dimanche, 02 décembre 2007
Andreas MÖLZER
02 décembre 1952: Naissance à Leoben d’Andreas Mölzer, homme politique, publiciste et éditeur autrichien, devenu membre du Parlement européen suite aux victoires électorales de la FPÖ de Jörg Haider.
Formé à l’Université Karl-Franz de Graz, il y a étudié le droit, l’histoire et l’ethnologie, tout en étant très actif dans la corporation étudiante « Vandalia ». A partir de 1980, il entame une carrière de journaliste et de publiciste, notamment au sein du mensuel « Aula », qui s’adresse aux membres et aux anciens des corporations étudiantes autrichiennes et allemandes. Quand Jörg Haider lance son projet de réforme du parti libéral autrichien, qui avait gouverné avec les socialistes alors que ses dirigeants étaient d’anciens membres de la NSDAP, il le rejoint et soutient son action en Carinthie, son fief, en dirigeant le journal « Kärntner Nachrichten », moteur du soutien régional à la nouvelle FPÖ. Multipliant les initiatives, infatigable, Andreas Mölzer organise le centre de formation des jeunes de la FPÖ ainsi que l’Académie du Parti. Il a compris l’importance d’un travail métapolitique sur le long terme, pour consolider l’avenir.
Quand Jörg Haider commence à vasouiller, à cesser d’énoncer des propos pertinents, Mölzer est l’un des premiers à rompre avec celui qui avait nettoyé les écuries d’Augias de l’ancienne FPÖ, balayant les caciques nationaux socialistes, qui avaient si mal viré leur cuti et s’étaient vautrés dans la fange de la corruption sociale démocrate. Après cette rupture, il retourne à ses activités journalistiques et éditoriales, en fondant l’hebdomadaire viennois « Zur Zeit » et en rédigeant quelques monographies intéressantes sur l’histoire contemporaine de la Carinthie, notamment sur les crimes commis par les partisans titistes dans la région en 1945. Plébiscité dans son Land en 2004, il emporte un siège de député européen et dirige, avec bien d’autres contestataires, la fronde contre Haider, qui est évincé du parti pour faire place à une équipe nouvelle, centrée autour de Heinz-Christian Strache, de John Gudenus, de Karl Wimleitner et d’Ewald Stadler.
Depuis Bruxelles, il envoie chaque semaine des chroniques de la vie du Parlement européen aux hebdomadaires « Junge Freiheit » et « Zur Zeit ». Homme de conviction, il refuse généralement de plier face aux ukases de la « correction politique », de se battre la coulpe et de demander pardon pour des crimes réels ou imaginaires commis par des hommes d’une génération antérieure à la sienne.
PS: Fin octobre 2007, une rupture s'est malheureusement effectuée entre les rédactions de "Zur Zeit" et de "Junge Freiheit", à propos de la fraction ITS du Parlement européen, laquelle fraction s'est dissoute courant novembre 2007, à la suite d'une querelle entre représentants italiens et roumains.
00:10 Publié dans Affaires européennes, Biographie, Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Commentaires
La faction ITS était morte née: comment peut-on concilier des "nationalismes" aussi hétérogènes, reposant sur des traditions antérieures tout aussi hétérogènes, sans qu'aucun travail n'ait jamais été fait pour doter cette fraction d'un noyau aussi solide que celui de l'ancien "Komintern"? Les "nationalistes" sont en fait des anarchistes qui ne veulent pas porter leur nom!
Écrit par : Kris Meulemeester | lundi, 03 décembre 2007
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