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lundi, 30 avril 2007

La gauche contre le peuple !

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Sécurité : La Gauche contre le peuple 
Présentation de l'éditeur
La gauche a un problème avec les questions de sécurité... Frappée d'une maladie endémique, l'angélisme, elle a tout simplement oublié que les premières victimes de la montée de l'insécurité dans les banlieues étaient les milieux populaires. Ecrit par un grand journaliste de gauche, rédacteur en chef adjoint au service politique du Nouvel Observateur, cet essai bouscule les idées reçues.

Quatrième de couverture
Depuis toujours la gauche préfère un désordre à une injustice. Charles Pasqua aime à dire que la principale différence entre la droite et la gauche c’est que "Nous, à droite, quand on attrape un délinquant, on est content. La gauche, elle, est malheureuse". Privilégier, dans l’explication de la délinquance, les causes sociales, est une chose. Négliger de la combattre en est une autre. Depuis trente ans, dans la foulée de Mai 68, est apparue une nouvelle culture, l’angélisme, qui a fait du délinquant la première victime de la société. Délégitimant l’idée même de répression. Les idées de Mai ont façonné un "politiquement correct" auquel chacun a dû se soumettre. Car quiconque s’y oppose est aussitôt dénoncé comme lepéniste. Dans l’intelligentsia de gauche en particulier, le thème de la sécurité est considéré comme foncièrement de droite, pour ne pas dire d’extrême droite. Un constat : jusqu’à ces derniers mois, la gauche n’a pas fait de la lutte contre l’insécurité une priorité. Alors même que ce sont les quartiers les plus défavorisés qui sont les plus touchés.
Ce livre, au ton résolument polémique, vise à expliquer comment, sur le terrain des libertés, le PS et le PCF ont peu à peu capitulé devant le parti informel, le parti des Droits de l’homme, qui regroupe tous les enfants de Mai, défroqués ou non. Une trahison aux conséquences électorales explosives !


Détails
  • Broché: 151 pages
  • Editeur : Robert Laffont (11 mars 2002) 
  • ISBN-10: 2221096479
  • ISBN-13: 978-2221096475
Une recension trouvée sur "ALTERMEDIA BELGIQUE":

Publié sur penseeunique.com, ce texte est extrait du livre “SECURITE: La gauche contre le peuple” d’Hervé Algalarrondo. L’auteur est Rédacteur en chef adjoint au Nouvel Observateur, il a publié un essai propre à désespérer une partie de la gauche: “Sécurité: la gauche contre le peuple” (Robert Laffont), un essai «très politiquement incorrect» sur la trahison dans ce domaine des élites socialistes à l’encontre du peuple.
Il est cependant nécessaire de préciser qu’il n’y a plus de “droite” en France (si ce n’est la “droite nationale”) ou en Belgique. Tous les partis dits “démocratiques” mènent une politique pire que soviétoïde et contraire à l’intérêt de la population qui les a mis au pouvoir.

(Hervé Algalarrondo) La gauche a renoncé à protéger les plus faibles contre la montée des insécurités. La “culture de l’excuse” a conduit l’intelligentsia à ignorer le parti de la victime pour prendre trop souvent le parti du délinquant. Mai 68 est passé par là : “CRS = SS.”

Ici, il faut nous arrêter sur l’un des grands non-dits de la société française : la délinquance immigrée.

Elle existe, et une seule donnée suffit à l’attester : le taux élevé d’étrangers dans les prisons. Nous n’insinuons nullement que tous les immigrés seraient des délinquants en puissance. Tous les délinquants ne sont pas davantage d’origine étrangère.

Et pourtant cette délinquance immigré existe, et il n’y a pas lieu de s’en offusquer tant elle est naturelle : nul besoin d’invoquer des raisons ethniques pour l’expliquer. Depuis toujours, la délinquance fleurit davantage chez les pauvres que chez les riches. Et, les immigrés ne sont pas précisément tous des nantis. Mais pourquoi le nier ? L’évoquer, c’est briser l’un des principaux tabous du “politiquement correct”.

Le politiquement correct modèle également le langage. Pour désigner les jeunes immigrés, on évoque souvent ” les jeunes ” sans autre précision.
Rejeton de Mai, Libération se livre régulièrement à de vertueux escamotages. Quand, dans un fait divers, l’agresseur est un immigré, il est souvent désigné par ses seules initiales. Pour masquer son origine. Naturellement, lorsqu’un immigré est au contraire la victime d’un fait divers, Libé n’a aucun scrupule à livrer son nom en pâture…

C’est l’un des points obscurs de la pensée de l’intelligentsia : elle veut se persuader que la souffrance immigrée est tout entière engendrée par la société blanche.

L’immigré valorisé est celui qui a “la haine”, comme l’a illustré le film de Mathieu Kassovitz justement intitulé La Haine. Cette oeuvre est post-soixante-huitarde dans toutes ses dimensions : casser du flic est présenté comme une entreprise de salut public. Les jeunes issus de l’immigration seraient en état de légitime défense. Agressés, ostracisés, rejetés par la société française, ils se voient accorder un droit si ce n’est à la délinquance, du moins à la “résistance”.

C’est un élément fondamental : la violence des immigrés est perçue par le “parti des droits de l’homme” comme aussi légitime que la violence des colonisés hier. Ce serait une contreviolence, de nature politique, en réponse à la violence d’État que la France exercerait à leur endroit, notamment à travers la police.

Le “parti des droits de l’homme” ne se mobilise pas en faveur d’immigrés réels, mais en faveur d’immigrés rêvés, qui seraient à l’image des enragés de 68, c’est-à-dire rebelles.

Or, la délinquance immigrée est, comme toutes les autres, essentiellement une délinquance de droit commun. Agressions contre les personnes, viols, cambriolages, rackets, trafic de drogue… Rien de très original, rien de très exaltant. D’autant que cette délinquance s’exerce principalement, là aussi pour une raison banale, géographique, contre d’autres immigrés. L’insécurité dans les transports ou dans les collèges des quartiers sensibles touche d’abord ceux qui y vivent. De la même façon qu’aux États-Ünis tous les Noirs assassinés ne sont pas victimes de Yankees bornés membres du Ku Klux Klan. Cinéaste black, John Singleton a mis cette phrase en exergue d’un de ses films : 95 % des Noirs américains victimes de mort violente sont tués par d’autres Noirs.

L’autre grand combat mené par les associations de défense des étrangers concerne les “sanspapiers”, c’est-à-dire l’immigration clandestine. Une telle attitude serait justifiée si les immigrés en situation régulière étaient sortis d’affaire. Or, depuis vingt ans, ils sont frappés de plein fouet par la crise. Chez les jeunes d’origine maghrébine ou africaine, le chômage connaît une ampleur proprement effrayante : un jeune sur deux, ou presque, est sans emploi. Voilà, du point de vue des droits de l’homme, le vrai scandale dans le traitement que la France réserve à ses étrangers : elle interdit pratiquement l’intégration de leurs enfants en les condamnant à aller pointer à l’ANPE.

Sur ce terrain, les élites culturelles sont muettes.


Article printed from AMIBe: http://be.altermedia.info

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vendredi, 27 avril 2007

Sortons de l'Etat-Nounou !

SORTONS DE L'ÉTAT NOUNOU!

par Mathieu Laine

La France est-elle devenue une Grande Nurserie? Obésité, alcool, cigarette, grippe aviaire, vidéosurveillance, CPE, logement, retour du protectionnisme économique, discrimination positive: sur tous les sujets, l’État nounou nous borde et nous protège. Il nous promet un monde propre, sans risque, tolérant et solidaire et ne cesse de nous donner la conduite à tenir.

Dans notre pays, on croit en effet un peut trop que l’État peut tout. Souvenons-nous de nos propres réactions au coeur de la canicule, et écoutons ce que l’on dit aujourd’hui du virus du chikungunya: « Que fait le gouvernement? ». Idem sur le terrain économique: des entreprises étrangères osent s’intéresser à nos plus beaux fleurons, le plombier polonais ou le patron italien font peur? « Allo État bobo! » Courrons vite sous les jupes de Big Mother réclamer de belles lignes Maginot derrière lesquelles nous protéger. Bercés par l’illusion de l’État sauveur, nous sommes bel et bien entrés dans une spirale de la peur et de la défiance aux risques, alimentant le désir d’État et l’infantilisation des Français.

SUITE :
http://www.quebecoislibre.org/06/060326-2.htm...

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La Grande Nurserie : En finir avec l'infantilisation des Français (Broché)
de
Mathieu Laine (Auteur), Charles de Croisset (Préface)  

Prix éditeur: EUR 17,00
 
 

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samedi, 21 avril 2007

K. Herbin: j'accuse la jeunesse d'extrême-gauche...

J’accuse la jeunesse d’extrême-gauche

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Une tribune libre de Kavin Herbin, président de la Gauche Nationale.

Selon les penseurs marxistes, la classe prolétarienne est liée aux formes les plus modernes de la production, elle est la plus exploitée et elle n’a rien à perdre d’autre que ses chaînes, elle est la plus nombreuse et elle n’a aucune chance d’être « récupérée » par la classe dirigeante. C’est en ce sens qu’elle est révolutionnaire. Ne trouvez-vous pas cette définition intéressante ? Je n’évoquerais pas l’immigration car je sais par avance qu’un gauchiste qui lit ses lignes n’acceptera pas qu’on lui dise que le patriote combat l’immigration, non l’immigré. Et pourtant… Mais en l’état actuel des choses, c’est le patriote qui est le seul à combattre le capitalisme. Lui seul dénonce ce système qui se sert de la main d’œuvre étrangère (bon marché) pour faire pression sur les salaires français. Il est très certainement plus anticapitaliste qu’un gauchiste. Il sait par instinct que, toujours suivant les définitions de Marx, la main d’œuvre étrangère sert de lumpen prolétariat au grand capital. Quant à la politique de tensions communautaires savamment orchestré par les possédants (apatrides par vocation), elle permet de soumettre durablement le travailleur français.

On l’aura compris, l’auteur de ses lignes ne se targue pas d’être marxiste (bien au contraire), mais il ne peut s’empêcher de voir combien la définition de la classe prolétarienne correspond au Français… et pour cause ! Le Français n’a plus rien à perdre d’autre que ses chaînes. Est-ce normal qu’aujourd’hui le moindre « rappel à l’ordre national » soit punit par de violentes agressions et une exclusion sociale de l’auteur ? C’est l’antifascisme me diront certains. Comment peuvent-ils continuer à tenir ce discours, eux qui devraient connaître cette exhortation de Jean Jaurès : « Un peu d’internationalisme éloigne de la patrie, beaucoup d’internationalisme y ramène. » Comment cette jeunesse d’extrême gauche peut-elle continuer à voir un grand élan révolutionnaire dans une tendance représentée par des étudiants nantis, des professeurs (préposés à la propagande d’Etat) et des intellectuels conformistes ?!

