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jeudi, 02 juin 2016

Des races et du racisme

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Des races et du racisme
 Des races et du racisme

de Vautrin 

Ex: http://www.lesobservateurs.ch

L'auteur est docteur d'État et ancien maître de Conférences.

La notion de déterminisme ne fait rien d’autre que de donner une cohérence logique au rapport des choses et au rapport des gens. Néanmoins… Il est constatable et prévisible que des chiens ne donnent pas des chats. Mais des chats – sans parler des bestioles saugrenues inventées par sélection humaine – il y en existe au moins neuf lignées naturelles, par exemple les Singapouriens ou les Européens à poil court. Elles se distinguent par des génotypes et des phénotypes différents, et se sont probablement différenciées d’une lignée ancestrale commune. Bien sûr, appartenant à la même espèce, les sujets d’une quelconque lignée A peuvent s’hybrider avec ceux d’une quelconque lignée B. En raison de la ségrégation indépendante des caractères héréditaires multiples, si les hybrides de première génération sont de même phénotype et de même génotype hétérozygote, la génération suivante obtenue par croisement de ces hybrides avec première génération fait réapparaître dans une certaine proportion (qui dépend du nombre de caractères transmis) les phénotypes et génotypes des grands-parents. Statistiquement, bien sûr.

Sur la base de ces constatations déterministes, on parle de « sous-espèces ». Expression politiquement correcte pour éviter de prononcer le mot « races ». On préfère parler (par abus de mot) de « cultures » pour avoir tout de même un critère de différenciation. Car on aura beau faire, l’humain différencie aussi de l’humain. Les races se différencient d’abord génotypiquement et phénotypiquement, et toutes les arguties de certains « savants » n’y changeront rien. Elles se différencient aussi sociologiquement. Mais on comprend bien pourquoi on ne parle plus de « races » humaines, car on craint les excès du racisme. À juste titre, si l’on s’en réfère à l’Histoire. À notre histoire exclusivement, et pourtant celle des autres n’a rien à envier à la nôtre en la matière, mais il ne faut surtout pas en parler !  Pourtant, l’observation m’a appris qu’à l’exemple du « bon sens » (selon Descartes), le racisme est l’une des choses au monde les mieux partagées. C’est aussi l’une des postures les plus relatives aux points de vue idéologiques.

Bien partagé : chez nous, Guides et illuminés n’attribuent le racisme qu’au Blanc colonisateur, et donc les personnes en butte au racisme, victimes « d’exclusion » et d’«apartheid » comme, prétend-on, ce serait le cas chez nous, ne sauraient être elles-mêmes racistes. Il suffit d’avoir voyagé un peu pour savoir qu’il n’en est rien et que les ethnies non seulement s’opposent mais se hiérarchisent les unes les autres et se massacrent joyeusement en conséquence. La mémoire courte oublie l’affrontement récent des Tutsis et des Hutus, et ce n’est qu’un exemple. De fait, c’est l’exclusion inclusive[1] qui fonctionne de manière excessive, poussant l’anallactique[2] jusqu’à exacerber l’ethnocentrisme et parfois à vouloir détruire ou réduire en esclavage ceux sans qui, pourtant, la frontière n’existerait pas.

Le racisme est donc un rapport humain assez banal (j’entends déjà hurler les bonnes âmes !). Cela se distingue notamment dans le vocabulaire. J’ai été personnellement obroni, muzungu lorsqu’en Afrique les gens du peuple s’adressaient à moi, et les rappeurs de banlieue, reprenant la vulgate de leurs ethnies, parlent de face de craie, babtou (reprise du malinké toubab), ou euphoniquement de souchien. Voilà qui est tout aussi raciste que négro ou bougnoule. Il n’y a que les illuminés pour penser le contraire. Au gringo correspond à rebours le chicano, le flamisch aux « franse raten », le gabacho à l’espingouin, l’ajrad au zouaoua et ainsi de suite. La liste des termes péjoratifs utilisés dans le monde pour flétrir l’étranger-pas-de-chez-nous est infinie. Il y a gros à parier qu’il en va ainsi depuis la nuit des temps et que cela durera tant que perdurera l’espèce humaine. On aura beau faire des lois et des leçons de morale : on peut en interdire la manifestation, mais le fait échappe aux codes.

