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vendredi, 21 février 2020

Terre & Peuple Magazine n°82 - Quel avenir pour les autochtones d'Europe?

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Communiqué de "Terre & Peuple-Wallonie":

Terre & Peuple Magazine n°82

Quel avenir pour les autochtones d'Europe?

Le numéro 82 de la revue TERRE & PEUPLE Magazine est centré sur le thème ‘Quel avenir pour les autochtones d’Europe ?’.

Dans son éditorial ‘Le poids du réel’, Pierre Vial pointe la crise de confiance des Français : selon un sondage IPSOS, 75% n’écoutent même plus les ‘ficelles’ des politiciens.  Il cite Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, pour qui le discours de Macron sur l’immigration est « non seulement mensonger, mais incompréhensible » !  Alors que la justice échoue à protéger les victimes des violences : ce n’est que dans 65% des cas que la police a été saisie et dans 18% que les procès-verbaux ont débouché sur des investigations.  Dans le même temps, la ministre Belloubet proclame : « Pour qu’il n’y ait pas de sentiment d’impunité, il doit toujours y avoir une réponse pénale ! »  Dans la foulée, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye admet : « L’ambiance est à la sinistrose, mais il y a des signaux positifs ! »

La parution du tome II des Mémoires de Jean-Marie Le Pen justifie bien un entretien avec le Menhir, lequel démarre d’emblée sur l’explosion démographique (de deux à huit milliards d’humains sur un demi-siècle) et sur notre destruction dans moins de trente ans.  « Pour un peuple, survivre n’est pas un droit, mais un devoir à assumer sans faillir, comme la défense de son territoire dont il faut maîtriser l’accès.  Pendant 40 ans, nous avons, par idéologie ou par faiblesse, créé un appel de populations.  Il faut à présent les dissuader et les prévenir que ceux qui viennent sans y être autorisés n’auront droit à rien.  Mais que nous sommes prêts à les aider chez eux.  Le temps presse pour nous, peuple vieillissant.  En France, la gauche est sanctifiée et exploite, depuis la Libération, un monopole de la moralité.  Toute action débutant par une affirmation de soi, j’ai défini le Front National comme le parti de la droite nationale, populaire et sociale.  Chirac, élu par la droite, faisait une politique de gauche.  La division de la gauche m’a permis de supplanter Jospin, qui aurait été élu au second tour.  Ils ont eu peur et ont mobilisé tout le monde sur le pont, y compris l’Assemblée des évêques !  Chirac a trahi la tradition républicaine en refusant le débat de l’entre-deux tours.  Le FN a servi d’assistante sociale au peuple français, en lui faisant prendre conscience du péril qu’il court.  Notamment la révolution mondialiste New Age sous la houlette de l’ONU, dont les parrains en France tiennent le haut du pavé intellectuel et politique, bobos, gauche caviar et une certaine droite qui en attend de la main d’œuvre à bas salaires.  Les peuples pauvres n’attendront pas pour débouler aux endroits les plus favorables.  De la part des classes moyennes menacées, on ne relève que des résistances sporadiques minoritaires.  Le mouvement des Gilets Jaunes est original : le gilet, protection imposée par l’état, fait l’unité !  Il ne faut pas chercher à se dédiaboliser, mais au contraire s’affirmer et tenter des actions communes avec nos partenaires du Continent boréal, les pays slaves compris. »

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Robert Dun à la fin de sa vie: une chaleur humaine, un enthousiasme, un anarchisme nietzschéen des plus originaux

Thierry Durolle traite du retour à la terre comme stratégie de survie.  Il est lui-même un néo-rural.  Issu d’une famille orientée fortement à gauche, le collège, communautariste, l’a fait virer.  L’éducation nationale ne l’a pas convaincu et la sacro-sainte Shoah l’a laissé de marbre.  Il a exécré le mode de vie urbain, l’insécurité, le qui-vive perpétuel.  C’est alors qu’il a découvert le combat écologiste de Robert Dun et celui de Richard Walther Darré.  Et ensuite le numéro de Terre & Peuple Magazine consacré à l’écologie.  Les embrouilles avec les allochtones n’ont fait que fortifier son envie de quitter une ville acquise à l’ennemi.  La chance l’a fait rencontrer la mère de ses enfants qui, partageant par bonheur sa Weltanschauung, a fait le choix de les faire grandir en liaison avec la nature.  Le secteur isolé qu’ils ont choisi comportait une forte concentration d’anthroposophes et de cultivateurs biologiques, dont plusieurs familles ‘europaïennes’.  Il faut toutefois se garder d’idéaliser la vie campagnarde : tout y est plus difficile.  Disposer d’une voiture y est vital.  Les autochtones sont affectés des mêmes tares que les citadins et s’isoler est impossible.  A des rares exceptions, les ruraux n’acceptent pas les intrus.  Les exploitants agricoles, à bout de souffle, sont des empoisonneurs, volontiers malveillants.  Les cultivateurs bio sont nombreux, grâce notamment à une école Steiner.  Humanistes pro-migrants, ils n’en sont pas moins plus intéressants que les ruraux de base.  L’auteur se félicite de ne pas habiter le bourg, mais une maison en pleine nature.  Il avertit contre les ruses des malhonnêtes, qui pullulent dans les campagnes.  Le rythme de vie y est plus lent et moins stressant.  L’objectif d’un païen, d’un paganus, c’est de s’enraciner et dès lors de décélérer.

