers cette même obscurité. Les Nordiques consacraient ce jour au dieu Balder, dieu solaire et printanier. Pour célébrer la victoire du soleil sur les ténèbres, on allumait des feux au sommet des collines ce qui symbolisait l’arrivée de l’astre solaire au sommet de sa course. Ces feux ont survécu à la christianisation, et se perpétuent de nos jours le 23 juin sous le nom de feux de la Saint Jean. Au cours de cette fête, qui est communautaire, à la différence de Noël qui est centrée sur le foyer, le feu est allumé à l’extérieur. Il a une finalité essentiellement purificatrice : Dans nos campagnes, on faisait passer le bétail dans la fumée pour le protéger des maladies, on sautait au dessus du feu pour se purifier, on gardait les tisons jusqu’à Noël, date à laquelle ils servaient à allumer la bûche. La fonction purificatrice et fécondante du feu solsticial était marquée par le fait de lancer des roues enflammées qui dévalaient les pentes des collines pour parcourir les champs. Ces roues de feu devaient purifier les champs, mais symbolisaient aussi le cours du soleil fécondant les sillons porteurs des moissons qu’il ferait mûrir. Cette pratique a existé depuis le monde romain, où elle est déjà attestée, jusqu’au folklore européen. La fête du solstice d’été, au centre de la saison joyeuse est, à l’inverse de Noël, une fête triste : le soleil ayant atteint le point culminant, va commencer son déclin. De plus, la période des récoltes qui commence ne permet pas de festoyer pendant douze jours comme à Noël. Les réjouissances estivales auront lieu plus tard, à l’Assomption, grande fête mariale. En Suède, les feux du solstice d’été sont appelés les feux funéraires de Balder.
 

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Le solstice d’été est donc une fête triste qui se déroule pendant la saison joyeuse, le solstice d’hiver est, à l’inverse, une fête joyeuse située au centre de la saison sombre. Les feux de la saint Jean ont lieu en la fête de la nativité de saint Jean Baptiste. Précédant de six mois celle du Christ, elle place le saint sans un rôle d’un précurseur qui doit s’effacer une fois sa tache accomplie ce qu’il fait en disant : Il faut qu’Il croisse et que je diminue (Jean III, 30).
 
Le solstice d’hiver est la nuit la plus longue de l’année : deux tiers de nuit pour un tiers de jour. Mais le jour va commencer à croître et cet état de choses est marqué dans la fête de Noël. L’hiver est une période de chaos, si la nature est endormie sous le givre, les forces obscures, rodent de par le monde depuis Samain (la Toussaint). Noël, dont le nom vient de l’allemand Neue Helle, “nouvelle lumière”, est c’est l’espérance en des jours meilleurs qui va transcender la détresse hivernale par le biais de rites solsticiaux qui ont laissé des traces dans notre façon de célébrer Noël. Le fait religieux de Noël trouve donc sa source dans une phénoménologie saisonnière et donc cyclique. L’homme, observant la nature, ne cherche pas à expliquer celle-ci par la religion. La religion n’apparaît, au contraire, qu’au moment où l’homme s’est approprié un certain nombre de connaissances relatives à son environnement naturel et aux phénomènes cycliques. C’est ainsi que le calendrier, qui est religieux, se modèle sur les cycles de la nature, à tel point que parler d’“année liturgique”peut paraître un pléonasme.
 
La Révélation vient ensuite. L’avatar ne se manifeste que lorsque les hommes sont préparés à sa venue, d’où l’importance d’un précurseur. Dans le christianisme, c’est Jean Baptiste. A l’inverse, la religion, ce lien entre les hommes et Dieu, disparaît lorsqu’elle a perdu tout son sens, lorsqu’elle ne remplit plus sa mission libératrice qui consiste à conduire les hommes au delà du cercle de leur vie matérielle. Ainsi, on n’a pu faire admettre aux ouvriers que la religion est l’opium du peuple que parce que l’âme celui-ci avait commencé préalablement à se vider de sa spiritualité, alors que coupé de ses racines paysannes et spolié de ses moyens de production (qui ont été souvent le support de sa vie spirituelle1), l’injustice de la loi d’airain l’avait confiné aux inquiétudes de la survie quotidienne.

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Noël peut venir du latin natalis, “jour de naissance” ou “anniversaire”. L'Église catholique a fixé la naissance du Christ le 25 décembre, dans le but de faire face à la concurrence des anciens cultes, tout en intégrant les pratiques populaires de l’ancienne religion. C’est ainsi qu’on relève toute l’année, et plus particulièrement au solstice d’hiver, des faits socio–religieux qui intègrent dans la fête chrétienne des éléments plus anciens qui, malgré la disparition de ses élites religieuses (druides, godis, pontifes...), n’a jamais été complètement abandonnée par les peuples européens depuis l’avènement du christianisme. Ces faits socio–religieux reposent toujours sur un calendrier basé sur la course annuelle du soleil dont le dies natalis était fêté au solstice d’hiver. Ainsi, le Christ ne pouvait naître qu’au cœur de l’hiver, au moment où les hommes sont le plus en détresse : au solstice d’hiver. Il en découle que la crèche où naît l’enfant divin (qui n’est pas forcément Jésus, car Mithra naît aussi dans une grotte au solstice d’hiver), tout en étant la représentation d’un fait unique : la Nativité, est en même temps un symbole s’ajoute à celui des flammes des bougies, des torches et des foyers traditionnels que nous allumons toujours pour illuminer la nuit la plus longue de l’année.
 
Noël est une fête familiale, intime. Les ancêtres sont évoqués mais on célèbre surtout les enfants, car ils représentent l’avenir, l’espérance, le printemps ; comme le soleil, ils vont croître, jusqu’à l’apothéose de leur jeunesse, après laquelle ils fonderont une nouvelle famille, transmettront l’héritage ancestral à leurs petits enfants, avant de devenir eux-mêmes des ancêtres. Cet héritage n’est pas que matériel. A coté de la famille (autrefois élargie au clan) on trouve d’autres unités qui sont la commune, ensemble de familles vivant dans un même lieu et qui se réunissent pour des célébrations collectives, comme les feux de la saint Jean ; et le métier qui se trouvait autrefois sous le patronage d’un saint dont la solennité donnait lieu à un culte religieux et à des réjouissances. Ce ciment communautaire, qui était la base horizontale de la spiritualité populaire, s’est fondu dans la masse de la cité moderne où l’homme, par le fait même d’être coupé de ses racines, a oublié sa religion.