anthropologie, ethnographie, races, racisme, races humaines, définition, Lorsque cet affrontement, bataille de frontières, va jusqu’à l’ethnocide, évidemment cela pose des problèmes éthiques, mais là n’est pas mon propos. Je note simplement que dans le racisme se mêlent, pas toujours distinctement, des critères phénotypiques et des critères sociologiques.

Examinons maintenant quelques excès et abus de la notion même de racisme, liés aux différences de points de vue sur celle-ci. On se souviendra sans doute du débat sur l’opportunité d’interroger des candidats aux concours de catégorie C de la fonction publique sur La Princesse de Clèves. L’argument était que toutes ces références culturelles « discriminent » les candidats issus des « minorités visibles ». C’est-à-dire qu’un banal fait de culture est dégradé au rang d’acte raciste.  Le CRAN, Conseil Représentatif des Associations Noires de France, figurait parmi les protestataires ; l’amusant est que cette association (subventionnée) est ouvertement raciste. N’est-ce pas son président qui déplorait que la jolie Miss Bourgogne, devenue Miss France en 2012, fût « blanche comme neige » ? Mais plus fondamentalement, ce genre de démarche supposée lutter contre une forme de racisme, ne fait que flétrir a-contrario ceux qu’il croit défendre : en suivant le raisonnement, ils ne feraient pas le poids dans la compétition culturelle.

On finit par en arriver à une aberration, importée des États-Unis (mais en voie d’abandon là-bas, me dit-on) : la discrimination positive. L’expérience montre qu’elle n’est pas bonne, ni pour les discriminés positifs, que l’on dispense d’efforts, ni pour l’ensemble de la société qui voit s’abaisser le niveau de ses élites.

Lorsque l’idéologie s’empare du racisme, en retour elle nourrit le racisme. Il n’y a pas de discrimination positive, il y a la discrimination tout court, et cela doit être interrogé sociologiquement et éthiquement. Mais pour demeurer dans le domaine de ce qu’on appelle ordinairement « la culture », on remarquera que de nombreux auteurs des siècles passés, encore révérés de mon temps, sont mis à l’index par les illuminés de la « bien-pensance » pour être Blancs, Européens, Mâles, Sexistes. Tout y passe : Villon, Rabelais, Montaigne, Corneille, l’Abbé Prévost, Stendhal, Flaubert et ainsi de suite. Une vraie dévastation culturelle ne livrant plus que des textes expurgés et réécrits aux lycéens d’aujourd’hui. La machine à décerveler du Père Ubu.

C’est que, du racisme au sexisme, il n’y a qu’un pas stupidement franchi par les illuminé(e)s, je reviendrai sur ce point prochainement. Il y en a d’autres, par exemple le pas qui mène à confondre racisme et homophobie etc… Allons plus loin. Il existe un anti-christianisme très fort, qui se manifeste par des caricatures, déprédations, voire des massacres ; personne, chez les Guides et illuminés, n’ira hurler au racisme anti-chrétien. Le fait est qu’une religion n’est pas une race, il n’y a pas de critères phénotypiques, seulement des critères sociologiques internes de différenciation, étant donné que chaque peuple fait sa cuisine particulière de la religion. Il est cependant extrêmement curieux que dès qu’il s’agit de critiquer l’islam, de caricaturer son prophète, de crépir une mosquée avec des lardons, on trouve de nombreux bien-pensants pour hurler au racisme. Or l’islam, pas plus que le catholicisme, ne constitue une race, c’est une évidence qu’il faut rappeler.

Derrière ces attitudes, il y a toujours un projet politique d’uniformisation de l’humanité en transformant les hommes par la contrainte violente. L’antiracisme est à la fois un fonds de commerce et un racisme réel.