Roberto Fiorini nous interpelle sur la nécessité de penser à notre avenir très incertain de façon collective, car résister seul n’a que peu d’intérêt.  Il rappelle que c’est notamment Robert Dun qui, un des premiers, a suggéré un retour à la terre, dans un regroupement de familles ethniquement harmonieux.  En pratiquant une alimentation saine, d’origine connue et tant que possible en autonomie/autarcie relative. Il insiste sur le fait que notre alimentation est notre médication ! D’abord se rapproprier les tâches de la culture et de l’élevage, de la production d’électricité, du bois de chauffage, de l’eau potable…  Pour en vivre ou tout au moins retrouver les gestes essentiels, quitte à conserver une source de revenus à côté.  Tout en se recentrant sur l’instruction et l’éducation des enfants, pour les rendre plus forts que nous.  Tout cela dans le cadre d’une solidarité responsable avec les autres familles de la communauté.  En pratiquant la coopération et l’entraide mutuelle, en recherchant les activités communes, en partageant les plaisirs et les fêtes saisonnières, avec leurs chants et leurs danses.  Mais en demeurant toutefois lucidement conscients que la vie impose de s’adapter aux circonstances de l’évolution.  Il souligne l’importance de l’autogestion dans le processus de décision, et de son adaptation aux circonstances et aux goûts de chaque groupe.  Il insiste aussi sur la nécessité de mettre en œuvre une véritable bienveillance communautaire, socle de la solidarité.  Celle-ci requiert de chacun la frugalité, le détachement des appétits personnels excessifs et surtout la volonté de faire le bien des siens.

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Pierre-Paul Jobert s’attache à situer et évaluer la menace que font peser certains progrès techniques, en biotechnologie, en cybernétique, en intelligence artificielle.  Il invite les traditionalistes que nous sommes à prendre attitude en évitant de s’enfermer dans un choix entre nostalgie ou modernité.  Il prévient contre la vision déformée que peuvent inspirer sur la matière des fictions futurologues, romanesque ou cinématographique ou des vulgarisations par des auteurs dont l’autorité se mesure pour l’essentiel à leurs succès de librairie.  L’IA et la robotique n’en mettent pas moins en question les notions de travail et de travailleurs.  La caste de ces derniers tendrait à se limiter à ceux qui auront à compléter l’IA et à la guider.  Mais l’IA est en mesure de suppléer, voire de remplacer avantageusement l’opérateur humain dans pratiquement les sept types d’intelligence que distingue Howard Gardner, à savoir les intelligences linguistique, logico-mathématique, visuelle, musicale, corporelle-kinesthésique, interpersonnelle-sociale, intrapersonnelle.  En fin de compte, il n’y aurait plus guère qu’en matière d’intelligence émotionnelle et de créativité que l’IA resterait à la traîne.  L’intelligence émotionnelle est celle de l’esthétique, celle de la lecture introspective de la douleur et de la finitude.  Celle qui suggère à notre auteur la gymnastique mentale de la méditation.  Pour ce qui est de la créativité, il n’y a pratiquement que dans l’innovation de rupture que l’IA peut être surclassée.  Mais se pose la question : à quoi doit servir notre travail ?  A produire un résultat désiré : hier c’était connaître et conquérir ; aujourd’hui c’est consommer et jouir ; demain ce sera quoi ?  Pour nous Gaulois, ce sera le désir d’être nous-mêmes, la volonté de puissance.  Faisons que notre désir ne change pas d’orientation.  Mais ne détournons pas les yeux devant les réalisations des hautes technologies au seul motif qu’elles servent un système détestable.  Recevons l’IA pour comprendre son fonctionnement et comment en tirer parti pour augmenter l’influence de notre peuple.  Pour faire grandir ses élites en étant ancrés dans le temps, dans la perspective du futur et non plus seulement pour survivre.

