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lundi, 30 mars 2015

Russia, Europe to Create Common Road Safety Space - GLONASS Union

  Ex: Strategic-Culture.org

Russia, Europe to Create Common Road Safety Space - GLONASS Union

glonass20logolo.jpegSputnik – The Russian-produced ERA-GLONASS emergency call system was commissioned in January and requires all new cars licensed in EEU founding nations Russia, Belarus and Kazakhstan be equipped with the device. In March 2018, all new cars sold in the European Union will be outfitted with emergency call technology eCall.

"The systems operating in the EEU countries will be harmonized with the European eCall [system] and, eventually, a common road safety space will be created to cover all of Eurasia – everybody is a winner," GLONASS Union Vice President for Strategic Development Evgeniy Belaynko told RIA Novosti.

Armenia and Kyrgyzstan, the other two EEU nations, are in talks to introduce the ERA-GLONASS accident response system.

The ERA-GLONASS system provides data to emergency responders from Russia"s Global Navigation Satellite System. It is designed to reduce emergency service arrival times by quickly pin-pointing incident sites. The system calls an emergency service number automatically if the on-board transponder signals an accident.

China will train its satellite navigation experts on Russian soil as part of a broader plan to expand cooperation on satellite navigation systems, a vice president for Russian non-profit partnership GLONASS Union told RIA Novosti.

"The Chinese are going to send specialists to us for training every year. A corresponding accord has already been reached," Evgeniy Belyanko, GLONASS Union Vice President for Strategic Development, said.

A source at the Russian space agency Roscosmos told RIA Novosti in February that Russia and China had signed a cooperation deal in the field of satellite navigation.

"We continue to work under the cooperation program. What needs to be done first is to harmonize the standards of emergency navigation systems in transport, before we get on to develop major projects and technology," Belyanko said.

He added the two nations had set up working groups and four subcommittees to discuss compatibility in their corresponding navigation systems.

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GLONASS, which stands for Global Navigation Satellite System, was launched in 1993. It is considered to be Russia's version of the US Global Positioning System (GPS).

Moscow leads with on-board emergency call systems that export the ERA-GLONASS technology standard, a senior official for Russian non-profit partnership GLONASS Union said.

"We have been the first to create a massive, reliable in-vehicle emergency system that spans the territory of the entire country, and we did it three years and three months before the European Union, developing a critically important technology," GLONASS Union Vice President for Strategic Development Evgeniy Belyanko said in an interview with RIA Novosti.

Beginning in March 2018, all new cars sold in the 28-nation European Union must be outfitted with emergency call technology eCall, according to new regulations. The Russian-made technology has been in use since the beginning of this year.

Belyanko said the United Nations is already using ERA-GLONASS technology as a template for its system requirements.

"Russian experts are the driving force behind this effort to set out unified rules. We have virtually started to export knowledge," Belyanko said.

ERA-GLONASS is a real-time satellite technology used in reporting traffic accidents. It calls the 112 emergency service number automatically in case of an accident. The communication takes under 20 seconds.

Rules that came into force in 2015 require cars licensed in the Customs Union, Russia, Belarus and Kazakhstan, to be equipped with ERA-GLONASS technology.

 

lundi, 17 novembre 2014

La Nasa explose en plein décollage mais Galiléo remarche!

LES MILLIARDAIRES N'IRONT PAS AU PARADIS
 
La Nasa explose en plein décollage mais Galiléo remarche!

Michel Lhomme
Ex: http://metamag.fr
 
SpaceShipTwo, le vaisseau spatial imaginé par le milliardaire Richard Branson s'est écrasé. « Le vaisseau a souffert d’une grave anomalie », c'est en ces termes quasi anodins que le partenaire de Virgin Galactic, la société Scaled Composites, qui menait un test en vol de SpaceShipTwo, a informé du crash sur Twitter. L’avion baptisé “WhiteKnightTwo” qui avait transporté SpaceShipTwo, accroché sous ses ailes, a, lui, atterri en toute sécurité. Le SpaceShipTwo avait deux pilotes et pouvait transporter six passagers. Le billet coûtait la somme modique de 200.000 dollars sur réservation. Le vaisseau de passagers SpaceShipTwo, version commerciale de SpaceShipOne, le premier vaisseau privé qui avait atteint la frontière de l’espace en 2004 et qui avait l’ambition de faire voler des touristes à la frontière de l’espace, avait décollé depuis le désert du Mojave en Californie (Etats-Unis) avant de s'écraser. Des centaines de personnes avaient déjà pris des réservations pour un vol suborbital de quelques minutes en apesanteur à bord de SpaceShipTwo, versant une avance conséquente sur les 200.000 dollars que coûte le billet.
 