Pour finir, différencier de l’humain en races (ou en « cultures ») autorise-t-il à établir une échelle d’humanité ? En fait, on constate des réalisations pratiques extrêmement variées à travers le monde. Pour prendre deux extrêmes : il y a encore aujourd’hui des chasseurs-cueilleurs et ailleurs des astrophysiciens vivant dans des stations spatiales. Il n’y a par ailleurs probablement pas de gènes déterminant le port du pantalon plutôt que du boubou, l’organisation tribale plutôt que la république une et indivisible. Mais toutes ces différences constatées révèlent tout de même à travers la diversité des langues une même faculté de langage, à travers l’hétérogénéité des outils une même faculté technique, à travers les variétés de groupes une même faculté à faire du social, à travers le fatras des morales une même capacité d’éthique. Mais toutes leurs manifestations ethniques se valent-elles ? Je demeure sceptique et suspends (hypocritement) mon jugement (ἐποχή).

Vautrin

(Nom connu de la rédaction)

[1] Ce qui veut dire : un groupe se constitue davantage par exclusion que par intégration.

[2] Le pôle politique anallactique consiste à demander à l’étranger de s’assimiler sans concession ; le pôle synallactique consiste à modifier les lois du groupe pour « s’ouvrir » à l’étranger. C’est à ce pôle que nous en sommes !

 

dimanche, 07 avril 2013

Scientific American über die Realität von Rassen

Scientific American über die Realität von Rassen

By Michael Polignano

Ex: http://www.counter-currents.com/

 Übersetzt von Deep Roots

English original here

[Scientific American, dessen Titelseite oben zu sehen ist, ist übrigens das amerikanische Mutterschiff der deutschen Ausgabe „Spektrum der Wissenschaft“, in der neben deutschen Beiträgen auch Übersetzungen aus Scientific American mit ein bis zwei Monaten Verzögerung erscheinen.]

Anmerkung des Herausgebers [Greg Johnson]:

Dieser Essay stammt aus Michael Polignanos Buch „Taking Our Own Side“, das hier [3] als Hardcover, Paperback und PDF erhältlich ist. [Anm. d. Ü.: Dieses Buch kann ich sehr empfehlen – ich habe es auch.]

Finnische Übersetzung hier [4].

16. Dezember 2003

Das wissenschaftliche Studium der Rassen befindet sich an einem Scheideweg. Durch die Kartierung des menschlichen Genoms wissen die Wissenschaftler mehr über Rasse und Rassenunterschiede als je zuvor. Aber da die Gesellschaft immer mehr in die Lüge von der Rassengleichheit investiert, wird es für Wissenschaftler immer schwerer, diese Wahrheiten auszusprechen. Außerdem haben egalitäre Spin-Doctors in einem verzweifelten Versuch, die schlimmen politischen Konsequenzen der rassischen Wahrheit abzuwenden, eine große Menge Desinformation über die kürzlichen genetischen Entdeckungen verbreitet.

Man sagt uns zum Beispiel, daß die Unterschiede zwischen den Rassen vom genetischen Standpunkt aus vernachlässigbar sind, eine Sache von bloß ein paar Genen. Daher sollen wir schlußfolgern, daß Rassenunterschiede vernachlässigbar sind, Punkt. Rassenunterschiede, sagt man uns, sollten überhaupt keine praktischen Implikationen haben.

Aber das ist genauso absurd, wie wenn man argumentieren würde, daß es – nachdem feste Objekte aus dem Blickwinkel der subatomaren Physik großteils leerer Raum sind – bloß reines Vorurteil ist, daß wir lieber auf einer Straße fahren statt über eine Klippe.

Die Wahrheit ist: aus kleinen genetischen Unterschieden erwachsen große physische, spirituelle, kulturelle und politische Unterschiede. Falls die Genetiker diese Unterschiede nicht sehen können, dann suchen sie vielleicht an der falschen Stelle.