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Jean-Patrick Arteault définit la notion d’autochtone.  Il revendique cette qualité pour les Albo-Européens, ceux qui ont établi avec la terre d’Europe des liens millénaires, d’une durée assez longue pour être considérés comme permanents, structurés par la vision indo-européenne, un inconscient culturel bâti sur la longue durée.  Ils sont les autochtones d’Europe, comme les Sami le sont de la Laponie, ce qui leur confère avec la terre ancestrale un rapport privilégié, spirituel, culturel et politique.  L’allochtone a ce même rapport avec une autre terre.  Antonin Campana, qui anime le blog Terre Autochtone, y a diffusé le résumé de son livre ‘Grand Remplacement : Que faire’, lequel propose une stratégie de libération.  Pour Jean-Patrick Arteault, cet ouvrage est l’équivalent de ‘L’Etat Juif’ de Théodore Herzl.  Il fait remarquer qu’il ne s’est passé que cinquante-deux ans entre la parution de celui-ci et la déclaration d’indépendance d’Israël.  Il juge peu probable l’effondrement total que présupposent les stratégies survivalistes.  Aucune d’entre elles ne permettrait d’y faire face.  Les identitaires réagissent au Grand Remplacement sans en prendre la mesure ni réaliser que l’Etat prête la main à la disparition des autochtones.  Le monde des nations est mort.  Que son effondrement s’opère brutalement est moins probable que dans une succession de chocs, de crises, de guerres.  L’oligarchie viserait à se passer de la majeure partie des classes populaires et moyennes, au moyen de l’appauvrissement, de la dégradation de l’enseignement et de la réflexion autonome, de l’affaiblissement de la cohésion sociale et par un encadrement techno-policier qui ne se préoccupe même plus de dissimuler la fin programmée des libertés publiques.  Le survivalisme n’est dès lors plus seulement une précaution, mais une vision politique : l’édification de communautés autonomes, solidaires et puissantes, qui attirent et rayonnent. La Base Autonome Durable devenant Zone Autochtone Défendable avant de devenir Zone Libérée.  Chaque extension de ZAD doit s’accompagner d’une structuration politique.  Le premier stade est la capacité de supporter les chocs.  L’autonomie ne peut pas être repli devant la technologie, mais synthèse archéo-futuriste d’Européens à la fois völkisch et faustiens.  La solidarité doit s’abstenir d’intervenir au profit de l’allochtone, du traître et du mouton imbécile.  Survivre dans des réserves n’est pas un destin acceptable, d’autant moins que le système peut se dégrader insensiblement, son architecture permettant aux oligarques et à leurs serviteurs de continuer de vivre bien.  C’est pourquoi il nous faut ne rien lâcher.

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Johan Morgan rappelle que l’histoire de la ZAD de ND-des-Landes est celle d’une victoire des zadistes.  En 1962, l’exode rural vers les villes avait inspiré une loi instituant des ZAD (zones d’aménagement différé), dans lesquelles l’administration disposait d’un droit de préemption en vue d’y aménager des équipements à moindre coût, en l’espèce un aéroport sur 1.350 Ha.  Le choc pétrolier a remisé le projet, qui n’est ressorti qu’en 2000, pour être enfin déclaré d’utilité publique en 2008.  Des associations locales, des partis du centre et de gauche et des mouvements écologistes organisent une première occupation en 2009.  L’entreprise Vinci ayant obtenu la concession du chantier, les actions se multiplient : squat des bâtiments expropriés, sabotages, occupations de fortune, barrages routiers, entartages d’élus, attaques de permanences PS, arrestations, procès…  Soutenus par les black Blocks et autres antifas, les défenseurs sont déterminés et l’opération de police César est un fiasco   .  Le 17 novembre 2012, une manifestation internationale rassemble quarante mille personnes sur le site.  Beaucoup s’engagent comme volontaires sur les chantiers, dans un mouvement de solidarité communautaire, car la diversité y est moins que discrète.  Et ce n’est pas qu’une favela de plus, car les gens sérieux entreprennent aussitôt des activités agricoles et d’élevage, montent des serres, installent des ruches, plantent des arbres fruitiers.  Ils montent un centre d’accueil, une infirmerie, une boulangerie, une bibliothèque, un hebdomadaire, une radio pirate, une garderie, un conseil de médiation, des soirées de projections, de débats, de concerts.  A cela, l’Etat et Vinci opposent une stratégie d’usure par les procédures, la démoralisation, l’asphyxie financière.  Les zadistes tiennent bon en multipliant les recours.  Jusqu’en 2018, quand le projet d’aéroport est abandonné.  Mais les maraîchers et les éleveurs continuent d’occuper le terrain.  Le 24 mai, 1.800 gendarmes appuyés par des hélicoptères et des blindés, tirent plus de mille grenades dont les fameuses GL1-F4 qui font leurs premières victimes.  Les constructions sont en grande partie rasées.   1.200 Ha se retrouvent disponibles pour les agriculteurs « historiques », qui se laisseraient tenter par le piège d’une agriculture ultra-productive.  Les zadistes exploitants qui souhaitent continuer doivent solliciter des conventions d’occupation précaire, voire de fermage.  On peut en conclure que les actions populaires ont donc encore du poids.  A défaut d’apporter une bonne réponse, les zadistes ont posé les bonnes questions !

