Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 15 août 2010

Contre tous les nationalismes, l'indispensable révisionnisme européen

Contre tous les nationalismes, l’indispensable révisionnisme européen

par Georges FELTIN-TRACOL

Les récents contentieux frontaliers survenus en Europe devraient inquiéter tous les Européens sincères. Diverses crises locales du Vieux Continent témoignent en effet de la persistance du mouvement nationalitaire et de ses manifestations parfois irrédentistes.

On ne traitera pas ici de la question belge. On évoquera plutôt  certains événements survenus en Europe centrale et orientale. Dans cette partie de notre continent, fort méconnue par les Français, on assiste à une résurgence des revendications historiques accumulées aux XIXe et XXe siècles, des funestes traités de paix de 1919 – 1920 aux piteux accords d’Helsinki de 1975 en passant par les traités de Paris de 1947. La disparition, il y a vingt ans, du bloc communiste a réveillé des déchirements nationaux mal soignés et de lourdes querelles mémorielles. En voici quelques exemples.

La C.I.A. estime que la Pologne pourrait retrouver son rang de puissance régionale dans les prochaines années. Pendant cinq ans, entre 2005 et 2010, le président Lech Kaczynski dont le programme politique intérieur était assez sympathique, exprimait sur le plan diplomatique un atlantisme exacerbé, un profond euroscepticisme et une hostilité non dissimulée aussi bien envers l’Allemagne, soupçonnée de guigner les territoires orientaux perdus au-delà de la ligne Oder-Neiss, qu’envers la Russie perçue comme la nouvelle émanation du soviétisme grand-russien. Sa disparition subite près de Katyn en avril dernier paraît avoir contraint son frère jumeau, Jaroslav, à remiser sa phobie russo-germanique. La victoire à la présidentielle du libéral Bronislav Komorowski marquera-t-elle la relance et l’approfondissement du « Triangle de Weimar » (la coopération institutionnelle Paris – Berlin – Varsovie) ? Cependant, malgré quelques éclats, cette querelle de voisinage reste confinée au symbolique, ce qui n’est pas le cas pour les relations entre la Hongrie et la Slovaquie.

Les élections législatives hongroises de mars 2010 ont vu le triomphe du Fidesz (Fédération des jeunes démocrates, la droite conservatrice-libérale) de Viktor Orban. Lassée par huit années de gabegie socialo-libérale, les électeurs ont en outre permis le succès électoral du Jobbik (Mouvement pour une Hongrie meilleure) qui n’hésite pas à dénoncer l’emprise de l’O.T.A.N., de l’Union européenne, du sionisme et des Roms sur le pays.

L’une des premières décisions du nouveau gouvernement Orban a été d’accorder aux membres des minorités magyares hors de Hongrie la citoyenneté hongroise. Par ailleurs, le Jobbik joua sur le traumatisme du traité de Trianon qui disloqua la Grande Hongrie (ou Transleithanie). Le mouvement de Gabor Vona distribua une multitude d’autocollants représentant ce vaste territoire aujourd’hui partagé entre la Roumanie, la Serbie, la Croatie, l’Autriche, la Slovaquie et l’Ukraine. Si la décision gouvernementale ne suscita aucune réaction de la part de Kiev, de Zagreb, de Belgrade, de Vienne et de Bucarest en dépit des rodomontades de Vadim Tudor, le président du Parti de la Grande Roumanie (un condensé de nationalisme rance, de communisme maintenu et de libéralisme abject), elle entraîna au contraire le vif mécontentement de Bratislava.

Indépendante au 1er janvier 1993, la Slovaquie est un jeune État. Sa colère ne s’explique pas si on ignore qu’au XVIe siècle, lors de l’occupation ottomane de la Hongrie, les seules portions magyares non envahies devenaient la « Hongrie royale » (1) réunissant la Croatie, la Hongrie occidentale bordant l’Autriche et la Haute-Hongrie qui allait plus tard correspondre grosso modo à la future Slovaquie. C’est à partir de ce noyau hongrois que les Habsbourg entreprirent une Reconquête. Il résulte de cette histoire mouvementée une présence de minorités hongroises dans la partie méridionale de la Slovaquie (environ 10 % de la population totale), d’où la crainte permanente chez des Slovaques d’un séparatisme hongrois.

Jusqu’aux élections législatives de juin 2010 qui a permis à une coalition de quatre formations de centre-droit d’orientation atlantiste et libérale de constituer un nouveau gouvernement conduit par une femme, Iveta Radicova, Bratislava était gouverné par le socialiste Robert Fico allié pour la circonstance au Parti populaire – Mouvement pour une Slovaquie démocratique du père de l’indépendance Vladimir Meciar, russophile, et au Parti national slovaque, nationaliste, de Jan Slota. À l’annonce de la décision d’Orban, Fico, en pleine campagne électorale, n’hésita pas à convoquer un Conseil national de défense et à envisager un conflit possible avec la Hongrie ! Quelques mois plus tôt, il avait interdit la venue du président hongrois dans une ville frontalière à majorité magyare afin d’inaugurer la statue d’une personnalité hongroise…

On pourrait aussi mentionner le litige frontalier maritime entre la Slovénie et la Croatie finalement résolu après l’approbation référendaire des citoyens slovènes.

Ces quelques cas montrent que les peuples européens ne sont pas tous somnolents et que certains, pas encore confrontés aux délices de l’idéologie multiculturelle et de l’immigration allogène de peuplement, ne rechigneraient pas à reprendre aux voisins – par la force s’il le faut – des terres perdues. Leur vivacité revendicative achoppe néanmoins sur l’intangibilité des frontières. En outre, ces rivalités nationales risquent d’être instrumentalisées par les vrais ennemis de l’Europe, en l’occurrence les États-Unis, l’O.T.A.N., l’O.N.U., la Cour pénale internationale et le mondialisme, et donc d’affaiblir toute renaissance continentale.

Tout Européen conscient de notre destin grand-continental doit comprendre la nécessité de dépasser les enjeux territoriaux inter-européens en acceptant la révision générale des délimitations politiques, non pas par un énième mécano géopolitique, mais en promouvant, d’une part, des regroupements frontaliers locaux avec la multiplication d’euro-régions, et en redécouvrant, d’autre part, les conceptions austro-marxistes du territoire et de la nationalité. Il est évident que, pour nous, les euro-régions à vocation identitaire contribueront à la formation d’un ensemble continental enfin souverain et légitime. Cela implique au préalable la fin des États-nations et la sortie de la Modernité au profit de la redécouverte de l’idée impériale qui se conçoit comme le projet impératif de dépassement de l’ethnique et du civique (sans les nier ou les effacer !) par le géopolitique et le spirituel.

Être révisionniste au XXIe siècle suppose par conséquent d’admettre la disparition des nations étatiques dans leur forme actuelle et leur indispensable métamorphose. Agents corrosifs des traditions, les nationalismes ont toujours été à l’encontre de toutes nos identités charnelles, historiques et spirituelles. Largement responsables de la nouvelle Guerre de Trente Ans (1914 – 1945), ils portent en eux un égoïsme statolâtrique préjudiciable au Bien commun de la civilisation européenne. N’oublions jamais comme nous le rappelle Jacques Marlaud que « le nationalisme est une idée juive (2) ». Que les Européens redécouvrent la substance culturelle des nations tout en valorisant, par le bas, leurs communautés vernaculaires et, par le haut, leur unité géopolitique. De grâce, Kaczynski, Orban et compagnie, cessez vos enfantillages et devenez des patriotes responsables ! Participez à la construction de l’Europe-puissance ! Il y a tant d’ennemis extérieurs à combattre !

Georges Feltin-Tracol

Notes

1 : Sa capitale fut transférée de Bude à Presbourg (Poszony en hongrois), l’actuelle Bratislava.

2 : Jacques Marlaud, « Critique du nationalisme », Interpellations. Questionnements métapolitiques, Dualpha, 2004, pp. 298 – 304. Il faut plus que jamais relire cet article brillant qui explique pourquoi on ne peut adhérer au nationalisme.


Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=1322

00:15 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Presseschau - August 2010 / 03

Presseschau

August 2010 / 3

Links zum Anklicken. Bei Interesse...

###


Afghanistan-Einsatz
Blutiger Juli für US-Truppen
Es ist ein trauriger Rekord: Der Juli ist für die US-Truppen in Afghanistan der verlustreichste Monat seit Beginn der Offensive vor neun Jahren. Und die Nato rechnet mit weiteren Angriffen. Während nun die ersten ausländischen Soldaten abziehen, erstarken die Taliban.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,709287,00.html

Der „Spiegel“ ist alarmiert ...
Tötungseinsätze in Afghanistan
Bundeswehr lieferte Namen für Taliban-Jagdliste
Die Bundeswehr ist stärker in die Einsätze zur gezielten Tötung von Aufständischen in Afghanistan verwickelt als bisher bekannt. Nach SPIEGEL-Informationen hat Deutschland mehrere Namen auf die Jagdliste setzen lassen. Mindestens ein Taliban-Kommandeur wurde danach von US-Spezialkräften getötet.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,709488,00.html

Das Gesetz des Krieges:
Wikileaks veröffentlicht geheime Task Force 373 Protokolle:
http://wikileaks.org/wiki/Afghan_War_Diary,_2004-2010
http://www.spiegel.de/spiegel/0,1518,ausg-4728,00.html
http://www.spiegel.de/netzwelt/web/0,1518,708464,00.html
http://www.spiegel.de/thema/wikileaks/
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,708507,00.html

„Mädchen getötet, Frau getötet, Esel getötet – aber kein Feind getötet“
http://www.tagesanzeiger.ch/ausland/naher-osten-und-afrika/Maedchen-getoetet-Frau-getoetet-Esel-getoetet--aber-kein-Feind-getoetet/story/28515985

Dazu zu empfehlen:
Das Gesetz des Krieges
http://www.amazon.de/Das-Gesetz-Krieges-Jörg-Friedrich/dp/3492221165

Weisungen des neuen US-Kommandeurs
Petraeus ruft zur tödlichen Hatz auf Taliban
Von Matthias Gebauer
„Rammt eure Zähne in ihr Fleisch und laßt nicht mehr los“: Mit martialischen Worten schärft General Petraeus den Soldaten in Afghanistan Kampfeswillen ein. Der Krieg unter dem neuen Chef der Nato-Schutztruppe soll härter werden – inklusive harscher Methoden wie dem gezielten Töten von Taliban.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,709567,00.html

Blutiger Juli im Irak
Zahl toter Zivilisten steigt dramatisch an
Bombenanschläge, gezielte Erschießungen, Feuergefechte: Die Sicherheitslage im Irak ist schlecht. Neue Statistiken zeigen, daß im Juli so viele Menschen im Land gewaltsam zu Tode kamen wie schon lange nicht mehr – insgesamt 535.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,709548,00.html

Somalia
1000 von Berlin finanzierte Polizisten verschwunden
Eine Million Dollar steckte Deutschland in das Ausbildungsprogramm. Nun könnten die Polizisten für Islamisten kämpfen.
http://www.welt.de/politik/ausland/article8732585/1000-von-Berlin-finanzierte-Polizisten-verschwunden.html

Arktis-Grenzgebiet
Kanadische Jagdflieger fangen russische Bomber ab
Brenzlige Situation in der Arktis: Zwei russische Langstreckenbomber haben nach Angaben des kanadischen Verteidigungsministeriums mehrfach versucht, in den Luftraum über Neufundland einzudringen. Sie wurden von CF-18-Jagdfliegern abgedrängt.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,709520,00.html

Rußland
Inlandsgeheimdienst FSB gewinnt an Macht
http://www.focus.de/politik/weitere-meldungen/russland-inlandsgeheimdienst-fsb-gewinnt-an-macht_aid_535630.html

Kreml-Beauftragte für Menschenrechte geht im Streit
http://newsticker.sueddeutsche.de/list/id/1021682

Schlechte Verlierer in Hamburg
Wenn das Volk nicht so will
Im Hamburger Rathaus wurde die Bürgerinitiative gegen die Schulreform von Anfang an als „Gucci-Protest“ verunglimpft. Bürgermeister Beust strickte mit an der Legende eines „Klassenkampfs von oben“. Doch die Wahlstatistik zeigt: Nicht nur „die Reichen“ waren gegen die Schulreform.
http://www.faz.net/s/Rub594835B672714A1DB1A121534F010EE1/Doc~E891826DDA5754582A9EE9540C1F1207C~ATpl~Ecommon~Scontent.html

Internationaler Finanzmarkt
Die Unsicherheit verschwindet nicht
Der Chart des Dax erinnert an das Profil einer Bergetappe der Tour de France. Die abgelaufene Woche belegt, daß ein Ende der Verunsicherung nicht abzusehen ist. Besonders die Vorgänge am Goldmarkt sind unklar.
http://www.faz.net/s/Rub645F7F43865344D198A672E313F3D2C3/Doc~E277DB28C8B0340B1B0CDCA074393B203~ATpl~Ecommon~Scontent.html

Streiks
Tourismus in Griechenland steht vor dem Aus
http://www.welt.de/reise/article8732201/Tourismus-in-Griechenland-steht-vor-dem-Aus.html

Steuerzahlerbund NRW warnt
Beamten-Pensionen werden unbezahlbar
http://www.express.de/news/politik-wirtschaft/beamten-pensionen-werden-unbezahlbar/-/2184/4511490/-/index.html

Niederlande
Wilders toleriert rechte Minderheitsregierung
In den Niederlanden zeichnet sich die Bildung einer Minderheitsregierung ab, die vom Islamkritiker Geert Wilders toleriert wird.
http://www.welt.de/politik/ausland/article8740538/Wilders-toleriert-rechte-Minderheitsregierung.html

ARD-Tagesthemen: NPD und DVU diskutieren Parteien-Fusion
http://www.youtube.com/watch?v=dIJOujugMho

Jedes Jahr im Juli: Obskure Feier der Mächtigen – Bohemian Grove
http://www.theintelligence.de/index.php/enthuellungen/organisationen/1192-bohemian-grovemysterioeses-sommercamp-fuer-die-weltelite.html
http://www.nytimes.com/2010/07/28/us/28land.html?_r=2
http://de.wikipedia.org/wiki/Bohemian_Grove
http://propagandaschock.blogspot.com/2008/07/bohemian-grove-2008-ringelpitz-mit.html

Wähler-Umfrage
Berliner Grüne sind genauso stark wie die SPD
Mit diesem Ergebnis könnten die Berliner Grünen die nächste Landtagswahl gewinnen: Laut einer Umfrage liegt die Partei erstmals gleichauf mit der SPD. Die mögliche grüne Spitzenkandidatin ist demnach sogar beliebter als der derzeitige sozialdemokratische Berliner Bürgermeister Wowereit.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,709525,00.html