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Le solstice d’hiver marque le début de la phase ascendante du cycle annuel. Au milieu de la nuit hivernale, il est la porte qui mène à la lumière, la porte des dieux. Le 27 décembre est fêté saint Jean Évangéliste. La saint Jean d’hiver, juste au moment où le soleil vient de commencer sa course ascendante, constitue donc la répercussion religieuse d’un phénomène naturel. De plus, le fait qu’au solstice d’hiver soit célébré ce qui ne meurt jamais, associé à l’image de Jean ne peut que faire penser à un étonnant verset de la fin de son Évangile : Le bruit courut parmi les frères que ce disciple ne mourrait point. Cependant Jésus n’avait pas dit à Pierre qu’il ne mourrait point ; mais : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe? (Jean XXI, 23). Demeurer jusqu’au retour du Christ, tel est le rôle de Jean Évangéliste dans le mystère chrétien, et nous verrons que les Anciens tenaient déjà pour sacré ce qui, dans la nature, demeurait pendant la saison où le soleil, au plus bas de sa course, allait commencer à remonter. C’est le cas des arbres et arbustes à feuilles persistantes, qui représentaient ce qui ne meurt pas l’hiver. C’est cette végétation qui est encore utilisée dans la décoration des maisons, car la fête de Noël est la continuation, sous un nom chrétien, de cette ancienne fête du soleil renaissant.
 
L’un ayant rempli son rôle et l’autre demeurant dans l’attente du retour du Christ, les deux Jean correspondent à la symbolique du dieu Janus à deux visages, celui d’un homme âgé tourné vers le passé, et celui d’un homme jeune tourné vers l’avenir : « dans le christianisme, les fêtes solsticiales de Janus sont devenues celles des deux saint Jean, et celles-ci sont toujours célébrées aux mêmes époques, c’est à dire aux environs immédiats des deux solstices d’hiver et d’été(2). » Ces deux tournants de l’année sont considérés comme des portes, or « Janus,[...], est proprement le janitor qui ouvre et ferme les portes (januae) du cycle annuel, avec les clefs qui sont un de ses principaux attributs(3). » Ces portes sont les portes solsticiales. Le 21 juin s’ouvre la porte des hommes, et la porte des dieux s’ouvre le 21 décembre. La fête de Janus était célébrée aux deux solstices.
 

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Les fêtes solsticiales sont donc la transposition de l’observation de la course du soleil autour des deux solstices qui sont les pivots d’une division du cycle annuel en deux moitiés, l’une “ascendante”, l’autre “descendante”. L’hiéroglyphe du Cancer suggère cette inversion de la marche du soleil aux deux tournants de l’année que sont les deux solstices. Au milieu de ces deux parcours ascendant et descendant, se trouvent les équinoxes pendant lesquelles la durée du jour est égale à celle de la nuit (voir le signe de la Balance). L’année est donc divisée en quatre phases, les saisons, que notre calendrier fait commencer au moment des solstices et des équinoxes. Ces quatre phases ont leurs correspondances avec celles du mois lunaire : la nouvelle lune et le solstice d’hiver, le croissant et l’équinoxe de printemps, la pleine lune et le solstice d’été, et le décroissant, à l’entrée dans la phase la plus sombre, l’équinoxe d’automne. Dans la mythologie nordique, Odin, le dieu borgne, très présent pendant cette période, est amoureux d’un personnage féminin qui représente cette dernière phase de la lune. Il poursuit son reflet sur les lacs avant qu’elle ne disparaisse. C’est à partir du début de l’automne, lorsque les arbres perdent leurs feuilles et que les oies sauvages s’envolent vers le sud, qu’Odin mène la “chevauchée sauvage” des guerriers morts au combat, et c’est en novembre que se situe, depuis toujours, la fête des Morts.
 
 
Bibliographie :
C. Gaignebet, Le Carnaval, op. cit., pp. 65-86.
R. Guénon, Symboles fondamentaux de la science sacrée

vendredi, 27 janvier 2017

The Eight Traditional European Celebrations of the Seasons

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The Eight Traditional European Celebrations of the Seasons

The Wheel of the Year: A look into Europe's ancient traditions and myths, that illuminate her time-honored values.

Indigenous Europeans traditionally celebrate eight holidays whose dates are set by significant positions of the Earth as it revolves around the Sun. These positions are the two Solstices, the two Equinoxes, and the four cross-quarter points in between them. These positions of the Earth signify points in the cycle of the seasons, which in turn were linked with the agricultural lives of our ancestors. Before they created modern technology, the lives of our ancestors literally hung in the balance each year according to the fortunes of the weather and their crops. When your food stores have dwindled down to the corner of your cellar and there are no grocery stores, the rising of the Sun and blossoming of life in the Spring is truly a cause for celebration.

Several themes, reflecting European values, are interwoven throughout these celebrations. The need to promote cooperation and unity in the community. The need for careful reflection, assessment, and planning. The need to periodically clean up our refuse and bring order to our lives. The need for frugality, to "save up for a rainy day". And the need to occasionally let go and have fun, to explore, to enjoy the beauty of the Earth, the pleasures of life, and pride in our work and accomplishment. Lost in the madness of the modern world, we would do well to consider the lessons garnered by our forebears.

Imbolc.
Vernal Equinox (Ostara)
Beltane.
Midsummer (Litha)
Lammas/Lughnasadh.
Autumnal equinox (Mabon)
Samhain.
Midwinter (Yule)

http://fjamger.blogspot.al/2016/08/et...

vendredi, 18 décembre 2015

Il sole e gli Dei

 

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Il sole e gli Dei
di Ass. Cultural "Uomini Liberi Uomini Dei"
Ex: http://www.insorgente.com 

Nel sincretismo delle religioni del passato, il concetto di Dio unico prese una forma così generalizzata, tale da disconoscere talvolta il suo nome e la sua reale identità. In altre parole oggi crediamo, almeno nella maggioranza dell'umanità, in un unico Dio solamente perché tutti gli altri sono semplicemente scomparsi dalla scena divina, per ragioni di una cruenta realtà storica che vinse sulla ragione e la razionalità dell'uomo.

Amon Ra, il Dio supremo. Semplicemente Ra, divinità creatrice, custode di un pantheon egizio di Dei ognuno dei quali aveva un suo compito preciso, quello di educare ed accompagnare la spiritualità della civiltà egiziana a considerare l'importanza della vita, della natura e degli astri che influenzavano nell'uomo ogni sensazione di contatto divino tra cielo e terra.

