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mardi, 18 janvier 2011

Les ONG, avant-garde du mercenariat mondialiste

Les ONG, avant-garde du mercenariat mondialiste

Ex: http://www.mecanopolis.org/

Depuis leur reconnaissance par l’ONU en 1948, la place occupée par les ONG, sur le plan médiatique ou l’inconscient collectif, induit une méconnaissance des véritables enjeux qu’elles soulèvent de fait. Ainsi, le statut juridique et associatif des ONG devrait donner à réfléchir quant au rôle majeur joué dans la prise de décisions internationales.

[1]

Les ONG prétendent notamment instruire une forme de contre-pouvoir, qu’elles exerceraient via un dialogue continu avec les forces politiques et économiques. Face à la violence de la mondialisation et ses conséquences désastreuses, la solidarité internationale ne peut naturellement que jouir d’une image collectivement perçue comme positive. Mais, de par leur collaboration avec différents systèmes de coopération internationale, elles sont de fait intégrées à la globalisation. Elles participent notamment aux sommets des Nations unies dont le fonctionnement repose sur une architecture plus que discutable. En effet, le Conseil de sécurité de l’ONU et le Tribunal pénal international sont contrôlés par les États-Unis et leurs alliés, grâce aux invraisemblables droits de veto dont ils disposent. Ce qui permet l’accaparement de la guerre en l’excluant de tout débat démocratique, mais aussi de fixer les règles de sa légalité. Du point de vue de leur immersion dans ce système de domination onusienne, elles ne peuvent donc pas être considérées comme un contre-pouvoir mais plutôt comme un adjoint du pouvoir.

Un nouveau mercenariat international

Il est donc tout à fait logique qu’en période de globalisation accrue les ONG ne s’opposent pas aux principes légaux de l’organisation mondialiste à laquelle elles doivent tout ou presque. Bien au contraire, elles adoubent ces règles, tout en sachant qu’elles ordonnent inévitablement une politique internationale précarisée par l’hégémonie d’un monde unipolaire. Avec plus de distance, il est évident que les Nations unies tendent à imposer la globalisation, car la survie de cette organisation – laquelle a finalement assez peu empêché de guerres, au regard de toutes celles qu’elle a laissées se perpétrer au mépris du droit international – en dépend, et réciproquement.

Pareillement, on pouvait penser que la surreprésentation de la société civile et sa prétention à une reconnaissance de plus en plus accrue, auraient pu aboutir à une sorte d’auto-institutionnalisation, son indéniable présence sur le terrain lui ayant permis d’entrer de « force » dans les institutions politiques. En réalité, il ne s’agit que d’ajustements au sein d’un système cooptant ses différents représentants afin d’entretenir une progression illimitée de la globalisation (1).

En ce qui concerne le caractère « apolitique » des ONG, il est en effet « anormal », puisque ne procédant en rien de l’organisation des gouvernements traditionnels. En effet, ces organisations transnationales ne sont ni élues, ni théoriquement affiliées à des orientations politiques. Pourtant, elles ont la capacité de pousser leurs idées et les préconisations qui en découlent lors des sommets internationaux. Cette particularité entraîne une imprécision, aussi bien concernant leur objectif, que leur constitution.

Ainsi, le Conseil économique et social des Nations unies, chargé d’accréditer les OSC (Organismes de la Société civile) par l’intermédiaire du Département des ONG, met sur le même plan des organismes qui n’ont officiellement pas les mêmes objectifs. On y trouve aussi bien la Fondation Ford (qui est un paravent de la CIA) ; des associations dites citoyennes comme ATTAC ; des ONG de solidarité internationale comme Action contre la faim ; des syndicats patronaux comme la Business Roundtable (2) ; des instituts et think-tanks tel le Club de Rome ; etc. Cette extension du sens communément accepté des ONG jette un flou considérable sur leurs objectifs : tantôt venir en aide à des populations et proposer des régulations de l’économie mondialisée (ce qui est le cas d’Action contre la faim et d’ATTAC) ; tantôt représenter cette même économie et/ou servir les intérêts d’un ou de plusieurs États (ce que font la Fondation Ford, la Business Roundtable et le Club de Rome).

