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vendredi, 07 février 2025

Anne Jobert: sciences modernes et traditions pré-chrétiennes

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Comprendre le "Paganisme" de la Nouvelle Droite Européenne

Anne Jobert: sciences modernes et traditions pré-chrétiennes

Alexander Raynor

Source: https://substack.com/home/post/p-151159323

Le livre d'Anne Jobert, Le Retour d'Hermès, plaide pour une réunification de la science moderne avec les traditions païennes européennes afin de créer une compréhension scientifique plus holistique et culturellement intégrée.

Très peu d'informations sont disponibles, en particulier dans le monde anglophone, sur Anne Jobert et son ouvrage Le Retour d'Hermès, publié en 1984. Anne Jobert a été une jeune femme très active dans la Nouvelle Droite Européenne pendant environ 15 à 20 ans. Elle possédait une solide formation scientifique (elle était physicienne, ndt) mais s'intéressait également à la spiritualité. Au début des années 1990, elle disparaît de la scène (elle fréquenta tout de même une université de Synergies Européennes dan le année 1990, ndt). Cependant, elle nous a laissé son travail, Le Retour d'Hermès, que Alain de Benosit considère comme une contribution importante à la pensée "païenne" de la Nouvelle Droite Européenne.

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Dans Le Retour d'Hermès, Anne Jobert avance un argument convaincant en faveur de la reconnexion de la science moderne avec ses racines culturelles et mythologiques, mettant particulièrement en avant la valeur des traditions païennes européennes. Elle soutient que la science s'est déconnectée de ses fondements culturels en raison d'une rationalisation excessive et de l'influence de la pensée chrétienne et post-chrétienne, ce qui a conduit à une crise de la pensée scientifique ainsi qu'à un désengagement du public vis-à-vis de la science.

L'auteure identifie un problème fondamental dans la manière dont la science moderne a été dépourvue de ses dimensions culturelles et mythologiques dans la quête d'une rationalité et d'une objectivité pures. Cette déconnexion, selon elle, a conduit à une vision stérile et mécaniste de la nature qui ne parvient pas à capturer toute la richesse de la réalité et qui aliène le grand public de la compréhension scientifique. Selon Anne Jobert, la solution ne réside pas dans le rejet de la rigueur scientifique, mais dans sa reconnexion avec des cadres culturels et mythologiques plus profonds, en particulier ceux de la pensée européenne pré-chrétienne.

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Au cœur de l'argumentation d'Anne Jobert se trouve la notion de paganisme comme mode de compréhension et d'engagement avec le monde. Contrairement à la vision chrétienne qui sépare le divin du monde matériel et postule une progression linéaire vers le salut, la pensée païenne considère le divin comme immanent à la nature et embrasse des conceptions cycliques et multiples de la réalité. Cette perspective païenne, selon elle, est plus compatible avec les découvertes scientifiques modernes, notamment en physique quantique et en biologie, qui révèlent un monde de complexité, d'incertitude et d'interconnexion plutôt que de simple causalité mécanique.

L'auteure souligne que ce retour à la pensée païenne dans la science ne signifie pas l'abandon de la rationalité ou l'adoption de la superstition. Il s'agit plutôt de reconnaître que la compréhension scientifique peut être enrichie en intégrant les dimensions mythologiques et culturelles du savoir humain. Elle cite la manière dont la pensée grecque antique a réussi à combiner enquête rationnelle et compréhension mythologique, produisant à la fois des avancées technologiques pratiques et des insights philosophiques profonds.

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Anne Jobert identifie plusieurs domaines où la science moderne évolue déjà vers une compréhension plus culturellement intégrée :

1) La reconnaissance en physique quantique que l'observateur ne peut être séparé de l'observé, remettant en question le mythe de l'objectivité pure.

2) L'émergence de la théorie de la complexité et de la pensée systémique, qui font écho aux visions du monde traditionnelles plus holistiques.

3) La compréhension croissante en biologie de l'interconnexion des systèmes vivants.