Dopo qualche migliaio di anni, Ra e tutti gli altri Dei lentamente scomparvero dalla scena religiosa, ed emerse Aton, la proposta di un Dio che manifestava tutta la sua sacralità nella materia stessa. Aton, l'adorazione del disco solare stesso proposto dal faraone Akenaton quasi ad enfatizzare un concetto di divinità monoteista che verrà assorbita secoli più tardi dalle principali religioni abramitiche che conosciamo, ognuna delle quali con una propria teologia personalizzata.

Quello che non comprendiamo, è la presunzione delle tre principali religioni monoteiste e cioè che il loro Dio esiste, tutti gli altri no. Per il cristianesimo, l'ebraismo e l'islam, tutti gli altri Dei e le loro antiche tradizioni, i loro culti, sono da considerarsi semplicemente idoli di un passato remoto non solo dimenticato, ma sciocco da ricordare. Per la maggioranza del mondo che presume l'esistenza di un solo Dio, tutto è scontato. L'unica verità marcia a favore di un'ottusità a senso unico e chi la pensa al contrario è subdolo e sacrilego. Chi marcia al contrario è il solito “pagano” rozzo, intorpidito dalla realtà e da chissà quali sciocche e superate credenze popolari. Ma quale realtà? Nel medioevo, la maggioranza delle persone credevano che la terra fosse piatta. Si sbagliavano tremendamente di grosso.

Alle soglie del terzo millennio è inutile continuare a nascondere che il cristianesimo nella rappresentazione della propria immagine divina quale Gesù Cristo abbia attinto per molti aspetti da millenarie tradizioni religiose già esistenti, reinventando l'immagine di culti presenti da migliaia di anni sulla scena politica e religiosa di popolazioni antiche. Se un Dio supremo esiste, dategli pure un nome e un'identità, ma ricordatevi che anche gli Dei esistono anche se a un certo punto della storia vennero semplicemente sommersi e rinnegati dal buon senso e dalla ragione. Almeno un centinaio di passaggi senza equivoco o allegoria possibile dimostrano la loro esistenza nella bibbia stessa.. Per esempio eccone tre:

Giosuè 24,2 “Giosuè disse a tutto il popolo: «Dice il Signore, Dio d'Israele: I vostri padri, come Terach padre di Abramo e padre di Nacor, abitarono dai tempi antichi oltre il fiume e servirono altri Dei”.

Giosuè 24,15 “...Se vi dispiace di servire il Signore, scegliete oggi chi volete servire; Se gli Dei che i vostri padri servirono oltre il fiume oppure gli Dei degli Amorrei, nel paese dei quali abitate”.

I lettera ai Corinzi 8,5-6 “In realtà, anche se vi sono cosiddetti Dei sia nel cielo che sulla terra e difatti ci sono molti Dei e molti signori, per noi c’è un solo Dio...”

E' inutile continuare a rinnegare la storia, l'archeologia e una dottrina biblica veicolata che a volte racconta di più di ciò che si vuole far credere. Subdolo sarebbe continuare a nascondere che la data della nascita divina del Cristo è puramente simbolica e mitologica, collegata al concetto di resurrezione del sole di ogni popolazione antica da nord a sud, da est a ovest del mondo che muterà in un definitivo concetto di resurrezione dell'anima, quando in qualche modo il Dio del sole e della luce o la suprema identità comunicativa diventa un tutt'uno con il faraone, (l'uomo) l'incarnazione del Dio disceso sulla terra, il soter (salvatore) di Platone della Grecia antica.

La resurrezione del sole o solstizio invernale fu e dovrebbe esserlo ancora, semplicemente una festa di luce maggiore, che assieme all'equinozio di primavera annunciava ad ogni popolo della nascita per volere divino della natura e della vita e venne in un secondo momento assoggettata alla nascita simbolica di molti Dei dell'antichità. Per comprendere cosa rappresentasse il solstizio invernale per gli antichi,vi rimandiamo all'articolo che trovate nella sezione cultura del nostro sito datato 21-12-2012 : “Ma cosa è il Solstizio?”

Per capire invece meglio quanto la misticità del sole emergesse dai principali culti egiziani, europei, orientali, greco romani, basterebbe soltanto accertarsi come il sole nascente venisse rappresentato sempre alla sommità o dietro il capo di ogni Dio o Dea maggiore che prometteva luce e verità es. Ra, Hathor, Iside (la vergine col bambino), Krishna, Mitra e molti altri. Per rimarcare come il sole venisse associato per ovvie ragioni alla sacralità degli Dei, troviamo uno dei mille esempi di coniugazione nel monolito di Commagene in Turchia (ex provincia romana) dove gli Dei Apollo, Elio e Demetrio sono scolpiti nella pietra e il sole viene evidenziato, raffigurato sovrastante di essi.

La classica immagine dello stesso Gesù, se ci fate caso, è spesso rappresentata con un sole splendente alle spalle. I santi più importanti per il cristianesimo vengono rappresentati sempre con un'aureola solare alla nuca. Come potete constatare nella foto in anteprima, (mitra o mitria papale medioevale museo di Salisburgo) la sacralità del sole nacque associata al cristianesimo stesso e nel medioevo era ancora molto viva la sua rappresentazione attraverso e non solo le vesti papali. Il sole “cristiano” veniva solitamente raffigurato da uno o più soli d'oro sulle facciate del sacro cappello mentre tutta la sua misticità ritornava a tradizioni lontanissime, quando fu tempo che correnti filosofiche religiose e rituali Esseni si fondessero nel nascente cristianesimo. Così in un passo ci ricorda lo storico Giuseppe Flavio di alcuni rituali Esseni precursori del cristianesimo:

Libro II:128

“Verso la divinità sono di una pietà particolare; prima che si levi il sole non dicono una sola parola su argomenti profani, ma soltanto gli rivolgono certe tradizionali preghiere, come supplicandolo di risorgere.”

Il culto del sole racconta il suo massimo splendore fin dalla nascita del mondo. Il sole, sia esso di creazione divina o naturale possibile, si propone omaggio dell'universo alla vita dell'uomo, della terra e del nostro sistema solare. Ogni occasione era buona per un ringraziamento alla natura che collegava una cultura universale alla luce solare, alla sua quotidiana nascita o resurrezione e che, in qualunque modo possibile, ogni civiltà trovò motivo di personale lode.

A questo punto due riflessioni per le conclusioni. Innanzitutto quando si parla di culto solare o solstizio, sarebbe ora di finirla di tacciarlo come evento “pagano”. Ma che vuol dire pagano? Oggi nella società manca l'informazione corretta del “sacrilego” significato. Il termine viene forgiato con l'avvento del cristianesimo e si diffonde come una sorta di suffisso denigratorio nel generalizzare religioni praticate in precedenza al culto di Cristo.