Man sagt uns auch routinemäßig, daß es eine größere genetische Variationsbreite innerhalb der Rassen gibt als zwischen ihnen. Es kann einen Unterschied von 100 IQ-Punkten geben zwischen einer extrem klugen und einer extrem dummen weißen Person. Aber es gibt nur 30 Punkte Unterschied zwischen dem Durchschnitt der Weißen und dem der Schwarzen. Daher, sollen wir schlußfolgern, sollten wir uns nur mit Individuen befassen und die Gruppendurchschnitte ignorieren.

Das Problem bei diesem Argument ist, daß Gesellschaften nicht aus isolierten Individuen bestehen, denn Individuen sind Bestandteile und Produkte von Fortpflanzungspopulationen. Fortpflanzungspopulationen, die über einen langen Zeitraum isoliert und unterschiedlichen Umweltbedingungen ausgesetzt waren, werden zu verschiedenen Rassen.

Und wenn die durchschnittliche Intelligenz – oder irgendeine andere wichtige Eigenschaft – zweier Fortpflanzungspopulationen, die dasselbe geographische Gebiet teilen, sich dramatisch unterscheidet, dann muß es zu Konflikten kommen. Die überlegene Gruppe wird sich unvermeidlicherweise über den hemmenden Effekt der unterlegenen ärgern, und die unterlegenen Gruppen werden die unmöglichen Standards verübeln, die von der überlegenen aufgezwungen werden.

Aber die praktischen Implikationen der rassischen Wahrheit sind schwer zu leugnen, und die Wahrheit sickert durch, manchmal an unwahrscheinlichen Stellen. Ein Beispielsfall ist der Titelartikel der Ausgabe Dezember 2003 von Scientific American, das trotz seines Titels üblicherweise so politkorrekt ist wie jedes Nachrichten- oder Unterhaltungsmagazin. Die Titelseite zeigt sechs weibliche Gesichter, die verschiedenen Rassen anzugehören scheinen, zusammen mit dem Bildtext: „Does Race Exist? Science Has the Answer: Genetic Results May Surprise You.“ [„Gibt es Rassen? Die Wissenschaft hat die Antwort: Genetische Resultate könnten Sie überraschen.“] Im Inhaltsverzeichnis lesen wir: „Gibt es Rassen? Vom rein genetischen Standpunkt, nein. Trotzdem können genetische Informationen über die Abstammung von Individuen manchmal medizinisch relevant sein.“

Das hat meine Aufmerksamkeit geweckt. Wenn Rasse medizinisch relevant ist, warum ist sie dann nicht genauso auch psychologisch relevant, kulturell relevant, moralisch relevant und politisch relevant? Und wenn die Wissenschaft von der Genetik solche drängend relevanten Unterscheidungen als unreal oder winzig betrachtet, ist dann nicht etwas faul an der genetischen Wissenschaft oder an unserer Interpretation und Anwendung ihrer Befunde?

Die Autoren des Artikels, Michael Bamshad und Steve Olson, argumentieren, daß „Menschen unter Verwendung genetischer Daten grob in Gruppen sortiert werden können.“ Diese Gruppen scheinen weiters geographisch getrennt zu sein – zumindest vor den massiven Bevölkerungsverschiebungen der Moderne. Nun ist dies ein riesiges Eingeständnis, denn die Existenz genetisch verschiedener Menschengruppen ist gewiß ein Teil dessen, was mit „Rasse“ gemeint ist, und genau das, was von jenen verleugnet wird, die behaupten, daß Rasse bloß ein „Sozialkonstrukt“ ist.

Die Basis für die Behauptung, daß Rassen „vom rein genetischen Standpunkt aus“ nicht existieren, ist der Konflikt zwischen genetischen Klassifizierungen und traditionellen rassischen Kategorien. Solche Kategorien beruhen nicht auf einer Analyse der Gene (Genotyp), sondern auf dem sichtbaren Ausdruck dieser Gene (Phänotyp). Dies mag stimmen, aber es beweist nicht, daß „Rasse nicht existiert“. Es beweist nur, daß es einen Konflikt zwischen genotypischen und phänotypischen Rassedefinitionen gibt.