Contrairement à la gaucherie actuelle le patriote ne cède pas à cette perfidie de Sartre à propos de Mai 68 : « les fils des Bourgeois ont mis la C.G.T. (sous-entendre le pouvoir ouvrier… ) en position de suivisme. » Ce racisme social est insupportable ! Il est évident qu’une fois passé la révolte « tendance crise d’ado », l’étudiant est appelé à réintégrer le milieu social de ses parents. Au pire il finira au R.M.I., mais sûrement pas en travailleur manuel, sinon il aurait déjà choisi cette voie. Compte tenu de l’origine social de la jeunesse marxiste et anarcho-trotskarde, elle ne peut que subir l’influence du milieu dans lequel elle vit. Que connaît-elle des malheurs réels du travailleur, elle qui est parfois née sans racines, elle qui profite de ses vacances, elle qui possède un modèle familial réel, elle enfin, qui a accepté les mensonges scolaires comme des acquis alors que toute formation léniniste aurait du les lui faire rejeter comme un corps sain rejette le parasite. Et vous, qui continuez à les suivre, avez-vous oublié que le pouvoir est d’abord un pouvoir culturel ? Autrefois on pillait les biens de l’ouvrier, il subissait de plein fouet cette injustice et était le premier à réagir, aujourd’hui on le dépouille de son identité, agression plus profonde encore ! C’est en tant que patriote qu’il dénonce la faillite éducative du gouvernement, c’est à ce titre qu’il remet en cause la nature oligarchique du pouvoir actuel. Aujourd’hui, défendre son identité est devenu un acte révolutionnaire. Seul une personne qui a abandonné l’idéal de révolution peut-être scandalisé par une telle évidence. Quel révolutionnaire pourrait accepter d’être en accord constant avec l’intelligentsia médiatique d’un Etat oppresseur ?

Une chose reste choquante chez les jeunes extrémistes de gauche : Il ne s’agit pas de leurs idées, mais de leur absence d’idées ! Curieusement, ils s’inquiètent de leur aspect vestimentaire (tee-shirts à l’effigie du « Che »… ) ; de leur style musical (chansons ska qui n’ont de « rebelles » que leurs paroles pornographiques ou vantant la drogue…) ; et de leur bien-être (la marque de bière ou la drogue, le dernier produit capitaliste à la mode… ). Et leurs « crânes rasées », dites moi ce qu’ils ont de si différent de ceux de la dite « extrême droite » ? On ne peut s’inspirer impunément de ce que l’on dénonce ! En servant continuellement les intérêts de Big Brother, la jeunesse d’extrême gauche ne se rend pas compte qu’elle se trompe d’adversaire. Pourquoi s’acharner sur un hypothétique « spectre d’extrême droite » créé de toute pièce par les médias ? Pourquoi imaginer que la « bête immonde » règne sur les 18% de la population se réclamant du Front national ? Il est certes plus facile d’insulter et d’agresser en groupe, les patriotes sans défense, pendant leurs manifestations pacifiques ; que de s’en prendre directement au patronat protégé par les CRS ! Ah… certains font les fiers quand ils balancent des œufs sur une petite de 4 ans en crachant au visage de la mère de famille nombreuse, elle qui a infiniment plus de courage que le cracheur, puisqu’elle a osé assumer de nombreux enfants et garder la tête haute. Mais pendant ce temps, qu’a-t-il fait contre le capital, contre le système, contre Big Brother ? Rien, strictement rien ! Cette femme et sa grande famille sont autant victimes du grand capital exploiteur que quiconque dans la société, et ce quotidiennement. Lui a passé son temps à approuver ce que dit cet État-Léviathan et ce, au nom d’une liberté pourtant toujours plus en recul !

Toujours et encore selon les mots de Marx, si l’on regarde qui joue le rôle actuel de réactionnaire, de gardien de la justice libérale, de bras armé du système capitaliste, c’est « Cette jeunesse qui emmerde le Front National…  » que l’on retrouve. Combien de temps, encore, va-t-elle accepter de se laisser manipuler ? Et le pire dans tout ça, c’est que si autrefois l’ennemi n’était qu’un simple bourgeois qui vivait sur le dos des autres, et bien actuellement l’ennemi, le capitaliste apatride, c’est un tueur, un partouzeur issu de la matrice néo-libérale et un monstre. Vous qui reconnaissez l’Enfer (toujours pour vos ennemis) mais pas le paradis : Ne voyez-vous pas que l’Enfer c’est le système actuel ? Cet État d’anormaux sans frontières pourrait sans hésiter donner des leçons d’immoralité à un Caligula et à un Tibère. De toute façon nous ne sommes plus en 1793 mais sous le Bas-Empire. Voilà, désormais vous ne pouvez plus dire que vous n’étiez pas au courant, vous voici prévenu : Ou vous répondez présent au sein du véritable élan révolutionnaire qui est le nôtre, ou vous continuez de combattre au côté du grand patronat ! Mais en ce cas, le grand soir venu, ne venez pas pleurer ! Après le chaos, c’est à nous de jouer.

Kavan Herbin
http://www.unf-francesocial.com/
Président de la Gauche Nationale – Front du Travail


Article printed from AMI France: http://fr.altermedia.info

URL to article: http://fr.altermedia.info/general/jaccuse-la-jeunesse-dextreme-gauche_10682.html

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jeudi, 19 avril 2007

De vele gezichten van het Belgische fascisme

De vele gezichten van het Belgische fascisme

22-08-2006 - Bret Stephens -
Brussels journal - Gevonden op:
http://vl.altermedia.info

Hierna volgt een Nederlandse vertaling van een opinie-artikel van Bret Stephens in The Wall Street Journal van 22 augustus. Het Engelstalige orgineel kunt u zonder abonnement nog tot 29 augustus via deze link lezen.

De vele gezichten van het Belgische fascisme

België is de geboorteplaats van René Magritte. Daarom is het wellicht niet verwonderlijk dat in de politiek zelfs het fascisme er surrealistisch is.

Neem nu de Belgische socialisten, de Vlaamse of de Waalse. Het kenmerk van bijna elke Europese socialistische partij is al lange tijd de vijandigheid tegen religie. De jongste jaren heeft België’s regerende socialistisch-liberale coalitie de katholieken op stang gejaagd door het legaliseren van het homohuwelijk en euthanasie, het bannen van kruisbeelden uit overheidsgebouwen en het afschaffen van het traditionele Te Deum die vroeger door de regering werd gehouden ter nagedachtenis van de kroning van Leopold I, de eerste koning der Belgen. Maar dan begonnen de socialisten de ongeveer half miljoen moslims op te merken in België. Zoals Joël Rubinfield van de Brusselse denktankt Atlantis Institute opmerkt, bestaat de helft van de 26 leden tellende socialistische fractie in het 75-koppige parlement van de stad uit moslims. In de gemeente Molenbeek heeft de socialistische burgemeester Philippe Moureaux voor halal-maaltijden gezorgd in alle scholen; politiemensen mogen tijdens de Ramadan niet eten of drinken op straat. De socialistische partij was ook, onwaarschijnlijk, de belangrijkste tegenstander van een wet die het ontkennen van de Armeense genocide strafbaar zou maken. Ook dit is een product van de groeiende alliantie tussen moslims en socialisten, net zoals de routinematige afkeuringen van de partij aan het adres van Israël.

Neem nu het Vlaams Belang (Flemish Interest), de secessionistische Vlaamse partij, voorheen bekend als het Vlaams Blok, tot een gerechtelijke uitspraak de partij buiten de wet stelde in 2004. Het Blok heeft historische banden met nazi-collaborateurs. Eén van de stichtende leden van de partij is Karel Dillen, die in 1951 een Frans essay dat de Holocaust ontkent (mogelijks de enige Franse tekst waarvoor een lid van het Vlaams Blok ooit sympathie getoond heeft). Vele jaren lang was de belangrijkste leuze van de partij haar oproep om immigranten die weigerden om zich aan te passen, onder dwang te deporteren. De partij maakte ook geen geheim van haar banden met andere extreem-rechtse Europese partijen, zoals het Front National van Jean-Marie Le Pen in Frankrijk.

Maar dat is aan het veranderen. Jongere partijleiders realiseerden zich dat hun anti-semitische trekjes vergif waren, en begonnen pro-Israëlische standpunten te vertolken. De harde standpunten van de partij over criminaliteit en moslims begonnen een aanzienlijk deel van de Joodse stemmen aan te trekken, in het bijzonder bij de orthodoxe Antwerpse Joden, die zich steeds kwetsbaarder begonnen te voelen tegenover de vijandige moslimgemeenschap in de stad. Vandaag is Vlaams Belang de grootste partij van het land.

En dan is er het eigenlijke beleid van het land. In april waren de Belgen geschokt door de moord op een tiener, Joe Van Holsbeeck, die door twee zigeuners neergestoken werd in het Brusselse centraal station tijdens de avondspits, terwijl tientallen voorbijgangers toekeken (blijkbaar wilden de moordenaars zijn MP3-speler).

Te midden van een groeiend besef van wetteloosheid - het aantal moorden per inwoner ligt in België met 9,1 per 100.000 dubbel zo hoog als in de VS - werd de moord een aanleiding tot een nationaal gewetensonderzoek. Toen Jean-Marie Dedecker, een senator van de liberale partij, in een opiniestuk schreef dat “politiemensen de andere kant opkijken om te vermijden dat men hen van racisme beschuldigt”, werd hij teruggefloten door eerste minister Guy Verhofstadt wegens het “aansporen tot vijandigheid”.

En dan is er ook het merkwaardige geval van journalist Paul Belien, die hoofdredacteur is van The Brussels Journal, een pro-Amerikaanse, euroskeptische, anti-islamistische weblog. In februari was de blog één van de weinige nieuwsbronnen die de beruchte Deense cartoons van de profeet Mohammed, wat twee miljoen unieke bezoekers opleverde. Het leidde ook tot een buitengewoon onderzoek van het Vlaamse weekblad Knack. Opmerkend dat de blog van Belien geciteerd was door Midden-Oosten-kenner Daniel Pipes, beschreef Knack die connectie als “geen toeval”, maar eerder “een bewuste provocatie door de neocons”, waarvan het uiteindelijke doel was om Amerikanen en Europeanen te laten geloven dat “alle moslims gewelddadig en gevaarlijk zijn, waarna het conflict in Palestina, Iran en Syrië echt van start kan gaan”.

