samedi, 12 juillet 2025
Loi sur les services numériques: Bruxelles installe l’infrastructure pour manipuler l’opinion publique
Loi sur les services numériques: Bruxelles installe l’infrastructure pour manipuler l’opinion publique
Elena Fritz
Source: https://www.facebook.com/elena.fritz.10
Avec l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions du DSA le 1er juillet 2025, la Commission européenne a franchi une étape supplémentaire vers un contrôle centralisé de l’information.
Officiellement, il s’agit de « transparence » — mais en réalité, un système est en train de se mettre en place qui modifie systématiquement les fondements de toute formation d’opinions libres et de toute recherche indépendante.
Quoi de neuf ?
De grandes plateformes comme X, Facebook ou TikTok doivent désormais divulguer des données internes — mais uniquement à des chercheurs sélectionnés politiquement, qui doivent d’abord obtenir une autorisation. Seules les personnes qui s’occupent de sujets comme la « désinformation » ou le « discours de la société civile » y ont accès — et doivent respecter les conditions fixées par l’UE.️
Quel est le problème ?
L’UE revendique une souveraineté sur la définition de concepts tels que « désinformation » ou « discours haineux » — sans contrôle judiciaire, sans débat parlementaire.
Ce qui peut être dit, recherché ou diffusé n’est plus déterminé juridiquement, mais de manière administrative.
Par ailleurs, les plateformes doivent révéler comment elles bloquent, restreignent par algorithme ou suppriment du contenu. Cela crée un instrument stratégique pour le pouvoir afin de réguler l’espace numérique — contrôlé par les autorités politiques, et non par les tribunaux.
Ce qui est en jeu ?
– Seules les recherches approuvées sont autorisées.
– Les plateformes perdent leur neutralité et leur autonomie.
– Les utilisateurs ignorent pourquoi certains contenus disparaissent ou deviennent invisibles.
– La liberté d’expression devient une exception qui est gérée.
Conclusion:
Le DSA n’est pas une loi de protection — c’est la base d’un ordre où l'opinion est technocratiquement dirigée. Ce qui semble être un progrès est en réalité la transformation progressive de la démocratie qui sera dorénavant soumise à un contrôle administratif de tout contenu.
11:23 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : surveillance, union européenne, europe, affaires européennes, services numériques | |
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