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vendredi, 11 juillet 2025

La motion de censure a échoué – la façade du contrôle s’effrite

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La motion de censure a échoué – la façade du contrôle s’effrite

Elena Fritz

La motion de censure contre von der Leyen a échoué mais ce n’est pas une preuve de confiance en sa personne, mais une déclaration de faillite institutionnelle. L’UE est entrée dans une phase où les procédures démocratiques ne font que simuler la légitimité.

Malgré de graves accusations – allant d’un approvisionnement opaque en vaccins à l’ignorance délibérée des intérêts nationaux – la présidente de la Commission reste en fonction. Le parlement se révèle impuissant face à un exécutif qui s’est largement soustrait à la responsabilité politique.

Von der Leyen reste parce qu’elle est nécessaire – en tant qu’organe exécutif fonctionnant au profit d'intérêts stratégiques :

– Stabiliser l’architecture de pouvoir existante

– Sécuriser des projets controversés

– Reporter les réformes structurelles jusqu’après 2026

Son rôle est fonctionnel, pas politique. Il ne s’agit pas d’approbation, mais d’une mise en œuvre qui doit se faire sans entrave.

Cela met en lumière à quel point l’UE mise désormais sur la puissance procédurale plutôt que sur la légitimité démocratique. Les intérêts nationaux – comme ceux de l’Allemagne – sont de plus en plus intégrés dans une dépendance structurée plutôt que négociés politiquement.

L’Union se meut vers une stabilité dirigée sans correctif possible. Les décisions ne sont plus responsables, mais elles sont gérées.

La légitimité est remplacée par une logique systémique. La responsabilité disparaît dans l’appareil.

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