Maar dat was nog niets vergeleken met de reactie die Belien uitlokte met een artikel na de moord op Van Holsbeeck, waarin hij de moordenaars beschreef als “roofdieren” en België opriep om het bezit van zelfverdedigingswapens uit het strafrecht te halen (hij had vooral pepperspray in gedachten). Twee weken na de publicatie van het artikel ontving Belien een brief van het Centrum voor Gelijke Kansen en voor Racismebestrijding, een organisatie in dienst van de overheid die als taak heeft om “slachtoffers van discriminatie bij te staan” en “het grote publiek bewust te maken van anti-discriminatie”. (België heeft één van de strengste antidiscriminatieregimes ter wereld). Het artikel van Belien kwam volgens het CGKR neer op “aanzetten tot geweld”, en hij kreeg het bevel om het artikel te verwijderen van zijn blog op straffe van vervolging door de staat. Hij stemde toe. Intussen kreeg hij naar eigen zeggen emails met beelden van verbrande lichamen en boodschappen met “dit is wat er met u zal gebeuren”.

Belien werd sindsdien ondervraagd door de politie wegens het verstrekken van thuisonderwijs aan zijn vijf kinderen, waarvan er intussen vier aan de universiteit studeren of al afgestudeerd zijn. Een deel van Belien’s probleem is ongetwijfeld dat zijn vrouw parlementslid is voor Vlaams Belang. Maar wat haar politieke strekking ook is, Belien zelf is geen lid van de partij, en niets in The Brussels Journal suggereert dat het een partijpublicatie is. Zijn belangrijkste misdaad lijkt te zijn dat hij voor een Engelstalig publiek de minder bekende charmes van de Belgische staat heeft blootgelegd.

Intussen winnen de echte fascisten in België aan kracht, en zij worden grotendeels beschermd tegen de anti-racismewetgeving van het land. In de Brusselse Imam Reza-moskee herdacht een geestelijke de zeventiende verjaardag van het overlijden van Ayatollah Khomeini: “De vijand kan het licht van de Islamitische Revolutie niet doven”. En in Molenbeek publiceerde de krant het Volk een studie over de plaatselijke moslimbevolking. Redacteur Gunther Vanpraet beschreef de gemeente als “een kweekvijver voor duizenden kandidaten voor de jihad”.

De Belgische regering kan ervoor kiezen om er geen aandacht aan te besteden. Maar zoals Magritte zou gezegd hebben: ceci n’est pas une pipe.

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mardi, 17 avril 2007

Critiques des droits de l'homme

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Bertrand BINOCHE : Critiques des droits de l'homme, PUF, 1989, ISBN 2-13-042491-0, 32 FF.

L'inquisition médiatique imagine que toute critique des droits de l'homme est de facture récente, est un produit dérivé des mouvements identitaires ou populistes, qui ont émergé au cours de la décennie 80. Faux! Archi-faux! La vulgate des droits de l'homme, qui fige dangereusement toutes les notions de droit et ridiculise par ses outrances le juste refus de l'arbitraire, obtenant ainsi orwelliennement une idéologie des droits de l'homme qui jugule la liberté d'expression et installe dans nos sociétés un arbitraire plus diffus que jamais. Le petit ouvrage de Binoche repose sur une méthodologie généalogique et archéologique. Elle nous permet de remonter dans le temps et de voir comment la critique, non pas des droits de l'homme en tant que tels, mais des dérives possibles d'une utilisation propagandiste de ces droits de l'homme à des fins de pouvoir. Binoche récapitule tous les arguments énoncés au cours de l'histoire depuis 1789: il nous reparle de la critique de Burke (qui est empiriste), de celle de Bentham (qui est utilitariste), de celle de Joseph de Maistre (qui est providentialiste), celle de l'historicisme rationaliste de Benjamin Constant et d'Auguste Comte, celle de l'historicisme organiciste de Karl von Savigny et de Hegel, celle de l'historicisme matérialiste de Marx (qui s'opposait aux droits de l'homme parce qu'ils ne respectaient pas les droits du peuple). La critique marxiste des droits de l'homme rejoint très exactement la critique actuelle des populistes qui se déclarent, curieusement, sans doute par inculture politique,"anti-marxistes", alors que les points forts du marxisme ne se retrouvent plus du tout chez ceux qui se proclament encore "marxistes". Un ouvrage bref mais exceptionnel, qui permet de critiquer tous azimuts la vulgate qu'impose la pensée unique, en avançant des batteries d'arguments venus d'école diverses, mais que nous sommes appelés à synthétiser.

dimanche, 08 avril 2007

Europese en Amerikaanse transnationale imperialisten tegen Rusland

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Europese en Amerikaanse transnationale imperialisten tegen Rusland

Eddy HERMIE
Na de ineenstorting van het communisme in Rusland hadden de wereldwijde transnationale kapitalisten gedacht dat ze de grondstoffen van de voormalige Sovjet-Unie makkelijk in handen zouden krijgen. De rijkdommen van het Russische volk moesten weggepikt worden zodat dit volk, net zoals alle andere volkeren arm en machteloos in de armen van de consumptiemaffia zou achterblijven. En inderdaad, kort na de ineenstorting van het communisme leek het erop dat de nationale krachten in Rusland dood waren en niet bij machte om weerwerk te kunnen bieden tegen het internationale roofkapitalisme. Dit roofkapitalisme dat gesteund wordt door de meesters van het internationalistisch kapitaal, namelijk de zionisten die overal in het systeem waren geïnfiltreerd, waren erop uit Rusland totaal leeg te roven, en het tegelijkertijd te laten koloniseren. Verder zou het als een afzetmarkt dienen voor de productieoverschotten van de transnationale imperialisten.

In de Eurozone en in de USA zijn er namelijk gigantische productieoverschotten zodat we gerust kunnen spreken van een crisis door overproductie. De kapitalistische internationalisten zouden door de kolonisatie van Rusland proberen af te raken van hun rommel en tegelijkertijd zo de crisis van de overproductie in de eigen handelszone oplossen. Met andere woorden, de Russen zouden als volk onderworpen worden door de krachten die elk autonoom land en volk in de wereld willen knechten, de monopolys en het internationale geldwezen. Daarom heeft men geprobeerd om de opkomst van een nieuwe politieke klasse tegen te werken, want de politieke vertegenwoordigers van het volk en de politieke instellingen zijn een belangrijke hinderpaal voor de geldmachten om een totale macht te krijgen over een volk en zijn staat. Zelf als de politieke instellingen nog zo slecht werken dan nog willen de transnationalisten er alles aan doen om de vertegenwoordiging van het volk te herleiden tot nul. De destructieve krachten hebben liever een maffia aan de macht die ze kunnen inzetten tegen de bevolking dan een legitieme volksvertegenwoordiging.

Onder druk van nationalisten is er echter in Rusland een halt toegeroepen aan de tomeloze hebzucht en is er een restauratie van de politieke instellingen aan de gang. Dit kan alleen maar toegejuicht worden door de volkeren die in de euroregio wonen. Het fenomeen van nationale heropstanding van Rusland kan alleen maar als voorbeeld dienen voor onze volkeren. Het zou een ramp geweest zijn voor onze volkeren indien Rusland effectief in handen gevallen zou zijn van internationale criminelen. Rusland zou een vrijhaven geworden zijn voor het meest rouwe en meedogenloze marktkapitalisme, met gigantisch verpauperde mensenmassa’s die als goedkope werkreserves zouden gediend hebben voor de Eurokapitalisten, die men overal had kunnen inzetten waar volgens het marktdenken de loonkost te hoog wordt bevonden. Het Russische volk heeft echter een halt toegeroepen aan de kolonisatie van zijn grondgebied en de rooftocht op de bodemschatten.

In het licht van deze ontwikkeling is het niet te verwonderen dat de transnationale moloch van het grootkapitaal zich bedient van de Amerikaanse imperialistische krachten om Rusland af te dreigen. Daarom het voorstel om een rakettenschild op te stellen in de buurtstaten van Rusland. Buurtstaten die voor een groot gedeelte behoren tot de Eurozone of een aanvraag lopen hebben om tot die zone toegelaten te worden. De grotere staten, zoals Duitsland, protesteren zwak tegen het Amerikaanse voornemen om Rusland op die manier af te dreigen, maar we mogen niet vergeten dat Duitsland nog steeds een bezet land is. Het wordt wel eens vaker vergeten, en zeker sinds Duitsland de motor heet te zijn van de Eurostaatsgedachte wordt er stil voorbijgegaan aan het feit, dat de enorme invloed en macht van de Amerikaanse multinationals nog steeds als een wurggreep om de nek van de Bondsrepubliek hangt. De Bondsrepubliek is geen vrije staat, het is een staat die nog steeds onder curatele staat van de USA. Als voorbeeld kunnen we aanhalen dat er nog steeds geen vredesverdrag, in de klassieke betekenis van het woord, is afgesloten tussen de USA en de Bondsrepubliek Duitsland. Voor een groot deel zijn de overeenkomsten van Potsdam nog van kracht en werd de grondwet opgesteld door de geallieerden, of juister gezegd werden de richtlijnen van de geallieerden met dwang in de grondwet opgenomen. Ook is er nog steeds een grote Amerikaanse bezettingsmacht aanwezig in de BRD. In 2004 bedroeg hun aantal nog 71000 duizend manschappen. Het is wel zo dat de Amerikanen plannen om de helft van die troepen weg te trekken uit Duitsland zelf, maar die zouden ze dan stationeren in andere Europese staten, bedoeld wordt de Oost-Europese staten die nu lid zijn van de Eurozone. Staten die beduidend dichter bij de grens van Rusland liggen.

Het is dus naïef te denken dat Duitsland een volledig vrije koers kan varen. Duitsland is niet de voortrekker van een Europa dat onafhankelijk is van de USA-geldmacht. Integendeel, Duitsland is op dit ogenblik de poort waardoor het US-kapitaal en de US-goederen massaal kunnen toestromen in de Eurozone. De Duitse kameraden van de NPD hebben deze toestand reeds meerdere malen aangeklaagd en de nationalisten zijn ook hier weer de garantie dat deze toestand veranderd. Met deze feiten in het achterhoofd moeten de nationalisten en de volkeren van Europa uiterst bezorgd zijn over de plaatsing van een rakettenschild aan de Russische grenzen. Wij nationalisten mogen ons niet laten meesleuren in een, door de Amerikanen aangewakkerd, vijandbeeld tegen de bevolking van Rusland. De toekomst van onze volkeren en onze staat Vlaanderen ligt niet in een hernieuwde koude oorlog. De ideologische gronden voor een heruitgave van de koude oorlog zijn trouwens niet meer aanwezig vermits er geen communistische dictatuur meer bestaat in Rusland. Nationalisten moeten ijveren om de betrekkingen met het Russische volk nauwer aan te halen, we hebben veel meer gemeen met de Russen dan met de multiraciale consumptiestaat Amerika. Het Amerikaanse model kan niet het onze zijn. Het is trouwens Amerika dat dit multiraciale, multiculturele mengmodel overal in de wereld wil opleggen. Het laatste voorbeeld van deze gedwongen volks- en cultuurvermenging is Irak, waar de USA met geweld probeert zijn model op te dringen. We kunnen alle dagen op tv zien tot welk bloedvergieten zo een eenheidsworst leidt.