Ma se nel cristianesimo, come abbiamo visto, il culto del sole o meglio dire in questo caso la nascita del sole viene simbolicamente assimilata e associata alla nascita del Cristo, tra l'altro ripreso per ragioni storiche dalla nascita di Mitra il 25 dicembre, è giusto secondo voi considerare il solstizio un evento volgarmente ancora detto e denigrato di natura pagana? Non sarebbe forse meglio dire semmai, di natura divina?

Il centro dell'universo spirituale dell'uomo è inconfutabilmente iniziato per ovvie ragioni dall'adorazione del sole e le religioni lo “adottarono” come naturale, fondamentale simbologia di vita e di rinascita. Non comprendere il significato, l'importanza della nostra unica fonte di salvezza che rimane ancora oggi innegabilmente il sole, è per noi semplicemente una questione di superficialità e stupidità umana.

Buon solstizio a tutti, quest'anno astronomicamente parlando, sarà il 21 dicembre alle ore 23,03.

Ass. Culturale “Uomini Liberi Uomini Dei”

dimanche, 06 décembre 2015

Mantenersi fermi nella notte del mondo. Appunti solstiziali

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Mantenersi fermi nella notte del mondo. Appunti solstiziali

Ex: http://www.ilprimatonazionale.it 

Dicembre. Ultimo mese dell’anno, il mese dei riepiloghi, delle chiusure, delle attese per i nuovi inizi. Il mese di Natale, come è stato in epoca cristiana e ancor più, ancor prima, in tutto il mondo indoeuropeo con le feste collegate al Solstizio d’Inverno, la Porta degli Dei, il momento sacro più importante.

A Roma le festività che si accavallavano in occasione del Solstizio invernale erano addirittura tre: i Saturnalia, dal 17 al 24 dicembre; gli Angeronalia, il 21 dicembre – giorno del Solstizio vero e proprio, quando Terra e Sole sono allineati nel perielio sull’asse maggiore dell’orbita di rivoluzione; infine il 25 dicembre, divenuto il Dies Natalis Solis Invicti sotto Aureliano, il giorno in cui il Sole rende visibile la sua rinascita grazie dell’apparente inversione del suo moto.

Prima che nel periodo imperiale il Sol Invictus divenisse il protagonista indiscusso di queste festività, nel mondo arcaico erano tre le divinità che entravano in gioco in queste feste: Saturno, Angerona e Giano. Angerona è forse la meno conosciuta, una dea rappresentata con il capo velato e soprattutto con un dito sulle labbra chiuse, ad indicare il silenzio. Ma il suo essere meno conosciuta di altre divinità non indica un’importanza minore, anzi. Angerona era la dea che proteggeva i Misteri – si dice anche che proteggesse il Nome Segreto di Roma affinché i nemici non potessero mai scoprirlo e quindi non potessero mai conquistare l’Urbe – era la dea che accompagnava il Mystes, l’iniziato, nel suo percorso.


Era la dea dei segreti sacri più profondi e importanti, la dea dei segreti inaccessibili e non rivelabili, sia perché “pericolosi” per i profani ma anche perché non comprensibili se non attraverso la partecipazione attiva ad essi, essendo sovra-sensibili e soprattutto sovra-razionali. Nel giorno degli Angeronalia, nel giorno in cui il Sole effettua astronomicamente il passaggio, i pontefici osservavano un profondo silenzio e officiavano i loro sacrifici mantenendo una tranquillità polare e immutabile mentre il caos dei Saturnalia dilagava tutto intorno a loro.

Diventavano così incarnazione di quel principio di assialità cosmica e luminosa che regge il mondo rimanendo immutato di fronte all’incessante movimento dei cicli cosmici. Lo stesso principio che, mutuato dal mondo germanico attraverso un sempreverde illuminato, sarebbe diventato l’Albero di Natale, emblema dell’Albero Cosmico.

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Giano, conosciuto dai profani come il “dio bifronte” o “dio degli inizi”, condivideva con Angerona la potestà degli stati di passaggio. Giano ha la stessa radice di “ianua”, ovvero “porta”. Suo simbolo era la nave, l’emblema del viaggio iniziatico in tutte le civiltà, da Odisseo e Argo fino alla Barca Solare dei misteri di Iside e Osiride. Giano è colui che custodisce l’universo e ha il potere di volgerlo sui cardini, come ci dice Ovidio. È colui che ha le chiavi che aprono e chiudono, che legano e slegano, il dio che unisce e dissolve, colui che controlla i due movimenti contrastanti del cosmo attraverso il suo terzo volto, quello nascosto, quello che sintetizza l’unità degli opposti e che di Due fa Uno.

Infine Saturno. La figura di Saturno è sicuramente più nota rispetto alle altre due. Ma paradossalmente il suo essere “più famoso” lo ha reso anche il più sensibile a clamorosi fraintendimenti. Saturno per la maggior parte delle persone è il malvagio titano Kronos che mangia i suoi stessi figli, il dio nero con un carro trainato da draghi che rappresenta le forze divoranti e dissolventi a cui gli dei olimpici si devono opporre. Tutto ciò è parziale e impreciso. Giano e Saturno erano divinità molto legate, quasi inscindibili. Si dice che fu Giano ad accogliere Saturno nel Lazio, divenuto appunto la Saturnia Tellus, dopo che questi fu esiliato dal suo regno dell’Età dell’Oro. Saturno era infatti il sovrano dell’Era che fu prima di ogni inizio, l’Era in cui il tempo non esisteva, l’Era di felicità in cui ogni cosa dava frutto perché ogni potenza diveniva atto – per questo nel Lazio Saturno fu anche divinità agricola che proteggeva il seme nella sua fioritura – l’Era in cui l’uomo era in armonia e unità con il Divino.

Eppure Saturno si addormenta, il suo regno si sospende. E il tempo inizia a fluire, a far invecchiare, a divorare nel suo ciclo di morte e rinascita. Diventa il Kronos dell’immaginario comune, il drago che divora incessantemente, che non riesce mai a sfamarsi, come l’ego che incatena ogni ascesi o come il pensiero associativo che con il suo continuo fluire non permette di fermarsi e passare. Saturno è dunque tanto l’Oro quanto il piombo alchemico. Ma come insegna la stessa Arte Regale, è nel piombo che vi è l’Oro, è dal piombo che si fa l’Oro ed è solo rettificando il piombo che si realizza l’Oro.