Toujours critiquer la forme, mais jamais le fond

Lors du récent sommet de Copenhague, nous avons pu assister à l’explosion du nombre des ONG, et à une avancée considérable de leur capacité à faire connaître leur(s) opinion(s).Comme dans le cas des Nations unies, aucune d’entre elles n’a critiqué le fond de ce sommet, alors qu’il ne repose ni sur un consensus scientifique international, ni sur une véritable coopération des nations. Ce sommet avait simplement pour objectif d’aboutir à de nouvelles règles « écologiques » internationales, voire mondiales, cela afin de contenir le développement industriel des pays émergents qui seront les puissances de demain. En particulier celui de la Chine, nation que les États-Unis ne souhaitent pas voir défier leur hégémonie en plein essoufflement. Là où les ONG furent donc « utiles » c’est dans leur soutien indéfectible à la tenue de ce sommet et dans le travail effectué en amont et visant à définir les perspectives énergétiques d’avenir. Perspectives qui envisagent ouvertement la création d’un ministère mondial de l’écologie.

« L’échec de Copenhague » – pour reprendre l’expression d’une grande partie de la société civile – n’est donc que virtuel de ce point de vue. De plus, depuis la fin du sommet, de grandes opération, dont les conséquences seront semblables à celles attendues au sommet de Copenhague, ont été lancées. C’est notamment le cas de la Robin Hood Tax, initiative poussée, entre autres, par Georges Soros et Warren Buffet. Son objectif est la mise en place d’une taxe sur les transactions bancaires pour lutter contre le réchauffement climatique. Ce projet est soutenu par les centaines d’ONG qui déclaraient quelques semaines auparavant qu’elles avaient assisté au naufrage de la cause écologique lors d’un sommet qui n’avait mené à rien de concret. Mais surtout, cette idée, si elle aboutit, entraînera forcément une aggravation de la globalisation via les règles qu’elle fixera unilatéralement. Pourtant, la réalité industrielle est différente pour chaque État, en particulier pour les pays émergents dont le développement repose en grande partie sur leur capacité à déployer un arsenal industriel.

Mais selon les règles que veulent imposer le G20 et ses ONG alliées, cela provoquerait des émissions de CO2, ce qui n’est évidemment pas acceptable, et cela bien que le socle scientifique de la théorie du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) en soit encore à l’état spéculatif.

Des ONG bien mieux organisées qu’Al-Qaeda

Le point de ralliement des ONG au système de domination est donc contenu dans sa composante la plus essentielle : maintenir un monde unipolaire. Par conséquent, et afin d’exporter les règles et principes du système de domination mondiale, les ONG tout comme le Marché, se doivent d’être transnationales et/ou internationales. Elles disposent de bureaux dans l’extrême majorité des nations du monde et font remonter leurs travaux, études et expertises auprès des véritables architectes de la globalisation dont elles sont, de fait, un des principaux vecteurs.

Elles ne font que s’aligner sur le système qui les chapeaute et servent de porte-paroles à une opposition fantasmée par les médias vassaux de la globalisation. Elles ne sont donc ni un contre-pouvoir, ni un outil de régulation démocratique. Il ne s’agit pas simplement d’une institutionnalisation de l’apolitique mais surtout d’une normalisation des circuits du système de gouvernance mondiale.

 

Luc Minelli et Julien Teil, pour FLASH [2]

Publié  sur Mecanopolis [3] avec l’aimable autorisation de Jean-Emile Néaumet, directeur de la rédaction.

Reproduction libre avec indication des sources

(1) L’institutionnalisation de la société civile, Thibault Le Texier, Janvier 2010.

(2) La Business Roundable a été fondée par de grands groupes économiques américains en 1972.

 


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[2] FLASH: http://www.flashmagazine.fr/

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jeudi, 03 juin 2010

USAID gibt den Hungernden in Haiti Saatgut von "Monsanto"

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USAID gibt den Hungernden in Haiti Saatgut von »Monsanto«

F. William Engdahl / Ex: http://info.kopp-verlag.de/

Man fühlt sich an den berühmten Satz »Sollen sie doch Kuchen essen!« erinnert, den Marie Antoinette in Frankreich zu Beginn der Französischen Revolution von 1789 angesichts sich zusammengerottender hungernder Bauern geäußert haben soll, wenn jetzt der GVO- und Agrochemiekonzern »Monsanto« mithilfe der US-Entwicklungsbehörde USAID 475 Tonnen Saatgut an das vom Erdbeben verwüstete Haiti übergibt. Die erste Lieferung ist bereits unterwegs. Die Haitianer betrachten das Saatgut als Trojanisches Pferd, den Versuch, haitianischen Bauern GVO-Saatgut aufzudrängen. Sie organisieren deshalb zum Empfang die demonstrative Verbrennung des Saatguts. »Monsantos« Vorgehen zählt zur langen Liste von Versuchen, einer verzweifelten Bevölkerung das Saatgut des Konzerns aufzuzwingen, wie beispielsweise bereits 2004 im Irak geschehen.