Ook wat betreft onze invoer van grondstoffen moeten we de Russische kaart trekken vermits de afhankelijkheid van andere leveranciers steeds samenhangt met de het feit dat er rekening moet worden gehouden met de standpunten van Amerika. Als Amerika morgen weer een ander land wil binnenvallen, zullen wij meebetalen voor hun oorlog en hun imperialisme. Een bevoorrecht partnerschap met Rusland kan ons echter behoeden voor de negatieve gevolgen van de Amerikaanse avonturen. Ook wat betreft afzetmarkten kunnen de Europese volkeren, en zeker Vlaanderen, terecht bij onze oosterburen. Het is een gigantische markt die, als er rechtvaardige handelsverdragen worden afgesloten, een enorme groei kunnen betekenen voor onze industrie en dus voor onze welvaart.

Laatst, maar niet in het minst, is er de strategische ligging van Rusland met betrekking tot China. Rusland kan de buffer zijn als de Chinezen ooit imperialistische ambities krijgen en Europa willen aanvallen. Dit scenario is op termijn niet ondenkbaar. Als China ooit de dumping van zijn (door de staat gesubsidieerde) goedkope consumptiegoederen moet stoppen en het in een financiële en economische crisis zou terechtkomen dan is een oorlog niet uitgesloten. China heeft bijna geen eigen grondstoffen en juist dit gebrek is een explosief gegeven.

Kortom er zijn talloze redenen te bedenken waarom we ons moeten verzetten tegen vijandige daden tegenover één van onze grootste buren in de regio. In plaats van een rakettenschild moet er een vriendschapsband gesmeed worden. Diegenen die in Vlaanderen en Europa wel opteren om Rusland met wapengeweld te isoleren en af te dreigen en die daardoor de belangen van Amerika behartigen, zij moeten aan de kaak gesteld worden als oorlogstokers.

 

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samedi, 07 avril 2007

Les maîtres censeurs

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Elizabeth LÉVY : Les maîtres censeurs,

J. C. Lattès ( www.editions-jclattes.fr ), ISBN 2-7096-2132-0, Paris, 2002, 18,50 Euro.

Pour Elizabeth Lévy, la France est devenue la plus provinciale de "bien-pensances", est entrée dans une "décennie de plomb" où les "maîtres penseurs" ont laissé la place aux "maîtres censeurs". Evolution que les francolâtres, ivres de leurs trahisons, ont introduit en Belgique francophone, ruinant tout débat et parisianisant le ton de la presse, notamment du "Soir" à Bruxelles. Elizabeth Lévy dénonce dans son ouvrage l'inculpation du passé (marotte qui vise l'effacement des legs historiques et institutionnels), la judiciarisation des moeurs (où des juges se hissent sans vergogne au-dessus de la démocratie), le climat de délation (pratique qui permet l'élimination préventive de toute contestation), la hantise de la vigilance (avec la camarilla qui tourne notamment autour d'un hurluberlu nommé Olender qui s'est attaqué sans raison à la revue Vouloir), le manichéisme accusateur (or tout manichéisme est un simplisme dangereux), la diabolisation des dissidences (car on ne peut plus faire dissidence par rapport à la "pensée unique", posée comme phase terminale de l'aventure intellectuelle de l'humanité). Son analyse est à mettre en parallèle avec celle de Debord, dans la mesure où elle dénonce la "propagande-spectacle" et le mépris du sens commun dont font montre les médias (et la RTBF tout particulièrement, surtout depuis l'avènement au pouvoir de l'écoeurante majorité "arc-en-ciel"). A noter dans ce livre une analyse très fine du fameux débat des "rouges-bruns" de 1993, où avait oeuvré le pitre Olender. Elizabeth Lévy y défend notamment Alain de Benoist, avec une courtoisie qui mérite nos hommages, bien que le chef de file de la ND (canal historique) ait eu, vu de notre côté, un comportement lamentable de froussard et de trouillard, en particulier face à la jactance d'un certain Spire, qui, comme les roquets, avait senti suinter les humeurs de trouille chez son adversaire et, bavant comme un bouledogue privé de nonos, lui avait aboyé ses sornettes à la face. En entendant les glapissements stridents du Spire, molosse imaginaire, le héros-malgré-lui du "rouge-brunisme parisien" s'est enfui, piteux, à c....... rabattues... Faux facho de vrai carton pâte... Garde de fer en paroles, garde de guimauve en actes...

 

lundi, 02 avril 2007

"Cordon sanitaire" of "besmetting"?

Ellen Van Den Block

Cordon sanitaire of “besmetting”?

Een onderzoek naar de invloed van regeringsdeelname op rechts-populistische en extreem-rechtse partijen

http://www.ethesis.net/cordon_sanitaire/cordon_sanitaire.htm

 

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dimanche, 01 avril 2007

Oppositions à Roosevelt

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Robert STEUCKERS:

Les oppositions américaines à la guerre de Roosevelt

 Analyse : Ronald RADOSH, Prophets on the Right. Profiles of Conservative Critics of American Globalism, Free Life Editions, New York, 1975 (ISBN : 0-914156-22-5).

L’histoire des oppositions américaines à la seconde guerre mondiale est très intéressante. Elle nous initie aux idées des isolationnistes et neutralistes des Etats-Unis, seuls alliés objectifs et fidèles que nous pouvons avoir Outre-Atlantique, mis à part, bien en­tendu, les patriotes d’Amérique hispanique.

Aborder ce sujet implique de formuler quelques remarques préliminaires.

-          L’histoire contemporaine est é­valuée sous l’angle d’une propa­gande. Laquelle ? Celle qui a été orchestrée par les bellicistes a­mé­ricains, regrou­pés autour du Président Roosevelt. La tâche de l’his­toire est donc de retrouver la réalité au-delà du rideau de fumée propagandiste.

-          L’histoire contemporaine est dé­terminée par la perspective roose­veltienne où

a)       les Etats-Unis sont l’avant-gar­de, la terre d’élection de la liber­té et de la démocratie ;

b)       les Etats-Unis doivent agir de fa­çon à ce que le monde s’ali­gne sur eux.

c)       Via leur idéologie messianique, interventionniste et mondialiste, les Etats-Unis se posent comme le bras armé de Yahvé, sont appelés à unir le monde sous l’au­torité de Dieu. Leur président est le vicaire de Yahvé sur la Terre (et non plus le Pape de Rome).

Mais, pour s’imposer, cette idéologie messianique, interventionniste et mon­dia­liste a eu des ennemis inté­rieurs, des adversaires isolationnistes, neutralistes et différentialistes. En effet, dans les années 30, 40 et 50, deux camps s’affron­taient aux Etats-Unis. En langage actualisé, on pourrait dire que les partisans du « village universel » se heurtaient aux partisans de l’ « au­to-centrage ».

Quels ont été les adversaires du mon­­dialisme de Roosevelt, outre le plus célèbre d’entre eux, le pilote Lind­­bergh, vainqueur de l’Atlan­tique. Nous en étudierons cinq :

1)       Oswald Garrison VILLARD, é­di­teur du journal Nation, ancré à gauche, libéral et pacifiste.

2)       John T. FLYNN, économiste et éditorialiste de New Republic, é­galement ancré à gauche.

3)       Le Sénateur Robert A. TAFT de l’Ohio, chef du Parti Républicain, surnommé « Mr. Republican».

4)       Charles A. BEARD, historien pro­­gressiste.

5)       Lawrence DENNIS, intellectuel éti­queté « fasciste », ancien di­plo­mate en Amérique latine, no­tamment au Nicaragua et au Pérou.

Tous ces hommes avaient une biographie, un passé très différent. Dans les années 38-41, ils étaient tous iso­lationnistes. Dans les années 43-50, ils sont considérés com­me « con­ser­vateurs » (c’est-à-dire adversaires de Roosevelt et de l’al­liance avec l’URSS) ; de 1948 à 1953, ils refusent la logique de la Guerr­e Froide (dé­fendue par la gauche sociale-dé­mo­crate après guerre).

Pourquoi cette évolution, qu’on ne comprend plus guère aujourd’hui ?

-          D’abord parce que la gauche est favorable au « globa­lis­me » ; à ses yeux les isolation­nistes sont passéistes et les interventionnistes sont inter­natio­nalistes et « progres­sis­tes ».

-          Dans le sillage de la Guerre du Vietnam (autre guerre interventionniste), la gauche a changé de point de vue.

En effet, l’interventionnisme est synonyme d’impérialisme (ce qui est moralement condamnable pour la gauche hostile à la Guerre du Vietnam). L’isolationnisme relève du non-impérialisme américain, de l’anti-colonialisme officiel des USA, ce qui, dans le contexte de la Guerre du Vietnam, est moralement acceptable. D’où la gauche militante doit renouer avec une pensée anti-impérialiste. La morale est du côté des isolationnistes, même si un Flynn, par exemple, est devenu macchartyste et si Dennis a fait l’apologie du fascisme. Examinons les idées et les arguments de chacun de ces cinq isolationnistes.

Charles A. BEARD 

Charles A. Beard est un historien qui a écrit 33 livres et 14 essais importants. Sa thèse centrale est celle du « déterminisme économique » ; elle prouve qu’il est un homme de gauche dans la tradition britannique de Mill, Bentham et du marxisme modéré. La structure politique et juridique, pour Beard, dérive de la stratégie économique. La complexification de l’éco­nomie implique une complexification du jeu politique par multiplication des acteurs. La Constitution et l’appareil légal sont donc le reflet des desidera­ta des classes dirigeantes. La complexification postule ensuite l’in­tro­duc­tion du suffrage universel, pour que la complexité réelle de la société puisse se refléter correcte­ment dans les re­pré­sentations.

Beard sera dégoûté par la guerre de 1914-18.

1.        Les résultats de cette guerre sont contraires à l’idéalisme wilsonien, qui avait poussé les Etats-Unis à intervenir. Après 1918, il y a davantage de totalitarisme et d’autoritarisme dans le monde qu’auparavant. La première guerre mondiale se solde par un recul de la démocratie.