Die GAL fordert von Christoph Ahlhaus (Hamburgs designierter Bürgermeister) die Distanzierung von seiner früheren Studentenverbindung.
http://www.mopo.de/2010/20100727/hamburg/politik/polit_zoff_um_ahlhaus_fecht_freunde.html

GAL kritisiert Mitgliedschaft des designierten Hamburger Bürgermeisters Ahlhaus (CDU) in der schlagenden Verbindung Ghibellinia
http://www.taz.de/1/nord/artikel/1/gal-kritisiert-geschlagenen-ahlhaus/

Passend zur GAL-Forderung bzgl. Ahlhaus ...
Der Charakter des Antifaschismus
Von Michael Wiesberg
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M59c6a2b6538.0.html

Mecklenburg-Vorpommern schwört Kindergärten auf Verfassung ein
SCHWERIN. Die Sozialministerin Mecklenburg-Vorpommerns, Manuela Schwesig (SPD), hat von Trägern von Kindertagesstätten verlangt, sich zum Grundgesetz zu bekennen. Aufgrund eines Erlasses müssen ab dem 1. August alle neuen Träger nachweisen, daß sie und ihre Mitarbeiter auf dem Boden der Verfassung stehen.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5cd1d00df91.0.html

Vertriebenenzentrum: Streit um Stiftungsrat spitzt sich zu
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M519002f7ca4.0.html

Kriegerdenkmal in Oldenburg geschändet
OLDENBURG. Ein „Kommando Andi, NRW“ hat sich zur Schändung des Artillerie-Ehrenmals in Oldenburg bekannt. In dem bei der Nordwest-Zeitung eingegangenen Bekennerschreiben fordert die Gruppe unter anderem den Abriß aller Bundeswehr-Ehrenmale und die Auflösung der Partnerschaft zwischen der Stadt Oldenburg mit der Bundeswehr.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M565366cbc1c.0.html

Überraschend doch Mordanklage gegen RAF-Terroristin Becker
Zweifel an Indizien im Fall Buback bleiben
http://www.welt.de/die-welt/politik/article8702914/Ueberraschend-doch-Mordanklage-gegen-RAF-Terroristin-Becker.html

Stéphane Hessel
Poet des Widerstands
Ein Jahrhundertleben: Er überstand Buchenwald und schrieb die UN-Menschenrechts-Charta. Er begegnete Picasso, Max Ernst, Walter Benjamin, de Gaulle. Er kämpfte in der Résistance. Der 92jährige Stéphane Hessel träumt in seinem alten Kopf noch immer junge Träume.
http://www.tagesspiegel.de/kultur/poet-des-widerstands/1890358.html

Sowohl die Tat als auch die hysterischen Reaktionen darauf sind Ausdruck einer Psychopathologie ...
Hacker stellen Neonazi-Symbole auf buchenwald.de
Teile der Internetseiten wurden gelöscht. Der Leiter der KZ-Gedenkstätte Buchenwald spricht von einem bisher einmaligen Vorgang.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article8696226/Hacker-stellen-Neonazi-Symbole-auf-buchenwald-de.html

So was kommt von so was ...
Jeder deutsche Schüler soll Auschwitz besuchen
Wie läßt sich die Erinnerung an NS-Verbrechen über die nächsten Generationen wachhalten? Zum Beispiel mit einem Besuch im Konzentrationslager Auschwitz. Eine Reise zur Gedenkstätte soll bald jedem Jugendlichen möglich sein [wie gütig!] – finanziert von privaten Spendern.
http://www.welt.de/politik/article7821654/Jeder-deutsche-Schueler-soll-Auschwitz-besuchen.html

Israel slams Oliver Stone’s interview
Director: US Holocaust focus is product of ‘Jewish media domination.’
http://www.jpost.com/ArtsAndCulture/Entertainment/Article.aspx?ID=182659

Oliver Stone: „Medien sind jüdisch dominiert“
http://www.tagesanzeiger.ch/kultur/kino/Oliver-Stone-Medien-sind-juedisch-dominiert/story/19950407

Oliver Stones sozialistische Selbstkritik
Von Martin Lichtmesz
http://www.sezession.de/18231/oliver-stones-sozialistische-selbstkritik.html#more-18231

Anklagen gegen zwei mutmaßliche NS-Täter?
http://www.faz.net/s/Rub594835B672714A1DB1A121534F010EE1/Doc~E1DE1C8D1FB6E4115837D1B92BD0A3830~ATpl~Ecommon~Scontent.html

So sehr ich Alain de Benoist schätze (sein Buch „Kulturrevolution von rechts“ war für mich geradezu eine Initiation!), muß ich Lichtmesz mit seiner Kritik leider doch in sämtlichen Punkten recht geben ...
Alain de Benoist unter Muslimen und Mauretaniern
Von Martin Lichtmesz
Die Mauretanier von „Hier & Jetzt“ haben in der neuesten Ausgabe ihrer „radikal rechten Zeitung“ den „Nouvelle Droite“-Vordenker Alain de Benoist interviewt, der auch in unserer „Division Antaios“ einen verdienten Ehrenrang innehat. Das Ergebnis fiel wie gewohnt querdenkerisch aus (...)
http://www.sezession.de/17988/alain-de-benoist-unter-muslimen-und-mauretaniern.html

Interview mit Tom Koenigs
„Die Überspitzung ist verdächtig“
Der Grünen-Abgeordnete Tom Koenigs spricht im FR-Interview über Fremdenfeindlichkeit in Europa und warum das Burkaverbot eine Feinderklärung ist.
http://www.fr-online.de/politik/-die-ueberspitzung-ist-verdaechtig-/-/1472596/4509916/-/index.html

Urteil zum Einwanderungsgesetz
US-Bundesstaat Arizona geht in Berufung
Der Streit um das Einwanderungsgesetz in Arizona geht in die nächste Runde: Eine Richterin hatte die umstrittene Regelung teilweise außer Kraft gesetzt – dagegen legte der Bundesstaat nun Berufung ein. Die Debatte spaltet die USA.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,709258,00.html

Frankreich
Straftat da, Staatsbürgerschaft weg
Frankreichs Präsident Sarkozy hat eine neue Offensive gegen Kriminalität gestartet: Straftätern ausländischer Herkunft soll die Staatsangehörigkeit entzogen werden.
http://www.zeit.de/politik/ausland/2010-07/sarkozy-staatsbuergerschaft

Frankreich geht gegen Roma vor
Illegale Siedlungen sollen aufgelöst werden - Menschenrechtler protestieren
http://www.welt.de/die-welt/politik/article8722398/Frankreich-geht-gegen-Roma-vor.html

Dt. Bundestag
Kontroverse um Abschiebungen von Roma ins Kosovo
http://www.bundestag.de/dokumente/textarchiv/2010/30304212_kw25_pa_inneres/index.html

Deutschland nimmt 50 iranische Dissidenten auf
http://newsticker.sueddeutsche.de/list/id/1019255

McAllister kassiert Özkans umstrittene Mediencharta
Die heftig kritisierte Mediencharta der niedersächsischen Sozialministerin Özkan ist vom Tisch. Ministerpräsident McAllister distanzierte sich von dem Papier und stellte gleich noch klar: Medienpolitik ist Chefsache.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,708749,00.html

Ein weiterer Buchtip (komisch, man findet im Internet keine Presseartikel der „etablierten“ Presse über das Buch):
Thilo Sarrazin
Deutschland schafft sich ab: Wie wir unser Land aufs Spiel setzen
http://www.amazon.de/Deutschland-schafft-sich-unser-setzen/dp/3421044309/ref=wl_it_dp_o?ie=UTF8&coliid=I1JO2IEUUISFXV&colid=18CQA42FV5CUN

Volksverhetzung: Staatsanwaltschaft Darmstadt ermittelt gegen Sarrazin
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c3ab12f6c1.0.html

Jugendkrimininalität
Rettet die Kinder, bevor es zu spät ist
Wenn sie vor Gericht stehen, ist es zu spät: Die Berliner Jugendrichterin Kirsten Heisig hat mit ihrem Buch „Das Ende der Geduld“ eine Streitschrift verfaßt, die uns aufrütteln muß.
http://www.faz.net/s/RubD3A1C56FC2F14794AA21336F72054101/Doc~EDE0D95E2F78146769DB31CD354AE9DE8~ATpl~Ecommon~Scontent.html

Teufelskreis aus Haß, Armut, Angst und Gewalt
Yilmaz, Hussein und Kaan – drei jugendliche Vergewaltiger. Sie sind grausam und beschützt von ihrem Clan. Ein Kapitel aus Kirsten Heisigs Buch.
http://www.welt.de/vermischtes/article8622529/Teufelskreis-aus-Hass-Armut-Angst-und-Gewalt.html
http://www.amazon.de/Das-Ende-Geduld-jugendliche-Gewalttäter/dp/3451302047

Beitrag aus der ZDF-Mediathek
Diesem zufolge hat man Kirsten Heisigs Leichnam in fünf Metern Höhe gefunden. Außerdem zeigt der Beitrag ihr Buch und zitiert ein wenig daraus.
http://www.zdf.de/ZDFmediathek/hauptnavigation/startseite#/beitrag/video/1099008/Buch-als-Verm%C3%A4chtnis-der-Jugendrichterin

Wieder Migrantengewalt in Hamburg
Wieder hat ein Türke einen Deutschen durch Messerstiche lebensgefährlich verletzt. Das Opfer wehrte sich mit einem Faustschlag, woraufhin der Täter zu Boden stürzte. Der Messerstecher soll 18 Jahre alt und flüchtig sein.
http://www.pi-news.net/2010/07/wieder-migrantengewalt-in-hamburg/#more-147974

Türkischer Intensivstraftäter schlägt Deutschen brutal zusammen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c3ff116850.0.html

Video aus Paris: Sieben gegen einen
Bevor Sie sich dieses Video ansehen, müssen wir Sie warnen: Die hier gezeigte Brutalität steigert das noch erheblich, was wir von den Aufnahmen aus der Münchner U-Bahn kennen, als Serkan A. und Spyridon L. mit den Worten „Scheiß Deutscher. Sau. Schwein“ einen pensionierten 76jährigen Schulrektor fast zu Tode traten. Der Verwahrlosungsgrad bei der Anwendung rohester und rücksichtslosester Gewalt scheint aber noch Luft nach oben zu haben.
Von den Ereignissen in diesem Video wissen wir, daß sie am 1.6.2008 um halb sechs Uhr morgens vor einer Pariser Discothek stattfanden. Eine Person, Franzose mit nordafrikanischem Migrationshintergrund, hatte einen Disput mit diversen Mitbürgern nordafrikanischer und arabischer Herkunft, bei dem es wohl um Geld ging. Er versuchte zu flüchten, was ihm aber nicht gelang. Dann nahm das Verhängnis seinen unkontrollierten Verlauf. Erst drei, dann sieben gegen einen. Und wie. Nichts für schwache Nerven.
http://www.pi-news.net/2010/07/video-aus-paris-sieben-gegen-einen/

Nach zehn Jahren
Technische Hochschulen kehren zurück zum Diplom
In den Ingenieurfächern setzen die führenden Technischen Hochschulen wieder auf den alten Abschluß. Das könnte erst der Anfang sein.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article8758265/Technische-Hochschulen-kehren-zurueck-zum-Diplom.html

Ende einer blutigen Tradition
Kataloniens Parlament verbietet den Stierkampf, und auch im Rest von Spanien ist das Ritual vom Verschwinden bedroht
http://www.welt.de/die-welt/politik/article8703022/Ende-einer-blutigen-Tradition.html

Chile
Erdbeben hat Küstengebiete meterweit angehoben
Das Erdbeben, das im Februar in Chile Hunderte Menschen getötet hat, war eines der heftigsten in der Geschichte der Messungen. Die Folge war nicht nur eine leichte Verschiebung der Erdachse – es kam auch zu dramatischen Veränderungen an Chiles Küste, wie spektakuläre Fotos zeigen.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/0,1518,709259,00.html

Osttimor
Schädel einer monströsen Ratte ausgegraben
Archäologen haben in Osttimor die Überreste einer ausgestorbenen Riesenratte entdeckt. Der Nager soll sechs Kilogramm gewogen haben.
http://www.welt.de/wissenschaft/article8674204/Schaedel-einer-monstroesen-Ratte-ausgegraben.html

Biologie
In Panama hat ein mysteriöser Hautpilz bereits 30 Amphibienarten ausgelöscht: Experten warnen vor einem Massensterben wie bei den Dinosauriern.
http://www.welt.de/wissenschaft/umwelt/article8675805/Killerpilz-zwingt-Tiere-zu-Verhaltensaenderungen.html

Rote Handschuhe
http://www.sezession.de/17971/rote-handschuhe.html
--

samedi, 14 août 2010

Etwas ist faul an WikiLeaks

Etwas ist faul an WikiLeaks

F. William Engdahl

Ex: htpp://info.kopp-verlag.de/

 

Seit WikiLeaks mit der Veröffentlichung von Filmaufzeichnungen des US-Militärs, die bei einem Luftangriff auf unbewaffnete Journalisten im Irak entstanden waren, erstmals weltweit Aufmerksamkeit erregte, genießt die Internetplattform hohe Glaubwürdigkeit als mutige Website, die brisantes Material an die Öffentlichkeit bringt, das ihr von Informanten in verschiedenen Regierungen zugespielt wird. Ihr jüngster »Coup« war nun die angebliche Enthüllung (leak) Tausender Seiten angeblich sensitiver Dokumente bezüglich amerikanischer Informanten in den Reihen der Taliban in Afghanistan und deren Verbindungen zu hochrangigen Vertretern im Umfeld des pakistanischen Militärgeheimdienstes ISI. Doch alles deutet darauf hin, dass es sich weniger um echte Enthüllungen handelt, als vielmehr um kalkulierte Desinformation im Interesse der Geheimdienste der USA und möglicherweise Israels und Indiens. Außerdem soll vertuscht werden, welche Rolle die USA und der Westen insgesamt beim Export von Drogen aus Afghanistan spielen.