Wie AP berichtet, hat Monsanto eine »Spende« von Saatgut angekündigt, bei dem es sich, wie der Konzern behauptet, nicht um GVO-, sondern um Hybrid-Saatgut im Marktwert von vier Millionen Dollar handelt. Damit bekommt Monsanto zum ersten Mal in Haiti den Fuß in die Tür. Der Konzern wird dem zerstörten Land 475 Tonnen Mais-Saatgut und verschiedene Gemüsesaaten liefern.

Die Auslieferung koordiniert die USAID, die für die staatliche weltweite Entwicklungshilfe der USA zuständige Regierungsbehörde, die wiederholt dabei ertappt worden ist, GVO-Saatgut als amerikanische »Nahrungsmittelhilfe« zu verteilen. Merkwürdigerweise müssen die Bauern nach Angaben einer USAID-Sprecherin das Saatgut auf Märkten kaufen, »um zu verhindern, dass die Wirtschaft vor Ort mit kostenlosen Waren überschwemmt wird«. Monsanto erhält nach Aussage der USAID keinerlei Geld aus dem Verkauf. Weitere Informationen darüber, an wen der Erlös gehen wird, waren von der USAID nicht zu erhalten.

Elizabeth Vancil, Direktorin der Abteilung Entwicklungs-Initiativen bei Monsanto, nannte die Spende in einer bereits im April verschickten E-Mail »ein tolles Ostergeschenk«.

Selbst wenn Monsanto die Wahrheit sagt und es sich bei dem Saatgut um Hybrid- und nicht um GVO-Saatgut handelt, bedeutet es für das arme Land ein weiteres Verhängnis. Hybridsamen, die durch manuelle Fremdbestäubung von Pflanzen erzeugt werden, erbringen laut Monsanto höhere Erträge als nichthybride Samen. Diese Behauptung ist bereits mehrfach widerlegt worden; außerdem müssen die Landwirte jedes Jahr neues Saatgut kaufen und können keinen Teil der letzten Ernte als Saatgut verwenden, wie es die Bauern seit Jahrtausenden getan haben. Diese Hybriden haben keine Samen.

Für Monsanto bedeutet dies den ersten Schritt hin zur Kontrolle über die reichen Anbauflächen der Karibik-Insel. Um Monsantos Ehrlichkeit bei der Berichterstattung über das eigene Handeln ist es zudem nicht besonders gut bestellt. In meinem Buch Saat der Zerstörung: Die dunkle Seite der Gen-Manipulation lege ich dar, wie Monsanto die Öffentlichkeit jahrzehntelang über die Gefahren ihrer Toxine wie PCBs, Dioxin oder Agent Orange belogen und wiederholt Testergebnisse gefälscht hat, die an die Regierungen übermittelt wurden, um die Sicherheit seiner GVOs zu beweisen.

Monsanto hatte ursprünglich vorgeschlagen, seinen Genmais und andere Samen zu »spenden«, doch dies wurde vom haitianischen Landwirtschaftsministerium abgelehnt. Monsanto hat daraufhin angekündigt, nur nicht gentechnisch veränderte Hybride zu schicken. Doch selbst die sind giftig.