Le feste dei Saturnalia che precedevano il Solstizio sono un rituale che realizza esattamente questo processo. Nelle notti più oscure, in cui il Sole-Oro è sempre più avvolto dall’oscurità plumbea della notte invernale, il mondo viene sconvolto dal caos. Ogni ordine sociale costruito tramite una gerarchia evocata dal piano divino viene sovvertito. Gli schiavi comandano sugli uomini liberi, la dissonanza e la perdita delle forme prende il sopravvento nelle città. Viene portata per le strade l’effige di un re vecchio, malato, infermo, un re che divorato dal tempo ha perso l’assialità e quindi diventa preda delle forze caotiche. Ma c’è chi mantiene la calma, il silenzio e la gerarchia, c’è chi conserva i segreti che neanche le forze più vulcaniche e infere del caos possono intaccare. C’è chi mantiene l’assialità quando tutto intorno è caos, ci sono le Angeronalia durante i Saturnalia. Ma chi in silenzio segue i misteri di Angerona non lo fa solamente per “mantenere” i segreti, per “conservare” ciò che è sacro in attesa che il caos finisca e che torni il Saturno dell’Età dell’Oro.

Chi segue Angerona agisce, il Mystes è un soldato, un milite. Egli sa che ciò che è senza tempo non può avere inizio o fine, sa che attendere nel tempo l’inizio di qualcosa che è a-temporale è pura follia. Sa che Saturno celato va risvegliato e che per raggiungerlo c’è bisogno di Giano, il dio sia degli inizi che della fine e che quindi è hic et nunc, in ogni momento e in ogni luogo, in ogni punto di contatto tra ciò che è qui e ciò che è Sopra, tra ciò che è tempo e ciò che è Eternità, proprio come l’Urbe che è anche Orbe fondata nel cuore della Saturnia Tellus in cui regnano tanto Giano quanto Saturno e in cui si può incarnare l’azione sacra che permetta di mantenersi immutabile nel caos e attraversare la porta del guardiano cosmico che veglia sul sonno del dio celato. Solo così la follia che vede al vertice gli schiavi e i loro principi degradanti che rendono schiavi anche gli uomini liberi può aver fine, preannunciando una nuova Era in cui il re vecchio, malato e malfermo può morire e rinascere nel Fuoco per tornare ad essere Re, il Re Saturno che torna al suo splendore a-temporale.

Carlomanno Adinolfi

00:05 Publié dans Traditions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : traditions, paganisme, solstice, solstice d'hiver, hiver | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

mercredi, 24 décembre 2014

From Pagan Spirituality to Christian Consumerism

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Winter Solstice

From Pagan Spirituality to Christian Consumerism

by RUEL F. PEPA
Ex: http://www.counterpunch.org

Solstice: the sun stands still. In temperate countries of the northern and southern hemispheres, every year there are two: summer and winter. The northern hemisphere’s summer solstice, which occurs on a day in the middle of the year (June 20 to 22, depending on the year), is the southern hemisphere’s winter solstice. Conversely, the southern hemisphere’s summer solstice, which occurs on a day in the third week of December (December 20 to 23, depending on the year), just prior to the New Year, is the northern hemisphere’s winter solstice. In the tropics, these astronomical events are not physically felt, except for the holiday celebration called Christmas that is associated with the northern’s hemisphere winter solstice and was brought by European Christian religions to countries like the Philippines, where I was born.

Dies natalis Solis invicti: Birthday of the unconquered Sun

Though we are more familiar now with the so-called Christmas season, connected with the winter solstice, there has always been something religious or spiritual about this time of year that antedates the Christian era. The traditions of caroling and midnight service, and common symbols in the celebration of Christmas, like mistletoes, decorated trees, candles and lights, wreaths and hollies, among others, were present in European paganism long before the advent of Christianity. Christmas is therefore the “Christianization” of the winter solstice celebration, whose institutionalization over time has led to the theft of most, if not all, of the major highlights from the pagan world.

yulee096f.jpgIn the Hebrew scriptures of the Jewish religion, known as the Old Testament in the Christian Bible, there occurs a single instance of the word “solstice” that is not in any way associated with the annual summer and winter astronomical events. In the book of Joshua, chapter 10 and verses 12 to 14, it is reported that the tribal deity of ancient Israel, called YHWH, caused the sun to stand still in Gibeon to give the Israelites, known to be the people of the said tribal deity, the best opportunity to slaughter and annihilate, in broad daylight, an enemy tribe called the Amorites.

“Then Joshua spoke to the Lord in the day when the Lord delivered up the Amorites before the sons of Israel, and he said in the sight of Israel, ‘O sun, stand still at Gibeon, And O moon in the valley of Aijalon.’ So the sun stood still, and the moon stopped, Until the nation avenged themselves of their enemies. Is it not written in the book of Jashar? And the sun stopped in the middle of the sky and did not hasten to go down for about a whole day. There was no day like that before it or after it, when the Lord listened to the voice of a man; for the Lord fought for Israel.…”

This Lord, the sadistic tribal deity of ancient Israel, is a far cry from the god of love whose son, Jesus, is mythically believed by Christians to have been born sometime during the winter solstice and in whose honor Christians celebrate Christmas. By contrast to the murderous solstice of the Jewish story, the pagan winter solstice has always symbolized renewed hope, faith in the restorative cosmic forces and most of all, a love of life.

“In the depths of winter I finally learned there was in me an invincible summer.” – Albert Camus

The pagan winter solstice is an exaltation of the human spirit’s rebirth and revitalization, from “the dark nights of the soul” (“la noche oscura del alma”, with apologies to St. John of the Cross) into the energizing warmth of a radiant morning. It is the grandeur of this splendid background that the Christian religion stole for its prevailing celebration called Christmas, to the point of claiming: “It is not the birth of the Sun but rather that of the Son.”

Christianity, whose key figure, Jesus Christ, is a paragon of humility, should be humble enough not to monopolize the significance of the annual December 25 celebration. Deities from other religions whose births, in different periods, have been celebrated on the same date include: Attis and Dionysus, both of Greece; Mithra of Persia; Salivahana of Bermuda; Odin of Scandinavia; Crite of Chaldez; Thammuz of Syria; Addad of Assyria, and Beddru of Japan.

The winter solstice has influenced the lives of many generations of humanity, through the passing of different civilizations. Therefore the universalizing slogan “Jesus is the reason for the season,” is inaccurate. A more logically acceptable statement for Christians is: “Jesus is our reason for the season.” An all-encompassing claim that articulates ownership of the winter solstice celebration, by claiming that Jesus Christ is the season’s only source of meaning, is a blatant audacity of narrow-minded fundamentalist and evangelical Christians. Christians should be more sensitive not to monopolize the winter solstice celebration and should acknowledge the fact that most—if not all—material symbolisms in Christmas originate from the pagan realm. The legacy of the ancient pagans is still carried on by modern pagans who continue to use the ancient material symbolisms inherited from their precursors with comparable spiritual intensity and pomp.