4) Le développement de la théorie des catastrophes, qui suggère des modèles sous-jacents à des phénomènes apparemment disparates.

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Ces développements, selon elle, nécessitent une nouvelle synthèse entre pensée scientifique et pensée mythologique, qui puisse puiser dans le riche héritage culturel européen tout en conservant la rigueur scientifique.

Anne Jobert critique particulièrement les tentatives de trouver cette synthèse dans le mysticisme oriental, une tendance populaire chez certains scientifiques. Tout en reconnaissant la valeur de la pensée orientale, elle affirme que la culture européenne possède ses propres traditions riches en connaissances intégrées, mieux adaptées à la pensée scientifique européenne. La conception pré-chrétienne européenne de la "physis" (nature) comme une réalité dynamique et vivante, plutôt qu'un système mécanique, offre un cadre plus approprié aux découvertes scientifiques modernes.

Anne Jobert soutient que cette reconnexion avec les racines culturelles n'est pas seulement philosophique mais aussi pratique. Elle suggère qu'elle pourrait aider à résoudre plusieurs problèmes actuels de la science :

- Le fossé grandissant entre l'expertise scientifique et la compréhension du public.

- La crise de l'éducation et de l'engagement scientifique.

- Le besoin d'approches plus holistiques face aux problèmes complexes.

- Le défi de maintenir des cadres éthiques dans la recherche scientifique.

Anne Jobert voit dans le "retour d'Hermès" – le dieu de la communication, des frontières et de la transformation – le symbole de cette synthèse nécessaire. Tout comme Hermès naviguait entre différents royaumes dans la mythologie, la science moderne doit évoluer entre l'analyse rationnelle et la compréhension mythologique, entre l'expertise technique et la signification culturelle.

Cette intégration ne signifierait pas l'abandon de la méthode scientifique, mais son enrichissement. Anne Jobert envisage une science capable d'embrasser à la fois la précision et la poésie, l'analyse et la synthèse, la compréhension rationnelle et la signification mythologique. Cette approche permettrait de restaurer la science à sa place légitime dans la culture, au lieu de la laisser isolée.

Anne Jobert conclut que l'avenir de la science ne réside pas dans une spécialisation toujours croissante et une séparation d'avec la culture, mais dans une intégration renouvelée avec la compréhension culturelle et mythologique. Cette intégration améliorerait non seulement la pensée scientifique, mais aiderait également à redonner à la science son rôle de source de signification culturelle et d'inspiration.

La vision d'Anne Jobert est en fin de compte celle d'une guérison de la fracture entre la connaissance scientifique et culturelle qui a caractérisé une grande partie de la pensée moderne. En renouant avec ses racines païennes européennes, la science peut devenir à la fois plus efficace et plus signifiante, mieux à même de relever les défis complexes du monde moderne tout en offrant un sens plus profond que la seule connaissance technique ne peut apporter.

Ce retour aux racines culturelles dans la science ne constitue pas un repli sur le passé, mais une avancée vers une compréhension plus complète et intégrée de la réalité, combinant la rigueur de la méthode scientifique avec la profondeur des intuitions mythologiques et de la sagesse culturelle.

Écœurant et dans la ligne des mondialistes: l’UE fait des vers de farine un aliment de base

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Écœurant et dans la ligne des mondialistes: l’UE fait des vers de farine un aliment de base

Source: https://report24.news/eklig-und-auf-globalistenlinie-eu-m...

Bientôt, les producteurs alimentaires seront autorisés à incorporer des larves de vers de farine moulues dans leurs produits. Selon la propagande mondialiste, celles-ci seraient « durables et nutritives ». Combien de temps faudra-t-il avant qu’on nous impose aussi des cafards et autres insectes rampants à manger ?

La Commission européenne a donné son feu vert à l’utilisation des larves de vers de farine dans les aliments du quotidien via le « Règlement d’exécution (UE) 2025/89 de la Commission ». À partir du 10 février 2025, ces insectes moulus pourront légalement se retrouver dans le pain, les produits de boulangerie et une multitude d’autres denrées alimentaires – une évolution qui ne manquera pas d’inquiéter, notamment les personnes allergiques.

