Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 02 juillet 2024

La belliciste Kaja Kallas devient la représentante de l'UE pour les affaires étrangères

field_media_image-2843547-d8e1dc03b0b0e56f1a0302a617df18e0bc96b03d.jpg

La belliciste Kaja Kallas devient la représentante de l'UE pour les affaires étrangères

La Première ministre estonienne a appelé à une attitude agressive contre Moscou alors que, dans le même temps, son mari faisait des affaires en Russie

Bernhard Tomaschitz

Source: https://zurzeit.at/index.php/kriegstreiberin-kaja-kallas-wird-eu-aussenbeauftragte/

L'Union européenne se transforme de plus en plus en un appendice servile des États-Unis. C'est ce qui ressort du choix de personnel, négocié par les trois groupes pro-système du Parlement européen - PPE, S & D (socialistes et démocrates) et libéraux. Non seulement la présidente controversée de la Commission, Ursula von der Leyen, se voit ainsi ouvrir la voie à un second mandat, mais la Première ministre estonienne Kaja Kallas est également nommée au poste de représentante de l'UE pour les affaires étrangères.

Confier le poste de chef de la diplomatie européenne à Kallas n'est pas seulement une erreur flagrante, c'est aussi la garantie d'une nouvelle détérioration des relations avec la Russie. En effet, l'Estonienne est considérée comme une belliciste avérée et une détractrice de la Russie, elle a qualifié la Russie de "puissance coloniale", ce qui sous-entend que le plus grand État de la planète doit être "décolonialisé", c'est-à-dire divisé en autant d'États (faibles) que possible. Kallas s'inscrit ainsi dans la lignée intellectuelle du stratège hégémonique américain et ancien conseiller à la sécurité nationale Zbigniew Brzezinski qui, dans les années 1990, envisageait que la Russie se scinde en trois:  une république européenne, une république sibérienne et une république extrême-orientale.

Lorsque l'UE appelait à de nouvelles sanctions contre la Russie, la voix de Kallas se faisait toujours entendre. Mais lorsque sa famille profite des affaires russes, cette femme de 47 ans peut aussi se montrer très différente. L'été dernier, lorsque l'on a révélé que son mari Arvo Hallik était copropriétaire d'une entreprise de logistique qui avait tranquillement continué à faire des affaires en Russie après le début de la guerre en Ukraine en février 2022 et que des appels à la démission ont été lancés, elle s'est littéralement emportée : "C'est une chasse aux sorcières orchestrée par l'opposition", a-t-elle déclaré dans une interview.

Prêcher l'eau et boire du vin - c'est sans doute cette hypocrisie qui qualifie le plus Kallas pour un poste de haut niveau au sein de l'UE.

Écrire un commentaire