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It is tragic that the originally spiritual celebration of the pagan winter solstice has been ruined by the materialism of modern nominal Christianity. The modern winter solstice celebration has become commercialized and has lost, not only the graciousness originally associated with ancient pagan spirituality, but also the magnanimity of Christian virtues exemplified by the teachings of Jesus Christ.

“The black moment is the moment when the real message of transformation is going to come. At the darkest moment comes the light.” – Joseph Campbell

Even Christianity has been made seasonal by Christmas, which has become the only time of the year when nominal Christians affirm their shallow Christianity through their superficial adoration of their so-called Lord. I think that Christians, to be true to their commitment, should draw their inspiration and get moved to action not only during the Christmas season but also on a daily basis by the words of wisdom and example of Jesus. A truer spirit of Christianity might well reside in the pagan spirituality that has animated the ancient winter solstice celebration with its promise of renewed hope, faith in the restorative cosmic forces and love of life.

Merry Yuletide Season to All!

RUEL F. PEPA writes for News Junkie Post.

lundi, 03 février 2014

L'hiver chez les anciens scandinaves

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L'hiver chez les anciens scandinaves

Joëlle Delacroix *
Ex: http://www.metamag.fr

L'année viking se découpe en deux saisons ou misseri : le misseri d'été commence mi-avril et dure jusqu'à mi-septembre. Le misseri d'hiver correspond à l'autre semestre. L'hiver s'installe mi-novembre et les mois qui le constituent (ýlir, jólmánađr, þorri, gói) sont durs. La neige, la glace, le vent et la nuit étreignent l'univers des Vikings. Ull, dieu de l'hiver, tient le monde entre ses mains. C'est un dieu Ase, fils de Sif, adopté par Þórr. Excellent chasseur, adepte des sports d'hiver, il habite Ydalir, la vallée des Ifs, un pays de montagnes enneigées. Son épouse Skadi est une géante du froid et de la montagne. C'est un dieu important de la mythologie scandinave dans les temps anciens, mais son rôle a été amoindri au profit d'Óđinn.
 
La grande fête du solstice d'hiver, Jól, coupe heureusement cette période. Elle célèbre l'allongement des jours et l'espérance en la saison nouvelle. Elle est entourée de tout un ensemble de croyances liées au panthéon des dieux scandinaves. Lors de la christianisation des Vikings, l'église a remplacé cette fête par les fêtes de Noël.

La saison de l'hiver chez les anciens Scandinaves.

A l'approche de la mauvaise saison, le bóndi, homme libre de la société viking, a pris soin de rentrer du bois et de la tourbe qui serviront à chauffer sa maison. Il a veillé également à remettre en état les différents bâtiments de sa ferme. Le foin est rentré ; les animaux, notamment les moutons, ont été rassemblés ; les réserves de viande salée et de poissons séchés sont constituées. Maintenant que l'hiver est venu, l'activité se concentre dans la skáli, bâtiment principal de la ferme scandinave.

Les femmes se consacrent aux travaux de tapisserie, de broderie et de tissage, qui font partie de leurs prérogatives. Frigg, la femme d'Óđinn, file elle-même. Elle connaît le destin de chaque homme et chaque dieu, mais elle ne partage ce savoir avec personne. A ce titre, elle tisse le fil utilisé par les Nornes (Urd - le passé -, Verdande - le présent - Skuld - l'avenir) pour construire la destinée des mortels.

Les hommes veillent à réparer les outils endommagés. Ils s'adonnent aux travaux de sculpture du bois ou de forge qui permettront de construire et parer bateaux, traîneaux ou chariots. Ils s'occupent des bêtes, rentrées dans la bâtisse adjacente. Pour se détendre, la maisonnée joue à des jeux de tables ou aux dés. Hommes et femmes racontent des histoires, des contes, les histoires des dieux ou évoquent les souvenirs de leurs expéditions. Dans la demeure du chef viking, le scalde récite les poésies qui louent les exploits de son maître.

S'il doit sortir, le Viking chausse ses skis ou ses patins. Il peut aller chasser ou pêcher, ceci en creusant un simple trou dans la glace. Ces sports d'hiver donnent lieu également à des jeux voire à des compétitions.

La fête de Jól.

La fête de Jól, qui dure plusieurs jours, survient pour rompre l'isolement et fêter le solstice d'hiver. Cette réjouissance est l'occasion d'un sacrifice, le blót, au cours duquel un porc engraissé pour l'occasion ou un cheval est sacrifié. Le sang de l'animal sacrifié est recueilli dans un récipient spécial, le hlautbolli, et sert ensuite à la consultation des augures. Plus spécialement, le blót permet au Viking, non pas d'influencer son destin en le connaissant par avance, car il sait que « nul ne survit d'un soir à la sentence des Nornes », mais plutôt à capter des forces bénéfices. En l'occurrence, lors du sacrifice de Jól, il s'agit de forces bénéfiques liées aux puissances de la fertilité et du renouveau, les forces des Alfes.

Un grand festin est apprêté au cours duquel on boit la bière brassée spécifiquement pour cette fête – la jólaöl -, et l'on mange la chair bouillie de l'animal sacrifié. Des toasts sont portés en l'honneur des ancêtres et des dieux. On boit beaucoup ; on mange copieusement. Sans doute, au tout début du banquet, les invités se sont-ils juré de ne pas tenir compte des paroles prononcées sous l'emprise de l'ivresse, comme le veut la coutume. Toutes sortes de divertissements, poèmes, danses, chants, jeux se succèdent. La fête de Jól, à l'instar des fêtes dédiées au solstice d'hiver, est donc liée aux puissances de la fertilité et du renouveau, représentées dans le panthéon scandinave par les Alfes, des divinités anciennes, énigmatiques, placées apparemment au même rang que les Vanes et les Ases. Ces divinités régissent les forces de la fertilité, de la végétation et du renouveau. Elles sont également liées au culte des ancêtres.

Grímnismá - les dits de Grímnir - l'un des poèmes mythologiques de l'Edda poétique présente Freyr comme le seigneur du Álfheimr, la demeure des Alfes. C'est un dieu Vane, le frère de Freyja, la déesse de l'amour. Il est lui-même dieu de la fertilité et l'un des dieux les plus populaires, avec Þórr. Il a reçu Álfheimr et le royaume associé en cadeau, lorsqu'en enfant, il a perdu sa première dent. Il possède un sanglier magique aux soies d'or, qu'il peut chevaucher ou atteler à son chariot. Ainsi, le porc ou sanglier et encore le cheval sont les animaux qui lui sont les plus couramment associés. C'est en son honneur qu'ils sont donc sacrifiés lors des fêtes de Jól. De nos jours, d'ailleurs, le jambon traditionnellement servi à Noël en Suède rappelle ces offrandes faites à Freyr. Dans les campagnes, on continue de brasser la bière spécifiquement pour Noël.

