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mardi, 24 novembre 2020

L'effondrement des Etats-Unis

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L'effondrement des Etats-Unis

par Jean-Paul Baquiast
Ex: http://www.europesolidaire.eu
 
Avec le recul, les historiens de demain ne manqueront pas de s'étonner de constater qu'en quelques années, entre 2010 et 2020, les Etats-Unis, la première des superpuissances mondiales, est devenue une sorte de navire en dérive, sans moteur ni gouvernail.

Concernant la Maison Blanche, le Président apparemment battu, Donald Trump, s'accroche au pouvoir et multiplie les décisions contradictoires.  On l'a comparé à une grosse tortue sur le dos.  Quant au Président élu, Joe Biden, surnommé Pappy Chaos, il s'agit d'un quasi vieillard, à la limite de la débilité psychique, sans lignes politiques précises, sauf à se vouloir le représentant d'une Amérique industrielle en voie de disparition. En fait les intérêts politiques qui le soutiennent chercheront à contrôler les discours, censurer les informations, mettre la main sur les activités culturelles. Son fils est réputé comme profondément corrompu et pourra grâce à la position de son père accroître encore les profits illicites dont il a toujours vécu.

20110314_400.jpgL'affaire des fraudes électorales à grande échelle ayant accompagné voire provoqué l'élection de Joe Biden, a montré par ailleurs que l'Amérique considérée jusqu'alors comme une démocratie relativement exemplaire, se révèle l'égale des dictatures « modérées » que l'on trouve par dizaines dans le monde et où les élections n'ont que l'apparence de la démocratie électorale dont les Etats européens sont des modèles.

Dans le domaine économique, les Etats-Unis accumulent actuellement les échecs. Le PIB stagne voire baisse dans certains domaines. La dette publique prend des proportions généralement qualifiées d'astronomiques et ne sera jamais remboursée, ceci au détriment de ceux qui jusqu'ici considéraient l'Etat américain comme un débiteur exemplaire. Ces difficultés sont aggravées par la crise due au coronavirus contre laquelle les Etats-Unis se montrent incapables de lutter efficacement, contrairement à la Chine, au Japon et à l'Europe. Il en résulte que le dollar en tant que monnaie de change internationale perd sans cesse des positions face au yen japonais et au yuhan chinois, voire face à l'euro.

Par ailleurs, l'Amérique jusqu'ici, d'ailleurs à tort, considérée comme un modèle de coexistence pacifique entre les Blancs, les Noirs et les Asiatiques, apparaît désormais comme un théâtre permanent de conflits, de plus en plus armés, provoqués par des structures s'étant arrogé sans débat la responsabilité de défendre les intérêts respectifs des Noirs et des Blancs. Dans plusieurs villes, certaines organisations, notamment les Antifas se réclamant d'un antifascisme sommaire, ont tourné au gangstérisme, pillant les commerces et rendant la vie difficile dans de nombreux quartiers pour les Blancs ayant le seul tort que de n'être pas être Blacks.

On fera valoir, non sans raisons, que l'Amérique restera gouvernée par ce que l'on nomme l'Etat profond ou complexe militaro-industriel. Mais sera-ce un bien ? Les représentants de celui-ci, chefs d'entreprises et haut-gradés, ont pris en main depuis quelques années tous les centres de décision, depuis le Parlement jusqu'à la Maison-Blanche, sans mentionner les grandes administrations fédérales et les principaux médias. Le Département de la Justice, le FBI, la CIA et une vingtaine d'autres agences de renseignement peuvent désormais surveiller hors de tout contrôle parlementaire les citoyens américains et leurs activités.

Sur le plan militaire, l'Etat profond a accumulé les échecs et les reculs, notamment au Moyen Orient face à un Bachar al-Assad président de la Syrie et soutenu par la Russie. Il en est de même en Amérique Latine et en Afrique. Même dans l'Union européenne, notamment en Allemagne et en France, Angela Merkel et Emmanuel Macron ont pris les décisions nécessaires pour construire une défense européenne pouvant désormais se passer du « soutien » de l'US Army.

C'est seulement dans le domaine spatial, militaire ou civil, que les Etats Unis ont jusqu'ici conservé une incontestable « full spatial dominance ». Mais la Chine multiplie actuellement les investissements et les projets destinés à leur disputer cette domination.

Traité "Ciel ouvert" : Les Etats-Unis exigent des Européens les informations concernant la Russie

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Traité "Ciel ouvert" : Les Etats-Unis exigent des Européens les informations concernant la Russie

par Karine Bechet-Golovko

Ex: https://russiepolitics.blogspot.com

Alors que les Etats-Unis sont officiellement sortis depuis dimanche du traité Ciel ouvert, la Russie déclare avoir connaissance de négociations entre les Etats-Unis et leurs Etats satellites européens, afin que ces deniers leur transmettent les informations concernant la Russie, auxquelles ils n'ont formellement plus accès. En considérant la capacité de résistance des pays européens aux exigences américaines, il y a de fortes chances que la Russie, qui reste elle étrangement dans cet accord, n'ait plus les informations concernant les Etats-Unis, alors qu'eux pourront bénéficier d'une coopération intra-globaliste à ce jour sans faille. Nous assistons à l'aboutissement de la globalisation en voyant la tentative de faire fonctionner ses instruments ouvertement au profit du seul centre politique, les Etats-Unis, sans que celui-ci, en surplomb, n'ait plus besoin de donner l'illusion d'y participer.

