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mercredi, 11 février 2009

Gaza: Blocus des hydrocarbures de Palestine

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Gaza : Blocus sur les hydrocarbures de Palestine

Trouvé sur: http://ettuttiquanti.blogspot.com/

Rivarol n°2889, 23/01/2009 : "Le sacre d'Obama — qui n'a pas une fois évoqué le Proche-Orient dans son discours d'investiture —ne devant en aucun cas être obscurci par les fumées des dévastations de Gaza, Israël décrétait un cessez-le-feu à la veille du grand événement et procédait le 20 janvier à l'évacuation de ses blindés. Ce qui ne change rien au fond du conflit, qui est le refus de l'entité sioniste de voir se constituer un Etat palestinien viable. Et pour cause.

Selon Oil & Gas Investing, le gouvernement palestinien parvenait à la fin des années 90 du XXe siècle à un accord avec le groupe British Gas (BG) afin d'effectuer des forages de pétrole et de gaz en Méditerranée. En 1999, Noble Energy, société basée à Houston, découvrait, pour le compte d'Israël, du gaz au large d'Ashkelon, dans les eaux territoriales israéliennes. Au même moment, BG annonçait que d'importantes réserves énergétiques venaient d'être repérées au large de Gaza. Pour les Palestiniens, cette découverte ouvrait la porte à l'indépendance économique et à la stabilité financière. Elle ne provoqua pourtant qu'envie et convoitise car une Palestine riche en énergie, véritablement autonome, n'était pas dans les intérêts des dirigeants sionistes.

Aussi, en 2005, Israël devait porter un coup fatal à l'industrie palestinienne en choisissant l'Egypte comme fournisseur de gaz pour ses besoins. Pour expliquer ce geste hostile, l'Etat hébreu parla de "sa crainte de voir l'argent versé à la Palestine employé plus tard à financer le terrorisme". Une manoeuvre qui devait détruire complètement l'espoir d'une industrie florissante à Gaza, par la création d'emplois et la perception de taxes par le gouvernement palestinien. «Cette réserve, 0.4 trillion de mètres cubes de gaz naturel, affirmait Triple Diamond Corporation, aurait non seulement permis à la Palestine de couvrir amplement ses besoins énergétiques mais aussi aussi de profiter à l'expansion de son commerce. » Pour parer à cet événement funeste et tenter de faire fructifier ces nouvelles ressources, le gouvernement palestinien approcha British Gas qui obtint du gouvernement égyptien la permission d'exporter ce gaz —pour une période de 50 ans — via le pipeline de Gaza-Al Arish. Hélas, cette fois, ce fut le gouvernement britannique qui mit son veto, demandant à British Gas d'offrir une autre chance à Israël pour l'obtention d'un nouvel accord avec son voisin... Mais Tel Aviv refusa de nouveau tout compromis et l'espoir des Palestiniens s'effondra. L'accord fut abandonné.

On connaît la suite : colonisation sauvage, expulsions sans états d'âme et finalement blocus de Gaza. Fait navrant : entendre certains comparer hâtivement cette situation à l'apartheid sud-africain car, comme peuvent seuls en témoigner ceux qui ont vécu cette période dans la Republik, y étaient alors inconnus les destructions d'habitations au bulldozer, l'arrachage de plantations et de vergers centenaires, la volonté insidieuse d'annihilation de l'autre qui semble aujourd'hui prédominer au Proche-Orient. Cela doit être dit et répété. On apprenait finalement fin 2007 qu'une plainte était portée devant la Haute Cour de Justice israélienne (HCJ 91 32/07 ) contre l'Etat sioniste, concernant la baisse de fourniture d'électricité et de gaz par Israël à Gaza. Dans le même temps, une pétition était déposée par Noble Energy [Méditerranée] à propos de l'approvisionnement d'énergie en sens inverse, c'est à dire de la bande de Gaza vers Israël. Cette requête HCJ 5547/07, qui faisait état d'un certains nombres de multinationales se disputant le droit d'exploiter le gaz situé dans les fonds marins palestiniens - gaz approvisionant donc le marché de la demande israélienne - , passa étrangement quasi inaperçue.

Le 25 décembre 2007, la juge Beinish de la Haute Cour rejetait la plainte, affirmant que l'Etat d'Israël n'était pas tenu de transférer une quantité illimitée de gaz et d'électricité à la bande de Gaza « dans des circonstances où certaines de ces ressources continuent d'alimenter des organisations terroristes dans le but de cibler des civils israéliens ». La résolution 3005 (XXVII) de l'Assemblée Générale de l'ONU confirme, quant à elle, « le principe de la souveraineté de la population des territoires occupés sur leur richesse nationale et leurs ressources ». De même, la résolution 3336 (XXIV) de l'AGONU affirme que l'exploitation « humaine, naturelle et de toutes les autres ressources et richesses des territoires occupés est illégale ». Avec la résolution 32/161 de l'AGONU, Israël est appelé à cesser son exploitation des ressources naturelles dans les territoires occupés palestiniens, réaffirmant que ces ressources appartiennent au « peuple dont les territoires sont encore sous occupation israélienne ».

Au regard de cette évidence choquante, n'est-il pas incroyable que depuis rien n'ait changé ? Le gouvernement d'Ehoud Olmert se croit-il vraiment au-dessus des lois ? N'est-il pas temps pour lui de faire preuve d'un peu moins d'intransigeance, et de plus d'équité, à l'égard d'un peuple qui réclame depuis soixante ans de vivre enfin libre sur sa terre ?

Michelle Favard-Jirard.

vendredi, 30 janvier 2009

La guerre de Gaza et le déclin du monde musulman

La guerre de Gaza et le déclin du monde musulman

par Nicolas Bonnal

Israël fait sa guerre sans se gêner et on aurait tort de le lui reprocher : pourquoi se faire traiter d’antisémite ou de nazislamiste ? Même le Hamas ne s’étonne pas finalement de l’ultime agression de l’état juif.

Mais ce qui me surprend le plus dans ce conflit, c’est l’indifférence, quoiqu’on en dise, du monde arabo-musulman. Il y a trente ou quarante ans, ce dernier était bien plus motivé qu’aujourd’hui, bien plus violent aussi. Il y avait la violence palestinienne qui s’exerçait dans nos aéroports ou à Munich (l’horrible attentat de septembre noir), et qui était relayée par le terrorisme italien, allemand ou japonais, tous les vaincus de la deuxième guerre mondiale. Il y a vingt ans, on osait à peine sortir à Paris à cause de la vague d’attentats commanditée par le démoniaque Fouad Ali Saleh.

Je me souviens aussi de l’affaire Rushdie : des dizaines de milliers de barbus défilaient à Londres pour demander la tête de l’infortuné (devenu depuis fortuné et belliciste) écrivain. Lorsqu’il y avait une manifestation contre Israël, il y avait peut-être un million de personnes qui sortaient de leurs banlieues en Europe pour soutenir la Palestine de Yasser Arafat qui était reçu par Mitterrand comme par Bill Clinton. Enfin il y eut les attentats de 2001 qui popularisèrent les thèses de Samuel Huntington, récemment décédé, sur les clashes entre les différentes civilisations (entretemps j’ai assisté à l’américanisation de l’Amérique du sud transformée en sud de l’Amérique du nord).

Or, et il faut bien le dire, il n’y a pas de clash du tout entre l’Occident et le monde arabo-musulman. L’éternel et lassant conflit israélo-palestinien, qui a fini par indifférer beaucoup de monde, est une guerre nationale et territoriale, pas une lutte de la “démocratie” contre le terrorisme. Il n’y pas de conflit entre l’Occident et le monde arabo-musulman, parce qu’il n’y a plus d’Occident, nous sommes placés pour le savoir, et qu’il n’y a pas plus de monde arabo-musulman. Tout comme il n’y a plus de Chine traditionnelle ou maoïste, d’Inde brahmanique ou gandhiste ou de Japon des samouraïs ou des yakusas (on n’est pas au cinéma tout de même !). Il y a un grand supermarché globalisé auquel les Arabes se sont sagement intégrés. Manger, regarder la télé, circuler dans les embouteillages, c’est le rêve arabe d’aujourd’hui comme celui de tout bon citoyen de la planète terre. De ce point de vue la globalisation a parfaitement réussi son coup, et a détruit simultanément toutes les cultures.

On peut ne pas s’en plaindre, puisque l’on constate, comme je l’ai dit un reflux de la violence et du choc des civilisations. Durant des siècles on s’est tué pour du pain et des idées, aujourd’hui on ne se tuera ni pour l’un ni pour l’autre, conformément aux prédictions d’un autre philosophe néoconservateur, le célèbre Francis Fukuyama, qui avait repris la thèse de Hegel sur la fin de l’Histoire et celle de Nietzsche, beaucoup plus inquiétante, sur le dernier homme, « celui qui a inventé le bonheur » selon Wal-Mart et Endemol.

On sait très bien que l’obésité par exemple a explosé en Arabie saoudite : que La Mecque est devenue non pas un Lourdes mais un Las Vegas de la religion couverte d’immeubles et d’autoroutes construites par les ben Laden ; que Marrakech est un bordel de luxe digne de Saint-Tropez ou de la Thaïlande ; et que plusieurs pays arabes sont impliqués dans l’actuel conflit aux côtés des Israéliens. De même l’immigration tant incriminée chez nous a explosé dans tous les pays du Golfe. Dans certains petits émirats, la population musulmane va devenir minoritaire. En Arabie saoudite on ne compte pas seulement les soldats américains, présents de toute manière dans 130 pays, mais 20 % de travailleurs catholiques, venus pour l’essentiel des îles Philippines.

Qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit : il restera quelques fous, quelques illuminés vite contrôlés ou éliminés par les services secrets. Mais pour l’essentiel je trouve que le troupeau de Mahomet s’est gentiment rangé aux côtés du troupeau du code-barres, le 666 de l’Apocalypse. La société globalisée et créolisée s’est réalisée grâce à la technologie, à la révolution alimentaire et pharmaceutique. Voilà pourquoi il ne faut plus trop compter ici ou ailleurs sur l’homme au cimeterre entre les dents. Le musulman a été maté comme le reste. De tout ce Barnum planétaire qui ne rêve que de relance économique néo-keynésienne, je persiste à ne voir que le Vatican comme force de résistance mondiale, certainement pas l’islam. « Mais l’énorme noirceur cherche à tuer l’étoile », comme dit Victor Hugo.

Source : Le libre journal

samedi, 17 janvier 2009

Waarom Israel aan het winnen is

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Waarom Israël aan het winnen is

Geplaatst door yvespernet op 13 januari 2009

Laat ik eerst even heel duidelijk zijn; mijn steun in dit ganse conflict gaat uit naar het Palestijnse volk. Niet naar Israël dat momenteel uitblinkt in blind en extreem geweld, maar ook niet naar de HAMAS, die dan wel tegen Israël vechten, maar tegelijkertijd ook een wereldomvattende imperialistische agenda heeft. Mijn persoonlijke politieke sympathie in Palestina ligt bij Fatah, bij de strekking Marwan Barghouti.

Het lijden van het Palestijnse volk is momenteel immens groot, zeker nu er bijna duizend doden zijn gevallen op een zeer korte tijd. Israël schrikt ook niet terug om verboden wapens (fosfor) te gebruiken in het meest dichtbevolkte gebied ter wereld, noch schrikken ze terug om met artillerie VN-gebouwen in Gaza te bombarderen, ondanks het feit dat de VN expliciet aan Israël had gezegd waar hun gebouwen stonden en waar ze voor dienden.

Internationale onmacht

Los van ideologische en moraliserende stellingen is het echter duidelijk dat Israël hier momenteel een overwinning aan het behalen is. De internationale gemeenschap krijgt absoluut geen vat op Israël en vooral de VSA ligt meer dan ooit aan de voeten van Israël. Het gaat zelfs zo ver dat Israël de wet dicteert aan de VSA, althans toch volgens Israëlisch premier Olmert:

http://www.iht.com/articles/2009/01/13/america/13olmert.php

In an unusually public rebuke, Prime Minister Ehud Olmert of Israel said Monday that Secretary of State Condoleezza Rice had been forced to abstain from a United Nations resolution on Gaza that she helped draft, after Olmert placed a phone call to President George W. Bush. “I said, ‘Get me President Bush on the phone,’ ” Olmert said in a speech in the southern Israeli city of Ashkelon, according to The Associated Press. “They said he was in the middle of giving a speech in Philadelphia. I said I didn’t care: ‘I need to talk to him now,’ ” Olmert continued. “He got off the podium and spoke to me.” [...] Olmert claimed that once he made his case to Bush, the president called Rice and told her to abstain. “She was left pretty embarrassed,” Olmert said, according to The AP.

De Hezbollah, toch de grote overwinnaars van de oorlog in 2006 (wat de schuld van Israël zelf was door het vooropstellen van onbereikbare doelen), laat ook amper van zich horen. Ze tonen zich solidair met Hamas en misschien zijn er zelfs contacten tussen de twee organisaties, maar daar beperkt het zich ook toe. Zuid-Libanon ligt immers vol Israëlische clustermijnen en de occassionele blauwhelm maakt het ook niet makkelijk voor Hezbollah om aanvallen uit te voeren. Egypte is dan weer de grote bondgenoot van Israël op dit vlak, puur vanwege opportunistische binnenlandse redenen. HAMAS is immers de Palestijnse vleugel van de Moslimbroeders, de nummer één vijand in Egypte. Laatstgenoemden zullen er dan ook alles aan doen om de Moslimbroeders, waar ook ter wereld, schade toe te brengen. Dat Egypte nu gesprekken organiseert tussen HAMAS en Israël doet bij mij het vermoeden rijzen dat er afspraken worden gemaakt tussen de Moslimbroeders en het Egyptische regime.

De onmacht van HAMAS

HAMAS zelf heeft dan weer getoond dat ze wel een militie kunnen vormen, maar dat besturen ook niet echt hun grootste talent is. Er is absoluut geen enkel noodplan in werking gesteld, ook al kon iedereen zowat de Israëlische aanval van ver zien aankomen. Het verschil in communicatie tussen Israël en HAMAS toont ook wel dat HAMAS grote schade heeft geleden:

http://apnews.myway.com/article/20090113/D95M8EBO0.html

In a speech broadcast on the group’s Al Aqsa TV station, Hamas’ prime minister, Ismail Haniyeh, claimed his group would continue fighting, but said it was pursuing diplomacy to end the conflict. He said any truce would require an Israeli withdrawal from Gaza and the opening of the territory’s blockaded borders.

http://apnews.myway.com/article/20090112/D95LSD9G1.html

Israeli Prime Minister Ehud Olmert stood within Hamas rocket range Monday and warned Islamic militants that they face an “iron fist” unless they agree to Israeli terms for an end to war in the Gaza Strip

Conclusie

Het ziet er dus naar uit dat Israël op korte en middellange termijn een overwinning zal behalen. Door de vernietiging van infrastructuur, huizen, ziekenhuizen, etc… wordt de Palestijnen een zware klap toegebracht. HAMAS wordt in diskrediet gebracht door hun falend leiderschap en de Palestijnse overheid van Abbas staat erbij en kijkt ernaar. Op lange termijn zullen de vele getraumatiseerde kinderen echter opgroeien als militanten van de radikaalste soort. En aangezien de demografie in het Palestijnse voordeel speelt, kan men nog meer Israëlische acties verwachten in de hoop zo de Palestijnse rangen “uit te dunnen” of toch op z’n minst om ze onder de knoet te houden. Vrede in het Nabije Oosten zal niet meer voor mijn generatie zijn, noch voor die na mij of die daarna.

Bijkomend, als Kadima en Labour nu de verkiezingen winnen in Israël, zal dit zijn vanwege deze oorlogscampagne. Waardoor ze niet geneigd zullen zijn om daarna nog veel over vrede te spreken. Als ze niet winnen, dan zal het de Likud zijn die de overwinning waarschijnlijk zal binnenhalen. En die staan nu ook niet direct gekend om hun knuffelvisie over de Palestijnse zaak.

En nog een laatste woord over Boycot Israël. Men kan inderdaad Israëlische producten proberen te boycotten, maar met fruit moet men oppassen. Vaak zijn het immers Palestijnse boeren die hun producten onder Israëlisch label moeten verkopen en zijn zij ook degenen die het het hardst zullen voelen. Bron hiervoor: Joe Sacco en zijn verslag van zijn reis in Palestina.

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mercredi, 14 janvier 2009

Gaza: Israël n'a rien à gagner sur le plan politique

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Günther DESCHNER :

Gaza : Israël n’a rien à gagner sur le plan politique

 

On est plutôt prompt à penser que la culpabilisation, que l’acte de désigner le coupable, est l’affaire des lobbyistes. La plupart des hommes politiques et des journalistes s’emparent aujourd’hui de la nouvelle guerre au Proche Orient, que mène actuellement Israël, et prennent parti avec tant d’aplomb qu’on a l’impression qu’ils considèrent comme inopportunes et incorrectes toute connaissance approfondie de la question, toute objectivité et toute indépendance d’esprit. Trop de faiseurs d’opinion, de pontes médiatiques et de politiciens posent aujourd’hui des jugements à l’emporte-pièce, préfabriqués, tant et si bien qu’on pourrait penser, si l’on venait d’une planète lointaine, que l’histoire du Proche Orient vient à peine de commencer il y a deux semaines, quand, tout à coup, une bande ensauvagée de fous islamistes et antisémites, la barbe drue, aurait jailli du cloaque de Gaza et aurait, tout de go, commencé à tirer des fusées, par eux-mêmes bricolées, sur Israël, une Etat qui ne veut que la paix. Et que maintenant l’aviation israélienne leur donne la leçon qu’ils ont pleinement méritée. La plus pénible fut la Chancelière Angela Merkel qui sombra dans les simplismes outranciers, en déclarant : « Seul le Hamas est responsable de l’escalade ».

 

Mais, voilà, l’histoire n’est ni aussi simple ni aussi unidimensionnelle. Cela nous rappelle un peu la fameuse notion de « ruse de l’histoire » chez Hegel, lorsque nous lisons dans les journaux que ce sont surtout les frappes du Hamas, depuis Gaza, contre la ville littorale d’Achkalon, qui ont justifié les attaques d’Israël contre la Bande de Gaza. Or ce sont justement les Palestiniens qui vivaient à Achkalon et dans sa région, une ville qui s’appelait à l’époque Madchal, qui ont été dépossédés et expulsés en 1948 par les Israéliens. Ils se sont retrouvés à Gaza. Ce sont eux, ou plutôt leurs enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants qui constituent une bonne part du million et demi de fugitifs palestiniens parqués sur les 360 km2 que l’on a appelé, depuis lors, la Bande de Gaza. Les dimensions de celle-ci correspondent à peu près à la moitié de la superficie de l’agglomération de Hambourg et la densité démographique y est deux fois plus importante. Voilà le noyau du problème. Tous ces gens n’ont jamais eu aucune raison ni aucune occasion d’oublier la conquête de leurs terres, l’expulsion des leurs et la misère de leur condition de réfugiés. Cela n’excuse pas certaines de leurs réactions anti-israéliennes, mais cela les expliquent.

 

Depuis qu’existe Israël, donc depuis soixante ans, les tensions irrésolues n’ont cessé de s’accumuler et elles sont les plus perceptibles à Gaza. Cette ville est un cauchemar pour les deux partis. Déjà David Ben Gourion avait exprimé sa crainte en 1948, quand il a donné l’ordre aux troupes sionistes d’entrer dans la région. Dans les années 90, les premiers ministres israéliens Yitchak Rabin et Shimon Peres souhaitaient clairement la disparition de Gaza ; ils disaient qu’il fallait tout simplement couler la Bande et l’expédier au fond de la mer.

 

On ne sait pas quand le sang cessera bientôt de couler à Gaza : quoi qu’il en soit, la pause et le répit ne seront que les préludes de nouvelles catastrophes. Les experts ès questions militaires se demandent ce qu’Israël cherche à gagner en lançant ses troupes à l’assaut de la Bande. Car le but officiel de toute l’opération, selon le ministre de la défense Ehud Barak, reste vague. Les militaires israéliens disent vouloir forcer « un changement radical de la situation en matière de sécurité dans le Sud d’Israël », afin que cette partie du pays ne soit plus menacée dans l’avenir par les tirs de missiles des Palestiniens. Ne s’agit-il pas plutôt qu’un coup politicien en vue des élections prochaines, qui auront lieu en février ? Ou s’agit-il vraiment de conjurer une menace mortelle ?

 

Ceux qui critiquent l’action de l’armée israélienne évoquent la disproportion des moyens : au cours de ces sept dernières années, 17 Israéliens ont été tués par des missiles tirés depuis la Bande de Gaza. Certes, Israël a le droit indiscutable de ne pas accepter plus longtemps cette menace qui pèse sur ses citoyens et d’invoquer son droit à se défendre. En Occident, mais aussi à Berlin, ce droit est posé comme « non négociable ». Dans le même laps de temps, plus de 4000 Palestiniens ont été tués lors d’opérations israéliennes. En Cisjordanie, d’où aucun missile n’est lancé, 45 Palestiniens ont été tués par les Israéliens, rien qu’en 2008. Les Palestiniens, dès lors, évoquent, eux aussi, leur droit à se défendre. Ils ne comprennent pas pourquoi personne ne considère ce droit comme « non négociable » ou le dénonce comme du « terrorisme ».

 

Assurément, Israël, qui est la principale puissance militaire du Proche Orient, emportera la victoire dans l’actuelle « Guerre de Gaza », du moins sur le plan militaire. Mais, en revanche, sur le plan politique, Israël ne gagnera rien. L’opération militaire, qui n’est pas la première, loin s’en faut, ne préparera pas le terrain, à Gaza, pour des partis politiques fiables et compétents, que les Israéliens pourront prendre comme interlocuteurs. Les groupes radicaux ne mettront jamais vraiment un terme à leurs attaques, si les conditions politiques et économiques ne changent pas. Même Israël, tout puissant, n’a pas réussi à empêcher ces attaques lorsque ses armées occupaient Gaza et tenaient la région sous son contrôle. Le Hamas ne disparaîtra pas si on le boycotte et si, simultanément, on affame 1,5 million de Palestiniens.

 

Les objectifs du Hamas sont les suivants : arrêter les opérations militaires, mettre un terme au blocus de la Bande de Gaza et ouvrir tous les points de passage sur la frontière. Depuis avril 2008, dans les rangs du Hamas, on discute ferme pour savoir si l’on reconnaîtra Israël ou non, du moins dans les frontières de 1967, telles qu’elles sont reconnues par le droit international. Cela correspond exactement au plan que l’Arabie Saoudite, en tant que puissance très influente du monde arabe, a suggéré maintes fois. Négocier sur base de telles requêtes rapporterait plus à Israël que cette succession interminable de guerres,  d’armistices, d’actions de représailles, d’attaques suicides et d’assassinats « ciblés », qu’il connaît depuis plus de soixante ans. Quant à l’influence iranienne, qu’Israël perçoit comme une menace pour ses intérêts vitaux, elle ne cessera de croître au fur et à mesure que disparaîtra l’espoir des Palestiniens d’obtenir un Etat, qui soit le leur

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Günther DESCHNER.

(article paru dans « Junge Freiheit », Berlin, n°3/2009 ; trad. franç. : Robert Steuckers).

dimanche, 11 janvier 2009

Falend leiderschap

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Falend leiderschap

 

Geplaatst door yvespernet op 4 januari 2009

Het Israëlisch offensief in de Gazastrook gaat in alle hevigheid verder. Zonder veel om te kijken naar de burgerbevolking, zoals men kan zien in de beelden die uit de Gazastrook komen van gewonde en dode kinderen, rukt het Israëlische leger (IDF) op. Niet alleen Israël kijkt echter amper om naar de burgers, ook het leiderschap van HAMAS faalt compleet. Zij roepen wel op tot verzet, maar kijken amper tot niet om naar hun eigen burgerbevolking. Die bevolking heeft immers van het HAMASleiderschap geen instructies gekregen voor schuilplaatsen, medische hulp, etc… HAMAS mag dan wel een strijdersbeweging zijn, die zelf redelijk goed georganiseerd de strijd aanbindt met het IDF, ze falen blijkbaar compleet in het politiek leiderschap.

Burgerdoden worden door het IDF afgedaan als terroristen. De “doden bij een extremistische HAMAS-ceremonie” bleken agenten te zijn die een ceremonie bijwoonden waarbij nieuwe agenten de eed aflegden. En zo zullen er nog wel dozijnen meer volgen. Ook is de stelling dat deze oorlog is begonnen vanwege HAMAS-raketten regelrecht onzin. Deze oorlog is reeds gepland sinds de mislukte inval in Libanon in 2006 en de echte concrete tacktische plannen liggen reeds zes maanden op tafel. Verder hebben beelden al aangetoond dat Israël duidelijk clusterbommen inzet in dichtbevolkte gebieden. Ook het gebruik van artillerie in dichtbevolkte gebieden is allesbehalve “burgervriendelijk”.

Voor Israël heeft deze oorlog meerdere doelen in mijn ogen; het scheppen van een bufferzone zodat de raketten niet langer in Israël landen, het vernietigen van de politieke HAMASelite (en ze liefst vervangen door een Israëlgezinde), het herwinnen van het vertrouwen in het leger en het winnen van de verkiezingen. Of hoe plat electoraal gewin uiteindelijk mee aan de basis ligt van de vele doden die momenteel vallen.

Palestina bloedt omdat extremisten van beide kanten enkel aan korte termijn-doelen denken…

 

L'enigmatico silenzio di Obama

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L’ENIGMATICO SILENZIO DI OBAMA

http://www.eurasia-rivista.org/

di Daniel Luban

Il presidente eletto degli Stati Uniti, Barack Obama, lavora duro ad un piano di ripresa economica per il suo paese, ma ancora mantiene il silenzio assoluto sull’offensiva militare israeliana a Gaza. Il mutismo di Obama combinato con l'appoggio passivo a Israele da parte dell’attuale presidente, George W. Bush, ha fatto sì che gli Stati Uniti restassero ai margini della crisi di Gaza, e sono i leader europei quelli che assumono gli sforzi diplomatici per trovare una via d’uscita dalla grave situazione. Ma, nonostante la reticenza di Obama nel parlare di Gaza non è qualcosa che sorprende la maggioranza degli esperti, semina dubbi sulla posizione che prenderà la sua futura amministrazione sul conflitto israelo-palestinese. Da quando Israele ha iniziato a bombardare Gaza, il 27 dicembre, allo scopo di paralizzare Hamás (acronimo arabo di movimento di resistenza islamica), Obama non ha preso posizione. Il suo portavoce ribadisce che "c'è soltanto un presidente alla volta" e che non prenderà alcuna iniziativa prima di assurgere al ruolo di Capo di Stato, il 20 di questo mese.
Tuttavia, Obama si è mostrato disposto a trattare alcuni affari politici. Lunedì ha visitato i leader del congresso legislativo per dare impulso al suo piano destinato alla ripresa economica. Ha anche espresso la sua opinione sulla politica estera: ha divulgato un comunicato sugli attentati nella occidentale città indiana di Mumbai, in dicembre. Mentre i leader europei come il presidente francese Nicolas Sarkozy ed il cancelliere ceco Karl Schwarzenberg sono andati in Medio Oriente per iniziare gli sforzi diplomatici, il governo di Bush ha accusato Hamás per il conflitto, ma ha evitato di assumere un ruolo attivo.

Il segretario di Stato (cancelliere), Condoleezza Rice, ha annullato un viaggio, previsto lunedì, in Cina per trattare la crisi, ma ancora non è nei suoi piani di trasferirsi nella regione. Dinanzi alla mancanza di una posizione chiara del presidente americano eletto, gli analisti iniziano a speculare.

Alcuni hanno ricordato una dichiarazione di Obama nella località Israeliana di Sderot: "Se qualcuno lanciasse razzi sulla mia casa, dove le mie due figlie dormono di notte, farei tutto ciò che posso per fermarlo".

Questo è stato interpretato come un segnale di appoggio alle rappresaglie israeliane contro Hamás. In una conferenza sul Medio-Oriente tenuta lunedì nello Brookings Institution, gli osservatori hanno prestato particolare attenzione alle dichiarazioni fatte da Martin Indyk, ex ambasciatore americano in Israele e collaboratore del dipartimento di Stato per gli affari del Vicino-Oriente durante il governo di Bill Clinton (1993-2001). È considerato un candidato probabile per un alto incarico legato al Medio-Oriente nel gabinetto del designato e prossimo Segretario di Stato Hillary Clinton. Indyk ha evitato di attribuire colpe per la crisi o di dare prescrizioni per risolverla. Si è richiamato ad un "sollecito cessate il fuoco" ; è stato prudente, evitando di offendere una delle parti. Ha anche sostenuto che il ministro della difesa israeliano Ehud Barak concluderà certamente la campagna militare prima dell'assunzione dell’incarico da parte di Obama cosa che faciliterà la politica estera del nuovo presidente americano.

"Questa settimana ci saranno intense operazioni (militari), e la prossima settimana ci sarà una intensa diplomazia” ha affermato. "Credo che Obama si trovi in una situazione in cui potrà approfittare di questa diplomazia e far sì che le due parti decidono per un cessate il fuoco". Nella conferenza, il politologo Shibley Telhami, dell’Università del Maryland, ha elogiato la decisione di Obama non di parlare della situazione a Gaza prima dell’assunzione dell’incarico. "Non avrà una seconda possibilità di dare una prima impressione. Se dici qualcosa su questa crisi in prima battuta, le mani ti restano legate. E ed è un grande errore se egli interviene in questa crisi". Nel frattempo molti analisti sembrano decidere con Telhami che il silenzio è la cosa migliore, la risposta di Obama rivela l'ambiguità della sua amministrazione sui temi legati alla crisi Israelo-palestinese. Forse deliberatamente, è stato circondato da consulenti la cui cronistoria sull'argomento è difficile da leggere. Hillary Clinton si è guadagnata la reputazione, alla fine degli anni ‘90, di essere aperta alle preoccupazioni palestinesi. Si è richiamata nel 1998 alla "soluzione di dei due Stati"(uno israeliano e l’altro palestinese, coesistenti in modo pacifico), molto prima di convertirsi alla visione di maggior consenso.

Nel 1999 suscitò una polemica quando apparve con Suha Arafat, coniuge dello scomparso leader palestinese Yasser Arafat, durante una riunione nella quale quest'ultimo criticò Israele. Hillary Clinton si è anche guadagnata l’appoggio del mondo arabo con gli sforzi del suo coniuge per promuovere la pace tra palestinesi e Israeliani durante gli ultimi anni della sua amministrazione. Ma da quando si è insediata in senato nel 2001, ha adottato una posizione più filo-Israeliana. Gli Analisti si chiedono se ciò ha prodotto un cambiamento nel suo modo di pensare in quanto senatrice del nordorientale Stato di New York, in cui esiste una Comunità ebraica enorme, nella sua maggioranza schiacciante partigiana delle politiche di Israele. Benché si considerasse Obama inizialmente simpatizzante delle preoccupazioni palestinesi ed era visto con sfiducia dai gruppi ebraici bellicisti, le sue nomine in politica estera sembrano mettere un'ombra su questo. Molti sospettano che condividerà gli stessi principi pro-Israeliani dell’amministrazione di Bush.

Traduzione a cura di G.P.

Fonte:
IPS/Diario DigitalRD.Com

samedi, 10 janvier 2009

Affiche: Ja / Nee!

http://klauwaert.blogspot.com

 

jeudi, 08 janvier 2009

Crise au Proche Orient: le début d'une troisième guerre mondiale?

Crise au Proche-Orient: le début d’une troisième guerre mondiale?

http://fr.altermedia.info

conflit

Par Dmitri Kossyrev,

C’est le procès du “lanceur de chaussures” Mountazer Al-Zaidi qui aurait pu devenir le principal événement du 31 décembre, le dernier jour de l’année 2008. Le 14 décembre, ce journaliste a lancé ses deux chaussures à la figure du président américain (qui était en train de donner une conférence de presse à Bagdad), en criant “C’est le baiser d’adieu du peuple irakien, espèce de chien!”.

 

Mais ce ne fut pas le cas. Un autre événement, qui, lui, n’a rien de comique, est venu éclipser l’incident des chaussures. A savoir une guerre, déclenchée dans une région voisine, et qui a déjà fait un grand nombre de victimes parmi la population civile.

Au premier abord, il s’agit d’un territoire très restreint au Proche-Orient. Certes, il y a des morts, mais cela arrive, malheureusement, beaucoup plus souvent qu’on ne le souhaite, n’est-ce pas? Mais peut-il arriver - théoriquement - qu’une troisième guerre mondiale éclate juste après les fêtes? Une opération punitive sera sans doute lancée prochainement dans la bande de Gaza, opération qui aura pour objectif de démanteler définitivement le “foyer terroriste” du Hamas. Or, son résultat sera douteux. Plusieurs attentats seront perpétrés par la suite sur le territoire israélien, auxquels il faudra aussi répondre.

Dans ce cas, la prochaine étape de l’évolution du conflit touchera le Liban et la Syrie, ces deux territoires arabes que Moscou essaie depuis de longues années d’inclure dans le processus de règlement du conflit au Proche-Orient. Israël pourrait attaquer ces pays également. Intérieurement, le monde arabe concède que le Hamas est composé de radicaux dangereux qui ont provoqué eux-mêmes ce conflit. Mais si Israël refuse de s’arrêter, le tableau changera.

Par exemple, le “facteur iranien” pourrait surgir comme par hasard, et notamment le fait que Téhéran, à ce qu’on prétend, finance aussi bien les membres du Hamas que leurs confrères libanais du Hezbollah, tout en aidant en outre la Syrie. Et si l’Iran ose faire un geste un tant soit peu menaçant…

Que pourra alors faire Israël? Bombarder quelques sites en Iran? Et si l’Iran décide alors de répondre à la provocation? L’Iran ne possède pas encore d’arme nucléaire, mais Israël en dispose et peut y recourir, si les choses tournent mal.