La Nasa explose au décollage 

De son côté, la fusée Antares de la société américaine Orbital Sciences a explosé au décollage. Cette fusée américaine devait être envoyée vers la station spatiale internationale pour y apporter vivres et données scientifiques mais elle a explosé juste après avoir décollé le mardi 28 octobre en Virginie. La fusée Antares  transportait la capsule non habitée Cygnus à destination de la Station spatiale internationale (ISS). L'explosion a été vue en direct  selon les images de la télévision de la NASA. La Nasa a précisé sur son site internet qu’aucun blessé et aucun membre du personnel de la base ne manque à l’appel. Ce sont là 200 millions de dollars qui partent en fumée mais aussi 2,2 tonnes de fret de vivres et surtout de matériaux et d'équipements destinés à faire des expériences scientifiques qui, de fait, ne seront pas livrés à la station orbital. 

Cet échec ne remet pas en cause la vie à bord de la station qui peut toujours être ravitaillée par les Dragon de la société SpaceX capable de rapporter une cargaison sur Terre, à l’inverse du Cygnus et de l’ATV européen qui se consument dans l’atmosphère lorsque la mission est achevée. Or, les Russes disposent toujours des cargos Progress pour le fret comme des Soyouz pour les équipages mais cet échec porte un coup dur à la Nasa qui devrait réagir très vite. 

Ainsi, Elle ne dispose plus de moyens autonomes de desserte pour l’ISS depuis l’arrêt définitif des navettes spatiales. Elle dépend donc de la Russie. Or la Russie s'interroge elle aussi de plus en plus sur le bien-fondé de cette navette. On peut en effet légitimement se demander à quoi sert-elle depuis 30 ans avec ses milliards de dollars dépensés par an pour son entretien ? Quels sont les progrès scientifiques faits par l'ISS depuis son lancement ? Les Russes souhaitent de plus en plus clairement se retirer du projet. En tout cas, l'avenir de la Station spatiale internationale a été évoqué récemment à Paris. Le directeur de l'Agence fédérale spatiale russe Roskosmos, Oleg Ostapenko, s'est entretenu le 4 novembre dans la capitale avec les responsables des agences partenaires de la Station spatiale internationale (ISS). L'exploitation et le financement du projet auraient d'ailleurs dû être discutés lors du 65e Congrès international de l'astronautique à Toronto mais les représentants russes s'étaient vus refuser la délivrance d'un visa par les autorités canadiennes en rétorsion contre l'affaire ukrainienne ce qui est proprement scandaleux quand on connait la place et le rôle des Russes depuis le début du projet. Les discussions sur le sort de la station s'étaient déjà activées en mai 2014 sur fond de refroidissement des relations entre Moscou et Washington après la réunification de la Crimée avec la Russie. A l'époque, le vice-premier ministre russe avait réagi à l'adoption de sanctions occidentales en déclarant que la Russie n'avait pas l'intention de prolonger l'exploitation de l'ISS jusqu'en 2024, comme le suggéraient les USA. «Nous avons besoin de notre station jusqu'en 2020», a déclaré Dmitri Rogozine, soulignant que les fonds prévus pour le programme habité seraient alloués pour d'autres projets à venir.

Du point de vue financier, le projet ISS est effectivement très coûteux. Selon les estimations, l'entretien annuel de la station coûte aux USA, à la Russie, à l'Europe et au Japon près de 6 milliards de dollars. La majeure partie des frais est prise en charge par la NASA (3 milliards de dollars en 2013), suivie par l'agence japonaise JAXA (un peu plus de 1 milliard de dollars), l'Agence spatiale européenne et Roskosmos (1 milliard de dollars chacune). Le vice-premier ministre russe a reconnu le faible retour sur investissement de la station orbitale: «Plus de 30% du budget de Roskosmos est dépensé pour l'ISS, mais nous en tirons très peu de bénéfices». Le rendement, d'un point de vue pratique, est également bas. Dmitri Rogozine a questionné Roskosmos sur les résultats scientifiques ou militaires du séjour de trois cosmonautes russes sur l'ISS. «Je n'ai pas obtenu de réponse», a-t-il déclaré en mai, ajoutant qu'il était nécessaire d'assurer des résultats concrets dans l'espace, au lieu de prolonger ce qui est fait depuis 30 ans déjà sans résultats particuliers.