2.        Ce sont les investissements à l’étranger (principalement en France et en Grande-Bre­ta­gne) qui ont poussé les Etats-Unis à intervenir (pour sauver leurs clients de la défaite).

3.        D’où le véritable remède est celui de l’autarcie continentale (continentalism).

4.        Aux investissements à l’étran­ger, il faut opposer, dit Beard, des investissements intérieurs. Il faut une planification natio­nale. Il faut construire une bonne infrastructure routière aux Etats-Unis, il faut aug­menter les budgets pour les écoles et les universités. Pour Beard, le planisme s’oppose au militarisme. Le militarisme est un messianisme, essen­tiel­le­ment porté par la Navy League, appuyée jadis par l’Amiral Mahan, théoricien de la thalassocratie. Pour Beard, l’US Army ne doit être qu’un instrument défensif.

Beard est donc un économiste et un théoricien politique qui annonce le New Deal de Roosevelt. Il est donc favorable au Président américain dans un premier temps, parce que celui-ci lance un gigantesque plan de travaux d’intérêt public. Le New Deal, aux yeux de Beard est une restructuration complète de l’économie domestique américaine. Beard raisonne comme les continentalistes et les autarcistes européens et japonais (notamment Tojo, qui parle très tôt de « sphère de co-prospérité est-asiatique »). En Allemagne, cette restructuration autarcisante préconisée par le pre­mier Roosevelt suscite des enthousiasmes et apporte de l’eau au mou­lin des partisans d’un nouveau dialogue germano-américain après 1933.

Le programme « Big Navy » 

Mais Roosevelt ne va pas pouvoir appliquer son programme, parce qu’il rencontrera l’opposition des milieux bancaires (qui tirent plus de dividendes des investissements à l’étranger), du complexe militaro-in­dustriel (né pendant la première guerre mondiale) et de la Ligue Na­vale. Pour Beard, le programme « Big Navy » trahit l’autarcie promise par le New Deal.

Le programme « Big Navy » provoquera une répétition de l’histoire. Roosevelt prépare la guerre et la militarisation des Etats-Unis, déplo­re Beard. En 1934, éclate le scandale Nye. Une enquête menée par le Sénateur Gerald Nye prouve que le Président Wilson, le Secrétaire d’Etat Lansing et le Secrétaire d’Etat au Trésor Gibbs McAdoo, le Colonel House et les milieux bancaires (notamment la J.P. Morgan & Co) ont délibérément poussé à la guerre pour éviter une crise, une dépression. Résultat : cette dépres­sion n’a été postposée que de dix ans (1929). Donc la politique raison­nable serait de décréter un em­bargo général à chaque guerre pour que les Etats-Unis ne soient pas entraînés aux côtés d’un des belligérants.

En 1937, Roosevelt prononce son fameux « Discours de Quarantai­ne », où il annonce que Washington mettra les « agresseurs » en quarantaine. En appliquant pré­ventivement cette mesure de ré­torsion aux seuls agresseurs, Roo­sevelt opère un choix et quitte le terrain de la neutralité, constate Beard. En 1941, quand les Japonais attaquent Pearl Harbour, le matin du 7 décembre 1941, Beard révèle dans la presse que Roosevelt a délibérément obligé le Japon à commettre cet irréparable acte de guerre. De 1941 à 1945, Beard ad­mettra la nature « expansion­niste » de l’Allemagne, de l’Italie et du Ja­pon, mais ne cessera d’exhorter les Etats-Unis à ne pas suivre cet ex­emple, parce que les Etats-Unis sont « self-suffisant » et que l’a­gressivité de ces Etats n’est pas directement dirigée contre eux. Ensuite, deuxième batterie d’argu­ments, la guerre désintègre les institutions démocratiques améri­cai­nes. On passe d’une démocratie à un césarisme à façade dé­mo­cratique.

Beard accuse le gouvernement américain de Roosevelt de chercher à entrer en guerre à tout prix contre le Japon et l’Allemagne. Son accusation porte notamment sur quatre faits importants :

1.        Il dénonce l’échange de destroyers de fabrication américaine contre des bases militaires et navales anglaises dans les Caraïbes et à Terre-Neuve (New Foundland).

2.        Il dénonce la « Conférence de l’Atlantique », tenue entre le 9 et le 12 août 1941 entre Churchill et Roosevelt. Elles ont débouché sur un acte de guerre au détriment du Portugal neutre : l’occupation des Açores par les Américains et les Britanniques.

3.        Il dénonce l’incident de septembre 1941, où des navires allemands ripostent aux tirs de l’USS Greer. Beard prétend que Roosevelt monte l’incident en épingle et il appuie son argumentation sur le rapport de l’Amiral Stark, prouvant l’inter­vention du navire aux côtés des Anglais.

4.        En octobre 1941, un incident similaire oppose des bâtiments de la Kriegsmarine à l’USS Kearny. Roosevelt amplifie l’événement avec l’appui des médias. Beard rétorque en s’appuyant sur le rapport du Secrétaire de la Navy Knox, qui révèle que le navire américain a pris une part active aux combats opposants bâtiments anglais et allemands.

Une stratégie de  provocation

Beard conclut que la stratégie de Roosevelt cherche à provoquer dé­libérément un incident, un casus belli. Cette attitude montre que le Président ne respecte pas les institutions américaines et ne suit pas la voie hiérarchique normale, qui passe par le Congrès. La dé­mo­cratie américaine n’est plus qu’une façade : l’Etat US est devenu cé­sa­riste et ne respecte plus le Con­grès, organe légitime de la nation.

Il est intéressant de noter que la gauche américaine récupèrera Beard contre Johnson pendant la guerre du Vietnam. De Roosevelt à Johnson, la gauche américaine a en effet changé du tout au tout, modifié de fond en comble son argumentation ; elle était favorable à Roosevelt parce qu’il était l’im­pulseur du New Deal, avec toutes ses facettes sociales et dirigistes, et qu’il fut le leader de la grande guerre « anti-fasciste ». Elle cesse de soutenir l’option présidentialiste contre le démocrate Johnson, redevient favorable au Con­grès, parce qu’elle s’oppose à la guerre du Vietnam et à l’emprise des lob­bies militaro-industriels. En fait, la gauche américaine avouait dans les années 60 qu’elle avait été autoritaire, bouclier de l’autocratie rooseveltienne et anti-parlemen­taire (tout en reprochant aux fas­cistes de l’être !). Pire, la gauche avouait qu’elle avait été « fasciste » par « anti-fascisme » !

Dans une première phase donc, la gauche américaine avait été interventionniste. Dans une seconde, elle devient isolationniste. Cette contradiction s’est (très) partiellement exportée vers l’Europe. Cette mutation, typiquement américaine, fait la spécificité du paysage politique d’Outre-Atlantique.

Mettre le Japon au pied du mur…

Intéressantes à étudier sont également les positions de Beard sur la guerre américaine contre le Japon. Beard commence par constater que le Japon voulait une « sphère de co-prospérité est-asiatique », incluant la Chine et étendant l’in­fluence japonaise profondément dans le territoire de l’ex-Céleste Empire. Pour cette raison, croyant contrarier l’expansion nippone, Roo­sevelt organise l’embargo con­tre le Japon, visant ainsi son asphyxie. En pratiquant une telle politique, le Président américain a mis le Japon au pied du mur : ou périr lentement ou tenter le tout pour le tout. Le Japon, à Pearl Harbour, a choisi le deuxième terme de l’alternative. L’enjeu de la guerre américano-japonaise est donc le marché chinois, auquel les Etats-Unis ont toujours voulu avoir un accès direct. Les Etats-Unis veulent une politique de la « porte ouverte » dans toute l’Asie, comme ils avaient voulu une politique iden­tique en Allemagne sous Weimar. Dans la polémique qui l’op­pose à Roosevelt, Beard se range du côté de Hoover, dont la critique à du poids. Beard et Hoover pensent que l’action du Japon en Chine n’enfreint nullement la sou­veraineté nationale américaine, ni ne nuit aux intérêts des Etats-Unis. Ceux-ci n’ont pas à s’inquié­ter : ja­mais les Japonais ne par­viendront à japoniser la Chine.

Après la deuxième guerre mondia­le, Beard ne cessera de s’opposer aux manifestations de bellicisme de son pays. Il critique la politique de Truman. Il refuse la bipolarisation, telle qu’elle s’incruste dans les ma­chines propagandistes. Il critique l’intervention américaine et britanni­que en Grèce et en Turquie. Il critique la recherche d’incidents en Méditerranée. Il rejette l’esprit de « croisade », y compris quand il vise le monde communiste.

En conclusion, Beard est resté pen­dant toute sa vie politique un par­tisan de l’autarcie continentale amé­ricaine et un adversaire résolu du messianisme idéologique. Beard n’était ni anti-fasciste ni anti-com­muniste : il était un autarciste amé­ricain. L’anti-fascisme et l’anti-com­munisme sont des idées internationalistes, donc désincarnées et ir­réalistes.

Oswald Garrison VILLARD

Né en 1872, Oswald Garrison Vil­lard est un journaliste new-yorkais très célèbre, offrant sa prose pré­cise et claire à deux journaux, Post et Nation, propriétés de son père. L’arrière-plan idéologique de Villard est le pacifisme. Il se fait membre de la Ligue anti-impérialiste dès 1897. En 1898, il s’oppose à la guerre contre l’Espagne (où celle-ci perd Cuba et les Philippines). Il estime que la guerre est incom­patible avec l’idéal libéral de gau­che. En 1914, il est l’un des prin­cipaux avocats de la neutralité. De 1915 à 1918, il exprime sa déception à l’égard de Wilson. En 1919, il s’insurge contre les clauses du Trai­té de Versailles : la paix est in­ju­ste donc fragile, car elle sanction­ne le droit du plus fort, ne cesse-t-il de répéter dans ses colonnes. Il s’oppose à l’inter­ven­tion américaine contre la Russie so­viétique, au mo­ment où Wa­shing­ton débarque des troupes à Arkhan­gelsk. De 1919 à 1920, il se félicite de l’éviction de Wilson, de la non-adhésion des Etats-Unis à la SdN. Il apporte son soutien au néo-isolationnisme.

De 1920 à 1930, Villard modifie sa philosophie économique. Il évolue vers le dirigisme. En 1924, il soutient les initiatives du populiste La­Follette, qui voulait que soit inscrite dans la constitution américaine l’obligation de procéder à un réfé­ren­dum avant toute guerre voire avant toute opération militaire à l’étranger. Villard souhaite également la création d’un « Third Par­ty », sans l’étiquette socialiste, mais dont le but serait d’unir tous les progressistes.