Zum Beispiel merken die Autoren an, daß sub-saharische Afrikaner und australische Aborigines ähnlich aussehen und sich ähnlich verhalten, daß aber genetische Marker anzeigen, daß sich ihre Vorfahren vor langer Zeit getrennt haben. Aber der Konflikt zwischen den Klassifikationsschemen ist eher real als scheinbar, denn Australoide und Negroide sehen sich nur für das ungeschulte Auge ähnlich. Jeder, der Mitglieder der beiden Gruppen miteinander vergleicht, wird leicht die Unterschiede sehen, und mit ausreichend Erfahrung ist es buchstäblich unmöglich, sie miteinander zu verwechseln.

Die Autoren merken auch an, daß die sozialen Rassedefinitionen von Region zu Region variieren: „jemand, der in den Vereinigten Staaten als ‚schwarz’ klassifiziert wird… könnte in Brasilien als ‚weiß’ betrachtet werden und als ‚farbig’… in Südafrika.“ Aber dies ist ebenfalls ein Versuch, die Unterscheidung nach Phänotyp zu diskreditieren, indem man nur auf ihre gröbsten Formen verweist. Jedoch können phänotypische Klassifizierungsschemen in Gesellschaften mit einem großen Maß an Rassenvermischung recht komplex sein, um die Komplexitäten der zugrundeliegenden Genotypen wiederzugeben:

Die frühen französischen Kolonisten in Saint-Domingue [heute: Haiti] identifizierten 128 unterschiedliche Rassentypen, die recht präzise nach einer mathematischen Skala definiert wurden, welche durch einfache Berechnungen der Abstammungsanteile bestimmt wurde. Sie reichten vom „wahren“ Mulatten (halb weiß, halb schwarz) durch das Spektrum von marabou, sacatra, quarterón bis hin zum sang-mêlé (Mischblut: 127 Teile weiß und ein Teil schwarz)… Die Soziologin Micheline Labelle hat 22 rassische Hauptkategorien und 98 Unterkategorien gezählt (für variierende Haartypen, Gesichtsstrukturen, Farbe und andere Unterscheidungsfaktoren), die in den 1970ern unter Haitis Mittelklasse in Port-au-Prince verwendet wurden. Innerhalb jeder Kategorie waren die Worte oft genauso einfallsreich, wie sie beschreibend waren: café au lait („Milchkaffe“), bonbon siro („Zuckersirup“), ti canel („ein wenig Zimt“), ravet blanch („weißer Kakerlak“), soley levan („aufgehende Sonne“), banane mûre („reife Banane“), brun pistache („erdnußbraun“), mulâtre dix-huit carats („18karätiger Mulatte“)… [1]

Ein tieferes Problem mit der Betonung des Genotyps durch die Autoren ist, daß, auch wenn unterschiedliche Genotypen zu ähnlichen Phänotypen führen können – die Natur kann verschiedene Mittel einsetzen, um dasselbe Ziel zu erreichen – die Kräfte der Evolution sich keinen Deut um spezifische Genotypen scherten, sie „scherten“ sich nur darum, wie sich jene Genotypen in einem Individuum ausdrückten. Daher ist der Phänotyp vom praktischen Gesichtspunkt aus wichtiger als der Genotyp.

Die Autoren geben jedoch zu, daß phänotypische Rassenkategorien gut funktionieren, um Gruppen nach ihrer Neigung zu gewissen Krankheiten zu unterteilen, wie Sichelzellenanämie (am häufigsten unter Afrikanern) und zystische Fibrose (am häufigsten unter Europäern). Die Allele für Sichelzellenanämie und zystische Fibrose nahmen an Häufigkeit zu, weil ihre Träger (d. h. jene mit einer Kopie vom Vater oder der Mutter; zwei Kopien sind für die Krankheit nötig) gegenüber parasitischen Mikroorganismen resistent waren, die jeweils in Afrika und Europa vorkommen. Ein weiteres Beispiel ist, daß bewiesen wurde, daß derselbe Polymorphismus im CCR5-Gen den Krankheitsverlauf von AIDS bei Weißen bremst, aber bei Schwarzen beschleunigt.

Wegen der zunehmenden genetischen Beweise für die medizinische Relevanz von Rasse hat die US Food and Drug Administration der unvermeidlichen Kontroverse getrotzt und im Januar 2003 empfohlen, daß Forscher bei klinischen Versuchen Rassedaten sammeln.

Daher die extrem vorsichtige Schlußfolgerung der Autoren: „In Fällen, wo die Zugehörigkeit zu einer geographisch oder kulturell definierten Gruppe mit gesundheitsbezogenen genetischen Merkmalen korreliert worden ist, könnte es wichtig sein, etwas über die Gruppenzugehörigkeit eines Individuums zu wissen.“

Dies ist ein weiteres riesiges Eingeständnis. Denn wenn rassische Unterschiede medizinisch relevant sind, warum sind sie dann nicht genauso auch kulturell, sozial und politisch relevant? Zum Beispiel bedeutet die Tatsache, daß Neger im Durchschnitt mehr Testosteron produzieren als andere Rassen, daß schwarze Männer ein höheres Risiko für Prostatakrebs haben. Aber höhere Testosteronproduktion bedeutet auch, daß schwarze Männer mehr zu aggressivem Verhalten neigen. Wenn also Ärzte schwarze Männer rassisch profilieren sollten, warum sollten das dann nicht auch Polizisten tun?

Verglichen mit Weißen, haben Schwarze auch einen niedrigeren IQ und ein niedrigeres Empathieniveau, ein schwächeres Gefühl für persönliche Leistungsfähigkeit und Verantwortung, eine größere Neigung zu Soziopathie und Psychosen, weniger Verhaltenshemmungen, größere Impulsivität, höhere sexuelle Aktivität und geringere elterliche Investition etc. Sicherlich haben diese rassischen Unterschiede ebenfalls wichtige praktische Implikationen.

Wenn man die nervösen Einschränkungen und vorsichtigen Wortklaubereien der Autoren wegschnippelt, dann gibt „Does Race Exist?“ zu, daß es eine genetische Basis für Rassenunterschiede gibt und daß diese Unterschiede praktische Bedeutung haben. Dies ist ein ermutigendes Zeichen im heutigen Klima der ideologischen Rassenverleugnung™. Offen gesagt ist es bemerkenswert, daß es überhaupt in Scientific American veröffentlicht wurde.

Eine Erklärung dafür, daß es veröffentlicht wurde, könnte man im Leitartikel „Racing to Conclusions“ von John Rennie und Ricki Rusting finden. Sie beginnen damit, daß sie das Scheitern von Proposition 54 in Erinnerung rufen, der kürzlichen kalifornischen Wählerinitiative, die der Regierung auf vielen Gebieten verboten hätte, rassische Daten zu sammeln. Obwohl Proposition 54 die Sammlung rassischer Daten für Gesundheitszwecke ausdrücklich erlaubte, behaupteten viele Ärzte und medizinische Gruppen, daß die Maßnahme Bemühungen behindern würde, Krankheiten nachzuverfolgen und zu behandeln, die sich auf verschiedene Rassen unterschiedlich auswirken. Die Redakteure stellen diese düsteren Prophezeiungen in Frage, nicht weil Proposition 54 ihre Besorgnisse zerstreut hätte, sondern weil sie den Artikel von Bamshad/Olson mißverstanden und fälschlicherweise behaupten, daß seine Autoren fest gegen die Verwendung rassischer Klassifizierung in der Medizin seien. Man fragt sich, ob der Artikel in Druck gegangen wäre, wenn die Redakteure ihn verstanden hätten!