Les deux satellites Galiléo de nouveau sur orbite...

 
Pour encore parler des Russes, nous évoquions dans une brève , la défaillance du lanceur Soyouz dans le positionnement des deux satellites du système Galileo qui avaient été placés le 22 août, sur une orbite les rendant inutilisables. Aujourd'hui, la situation semble avoir été réparée, grâce au travail  des équipes de contrôle du Centre européen d'opérations spatiales à Darmstadt, dont celles du CNES français. 

Celles-ci se sont aperçu que les procédures nécessaires à une remise sur la bonne orbite étaient rendues impossibles par le mauvais déploiement des ailes solaires nécessaires à la communication avec le sol. La station au sol pointait sur une position où les satellites ne se trouvaient pas. Ce mauvais déploiement aurait été provoqué par une trop basse température à bord du lanceur Soyouz. Après 3 jours d'un travail en coopération avec toutes les équipes concernées, les ailes en cause furent successivement redéployés. Ce qui a permis de conduire les opérations nécessaires à un repositionnement correct des deux satellites. Heureusement, ceux-ci disposaient de suffisamment de carburant pour pouvoir faire une telle opération. Les satellites viennent donc d'être officiellement remis au Galileo Control Centre de Oberpfaffenhofen. Ils devraient, après les tests d'opérationnalité nécessaires, s'intégrer normalement à l'ensemble des satellites déjà en orbite. Il s'agit d'une très bonne nouvelle pour l'ESA, et plus globalement pour les communautés de l'espace en Europe, au moment où l'Inde annonce avoir réussi la mise en orbite du satellite IRNSS-1C, le 3e des 7 satellites prévus pour constituer le GPS indien, dénommé Regional Navigation Satellite System (IRNSS).

 

00:05 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyages spatiaux, nasa, galileo, télécommunications | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

mardi, 26 août 2014

Galiléo, échec du dernier lancement

Galiléo, échec du dernier lancement

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Galileo_svg.pngUn journal titrait il y a deux jours: « Galiléo (le système de géolocalisation européen) décolle enfin ». Ce soir il faudrait titrer: Galiléo replonge.

Les deux satellites Galileo envoyés le 22 août par une fusée Soyouz lancée depuis la Guyane n'ont pas atteint l'orbite prévue, a annoncé samedi la société Arianespace. "Les observations complémentaires collectées après la séparation des satellites de la mission Soyuz VS09 pour Galileo FOC M1 mettent en évidence un écart entre l'orbite atteinte et celle prévue", indique un communiqué d'Arianespace, précisant que des "investigations étaient en cours".

Rien ne permet aujourd'hui d'affirmer que les satellites pourraient être récupérés sur des orbites de substitution. Les causes de l'échec restent à élucider. Un premier commentaire indique que la fusée Soyouz, russe, ne serait pas en cause. Mais on en saura rapidement ce qu'il en a été exactement.

En attendant, beaucoup de suppositions sont faites. Il n'est pas exclu que les satellites aient été sabotés ou hackés par une puissance considérant Galiléo comme un concurrent à éliminer. En l'espèce les Etats-Unis, la Russie ou la Chine. Vu le développement exponentiel que prennent les actions malveillantes sur les réseaux, en dépit des efforts de protection, l'hypothèse n'est pas à exclure. Il serait temps en tous cas que les Européens encore trop confiants n'oublient pas qu'ils sont en guerre. Personne ne leur veut de bien.

Ajoutons que, si au lieu de tergiverser pendant des années pour des raisons de conflits entre intérêts industriels nationaux, l'Europe avait suivi le planning initialement prévu, Galiléo serait opérationnel depuis longtemps. Pour l'incapaciter, en tous cas, il faudrait déployer de gros moyens.

23/08/2014

mardi, 22 juillet 2014

Les BRICS déclarent la guerre des câbles contre Londres et Wall Street

Les BRICS déclarent la guerre des câbles contre Londres et Wall Street

Auteur : Solidarité & Progrès    
 



                      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Réunis à Fortaleza, la cinquième ville du Brésil, les cinq pays membres des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont mis sur pied une Nouvelle banque de développement (NBD), véritable embryon d’une nouvelle architecture financière internationale et donnant la priorité aux investissements dans les grands projets d’infrastructure.

