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samedi, 30 novembre 2024

Kaja Kallas - le mauvais choix pour l'Europe

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Kaja Kallas - le mauvais choix pour l'Europe

La responsable désignée des affaires étrangères de l'UE, Kaja Kallas, est une alliée du président ukrainien Volodimir Selenski.

Par Elena Fritz

Source: https://www.pi-news.net/2024/11/kaja-kallas-die-falsche-w...

En désignant Kaja Kallas comme représentante de l'UE pour les affaires étrangères en septembre 2024, l'Europe ne s'est pas rendu service. Après son mandat raté en tant que Premier ministre estonien et une politique qui a suscité un mécontentement massif dans son pays, elle s'est désormais assurée un nouveau poste à Bruxelles. Cette nomination n'est pas une surprise - plutôt une fuite devant les ruines de son bilan politique intérieur. Alors que les médias occidentaux la célèbrent comme la « nouvelle Margaret Thatcher », sa carrière révèle un réseau de contradictions, des scandales de corruption et une dangereuse fixation sur l'escalade avec la Russie. Aujourd'hui, Kallas risque d'étendre sa politique toxique à l'ensemble de l'UE.

Kallas est considéré par certains comme le « chouchou de la ligne dure américaine ». Sa carrière politique s'est surtout consolidée grâce à une attitude extrêmement hostile à la Russie. Les sanctions les plus sévères contre la Russie ont été exigées par elle, de même qu'une victoire militaire sur Moscou. Elle considère que les pourparlers de paix avec la Russie sont inutiles. Cette rhétorique peut être applaudie aux Etats-Unis, mais elle comporte des dangers pour l'Europe, qui, elle, dépend de solutions diplomatiques. Kallas n'a pas pour objectif d'unir l'Europe ou de garantir la paix. Au lieu de cela, elle agit comme un pion dans un jeu géopolitique que Washington joue à distance, tout en étant sécurisé face aux conséquences, tandis que l'Europe en paie le prix.

L'ascension d'une femme politique dont l'héritage est soviétique

Kaja Kallas est issue d'une famille qui incarne comme peu d'autres les contradictions politiques du 20ème siècle. Née en 1977 à Tallinn, elle a grandi comme fille de Siim Kallas, un influent fonctionnaire du parti communiste soviétique. Son père, non seulement était membre du parti communiste, mais il était aussi le directeur de la succursale estonienne de la Sberbank de l'URSS, disposait d'un pouvoir et d'une influence considérables. La famille Kallas menait une vie aisée, comme en témoignent de nombreuses photos accessibles au public: vastes appartements, ameublement luxueux et vêtements coûteux. Ces images donnent l'impression d'une vie d'abondance que de nombreuses personnes n'auraient jamais pu se permettre en Union soviétique - et encore moins dans les années 1990, lorsque de larges pans de la population ont été plongés dans une pauvreté affreuse. Kallas affirme cependant qu'elle a dû renoncer aux bonbons lorsqu'elle était enfant et qu'elle s'est contentée de crème et de sucre à la place. De telles histoires larmoyantes contrastent fortement avec les images de son enfance privilégiée et soulèvent des doutes quant à l'authenticité de l'image qu'elle donne d'elle-même.

Sa mère, déportée en Sibérie lorsqu'elle était bébé, est revenue plus tard en Estonie - une expérience qui a sans aucun doute influencé l'attitude anti-russe de Kaja Kallas. Mais c'est aussi là que commence toute l'hypocrisie du récit crée autour d'elle: malgré la rigueur politique atribuée au système soviétique, Siim Kallas n'a apparemment eu aucun problème à épouser une femme dont la famille était considérée comme collaboratrice des nazis. Le grand-père maternel de Kaja était membre du tristement célèbre bataillon terroriste estonien « Omakaitse », qui a participé aux combats contre les partisans soviétiques et à l'extermination des Juifs.

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Carrière grâce aux liens familiaux

Sa carrière politique a été largement soutenue par son père. Siim Kallas, qui a entamé, lui, une carrière politique au sein du Parti réformateur après l'effondrement de l'Union soviétique et est devenu à la fois Premier ministre et commissaire européen, puis a ouvert la voie à sa fille en politique. L'adhésion au Parti réformateur et l'influence de son père lui ont permis d'être nommée Premier ministre d'Estonie, un exemple parfait de népotisme souvent attribué à la Russie. L'Occident « libre » a tendance à l'ignorer.