 
La fête de Jól est aussi liée au culte des ancêtres, culte que véhiculent également les Alfes. A cette occasion, Óđinn traverse le ciel, suivi de sa Chasse Sauvage, assemblée composée des guerriers morts au combat qui, la nuit venue, retournent à la Vallhöll, le palais du dieu, pour festoyer. Óđinn, lui-même, chevauche Sleipnirr, son cheval à huit pattes ; des chiens et des chevaux noirs l'escortent. Curieux banquet, auquel assistent toutes les nuits les Einherjar, les guerriers morts au combat et choisis par les Valkyries, filles d'Óđinn, pour gagner la Valhöll. Ils ne manquent ni d'hydromel ni de viande. La boisson est fournie en abondance par la chèvre Heiđrún, qui, juchée sur le toit de la Vallhöll, broute les jeunes feuilles du frêne Yggdrasil. Le cuisinier fait bouillir chaque nuit la chair du sanglier Sæhrímnir qui ressuscite ensuite.

Dans cette Chasse Sauvage du solstice d'hiver, Óđinn est parfois décrit comme étant accompagné par Dame Hölle ou Holda, qui tire avec elle un chariot peuplé d'enfants en bas âge. Ce personnage, parfois associé à Frigg l'épouse d'Óđinn en raison de son activité de filage ou à Hel, la déesse de la mort, à cause de son aspect effroyable, dispose chez elle d'un lac dans lequel elle dépose les âmes des enfants morts.

En savoir plus :
• Boyer Régis, La vie quotidienne des Vikings (800-1050), Editions Hachette
• Boyer Régis, Les Vikings, Editions Plon
• Marillier Bernard, BA.BA Vikings, Pardès
• Anne-Laure d'Apremont, BA.BA Tradition Nordique, volume 2
• Jean Renaud, Les dieux des Vikings, Ouest France Editions

* article paru sur le site Histoire pour tous

jeudi, 22 décembre 2011

Il ciclo dell’anno e l’avvento del solstizio d’inverno

Il ciclo dell’anno e l’avvento del solstizio d’inverno

I.

Il ciclo dell’anno dalla primavera al culmine dell’estate

Wintersonnenwende.JPGDopo la morte invernale della vegetazione, a primavera la Vita Universale risorge.

A Primavera una forza ascensionale pervade tutta la Natura:

la linfa vitale dalle radici sotterranee ha cominciato a circolare e a creare nuova vita verso l’alto,

dalla terra è spuntata nuova erba, i fiori si sono schiusi al Sole e si sono innalzati, gli alberi crescono, i rami si protendono: le foglie sopra i rami, i fiori sopra le foglie, i frutti sopra tutto.

Le forze tendono verso l’alto, verso la rinascita.

21 Marzo il Sole entra nell’Ariete. La forza di fuoco, che con slancio in avanti, produce una nuova messe primaverile.

A primavera, la Celebrazione del Dio che muore e risorge (Morte e resurrezione di Adone, di Attis, di Dioniso, di Baldur).

21 Aprile: il Sole entra nel Toro. La potenza della natura feconda.

Nei mesi successivi, la celebrazione dell’Ascensione: il Sole si innalza altissimo e rischiara il mondo (vedi anche l’interpretazione di Giuliano Augusto del solstizio d’estate: il Sole che quasi esorbita verso l’eccelso).

La Pentecoste: le fiamme dello Spirito di Fuoco che accende l’Aura degli uomini.

21 Luglio. Il Sole entra nella costellazione del Leone. Il Solleone dell’Estate.

L’Assunzione: innalzamento della Madre a Regina dei Cieli.

II.

Dalla caduta delle foglie alla neve d’inverno

Per tutta la Primavera la Natura è fiorita, si è ramificata, si è ricoperta di foglie, si è ramificata.

Per tutta l’Estate la Natura ha fruttificato. I frutti sono spuntati sui rami. Sono maturati al calore del Sole. Al termine dell’Estate  gli alberi offrono all’uomo i frutti più dolci, più succosi, quelli che più a lungo sono maturati al Calore del Sole.

Al termine dell’Estate la Terra si è impregnata di tutto il calore e il calore ha arso i frutti sugli alberi.

Un processo di combustione cosmica ha avvolto i frutti, ma anche gli animali e l’uomo, rendendo questo ultimo risplendente di luce astrale.

A conclusione di ogni combustione: la cenere.

La cenere cade dalla fiamma che arde e dalla materia della combustione.

La cenere cade a terra, estinguendo ogni vitalità.

In Autunno le forze in atto sono le forze discendenti.

I frutti maturi già pendono dagli alberi appesantiti dalla gravità.

Poi le foglie ingialliscono e cadono verso il basso.

Gli insetti smettono di ronzare, di volteggiare, quasi abbattuti a terra.

Cade la pioggia.

E cade la cenere del mondo, arsa dal processo di combustione dell’estate.

La coscienza umana all’approssimarsi dell’autunno avverte il senso della caducità dei fenomeni terreni.

Samsara, impermanenza.

15 settembre, Festa dell’Addolorata. Maria il cui cuore è raffigurato come trafitto da sette spade: i sette dolori. Naturalisticamente interpretati come i sette faticosi mesi freddi-invernali. Ma il Dolore della Madre è più arcaicamente il dolore di Demetra, che cerca sua figlia Kore rapita dal Dio degli Inferi e trasportata nel mondo sotterraneo, esattamente come sulla soglia di settembre la vita vegetativa della natura è rapita, sequestrata, sottratta alla luce del giorno e ricondotta al mondo degli Inferi, lungo la via discendente indicata dalle radici degli alberi.

La coscienza stessa dell’uomo avverte il senso della caducità della vita umana: è la cosiddetta malinconia dell’autunno, che si ricollega facilmente alla malinconia della vecchiaia.

E tuttavia la coscienza deve reagire a questo sentimento elementare, deve aver chiaro il fatto che laddove la Natura appassisce e decade, in quello stesso momento lo Spirito si innalza e si fortifica.

Quando le foglie in autunno cadono e l’aria diventa più fresca, proprio allora il pensiero si rischiara e la volontà si corrobora.