 

 

 

Nachdem vor wenigen Tagen die Afghanistan-Dokumente ins Internet gestellt wurden, hat das Weiße Haus den Enthüllungen durch die Aussage Glaubwürdigkeit verschafft, die Veröffentlichung weiterer Dokumente stelle eine Bedrohung der nationalen Sicherheit in den USA dar. Doch bei Licht betrachtet enthalten die Dokumente wenig sensitive Details. Am häufigsten und prominentesten wird der ehemalige Chef des pakistanischen Militärgeheimdienstes ISI, General (a.D.) Hamid Gul, genannt. Gul hatte in den 1980er-Jahren den von der CIA finanzierten Guerillakrieg der Mudschahid gegen die sowjetische Vorherrschaft in Afghanistan koordiniert. In den jüngsten WikiLeaks-Dokumenten wird Gul beschuldigt, sich regelmäßig mit führenden Vertretern von al-Qaida und Taliban zu treffen und Selbstmordattentate gegen NATO-Kräfte in Afghanistan zu inszenieren.

Laut den veröffentlichten Dokumenten ist auch Osama bin Laden noch am Leben, obwohl die inzwischen ermordete pakistanische Präsidentschaftskandidatin Benazir Bhutto schon vor drei Jahren in der BBC erklärt hatte, er sei tot. Für die Regierung Obama und deren Krieg gegen den Terror kommt es gelegen, wenn der Mythos al-Qaida auf diese Weise am Leben erhalten wird, denn die meisten Amerikaner haben mittlerweile vergessen, warum die Regierung Bush den Afghanistan-Krieg eigentlich ursprünglich begonnen hatte: die Verfolgung des Saudi-Arabers bin Laden wegen der Anschläge vom 11. September.

Wird Pakistan verteufelt?

Dass Gul als entscheidender Verbindungsmann zu den Taliban in Afghanistan benannt wird, passt ins Muster jüngster Bemühungen der USA und Großbritanniens, die derzeitige pakistanische Regierung als wichtiges Element des Afghanistan-Problems zu verteufeln. Diese Verteufelung stärkt die Position Indiens, seit Neuestem militärischer Verbündeter der USA. Darüber hinaus ist Pakistan das einzige islamische Land, das Atomwaffen besitzt. Das wollen die Israelischen Streitkräfte und der israelische Geheimdienst Mossad angeblich ändern. Eine Kampagne über WikiLeak gegen Gul, der in politischen Fragen kein Blatt vor den Mund nimmt, könnte Teil dieses geopolitischen Bemühens sein. Laut der Londoner Financial Times taucht Guls Name in etwa zehn der insgesamt rund 180 geheimen US-Dokumente auf, in denen behauptet wird, der pakistanische Geheimdienst habe afghanische Militante im Kampf gegen die NATO-Truppen unterstützt. Gegenüber der Zeitung erklärte Gul, die USA hätten den Krieg in Afghanistan verloren, die Enthüllung der Dokumente mache es für die Obama-Regierung leichter, die Verantwortung von sich weg auf Pakistan zu lenken: »Ich bin der bevorzugte Prügelknabe Amerikas. Für sie ist es undenkbar, dass die Afghanen selbstständig einen Krieg gewinnen könnten. Es wäre eine bleibende Schande, wenn ein pensionierter 74-jähriger General die Mudschahid in Afghanistan so steuern könnte, das es zu einer Niederlage Amerikas führte.«

Bemerkenswert an den jüngsten WikiLeaks über Afghanistan ist das Schlaglicht, das auf den 74-jährigen Gul geworfen wird. Wie ich in meinem im Juni auf dieser Webseite erschienenen Artikel »Warum Afghanistan? Teil VI: Washingtons Kriegsstrategie in Zentralasien« geschrieben habe, hat Gul die Rolle das US-Militär beim Schmuggel afghanischen Heroins in Ausland über die hochgesicherte Luftwaffenbasis Manas in Kirgisistan ganz unverblümt beschrieben.

Auch bei einem Interview mit UPI am 26. September 2001, also zwei Wochen nach den Anschlägen vom 11. September, hatte Gul auf die Frage, wer für den 11. September verantwortlich sei, geantwortet: »Der Mossad und seine Komplizen. Die USA zahlen für ihre elf Geheimdienste jährlich 40 Milliarden Dollar. Das sind in zehn Jahren 400 Milliarden Dollar. Trotzdem behauptet die Bush-Regierung, sie sei völlig überrascht worden. Ich glaube das nicht. Schon zehn Minuten, nachdem der zweite Zwillingsturm des World Trade Center getroffen worden war, erklärte CNN, Osama bin Laden sei dafür verantwortlich. Das war eine geplante Desinformation der wahren Täter ...« (1) Gul ist definitiv in Washington nicht besonders beliebt. Nach seinen Angaben wurden ihm wiederholt Einreisevisa nach Großbritannien und die USA verweigert. Gul zum Erzfeind zu machen würde einigen in Washington gut in den Kram passen.

Wer ist Julian Assange?

Über Julian Assange, den Gründer und selbsternannten »Chefredakteur« von WikiLeaks, einen mysteriösen 29-jähriger Australier, ist nur wenig bekannt. Nun ist er plötzlich zu einer prominenten öffentlichen Person geworden, die anbietet, bezüglich der Enthüllungen mit dem Weißen Haus zu vermitteln. Nach den jüngsten Enthüllungen erklärte er dem Spiegel – eine von drei Zeitungen bzw. Zeitschriften, denen er das neueste Material zukommen ließ –, die von ihm ans Licht gebrachten Dokumente über Afghanistan veränderten »... nicht nur unseren Blick auf diesen Krieg [...], sondern auf alle modernen Kriege.« Im selben Interview erklärte er: »... ich mag es, den Mächtigen in die Suppe zu spucken.« Die 2006 von Assange gegründete Plattform WikiLeaks hat keinen festen Firmensitz, er selbst lebt nach eigenen Angaben »zurzeit auf Flughäfen«.

WikiLeaks-Gründer Julian Assange führt merkwürdige Motive für seine Arbeit ins Feld.

Betrachtet man jedoch genauer, welche Position Assange öffentlich in einer der umstrittensten Fragen der vergangenen Jahrzehnte – welche Kräfte hinter den Anschlägen vom 11. September auf das Pentagon und das World Trade Center stehen – einnimmt, dann entpuppt er sich als überraschend establishmentnahe. Im Interview mit dem Belfast Telegraph erklärte er am 19. Juli: »Jedes Mal, wenn Menschen, die Macht haben, im Geheimen etwas planen, ist das eine Verschwörung. Es gibt also überall Verschwörungen. Und es gibt verrückte Verschwörungstheorien. Wichtig ist, die beiden nicht zu verwechseln ...« Zur Frage nach dem 11. September: »Es ärgert mich immer, wenn die Leute durch falsche Verschwörungen wie den 11. September abgelenkt werden, während wir überall Beweise für echte Verschwörungen liefern, sei es zum Krieg oder zu groß angelegtem Finanzbetrug.« Zur Frage der Bilderberger-Konferenz? »Die hat etwas Konspiratives, im Sinne von Networking. Wir haben die Protokolle ihrer Treffen veröffentlicht.« (2)

Eine solche Erklärung von jemandem, der im Ruf steht, Gegner des Establishments zu sein, ist mehr als bemerkenswert. Zunächst einmal ist es – wie Tausende Physiker, Ingenieure, Militärfachleute und Flugzeugpiloten erklärt haben – schlicht unvorstellbar, dass 19 kaum ausgebildete, mit Teppichmessern bewaffnete Araber vier Linienflugzeuge umleiten und die kaum möglichen Angriffe auf die Zwillingstürme und das Pentagon ausführen könnten, dazu noch über einen Zeitraum von 93 Minuten, ohne dass die Luftverteidigung NORAD eingegriffen hätte. Herauszufinden, wer genau für den professionell geführten Angriff verantwortlich war, ist Aufgabe einer unvoreingenommenen internationalen Untersuchung.

Angesichts von Assanges glatter Zurückweisung jeglicher finsterer Verschwörung beim 11. September ist die Erklärung des ehemaligen US-Senators Bob Graham umso bemerkenswerter, der als Vorsitzender des United States Senate Select Committee on Intelligence den Untersuchungsausschuss zum 11. September leitete. In einem BBC-Interview erklärte Graham: »Ich kann nur sagen, dass es beim 11. September zu viele Heimlichkeiten gibt, d.h. Informationen, für die es klare und glaubwürdige Antworten gibt, der Öffentlichkeit nicht zugänglich gemacht werden; dieses Zurückhalten von Geheiminformationen untergräbt das Vertrauen der Öffentlichkeit in die Regierung, denn schließlich geht es um die eigene Sicherheit.« BBC-Sprecher: »Senator Graham erkannte, dass die Vertuschung bis in den inneren Kern der Regierung reichte.« Bob Graham: »Ich habe im Weißen Haus angerufen und mit Frau Rice gesprochen und ihr gesagt: ›Man hat uns doch Kooperation bei dieser Untersuchung zugesichert.‹ Sie versprach, sich darum zu kümmern, und nichts ist geschehen.«

Natürlich ermöglichten die Anschläge vom 11. September der Bush-Regierung, ihren Krieg gegen den Terror in Afghanistan und später im Irak in Gang zu setzen, ein Punkt, den Assange geflissentlich unerwähnt lässt.

General Gul behauptet seinerseits, der US-Geheimdienst habe die Enthüllungen auf WikiLeaks über Afghanistan inszeniert, um einen Sündenbock, nämlich Gul, zu finden, auf den man die Verantwortung schieben könne. Und wie auf Kommando kritisierte Englands konservativer Premierminister David Cameron bei einem Staatsbesuch in Indien vehement die angebliche Unterstützung Pakistans für die Unterstützung der Taliban in Afghanistan, was der WikiLeaks-Story weitere Glaubwürdigkeit verleiht. Die Wahrheit über WikiLeaks ist definitiv noch nicht erzählt.

 

A.M. Le Pourhiet: la discrimination positive marque le "retour au droit des orangs-outans"

Anne-Marie Le Pourhiet : la discrimination positive marque le « retour au droit des orangs-outans »

Ex: http://www.communautarisme.net/

Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public à l’Université Rennes-I, se livre dans cet entretien à l'Observatoire du communautarisme à une dénonciation en règle des principes de la discrimination positive et du règne du politiquement correct qui pèse chaque jour davantage sur le débat public. Rappel des principes républicains élémentaires, défense de l'assimilation comme modèle historique, du droit à la distinction et au jugement et critique de l'indifférenciation postmoderne : un entretien tonitruant et décapant !



Anne-Marie Le Pourhiet (droits réservés)
Anne-Marie Le Pourhiet (droits réservés)
Entretien réalisé par courrier électronique

B[Observatoire du communautarisme : Quels sont les principes de la discrimination positive ?]b

B[Anne-Marie Le Pourhiet :]b Le terme de discrimination lui-même est aujourd’hui tellement galvaudé qu’on ne sait plus du tout de quoi l’on parle. Il paraît donc nécessaire de « déconstruire » un peu notre sujet.

Le mot « discriminer » n’a a priori aucun sens péjoratif ou répréhensible puisqu’il désigne simplement le fait de distinguer, séparer, sélectionner ou discerner et vous m’accorderez qu’il est en principe tout à fait louable de savoir distinguer les êtres, les choses, les caractères ou les oeuvres. Il est rassurant de jouir de ses « facultés de discernement » et c’est le contraire qui est jugé inquiétant par le corps médical. Savoir distinguer un homme courageux d’un lâche, un homme vertueux d’un fainéant, un savant d’un ignorant, le permis de l’interdit ou encore un chef d’œuvre d’un barbouillage est traditionnellement une qualité.
Il se trouve cependant que par un glissement sémantique dont on ignore l’origine mais qui est peut-être lié au goût postmoderne pour l’indifférenciation, le terme de discrimination a acquis une signification essentiellement péjorative désignant des distinctions arbitraires et mal fondées. Dès lors, une discrimination devient une sélection négative préjudiciable à celui qui la subit au point d’être moralement et/ou juridiquement condamnée. C’est ce qui résulte clairement de la politique dite de « lutte contre les discriminations ». On n’affirme pas haut et fort vouloir lutter contre de bonnes actions. En conséquence, parler de discrimination positive n’a a priori pas de sens puisque cela revient à reconnaître un caractère positif à ce contre quoi on prétend lutter y compris pénalement ! Il faut donc être cohérent : si la discrimination c’est le mal, alors toutes les discriminations sont mauvaises, sans exception.

La vérité est cependant plus complexe car elle est essentiellement idéologique.