Il s’agit du pire scénario possible. Dans l’espoir de l’éviter, tout le monde, toutes sympathies confondues, appelle aujourd’hui les autorités israéliennes à arrêter la guerre et à revenir au point initial. Ainsi qu’à participer par la suite, l’année prochaine, à une Conférence sur le Proche-Orient à Moscou, pour évoquer finalement pour de bon la question de la paix. Mais déjà les positions seront beaucoup moins avantageuses pour Israël comme pour tous les autres.

Par exemple, Israël n’est pas du tout enclin à écouter ceux qui l’appellent à cesser les hostilités. Qui plus est, il se comporte de la même façon que le régime de Saakachvili en Géorgie, en essayant d’engager dans la guerre son principal protecteur, les Etats-Unis; ou bien de régler ses propres problèmes pendant la période de changement d’administration aux Etats-Unis. Mais les situations de ce genre sont toujours anormales: elles signifient que l’ancienne politique (en l’occurrence, celle des Etats-Unis) a été absolument erronée. Dans le même ordre d’idées, l’isolement du Hamas, qui jouit manifestement d’un large soutien de la population de la bande de Gaza, a été aussi une erreur. Tout ceci signifie également que les grandes puissances (ou la communauté internationale) seront désormais obligées d’exercer une pression sur Israël pour l’inciter à ne plus bombarder les quartiers résidentiels de la bande de Gaza, sur le Hamas pour qu’il mette fin aux attentats, sur l’Iran pour qu’il cesse de terroriser le monde avec son programme nucléaire, etc. Mais qui est aujourd’hui à même de mener un dialogue avec Israël, l’Iran et le Hamas en adoptant une position ferme?

Source: Novosti

mardi, 14 octobre 2008

le Grand Mufti et le nationalisme palestinien

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Ecole des cadres - SYNERGIES EUROPEENNES - Octobre 2008 - Lectures

Louis DENISTY :
Le grand mufti et le nationalisme palestinien
Hajj Amin al-Hussayni, la France et la Grande-Bretagne face à la révolte arabe de 1936-1939
préface de : Daniel Rivet
L'Harmattan , Paris - collection Comprendre le Moyen-Orient

Résumé

En 1936, éclate la première révolte arabe en Palestine, alors sous mandat britannique. Ce mouvement, entraîné par Hajj Amin al-Hussayni, revendique la constitution d'un Etat et l'arrêt de l'immigration sioniste. En s'appuyant sur les archives diplomatiques françaises et britanniques dont il fait une lecture croisée, l'auteur donne un éclairage sur cette période cruciale de l'histoire de la région.

Quatrième de couverture

En avril 1936 éclate la première grande révolte des Arabes de Palestine, qui revendiquent la constitution d'un Etat et l'arrêt de l'immigration sioniste. A la tête de ce mouvement s'impose un personnage, Hajj Amin al-Hussayni, Grand Mufti de Jérusalem. Celui-ci, banni par les Britanniques, trouve refuge au Liban où les Français le laissent jouir d'une liberté suffisante pour tenter de faire entendre la voix du peuple palestinien. Les querelles de personnes et l'incapacité des puissances dominant la région à s'entendre enfoncent la Palestine dans des années tragiques et ensanglantées. L'objet de cet ouvrage est de faire la lumière sur cette période peu connue et pourtant si cruciale de l'histoire de la Palestine, en questionnant les archives diplomatiques françaises et britanniques. Pour comprendre, pour expliciter, et non pour juger. Durant les années 1936/1939, avec la connaissance des soixante-dix années qui ont suivi, il apparaît que se mettent irrémédiablement en place tous les éléments dramatiques qui ont plongé, jusqu'à aujourd'hui encore, un peuple dans un abîme de malheur infini.

mercredi, 01 octobre 2008

Z. Sternhell blessé à Jérusalem

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L'historien Sternhell blessé à Jérusalem


Source : AFP
25/09/2008 | 

L'historien israélien Zeev Sternhell, connu pour ses positions contre la colonisation des territoires palestiniens, a été blessé la nuit dernière par l'explosion d'un engin piégé à son domicile de Jérusalem.
Zeev Sternhell, 73 ans, a été légèrement atteint à la jambe droite par des éclats lorsque l'engin a explosé alors qu'il fermait la clôture autour de sa maison. Il a été hospitalisé à Jérusalem.
Ce professeur de Sciences politiques à l'Université hébraïque de Jérusalem est un spécialiste du fascisme, en particulier de ses racines idéologiques en France où ses oeuvres ont rencontré un grand écho.
Sternhell, né en Pologne et rescapé de la Shoah, publie régulièrement des tribunes dans le quotidien israélien Haaretz. Il a pris des positions en flèche ces dernières années contre le camp ultra-nationaliste en Israël et la colonisation et prône un compromis pour faire la paix avec les Palestiniens.
Dans un article qui avait provoqué une vive polémique, il avait affirmé: "si les Palestiniens faisaient preuve de plus de clairvoyance, ils concentreraient leurs actions contre les colonies au lieu de s'en prendre à des femmes et des enfants" en territoire israélien.
Récemment, il s'est prononcé contre le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza, jugeant cette mesure "immorale et inefficace".