Il 29 settembre la Festa dell’Arcangelo guerriero. L’Arcangelo che con la sua spada di ferro abbatte le schiere degli angeli traditori e li respinge nelle profondità della terra.

La forza del Ferro di Michele, in autunno discende dall’alto verso il basso, dal cielo verso la terra per orientare le volontà degli uomini che agiscono in armonia col Divino.

La Cenere: simbolo di ciò che cade dopo essersi innalzato verso l’alto, di ciò che per il fatto stesso di esser nato sulla terra è destinato alla morte.

Il manto di neve che in inverno ricopre la Terra, le conferisce un candore immacolato.

La Terra acquista la purezza di una donna che sta per diventare Madre, che sta per partorire il Figlio.

 

La Terra sta per generare il Fanciullo Solare  e nello stesso tempo è purissima, ora è scevra da ogni sensualità: è Vergine e Madre.

V Ecloga di Virgilio.

La Neve è candida come la Luna: la Terra si ricopre di forze lunari, di forze che appartengono all’ambito della generazione, all’ambito di ciò che produce nuova nascita.

Il Solstizio d’Inverno è festa di Natale. Nasce il Sole Fanciullo, il nuovo Sole di Giustizia.

La lastra di ghiaccio, di purissima neve crea sulla Terra un immenso specchio che attira i raggi solari e li riflette.

La Luce Solare viene riflessa dalla Terra e si incarna in essa.

Il periodo invernale  è anche il periodo del forte pensiero.

Infatti la mente è lunare e riflette la Luce delle Idee. Come la Terra ricoperta di neve che riflette la Luce del Sole.

La mente concepisce il Pensiero, esattamente come la Madre concepisce il Figlio/Logos Universale.

L’immagine della Madre: purissima, lunare, coronata di dodici stelle.

L’immagine del Figlio Divino: essere solare irradiante luce, con la corona radiata solare sul capo.

III.

Le feste del calendario sacro

wintersonnenwende_suedbrandenburg.jpgL’immagine gradualmente sorge nel passaggio dall’autunno all’inverno, attraverso le date che scandiscono il calendario sacro.

21 Agosto, il Sole entra nella costellazione della Vergine. Cessa il Solleone, l’Estate più ardente gradualmente si ritrae, ma nello stesso tempo maturano i frutti più dolci. Ermeticamente la bilancia regge la regione dello stomaco, dove avviene il metabolismo (nella pancia della donna, si custodisce anche il frutto di una nuova nascita).

8 Settembre. Nel bel mezzo del periodo di congiunzione tra Sole e Vergine si celebra la festa della Natività della Vergine. La natura a questo punto si spoglia della sua sensualità, diventa più casta. Le foglie cadono e si rafforza il sentimento dello Spirito Eterno che si innalza al di sopra del ciclo delle stagioni.

21/29 settembre: equinozio d’autunno e festa di San Michele Arcangelo. Il Ferro siderale che respinge lo Zolfo estivo. La spada dell’arcangelo solare respinge le forze oscure legate alla incoscienza e dunque alla ottusa materia, a ciò che tende al tradimento dello Spirito.

Il Sole entra nella Bilancia: le due coppe del giorno e della notte si bilanciano perfettamente nel giorno dell’equinozio. Questo equilibrio tra luce e oscurità, diventa anche equilibrio psicologico, impulso alla calma dell’anima, al senso di giustizia (Bilancia = Giustizia) e di armonia. L’Arcangelo che nella mano destra ha la spada, nella sinistra ha la bilancia. Ermeticamente la Bilancia regge la regione dei fianchi che si bilanciano continuamente nel movimento del corpo.

21 ottobre: il Sole entra in Scorpione. Lo Scorpione segno freddo e liquido. Esso rimanda alla morte. Il pungiglione che colpisce  a morte (ma il pensiero va anche alla Forza Divina che vince la morte: “O morte, dove è il tuo pungiglione?”). Sotto il segno dello Scorpione un ciclo di vegetazione definitivamente muore: la natura vecchia va “al macero” così come le foglie ingiallite e cadute a terra marciscono una volta che sono inzuppate di acqua. Ma il momento estremo della morte è anche quello in cui si prepara la ri-generazione: si pongono nella terra feconda i semi di nuove nascite. In questo momento gli uomini si avvicinano alla regione dei Morti. Ermeticamente lo Scorpione regge la regione dei genitali.

30 ottobre/2 novembre: il Samain celtico, perpetuato nella attuale festa dei Santi e dei Morti. La morte della natura vegetante ci ricollega spontaneamente al mondo dei Morti, il ritrarsi della vita nelle radici sotterranee spontaneamente ci riconduce al Regno di Plutone, all’Ade. Che però è anche il Regno dell’Occulto, dunque di conoscenze invisibili e di ricchezze nascoste. In questi giorni è fortissima la comunione tra i Vivi e i Morti.

Il 21 di Novembre il Sole entra in Sagittario. Segno di Fuoco, legato al forte Volere.  Ermeticamente il Sagittario governa la regione delle cosce che spingono la mobilità dell’uomo.

Alla fine di Novembre l’Avvento del Sole Invitto si percepisce sempre più forte. Nel buio precoce che avvolge il giorno, si rafforza il sentimento del mistico Sole dell’Interiorità: Luce che splende nelle Tenebre, Sole che nasce a Mezzanotte. La ruota del mese, con i suoi quattro assi rotola verso la più sacre delle feste: il Solstizio d’Inverno, Natale del Sole Invincibile.

Due festività consacrate a figure femminili precedono l’evento:

8 Dicembre: festa dell’Immacolata (“Anahita”, l’Immacolata presso i Persiani). La Terra si ricopre del manto di neve, ogni sensualità si spegne, il pensiero si illumina nella interiorità. L’Astrale si predispone a generare l’Io, libero da ogni impulso animale. L’Anima Mundi si prepara a sciogliere la nascita dello Spirito Solare.

13 Dicembre: festa di Santa Lucia. Presso gli Svedesi è la festa della Luce. Si accendono nelle case le lampade. Una luce flebile ma inestinguibile illumina le giornate quasi completamente avvolte nelle Tenebre esteriori.

La Triade di Donne Divine nella Divina Commedia di Dante: Maria – Lucia – Beatrice.

Le forze cosmiche discendenti che caratterizzano l’Autunno e i mesi d’Inverno puntano alla incarnazione nel grembo della Madre del Fanciullo Divino (Dios-Nysos): il nuovo Sole.

Al Solstizio d’Inverno la nascita del Sole Fanciullo avviene nella Caverna del Mondo.

Dalla caverna del mondo si irradia il Fanciullo Solare.