Ce qui a été combattu pendant des siècles comme un parasite nuisible pour les céréales est soudainement censé enrichir notre alimentation. La Commission européenne présente les larves de vers de farine comme une source de protéines durable, tandis que les voix critiques alertent sur les risques sanitaires. Pour ces dernières, la requalification des nuisibles en aliments marque un changement de paradigme dangereux.

Un aspect particulièrement préoccupant est que ces nouveaux additifs peuvent provoquer de graves réactions allergiques chez les personnes souffrant d’allergies aux crustacés et aux acariens. Bien qu’un étiquetage obligatoire prévoie des avertissements spécifiques, leur mise en œuvre effective reste incertaine. Les consommateurs devront redoubler de vigilance, non seulement pour le pain et les produits de boulangerie, mais aussi pour les pâtes, les fromages, les produits à base de pommes de terre ainsi que les compotes de fruits et légumes, qui pourront désormais contenir ces insectes moulus.

Présentée comme une « solution innovante », cette mesure s’inscrit en réalité dans une tentative supplémentaire de manipulation de nos aliments de base. La tendance est inquiétante: ce qui était autrefois considéré comme une infestation devient aujourd’hui un additif alimentaire sous couvert de durabilité. Dans les médias grand public – par exemple chez « Chip », suivant la ligne mondialiste du Forum économique mondial –, on vante déjà ces vers de farine comme étant « durables et nutritifs ». Peut-être en réaction au fait qu’une start-up suédoise spécialisée dans la farine d’insectes a récemment fait faillite, faute de clients prêts à en consommer ?

À l’avenir, les consommateurs devront scruter encore plus attentivement les listes d’ingrédients. Comme on le dit désormais: ne demandez pas seulement conseil à votre médecin ou votre pharmacien, mais aussi à votre boulanger pour savoir si ses produits sont exempts de vers ou non. La seule véritable alternative semble être l’achat direct auprès de producteurs de confiance. Les marchés régionaux et circuits courts pourraient bien tirer profit de cette évolution douteuse, tandis que le consommateur moyen devra se demander quelle sera la prochaine « surprise » dans son assiette.

 

L’antiwokisme, cette savonnette à vilains

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L’antiwokisme, cette savonnette à vilains
 
Claude Bourrinet
 
L’argument roi, qui permet subito d’incorporer Trump et Musk dans le camp de la liberté – autant dire le nouveau camp du Bien -, malgré les initiatives brutales mises en œuvre par la nouvelle administration américaine, comme la déportation de migrants dans le camp de concentration de Guantánamo, la tentative de déménagement des habitants de Gaza, le tarissement des programmes d’aide sociale, etc., est leur lutte féroce contre le wokisme.
 
Ce mouvement, qui a tant agité le bocal médiatique et la cervelle des excités de l’imprécation semble maintenant devoir être abandonné dans une décharge publique. Il fut pourtant le suprême chiffon rouge, qui alimenta par exemple, il y a quelques années, d’interminables soirées zemmouriennes sur Cnews. J’avoue m’y être laissé prendre.
 
Toutefois, en se situant sur le terrain de l’antiwokisme, du combat contre le lobby LGBT, contre un antiracisme dévoyé, contre l’inquisition de la « diversité », tout en dénonçant le pouvoir du communautarisme (à l’exception d’un seul), sans trop s’en apercevoir, on se trouvait exactement dans cet espace d’ébullition qu’avait subtilement borné le « groupe de réflexion » Terra Nova : débattre avant toute chose de questions sociétales, tel était un projet, qui comportait l’inestimable vertu de faire oublier les luttes sociales. On ne parla donc plus de l’exploitation des ouvriers, des employés, de la misère des gens, bien que des éruptions quasi insurrectionnelles vinssent, par moment, rappeler la réalité.
 