En 1932, Franklin Delano Roosevelt arrive au pouvoir. Villard salue cette accession à la présidence, tout comme Beard. Et comme Beard, il rompra plus tard avec Roo­sevelt car il refusera sa politique extérieure. Pour Villard, la neutralité est un principe cardinal. Elle doit être une obligation (compulsory neutrality). Pendant la Guerre d’Espagne, la gauche (dont son journal Nation, où il devient une exception) soutient les Républicains espagnols (comme Vandervelde au POB). Lui, imperturbable, plaide pour une neutralité absolue (comme Spaak et De Man au POB). La gauche et Roosevelt veu­lent décréter un embargo contre les « agresseurs ». Villard, à l’instar de Beard, rejette cette position qui in­terdit toute neutralité absolue.

Plus de pouvoir au Congrès 

Les positions de Villard permettent d’étudier les divergences au sein de la gauche américaine. En effet, dans les années 30, le New Deal s’avère un échec. Pourquoi ? Parce que Roosevelt doit subir l’oppo­si­tion de la « Cour Suprême » (CS), qui est conservatrice. Villard, lui, veut donner plus de pouvoir au Congrès. Comment réagit Roosevelt ? Il augmente le nombre de juges dans la CS et y introduit ainsi ses créatures. La gauche applaudit, croyant ainsi pouvoir réaliser les promesses du New Deal. Villard refuse cet expédient car il conduit au césarisme. La gauche reproche à Villard de s’allier aux conservateurs de la CS, ce qui est faux puisque Villard avait suggéré d’aug­menter les prérogatives du Con­grès.

Dans cette polémique, la gauche se révèle « césariste » et hostile au Con­grès. Villard reste fidèle à une gauche démocratique et parlemen­taire, pacifiste et autarciste. Villard ne « trahit » pas. Ce clivage conduit à une rupture entre Villard et la ré­daction de Nation, désormais dirigée par Freda Kirchwey. En 1940, Villard quitte Nation après 46 ans et demi de bons et loyaux services, accusant Kirchwey de « pro­stituer » le journal. Cette « pro­stitution » con­siste à rejeter le principe autarcique et à adhérer à l’universalisme (messianique). Villard va alors con­tre-attaquer :

1.        Il va rappeler qu’il est un avo­cat du Congrès, donc qu’il est démocrate et non philo-fasci­ste.

2.        Il va également rappeler qu’il s’est opposé aux conservateurs de la CS.

3.        Il va affirmer que c’est l’ama­teurisme de Roosevelt qui a conduit le New Deal à l’échec.

4.        Il démontre qu’en soutenant Roosevelt, la gauche devient « fasciste » parce qu’elle con­tribue à museler le Congrès.

Ni le Japon ni l’Allemagne n’en veulent aux Etats-Unis, écrit-il, donc nul besoin de leur faire la guerre. L’objectif raisonnable à pour­suivre, répète-t-il, est de juxtaposer sur la planète trois blocs modernes autarciques et hermétiques : l’Asie sous la direction du Japon, l’Europe et l’Amérique. Il re­joint l’America-First-Committee qui affirme que si les Etats-Unis interviennent en Asie et en Europe, le chaos s’étendra sur la Terre et les problèmes non résolus s’ac­cu­mu­leront.

Villard n’épargnera pas la politique de Truman et la criblera de ses cri­ti­ques. Dans ses éditoriaux, Tru­man est décrit comme un « po­li­ti­cien de petite ville incompétent », monté en épingle par Roosevelt et sa « clique ». Villard critiquera le bom­bardement atomique de Hiro­shima et de Nagasaki. Il s’opposera au Tribunal de Nuremberg, aux Amé­ricains cherchant à favoriser la mainmise de la France sur la Sarre, à tous ceux qui veulent morceler l’Allemagne. Villard sera ensuite un adversaire de la Guerre Froide, s’in­surgera contre la partition de la Corée et contre la création de l’OTAN.

Robert A. TAFT 

Le père de Robert A. Taft fut pendant un moment de sa vie Président de la CS. Le milieu familial était celui des Républicains de vieil­le tradition. Robert A. Taft exerce ses premières activités po­litiques dans le sillage de Herbert Hoover et collabore à son « Food Programm ». En 1918, il est élu en Ohio. En 1938, il devient Sénateur de cet Etat. Dès cette année, il s’engage à fond dans le combat pour la « non-intervention ». Toute politique, selon lui, doit être défensive. Il fustige les positions « idéa­listes » (c’est-à-dire irréalistes), des messianistes démocrates. « Il faut défendre du concret et non des abstractions », tel est son leitmotiv. La guerre, dit-il, conduirait à museler le Congrès, à faire reculer les gouvernements locaux, à renforcer le gouvernement central. Même si l’Allemagne gagne, argumente-t-il, elle n’attaquera pas les Etats-Unis et la victoire éventuelle du Reich n’arrêterait pas les flux commerciaux. D’où, affirme Taft, il faut à tout prix renforcer le « Neutrality Act », empêcher les navires américains d’entrer dans les zones de combat, éviter les incidents et décréter un embargo général, mais qui permet toutefois le système de vente « cash-and-carry » (« payer et emporter »), à appliquer à tous les belligérants sans restriction. Taft est réaliste : il faut vendre tous les produits sans exception. Nye, Sénateur du North Dakota, et Whee­ler, Sénateur du Montana, veulent un embargo sur les munitions, les armes et le coton.

« Lend-Lease » et « cash-and-carry »

Taft ne sera pas candidat républicain aux élections présidentielles car l’Est vote contre lui ; il ne bénéficie que de l’appui de l’Ouest, hostile à la guerre en Europe. Il s’opposera à la pratique commerciale du « Lend-Lease », car cela implique d’envoyer des convois dans l’Atlantique et provoque immanquablement des incidents. En juillet 1941, la nécessité de protéger les convois aboutit à l’occu­pation de l’Islande. Taft formule une contre-proposition : au « Lend-Lea­se », il faut substituer le « cash-and-carry », ce qui n’empêche nul­le­ment de produire des avions pour la Grande-Bretagne. En juin 1941, la gauche adhère à une sorte de front international anti-fasciste, à l’instigation des communistes (vi­sibles et camouflés). Taft maintient sa volonté de neutralité et constate que la majorité est hostile à la guerre. Seule une minorité de financiers est favorable au conflit. Taft martèle alors son idée-force : le peuple travailleur de l’Ouest est manipulé par l’oligarchie financière de l’Est.

Dans le cadre du parti Républicain, Taft lutte également contre la fraction interventionniste. Son adversaire principal est Schlesinger qui prétend que les isolationnistes provoquent un schisme à l’intérieur du parti, qui risque de disparaître ou d’être exclu du pouvoir pendant longtemps. Dans cette lutte, que s’est-il passé ? Les interventionnistes républicains, rangés derrière Wendell Willkie, chercheront l’al­lian­ce avec la droite démocratique de Roosevelt, pour empêcher les Républicains de revenir au pouvoir. De 1932 à 1948, les Républicains seront marginalisés. Une telle con­figuration avait déjà marqué l’his­toire américaine : le schisme des Whigs en 1858 sur la question de l’esclavage (qui a débouché ensuite sur la Guerre de Sécession).

Pour Schlesinger, les capitalistes, les conservateurs et la CS sont hostiles à Roosevelt et au New Deal, qu’ils estiment être une forme de socialisme. Taft rétorque que les ploutocrates et les financiers se sont alliés aux révolutionnaires, hostiles à la CS, car celle-ci est un principe étatique éternel, servant la cause du peuple, celui de la majorité généralement silencieuse. Les ploutocrates sont favorables au bel­licisme de Roosevelt, parce qu’ils espèrent conquérir des marchés en Europe, en Asie et en Amé­rique la­tine. Telle est la raison de leur bell­i­cisme.

Tant Schlesinger que Taft rejettent la responsabilité sur les capitalistes ou les financiers (les « plouto­cra­tes » comme on disait à l’époque). La différence, c’est que Schlesinger dénonce comme capitalisme le ca­pital producteur enraciné (investis­se­ments), alors que Taft dénonce le capital financier et vagabond (non-investissement).

Contre l’idée de « Croisade » 

Quand les Japonais bombardent Pearl Harbour le 7 décembre 1941 et y détruisent les bâtiments de guerre qui s’y trouvent, la presse, unanime, se moque de Taft et de ses principes neutralistes. La stratégie japonaise a été de frapper le port hawaïen, où ne stationnaient que de vieux navires pour empêcher la flotte de porter secours aux Philippines, que les Japonais s’apprêtaient à envahir, avant de foncer vers les pétroles et le caoutchouc indonésiens. Taft rétorque qu’il aurait fallu négocier et accuse Roosevelt de négligence tant aux Iles Hawaï qu’aux Philippines. Il ne cesse de critiquer l’idée de croisade. Pourquoi les Etats-Unis se­raient-ils les seuls à pouvoir dé­clencher des croisades ? Pourquoi pas Staline ? Ou Hitler ? L’idée et la pratique de la « croisade » con­duit à la guerre perpétuelle, donc au chaos. Taft dénonce ensuite comme aberration l’alliance entre les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’URSS (chère à Walter Lipp­mann). A cette alliance, il faut sub­stituer des plans régionaux, regrou­per autour de puissances hé­gé­mo­niques les petits Etats trop faibles pour survivre harmonieusement dans un monde en pleine mutation d’échelle.

Taft s’opposera à Bretton Woods (1944), aux investissements massifs à l’étranger et à la création du FMI. Il manifestera son scepticisme à l’endroit de l’ONU (Dumbarton Oaks, 1944). Il y est favorable à condition que cette instance devienne une cour d’arbitrage, mais refuse tout renforcement de l’idéo­logie utopiste. Après la guerre Taft s’opposera à la Doctrine Truman, à la création de l’OTAN, au Plan Marshall et à la Guerre de Corée. En 1946, Churchill prononce sa phrase célèbre (« Nous avons tué le mauvais cochon », celui-ci étant Hitler, le « bon cochon » sous-entendu et à tuer étant Staline) et déplore qu’un « rideau de fer » soit tombé de Stettin à l’Adriatique, plongeant l’Ostmitteleuropa dans des « régimes policiers ». Taft, conservateur « vieux-républicain », admet les arguments anti-com­mu­nistes, mais cette hostilité légitime sur le plan des principes ne doit pas conduire à la guerre dans les faits.