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Robert Dragan se demande s’il faut redouter l’IA (intelligence artificielle) ou seulement ceux de ses ‘spécialistes’ qui s’ingénient à terroriser la masse de leurs lecteurs.  L’hypothèse, vertigineuse, de l’autonomisation de la technologie est nourrie par la réalité d’une accélération continue du traitement des données.  Il est significatif que des scientifiques de la branche préfèrent formuler certaines hypothèses dans des romans de science-fiction, voire des prophéties d’hybridation à brève échéance de l’humanité aux machines.  On observe d’ailleurs que la progression n’est pas linéaire et commence à se tasser.  Dans tout système physique, il y a trois barrières : spatio-temporelle, quantique et thermo-dynamique.  La miniaturiasation se heurte à la muraille du silicium, en attendant la découverte de limites plus élevées.  L’algorithme d’apprentissage de la machine par renforcement est nécessairement l’œuvre d’un programmeur.  C’est dans une virée anticléricale que les philosophes matérialistes du XVIIIe siècle ont conçu l’homme comme une machine, mais l’esprit humain est une ‘matière’ largement inconnue.  On lui compte quatre dimensions en interconnexion permanente : mémoire-langage-volonté-émotion, dont les machines intelligentes ne présentent qu’un simulacre.  Notre dépendance à leur égard n’est pas sans danger.  Scientifiques et entrepreneurs affectent de s’en inquiéter et surfent sur la vague pour lever des fonds (voir la lettre ouverte d’une centaine de chercheurs réputés qui critiquent le projet Cerveau Humain financé par l’Union Européenne à hauteur d’un milliard d’euros).  Que les tenants de la Singularité technologique affirment « La nature est mal faite : il faut la réparer. » relève du mythe du Golem.  Notre intelligence ne procède pas de notre vitesse à répondre à des choix binaires, mais de notre vouloir fondé sur notre psychologie basée sur notre sensibilité et notre volonté.  Notre cerveau (et l’esprit qu’il contient) est lié à notre corps, n’en déplaise à la caste des grands entrepreneurs et des scientifiques qui projettent de nous assujettir.

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Thierry Durolle interroge Sarah Dye, une patriote identitaire dans l’Etat d’Indiana.  Maraîchère biologique, elle vend au marché de la ville proche les légumes qu’elle cultive sur une parcelle de 1,5 Ha.  Elle a fait partie d’un mouvement gauchiste de ré-ensauvagement anarcho-primitiviste et elle a, durant des années, habité une yourte de toile.  A partir du moment où son couple a donné le jour à des enfants, il a été décidé de leur accorder l’eau courante chaude et froide et l’électricité.  Outre des légumes courants, elle cultive des aromates.  Elle ne laboure qu’avec des outils manuels.  Elle fertilise avec du compost et paille pour réduire le besoin d’eau.  Pour garantir ses semis de printemps, elle a monté une serre chauffée à l’électricité.  Les enfants assument leur part des travaux.  Chaque vendredi est consacré (dix à douze heures) à récolter et conditionner en vue du marché du samedi.  Sarah Dye élève des moutons Shetland, pour leur laine qu’elle a appris à filer et à tisser.  Dans sa région, une petite agriculture biologique survit grâce à une clientèle bourgeoise et à quelques bons restaurants.  Grâce aussi à des subventions publiques pour construire des serres-tunnels, lesquelles permettent d’allonger la saison.  Sarah cultive avec amour un patrimoine culturel européen, qu’elle a recueilli dans les histoires merveilleuses de sa grand-mère scandinave.  Adolescente, elle avait été endoctrinée au modernisme anti-blanc, le mouvement anarcho-primitiviste étant lui aussi gangréné.  C’est avec son premier enfant que le couple s’est détaché de cet endoctrinement.  Il est soucieux de protéger ses enfants en leur limitant la télévision, les dessins animés, les faux héros et en les instruisant à la maison.  Et en les prévenant contre le globalisme. Et en leur transmettant les savoir-faire traditionnels, ainsi que tous les peuples devraient pratiquer pour préserver leur héritage.  Seuls les Européens sont punis d’interdiction par l’hypocrisie de la gauche radicale et des marxistes culturels.  Identity Evropa, le mouvement identitaire de Sarah, s’appelle désormais American Identity Movement.  Depuis plusieurs mois, des groupes antifas et radicaux de gauche manifestent sur le marché où Sarah propose les produits de ses cultures, pour organiser leur boycott.  Mais surtout pour empêcher Sarah d’en persuader d’autres d’adopter un mode de vie enraciné : un peuple déraciné est plus aisé à contrôler.  Aujourd’hui, l’acte le plus révolutionnaire est fonder une famille et cultiver un jardin.  C’est aussi la voie de la sagesse.  Pour sarah, les blancs d’Amérique sont de la famille de ceux d’Europe.