Comme nous l'avions écrit en mai (voir notre texte ici), le traité sur le Ciel ouvert est entré en vigueur en 2002 et compte 34 signataires qui, outre les Etats-Unis, le Canada, la Turquie et le Kirghizistan sont essentiellement les pays européens, et la Russie. Il permet le survol des territoires des pays membres, avec certaines restrictions (notamment une bande de non-survol de 10 km à la frontière) pour vérifier les mouvements militaires et les infrastructures militaires. Cette idée n'est pourtant pas nouvelle, elle avait été proposée dans le milieu des années 50 (après la mort de Staline) par les Etats-Unis, mais refusée par Khrouchtchev, qui y avait, à juste titre, vu une tentative d'espionnage. L'on pourrait même dire de légalisation de l'espionnage. Bush, en 1989, quand l'URSS est en pleine "ouverture", relance l'idée, qui sera alors circonscrite aux pays de l'OTAN, mais ne sera réellement formalisée qu'en 2002, lorsque la Russie de Poutine et les Etats-Unis parviennent à cet accord. Il semblerait donc que ce Traité sur le Ciel ouvert n'ait pris tout son sens qu'avec l'entrée de la Russie et donc l'accès à son espace aérien, surtout que les tentatives historiques de le faire passer coïncident avec des périodes de l'histoire politique russe considérées comme zones de transition, donc de faiblesse.

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Dans ce contexte, le retrait des Etats-Unis prend tout son sens et un déséquilibre dangereux apparaît, car leur ciel ne sera plus accessible à la Russie, qui, elle, laisse le sien ouvert aux "partenaires" des Etats-Unis. Le risque se réalise, si l'on en croit les déclarations du chef de la délégation russe pour les négociations de Vienne, Konstantin Gavrilov :

"Il n'y a pas si longtemps, nous avons appris que Washington joue un jeu de dupes et exige de ses partenaires se signer des documents, selon lesquels ils s'engagent à transmettre aux Etats-Unis leurs observations lors des survols de la Russie. Les Etats-Unis exigent des pays européens qu'ils refusent à la Russie le survol des sites militaires américains en Europe."

Dans le cas contraire, la Russie s'engage à prendre des mesures de représaille. A juste titre, K. Gavrilov parle d'une violation ouverte de l'accord international. Mais le droit international n'étant que la matérialisation à un certain moment d'un certain rapport de forces, soit la Russie continue à participer à cet accord et entérine le nouvel équilibre des forces, renforçant la position américaine, soit elle le dénonce en raison la violation par les participants de leurs obligations.

Etrangement, sortir de cet accord déséquilibré et potentiellement dangereux pour la sécurité nationale, justement en raison de ce déséquilibre, ne semble pas à l'ordre du jour en Russie. La globalisation est manifestement devenue un fait incontestable et les Etats jouent selon des règles qu'ils ne maîtrisent pas - et ne remettent plus en cause sur le fond. Seules les modalités de leur mise en oeuvre peuvent encore être discutées.

Parution du n°434 du Bulletin célinien

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Parution du n°434 du Bulletin célinien

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Sommaire :

Isak Grünberg, premier traducteur de Céline en allemand [II] 

Christian Prigent et Céline

Quand André Balland voulait rééditer les pamphlets

Charles-Antoine Cardot nous a quittés

Céline dans Les Lettres françaises (suite)

Henri Guillemin face à Céline

Nos amis écrivent…

 

 

Céline et le cinéma

Le livre part d’un constat : tous les classiques de la littérature ont un jour été portés à l’écran. …Sauf Voyage au bout de la nuit. Émile Brami, qui connaît bien le sujet pour l’avoir déjà traité dans la revue Études céliniennes, lui consacre un petit volume illustré d’une quarantaine de photographies. Dans la première partie, il retrace toutes les tentatives avortées d’adaptation au cinéma. La presse des années trente est truffée d’échos comme celui-ci :

« Louis-Ferdinand Céline est parti mercredi pour l’Amérique par le Champlain. L’auteur de Voyage au bout de la nuit est attendu par les milieux littéraires de New York où la traduction de son livre connaît un vif succès. De là, L.-F. Céline partira par avion pour Hollywood afin de s’occuper de la mise en scène de son ouvrage dont Jacques Deval vient de négocier l’adaptation avec une firme d’éditions cinématographiques » (Le Populaire, 22 juin 1934).