Tout d’abord, il n’est plus certain que la capacité de discernement soit encore perçue comme une qualité dans nos sociétés. Distinguer une tenue de sport d’une tenue de classe et s’étonner qu’une élève vienne au collège en jogging constitue désormais une « humiliation », de même que rendre les copies par ordre de notes décroissantes (Le Monde, 14 septembre 2005) ; qualifier un certain art contemporain d’« excrémentiel » est un scandale ; distinguer les sexes et les âges est pénalement répréhensible tandis que différencier l’enfant légitime de l’enfant adultérin est civilement inacceptable ; donner une dictée ou une dissertation à faire à des élèves ou candidats est un « mode de reproduction des inégalités sociales » ; vouloir sélectionner à l’entrée des Universités est une faute politique impardonnable. De façon plus générale, sélectionner, préférer, hiérarchiser ou tout simplement juger est devenu révélateur d’une « phobie » c'est-à-dire d’une maladie mentale à soigner d’urgence par les moyens idoines. Dans ces conditions, le terme de discrimination est évidemment voué à un usage illimité et la « Haute Autorité » en charge de la lutte contre cette infamie à un fabuleux destin de Big Brother. L’« apparence physique » étant récemment devenue un motif de discrimination sanctionné par le droit français on se demande comment les agences de mannequins et le concours de Miss France sont encore tolérés.
Il est donc désormais interdit de discriminer sauf ... quand il s’agit d’attribuer des privilèges à ceux qui ont la chance d’appartenir au club très prisé des « dominés ». Femmes, handicapés, « issus de l’immigration africaine et maghrébine », homo-bi-trans-sexuels, originaires de régions « à identité forte », etc. ont le droit de bénéficier d’avantages refusés aux hommes mâles, blancs, valides, hétérosexuels et originaires de régions hexagonales à … identité faible. Voilà très exactement ce qu’est une discrimination « positive » : un passe-droit reconnu aux membres de catégories ethnico-culturelles ou sexuelles ayant réussi à se forger un statut de victimes d’une domination perpétrée par une catégorie de bourreaux qui ne sera donc pas fondée à s’en plaindre. Préférer une femme à un homme n’est pas répréhensible, c’est, au contraire une discrimination « positive » fortement encouragée. Préférer recruter un chômeur français qu’un étranger est révélateur d’une « xénophobie populiste » mais réserver les emplois et professions des collectivités d’Outre-mer aux autochtones est une judicieuse prise en compte de la « situation de l’emploi local ». La « Haute Autorité » précitée devrait plutôt s’intituler de « lutte contre certaines discriminations seulement ».
Mais le terme de discrimination positive est un oxymore si flagrant et révélateur de l’imposture intellectuelle qu’il désigne que les promoteurs de cette politique de passe-droit le laissent aujourd’hui au placard pour lui préférer une terminologie plus neutre et moins voyante du type « promotion de l’égalité des chances » ou « diversité ».
Il existe aussi une autre forme de camouflage terminologique qui consiste à utiliser, au contraire, la notion de discrimination positive tous azimuts pour tenter de la banaliser en la neutralisant. C’est ce qu’a tenté de faire Eric Keslassy
dans son livre consacré aux discriminations positives. On prétendra alors voir des discriminations positives dans la moindre subvention aux agriculteurs, prime à la délocalisation d’entreprise ou à l’emploi dans les zones rurales. Une dispense de concours d’entrée dans une grande école pour les candidats à la peau basanée sera ainsi mise sur le même plan que l’adoption d’une mesure fiscale d’aménagement du territoire … anodine et inoffensive donc. La stratégie consiste à feindre de confondre discrimination positive et politique publique prioritaire. Dans ces conditions la loi de finances de l’année n’est plus qu’une collection de discriminations positives et on réussit ainsi à « noyer le poison ».
Personnellement, je ne considère pas la politique des zones d’éducation prioritaires comme une discrimination, c’est une priorité scolaire comme tant d’autres. Quand il faut rénover cinquante lycées il faut bien hiérarchiser les urgences et commencer par les plus abîmés. Un instituteur qui s’attarde à l’école pour aider à faire ses devoirs un élève qui a de mauvaises conditions de travail chez lui ne pratique pas une discrimination, en revanche s’il s’amuse à le dispenser d’épreuve ou à lui remonter ses notes il trahit l’esprit républicain et renie son métier. C’est toute
la différence entre le système de l’ESSEC et celui de Sciences-Po : le premier aide à affronter l’obstacle alors que le second l’enlève, le premier respecte la règle du jeu méritocratique le second la bafoue, il triche. La raison pour laquelle la vraie discrimination positive, celle qui déroge à la règle, est si sulfureuse c’est qu’elle transgresse précisément nos grands interdits républicains, philosophiques et juridiques.


B[OC : En quoi sont-ils opposés aux principes de la République française ?]b

B[AMLP :]b Dans notre pays où la Révolution a substitué le droit écrit à la coutume et donc l’autodétermination à la tradition, les principes de la République ne sortent pas de l’air du temps mais de textes explicites auxquels il suffit de se référer pour comprendre en quoi la discrimination positive est en totale contradiction avec ces valeurs. Je constate souvent que pas un seul de nos dirigeants n’est capable de citer un article de la Déclaration de 1789 ou de la Constitution de 1958 et qu’en particulier, le Président de la République, pourtant garant de notre texte fondamental, semble ignorer copieusement son contenu. Lisons-le.
I[« Les hommes naissent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune »]i (article 1er de la Déclaration de 1789), « La loi doit être la même pour tous, soit qu’elle protège soit qu’elle punisse. Tous les citoyens, étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents » (article 6). I[« Tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance possède des droits inaliénables et sacrés »]i (préambule de la Constitution de 1946, alinéa 1), « La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme » (alinéa 3). La France « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion » (préambule de la Constitution de 1958).
Tous ces textes ont pleine valeur constitutionnelle et sont d’une parfaite clarté : ils proclament l’égalité de droit, elle-même consubstantielle à la liberté, mais aucunement une égalité de fait. C’est Marx qui a précisément critiqué le caractère formel des libertés révolutionnaires en les qualifiant de libertés bourgeoises que seules les nantis auraient les moyens d’exercer. Mais il s’inscrivait ouvertement dans une remise en cause radicale de ces conceptions. Or on constate aujourd’hui que de nombreux hommes politiques, militants ou « sociologues » en arrivent à revendiquer une rupture de l’égalité juridique et une remise en cause de ces principes explicites en invoquant pourtant les valeurs de la République, c’est un comble ! On convie la République à sa répudiation, quelle imposture !
Lorsque le Conseil constitutionnel explique, en 1982 et en 1999, que « ces principes constitutionnels s’opposent à toute division par catégories des électeurs ou des éligibles » et qu’il invalide en conséquence les quotas par sexe ou la parité dans les élections, il applique à la lettre et dans son esprit la philosophie juridique de la République française. En contournant cette jurisprudence pour pouvoir imposer la parité, le pouvoir politique a donc délibérément écarté les valeurs de la République et introduit une contradiction fondamentale au sein du texte constitutionnel. De même, en consacrant une « préférence autochtone » en matière d’accès aux emplois et professions et même à la propriété foncière en Nouvelle-Calédonie puis dans toutes les collectivités d’Outre-mer régies par le nouvel article 74 de la Constitution, la droite et la gauche françaises confondues ont renié l’article 1er qui interdit les distinctions entre citoyens français fondées sur la race ou l’origine. Lorsque Monsieur Baroin ose citer l’Outre-mer comme modèle de non-discrimination (Le Figaro du 12 juillet 2005) il oublie les « horreurs constitutionnelles » qui ont été commises sous l’égide de son ministère et feint d’ignorer que les collectivités qui relèvent de sa responsabilité baignent entièrement, comme la Corse, dans la discrimination « positive » c'est-à-dire les privilèges systématiques, de fait ou de droit, avec les résultats finaux (désastreux) que l’on sait. Le même ministre ne propose t-il pas d’introduire une nouvelle discrimination ultra-marine dans le droit de la nationalité ?


B[OC : Que penser du débat autour des « statistiques ethniques », c'est-à-dire la mise en place d’indicateurs statistiques triant la population en ethnies ? Que vous inspirent les récentes déclarations d’Azouz Begag : « Il faut inoculer dans le corps social le virus de l’origine pour se débarrasser de l’origine dans le corps social. J’utilise en quelque sorte la méthode Pasteur » ?]b

B[AMLP :]b Il faut bien comprendre ce qu’on est en train de faire et pourquoi on le fait. Si je me mets, comme Renaud Camus, à compter le nombre de journalistes juifs à France-Culture c’est parce que je m’apprête évidemment à juger qu’il y en a « trop » à partir d’un critère standard qu’il me faudra bien expliciter. Que veut dire « trop » ou « pas assez de » ? Si le gouvernement et le patronat demandent à la CNIL l’autorisation de recenser les origines ethniques ou nationales des salariés c’est bien pour que ce comptage débouche sur une appréciation de type « trop » ou « pas assez de » d’inspiration proportionnelle. Et où cela nous mène t-il directement ? A des quotas, bien entendu, même si le mot est pudiquement caché et si l’on se garde bien d’afficher publiquement les standards numériques retenus. L’IEP de Paris n’a sans doute pas fixé à l’avance un pourcentage officiel de Beurs ou de Noirs à recruter chaque année, il n’en demeure pas moins que l’objectif est bien, pour parler comme Fernand Raynaud, d’en faire entrer « un certain nombre ». On introduit bien le poison de l’ethnicité dans les critères de recrutement et de promotion. Or ce critère est foncièrement injuste et pervers. Alors que le concours et le mérite provoquent une concurrence et une compétition stimulante entre les individus, l’introduction d’un critère ethnique ne peut que provoquer des rivalités inter-ethniques et un permanent sentiment de frustration et d’injustice. C’est une erreur politique et psychologique colossale.

Ayant plusieurs fois lu et entendu Monsieur Azouz Begag avant sa nomination je ne peux m’empêcher de penser que celle-ci constitue elle-même une discrimination positive car la vacuité et la médiocrité de ses idées ou propos ne le destinaient certainement pas objectivement à une carrière ministérielle. Quand il ne compare pas la France à une voiture il se prend lui-même pour Pasteur en confondant cependant les microbes et les virus, c’est lourd et c’est irresponsable. Les déclarations de Dominique de Villepin sur sa prétendue hostilité aux discriminations positives alors qu’il nomme monsieur Begag ministre délégué auprès de lui-même c'est-à-dire chargé d’agir et parler pour le compte et sous la responsabilité de Matignon sont d’une incroyable hypocrisie, on baigne dans le mensonge public le plus effronté et on prend les Français pour des imbéciles. C’est bien M. Begag qui affirmait que « la police nationale a besoin de recruter des jeunes issus de l’immigration magrébine et africaine » (mesure effectivement adoptée sous le nom trompeur de « cadets de la République ») et proposait d’imposer une présence systématique de policiers issus de l’immigration dans les jurys ainsi que d’abandonner des épreuves « trop culturellement marquées » ! Tout cela commence à sentir sérieusement le népotisme. C’est aussi ce que proposent certains syndicats étudiants d’obédience musulmane : il faudrait « adapter » les modalités d’examens et de notation universitaires aux différences culturelles ! On va finir en république bananière !

On constate cependant, depuis très peu de temps, une tendance à rendre publiques un certain nombre d’informations jusque là occultées. Le journal Le Monde se met à révéler l’existence de réseaux puissants et structurés de personnalités « issues de l’immigration » dont le lobbying (Club du XXIème siècle, Club Averroès, notamment) est à l’origine desdites revendications et qui démontrent de façon éclatante la fausseté des affirmations selon lesquelles les « minorités visibles » seraient absentes des lieux de pouvoir (« L’« élite beurre » mène le débat sur les minorités … hors des partis », Le Monde, 20-21 février 2005). Ces clichés victimaires sont, en effet, totalement faux et la liste est longue des personnes très influentes qui effectuent un lobbying efficace en faveur des discriminations positives rebaptisées « diversité ». De même, plusieurs
rapports récents remettent en cause les préjugés généralement colportés sur l’échec scolaire des enfants d’immigrés. A force de concentrer l’attention médiatique et politique sur les « sauvageons » des mauvais quartiers on a fini par occulter la réussite tout à fait répandue de très nombreux Beurs et Noirs. J’ai moi-même distribué d’excellentes notes d’oral à un très fort pourcentage d’étudiants issus de l’immigration qui ont fait ensuite de belles carrières. Bien entendu, ces étudiants sont parfaitement assimilés, s’expriment dans un français impeccable et ont une culture et une tenue correctes, on n’imagine pas que des individus incultes au vocabulaire limité à moins de cent mots et déboulant au collège en jogging à capuche en injuriant des professeurs vont pouvoir rentrer à l’ENA ! Un chasseur de têtes africain expliquait récemment dans la presse qu’il recrute en France des diplômés d’origine africaine pour essayer de les faire revenir au pays, c’est donc bien que cette élite existe (Le Monde, 16 septembre 2005). Quant aux Antillais - dont je ne parviens pas à comprendre pourquoi ils veulent s’assimiler aux immigrés alors qu’ils sont Français depuis plus longtemps que les Corses et les Savoyards - cela fait longtemps que les « hussards » de la République en ont fait des avocats, des procureurs, des professeurs, des énarques, des médecins etc.… Un ancien député martiniquais se plaît à affirmer que son île est la région de France où il y a le plus d’intellectuels au mètre carré … ce qui n’est d’ailleurs pas forcément un gage de bonne santé économique.


B[OC : Quel bilan peut être fait des politiques de discrimination positive aux Etats-Unis ?]b

B[AMLP :]b Votre question présuppose déjà que le but de l’Affirmative Action est en soi légitime et qu’il suffit de vérifier s’il a été atteint ou non. Or précisément, on peut être tout à fait colour ou sex blind et se moquer du point de savoir s’il y a ou non des Noirs ou des femmes dans telle profession ou assemblée politique. Je ne serais pas du tout gênée s’il n’y avait aucune femme à l’Assemblée Nationale car je me moque du sexe des députés comme de celui des anges d’autant que les interventions et travaux des parlementaires féminins ne sont guère brillants et que la parité n’apporte évidemment et absolument rien au regard de l’intérêt public. Je suis un jour tombée des nues en entendant un de mes étudiants martiniquais me faire remarquer qu’il y avait deux professeurs juifs dans un jury de thèse que j’avais composé … je ne m’en étais pas aperçue et j’ai trouvé cette remarque obscène. Je dois sans doute être « ethnophobe » et le simple constat qu’il y a ou qu’il n’y a pas de Noirs, d’Arabes, de Juifs ou de Bretons dans un endroit me choque profondément, je trouve cela vulgaire et déplacé. Ernest Renan appelait cette comptabilité de la « zoologie » et y voyait un « retour au droit des orangs-outans », je partage tout à fait son analyse. Je suis trop individualiste et libre pour pouvoir raisonner en termes de groupe et ne comprends pas qu’on puisse accepter d’être rangé dans un troupeau.
Le bilan de l’AA aux USA est évidemment impossible à faire sérieusement puisque son évaluation véritable supposerait qu’on puisse savoir où en serait aujourd’hui l’Amérique sans cette politique. Autant dire qu’on ne pourra jamais vraiment juger. Il y a de toute évidence en Amérique beaucoup de Noirs qui ont parfaitement réussi naturellement, sans le secours de l’AA (Condoleezza Rice et le maire de la Nouvelle-Orléans, Ray Nagin, par exemple). Il est coutumier de dire que l’AA a permis l’émergence d’une moyenne bourgeoisie noire mais il est difficile d’affirmer que celle-ci n’aurait pas existé sans cette politique. Je suis personnellement tellement habituée à côtoyer une grande et moyenne bourgeoisie antillaise, pur produit de l’élitisme républicain, que j’ai peine à imaginer que des progrès similaires ne se sont pas aussi faits spontanément aux USA. Pour ce qui est du domaine que je connais, c'est-à-dire l’Université, il faut bien admettre que les quotas ayant évidemment conduit à recruter au moindre mérite ont surtout débouché sur la spécialisation des Noirs dans les voies de garage des black studies. Les sciences sociales sont le réceptacle privilégié des étudiants moyens ou faibles qui n’ont pas le niveau pré-requis pour les disciplines littéraires ou scientifiques. Lorsqu’on n’est pas recruté sur les mêmes critères d’exigence que les autres on n’arrive pas non plus à suivre le même cursus. On n’entre pas par effraction dans l’élite scientifique. Ceci s’observe évidemment aussi en France où les écoles Centrale et Polytechnique ne pourraient pas s’offrir un gadget de type Sciences-Po, on ne triche pas avec la science et ce qui est possible dans une école de pouvoir ne l’est pas forcément dans un lieu de savoir. On peut dispenser de dissertation dans une école de « tchatche », on ne peut pas dispenser de résoudre une équation dans une école d’ingénieurs. Si l’on pratiquait des discriminations positives à l’Ecole nationale d’aviation civile je ne monterais plus dans un avion !


B[OC : Vous avez vécu aux Antilles : quelle est votre expérience des politiques de discrimination positive là-bas ?]b

B[AMLP :]b Il n’y a pas officiellement de politique de discrimination positive dans les DOM puisque, contrairement aux collectivités de l’article 74 (ex-TOM), ils sont soumis au principe de l’assimilation juridique simplement « adaptée ». Il y a néanmoins des méthodes de recrutement qui aboutissent de facto à une préférence autochtone : par exemple si on déconcentre le recrutement de certains fonctionnaires territoriaux en organisant les concours sur place, il est évident que des candidats métropolitains ne vont pas faire le voyage et que ce système privilégie partout, mais surtout dans les collectivités insulaires, le recrutement local.
Mais on trouve cependant aux Antilles et en Guyane, à la différence de la Réunion où ne sévit pas cette mentalité, le même comportement « nationaliste » qu’en Corse qui aboutit à une discrimination positive de fait dans tous les domaines. Du point de vue économique, on connaît d’abord les privilèges fiscaux, sociaux et salariaux délirants aux effets pervers inouïs mais qu’on ne parvient pas à supprimer puisqu’ils sont considérés comme des « droits acquis » intouchables par des syndicats qui se disent indépendantistes mais dont le comportement infantile plombe l’économie de leur région et l’enfonce définitivement dans la dépendance. On retrouve la même spirale qu’en Corse, dans le Mezzogiorno italien et, maintenant aussi, dans les länder d’Allemagne de l’Est qui vivent sous perfusion et dont la population s’aigrit d’un système de transfert censé lui profiter mais qui l’installe durablement dans l’assistanat et le ressentiment. Du point de vue ethnique la « préférence nationale » est également revendiquée aux Antilles et en Guyane et le « modèle » calédonien a fait des envieux. En tout état de cause la racialisation des rapports sociaux et professionnels est omniprésente et délibérément entretenue car elle permet des chantages efficaces. En métropole des militants antillais se plaignent des « écrans pâles » mais en Martinique, le personnel de RFO n’hésite pas à se mettre en grève pour protester contre la nomination d’un directeur blanc. La vulgate habituelle consiste à dénoncer le fait que les magistrats et les hauts fonctionnaires de l’Etat sont majoritairement métropolitains en faisant semblant d’imputer cela à la « persistance d’une situation coloniale » alors qu’il s’agit évidemment des conséquences quantitatives d’une simple logique minoritaire. Dès lors que le personnel de direction de l’administration d’Etat est recruté par concours nationaux et que la mobilité est une condition essentielle de l’impartialité et de la qualité du service, il est inévitable que les préfets, recteurs et directeurs de services soient essentiellement métropolitains. Cela résulte du caractère unitaire de l’Etat français et n’a rien à voir avec le colonialisme. J’ajoute que bon nombre de hauts fonctionnaires et magistrats antillo-guyanais ne souhaitent nullement être affectés dans leur région d’origine par crainte des pressions du milieu local mais aussi par préférence pour l’horizon et l’esprit continentaux plus larges. Dans l’enseignement supérieur la préférence raciale joue depuis longtemps dans le recrutement et la promotion des enseignants-chercheurs et le résultat est regrettable. Alors que l’université de la Réunion s’en sort plutôt bien grâce à un esprit d’ouverture, l’université des Antilles et de la Guyane a raté ses ambitions. Par exemple, le président de l’université de la Réunion peut parfaitement être métropolitain alors que c’est impensable aux Antilles où on préférera avoir comme doyen de faculté un assistant « local » non docteur à la légitimité scientifique absolument nulle plutôt que d’avoir un doyen blanc aux titres reconnus. Pour le contingent local de promotion des maîtres de conférences et des professeurs, on assiste parfois à des situations ubuesques : sera promu un professeur « local » non agrégé dont les publications se résument à quelques articles sans intérêt dans une revue locale ou même dans France-Antilles tandis qu’un professeur agrégé métropolitain au CV exemplaire devra renoncer … Cela n’a heureusement pas de conséquence personnelle grave dans la mesure ou la majorité des promotions est bien assurée au niveau national mais cela discrédite totalement l’établissement ainsi voué à végéter scientifiquement. J’ai vu le conseil d’administration de l’Université refuser d’entériner le recrutement d’un très bon maître de conférences métropolitain pour réserver le poste à la promotion ultérieure d’un candidat local dont aucune université métropolitaine n’aurait voulu. L’« antillanisation » du corps enseignant est désormais ouvertement prêchée par certains de mes anciens collègues. Le problème est que lorsqu’une institution commence à faire passer le mérite au second plan elle recrute des médiocres qui ne supportent pas, ensuite, de voir arriver des meilleurs de telle sorte que le pli s’installe durablement et qu’on ne peut plus remonter la pente. Même entre deux candidats locaux on préférera, au bout du compte, choisir le moins bon pour qu’il ne fasse pas d’ombre et la rivalité devient plus aiguë encore à l’intérieur même du milieu local. Quand le mérite s’efface, il ne reste plus que l’arbitraire et la « tête du client » c’est à dire la loi de la jungle et le ridicule. Les spécialistes de sciences des organisations analysent très bien ces phénomènes psychologiques à l’œuvre dans les ressources humaines et devraient s’emparer davantage de l’audit des discriminations positives. Le problème est que le sujet est tabou et que personne n’ose vraiment l’affronter.
On parle aussi souvent du racisme des Corses à l’égard des continentaux et des maghrébins mais on retrouve le même aux Antilles à l’égard des Métropolitains, des Haïtiens ou des Saint-Luciens et je ne parle pas de la campagne antisémite effroyable qui s’est développée il y a quelques années dans un journal martiniquais auquel collaborent les principaux apôtres de la « créolité ». La « concurrence des victimes » sévit partout.


OC : Quelles sont les forces politiques qui poussent à l’adoption de politiques de discrimination positive ? Pourquoi ?

B[AMLP :]b Bonne question à laquelle je n’ai malheureusement pas de réponse. Là aussi il faut approfondir l’analyse pour essayer de comprendre. On voit bien quels sont les lobbies à l’œuvre dans cette affaire, les associations et réseaux divers et variés de minorités défendant leur part de gâteau. Ce qui est plus difficilement explicable c’est le positionnement politique sur cette question. Globalement, je pense que l’état de faiblesse de nos dirigeants de tous bords et surtout leur clientélisme éhonté les empêche de dire « non » à quelque revendication que ce soit y compris la plus immorale et la plus nocive pour la société. Depuis une décennie, hormis la loi sur le voile, nous n’avons pas vu une seule décision politique de refus : c’est toujours « oui ». Qu’un gouvernement censé appartenir à la droite libérale ait pu faire adopter une loi liberticide, digne des soviets, sur la répression des propos sexistes et homophobes malgré l’
avis négatif de la Commission nationale consultative des droits de l’homme est proprement ahurissant. La vénalité et la couardise de notre classe politique défient l’entendement.
La gauche nous a habitués à préférer l’égalité réelle à la liberté, c’est l’essence du marxisme et on ne s’étonne donc pas trop de sa conversion aux discriminations positives.
Mais à droite je ne comprends pas. On veut m’expliquer que le libéralisme et le communautarisme vont de pair mais je ne parviens pas à saisir le lien logique qui les unirait. Quoi de plus anti-libéral que la sanction des discriminations dites « indirectes », les CV anonymes et l’obligation de recruter des membres des minorités ? Tout est autoritaire voire totalitaire là dedans. J’avoue que ce que Pierre Méhaignerie peut trouver aux discriminations positives m’échappe complètement.
Quant à la prétendue opposition entre messieurs de Villepin et Sarkozy sur cette question elle et évidemment totalement factice et Azouz Begag est là pour le démontrer quotidiennement. Jacques Chirac s’était offusqué à Nouméa de ce que les fiches de recensement comporte la mention de l’origine ethnique alors que c’est lui qui a promulgué les lois constitutionnelle et organique qui consacrent l’ethnicisation juridique du « caillou », et que c’est encore lui qui a étendu cette préférence autochtone aux autres collectivités d’Outre-mer à la demande de son ami Gaston Flosse. Il a aussi commencé par juger que ce n’était pas « convenable » de chercher un préfet musulman puis s’est quand même empressé d’en nommer un et il se fait maintenant le chantre de la fameuse « diversité » qui n’est évidemment que le faux nez de la discrimination positive. A vrai dire je ne suis pas certaine que le président de la République pense beaucoup. Il semble n’avoir aucune conviction réelle et lire des discours préparés par des collaborateurs dont la culture philosophique et juridique est inégale. Tout cela est consternant et je ne crois pas qu’il faille réellement chercher d’autres explications à ces choix que le clientélisme, la lâcheté et peut-être la bêtise.
La seule chose réjouissante à observer est le parfait accord des républicains de gauche comme de droite sur la condamnation des discriminations positives. L’avenir leur donnera raison mais peut-être trop tard.


B[OC : Face à la question des « discriminations » quel diagnostic et quelles politiques mener ? Quelles réflexions vous inspirent la question de la lutte contre les discriminations ?]b

B[AMLP :]b Pour « diagnostiquer » des discriminations il faut d’abord s’entendre sur la définition de ce terme et s’accorder sur ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. Constater qu’il y a peu de descendants d’immigrés maghrébins ou africains à Polytechnique ou peu de handicapés au barreau de Paris ou aucune femme sur les échafaudages des ravalements d’immeubles ou derrière les camions-poubelles ne permet pas forcément de crier à l’injustice et à la discrimination. Encore faut-il accepter d’examiner les choses avec bonne foi et réalisme au lieu de le faire avec du sectarisme idéologue et de l’opportunisme militant.
Il est évidemment, naturellement et normalement plus difficile à des enfants d’immigrés de réussir rapidement dans la société d’accueil qu’à des nationaux de souche. Et plus la différence culturelle et économique avec cette société est grande, plus longue et difficile sera l’intégration. I[A fortiori]i si une idéologie multiculturaliste conseille aux migrants de ne pas s’assimiler et de cultiver leur différence, les chances d’intégration se réduisent et le risque de rejet et de ghettoïsation se développe. Prétendre contester ces évidences ou les combattre relève de l’angélisme ou de l’intégrisme. Avant de dénoncer la « panne » de l’ascenseur social regardons donc ce qu’on inflige à cet ascenseur : n’est-il pas trop ou mal chargé, auquel cas il est inévitable qu’il s’arrête ?
Il n’est pas anormal pour un client de préférer être défendu par un avocat valide que par un handicapé, il n’est donc pas forcément discriminatoire pour un cabinet de tenir compte des exigences de la clientèle. Il n’est pas interdit aux femmes de bouder les métiers du bâtiment et leur absence des chantiers n’est donc pas forcément révélatrice d’une discrimination sournoise.
J’ai entendu le président de la HALDE, Louis Schweitzer tenir dans l’émission « Les matins de France Culture » des propos parfaitement circulaires et vides de sens qui semblaient en lévitation au-dessus du réel et révélaient son incapacité à savoir exactement contre quoi l’institution qu’il préside est chargée de « lutter ». Cela n’a rien d’étonnant car le sujet des discriminations baigne dans le politiquement correct tel que le décrivent fort bien André Grjebine et Georges Zimra (1), c'est-à-dire « un discours hypnotique qui anesthésie l’esprit critique et qui s’impose comme une croyance ». On ne sait tout simplement plus de quoi on parle tant le slogan creux s’est substitué à l’argument.
Nul ne répond d’abord à des questions de pure légitimité. Pourquoi, si l’on a un studio à louer ou un emploi à offrir, serait-ce « mal » de préférer le donner à un citoyen français qu’à un étranger et pourquoi serait-ce au contraire « bien » de faire le choix inverse ? Pourquoi inscrit-on dans la Constitution de la République la préférence locale de type ethnique dans les collectivités d’outre-mer et pourquoi la simple préférence nationale, juridique et non ethnique, au niveau de la France entière est-elle condamnée pour xénophobie ? L’existence même de l’Etat n’implique t-elle pas, par définition, une solidarité et une priorité nationales ? Pourquoi le Premier ministre peut-il faire preuve de « patriotisme d’entreprise » pour s’opposer aux OPA d’actionnaires étrangers et pourquoi ne pourrait-on pas donner la priorité d’emploi aux demandeurs français ?
Si un employeur préfère un candidat français blanc moins diplômé et expérimenté qu’un candidat français noir, il est certainement raciste et commet sans doute une grosse erreur managériale préjudiciable à son entreprise, mais à CV équivalent en quoi est-ce « mal » de préférer le Blanc et, au contraire, « bien » de préférer le Noir ?
En quoi est-ce critiquable, pour un jeune créateur d’entreprise aux débuts difficiles, de préférer recruter un homme plutôt qu’une femme enceinte qui va devoir partir rapidement en congé ? En quoi est-ce condamnable de préférer mettre en contact avec le public un employé élégant au physique agréable plutôt qu’un handicapé ou un obèse ? En quoi est-ce répréhensible de ne guère apprécier la collaboration avec un homme maniéré et efféminé ?
Faute de vouloir aborder ces questions toutes simples le législateur s’expose à l’incompréhension des citoyens qui ne parviennent plus à distinguer en quoi tel ou tel comportement qui leur paraît parfaitement légitime est cependant illégal. Le divorce entre les deux appréciations mènera au mieux au mépris de la loi, au pire au goulag.
Il devient indispensable de crever la bulle politiquement correcte et de passer chaque questionnement au crible si on ne veut pas continuer à dire et faire n’importe quoi.
La « concurrence des victimes » a débouché sur un nivellement et une indifférenciation entre les différentes revendications qui se traduit par une législation fourre-tout ou l’on mélange absolument tout : les Noirs et les homosexuels, les femmes et les handicapés, les Juifs et les obèses, la religion et l’âge, l’apparence physique et l’opinion, l’origine nationale et l’appartenance syndicale, les violences physiques et les plaisanteries verbales, etc…
Les conséquences de cette disparition du jugement au profit d’une confusion mentale et morale généralisée peuvent être dramatiques. Un jeune Noir me disait récemment dans une réunion publique que la mauvaise indemnisation des Sénégalais engagés dans l’armée française était un « génocide » ! On utilise les mêmes notions pour désigner un massacre et une injustice matérielle !
Max Gallo s’est récemment fait traiter de « révisionniste » pour avoir osé dire qu’il ne savait pas si l’esclavage était un crime contre l’humanité. Examinons la question de plus près. Il n’a pas nié l’existence matérielle de l’esclavage en prétendant qu’il n’avait pas eu lieu mais a seulement exprimé un doute sur le bien-fondé de sa qualification politico-juridique, c'est-à-dire sur le point de savoir si on peut ou non le qualifier de crime contre l’humanité (au même titre que la Shoah, cela s’entend). Cette question est tout à fait légitime car la notion de crime contre l’humanité est évidemment politique et a été forgée en 1945 pour décrire une extermination physique moderne de telle sorte qu’utiliser le même terme pour désigner aussi une exploitation économique ancienne est évidemment très discutable au regard de la rigueur nécessaire aux catégories juridiques. Et ce que révèle ce refus de la hiérarchisation et cette tendance à la confusion conceptuelle c’est bien, au final, la non-discrimination généralisée.

En somme, il est devenu juridiquement obligatoire d’être idiot et de ne plus rien savoir distinguer. Monsieur Schweitzer et sa HALDE pourraient ainsi se transformer bientôt en instrument totalitaire de lutte contre l’intelligence.

B[OC : Le dernier concept à la mode est celui de « diversité ». S’oppose t-il celui d’ « assimilation » qui semble être devenu un véritable tabou ?]b

B[AMLP :]b J’ai déjà indiqué auparavant que la diversité est simplement devenue le faux nez de la discrimination positive. Ce terme n’a pas d’autre fonction que de camoufler la politique de passe-droit généralisé qui se met en place. Mais en lui-même, il ne signifie absolument rien, c’est un slogan débile.
J’avais pu vérifier en 1996 aux Antilles, lors de l’anniversaire de la loi de départementalisation, combien le mot « assimilation » était curieusement devenu imprononçable. C’est un repoussoir absolu pour la doctrine multiculturaliste mais je constate cependant que ce terme est encore largement revendiqué à la Réunion … autre mentalité. J’approuve personnellement le mouvement de Nicolas Dupont-Aignan, Debout la République, qui aborde cette question de façon très décomplexée en utilisant délibérément le terme d’assimilation au lieu et place de celui d’intégration.
Le journal Libération avait accusé Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain de propagande frontiste au motif que le seul Arabe du film se prénommait Lucien ! Ce prénom « assimilé » semblait déplaire au journaliste pour lequel un « bon » Arabe est sans doute exclusivement celui qui s’appelle Mohammed ou Mustapha. Pour ma part, si ma fille faisait un jour sa vie en Italie je lui conseillerai vivement d’appeler ses enfants Massimo ou Umberto pour signifier leur appartenance à la nouvelle patrie, j’y vois une question d’hommage à la terre d’accueil et de respect pour celle-ci.
Je crains que la nouvelle idéologie qui nous submerge nous apporte davantage « d’indigènes de la République » schizophrènes, pétris de bêtise et professionnels du ressentiment que de citoyens dignes de ce nom et bien dans leur peau. Je ne suis guère optimiste.

---------------------------------
1) « De la langue de bois au politiquement correct : un dialogue », Géopolitique n°89, 2005, « Le politiquement correct », p.53

D'Anne-Marie Le Pourhiet, lire :

vendredi, 13 août 2010

La geopolitica en la Italia republicana

LA GEOPOLÍTICA EN LA ITALIA REPUBLICANA

 

por Tiberio Graziani *

 

Un país con soberanía limitada

 

            A pesar de su enviadiable posición geográfica y de los carácteres que constituyen su estructura morfológica, en la actualidad, Italia no posee una doctrina geopolítica.

            Esto se debe principalmente a los tres siguientes aspectos: a) la afiliación de Italia en la esfera de influencia americana (el así llamado sistema occidental); b) la profunda crisis de la identidad nacional; c) la escasa cultura geopolítica de su clase dirigente.

            El primer aspecto, además de limitar la soberanía del Estado italiano en múltiples ámbitos, desde el militar al de la política exterior, tanto para citar algunos de aquellos más relevantes bajo el apecto geopolítico, condiciona la política y la economía interna, la elección estratégica por lo que concierne el tema de la energía, investigación tecnológica y realización de grandes infraestructuras y, no por último, incluso llega a vincular las políticas nacionales de contraste a la criminalidad organizada. La Italia republicana, por causa de las notorias consecuencias del tratado de paz de 1947 y también en virtud de la ambigüedad ideológica de su dictamen constitucional, según el cual la soberanía pertenecería a una entidad socioeconómica y cultural, por otra parte variable y vagamente homogénea, el pueblo, y no a un sujeto político bien definido como es el Estado (1), ha seguido la regla áurea del “realismo colaboracionista o claudicador”, es decir, el de renunciar a la responsabilidad de dirigir el proprio destino (2). Semejante abdicación ubica a Italia en la condición de “subordinación pasiva” y ata sus elecciones estratégicas a “la buena voluntad del Estado subordinador” (3).

            El segundo aspecto invalida uno de los factores necesarios para la definición de una doctrina política coherente. La crisis de la identidad italiana se debe a causas complejas que remontan a la fracasada combinación de las varias ideologías nacionales (la de inspiración católica, monárquica, liberal, socialista o laico-masónica) que han apoyado el proceso de unificación de Italia, la edificación del Estado unitario y, luego de la paréntesis fascista, la realizaciٖón del actual orden republicano. Además, la crisis de la identidad nacional se debe también a la mal digerida experiencia fascista y al trauma de la derrota sufrida durante la guerra. La retórica romántica del Estado-Nación, el mito de la Nación y, sucesivamente, los de la Resistencia y de la “liberación”, seguramente non han ofrecido un buen servicio a los intereses de Italia, quien, después de ciento cincuenta años de su unificación, aún está en busca de su propia identidad nacional.

            Finalmente, el tercer aspecto que por motivos históricos en parte se puede relacionar a los anteriores,  no permite situar la cuestión de las directrices geopolíticas de Italia entre las prioridades de la agenda nacional.

            No obstante, una especie de geopolítica – o bien una política exterior esencialmente basada en la colocación geográfica – correspondiente a los intereses nacionales y por lo tanto excéntrica con respecto a las indicaciones estadounidenses, exclusivamente dirigida para asegurarle a Washington la hegemonía en el Mediterráneo, se ha hallado siempre presente en las alternas vicisitudes de la República italiana. En particular, el interés de hombres del gobierno como Moro, Andreotti, Craxi, así como de importantes commis d’État como Mattei, orientado a los países de África del Norte y a los del Cercano y Medio Oriente, si bien limitado a las relaciones “de amistosa vecindad” y de “coprosperidad”, estaba decididamente acorde no sólo con la posición geográfica de Italia en el Mediterráneo, sino que también era funcional sea a una potencial, futura y deseable emancipación de la Italia democrática del amparo norteamericano, sea del papel regional que Roma habría podido ejercer también en el ámbito del rígido sistema bipolar. Tales iniciativas habrían podido constituir la base para definir las líneas estratégicas de lo que el argentino, Marcelo Gullo, ha denominado, en el ámbito del estudio de la construcción del poder de las naciones, “realismo liberacionista” para permitir a Italia transitar desde la “subordinación pasiva” a la “subordinación activa”, un estadio decisivo para conseguir algunos espacios de autonomía en la competición internacional.

            El fracaso de la modesta política mediterránea de la Italia repubblicana hay que atribuirlo, además de las interferencias norteamericanas, también a la naturaleza ocasional con la cual ha sido ejercida y a la actitud contraria y obstativa de los grupos de presión internos más filoamericanos y prosionistas. Con la conclusión del bipolarismo y de la así llamada Primera república, las iniciativas arriba expuestas, orientadas a conseguir una aun limitada autonomía de la política exterior italiana, literalmente se han desvanecido.

            Actualmente Italia, en calidad de país euromediterráneo subordinado a los intereses americanos, se halla en una situación muy delicada, puesto que además de sufrir, en cuanto miembro de la Unión Europea y de la OTAN, las tensiones entre Usa y Rusia presentes en Europa continental, particularmente en aquella centroriental (véase la cuestión polaca por lo que respecta la “seguridad”, o bien aquella energética), sufre sobre todo las repercusiones de las políticas cercano y mediorientales  de Washington. Además, el sometimiento de Italia a los Estados Unidos que – vale la pena corroborarlo- se expresa a través de un evidente límite de la soberanía del Estado italiano, exalta los carácteres de fragilidad típicos de las áreas peninsulares (tensión entre la parte continental, aun limitada por lo que concierne Italia y aquella más específicamente peninsular e insular), aumenta los empujes centrífugos, hasta hacer dificultosa la gestión de la normal administración del Estado.

            Ocupada militarmente por los Estados Unidos, - en el ámbito de la “alianza” atlántica- con más de cien bases (4), desprovista de recursos energéticos adecuados, económicamente frágil y socialmente instable por la continua erosión del ya agonizante “estado social”, Italia no posee niveles de libertad tales que le permitan valorizar su potencial geopolítico y geoestratégico en sus naturales directrices representadas por el Mediterráneo y por el área adriática-balcánica-danubiana, sino en el contexto de las estrategias de allende el atlántico con exclusivo beneficio para los intereses extranacionales y extracontinentales.

            Las oportunidades que posee Italia para alcanzar un propio rol geopolítico resultan ser, por lo tanto, externas a la voluntad de Roma; éstas radican en la recaída que la actual evolución del escenario mundial – a esta altura multipolar- produce en la cuenca mediterránea y en el área continental europea. De hecho, los grandes trastornos geoplíticos en acto, principalmente determinados por Rusia podrían exaltar la función estratégica de Italia en el Mediterráneo precisamente en el ámbito del orden y de la consolidación del nuevo sistema multipolar  y de la potencial integración eurasiática.

            De hecho, hay que tener presente que la estructuración de este nuevo sistema geopolítico multipolar pasa, por obvias razones, a través del proceso de desarticulación o de reorganización de aquel de tipo “occidental” bajo control norteamericano, a partir de sus periferias. Estas últimas están compuestas, considerando la masa euroafroasiática, por la península europea, por la cuenca mediterránea y por el arco insular japonés.

 

Rusia y Turquía: los dos polos geopolíticos

 

            Las recientes transformaciones del cuadro geopolítico global han producido algunos factores que podrían facilitar la “desvinculación” de gran parte de los países que constituyen el llamado sistema occidental bajo tutela del “amigo americano”. Esto, potencialmente pondría a Roma en la posición de activar una propia doctrina geopolítica en coherencia con el nuevo contexto mundial.

            Es notorio que la reafirmación de Rusia a nivel mundial y el protagonismo de China y de India han provocado un reajuste de las relaciones entre las mayores potencias y ha sentado las premisas para la constitución de un nuevo orden que excluye las relaciones de fuerza de carácter militar, y que se basa en unidades geopolíticas continentales de interés estratégico. Tales cambios también se registran en la parte meridional del hemisferio oriental, el que fue el patio trasero de los EE.UU, donde las relaciones de Brasil, Argentina y Venezuela con las potencias eurasiticas arriba mencionadas han aportado nuevo impulso a las hipótesis de la unidad continental suramericana. Por lo que concierne el área mediterránea, el principal de estos nuevos factores geopolíticos está representado por la inversión de tendencia fijada por Ankara en sus últimas políticas cercano y mediorientales. La ruptura con Washington y Tel Aviv de parte de Ankara podría asumir, a corto plazo, un alcance geopolítico de largo alcance con el fin de constituir un espacio geopolítico eurasiático integrado, puesto que representa un primer acto concreto a través del cual se hace posible desencadenar el proceso de desarticulación (o de limitación) del sistema occidental a partir de la cuenca mediterranea.

            Dadas las condiciones actuales, los polos geopolíticos - acerca de los cuales una Italia relamente intencionada a emanciparse de la tutela norteamericana debería hacer hincapié- están representados precisamente por Turquía y Rusia. Un alineamiento de Roma a las indicaciones turcas sobre el tema de política cercano oriental dotaría a Italia del necesario prestigio, pesadamente obcecado por sus avasalladoras relaciones con Washington, para imprimir un sentido geopolítico a la fatigada política de cooperación que desde hace años la Farnesina mantiene con el margen sur del Mediterráneo y el Cercano Oriente. Además, la pondría junto (y gracias a ello) al aliado turco, en la situación, si bien no de denuncia del pacto atlántico, por lo menos en aquella necesaria de renegociar  el oneroso y humillante empeño en el seno de la Alianza, y, simultanemanete, para plantear la reconversión de las bases militares controladas por la OTAN en bases útiles para la seguridad del Mediterráneo. Italia y Turquía, junto a los demás países costeños del Mediterráneo, podrían en ese caso realizar un sistema de defensa integrado siguiendo el ejemplo de la Organización del Tratatdo de la Seguridad Colectiva (OTSC).

            Para ejercer esta “exit strategy” del vínculo americano, sintéticamente esbozada en los párrafos anteriores, Roma encontraría un apoyo valedero, además de parte de Ankara, también de Tripoli, Damasco y Teheran y, lógicamente, de Moscú. Por otra parte esta última apoyaría con certeza a Roma en su salida de la órbita norteamericana, favoreciendo su natural proyección geopolítica en la directriz adriática-balcanica-danubiana en el marco, obviamente, de una alianza italo-turco-rusa edificada bajo intereses comunes en el así llamado Mediterráneo alargado (es decir, constituido por los mares Mediterráneo, Negro y Caspio).

 

* Eurasia. Rivista di Studi Geopolitici

direzione@eurasia-rivista.org

www.eurasia-rivista.org

 

 

Notas

 

1.      Por lo que concierne el estudio de la génesis del primer artículo de la Constitución y, en particular, el segundo apartado (La soberanía pertenece al pueblo, quien la ejerce en las formas y en los límites de la Constitución), y además por la falta de un artículo específico de la Constitución dedicado al Estado y a la soberanía, como lo deseaba Dossetti, véase Maurizio Fioravanti, Constitución y pueblo soberano, Il Mulino, Bologna, 2004, p.11 y pp. 91-98.

2.      Marcelo Gullo, La insubordinación fundante, Editorial Biblos, Buenos aires, 2008, pp. 26-27.

3.      Marcelo Gullo, ibid.

4.      Fabrizio Di Ernesto, Portaerei Italia. Sessant’anni di Nato nel nostro Paese, Fuoco Edizioni, Roma, 2009.

 

(Trad. di V. Paglione)

Thomas Molnar (1921-2010)

Thomas Molnar (1921-2010)
 
Ex: Nieuwsbrief Deltastichting nr. 38 - Augustus 2010
 
De Hongaars-Amerikaanse politieke filosoof Thomas Molnar werd in 1921 geboren te Boedapest als Molnár Tamás. Hij liep school in de stad Nagyvárad, op de Hongaars-Roemeense grens, die werd ingenomen door Roemeense troepen in 1919. Het jaar nadien bepaalde het Verdrag van Trianon dat de stad, herdoopt als Oradea, zou toebehoren aan Roemenië. Begin jaren ‘40 verhuisde hij naar België om er in het Frans te studeren aan de Université Libre de Bruxelles (ULB). Tijdens de oorlog werd hij er als leider van de katholieke studentenbeweging door de Duitse bezetter geïnterneerd in het KZ Dachau. Na de oorlog keerde hij terug naar Boedapest en was er getuige van de geleidelijke machtsovername door de communisten. Daarop vertrok hij naar de Verenigde Staten, waar hij in 1950 aan de Universiteit van Columbia zijn doctoraat in filosofie en geschiedenis behaalde. Hij droeg vaak bij tot National Review, het in 1955 door William F. Buckley opgerichte conservatieve tijdschrift. Hij doceerde aan verscheidene universiteiten en na de val van het communistisch regime in Hongarije ook aan de Universiteit van Boedapest en de Katholieke Péter-Pázmány-Universiteit. Sinds 1995 was hij ook lid van Hongaarse Academie der Kunsten. Hij is de auteur van meer dan 40 boeken, zowel in het Engels als Frans, en publiceerde in tal van domeinen zoals politiek, religie en opvoeding.
 
Geïnspireerd door Russell Kirks ”The Conservative Mind” ontwikkelde Molnar zich tot een belangrijk denker van het paleoconservatisme, een stroming in het Amerikaanse conservatisme die het Europese erfgoed en traditie wil bewaren en zich afzet tegen het neoconservatisme. Paul Gottfried vermeldt terecht in zijn memoires (Encounters. My Life with Nixon, Marcuse, and Other Friends and Teachers. ISI Books, 2009) dat Molnar in verschillende van zijn geschriften zijn verachting voor de Amerikaanse maatschappij en politiek niet onder stoelen of banken steekt. Zo bespot hij de “boy scout” mentaliteit van Amerikaanse leiders , hun “Disney World”-opvattingen over de toekomst van de democratie en identificeert hij protestantse sektarische driften achter het Amerikaanse democratische geloof. Het Amerikaanse materialisme is volgens hem geëvolueerd van een ondeugd naar een wereldvisie. Het is dus niet toevallig dat Molnar vandaag wordt ‘vergeten’ door mainstream conservatieven aan beide zijden van de Atlantische Oceaan.
 
Molnar trad ook veelvuldig in debat met Europees nieuw rechts. Toen Armin Mohler zijn "Nominalistische Wende" uiteenzette, bediende Molnar hem van een universalistisch antwoord. Als katholiek intellectueel publiceerde Molnar in 1986 samen met Alain de Benoist “L’éclipse du sacré” waarin zij vanuit hun gemeenschappelijke bezorgdheid voor de Europese cultuur de secularisering van het Westen bespreken. “The Pagan Temptation”, dat het jaar nadien verscheen, was Molnars weerlegging van de Benoists “Comment peut-on etre païen?” Molnars eruditie en originaliteit blijken echter onverenigbaar met elk hokjesdenken en dat uitte zich onder meer  in het feit dat hij enderzijds lid was van het comité de patronage van Nouvelle Ecole, het tijdschrift van Alain de Benoist, en anderzijds ook voor de royalisten van de Action Française schreef.
 
Thomas Molnar stierf op 20 juli jongstleden, zes dagen voordat hij 90 zou worden, te Richmond, Virginia.
 
Meer informatie bij het Intercollegiate Studies Institute, waar men tal van artikels en lezingen van Thomas Molnar kan consulteren.
 

jeudi, 12 août 2010

Presseschau - August 02/2010

Presseschau

August 2010 / 02

Einige Links. Bei Interesse anklicken...

###

http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,705848,00.html


Afghanistan
Mit großem Kaliber gegen die Taliban
Die Bundeswehr setzt in Afghanistan zunehmend schwere Waffen ein. Ob Marder, Dingo oder Fuchs – jeder Panzer ist für einen speziellen Zweck geeignet. Nur auf dem neuesten Stand der Technik sind sie oft nicht. Und die Aufständischen erweisen sich als lernfähig.
http://www.faz.net/s/RubDDBDABB9457A437BAA85A49C26FB23A0/Doc~E25ADC365E957456A99044E4C979A918A~ATpl~Ecommon~Scontent.html

Bundeswehr
Jenseits der Schmerzgrenze
Die Bundeswehr soll in Afghanistan immer mehr Aufgaben übernehmen, zugleich wird die Lage immer gefährlicher. Zuhause in Deutschland fehlt es jedoch schon in der Ausbildung an allen Ecken und Enden. Die Soldaten schlagen Alarm.
http://www.faz.net/s/Rub0CCA23BC3D3C4C78914F85BED3B53F3C/Doc~E15F56E5A9BDD44B9875A7569A9B3CEC2~ATpl~Ecommon~Scontent.html

Bundeswehr in Afghanistan
Soldatenmutter will Politiker und Militärs vor Gericht bringen
Ihr Sohn war der 38. Bundeswehrsoldat, der im Afghanistankrieg ums Leben kam. Jetzt verlangt die Mutter nach SPIEGEL-Informationen, sein Tod solle ein juristisches Nachspiel haben.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,707114,00.html

Offener Brief
Professor Wilhelm Hankel an die Bundesregierung
http://www.dr-hankel.de/brief-an-die-bundesregierung/

Hamburg
Die Sonntagsfrage
Am Sonntag wird in Hamburg per Volksentscheid über die Bildungsreform abgestimmt – aber gleichzeitig auch über die schwarz-grüne Koalition des Ole von Beust. Den Zeitpunkt seines Abgangs wird der regierende Bürgermeister aber allein bestimmen.
http://www.faz.net/s/Rub594835B672714A1DB1A121534F010EE1/Doc~E132C4D39656D45DC96554BBA25B0FBA4~ATpl~Ecommon~Sspezial.html

Linke Meinungsmache in vermeintlich neutraler Berichtsform ...
Volksentscheid in Hamburg
Showdown eines Schulkampfs
Von Birger Menke und Jochen Leffers
Lernen Hamburgs Schüler künftig zwei Jahre länger gemeinsam? Es wäre ein beispielloser Schul-Umbau – doch bildungspolitisch steht weit mehr auf dem Spiel. Und Ole von Beust will zurücktreten. SPIEGEL ONLINE erklärt, warum die Republik zum Volksentscheid-Finale nach Norden schaut.
http://www.spiegel.de/schulspiegel/wissen/0,1518,706953,00.html

Helmut Markwort über Sarrazin ...
Ärger, weil einer die Wahrheit sagt
Wir müssen uns auf einen seltsamen Prozeß gefaßt machen. Einen Prozeß, in dem es um die Frage geht, ob es bei uns strafbar ist, die Wahrheit zu sagen.
Falls das Gericht der Strafanzeige einiger türkischer Mitbewohner folgt, wird Thilo Sarrazin der Angeklagte sein.
http://www.focus.de/magazin/tagebuch/chefredakteur-helmut-markwort-aerger-weil-einer-die-wahrheit-sagt_aid_529207.html

Maria Böhmer hatte mal wieder eine ganz tolle Idee ...
„Interkulturelle Kompetenz“ soll Teil der Grundausbildung werden
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5acf82dd54a.0.html

EuroPride in Warschau
Rechtsradikale werfen Eier und Flaschen auf Schwulen-Parade
In Warschau haben Homosexuelle aus ganz Europa in einem bunten Umzug für mehr Gleichberechtigung demonstriert. Rechtsradikale und ultrakonservative Christen versuchten, den Zug zu stoppen. Auch in Frankfurt kamen Zehntausende Schwule und Lesben zusammen.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,707095,00.html

Prof. Dr. Pierre Vial: Für eine identitäre Strategie in Europa (12.05.10)
Die Definition einer derartigen Strategie erfordert es, zunächst alle persönlichen Streitigkeiten, emotionalen Reaktionen, Verbitterungen, Ränke, Engstirnigkeiten und Interessensgegensätze finanzieller, politischer etc. Art hintanzustellen. Auf dem weltanschaulichen Terrain darf hinsichtlich der anzusprechenden Mitstreiter nur allein der Anspruch auf Klarheit und Anständigkeit Geltung haben.
http://de.altermedia.info/general/prof-dr-pierre-vial-fur-eine-identitare-strategie-in-europa-12-05-10_44994.html

Kirsten Heisig: Ihr letztes Interview – und die Zweifel am Selbstmord wachsen
http://www.deutschlandwoche.de/2010/07/09/kirsten-heisig-ihr-letztes-interview-und-die-zweifel-am-selbstmord-wachsen/

Der mysteriöse Selbstmord der Kirsten Heisig
http://www.augsburger-allgemeine.de/Home/Nachrichten/Aus-aller-Welt/Artikel,-Spurensuche-im-Fall-Kirsten-Heisig-070710-_arid,2189137_regid,2_puid,2_pageid,4293.html

Der Hund der Kirsten Heisig
Ein Spaziergänger soll an dem Fundort der Leiche eine nach Verwesung riechende Plastikplane und einen Hundekadaver gefunden haben
Tatsächlich redet niemand davon, daß Kirsten Heisig ja einen Hund besessen haben soll. Neben all ihren Verpflichtungen schaffte sie es auch noch, „mit ihrem Hund joggen zu gehen“, konnte man am 4. Juli 2010 auf der Website der Berliner Morgenpost lesen.
http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/deutschland/gerhard-wisnewski/tod-von-kirsten-heisig-das-ende-der-selbstmordversion-teil-3-.html

Kirsten Heisig: Seltsamer Selbstmord
Ein Jurist im Bekanntenkreis stellt, mit dem Hinweis „Bin ja nun kein Verschwörungstheoretiker ...“, einige Fragen.
http://www.deutschlandwoche.de/2010/07/05/kirsten-heisig-seltsamer-selbstmord/


Das Eigentümliche als Furunkel
Von Karlheinz Weißmann
Vor einigen Monaten geisterten die Ergebnisse einer Umfrage durch die Medien, denen zufolge die Deutschen das beliebteste Volk der Erde seien.
Wer das damals nicht glauben wollte, sieht sich korrigiert. Die Fußballweltmeisterschaft hat es gezeigt, sogar die Franzosen loben unseren Teamgeist, britische Massenblätter halten ihrer eigenen Equipe die deutsche Disziplin vor, ganz ohne Verweis auf „the Blitz“ oder „the Wehrmacht“, und noch unsere Niederlage im Halbfinale brachte uns Sympathiepunkte: Verlierer wie andere auch, der Deutsche ist ungefährlich, strebt nicht mehr nach Weltherrschaft, nicht einmal auf dem Fußballplatz.
http://www.sezession.de/16642/das-eigentuemliche-als-furunkel.html#more-16642

Am Kiosk
Von Martin Lichtmesz
In der letzten Woche machte die Meldung die Runde, daß derzeit diverse linke Gruppen im Umkreis Berlin-Brandenburg eine Offensive gegen den Vertrieb von „rechten Zeitungen“ planen. Als Bösewichter genannt werden die Junge Freiheit, die Deutsche Stimme,  Zuerst!, die Deutsche Militärzeitung und die Preußische Allgemeine Zeitung.
Das Post-SED-Blatt Neues Deutschland zitierte die KampagnensprecherIn: „Es kann doch nicht sein, daß in diesen Blättern permanent nationalistische, rassistische, sexistische, homophobe, militaristische und zum Teil sogar neonazistische Inhalte verbreitet werden“. In der Litanei fehlt nur noch der Quatschbegriff  „menschenverachtend“, aber das wird auf der Netzseite der Initiative reichlich nachgeholt.
http://www.sezession.de/17760/am-kiosk.html#more-17760

Strohpuppenzukunft – Nachklapp zur WM
http://www.sezession.de/17728/strohpuppenzukunft-nachklapp-zur-wm.html#more-17728

Ohne Kommentar ...
Wowereit ruft zur Demonstration gegen Rechtspopulisten auf
Berlin (dpa/bb) – Berlins Regierender Bürgermeister Klaus Wowereit (SPD) hat zur Beteiligung an einer Demonstration gegen die Bürgerbewegung Pro Deutschland aufgerufen. Anlaß ist die Bundesversammlung der Rechtspopulisten an diesem Samstag im Rathaus Schöneberg. „Fremdenhaß, Rassismus und Sozialdarwinismus haben in Berlin keinen Platz“, erklärte Wowereit am Freitag. „Auch Organisationen scheinbar weichgespülter Rechtsextremer wie ‚Pro Deutschland‘ dürfen bei uns auf keinen Fall Fuß fassen.“ Er freue sich, wenn viele Berliner sich friedlich an Protestaktionen beteiligen.
http://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/regioline_nt/berlinbrandenburg_nt/article8498800/Wowereit-ruft-zur-Demonstration-gegen-Rechtspopulisten-auf.html

„Pro Deutschland“-Parteitag in Berlin
„Das ist Rechtsextremismus light“
Der Politologe Richard Stöss glaubt nicht, daß „Pro Berlin“ bei der Wahl 2011 erfolgreich ist. Trotzdem dürfe man sie nicht unterschätzen. Schon ein neuer Moscheenstreit könnte für starken Zulauf sorgen.
http://www.taz.de/1/berlin/artikel/1/das-ist-rechtsextremismus-light/

Demonstration
Lautstarker Protest gegen „Pro Deutschland“
http://www.morgenpost.de/printarchiv/berlin/article1351130/Lautstarker-Protest-gegen-Pro-Deutschland.html

Verhaltener Protest gegen Pro Deutschland
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d65fc4a853.0.html

Jusos und Grüne Jugend wollen Bundeswehr-Gelöbnis verhindern
STUTTGART. Jusos und Grüne Jugend haben dazu aufgerufen, ein öffentliches Gelöbnis der Bundeswehr in Stuttgart zu verhindern. Neben den Nachwuchsorganisationen von SPD und Grünen zählen auch zahlreiche linksextremistische Gruppen und Parteien zu den Unterstützern der Aktion.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M53af5e18427.0.html

Na zum Glück hatte der liebe Kerl kein T-Shirt mit z.B. einer aufgedruckten Reichskriegsflagge an. Dann hätte es garantiert Haft gegeben, auch ohne Steinewurf ...
Berlin
Bewährungsstrafe für Berliner Steinewerfer
http://www.fnp.de/fnp/region/hessen/bewaehrungsstrafe-fuer-berliner-steinewerfer_rmn01.c.7945589.de.html