Dans le même temps, la droite dure se refaisait une beauté. Elle n’était pas très bien perçue par l’opinion, depuis 1945. Voilà que, soudain, grâce au remue-ménage américain, auquel on tend de plus en plus à participer, comme si nous étions nous-mêmes des Yankees, la vieille droite sécu-libérale, peu avare de poncifs simplets, se redonne un air de jeunesse. S’élever contre le « totalitarisme », quelle aubaine !
 
L’antiwokisme est comme la paulette, cette "savonnette à vilains" du temps de Henri IV. Je rappelle ce qu’elle était : une taxe facultative qui permettait aux officiers (ceux qui occupaient des postes de responsabilité dans l’État – administration, justice, etc.) qui la payaient de transmettre automatiquement leur office. C’était donc une taxe, un impôt, qui donnait un droit, lequel ouvrait la porte à la noblesse de robe. C’est ainsi que les plus farouches antiwokistes deviennent tout à coup des champions de la liberté.
 
En vérité, la caste transnationale n’est pas homogène. Plusieurs stratégies sont opérées en son sein. Comme je l’ai dit, le bénéfice du wokisme fut d’oblitérer la lutte de classes. Opération réussie ! Que ce mouvement corresponde à une réalité, c’est une autre histoire. Mais il est et restera minoritaire, encouragé certes par une société de consommation toxique, et faisant son nid dans des classes moyennes pléthoriques et hors sol. Mais les classes supérieures, dans leur cynisme, n’ont eu garde de tomber dans ce délire, et une fois l’opération terminée, on passe à un autre stade, celui du trumpisme, du libertarianisme, du sécu-libéralisme extrême, du transhumanisme.
 

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Pour autant, le wokisme n'est pas incompatible avec le transhumanisme. Les deux approches post-anthropologiques font tout autant violence à la nature.
 
Comme l’a fait remarquer Emmanuel Todd, le seul intellectuel à penser sainement, ces derniers temps, le règne nihiliste de la caste supérieure de l’Occident collectif est encouragé par l’effondrement de l’éthique religieuse, l’adhésion à un courant spirituel ayant atteint le degré zéro, y compris dans l’Amérique jadis réputée puritaine. Il est prévisible qu’on aura la même évolution dans le reste du monde, dans le siècle qui vient.
 
L’enjeu est donc l’accession au pouvoir d’une classe dominante, dont le transhumanisme, avec tout ce que cela comporte de férocité, y compris l’esclavage ou l’élimination de larges pans de la population mondiale. Ce programme n’est pas dénué de charge utopique. La conquête de Mars en est une, l’Intelligence artificielle et la robotisation universelle une autre (sans omettre la dimension capitalistique, que rappellent souvent comme un mantra nos libéraux, qui se sentent pousser des ailes). Là se trouve le cœur du combat. Reste à savoir ce qu’on oppose à la barbarie.
 
 
 

16:07 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : actualité, wokisme, anti-wokisme | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Effacer la Palestine

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Effacer la Palestine

Andrea Marcigliano

Source: https://electomagazine.it/cancellare-la-palestina/

Le projet de Trump pour la Palestine relève de l'évidence. Et il est déclaré. C'est un projet simple, du moins en paroles. Il consiste à effacer la Palestine. Et ainsi à éliminer définitivement l'une des principales causes de conflits au Moyen-Orient, peut-être même la première.

Absurde? Pas tant que ça. Certes, à première vue, cela peut sembler insensé, mais… il y a une méthode derrière cette folie apparente.

Si l'on jette un bref regard sur le passé, on remarque en effet que la Palestine, en tant qu'entité politique, est une invention relativement récente.

Elle remonte, en fin de compte, à l'époque où Arafat, le leader historique de l'OLP, l’a proclamée indépendante. C'était en 1980. Au maximum, on peut remonter de quelques décennies. Pas de beaucoup plus. Car les populations arabes de ces territoires ont commencé à se percevoir comme quelque chose de différent des Jordaniens et des autres Arabes parce qu'elles étaient occupées par Israël. Et fondamentalement abandonnées par le reste du monde arabe.

