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dimanche, 07 décembre 2008

Occidentalisme

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Occidentalisme

Gevonden op: http://yvespernet.wordpress.com

Een paar dagen geleden heb ik nieuwe aankopen gedaan in De Groene Waterman. Één van mijn aankopen was het volgende boek: “Occidentalisme: het Westen in de ogen van zijn vijanden” van Uitgeverij Olympus. Autheurs zijn Ian Buruma en Ashivai Margalit. Het geeft een interessante kijk op de vijandige denkwijzes tegenover het Westen. Van de anti-modernistische conferentie van Kyoto van 1942 tot en met het huidige islamisme. Ook het stuk over het verschil in denkwijze, en de onmogelijkheid om elkaar te verstaan, tussen de Russisch-Orthodoxen en de Amerikaanse protestanten is interessant. Het geeft ook goed weer hoe de aanslagen van 11 september 2001 enorme hoeveelheden symboliek met zich meedroegen.

Ook de afkeer van traditionalisten en anderen tegenover steden komt uitgebreid aan bod, met vaak verrassende citaten en anekdotes tot gevolg. Op pagina 30 bijvoorbeeld:

Friedrich Engels zag iets ‘afstotelijks’ in de stedelijke massa’s van Manchester en Londen, ‘iets waartegen de menselijke natuur rebelleert’. De stad is waar mensen van ‘alle rangen en standen langs elkaar heen drommen’, lukraak, willekeurig en vooral onverschillig”.

Een visie die ook gedeeld wordt T.S. Eliot die in zijn poëzie uithaalde tegenover de goddeloosheid van de steden. Maar ook een Sayyid Qutb, islamitisch denker, die in 1948 New York bezocht, vond de steden een afgrijselijk iets. Hij nam aanstoot aan “de atmosfeer van verleiding, de schokkende sensualiteit van het dagelijks leven en het onbetamelijke gedrag van Amerikaanse vrouwen” (pagina 36).

Een rode lijn in het boek is de clash tussen de traditionalisten, ongeacht hun culturele en religieuze achtergrond, die de “modernisten” hoogmoed verwijten. Steden worden beschouwd als plaatsen van verderf, waar de islam ze in het verleden als bakens van kennis tenmidde van woestijnen nomadische onwetendheid zag, de hoogmoed en speculatiedrang van handelaars op de beurs wordt verworpen. Wat de modernisten achterlijkheid noemen, zal door de traditionalisten als een rijkdom worden gezien. Het boek is ook een aanrader omdat het de dingen wat in perspectief zet, wat zeker nodig als men de aanslagen in Mumbai e.d. in perspectief wilt plaatsen.

Ik raad het boek dan ook zeer aan, voor de prijs (€10) moet je het alvast niet laten!

jeudi, 06 novembre 2008

Euro-mondialisme; Kouchner pour un partenariat tous azimuts avec les Etats-Unis

Ces 2 révolutionnaires d'opérette, à l'aise dans les lambris dorés des ministères ou des assemblés, sont d'authentiques néo-conservateurs américanolâtres

Ces deux révolutionnaires d'opérette, à l'aise dans les lambris dorés des ministères ou des assemblées, sont d'authentiques néo-conservateurs américanolâtres

Euro-mondialisme: le néo-conservateur Kouchner prône un renforcement du partenariat dans tous les domaines avec les USA

Ex: http://www.nationspresse.info

Le lundi 3 novembre, 27 ministres des Affaires Étrangères de l’Union Européenne se sont réunis à Marseille afin d’élaborer une politique de partenariat privilégié et étroit avec les Etats-Unis. Alors que l’Union Européenne (UE) prétendait incarner  un contrepoids efficace face à l’hégémonie nord-américaine, nous assistons à une nouvelle progression de l’euro-mondialisme et de l’effacement consenti de nos diverses nations européennes.

On sait que le frénétique et versatile Nicolas Sarkozy assure la présidence tournante de l’Union Européenne pour une durée de 6 mois avant de la passer à son homologue tchèque, l’eurosceptique Vaklav Klaus. Lors de ce sommet “européen” de Marseille, le bouillant et médiatique Bernard Kouchner s’est fait remarquer par des déclarations dithyrambiques vis à vis des Etats-Unis. Lors de la rencontre informelle d’Avignon en septembre 2008, le néo-conservateur Bernard Kouchner nous avait expliqué avec emphase que “le monde avait évolué et changé”. Son but était d’élaborer un document commun aux 27 pays de l’UE, dans lequel l’Europe s’engageait à renforcer son partenariat transatlantique.

Lors d’une conférence de presse tenue conjointement avec l’espagnol Javier Solana, haut représentant de l’UE pour la Politique Étrangère et de Sécurité Commune (PESC) et l’autrichienne Benita Ferrero-Waldner, commissaire européenne en charge des Relations Extérieures avec l’UE, Bernard Kouchner a dévoilé 5 axes majeurs de ce document de 6 pages. Pourtant ce document ne devait pas être rendu public avant sa finalisation et avant de connaître le nom du futur locataire de la Maison Blanche à Washington. Les 5 axes en question sont : le multilatéralisme, (un leurre hypocrite), le Moyen-Orient (toujours les mêmes obsessions), l’Afghanistan et le Pakistan (tiens donc, un nouveau champ de bataille en perspective), la relation avec la Russie (avec Poutine et Medvedev, il y a du pain sur la planche !)  et enfin l’attitude vis à vis de nations émergentes comme la Chine, l’Inde, le Brésil (les délocalisations dans ces contrées se multiplieront inéluctablement). Ce document est qualifié par Kouchner “de boîte à outils” que les Européens utiliseront à leur guise selon leurs conceptions propres.

Examinons maintenant le contenu de la logorrhée pro-américaine du bon Docteur Kouchner. Il évoque une notion floue et mensongère : le “multilatéralisme”. Ce néologisme barbare et hypocrite ne parvient pas à masquer la réalité géopolitique des Etats-Unis dont l’hégémonie impérialiste et belliqueuse ira en s’accroissant. Ce néo-conservateur flatte outrageusement les Etats-Unis : “un très grand pays”, “une puissance majeure mais non dominante”. En même temps il nous présente ce “multilatéralisme” comme une issue inéluctable avec la mondialisation et la crise financière. Continuant son charabia creux et soixante-huitard, Kouchner a déclaré “qu’aucun pays ne décide seul”, “les pays se concertent”, “nous n’imposons pas”, “nous sommes des partenaires qui exposent notre vision”. Pourtant il a eu le culot de nous parler “d’une vraie existence physique de l’Europe”.

Les euro-mondialistes Javier Solana et Benita-Ferrero-Waldner ont évoqué benoîtement une réunion “consensuelle” et ont de nouveau exprimé leur souhait qu’Européens et Américains continuent d’entretenir des relations privilégiées afin d’intensifier un travail commun sur les dossiers internationaux.

Bref, l’Union Européenne est un gadget coûteux et dangereux qui accélère la dissolution de nos États nations dans un magma mondialiste et internationaliste, dans lequel notre facteur bobo de Neuilly se retrouve comme un poisson dans l’eau.