Taft s’oppose à l’OTAN parce qu’elle est une structure interventionniste, contraire aux intérêts du peuple américain et aux principes d’arbitrage qui devraient être ceux de l’ONU. En outre, elle sera un gouffre d’argent. Vis-à-vis de l’URSS, il modifie quelque peu son jugement dès que Moscou se dote de la Bombe A. Il appuie toutefois Joe Kennedy (père de John, Robert/Bob et Ted) quand celui-ci réclame le retrait des troupes américaines hors de Corée, de Berlin et d’Europe. Taft est immédiatement accusé de « faire le jeu de Moscou », mais il reste anti-com­muniste. En réalité, il demeure fi­dè­le à ses positions de départ : il est un isolationniste américain, il con­sta­te que le Nouveau Monde est sé­paré de l’Ancien et que cette sé­paration est une donnée naturelle, dont il faut tenir compte.

John T. FLYNN 

John T. Flynn peut être décrit com­me un « New Dealer » déçu. Beard et Villard avaient également ex­pri­mé leurs déceptions face à l’échec de la restructuration par Roosevelt de l’économie nord-américaine. Flynn dénonce très tôt la démarche du Président consistant à se don­ner des « ennemis mythique » pour dévier l’attention des échecs du New Deal. Il critique la mutation des communistes américains, qui deviennent bellicistes à partir de 1941. Les communistes, dit-il, tra­hissent leurs idéaux et utilisent les Etats-Unis pour faire avancer la politique soviétique.

Flynn était proche malgré lui des milieux fascisants (et folkloriques) américains (Christian Front, German-American Bund, l’American Destiny Party de Joseph McWilliams, un antisémite). Mais le succès de Lindbergh et de son America-First-Committee l’intéresse. Après la guerre, il critiquera les positions de la Fabian Society (qu’il qualifie de « socialisme fascisant ») et plai­dera pour un gouvernement po­pulaire, ce qui l’amène dans le silla­ge de McCarthy. Dans cette opti­que, il fait souvent l’équation « com­­munisme = administration », arguant que l’organisation de l’ad­ministration aux Etats-Unis a été introduite par Roosevelt et para­chevée par Truman. Mais, malgré cette proximité avec l’anti-commu­nisme le plus radical, Flynn reste hostile à la guerre de Corée et à toute intervention en Indochine, con­tre les communistes locaux.

Lawrence DENNIS 

Né en 1893 à Atlanta en Géorgie, Lawrence Dennis étudie à la Philips Exeter Academy et à Harvard. Il sert son pays en France en 1918, où il accède au grade de lieutenant. Après la guerre, il entame une carrière de diplomate qui l’emmène en Roumanie, au Honduras, au Ni­caragua (où il observe la rébellion de Sandino) et au Pérou (au moment où émerge l’indigénisme pé­ru­vien). Entre 1930 et 1940, il joue un rôle intellectuel majeur. En 1932, paraît son livre Is Capitalism Doomed ? C’est un plaidoyer planiste, contre l’extension démesurée des crédits, contre l’exportation de capitaux, contre le non-investis­se­ment qui préfère louer l’argent que l’investir sur place et génère ainsi le chômage. Le programme de Dennis est de forger une fiscalité cohérente, de poursuivre une politique d'investissements créateurs d’em­ploi et de développer une autarcie américaine. En 1936, un autre ou­vra­ge suscite le débat : The Coming American Fascism. Ce livre con­state l’échec du New Deal, à cause d’une planification déficiente. Il constate également le succès des fascismes italien et allemand qui, dit Dennis, tirent les bonnes con­clusions des théories de Keynes. Le fascisme s’oppose au communisme car il n’est pas égalitaire et le non-égalitarisme favorise les bons techniciens et les bons gestionnaires (les « directeurs », dira Burnham).

Il y a une différence entre le « fas­cis­me » (planiste) tel que le définit Den­nis et le « fascisme » roose­vel­tien que dénoncent Beard, Villard, Flynn, etc. Ce césaris­me/fas­­cisme roo­seveltien se dé­ploie au nom de l’anti-fascisme et agresse les fascismes européens.

En 1940, un troisième ouvrage de Dennis fait la une : The Dynamics of War and Revolution. Dans cet ouvrage, Dennis prévoit la guerre, qui sera une « guerre réactionnaire ». Dennis reprend la distinction des Corradini, Sombart, Haushofer et Niekisch, entre « nations prolétariennes » et « nations capita­listes » (haves/havenots). La guer­re, écrit Dennis, est la réaction des nations capitalistes. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, nations ca­pi­talistes, s’opposeront à l’Alle­magne, l’Italie et l’URSS, nations prolétariennes (le Pacte germano-soviétique est encore en vigueur et Dennis ignore encore qu’il sera dissous en juin 1941). Mais The Dynamics of War and Revolution constitue surtout une autopsie du monde capitaliste américain et occi­dental. La logique capitaliste, explique Dennis, est expansive, elle cherche à s’étendre et, si elle n’a pas ou plus la possibilité de s’é­ten­dre, elle s’étiole et meurt. D’où le capitalisme cherche constamment des marchés, mais cette recherche ne peut pas être éternelle, la Terre n’étant pas extensible à l’infini. Le capitalisme n’est possible que lors­qu’il y a expansion territoriale. De là, naît la logique de la « frontière ». Le territoire s’agrandit et la population augmente. Les courbes de profit peuvent s’accroître, vu la né­ces­sité d’investir pour occuper ou coloniser ces territoires, de les équiper, de leur donner une infrastructure, et la nécessité de nourrir une population en phase d’explo­sion démographique. Historiquement parlant, cette expansion a eu lieu entre 1600 et 1900 : les peuples blancs d’Europe et d’Amérique avaient une frontière, un but à at­teindre, des territoires à défricher et à organiser. En 1600, l’Europe in­vestit le Nouveau Mon­de ; de 1800 à 1900, les Etats-Unis ont leur Ouest ; l’Europe s’étend en Afrique.

L’ère capitaliste est terminée

Conclusion de Dennis : l’ère capitaliste est terminée. Il n’y aura plus de guerres faciles possibles, plus d’injection de conjoncture par des expéditions coloniales dotées de faibles moyens, peu coûteuses en matières d’investissements, mais rapportant énormément de dividendes. Cette impossibilité de nouvelles expansions territoriales explique la stagnation et la dépression. Dès lors, quatre possibilités s’offrent aux gouvernants :

1.        Accepter passivement la sta­gnation ;

2.        Opter pour le mode communis­te, c’est-à-dire pour la dicta­ture des intellectuels bourgeois qui n’ont plus pu accé­der au capitalisme ;

3.        Créer un régime directorial, corporatiste et collectiviste, sans supprimer l’initiative pri­vée et où la fonction de con­trôle politique-étatique con­siste à donner des directives efficaces ;

4.        Faire la guerre à grande é­chelle, à titre de palliatif.

Dennis est favorable à la troisième solution et craint la quatrième (pour laquelle opte Roosevelt). Dennis s’oppose à la seconde guerre mon­diale, tant dans le Pacifique que sur le théâtre européen. Plus tard, il s’opposera aux guerres de Corée et du Vietnam, injections de con­jonc­ture semblables, visant à dé­truire des matériels pour pouvoir en reconstruire ou pour amasser des dividendes, sur lesquels on spéculera et que l’on n’investira pas. Pour avoir pris de telles positions, Dennis sera injurié bassement par la presse du système de 1945 à 1955, mais il continue imperturbablement à affiner ses thèses. Il commence par réfuter l’idée de « péché » dans la pratique politique internationale : pour Dennis, il n’y a pas de « péché fasciste » ou de « péché communiste ». L’obsession américaine de pratiquer des politiques de « portes ouvertes » (open doors policy) est un euphémisme pour désigner le plus implacable des impérialismes. La guerre froide implique des risques énormes pour le monde en­tier. La guerre du Vietnam, son en­lisement et son échec, montrent l’inutilité de la quatrième solution. Par cette analyse, Dennis a un impact incontestable sur la pensée contestatrice de gauche et sur la gauche populiste, en dépit de son étiquette de « fasciste ».

En 1969, dans Operational Thinking for Survival, Dennis offre à ses lecteurs sa somme finale. Elle con­siste en une critique radicale de l’A­merican Way of Life.

Conclusion 

Nous avons évoqué cinq figures d’opposants américains à Roosevelt. Leurs arguments sont similaires, en dépit de leurs diverses provenances idéologiques et politiques. Nous aurions pu comparer leurs positions à celles de dissidents américains plus connus en Europe comme Lindbergh ou Ezra Pound, ou moins connus comme Hamilton Fish. Nous aurions pu également analyser les travaux de Hoggan, historien contemporain non conformiste, soulignant les res­ponsabilités britanniques et américaines dans le deuxième conflit mon­dial et exposant minutieux des positions de Robert LaFollette. En­fin, nous aurions pu analyser plus en profondeur l’a­venture politique de cet homme politique populiste des années 20, leader des « pro­gres­sistes ». Leur point commun à tous : la volonté de maintenir une ligne isolationniste, de ne pas inter­venir hors du Nouveau Monde, de maximiser le dé­veloppement du territoire des Etats-Unis. 80% de la population les a suivis. Les intellectuels étaient partagés.

L’aventure de ces hommes nous montre la puissance de la manipulation médiatique, capable de re­tour­ner  rapidement l’opinion de 80% de la population américaine et de les entraîner dans une guerre qui ne les concernait nullement. Elle démontre aussi l’impact des principes autarciques, devant con­duire à une juxtaposition dans la paix de grands espaces autonomi­sés et auto-suffisants. En Europe, ce type de débat est délibérément ignoré en dépit de son ampleur et de sa profondeur, l’aventure intellectuelle et politique de ces Américains non conformistes est désormais inconnue et reste inexplorée.

Une étude de cette problématique interdit toute approche manichéen­ne. On constate que dans la gauche américaine (comme dans une certaine droite, celle de Taft, p. ex.), l’hostilité à la guerre contre Hitler et le Japon implique, par une logique implacable et constante, l’hostilité ultérieure à la guerre con­tre Staline, l’URSS, la Corée du Nord ou le Vietnam d’Ho Chi Minh. Dans l’espace linguistique francophone, il semble que les non-con­formismes (de droite comme de gau­che) n’aient jamais tenu compte de l’opposition intérieure à Roosevelt, dont la logique est d’une clarté et d’une limpidité admirables. Navrante myopie politique…

Robert STEUCKERS.