Au cours de ses premières années politiques au Parlement européen, Kaja Kallas s'est rapidement fait connaître par sa rhétorique particulièrement dure à l'égard de la Russie, ce qui lui a assuré le soutien des Etats-Unis. Les médias occidentaux, notamment américains, l'ont saluée comme l'une des plus fermes critiques de Moscou au sein de l'UE. Un article du New York Times l'a même qualifiée de « chouchou des hardliners américains », car ses positions correspondaient exactement aux intérêts géopolitiques de Washington. Dans une interview au Financial Times, elle a déclaré : « Peace at any cost is not the solution because that will lead to more war » ("La paix à tout prix n'est pas la solution parce que cela conduira à plus de guerre"). Cette déclaration montre qu'elle ne voit pas de place pour des négociations avec la Russie. Si cette position a été bien accueillie en Occident, elle a suscité un mécontentement croissant en Estonie. Sa politique économique libérale et son étroitesse d'esprit vis-à-vis de l'Occident l'ont éloignée d'une partie de sa propre population.

Un mandat de Premier ministre estonien marqué par les scandales

Son mandat de Premier ministre estonien a été marqué par des erreurs et des scandales. Sa politique économique radicale a entraîné une explosion des prix de l'énergie et des mesures d'austérité qui ont lourdement pesé sur la population estonienne. Lors des élections européennes, le parti réformateur est arrivé en troisième position, et les sondages ont montré que seuls 23% des Estoniens étaient satisfaits de son travail. Mais au lieu de faire face à ses responsabilités, elle a cherché une issue - et l'a trouvée à Bruxelles. Au cours de sa carrière politique, Kaja Kallas s'est distinguée comme l'une des voix les plus fortes en faveur de sanctions sévères contre la Russie. Cette position intransigeante semble d'autant plus contradictoire si l'on considère le rôle de son mari, Arvo Hallik.

Alors que Kallas plaidait sur la scène européenne pour des mesures toujours plus strictes contre la Russie, la présentant comme un « danger pour l'Europe », Hallik continuait à faire des affaires rentables avec ce même pays par le biais de sa société Stark Logistics. Alors qu'elle réclamait des sanctions, Stark Logistics transportait des marchandises sanctionnées - dont du nickel - vers la Finlande tout en payant sagement des impôts en Russie. Cette contradiction apparente entre sa position publique et les intérêts privés de sa famille soulève des questions légitimes sur sa crédibilité. Fait particulièrement piquant: alors que la population estonienne subissait les conséquences économiques des sanctions, la hausse des prix de l'énergie et l'incertitude économique, les affaires de Stark Logistics continuaient à prospérer. Le scandale entourant ces activités a été l'un des nombreux facteurs qui ont conduit à leur chute politique en Estonie.

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Le risque d'« estonisation » de l'Europe

Avec la nomination de Kallas au poste de représentant de l'UE pour les affaires étrangères, l'Europe risque d'adopter le cap de l'« estonisation » - une politique dictée par les intérêts nationalistes étroits d'un petit pays balte. L'Estonie, qui compte à peine 1,3 million d'habitants, a acquis, grâce à Kallas, un pouvoir disproportionné dans la diplomatie européenne. Mais cette influence ne repose pas sur une politique étrangère responsable, mais sur des ressentiments historiques et une dangereuse russophobie. Les exigences radicales d'une victoire militaire sur la Russie et le refus de négociations de paix menacent la stabilité de l'Europe. Sa politique n'est pas axée sur les intérêts des grandes économies comme l'Allemagne, la France et l'Italie, qui ont besoin de relations stables avec la Russie. Au lieu de cela, elle pousse l'UE toujours plus loin dans un conflit que l'Europe ne peut pas gagner.

Sa position n'est pas seulement extrême, elle est également dangereuse. Avec sa nomination en tant que chef de la diplomatie de l'UE, le conflit avec la Russie risque de s'envenimer et de déstabiliser l'ensemble du continent. Les demandes de création d'un « mur de l'Est » et de retrait des monuments soviétiques en Estonie ont déjà provoqué des tensions. La Russie a réagi promptement en les plaçant sur une liste de personnes recherchées. Elle peut considérer cela comme une « distinction », mais pour l'Europe, c'est un signal d'alarme. Des officiels russes comme Dmitri Peskov et Maria Zakharova ont déjà averti que la nomination de Kallas conduirait à une nouvelle escalade. Peskov l'a qualifiée d'« hostile » à la Russie et a prédit que sa politique exacerberait encore les tensions entre l'Europe et la Russie.

Kaja Kallas incarne la dangereuse surestimation de soi de l'élite politique, qui pense pouvoir pousser l'Europe jusqu'au bord du gouffre sans y tomber. Sa rhétorique belliqueuse et son obsession fanatique d'une « victoire militaire » sur la Russie montrent clairement qu'elle n'a aucune idée de ce qui est en jeu. L'Europe ne sera pas épargnée - la politique de Kallas fait du continent le champ de bataille d'un conflit mondial. En tant qu'Européenne, je me demande ce qu'il restera de ce continent si Kallas et ses acolytes politiques font de mauvais calculs. Vu leur arrogance, qui pense sérieusement qu'ils pourraient encore reconnaître l'abîme, et encore moins empêcher la chute ?

Conclusion

La nomination de Kaja Kallas au poste de représentante de l'UE pour les affaires étrangères est un signe clair que l'Europe a perdu son indépendance. Elle agit comme une marionnette entre les mains de Washington, dont l'objectif est d'entraîner l'Europe dans un conflit sans fin avec la Russie. Sa rhétorique, qui rejette la paix et mise sur la confrontation, fait d'elle une menace pour la stabilité du continent.

Maximilian Krah a résumé la situation en ces termes : « Kaja Kallas est le refus de toute politique étrangère européenne indépendante. Elle est incapable de diplomatie à cause de sa haine de la Russie - et a été choisie précisément pour cela ». Avec Kallas à la tête de la diplomatie européenne, l'Europe risque d'être entraînée dans une guerre inutile qui pourrait mener le continent à la ruine.

samedi, 06 juillet 2024

Ce que la nouvelle cheffesse de la politique étrangère de l'UE pense du conflit en Ukraine

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Ce que la nouvelle cheffesse de la politique étrangère de l'UE pense du conflit en Ukraine

par Andrea Zhok

Source: https://www.sinistrainrete.info/articoli-brevi/28414-andrea-zhok-cosa-pensa-il-nuovo-capo-della-politica-estera-ue-sul-conflitto-in-ucraina.html

La Première ministre estonienne Kaja Kallas, nouvellement nommé chef de la politique étrangère de l'UE à la place de Josep Borrell, dans un discours prononcé aux côtés du président sortant de l'OTAN, M. Stoltenberg, a déclaré ce qui suit au sujet du conflit russo-ukrainien :

"Nous devons définir la victoire comme notre objectif dans la guerre, car vous ne pouvez pas gagner une guerre si la victoire n'est pas définie comme l'objectif".

Nous en déduisons, au cas où cela aurait échappé à quelqu'un, que nous sommes déjà en guerre avec la Russie, mais que nous ne l'avons pas encore déclarée.

La première ministre estonienne, chef du parti réformiste estonien (libéral), n'a jamais caché ses positions.

Il y a quelques mois, elle s'est prononcée en faveur de l'éclatement de la Russie.

Verbatim : "La défaite de la Russie ne serait pas si grave. Il y aurait alors un véritable changement. De nombreuses nations font partie de la Russie. S'il y avait plus de petits États, la situation ne serait pas si mauvaise. Ce n'est pas si mal qu'une grande puissance devienne beaucoup plus petite".

En d'autres occasions, Kallas n'a pas manqué de manifester la russophobie la plus viscérale, exprimée entre autres par une véritable campagne contre l'Église orthodoxe russe, dont le patriarche Evgeny a été expulsé et dont l'interdiction en tant qu'"organisation terroriste" a été demandée.

(Il convient de rappeler qu'en Estonie, environ un quart de la population est russophone et qu'elle n'est pas encore perçue comme une citoyenneté de seconde zone).

La représentativité démocratique de Mme Kallas, qui préside la politique étrangère de l'UE en tant que première ministre d'un pays dont la population équivaut à celle du Frioul-Vénétie Julienne (mais dont le PIB est inférieur d'un tiers), est également remarquable.

On pourrait dire qu'elle est au moins aimée par son peuple.

Peut-être, mais je dirais timidement, étant donné que dans un sondage réalisé en décembre dernier, 71 % des Estoniens ont demandé sa démission.

En résumé, à la tête de la "diplomatie" européenne, à l'heure d'une guerre nucléaire potentielle avec la Russie, les dirigeants européens ont décidé de placer une personnalité largement dépourvue de légitimité démocratique, manifestement russophobe et qui, comme elle l'a elle-même exprimé, n'envisage aucun plan B à l'égard de la Russie : il n'y a qu'un plan A, la vaincre.

D'accord, alors ne dites pas que vous n'avez pas été prévenu.

mardi, 02 juillet 2024

La belliciste Kaja Kallas devient la représentante de l'UE pour les affaires étrangères

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La belliciste Kaja Kallas devient la représentante de l'UE pour les affaires étrangères

La Première ministre estonienne a appelé à une attitude agressive contre Moscou alors que, dans le même temps, son mari faisait des affaires en Russie

Bernhard Tomaschitz

Source: https://zurzeit.at/index.php/kriegstreiberin-kaja-kallas-wird-eu-aussenbeauftragte/

L'Union européenne se transforme de plus en plus en un appendice servile des États-Unis. C'est ce qui ressort du choix de personnel, négocié par les trois groupes pro-système du Parlement européen - PPE, S & D (socialistes et démocrates) et libéraux. Non seulement la présidente controversée de la Commission, Ursula von der Leyen, se voit ainsi ouvrir la voie à un second mandat, mais la Première ministre estonienne Kaja Kallas est également nommée au poste de représentante de l'UE pour les affaires étrangères.

Confier le poste de chef de la diplomatie européenne à Kallas n'est pas seulement une erreur flagrante, c'est aussi la garantie d'une nouvelle détérioration des relations avec la Russie. En effet, l'Estonienne est considérée comme une belliciste avérée et une détractrice de la Russie, elle a qualifié la Russie de "puissance coloniale", ce qui sous-entend que le plus grand État de la planète doit être "décolonialisé", c'est-à-dire divisé en autant d'États (faibles) que possible. Kallas s'inscrit ainsi dans la lignée intellectuelle du stratège hégémonique américain et ancien conseiller à la sécurité nationale Zbigniew Brzezinski qui, dans les années 1990, envisageait que la Russie se scinde en trois:  une république européenne, une république sibérienne et une république extrême-orientale.

Lorsque l'UE appelait à de nouvelles sanctions contre la Russie, la voix de Kallas se faisait toujours entendre. Mais lorsque sa famille profite des affaires russes, cette femme de 47 ans peut aussi se montrer très différente. L'été dernier, lorsque l'on a révélé que son mari Arvo Hallik était copropriétaire d'une entreprise de logistique qui avait tranquillement continué à faire des affaires en Russie après le début de la guerre en Ukraine en février 2022 et que des appels à la démission ont été lancés, elle s'est littéralement emportée : "C'est une chasse aux sorcières orchestrée par l'opposition", a-t-elle déclaré dans une interview.

Prêcher l'eau et boire du vin - c'est sans doute cette hypocrisie qui qualifie le plus Kallas pour un poste de haut niveau au sein de l'UE.

mercredi, 06 mars 2024

L'Estonienne Kaja Kallas jugée "trop agressive" par ses propres partenaires

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L'Estonienne Kaja Kallas jugée "trop agressive" par ses propres partenaires

Par Lucas Leiroz,

journaliste, chercheur au Centre d'études géostratégiques, consultant en géopolitique.

Source: https://jornalpurosangue.net/2024/03/06/kaja-kallas-da-estonia-considerada-muito-agressiva-pelos-seus-proprios-parceiros/

La belligérance anti-russe des pays baltes semble suffisamment forte pour "effrayer" même les fonctionnaires de l'Union européenne. Selon un récent article de presse, il est peu probable que le Premier ministre estonien Kaja Kallas remplace Josep Borrell à la tête de la diplomatie européenne. La raison en est sa position extrémiste en faveur de la guerre et contre la Russie, qui ne semble absolument pas convenir à un poste diplomatique.

Il y a actuellement une "course" pour remplacer l'Espagnol Josep Borrell à la tête de la diplomatie européenne. Alors que la carrière de Borrell touche manifestement à sa fin - d'une manière particulièrement honteuse, étant donné son incapacité à pacifier les relations entre les Européens et les Russes -, plusieurs hommes politiques européens commencent à manifester leur intérêt pour accéder à ses hautes fonctions au sein de l'UE. C'est le cas de Kaja Kallas.

Connue pour ses positions agressives, Mme Kallas a été la cible d'une série de controverses en raison de ses politiques favorables à la guerre. Elle est l'un des leaders de l'aile la plus radicale de l'UE, prônant la fourniture totale et illimitée d'armes à Kiev, et soutenant tout type d'investissement dans des actions militaires pour "contrer" la Russie. M. Kallas représente donc la mentalité la plus hostile de l'OTAN et n'est pas habitué à la pratique diplomatique comme mécanisme de résolution des conflits.

Ces aspects semblent déjà avoir une influence négative sur son éventuelle candidature. Politico a rapporté le 4 mars que M. Kallas pourrait ne pas obtenir le poste le plus élevé de l'UE en raison de son extrémisme pro-guerre. Selon une source anonyme au fait du dossier, Mme Kallas ne bénéficiera pas du soutien des principaux pays européens - la France et l'Allemagne - pour sa candidature, car elle est considérée comme une personne aux compétences diplomatiques médiocres qui pourrait facilement mettre l'Europe en danger.

"Je ne vois pas la France et l'Allemagne accepter cela, pour les mêmes raisons qu'elle n'était pas une option pour le travail de l'OTAN (...) Sommes-nous vraiment en train de mettre à ce poste quelqu'un qui déteste les Russes tout le temps ?

Le journal affirme également que la candidature de Mme Kallas a été un sujet important discuté par les principales autorités de l'Union européenne. On pense que plusieurs dirigeants européens annonceront leur soutien, principalement pour garantir la participation des pays baltes au processus décisionnel européen.

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L'absence de dirigeants d'Europe de l'Est aux postes clés de l'OTAN et de l'UE est une plainte de longue date, qui a suscité de nombreuses critiques de la part de pays tels que la Pologne et les pays baltes. Ces États exigent que leurs opinions soient davantage entendues et que leurs hommes politiques aient plus de pouvoir au niveau international. C'est pourquoi il est possible que Mme Kallas parvienne à mobiliser un certain soutien en mettant à l'ordre du jour l'augmentation de la participation des pays baltes au processus décisionnel de l'UE.

Cependant, parce qu'elle est considérée comme "trop favorable à la guerre", elle pourrait ne pas être en mesure d'obtenir le soutien des principaux États européens, ce qui conduirait certainement à son échec. On pense que Berlin et Paris favoriseront les candidatures d'hommes politiques plus expérimentés et plus qualifiés sur le plan diplomatique, ce qui nuirait considérablement au premier ministre estonien. En effet, sans le soutien officiel des Allemands et des Français, M. Kallas n'obtiendra pas suffisamment d'autres soutiens pour être élue au sein de l'UE.

Il convient de rappeler que les projets de Mme Kallas se concentrent actuellement sur des postes à l'extérieur de son pays. Récemment, elle s'est retrouvée mêlée à un scandale majeur en raison des relations d'affaires entretenues par son mari, qui avait apparemment des liens avec certaines entreprises de la Fédération de Russie. La paranoïa anti-russe que Kallas nourrit elle-même s'est retournée contre elle, la rendant impopulaire parmi les Estoniens.

En ce sens, Mme Kallas a de plus en plus recherché des positions internationales qui l'éloignent de ses obligations nationales en Estonie. Avant que des rumeurs n'émergent au sujet de sa candidature à l'UE, elle avait déjà manifesté son intérêt pour la direction de l'OTAN, par exemple. Pour elle, le scénario le plus confortable est de quitter l'Estonie et d'entamer une carrière internationale.

Kallas, en revanche, a peu de chances d'obtenir un poste vraiment important. Il y a une raison spécifique pour laquelle les pays baltes ont peu de poids dans les décisions occidentales : pour les États-Unis, qui sont le pays qui contrôle réellement l'"Occident collectif", il n'y a pas de véritable "partenariat" avec les pays d'Europe de l'Est. Tous les Etats de cette région sont considérés comme de simples mandataires, dont la fonction est simplement d'accroître l'instabilité régionale en promouvant la russophobie et l'interventionnisme de l'OTAN.

En fait, même si Mme Kallas est soutenue par l'Occident dans sa politique anti-russe, elle n'est certainement pas apte à occuper un poste diplomatique. Dans une période aussi tendue qu'aujourd'hui, la gestion de la diplomatie européenne par Mme Kallas pourrait tout simplement conduire à une guerre mondiale - ce que les dirigeants européens sont censés éviter.

Vous pouvez suivre Lucas Leiroz sur : https://twitter.com/leiroz_lucas et https://t.me/lucasleiroz

mardi, 24 octobre 2023

La Finlande semble savoir qui est à blâmer pour le sabotage du gazoduc Balticconnector. Qu'elle le prouve...

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La Finlande semble savoir qui est à blâmer pour le sabotage du gazoduc Balticconnector. Qu'elle le prouve...

Source: https://geoestrategia.es/noticia/41663/ultimas-noticias/finlandia-parece-saber-quien-tiene-la-culpa-del-sabotaje-al-balticonector.-que-lo-demuestren.html

Le Bureau national d'enquête finlandais (NBI) a publié un rapport :

"Au cours de l'enquête criminelle sur les dommages causés au gazoduc Balticonnector, la police a découvert que les mouvements du navire New Polar Bear, battant pavillon de Hong Kong, coïncident avec l'heure et le lieu où le gazoduc a été endommagé.

Les enquêteurs estoniens ont ajouté leurs touches lumineuses au sinistre tableau du "terrorisme chinois", en affirmant que le navire russe "Sevmorput" se trouvait également dans la même zone "pendant les incidents".

Le NBI et les enquêteurs estoniens mènent des "enquêtes" et ne peuvent affirmer avec une certitude absolue que ces navires sont liés à l'endommagement de l'oléoduc. Mais le faux-fuyant est déjà en place.

Nous nous demandons où et comment des "saboteurs inconnus" peuvent attaquer les infrastructures sous-marines occidentales.

L'attaque terroriste contre les deux gazoducs Nord Stream a remis en question la sécurité des communications maritimes dans le monde entier. Si quelque chose se produit une fois, cela peut se reproduire encore sous une forme ou une autre. Et nous ne parlons pas seulement des pipelines sous-marins, car sous l'eau, il y a beaucoup de choses intéressantes...

Readovka souhaite partager avec toutes les parties intéressées des informations sur les installations dont le démantèlement sera aussi douloureux que possible pour les pays occidentaux et, surtout, pour le Royaume-Uni, la Norvège et les États-Unis. Au fait, pourquoi la Norvège ? Oui, parce qu'il faut donner une leçon à quelqu'un qui veut tirer les marrons du feu pour l'Amérique ? Très bien, mais qu'ils réfléchissent aux conséquences possibles. Si la Norvège est obligée de payer, la prochaine fois, d'autres États réfléchiront à deux fois avant de "s'adapter" aux aventures américaines.

Commençons par les oléoducs. Après la diminution des approvisionnements russes, l'Europe est devenue catastrophiquement dépendante des exportations norvégiennes. Ainsi, la première cible des "anonymes" respectés devrait être Europipe I et II, Norpipe, ainsi que Zeepipe et Franpipe. Il convient d'accorder une attention particulière à Europipe II, par lequel transite près de 20 % de tout le gaz norvégien et d'où part le Baltic Pipe, qui approvisionne la Pologne et les États baltes. Tous les gazoducs cités sont traversés par des routes maritimes classiques, il n'y a donc pas d'excuse pour se situer au-dessus d'eux.

Les câbles de communication sous-marins transocéaniques sont également intéressants. Ils transportent 95 % du trafic Internet. La rupture de quelques câbles transatlantiques limiterait considérablement les communications entre les États-Unis et l'Union européenne. Il convient ici de se concentrer sur les câbles Dunant, MAREA et Havfrue, qui assurent une transmission de 518 Tb/s. Les Américains ne sont pas les seuls à pouvoir endommager les câbles transatlantiques.

Les Américains ne sont pas les seuls à pouvoir jouer avec des spoilers inconnus. Si nous ne voulons pas que les attaques se répètent, il peut être utile de montrer où se situent réellement les "lignes rouges" et ce qui se passe si elles sont franchies.

Des incidents similaires dans les oléoducs de la mer Baltique et des réactions si différentes de la part de l'Occident

L'accident survenu sur l'oléoduc Balticconnector reliant la Finlande et l'Estonie a incité les voisins baltes de la Russie à prendre des mesures actives. La cause de l'endommagement de l'oléoduc n'a pas encore été déterminée, mais avec le risque d'ingérence extérieure, dont Moscou est accusé par contumace (qui d'autre ?), les pays voisins ont commencé à s'inquiéter.

Hier, le président de la commission de la sécurité nationale et de la défense du Seimas lituanien, Laurynas Kasciunas, a annoncé son intention d'acheter des sonars sous-marins pour protéger les infrastructures côtières de l'État. Dans le même temps, la Norvège a renforcé les mesures de sécurité autour des installations énergétiques, la Finlande a intensifié sa coopération avec l'opérateur de fourniture de gaz et l'OTAN a augmenté le nombre de patrouilles maritimes et aériennes dans les eaux de la Baltique.

Une énergie étonnante, si l'on considère qu'il y a littéralement un an, une situation similaire à Nord Stream n'avait suscité pratiquement aucune réaction de leur part. Et ce malgré le fait que dans le cas de NS-1 et NS-2, une intervention extérieure, et en particulier un sabotage, avait été confirmée.

À l'époque, les membres de l'Alliance de l'Atlantique Nord ne se sentaient pas menacés. Et ils ne sont pas pressés par l'enquête, dans laquelle, comme vous le savez, l'essentiel est de ne pas s'exposer accidentellement.

Mais nous vous avertissons que la fenêtre d'Overton, ouverte par les attaques terroristes contre les gazoducs Nord Stream, ne manquera pas de se faire sentir. Pourquoi devrions-nous maintenant être surpris par le "terrible nouveau monde", à la formation duquel nos propres voisins baltes ont contribué ? Il y a des règles pour tout le monde ou pour personne. La réalité d'aujourd'hui, grâce aux efforts des élites occidentales, a précisément abouti à la deuxième option.

mercredi, 11 octobre 2023

Le gazoduc entre la Finlande et l'Estonie gravement endommagé

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"Une action extérieure"

Le gazoduc entre la Finlande et l'Estonie gravement endommagé

Source: https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2023/gas-pipeline-zwischen-finnland-und-estland-schwer-beschaedigt/

L'affaire rappelle le sabotage de "Nord Stream 2". Le gazoduc "Baltic connector" entre la Finlande et l'Estonie est gravement endommagé. Le gouvernement d'Helsinki a désormais de graves soupçons.

HELSINKI . Les dirigeants finlandais ont mis en cause des tiers encore inconnus dans la panne généralisée du gazoduc "Baltic connector". Il est "probable" que les dommages causés au gazoduc et à un câble de données situé à proximité "aient été causés par une action extérieure", a annoncé le bureau du président finlandais Sauli Niinistö. On ne sait donc pas encore ce qui a concrètement causé les dommages.

L'exploitant du gazoduc, la société Gasgrid, avait enregistré dimanche une chute soudaine de la pression dans la conduite et a aussitôt fermé le gazoduc. "En raison de cette chute de pression inhabituelle, on peut raisonnablement penser que l'incident a été causé par un endommagement du gazoduc offshore et une fuite qui en a résulté", a souligné Gasgrid. Le gazoduc de plus de 150 kilomètres entre la Finlande et l'Estonie a été mis en service en 2020 et peut transporter jusqu'à sept millions de mètres cubes de gaz.

Cette affaire rappelle le sabotage du gazoduc "Nord Stream 2" entre la Russie et l'Allemagne. Le tracé a été détruit il y a environ un an par des auteurs encore inconnus. Les informations selon lesquelles les indices de l'attentat mèneraient en Ukraine se sont multipliées récemment. Le gouvernement de Kiev dément toute implication dans l'attentat. (ho)

mercredi, 13 mai 2015

Das Schicksal der Deutschbalten

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Das Schicksal der Deutschbalten

von Georg Schäfer

Ex: http://www.blauenarzisse.de

baltend.jpgVor fast 100 Jahren wurden die meisten Deutschen aus dem Baltikum vertrieben. Die komplexe Vorgeschichte schildert Siegfried von Vegesacks packende Romantrilogie Die Baltische Tragödie.

Die Worte von Leutnant Kay im Roman Die Geächteten von Ernst von Salomon stoßen heute bei vielen Deutschen auf Unverständnis: „Riga. Eine deutsche Stadt immerhin, von Deutschen begründet, aufgebaut und bewohnt.“

Vielen heutigen Deutschen ist die Leidensgeschichte der Baltendeutschen unbekannt. Dabei lebten sie fast 700 Jahre im Baltikum und gehörten der zur oberen sozialen Schicht an. Die letzten Jahre der deutschen Siedlung im Baltikum und den Untergang dieser Kultur beschreibt von Vegesacks Romantrilogie von 1935.

Kindheit auf dem Blumbergshof

Der baltendeutsche Schriftsteller hat hier eine stark autobiographische Darstellung vorgelegt: Sie beginnt mit der unbeschwerten Kindheit auf einem Gutshof in Livland, das im Gebiet des heutigen Estlands und Lettlands liegt. Aurel von Heidenkampf wächst auf dem Blumbergshof, irgendwo in Livland, sorgenfrei auf. Zahlreiche lettische Diener umsorgen ihn und seine Familie von früh bis spät. Aurel spürt schon früh, dass eine unsichtbare gläserne Mauer die Welt der deutschen Herren und der lettischen Knechte trennt. Diese Mauer wird etwa dann sichtbar, wenn sich die lettischen Bauernkinder nicht trauen, die Kinder der deutschen Herren bei einer Rauferei zu stark anzugehen. Denn andernfalls müssten sie befürchten, dass ihren Vätern das gepachtete Land gekündigt wird.

Aurel bleibt bei der Bewertung dieser sozialen Verhältnisse zwiegespalten. Einerseits erkennt er das Unrecht, dass der lettischen Bevölkerung widerfährt und schämt sich für sein luxuriöses Leben. Andererseits aber kann er auch nicht aus den Traditionen seiner Familien und der deutschen Oberschicht ausbrechen. Aurels Familie besteht neben seinen drei Brüdern und einer Schwester auch aus vielen Tanten und Onkeln. Diese Tanten und Onkeln sind untereinander sehr verschieden. Zum einen ist da der „angerusste“ Onkel Jegor, der in einem hohen Posten der russischen Regierung in Sankt Petersburg dient. Denn zu dieser Zeit stand das Baltikum unter der Herrschaft des Zarenreiches.

Die Russifizierung der Baltendeutschen

Eine andere Position nimmt Aurels Onkel Rembert ein, der sich gegen den Einfluss der russischen Regierung und der russischen Nationalisten auf das Baltikum verwehrt. Auf Aurel wirkt er wie ein alter Ordensritter. Die Idylle der frühen Kindheit wird allerdings immer wieder durch die Verlusterfahrungen gestört, die Aurel macht. Alle Personen, zu denen er eine innere Bindung herstellt, versterben bald darauf. Zuerst sterben seine Betreuerin, sein Hauslehrer, sein Cousin und sein engster Freund Boris. Schließlich folgt der Vater, nachdem Aurel zu ihm ein innigeres Verhältnis aufgebaut hat.

Nach dem Tod des Vaters zieht die Familie nach Riga. Hier erlebt Aurel, die starke Russifizierungsbestrebungen der russischen Regierung in der Schule, der sich die Baltendeutschen ausgesetzt sehen. Aurel weigert sich, die Erklärung „ Ich bin ein Russe!“ des russischen Geschichtslehrers zu schreiben. Sein Widerstand wird mit Schikane bestraft. Daraufhin nimmt Aurel eine noch stärkere russland-​kritische Haltung an. In Riga wird er von den dort lebenden Verwandten aus zwei völlig unterschiedlichen Seiten kritisiert. Sein russlandfreundlicher Onkel Jegor fordert Aurel und die Balten insgesamt auf, mehr Integrationswillen gegenüber dem russischen Zarenreich zu zeigen.

Vom Baltikum nach Berlin

Seine Klavierlehrerin, Tante Arabelle, hingegen kritisiert die baltische Gemütlichkeit. Sie schätzt den Arbeitssinn der Reichsdeutschen. Aurel orientiert sich aber am stärksten an seinem Onkel Rembert. Rembert fordert für die Baltendeutschen gegenüber der russischen Regierung ihre verbrieften Rechte ein. Eine starke Belastungsprobe für die Baltendeutschen ist die Revolution von 1905. Die schwappt von Russland auch nach Livland über. Die zuvor von der russischen Regierung aufgehetzten Letten ermorden deutsche Gutsbesitzer und brennen deren Höfe nieder. Auch einige von Aurels Verwandten fallen dem lettischen Mob zum Opfer. Erst durch eine russische Militärintervention kann das Gemetzel gestoppt werden.

Doch gleichzeitig lässt die russische Regierung die Hintermänner entkommen. Es ist klar, dass die Baltendeutschen dem zwiespältigen Treiben der russischen Regierung hoffnungslos ausgeliefert sind. Sie sind Herren ohne Heer, so der Titel des zweiten Bandes. Die Weltgeschichte überrollt die gemütlichen Balten. Doch für Aurel geht das Leben weiter. Nach dem Gymnasium studiert er – nach langem Ringen – zunächst Geschichte in Dorpat im heutigen Estland, um dort wie seine Brüder Mitglied bei der Studentenverbindung Livonia zu werden. Nachdem er bei einer Mensur am Auge verletzt wird, bricht er sein Studium ab. Er studiert danach in Berlin Musik. Berlin jedoch bleibt Aurel fremd, ebenso wie die Reichsdeutschen. Er ist irritiert und auch verletzt von ihnen als „Deutsch-​Russe“ abstempelt zu werden. Haben doch gerade die Auslandsdeutschen aufgrund der Verteidigung ihres Volkstums ihr Deutschtum stärker bewahrt als die Reichsdeutschen.

Doch trotz der Ablehnung fühlt er, dass in Deutschland auch nach siebenhundert Jahren noch immer seine Wurzeln liegen. Wieder zuhause angekommen, währt das Glück nur kurz. Schon kurz darauf, nach dem Ende des Ersten Weltkriegs, werden die Deutschen endgültig von den Letten aus dem Baltikum vertrieben. Die deutsche Kultur im Baltikum geht in den Wirren des Russischen Bürgerkriegs und des Kampfes zwischen Freikorps und Letten unter.

Ein unheimlich aktuelles Werk

Siegfrieds von Vegesacks Roman ist ein epochales Werk. Man findet keinen besseren Roman, wenn man sich mit dem Schicksal der Deutschen im Baltikum beschäftigen möchte. Hieran ändert auch der Schreibstil von Vegesack nichts. Die zum Teil bandwurm-​artigen Sätze stören den Lesefluss aber nur leicht. Zudem wohnt seinem Werk auch eine zum Teil ungeahnte Aktualität inne. Wird unsere deutsche Kultur nicht auch immer mehr durch eine große, fremde Macht von außen beeinflusst? Und drohen uns nicht, wenn auch unter anderen Vorzeichen, ähnliche Bürgerkriegsszenarien wie im Baltikum? Die Antwort auf diese Fragen finden sich in von Vegesacks Trilogie.

Siegfried von Vegesack: Die baltische Tragödie. Reihe Die Vergessene Bibliothek. Verlag F. Sammler 2004. 520 Seiten. Gebunden. 19,90 Euro.