Hélas pour Céline, ce projet ne verra pas le jour.  Mais sans doute en est-il mieux ainsi. Michel Audiard, qui caressa longtemps l’espoir d’adapter Voyage, se félicitait finalement que le film n’eût jamais vu le jour : « …La littérature à ce niveau-là, on ne peut que saloper le coup. » La force et l’originalité du roman vient en effet de son écriture, d’où la difficulté de la transposition. Les autres livres de Céline n’ont pas davantage été adaptés à l’écran. Or, comme le rappelle l’auteur, les tentatives furent nombreuses : de Fellini à Leone en passant par Gance, Duvivier, Autant-Lara, Godard, Pialat, Dupeyron et tant d’autres. Émile Brami se penche sur les raisons qui rendent toute adaptation de Voyage périlleuse, ainsi que sur la possibilité d’adapter les autres romans de l’auteur. Restent les transpositions visuelles alternatives, telle la bande-dessinée même si les tentatives ne furent pas toujours concluantes. Jacques Tardi opta d’ailleurs pour l’illustration alors qu’antérieurement il adapta avec bonheur d’autres romans. Ce dont on est certain c’est que Céline, lui, avait tiré les leçons du cinéma : « Les écrivains d’aujourd’hui ne savent pas encore que le cinéma existe !…  et que le cinéma a rendu leur façon d’écrire ridicule et inutile… péroreuse et vaine !… (…) leurs romans ne sont plus que des scénarios plus ou moins commerciaux, en mal de cinéastes !… »  On sait qu’il appréciait surtout le cinéma muet.  Cela remontait à l’époque où sa grand-mère, Céline Guillou, l’emmenait voir Le Voyage dans la lune de Méliès. Il révérait aussi Max Linder, Buster Keaton et Chaplin (celui d’avant le cinéma parlant). Plus tard, il fréquenta le milieu du cinéma au point de faire une figuration dans un film de Jacques Deval, Tovaritch (1935), tiré de sa pièce éponyme. Deux ans plus tard, l’auteur de Bagatelles pour un massacre polémiquait avec Jean Renoir dont il détestait La Grande Illusion ainsi que, d’une manière générale, le progressisme bêtifiant que l’on retrouve dans les films français des années trente. C’est aussi dans ce pamphlet que l’on trouve un portrait féroce, “avant la lettre”, de Harvey Weinstein, figure emblématique de ce que Céline nommait « Hollywood la juive ». Émile Brami cite d’ailleurs un large extrait de Bagatelles qui en témoigne. C’est dire si son livre est exhaustif.

• Émile BRAMI. Louis-Ferdinand Céline et le cinéma (Voyage au bout de l’écran), Écriture, 2020, 208 p., ill., index des noms cités.


On regrette l’absence d’une bibliographie qui recenserait les études antérieures sur le sujet, dont celles d’Éric Mazet (Études céliniennes, 2009 & L’Année Céline 2013 & 2014), d’Alain Cresciucci (Céline à l’épreuve,  2016) et d’Alain et Odette Virmaux (Cinématographe, novembre 1986).

A War of Ideas: Seminal Thinkers of the New Right

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A War of Ideas: Seminal Thinkers of the New Right
 
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Cover designed by Francisco Albanese Pastene.
 
IN 1968, as the false opposition of the European Left ushered its misguided supporters into another blind alley, plans were afoot to build a formidable alternative that could salvage many of the traditional values at risk of being swamped by the modern world. Beginning in France with the foundation of the Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne (Research and Study Group for European Civilization), or GRECE, what became the Nouvelle Droite began adopting some of the tactics of the New Left and combining them with the cultural ideas of Italian Marxist Antonio Gramsci (1891–1937).
 
Having broken with the old-style nationalism of the past, much of which had been centred around Fascism and National-Socialism, the New Right set about promoting metapolitics and ethno-pluralism in the hope that such a strategy could act as a powerful bulwark against the rapid encroachment of liberal-leftism and pseudo-egalitarianism. This fascinating volume explores many of the key intellectuals and concepts that have endured for over half a century.
 
Chapters include:
Dominique Venner: The Spirit of the Hunter;
The European New Right, Alain de Benoist and the Oppression of "Human Rights"';
Pierre Krebs and the Thule-Seminar;
Europe's Ragnarok Unveiled: On Pierre Vial's Ethnic War;
Introduction to the History of the Radical Right in Twentieth-Century Portugal;
Karlheinz Weißmann and the German New Right;
Hennig Eichberg: An Original Thinker Inside and Outside the Sphere of the "New Right";
Tomislav Sunic and American Civilisation;
Stanis Ruinas: Anti-Dogmatic Socialism Beyond Left and Right;
Europe-Action Magazine: Dominique Venner's Revolutionary Turn; 
The New Right and the Elusive Equality.
 
Contributors include:
 
Troy Southgate (Editor), Tomislav Sunic, Robert Steuckers, Keith Preston, João Franco, Piercarlo Bormida, Manuel Rezende, Graziano Ciccarelli and Salvatore Winnili.