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lundi, 09 juin 2025

Les nombreuses morts de Federico García Lorca

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Les nombreuses morts de Federico García Lorca

Giorgio Ballario

Source: https://electomagazine.it/le-molte-morti-di-federico-garc...  

Près de quatre-vingt-neuf ans après son assassinat, Federico García Lorca reste un « desaparecido ». Le poète andalou a été fusillé par les forces nationalistes au début de la guerre civile espagnole, le 19 août 1936, près de Grenade; mais son corps n'a jamais été retrouvé, il a très probablement été enterré dans une fosse commune. Au fil des ans, ce mystère a alimenté des rumeurs, des légendes, des témoignages et même des versions assez improbables qu'un chercheur sévillan, Manuel Bernal, a rassemblées dans Las muertes de Federico, un essai qui a relancé le débat sur la fin tragique du poète en Espagne.

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Bernal s'intéresse depuis une trentaine d'années à la génération dite « de 27 », ce groupe d'intellectuels qui a introduit les avant-gardes artistiques en Espagne et a également eu une grande influence sur la littérature du pays. Parmi eux, García Lorca est peut-être le plus connu au niveau international. Le chercheur sévillan a croisé toutes les données, les versions et les témoignages sur les derniers jours du poète, pour aboutir à un texte qui présente pour la première fois un éventail complet de théories sur la fin de Federico.

« J'ai voulu faire un travail de recherche historique, a expliqué Bernal dans une interview, je ne remets en cause aucune de ces hypothèses, même s'il est clair que certaines me semblent plus crédibles que d'autres. Le problème est que tous les témoins directs de ces faits sont désormais décédés, il faut donc travailler sur des textes documentaires ou des informations de seconde main. Ce que je peux dire, c'est que García Lorca a triomphé de ceux qui l'ont tué, car son souvenir est plus vivant que jamais tandis que ses assassins ont été vaincus ».

Voici donc les sept versions de la mort du poète andalou. La première, officielle ou du moins acceptée par les historiens de la guerre civile : il a été enlevé chez des amis par un groupe composé d'éléments de la Guardia Civil et de miliciens de la Ceda (Confederaciòn española de las derechas autonomas) avec l'ordre de le tuer parce qu'il était soupçonné d'être un espion des « rouges ». Son homosexualité a ensuite été considérée comme une circonstance aggravante supplémentaire. Le prisonnier a été emmené sur une route de campagne près de Viznar, fusillé, puis jeté dans une fosse commune. La deuxième version diffère légèrement, elle rapporte le témoignage de certains détenus de Grenade chargés de ramasser les cadavres des exécutés politiques et explique que l'un d'eux aurait reconnu le poète et lui aurait fermé les yeux.

La troisième version rapporte que c'est le chauffeur de taxi de confiance de la famille Lorca qui aurait récupéré le corps de Federico après l'exécution, comme il l'avait fait une semaine auparavant avec le beau-frère de l'artiste, Manuel Fernández-Montesino, maire socialiste de Grenade, lui-même exécuté par les nationalistes. Alors que ce dernier repose dans le cimetière municipal de San José, personne ne sait où la famille a éventuellement enterré la dépouille du poète. Ce détail rejoint le quatrième témoignage rapporté par Bernal : lorsque, des années plus tard, une collecte fut organisée pour acheter des terrains à Viznar et rechercher les restes de García Lorca, une amie de ce dernier expliqua aux promoteurs que le corps ne s'y trouvait plus.

Le cinquième récit fait intervenir le célèbre musicien Manuel de Falla, très proche de García Lorca: il s'adressa en personne aux autorités nationalistes pour demander la libération du poète, mais on lui répondit qu'il était mort en prison à la suite de violences subies pendant un interrogatoire. Le sixième récit de Las muertes de Federico fournit peu d'informations sur sa fin, mais rapporte le précieux témoignage de Juan Ramírez de Lucas, l'homme avec lequel Federico avait une relation amoureuse, qui se souvient de la nuit où il a été informé de son assassinat. Enfin, la septième et dernière hypothèse, sans doute la plus fantaisiste, à laquelle Bernal lui-même n'accorde pas beaucoup de crédit. Dans les années qui ont suivi la guerre civile, explique-t-il, certains amis se sont convaincus que le poète avait réussi à s'échapper d'Espagne. Bien que blessé, Federico aurait survécu à la fusillade et aurait été emmené en lieu sûr à l'étranger, pour ensuite passer les dernières années de sa vie dans la maison de Pablo Neruda au Chili.

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Le livre de Bernal consacre peu de place aux relations entre García Lorca et la Phalange de José Antonio Primo de Rivera, qui étaient plus intimes et complexes qu'on ne le pense. Jesús Cotta en a parlé il y a quelques années dans son essai Rosas de plomo, un autre livre qui a fait sensation en Espagne. Federico et José Antonio se connaissaient, se respectaient et se rencontraient parfois en secret à Madrid. L'auteur cite Gabriel Celaya, qui affirme dans Poesìa y verdad que Lorca lui-même lui a confié être ami avec le leader phalangiste, ainsi que le poète Luis Rosales, qui l'a révélé dans une interview avec l'historien britannique Ian Gibson. D'autres ont également fait allusion à cela, comme le peintre Salvador Dalì et l'écrivain Pepìn Bello.

José Antonio admirait tellement l'œuvre poétique de García Lorca qu'il aurait voulu en faire « le poète de la Phalange », tout comme il suivait avec intérêt la compagnie théâtrale créée par l'intellectuel andalou, La Barraca. « Je veux ce théâtre espagnol pour les Espagnols », disait-il à ses camarades du parti. Jouant avec les mots, José Antonio écrivit dans une lettre à Federico : « Avec mes chemises bleues (l'uniforme de la Phalange, ndlr) et tes combinaisons bleues (celles des ouvriers, ndlr), nous ferons une Espagne meilleure ».

Pour autant que l'on sache, García Lorca n'a jamais exprimé de sympathie politique pour la Phalange, mais il avait plus d'un ami qui militait dans le parti fasciste espagnol. Ce n'est pas un hasard si, peu avant d'être assassiné, il avait cherché refuge chez Luis Rosales, dont les deux frères étaient phalangistes, et si, après son arrestation, son ami avait tenté sans succès d'intercéder en faveur de sa libération. Ce qui est certain, c'est que García Lorca et Primo de Rivera rêvaient tous deux d'une Espagne meilleure que celle dans laquelle ils vivaient. Et même meilleure que l'Espagne qui a suivi leur mort. Trois mois plus tard, José Antonio a connu le même sort que Federico: il a été fusillé à Alicante par les républicains.

vendredi, 13 janvier 2017

Darío Fernández-Morera, author of 'The Myth of the Andalusian Paradise'

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Darío Fernández-Morera, author of 'The Myth of the Andalusian Paradise'

Focus Today

Darío Fernández-Morera, author of the new book, The Myth of the Andalusian Paradise: Muslims, Christians, and Jews under Islamic Rule in Medieval Spain, explains why President Obama is wrong to say that Islam has a proud tradition of tolerance.


Originally aired on theDove TV & Radio 3-10-16
See more at http://thedove.us and http://facebook.com/thedoveonline

 

lundi, 21 janvier 2013

DESMONTANDO EL MITO ANDALUSÍ. ANDALUCÍA Y LA IDENTIDAD CASTELLANA.

DESMONTANDO EL MITO ANDALUSÍ.

ANDALUCÍA Y LA IDENTIDAD CASTELLANA.

Enrique Ravello

Ex: http://enricravello.blogspot.com/

 


 
El nacionalismo andaluz de reivindicación “andalusí” parece obedecer más a causas psicológicas que a políticas e histórica. Sus defensores –afortunadamente pocos- pretenden que todo los andaluces renuncien a su historia y a su herencia para adoptar la de quienes fueron vencidos por sus antepasados castellanos. Un caso único en Europa. La historia andaluza –la real- nada tiene que ver con esos espejismos orientalizantes
                      
Andalucía céltica y megalítica.
 
Fue el célebre arqueólogo británico de la Universidad de Cambridge, Colin Renfrew, quien aplicando el método de datación del carbono 14 explicó el fenómeno del megalitismo atlántico y mediterráneo desde una perspectiva científica. Los primeros constructores de megalitos habrían estado en la zona de las islas británicas, y serían los autores del famoso conjunto de Stonehenge. Desde allí esta civilización fue expandiéndose hacia el sur de la fachada atlántica europea, para adentrarse en el Mediterráneo
Precisamente al megalitismos debemos remontar una de las primera culturas conocidas en el actual suelo andaluz,  la llamada cultura de El Argar, cuyos protagonistas –que llegaron a formar estados centralizados y ciudades bien organizadas– pertenecían a un sustrato mediterráneo común a toda la Península Ibérica. Gente muy similar a los constructores de los talaiots de Menorca o de los nuraghe de Cerdeña.
Siglos más tarde aparecen referencias escritas a una mítica cultura en suelo andaluz, Tartessos, cuyo nombre encontramos también en la Biblia. El nombre de Tartessos se puede traducir por “la tierra” y es obligado señalar que en el gaélico actual –la lengua céltica de Irlanda y Escocia– “tir” significa precisamente tierra o país, del mismo modo que en el protocelta encontramos el ´termino “têrsos” con idéntico significado. No hay duda de que la aristocracia de Tartessos estaba constituida por pueblos célticos que se habían asentado en la zona, llegados desde la Meseta, así lo prueba el nombre de su mítico rey, Argantonio.
Andalucía no fue ajena a la presencia de colonias orientales de fundación fenicia –con la especial importancia de Cádiz– y cartaginesas. Pero la influencia de éstas se ha exagerado, incluso en la toponimia. Términos como Malaca (Málaga) o Sexi (Almuñécar) han sido recientemente interpretados desde raíces terminológicas indoeuropeas por el catedrático de Filología de la Universidad de Salamanca, Francisco Villar.
 
Andalucía romana y vándala.
 
La Bética fue una de las provincias hispanas más romanizadas. E Hispania uno de los territorios del Imperio romano de mayor impronta latina. En torno al cambio de Era se calcula que el número de itálicos o descendientes de itálicos asentados en Hispania era de un millón de personas, aproximadamente el 15% de la población total.
El latín se convirtió en el único idioma, despareciendo todas las lenguas hispanoceltas anteriores. El aporte de la Bética a la cultura romana fue de la mayor importancia, la grandeza de Roma no hubiera sido igual sin filósofos como Séneca o emperadores como Trajano y Adriano.
Testimonio de la presencia romana lo tenemos también en la arquitectura. La típica casa andaluza con patio interior es heredera directa de la casa romana que los pobladores itálicos llevaron a la Bética. En absoluto se trata de una construcción árabe, quienes solo adaptaron esa construcción a su modo de vida: cerrando ventanas y orientando la vida hacia el interior de la vivienda alrededor del patio. Posteriormente, fueron los repobladores cristianos los que volvieron a darle la antigua disposición romana más orientada al exterior, es decir a la vida en la ciudad de hombres y mujeres libres.
La llegada de los pueblos germánicos terminó con el orden romano para dar paso a la Edad Media. De entre los germanos que llegaron a Hispania, los vándalos –que darán el nombre a Andalucía– tienen una especial importancia. Procedentes de la actual Dinamarca, en el siglo III d. C ya están en Europa central desde donde atraviesan el limes imperial. A  pesar de la prohibición romana para construir naves con función bélica, los vándalos pusieron en pie un importante imperio naval en la zona de la Bética, ahora ocupada por ellos. Un vez vencidos por los godos –los germanos que dominaron el grueso de la península–, los vándalos atravesaron con sus naves el estrecho de Gibraltar para asentase en el norte de África, donde el reino vándalo duró varios siglos.
Precisamente fueron los habitantes autóctonos del norte de África, los que –tras ser vencidos militarmente por los vándalos– dan al lugar de procedencia de éstos –la península ibérica. El nombre de Yazira al-Andalus, es decir “la isla de los vándalos”. Nombre que siguieron usando los invasores musulmanes durante los siglos de su presencia en España e incluso en la actualidad. Vale la pena remarcar que Al-Andalus significa precisamente “tierra de vándalos”, o lo que es lo mismo “tierra de germanos”. Curiosa etimología.
 
Andalucía castellana y leonesa.
 
Como en la mayor parte de España, serían los procesos históricos que conocemos como repoblación y reconquista los que darán lugar a la composición etnográfica. Los datos de las expulsiones y adjudicaciones de tierras son claros y objetivos, de ellos nos hablan los Libros de Repartimento. La expulsión de la población musulmana de Andalucía fue completa y está constatada. El territorio baldío fue repoblado por una abrumadora mayoría de pequeños propietarios libres en un proceso que el catedrático de Historia medieval de Sevilla, Manuel González Jiménez, en su obra Entorno a los orígenes de Andalucía, describe como “el mayor proceso de cambio de propiedad de la tierra en la historia de Andalucía”. El proceso de repoblación de la zona del Guadalquivir es muy similar a la que también realizaron los castellano-leoneses  siglos antes en el valle del Duero, siempre a base de pequeñas propiedades agrícolas adjudicadas a familias de guerreros-campesinos. Un posterior proceso de enriquecimiento y de acumulación de propiedades dará lugar al nacimiento de una gran lacra para el campesinado andaluz: el latifundio. Pero es necesario señalar que en el momento de la reconquista y repoblación de Andalucía, ésta se organiza agrícolamente como ún territorio idéntico al resto de Castilla.
Esos mismos Libros del Repartimiento, así como posteriores estudios jurídicos y onomásticos, nos permiten conocer con detalle los pobladores que llegaron a Andalucía después de la derrota y expulsión islámica. Todos los datos coinciden en señalar que entre el 90-95% procedía de la Meseta norte, sur o de los que ya habían repoblado Extremadura –con fuerte presencia de leoneses–. La única zona que marca una diferencia es la provincia de Almería, donde el contingente de valencianos, catalanes y –sobre todo– mallorquines llegó hasta el 15%, de ahí que el escudo almeriense luzca las cuatro barras.
Una tarea de recuperación y de concienciación de la identidad andaluza, como continuidad de la castellana, es urgente y necesaria. Especialmente ante los tiempos presentes y futuros, en los que nostalgias y reivindicaciones sobre Al-Ándalus se oyen ya en algunos minaretes y en algunos palacios árabes no tan lejanos.
 
Una bandera de mentira.
 
En 1981 Andalucía se convirtió en autonomía histórica, ocasión que muchos aprovecharon para inventarse una nueva historia que contradijera la realidad andaluza como fruto de la reconquista y repoblación castellana. El momento más simbólico de esta tergiversación oficial fue la elección de la bandera verdi-blanca. En lugar de inspirarse  en los colores de Castilla-León que aparecen en el escudo de Fernando el Santo, conquistador de Sevilla. Y en los escudos de Córdoba, Granada, Almería y Jaén, en este último se lee la leyenda “muy noble y muy leal ciudad de Jaén guarda y defendimento de los Reynos de Castilla”, la junta de Andalucía se inclinó por una bandera similar a la de Arabia Saudita.
Con esta desafortunada elección a los andaluces se les obliga a llevar oficialmente los colores de los enemigos de sus antepasados castellanos. El uso del color blanco en los estandartes andalusíes fue generalizado por los almohades en 1146, cuando desembarcaron en Cádiz con la intención de reunir a todos los musulmanes de Al-Ándalus. En 1195 el sultán Ben Yusuf derrotó a Alfonso VIII de Castilla, en la batalla de Alarcos, para conmemoras esa victoria hizo ondear sobre la mezquita de Sevilla una vadera verde y blanca –la inspiradora de la actual bandera andaluza. Simbolizando la unida almohade (blanco) y la colaboración de todos los musulmanes andalusíes en la victoria sobre los castellanos cristianos (el verde color del Islam y de los Omeya)
En el siglo XVII el duque de Medina Sidonia se rebela contra la Corona hispánica e intenta proclamar la independencia andaluza con el apoyo de los moriscos capitaneados por Tahir al Horr. Como reconocimiento a esta colaboración morisca, el duque traidor enarbolaba una bandera blanca y verde, el color de la fe islámica de sus compinches sediciosos. Inspirada en estos acontecimientos históricos y basados en una fantasía histórica opuesta a la verdad, la Asamblea de Roda aprobó en 1918, el actual diseño de la bandera verdi-blanca que en aquel momento representaba una Andalucía que incluía Murcia y Badajoz. El “autor” intelectual de esta aberración de la vexilología, fue el poeta y “padre de la patria andaluza”, Blas Infante, convertido al final de su vida a la religión musulmana, último agravio a los castellanos que reconquistaron esas tierras y a los actuales andaluces, sus descendientes directos.
 
Enric Ravello
Secretario de relaciones nacionales e internacionales de PxC y PxL