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Le reste, c'est de l’histoire récente. C'était le rêve d'Arafat et de ses alliés. La naissance, controversée et incertaine, d'une Autorité palestinienne qui voulait être l'embryon d'un État, sans avoir la possibilité d'y parvenir.

Il y a d'abord l'absurdité de cet embryon d'État divisé en deux territoires séparés: la Cisjordanie et la bande de Gaza.

Ensuite l'incapacité, pour une Autorité de plus en plus faible et divisée après la mort d'Arafat, d’exercer un contrôle effectif sur les territoires qui lui ont été attribués.

La politique d'Israël et, surtout, de Netanyahu, a toujours été clairement opposée à la création d'un État palestinien, et visait plutôt à soutenir l'expansion des colonies et des résidences fortifiées.

Il faut aussi ajouter le désintérêt fondamental, voire l'hostilité, du monde arabe pour les Palestiniens. Ce monde arabe, en paroles, a toujours soutenu la cause palestinienne. Mais seulement en paroles, car les choix politiques et les décisions ont presque toujours pris une direction opposée.

Et, enfin, il y a eu la prise de pouvoir à Gaza par le Hamas.

Qui a définitivement brisé en deux le vague embryon d’un État palestinien. Et qui, par ailleurs, a imposé une réalité contrôlée par un groupe puissant dont l'idéologie est jihadiste. Qui s’est imposé par la force sur la réalité sociale et religieuse des Palestiniens.

Une réalité complexe, étant donné que près de 30% d’entre eux sont chrétiens. Et même la majorité musulmane est loin d’être unie. Elle n’est surtout pas intégralement affiliée à un groupe fondamentaliste.

Il convient par ailleurs de rappeler que l’ancienne résistance palestinienne était de nature nationaliste, dépourvue de caractère religieux et fondamentalement laïque. Tout comme ce qu’il reste aujourd’hui de l’OLP.

Le Hamas, en revanche, suit une idéologie jihadiste marquée. Certes, distincte d'al-Qaïda et surtout de l’État islamique, car pour l’instant, il se concentre sur le contrôle du territoire de Gaza. Et, peut-être surtout, parce qu’il avait un besoin urgent du soutien iranien. Celui d’un pays chiite. Qui, selon les critères du Hamas, devrait être combattu en tant qu’hérétique.

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La réalité mène souvent à des alliances étranges. Cependant, on ne peut pas oublier la matrice idéologique du Hamas. Qui n’est pas liée au nationalisme palestinien du départ. Mais plutôt tournée, en perspective, vers une réalité panarabe.

C’est dans ce fait-là que s'ancre le raisonnement sous-jacent aux décisions de Trump.

La Palestine, en tant qu’État, prétend-il, est une invention, ou plutôt un rêve, qui est finalement très récent.

Elle peut donc être éliminée. En la ramenant, plus ou moins, à ce qu’elle était il n’y a pas si longtemps. Une simple expression géographique.

Un délire ? Il serait prudent d’éviter de le qualifier ainsi trop rapidement.

Trump fait pression sur l’Égypte et sur la Jordanie, qui, elle, est plus conciliante, pour qu’ils assument la charge des Palestiniens expulsés de Gaza. Et pour qu’Amman reprenne le contrôle d’une partie de la Cisjordanie.

L’Égypte recevrait une aide économique substantielle pour assurer le transfert des Palestiniens de Gaza vers le Sinaï.

Un coût élevé, certes, mais toujours inférieur à celui d’une guerre longue et épuisante.

Gaza compléterait ainsi le rêve du Grand Israël.

Et les Palestiniens, tout simplement, n’existeraient plus.

Bien sûr, ce n’est pour l’instant qu’un projet. Dont la mise en œuvre rencontre de nombreux obstacles. Et en rencontrera probablement encore davantage à l’avenir.

Cependant, c’est un projet concret. À considérer sans trop d’étonnement. Et surtout, sans ironie stupide.

12:58 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, palestine, levant, proche-orient | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook