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lundi, 06 janvier 2025

Cinq ans de «Green Deal»: un expert règle ses comptes avec «l'économie planifiée» de l'UE

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Cinq ans de «Green Deal»: un expert règle ses comptes avec «l'économie planifiée» de l'UE

Bruxelles. En principe, le fameux « Green Deal », la conversion de l'économie européenne au développement durable, à la neutralité climatique et à la décarbonisation, devait apporter un nouvel essor aux économies européennes. Mais ce projet ambitieux, qui est surtout associé au nom de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, s'est entre-temps révélé être un échec retentissant. L'expert économique suédois Jonas Grafström (photo) a qualifié la politique de désindustrialisation liée au « Green Deal » d'économie planifiée et a prédit des conséquences désastreuses pour l'économie européenne.

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En 2019, la commissaire von der Leyen avait promis que le « Green Deal » donnerait à l'UE un rôle de leader en matière de protection du climat, d'innovation et de prospérité. En réalité, seule la jungle administrative s'est développée jusqu'à présent - alors que les États-Unis et la Chine ont largement dépassé l'UE en termes de technologie, de prospérité et de création d'emplois.

« Alors que le PIB de l'UE a augmenté de 21 pour cent au cours des 15 dernières années, celui des États-Unis a progressé de 72 pour cent et celui de la Chine de 290 pour cent, les dernières prévisions de croissance soulignant encore davantage la stagnation de l'UE », calcule Grafström dans une étude récemment publiée, qui examine à la loupe les faiblesses du “Green Deal” à l'exemple des fabricants européens de batteries. La politique industrielle devrait en fait permettre aux entreprises de prospérer et d'innover, au lieu de fausser les marchés par des subventions inutiles et des mesures protectionnistes, critique-t-il dans son étude.

En Allemagne, les conséquences entraînent désormais les entreprises les unes après les autres dans le gouffre. Selon les experts, jusqu'à 300.000 emplois risquent d'être supprimés l'année prochaine, surtout dans l'industrie métallurgique, très gourmande en énergie. Et ce chiffre ne comprend pas encore les « adaptations de la production » et les fermetures d'usines de l'industrie automobile et de ses fournisseurs.

 « Une politique industrielle efficace requiert la capacité de mettre un terme aux projets qui échouent plutôt que de les soutenir indéfiniment », souligne Grafström. Il cite comme exemple actuel la faillite du fabricant suédois de batteries Northvolt, qui a fait perdre directement 300 millions d'euros aux contribuables européens ainsi que plusieurs centaines de millions par le biais de « subventions » nationales (mü).

Source: Zu erst, Jan. 2025.

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