Die Saaten von Monsanto sind mit zahlreichen giftigen Chemikalien verunreinigt, teilt die haitianische Bauernorganisation von Papay, die GVOs und die ausländische Kontrolle über das Saatgut vehement ablehnt, in einer Erklärung mit. Das von Monsanto an Haiti gespendete Hybrid-Mais-Saatgut ist mit dem Fungizid Maxim XO behandelt, die Calypso-Tomatensamen enthalten Thiram, einen chemischen Wirkstoff aus der hochgiftigen Gruppe der Ethylenbisdithiocarbamate (EBDCs). EBDCs haben bei Tests an Mäusen und Ratten zu so schwerwiegenden Schädigungen geführt, dass die US-Umweltschutzbehörde EPA das Tragen einer speziellen Schutzkleidung für Landarbeiter beim Umgang mit EBDC-behandelten Pflanzen angeordnet hat. Laut EPA-Verordnung müssen thiramhaltige Pestizide mit einem besonderen Warnhinweis versehen werden; in Produkten für Hobbygärtner darf der Wirkstoff nicht enthalten sein.

Angeblich hat Monsanto das Thiram in einer E-Mail an das haitianische Landwirtschaftsministerium erwähnt, aber weder auf die Gefahren hingewiesen noch Schutzkleidung oder eine Schulung für die Landwirte angeboten, welche das giftige Saatgut ausbringen.

 

Haitianische Bauern planen die Verbrennung des Saatguts

Obwohl die Böden in Haiti zu den fruchtbarsten in der Hemisphäre zählen, ist das Land nicht in der Lage, sich selbst zu ernähren. Das liegt vor allem daran, dass die US-Regierung über USAID in den letzten Jahren dort kostenlose Nahrungsmittelhilfe des US-Landwirtschaftsministeriums abgeladen hat, was die kleinen Bauern vor Ort ruinieren und das Land von Importen abhängig machen soll. Industriell hergestellte Nahrungsmittel, wie etwa fabrikmäßig erzeugte Hähnchen, haben die Krise so weit verschlimmert, dass nach Angaben des UN-Welternährungsprogramms 2,4 Millionen Haitianer, das heißt jeder vierte, schon vor dem Erdbeben im Januar nicht genug zu essen hatten.

Als Antwort auf die Nachricht über das Monsanto-Saatgut planen haitianische Bauern dessen Verbrennung. Chavannes Jean-Baptiste, der Anführer der Bauernbewegung von Papay (MPP) hat die Nachricht, dass Monsanto 60.000 Säcke (475 Tonnen) Hybrid-Mais-Saat und Gemüsesamen, die teilweise mit hochgiftigen Pestiziden behandelt sind, spenden wird, als »ein neues Erdbeben« bezeichnet. Die MPP ruft für den 4. Juni, den Weltumwelttag, zu einem Protestmarsch gegen die Präsenz von Monsanto in Haiti auf. Berichten zufolge soll bei diesen Protesten das Saatgut verbrannt werden.

In einem offenen Brief bezeichnete Chavannes Jean-Baptiste das Eindringen von Monsanto-Saatgut nach Haiti als »einen schweren Angriff auf unsere Kleinlandwirtschaft, auf die Bauern, die Artenvielfalt, auf Creole-Samen ... und auf das, was von der Umwelt in Haiti übrig geblieben ist«. Haitianische Bürgergruppen protestieren energisch gegen den Import von Agrobusiness-Saatgut und -Lebensmitteln, der den heimischen Ackerbau mit selbst erzeugtem Saatgut ruiniert. Sie sind besonders besorgt über den Import von gentechnisch veränderten Organismen (GVOs).

Monsanto ist berüchtigt für den aggressiven Vertrieb von Saatgut, besonders des patentierten GVO-Saatguts, bei dem die Landwirte einen »Technologie-Lizenzvertrag« unterzeichnen müssen, wobei sie oft genug gar nicht wissen, was sie da eigentlich unterschreiben. Monsanto hat sich weltweit ein Beinahe-Monopol für Saatgut aufgebaut, indem der Konzern zunächst mit Dumpingpreisen in einen Markt eingestiegen ist, um sich Marktanteile und die Unterschrift unter Lizenzverträge zu sichern. Anschließend werden die Preise erhöht und Bedingungen gestellt, die die Landwirte in vielen Fällen nicht erfüllen können. Kleinbauern werden in den Bankrott getrieben und Großgrundbesitzer können das Land zu Schleuderpreisen übernehmen.

Die Haitianer sorgen sich nicht nur über die gefährlichen Chemikalien oder künftige GVO-Importe. Sie bestehen zu Recht darauf, dass die Zukunft Haitis von der Nahrungsmittelsouveränität abhängt, also der heimischen Lebensmittelproduktion für den eigenen Verbrauch. Genau die steht auf dem Spiel, wenn Monsanto ins Land kommt.