La carte ci-dessus permet de comprendre le choix de Forteleza, car il s’agit d’une des villes relais pour un nouveau réseau de câbles sous-marins échappant au contrôle de Londres et Wall Street.

Lancé au milieu du XIXe siècle, le système planétaire de câbles sous-marins actuels permettant la circulation de l’énergie et des données informatiques est un pilier fondamental de notre société moderne. En 2013, 265 câbles sous-marins assurent 99 % du trafic intercontinental d’internet et des communications téléphoniques.

Or, la configuration du réseau est telle qu’elle est sous le contrôle du Royaume-Uni et des États-Unis. Ce contrôle a été révélé par l’ex-agent Edward Snowden, qui confirme que si l’agence de sécurité nationale américaine (NSA) parvenait à espionner la quasi-totalité de nos communications c’était en contrôlant la colonne vertébrale d’Internet, à savoir le réseau de câbles et les stations terrestres auxquelles ils aboutissent.

Cependant, cette situation pourra changer d’ici peu. En 2012, un projet passé relativement inaperçu a été mis en marche par le groupe de pays dit des BRICS. L’idée est de développer une nouvelle architecture câblée échappant à celle déjà déployée sous contrôle occidental.

En septembre 2013, la Présidente du Brésil, Dilma Rousseff, avait annonçé publiquement une coopération renforcée avec l’Argentine dans le domaine de la lutte contre le cyber-espionage et la création d’un système « Internet non centralisé ». Si le déclencheur immédiat de la décision (couplé avec l’annulation d’un sommet avec le président américain) était les révélations sur l’espionnage par la NSA, la raison pour laquelle Rousseff pouvait annoncer une telle décision historique est que l’infrastructure de remplacement, les câbles des BRICS de Vladivostok, en Russie, à Shantou, en Chine, à Chennai, en Inde, à Cape Town, en Afrique du Sud et à Fortaleza (où vient de se tenir le sommet des BRICS), au Brésil, étaient déjà en cours de construction et même dans leur phase finale de mise en œuvre.

Les 34 000 km de câble des BRICS auront une capacité de 12,8 terabit/s et seront reliés aux câbles WACS (West Africa Cable System), EASSy (Eastern Africa Submarin System) et SEACOM. Ce qui permettra aux cinq pays initiateurs d’avoir un accès direct à 21 pays africains, qui à leur tour auront un accès immédiat à Internet et aux pays des BRICS. La date de mise en service est prévue pour la seconde moitié de 2015.

Ce projet n’est bien évidemment pas seulement économique, mais également stratégique et géopolitique. Il vise à permettre aux BRICS de s’émanciper du contrôle anglo-américain sur la circulation des données et à briser l’influence de ce même pôle dans le monde. Les transactions financières dans des devises autres que le dollar emprunteront également le nouveau réseau des BRICS.

Une vidéo publiée sur le site Web de Cable BRICS expose en détail ce nouveau système. « Dans le sable international ne domine déjà plus l’ordre traditionnel que dirigeait le dénommé Nord et Occident », affirme t-on au commencement de l’enregistrement.

mercredi, 26 novembre 2008

Sobre arte contemporaneo y television

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Entrevista sobre arte contemporáneo y televisión a José Javier Esparza

Ex: http://unsocialsix.blogspot.com/

José Javier Esparza es un autor polifacético, que ha publicado extraordinarios ensayos sobre filosofía contemporánea, análisis social y metapolítico, y siempre con una visión de la cultura que huye de caminos trillados para buscar el porqué más profundo de las cosas: así sus Ejercicios de vértigo. Ensayos sobre la posmodernidad y el fin del milenio, o el Curso general de disidencia. Apuntes para una visión del mundo alternativa. Es al mismo tiempo uno de los críticos de televisión más leídos de España, merced a una rúbrica que aúna la ironía con el respeto a los profesionales, y una permanente disección crítica de lo que las televisiones nos introducen en casa. Recientemente ha sintetizado todo su pensamiento sobre el tema en una obra, Informe sobre la televisión. El invento del Maligno (Criterio Libros, 2001), que ha tenido una magnífica acogida entre sus viejos y nuevos lectores.

El invento del Maligno

- Su informe sobre la televisión lleva un subtítulo llamativo. ¿Por qué "el invento del Maligno"?