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Johan Morgan interroge Vik Gadsden, auteur de la chaîne YouTube qui porte son nom.  L’émetteur public France Culture s’est appliqué à la disqualifier à l’occasion du premier Salon du Survivalisme, en la qualifiant de « survivaliste traditionnelle de la sphère xénophobe et complotiste ».  Alors que la chaîne s’attache en fait à être généraliste et neutre, par souci de toucher le public le plus large possible.  Mais certains sujets (l’accès aux armes à feu, la défense des siens, les tactiques paramilitaires de survie, etc) peuvent apparaître, à des journalistes du service public, de l’ivraie d’extrême droite à arracher hors du bon grain néo-survivaliste de gauche.  Après moins de quatre ans d’existence, la chaîne de Vik Gadsden regroupe une ‘communauté’ de plus de vingt mille abonnés, presque tous des individus de sexe masculin, blancs, âgés entre 15 et 45 ans.  Depuis une dizaine d’années, le survivalisme est devenu une mode et un marché, avec des salons, des magazines, une demande de matériels, mais avant tout de connaissances et de compétences.  Drogués du consumérisme, seuls les blancs, fourmis parmi les cigales, paraissent mordus.  Vik Gadsden lui-même vit avec sa femme de manière austère, mais libre, dans un Van aménagé qui lui permet de visiter ses gens.  L’an dernier, sur la chaîne survivaliste d’Alex Ricwald, Vik Gadsden a traité de l’entraide clanique et de la dimension éventuellement païenne du clan.  Pour ce qui le concerne personnellement, par réaction identitaire aux monothéismes universalistes, conquérants et haineux, le paganisme européen éveille en lui des échos, notamment par sa vision du monde et du temps en cycles perpétuellement recommencés.  Un ami lui a offert une roue solaire.  Elle lui évoque notre place dans l’univers, les points cardinaux, les quatre saisons.  Il juge naturel de la porter.

Robert Dragan dénonce la ministre de la Santé Agnès Buzyn qui a décrété la mort de l’homéopathie.  Elle fonde sa condamnation sur un rapport de 2015 du HMRC, le conseil national australien pour la santé et la recherche médicale, qui concluait : « Il n’y a pas de problèmes de santé pour lesquels il existe des preuves fiables de l’efficacité de l’homéopathie. »  Sur quoi l’Association australienne d’Homéopathie a mené une enquête sur le comportement du HMRC en s’appuyant sur une analyse approfondie de l’Homeopathy Research Institute.  Ces travaux ont mis en évidence des fautes procédurales et scientifiques graves.  Au mois d’août dernier, le NHMRC a publié un projet de rapport de 2012 qui, à rebours de celui de 2015, concluait qu’il existait bien, dans cinq états pathologiques « des preuves encourageantes de l’efficacité de l’homéopathie ».  Le professeur Anne Kelso, directeur général du NHMRC, a souligné : « Contrairement à certaines affirmations, l’examen n’a pas conclu que l’homéopathie est inefficace. »  Il est rappelé que la désignation de la ministre Buzyn a posé un embarrassant problème de conflit d’intérêts, de même que la reconduction du mandat de son mari Yves Lévy comme directeur général de l’INSERM, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale !

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