Stasi-Mord am Rastplatz?
Heute vor 30 Jahren wurde der DDR-Kritiker Bernd Moldenhauer erdrosselt. Eine Spurensuche
von Dirk Banse, Uwe Müller und Lucas Wiegelmann
http://www.welt.de/die-welt/vermischtes/article8472627/Stasi-Mord-am-Rastplatz.html

Gift in Buletten
von Dirk Banse;Uwe Müller
Nach dem Fall der Mauer wurden zahlreiche Mordpläne der Stasi bekannt. Doch kaum ein Täter kam hinter Gitter. „Es ist zu vermuten, daß viele Morde der DDR-Geheimpolizei wegen vernichteter Stasi-Unterlagen nicht aufgedeckt werden können“, sagt der Leiter der Stasi-Opfer-Gedenkstätte Hohenschönhausen, Hubertus Knabe. Im Fall Wolfgang Welsch war die Aktenlage jedoch so eindeutig, daß der Mordplan zu einer Verurteilung führte. Der Agent, der den Fluchthelfer umbringen wollte, erhielt 1994 eine hohe Gefängnisstrafe. Er hatte dem aus DDR-Sicht „politischen Provokateur“ und „Menschenhändler“ mit Thallium vergiftete Buletten vorgesetzt. Den Anschlag überlebte Welsch knapp. In großer Gefahr hatte sich auch der 1962 nach West-Berlin geflüchtete DDR-Grenzer Rudi Thurow befunden. Er sollte laut Stasi-Plan mit einem Hammer erschlagen und die Tat als Raubmord getarnt werden. Dieses Vorhaben mißlang jedoch. DW
http://www.welt.de/die-welt/vermischtes/article8472631/Gift-in-Buletten.html

Gebeine toter Deutscher auf Müllkippe entsorgt
STETTIN. In einer Ortschaft in Hinterpommern ist ein ehemaliger deutscher Friedhof auf entehrende Weise ausgehoben und das Erdreich auf einer Müllhalde abgekippt worden. Tagelang lagen Gebeine, Schädelteile und Sargreste unter freiem Himmel offen da. Nach einem Bericht der Gazeta Wyborcza Szczecin sah die örtliche Verwaltung darin kein Problem.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5e4ddf31f81.0.html
http://polskaweb.eu/die-deutsch-polnische-versoehnung-im-realitaet-7652.html

Forschungsthema Weltkriegstrauma
„Innerlich alles kaputt“
Von Ina Brzoska
Psychologiedoktorandin Svenja Eichhorn interviewte Frauen, die im Zweiten Weltkrieg vergewaltigt worden waren. Bei der schwierigen Recherche beschimpften manche traumatisierten Opfer sie sogar. Im Gespräch gaben sich die alten Damen meist robust – aber zu lieben fiel ihnen ein Leben lang schwer.
http://www.spiegel.de/unispiegel/wunderbar/0,1518,698395,00.html

ANMERKUNG: Das immer gleiche Muster der Rechtfertigung und Rationalisierung: „Im Januar 1945 rückten 2,2 Millionen russische Soldaten über Ostpreußen, Schlesien, Pommern und Brandenburg nach Berlin vor. Es war die Endphase eines Kriegs, in dem Hitlers Soldaten und SS-Schergen in Osteuropa grausam gewütet hatten (sic!). Unter dem Zorn der schließlich siegreichen Rotarmisten hatte vor allem die deutsche Zivilbevölkerung zu leiden.“ – Selbst viele Zeitzeugen haben diese Sicht mittlerweile komplett verinnerlicht. Aussage eines Vergewaltigungsopfers von damals: „Das sind junge, ausgehungerte Männer gewesen, unsere haben das doch nicht anders gemacht.“ – Aufschlußreich sind auch die Leserkommentare!

Verlegung von Stolpersteinen in Frankfurt (Oder)
http://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/regioline_nt/berlinbrandenburg_nt/article8323027/Verlegung-von-Stolpersteinen-in-Frankfurt.html

Hitler-Bild in Hotel in Bad Vilbel bleibt folgenlos
http://www.op-online.de/nachrichten/frankfurt-rhein-main/hitler-bild-strafverfahren-839579.html

Europäische Union plant Öffnung des Arbeitsmarktes
BRÜSSEL. Einwanderer aus außereuropäischen Ländern soll künftig die Einreise und der Aufenthalt in Staaten der Europäischen Union (EU) wesentlich erleichtert werden. Dies kündigte EU-Innenkommissarin Cecilia Malmström am Mittwoch in Brüssel an.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M541c039f3e3.0.html

Erstmals über 16 Millionen Menschen mit Zuwanderungshintergrund
WIESBADEN. Die Bevölkerung mit Zuwanderungshintergrund in Deutschland hat im Jahr 2009 erstmals den Wert von 16 Millionen überschritten. Dies geht aus den am Mittwoch veröffentlichten Zahlen des Statistischen Bundesamts hervor.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M52175de4bab.0.html

„Leute liegen niedergetrampelt in Blutlachen“
Heute sollte im englischen Dudley erneut eine EDL-Demonstration stattfinden, doch die Ereignisse liefen anders ab, als geplant. Die Polizei prügelte ungehemmt auf die Demonstranten ein, dazu fielen wütende Moslemhorden über die EDL-Leute her. Es soll auf seiten der EDL eine Frau getötet worden sein. „Gates of Vienna“ hat ein paar Aussagen aus dem EDL-Forum über die heutigen Ereignisse zusammengestellt.
http://www.pi-news.net/2010/07/leute-liegen-niedergetrampelt-in-blutlachen/#more-146805

Tödliche Verfolgungsjagd mit Polizei
Schwere Krawalle in Grenoble
Mehr als 50 Autos brannten, ebenso Läden, Sicherheitskräfte wurden beschossen. „Jugendliche“ in Grenoble haben mit Gewalt auf den Tod eines Diebes reagiert, der von der Polizei erschossen worden war. Jetzt sollen 250 zusätzliche Beamte für Ruhe sorgen, ordnete Innenminister Hortefeux an.
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,707105,00.html

Berlin: 50köpfiger Mob attackiert Zivilpolizisten
In Berlin-Steglitz wurden am Freitag abend zwei Zivilbeamte der Polizei verletzt, als sie versuchten, eine Auseinandersetzung zu beenden. Als die Beamten gegen 22 Uhr 40 auf dem Hermann-Ehlers-Platz beobachteten, wie drei Männer einen am Boden liegenden 43jährigen mit Fußtritten attackierten, gaben sie sich als Polizeibeamte zu erkennen und schritten ein. Daraufhin ließen die Angreifer von ihrem Opfer ab. Als die Polizisten den Haupttäter festnahmen, wurden sie von rund 50 Personen umringt.
http://www.pi-news.net/2010/07/berlin-50-koepfiger-mob-attackiert-zivilpolizisten/#more-146784

Polizeibeamte von 50köpfiger Personengruppe attackiert
Steglitz-Zehlendorf
http://www.berlin.de/polizei/presse-fahndung/archiv/303367/index.html

Rund 90 Prozent der Häftlinge, die zur Zeit in Berliner Haftanstalten einsitzen, sollen Muslime sein ...
Mangel an muslimischen Seelsorgern in den Berliner Haftanstalten
http://www.islamischereligionsgemeinschaft.org/index.php/IRG/IRG-Pressemitteilung-2010-02-07

Türken ...
Heilbronn
Vier mutmaßliche Sexualstraftäter festgenommen
Heilbronn – Nach einer mutmaßlichen Vergewaltigung hat die Polizei vier Männer im Alter von 17 und 18 Jahren festgenommen. Zwei von ihnen sollen zwei 14jährige Mädchen in einer Heilbronner Tiefgarage vergewaltigt und sie dabei mit einem Messer bedroht haben, teilte die Polizei am Freitag mit. Ihre beiden Freunde sollen die Tat mit dem Handy gefilmt haben. Die polizeibekannten Männer bestreiten die Tat.
http://www.stuttgarter-zeitung.de/stz/page/2560976_0_7542_-heilbronn-vier-mutmassliche-sexualstraftaeter-festgenommen.html

Vier mutmaßliche jugendliche Sexualstraftäter in Haft
http://www.localxxl.com/de/lokal_nachrichten/heilbronn/vier-mutmassliche-jugendliche-sexualstraftaeter-in-haft-1279286675-fta/

Schlägerei im Prinzenbad
Am Freitag abend, bei 35° in Berlin, mußte ein weiteres Schwimmbad geräumt werden: Das Prinzenbad, welches sich – oh Zufall – im stark bereicherten Kreuzberg befindet. 5.000 Badegäste mußten leider draußen warten, weil sich – wie die BZ korrekt berichtet – mehrere „Jugendliche“ mal eben geprügelt hatten. Sicher war die Hitze schuld.
http://www.pi-news.net/2010/07/schlaegerei-im-prinzenbad/

Räuber flüchtet durch die Innenstadt
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/raubueberfall-offenbach-innenstadt-833800.html

„Frankfurter Rundschau“ mit Zensur der Täterherkunft ...
Kreis Offenbach
Raubserie scheint geklärt
Einen durchschlagenden Erfolg in der Kriminalitätsbekämpfung sieht die Polizei in der vorläufigen Festnahme eines 18jährigen. „Damit stehen 17 Raubüberfälle aus dem Jahr 2010 vor der Aufklärung“, sagt Polizeipräsident Günter Hefner.
[Im Polizeibericht, unter Ziffer 2, aber wird die Herkunft des Täters genannt: „Die Ordnungshüter stellten in der Wohnung des hinreichend polizeibekannten Türken neben zwei Schußwaffen auch die komplette Tatbekleidung sicher.“]
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/kreis_offenbach/2840087_Kreis-Offenbach-Raubserie-scheint-geklaert.html
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/1646673/polizeipraesidium_suedosthessen_offenbach

„Frankfurter Neue Presse“ mit Zensur der Täterherkunft ...
Haftstrafe für Steinwürfe gegen U-Bahn
http://www.fnp.de/fnp/region/lokales/haftstrafe-fuer-steinwuerfe-gegen-ubahn_rmn01.c.7941261.de.html
Diesmal gibt die „Frankfurter Rundschau“ aber Hinweis auf den „Deutsch-Afghanen“ ...
Ben-Gurion-Ring
Die übliche Randale
Ein junger Mann vom Ben-Gurion-Ring muß für elf Monate ins Gefängnis.
Von Stefan Behr
Alte Bekannte. Abdul K. und die Frankfurter Justiz. Keine guten Freunde, aber alte Bekannte. Abdul K. ist einer aus der Jugendgang vom Ben-Gurion-Ring, die eine gewisse traurige Berühmtheit erlangt hat. Abdul K. ist 22 Jahre alt, er sitzt derzeit wegen gemeinsamer gefährlicher Körperverletzung im Knast.
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/frankfurt/2841408_Ben-Gurion-Ring-Die-uebliche-Randale.html

Zehetmair tritt ab
Von Thomas Paulwitz
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M53485b46a43.0.html

Rundbrief Bund Freiheit der Wissenschaft
http://www.bund-freiheit-der-wissenschaft.de/downloads/bfw_rundbrief_juni2010.pdf

Unsere Königin der Herzen
200 Jahre dauert nun schon der Kult um Luise von Preußen, die am 19. Juli 1810 starb. Und er reißt nicht ab, findet Günter de Bruyn
http://www.welt.de/die-welt/kultur/literatur/article8503657/Unsere-Koenigin-der-Herzen.html

Das kleine Fernsehspiel: Leroy
Ein gefühliger Auftaktfilm zur „Gefühlsecht“-Reihe
Der Film beginnt ein bißchen wie eine Märchenerzählung für die Kleinen. Das ist Leroy, das ist sein Papa, ein Erfinder, das seine linksliberale Mama. Wir schauen jetzt mal, wie es ihm so geht, als Farbiger in Deutschland. (...)
http://www.nordsee-zeitung.de/Home/Nachrichten/Startseite/diid,1_tsArID,234250_puid,1_pageid,52.html

Thiazi-Diskussion zum Thema Rassenmischung
[Aufschlußreich wie immer die Beiträge von Agrippa!]
http://forum.thiazi.net/showthread.php?t=176912

Gründe, gegen negride und allgemein fremdrassige Zuwanderung zu sein
http://forum.thiazi.net/showthread.php?t=9232

UN warnen vor Aids-Epidemie in Osteuropa
In Estland, der Ukraine und Georgien ist mindestens einer von 100 Bürgern HIV-positiv. Damit ist die Rate zehnmal so hoch wie in Mitteleuropa.
http://www.welt.de/politik/ausland/article8498516/UN-warnen-vor-Aids-Epidemie-in-Osteuropa.html

200 Jahre altes Schiff am Ground Zero gefunden
Sensationeller Fund bei den Bauarbeiten des neuen World Trade Centers: Ein 200 Jahre altes Schiff lag unter dem zerstörten Gebäude.
http://www.welt.de/vermischtes/article8490714/200-Jahre-altes-Schiff-am-Ground-Zero-gefunden.html

Kosmisches Mega-Ereignis
Strahlungsblitz läßt Nasa-Satellit erblinden
Es war ein Vorfall bisher ungekannten Ausmaßes in der Tiefe des Weltalls: Ein Gammablitz hat den Nasa-Satelliten „Swift“ zeitweise lahmgelegt. Der Energieausbruch war so gewaltig, daß die Software ausfiel. Astronomen sind dennoch begeistert – und rätseln über die genaue Ursache des Teilchensturms.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/weltall/0,1518,706631,00.html

Essay
Neue deutsche Männer
Von Alexander Osang
Die Nationalelf war bei der WM Botschafter eines anderen, jungen Landes.
http://www.spiegel.de/spiegel/0,1518,705941,00.html

Thema Toleranz
Racine und Millowitsch in einem Stück
http://www.fr-online.de/in_und_ausland/kultur_und_medien/feuilleton/2837371_Thema-Toleranz-Racine-und-Millowitsch-in-einem-Stueck.html

journaux1912.jpg

Erster Einsatz deutscher Artillerie seit dem Zweiten Weltkrieg ...
Krieg in Afghanistan
Bundeswehr setzt schwere Artillerie gegen Aufständische ein
Blutiges Wochenende in Afghanistan: Aufständische haben Dutzende Menschen getötet, auch die Bundeswehr wurde Ziel eines Angriffs. Erstmals setzten die deutschen Soldaten ihre schwerste Waffe ein – sie beschossen die Angreifer mit einer Panzerhaubitze.