Die Redakteure zitieren die Schwierigkeiten rassischer Klassifizierung, besonders der Klassifizierung gemischtrassiger Individuen. Dann beklagen sie, daß „Rasse in der Forschung als Surrogat für genetische Unterschiede“ benutzt wird, als ob die Korrelation zwischen den beiden bedeutungslos wäre. Sie verweisen auf die Empfehlung der FDA und zitieren J. Craig Venters Bemerkung: „Die selbstzugeschriebene Rasse als Surrogat dafür zu verwenden, eine Person direkt auf ein relevantes Merkmal zu testen, ist ähnlich, als würde man das Durchschnittsgewicht einer Gruppe aufzeichnen, statt jedes Individuum zu wiegen.“

Natürlich kann man von Venter erwarten, daß er gegen rassische Klassifizierungen in der Medizin ist. Damit ist er nicht nur politisch korrekt, sondern nimmt auch eine Position ein, von der er beträchtlich profitieren könnte, nachdem seine Firma Celera die erste war, die das menschliche Genom sequenziert hat und wahrscheinlich die erste wäre, die das individuelle Gensquenzieren massenmarktfähig machen würde.

Die Redakteure lassen jede Erwähnung der Vorteile rassischer Klassifizierung in der Medizin weg. Wer den Hauptartikel nicht liest, würde unrichtigerweise schlußfolgern, daß Rasse in der Medizin keine Verwendung hat. Noch ein Beispiel dafür wie die Medien die Wahrheit verdrehen und verzerren. Zum Glück kann jeder, der den Artikel liest, die Verdrehung durchschauen. Wenn solch eine Geschichte jedoch von den Breitenmedien gebracht würde, dann könnten Sie sicher sein, daß die Verdrehung alles ist, was das Publikum bekommen würde.

Das Titelbild riecht ebenfalls nach politisch korrekter Rassenverleugnung™. Die Bilder von sechs attraktiven Frauengesichtern aus scheinbar verschiedenen Rassen wurden von Nancy Burson unter Verwendung eines Morphing-Programms geschaffen, das dazu bestimmt ist, verschiedene Rassenmerkmale zu simulieren. Nur die blonde, blauäugige Frau ist echt. Die anderen Bilder wurden durch Abänderung ihres Bildes geschaffen. Aber man kann sehen, daß die darunterliegende Knochenstruktur, Lippen und Nase der Frau unverändert bleiben, obwohl diese zwischen den Rassen beträchtlich variieren. Nur Hautfarbe, Augenfarbe und Haarfarbe scheinen zu variieren. Die offensichtliche Botschaft des Fotos ist, daß Rasse nur eben bis unter die Haut geht. Die Welt besteht bloß aus Weißen mit unterschiedlichen Farbschattierungen. Was kann das schon schaden?

[5]

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Das erinnert mich an ein Bild in einem Bilderbuch, das ich als Kind gesehen habe, wo Löwen sich an Lämmer kuscheln und Wölfe mit Schafen tanzen, wo allein die äußerliche Erscheinung Tiere unterscheidet, die ansonsten tief drinnen alle gleich sind und daher in der Lage, in Glück und Harmonie zu leben.

Anscheinend hängen manche Erwachsene immer noch solchem Wunschdenken an.

Source: http://fjordman.wordpress.com/2011/06/06/scientific-american-uber-die-realitat-von-rassen/ [6]


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

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[2] here: http://www.counter-currents.com/2011/05/scientific-american-on-the-reality-of-race/

[3] hier: http://www.counter-currents.com../2010/12/taking-our-own-side-paperback/

[4] hier: http://www.counter-currents.com../2011/05/scientific-american-rodun-todellisuudesta/

[5] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2011/06/LionAndLamb.png

[6] http://fjordman.wordpress.com/2011/06/06/scientific-american-uber-die-realitat-von-rassen/: http://fjordman.wordpress.com/2011/06/06/scientific-american-uber-die-realitat-von-rassen/