JJE: Primero, porque es una percepción muy extendida: la televisión se nos aparece muchas veces como un invento diabólico. Respecto a la fórmula "invento del Maligno", se la debo a Sánchez Dragó, que, como cuento en el libro, fue quien bautizó así a la tele, aunque no creo que en esto fuera completamente original. Y por esas mismas razones, El invento del Maligno ha sido el nombre de la columna que desde hace once años escribo, todos los días, a través de la Agencia Colpisa para más de veinticinco periódicos. Por cierto que algunos periódicos han suprimido ese encabezamiento.

- ¿Por qué?

JJE: Seguramente por miedo... ¡al Maligno!

- ¿Cuáles son los males que produce la televisión?

JJE: Incapacidad para recibir todos los mensajes que nos envía (y, por tanto, frustración), pérdida del sentido de la realidad (especialmente en los niños), homogeneización cultural, banalización de cualquier cosa... Lea usted el libro: hay una enumeración completa.

- A ese respecto, ¿qué ha mejorado y qué ha empeorado la aparición de las televisiones privadas?

JJE: Ha mejorado, única y exclusivamente, la cantidad de productos en circulación. Ha empeorado casi todo lo demás. Es verdad, no obstante, que el aumento de productos en circulación ha elevado la calidad de algunos géneros concretos, como las series españolas. Pero no ha sido la norma general.

- Lleva usted muchos años ejerciendo crítica de televisión. ¿Cuáles han sido sus sorpresas más agradables?

JJE: Sin duda, la respuesta de los lectores: su cariño, su capacidad polémica, su adhesión crítica...

- Por las desagradables no pregunto, pero ¿cómo las supera?

JJE: Me las cargo a la espalda. Observe usted mi progresiva escoliosis.

- ¿Y cómo puede superarlas un niño, que es el consumidor más habitual y más inerme de este "invento del Maligno"?

JJE: No puede, y ahí está el problema. Es imprescindible que el niño, cuyo sentido crítico apenas está desarrollado, tenga junto a él a un adulto, no tanto para que vigile qué es lo que ve como para que controle cómo lo ve. Ver televisión también exige un cierto aprendizaje.

- ¿Aprendizaje del tiempo de ocio?

JJE: Hubo un tiempo en el que se pensó que la televisión podía ser un aceptable instrumento de ocio. Pero el ocio que la televisión nos propone es hoy, en demasiados casos, el ocio forzado de quien se ve arrojado en medio del desierto. Un desierto que, como en la figura de Nietzsche, no para de crecer.

- ¿A qué se refiere al hablar de "desierto"?

JJE: Continentes cada vez más inhóspitos: concursos basados sobre la libre aceptación de la tortura por parte del concursante; programas que tratan de reflejarnos descarriadamente no la vida real, sino los aspectos más siniestros de la realidad; espectáculos basados sobre la exhibición voluntaria de la intimidad a cambio de fuertes sumas de dinero o incluso de manera gratuita, sin más contraprestación que la efímera gloria de unos minutos de pantalla... Ésos son los contenidos que han ido gozando de mayor atención por parte de la tele a medida que, simultáneamente, se empobrecía el umbral de exigencia intelectual, ética y estética de la programación.

- El último capítulo resulta muy pesimista.

JJE: Hoy la televisión es acusada de fomentar la alucinación colectiva, de inspirar irracionales actos de violencia, de romper la comunicación familiar, de manipular la realidad, de corromper a la infancia, de embrutecer al pueblo... Con menos cargos, Platón pidió en su República la expulsión de los poetas.

- No parece haber soluciones, salvo elevar el grado de concienciación de los mismos profesionales. ¿Aventura usted que eso suceda?

JJE: Creo que, inevitablemente, pasará. Ya está pasando. Otra cosa es que ese grado de concienciación llegue a ser más o menos mayoritario. Y eso ya lo dudo.

Fuente

¿Por qué no entendemos el arte contemporáneo?

 

Va a hablar usted en voz alta de algo que todo el mundo piensa, pero no dice: que no entendemos el arte contemporáneo.

JJE: Llevo muchos años dedicado al periodismo cultural y me quise plantear las preguntas que todo el mundo se hace y que no siempre se atreve a contestar en voz alta, que es por qué no entendemos el arte contemporáneo. Aún más, por qué ha llegado el arte a un punto en el que parece que la única forma de salir en los periódicos es excederse en lo grotesco o en lo provocador. Son dos fenómenos diferentes. Por un lado hay una deriva del arte contemporáneo que lleva a una creciente abstracción de los mensajes, que hace que el público se quede muchas veces con cara de pasmo. Y, por otro lado, hay dentro del mercado del arte, un abuso de la provocación y del impacto que ya no sólo molesta al público común, sino a los propios artistas.