»Die Menschen in den USA sollten uns helfen zu produzieren und uns kein Essen oder Saatgut schenken. Sie nehmen uns die Chance, uns selbst zu helfen«, sagt Jonas Deronzil, Mitglied einer landwirtschaftlichen Kooperative in Verrettes.

Monsanto hat sich schon lange den Zorn von Umweltschützern, gesundheitsbewussten Menschen und Kleinbauern zugezogen – schon seit der Herstellung von Agent Orange im Vietnam-Krieg. Unzählige amerikanische Vietnam-Veteranen, die mit Agent Orange in Berührung gekommen waren, sind an Krebs erkrankt, nach Angaben der vietnamesischen Regierung sind in Vietnam 400.000 Menschen durch Agent Orange getötet oder schwer geschädigt und 500.000 Kinder mit schweren Missbildungen geboren worden.

Monsanto, Syngenta, DuPont und Bayer stellen heute mehr als die Hälfte des weltweit verwendeten Saatguts her. Monsanto besitzt knapp 650 Saatgut-Patente, vor allem für Sojabohnen, Mais und Baumwolle. Der Konzern ist der weltweit größte Anbieter von GVO-Saatgut und besitzt gemeinsam mit der US-Regierung das Patent auf die sogenannten »Terminator-Technologien«, sodass Monsanto Saatgut anbieten kann, das nach nur einer Ernte »Selbstmord begeht«. Monsanto hat aggressiv andere große Saatguthersteller aufgekauft, um sich die Konkurrenz vom Hals zu schaffen, hat genetische Veränderungen für neue Pflanzensorten patentieren lassen und kleine Bauern vor Gericht gezerrt – »Ostergeschenke« sind nicht Monsantos Art.

Bis 2007 hatte Monsanto in sieben US-Bundesstaaten insgesamt 112 Gerichtsverfahren gegen amerikanische Farmer wegen angeblicher Vertragsverletzung im Zusammenhang mit GVO-Patenten angestrengt. Von den Gerichten wurden dem Konzern über 21 Millionen Dollar zugesprochen. In vielen Fällen hat Monsanto Farmer angezeigt, deren Felder von Pollen oder Samen aus dem GVO-Anbau eines Nachbarn kontaminiert worden waren oder auf deren Feldern GVO-Saatgut aus der Vorjahrsernte gekeimt hatte, obwohl im darauffolgenden Jahr GVO-freies Staatgut ausgebracht worden war, so das amerikanische Center for Food Safety.

In Kolumbien hat Monsanto von der US-Regierung 25 Millionen Dollar für die Lieferung von Roundup Ultra erhalten, das im Rahmen des amerikanischen Drogenbekämpfungsprogramms Plan Colombia zum Einsatz gekommen ist. Roundup Ultra ist eine hochkonzentrierte Version von Monsantos Herbizid Glyphosat, wirkt jedoch noch stärker giftig. Beim Versprühen von Roundup Ultra sind in Kolumbien ganze Nahrungsmittelernten vernichtet und Quellen sowie Schutzgebiete verseucht worden. Berichten aus der Region zufolge häufen sich Fälle von Missbildungen bei Neugeborenen und Krebserkrankungen.

Via Campesina, der weltgrößte Bauernverband mit Mitgliedern in etwa 60 Ländern, bezeichnet Monsanto als »einen der Hauptfeinde der nachhaltigen bäuerlichen Landwirtschaft und der Nahrungsmittelsouveränität für alle Völker«. Der Verband behauptet, in dem Maße, wie Monsanto und andere multinationale Konzerne einen immer größeren Teil der Anbauflächen und der Landwirtschaft kontrollierten, würden Kleinbauern von ihren Höfen vertrieben und verlören ihre Arbeit.

Der haitianische Rechtsanwalt und Menschenrechtsaktivist Ezili Danto erklärt: »Sie verteilen genveränderten Mais und Gemüse an Menschen in Haiti, die sowieso schon unterernährt sind. Haben Sie je eine Aubergine oder eine Gurke gekauft, die keine Samen hatte? Dann wissen Sie, dass das merkwürdiges Essen ist. Unfruchtbares Essen! Frankenstein-Essen. Braucht das vom Erdbeben verwüstete Haiti wirklich solche Geschenke? Nein. Nein, im Namen von 300.000 toten Haitianern, von zahllosen anderen, die sich auf der Suche nach Asyl aufs offene Meer hinaus wagen, und von 1,5 Millionen Obdachlosen sagen wir NEIN DANKE zu mehr Abhängigkeit, zu Monopolen der Reichen, wirtschaftlicher Sklaverei, zum Verlust der Fruchtbarkeit des Bodens oder des Wasserschutzes, zu noch mehr importierten Toxinen, die das Grundwasser noch weiter verseuchen, und zur Vernichtung des heimischen Saatgutvorrats.«

 

Haiti-Zar Bill Clinton

Eine aufschlussreiche Fußnote zu den Entwicklungen in Haiti seit dem Erdbeben vom 12. Januar liefert die Rolle des ehemaligen US-Präsidenten Bill Clinton.

Der haitianische Landwirtschaftsminister hat zwar formell der Lieferung von Monsanto-Saatgut zugestimmt, Fragen der haitianischen Bauern, wie etwa der, woher sie denn das Geld zum Kauf des Saatguts bekämen, bisher jedoch unbeantwortet gelassen. Zu welchen Bedingungen erhält man das Saatgut? Wer bekommt das Geld? Auch USAID schweigt zu diesem Thema. Kein Wort darüber, dass die Hybridsamen im nächsten Jahr für die neue Ernte neu gekauft werden müssen, was für die Bauern, die ohnehin ums Überleben kämpfen müssen, eine neue Abhängigkeit erzeugt.

Die wichtigsten Entscheidungen über die wirtschaftliche und politische Zukunft Haitis werden seit dem Erdbeben nicht von Haitianern getroffen, obwohl der Präsident und die meisten der Kabinettsmitglieder und Parlamentsabgeordneten überlebt haben. Haiti wird heute de facto von einem Komitee unter Führung des ehemaligen US-Präsidenten und GVO-Befürworters Bill Clinton verwaltet. Laut einem Bericht der New York Times vom 30. März wurde dieses Komitee dem Präsidenten René Preval vom US-Außenministerium – dessen derzeitige Chefin Hillary Clinton ist – vor die Nase gesetzt. Preval hatte um eine Behörde gebeten, die gemäß einem Dekret des haitianischen Präsidenten gebildet und nicht von außen eingesetzt worden wäre, konnte sich jedoch nicht durchsetzen.

Im April hat das Parlament von Haiti unter dem Druck, zum Wiederaufbau des zerstörten Landes auf internationale Hilfe angewiesen zu sein, eingewilligt, seine Vollmachten für Finanzen und Wiederaufbau während des Ausnahmezustands an eine Interimskommission zum Wiederaufbau von Haiti (CIRH) unter ausländischer Führung abzutreten. Das CIRH hat den Auftrag, den Wiederaufbau Haitis nach dem Erdbeben zu leiten, für den 9,9 Milliarden Dollar an internationaler Hilfe zugesagt worden sind. CIHR bewilligt Vorgehen, Projekte und deren Budgets. Die Weltbank, unter Führung des ehemaligen Bush-Beraters Robert Zoellick, verwaltet das Geld.

Die CIRH-Mitglieder kommen mehrheitlich aus dem Ausland. Um stimmberechtigtes ausländisches Mitglied zu werden, muss die entsprechende Institution in zwei aufeinanderfolgenden Jahren mindestens 100 Millionen Dollar gespendet oder Haiti mindestens 200 Millionen Dollar Schulden erlassen haben.

Vorsitzende des CIRH sind der US-Sondergesandte Bill Clinton und Premierminister Jean-Max Bellerive. Die einzige Aufsichtsmöglichkeit besteht im Vetorecht des amerikafreundlichen Präsidenten Preval, der sich in der Vergangenheit – höflich formuliert – nicht gerade darin hervorgetan hat, haitianische Interessen zu vertreten.

Das Marionettenregime Preval hat das verzweifelte Parlament ebenfalls dafür gewonnen, die Amtszeit Prevals und anderer Vertreter bis Mai 2011 zu verlängern, falls es nicht vor Ende November zu Neuwahlen kommt.

 

Mittwoch, 26.05.2010

Kategorie: Enthüllungen, Wirtschaft & Finanzen, Politik

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