-¿Usted ha llegado a decir que un cuadro es muy bueno, aunque le pareciese una bazofia, para no quedar como un inculto?

JJE: Por cortesía tampoco se dice. Pero no me he visto obligado a hacerlo. Yo fui jefe de gabinete de la Secretaría de Cultura y tuve mucho contacto con el mundo del arte. La verdad es que fue esa experiencia de vivir tan cerca el arte lo que me llevó a convertir en libro lo que sólo era unas preguntas que se hace cualquier aficionado. Me di cuenta de que había un problema de fondo. Y eso es lo que he querido reflejar en el libro sobre los pecados capitales del arte contemporáneo.

-¿No entendemos el arte porque no estamos formados o porque no es bello?

JJE: No lo entendemos por varios motivos. El primero es porque al artista hace muchos años que dejó de interesarle que el público le entienda. En segundo lugar, es verdad que la formación artística no forma parte de las prioridades de la educación. Pero el hecho es que el público culto es el que más se espanta cuando va a las exposiciones del arte contemporáneo. No entendemos el arte porque se ha convertido más en un mercado que en otra cosa. Y el propio mercado ha empujado al arte a buscar productos que llamen la atención, aunque sean cadáveres disecados.

-Se dice que el arte tiene que adelantarse a su tiempo. Van Gogh no vendió un cuadro en vida.

JJE: Es muy fácil decir que se es un incomprendido. Cuando Miguel Ángel pintó la Capilla Sixtina, la Academia le criticó, pero bastó que el pueblo entrara a verla para que se quedara fascinado. Es verdad que Van Gogh no fue comprendido en su tiempo, pero empezó a vender a los pocos años de morir. Magritte vendió en vida. No es verdad que la gente no los entienda porque están por delante de su tiempo. Cuando uno rompe el canon es la Academia la que protesta, no el pueblo. Ahora es al revés. La Academia está encantada y la gente no lo entiende.

-¿Se atreve a dar ejemplos de artistas que sean una estafa?

JJE: Hay artistas, como el inglés Damien Hirst, que fabrica animales disecados. El mero hecho de que nadie haya exhibido una vaca partida en dos y disecada no significa que tengas que considerarlo objeto de arte. Me parece un impostor. Y lo mismo vale para el chino Xiao Yu, que cogió un feto humano y le puso unas alas. Me parece una locura.

-Pero los artistas dicen que hoy no van a pintar como lo hacían Velázquez o Goya. Tienen que innovar.

JJE: Eso está muy bien. En el arte contemporáneo es muy difícil seguir ninguna escuela. El problema es que si te inspiras en Rotko o en el 'arte povero' no vas a poder hacer nada que no parezca una copia. Hay que ser un auténtico genio para hacer algo que, transitando por la vía del arte contemporáneo, parezca bueno. El mercado nos quiere convencer de que todos los años aparecen 200 genios. Eso es imposible. Al lado de El Greco o de Rubens había probablemente 200 pintores muy buenos que no recordamos porque les ha faltado la chispa del genio.

-Tampoco hay tantos genios ahora.

JJE: Pero el mercado trata de convencernos de que sí. El resultado es que está España lleno de museos de arte contemporáneo atiborrados de obra perfectamente prescindible.

-¿Qué artistas aportan algo?

JJE: Es muy difícil saberlo. En España se está viviendo una reacción de los artistas contra los excesos del arte contemporáneo. La última edición de Arco ha sido la mejor en años. Había un porcentaje muy alto de obras muy hermosas. No se puede saber quién perdurará. Por ejemplo, Oteiza inventó una forma de escultura y Chillida también. Pero por ese camino no se puede hacer nada que no sea copiarles. El problema del arte contemporáneo es que es muy limitado. Juan Gris inventó una cosa genial, que es la descomposición de los volúmenes. Es una maravilla. Pero no puedes pasarte la vida haciendo lo mismo. A Picasso le pasó cuando llegó a la descomposición cubista. A partir de ese momento ya no se puede avanzar más. Un autor que inventa algo, si ha tenido el infortunio de hacerlo antes de los 30 años, el resto de su vida va a ser un perfecto imitador de sí mismo. Y si además ha entrado en el circuito del mercado que le obliga a seguir vendiendo, las posibilidades de que produzca mucha obra perfectamente irrelevante son altísimas.