(Conférence prononcée à Ixelles à la Tribune de l’EROE en 1986, sous le patronage de Jean E. van der Taelen ; texte non publié jusqu’ici).

vendredi, 30 mars 2007

Papel simbolico del petroleo en la crisis de la civilizacion

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Ernesto Mila / http://infokrisis.blogia.com/ :

El papel simbolico del petroleo en la crisis de la civilizacion

Infokrisis.- Hay algo en el oro negro que lo hace particularmente inquietante. Pocas veces, la realidad ha estado tan próxima del símbolo y pocas veces el símbolo ha tenido una importante real en la vida de todo el planeta. En las líneas que siguen vamos a realizar una interpretación simbólica de la crisis del petróleo, pero no nos detendremos en el "mundo mágico" de los símbolos, sino que descenderemos, en apoyo de nuestra tesis, a la realidad cotidiana, objetiva y racional.
 

La primera “crisis del petróleo” digna de tal nombre, se produjo en 1859, tras la perforación del famoso pozo del coronel Drake Titusville en Pennsilvania. Poco después estalló la guerra civil americana y el precio del petróleo se elevó hasta 15 dólares el barril. Bastó con aumentar la producción a 3000 barriles por día para que el precio volviera a caer a siete dólares. Desde entonces, el mismo remedio se ha aplicado en cada nueva crisis petrolera. Pero ahora las cosas son sensiblemente más complejas. A partir de 1999, el precio del petróleo no deja de aumentar, como consecuencia de que la demanda de crudo ha ido aumentando, pero la oferta ya no puede crecer más.

Hemos alcanzado un punto de confluencia de distintos factores: después de treinta años de mejorarse los sistemas de extracción de petróleo y alcanzarse a perforar profundidades que antes parecían inalcanzables, tras veinte años de realizar constantes prospecciones en busca de nuevas cuencas petrolíferas y de aumentos constantes en la producción, se ha alcanzado el punto de inflexión en el que las necesidades petroleras mundiales (la demanda) siguen creciendo, mientras que la oferta empieza, inevitablemente, a disminuir.

Esta tendencia compromete el proceso de globalización mundial iniciado desde principios de los años noventa. La era del combustible barato ha concluido y el precio de los transportes encarece el traslado de las manufacturas de un lado a otro del planeta. Así pues, el petróleo ha apuntillado la era de la globalización. Nuestra civilización se alimenta de energía; si ésta falla, los pilares del desarrollo se desintegran. El fin de la era del petróleo es, en definitiva, va a tener, sin duda, mucho que ver con el fin del mundo moderno.

Cuando las realidades se convierten en símbolos

El universo simbólico no podía haber proporcionado un elemento tan característico del mundo moderno como es el petróleo. Se tiene a nuestra época por decadente y terminal, acaso la más alejada de la mítica Edad de Oro originaria, hasta el punto de que cabría llamar a nuestra era, la Edad del Petróleo, no en vano, este mineral se sitúa en las antípodas del oro.

Habitualmente, se asocia el oro, con su resplandor característico a la naturaleza solar, igualmente brillante, pura y resplandeciente, que luce en las alturas. A este respecto, es significativo que el petróleo se extraiga de las profundidades de la Tierra, allí en donde las viejas tradiciones clásicas consideraban al mundo telúrico y al subsuelo como algo siniestro, el reino de Vulcano, en donde el fuego que existe no es el procedente del sol, sino que se asocia a los infiernos.

La limpieza del oro tiene su contrapartida en el tizne oleaginoso y untoso del petróleo, que para acentuar estas características, además, al arder, produce una densa humareda negra. No en vano, el petróleo es el principal contaminante del planeta. Y, en cuanto a su color, difícilmente podríamos encontrar otro mineral que estuviera tan alejado del brillo solar, como éste mineral, denso, oscuro y opaco, casi como si se tratara de un plomo líquido.

Sin embargo, es frecuente que se llame al petróleo, “oro negro”, lo cual, hace más fácil su asociación y su inversión con el oro.

El petróleo fue llamado en la Edad Media, “aceite de piedra” (petrus-oleos), se le conocía pero, ni siquiera se le utilizaba para encender lámparas. Se le tenía como “acqua infernales” y, por tanto, se le alejaba de la sociedad. Hoy, sin embargo, es el centro de la civilización y nuestro bienestar depende de este mineral líquido, cuyos derivados están presentes, no sólo en carburantes, sino en plásticos, incluso en alimentos. Su valor central en nuestra civilización, sella, así mismo nuestro destino problemático en el momento en que se agote.

El petróleo procede de la descomposición de masas de materia orgánica, sometidas a presión durante milenios. Así pues, cuando consumimos petróleo, estamos agotando algo más que las reservas de este mineral: estamos consumiendo nuestro pasado.

Hay algo infernal en el petróleo. Si lo consideramos como la antítesis del Oro y su inversión, si valoramos su ubicación en el mundo subterráneo, nos sugerirá la misma condición que el “Ángel Caído”: lo contrario de la solidez y brillantez del oro. Además, se añade el hecho de que, así como el oro en su reflejo, encerraba para los antiguos, la naturaleza del Sol, el petróleo, en su opacidad, es simplemente, su negación. Ahora bien, en tanto que el oro se asocia al sol y el petróleo a la combustión, resulta evidente que ambos tienen, en su esencia, una relación con el elemento fuego. El oro es el fuego solar y el petróleo, el fuego destructor. El oro es el material con el que, simbólicamente, están hechos los dioses, el petróleo, por el contrario, es el material de los infiernos.

No puede extrañar, pues, que la crisis que tenemos ante la vista en las dos próximas décadas, tenga que ver con el “oro negro”. Sin el petróleo sería incomprensible el mundo moderno, el maquinismo y la misma globalización. En realidad, la ausencia de petróleo antes de que se haya logrado encontrarle un sustituto, generará el fin de la civilización moderna, del maquinismo y ya hoy está poniendo en aprietos la globalización del mercado de manufacturas.

Las viejas tradiciones ancestrales de Oriente y Occidente, sostenían que en la Edad de Oro (en nuestro ámbito religioso-cultural, en el mito del Paraíso edénico primordial), existía una comunicación directa entre los seres humanos y la trascendencia. Este tema está presente en el mito edénico cuando, antes de la Caída, la pareja originaria no experimentaban sensación de vergüenza y pudor por su desnudez. En la Edad de Oro, los seres humanos no eran trascendencia pura, pero se aproximaban a ella. Es la Caída (presente en todas las tradiciones) la que retrae esa trascendencia a su mínima expresión en un estado de latencia en el ser humano. La “luz” se ha retirado del Mundo. La “luz” ha abandonado a los seres humanos que ni siquiera son conscientes de que aún resta en ellos un reflejo de la trascendencia, aun en forma latente.

A esta primera “Caída”, se suceden otras que llevan hasta nuestro desgraciado siglo. El petróleo está constituido por restos muertos de materia orgánica, plurimilenariamente pútridos, su opacidad absoluta lo hace impenetrable a cualquier rastro de luz superior. Para colmo, el modelo de civilización que se ha creado sobre la base del consumo petrolífero, supone una etapa de despersonalización y masificación traída por las cadenas de producción y montaje, los ritmos de trabajo frenéticos que ya advirtió y denunció Fritz Lang en “Metrópolis”. Gracias al petróleo –aunque no solamente a causa del petróleo- el ser humano ha conquistado la condición, dudosamente honrosa y digna, de productor alienado y consumidor integrado.

Por todo ello, resulta evidente que, en el inicio de nuestro ciclo, el Oro era el símbolo que convenía a una naturaleza capaz de experimentar la atracción y la sintonía con la trascendencia, de la misma forma que, en este fin de ciclo, el petróleo protagoniza, no solamente la antítesis del oro en el terreno simbólico, sino que encarna en sí mismo, los procesos terminales de un ciclo de civilización.

Una reflexión sobre el fin del ciclo

Las guerras de Afganistán e Irak, los conflictos que están asolando África, la inestabilidad de algunos países iberoamericanos, tiene mucho que ver con el petróleo, de la misma forma que la creciente escasez de crudo generará tensiones geopolíticas y geoestratégicos insoportables que culminarán en nuevas y asoladoras “guerras del petróleo”.

Y, en este terreno, no cabe lugar para el optimismo. Cada vez la demanda energética es mayor. El petróleo existente en el planeta, es finito. Cada día se consumo, por tanto, las reservas disminuyen inexorablemente. A pesar de que muchos países tercermundistas, para lograr créditos fáciles del Banco Mundial y del FMI, falsearon sus cifras de reservas petrolíferas adulterándolas al alza, ahora se tiene la completa seguridad de que los hallazgos de nuevos pozos se están ralentizando cada vez más y los ya existentes, no están en condiciones de abastecer a una demanda creciente. Para colmo, las energías de sustitución todavía están en pañales (la fusión en frío no estará disponible antes de 30 años... si llega a estarlo) o bien, no responden a las necesidades globales (energía eólica, energía solar, etc. o bien resultan peligrosas y limitadas a algunos sectores (energía nuclear) o bien caras, sucias e, igualmente, limitadas (carbón o pizarras bituminosas).

Así pues, no debemos forjarnos vanas ilusiones, ni esperanzas carentes de base científica. La realidad es que nuestro modelo de civilización solamente es sostenible mediante altos consumos energéticos; si no están a nuestro alcance, la civilización se para; si se para, muere.

De ahí que los próximos años vayan a ser decisivos y recuerden en dramatismo el escenario pintado en la serie “Mad Max”. Entonces, el cuadro dantesco de una civilización quebrada por falta de carburante parecía una exageración. Eran todavía los tiempos del “combustible barato”. Esos tiempos ya han terminado. A medida que se vaya acercando el colapso de la civilización del petróleo, su precio se irá encareciendo. Resultará dramático, ver como algunos países pobres –e, incluso, productores de petróleo- no están en condiciones de hacerse con stoks situados en los mercados a un precio superior a sus posibilidades. Veremos como otros países en los que aparecen bolsas de petróleo significativas, se convierten en presas para otros países, ávidos de combustible.

Este futuro no es ciencia ficción. Está ya entre nosotros. Todos los grandes acontecimientos que ocurren en el mundo desde mediados de los años 90, están relacionados con el petróleo y con su control. No se dice en voz alta, no se reconoce, pero es así. La guerra de Irak (para controlar las primeras reservas mundiales de petróleo), la guerra de Afganistán (para disponer de una salida al mar para el petróleo del Caspio), la guerra de Chechenia (para obstaculizar el acceso del petróleo del Caspio a Europa Occidental), la presencia norteamericana en el Magreb y en toda la costa de África Occidental, en pugna con Francia, los intentos de desestabilización en Venezuela, el naciente conflicto en Bolivia, la próxima destrucción de amplios sectores naturales en Alaska, la guerra de Putin contra los “oligarcas”, por el control de Yukos la gran petrolera rusa, etc, son muestras de lo que decimos: las “las guerras del petróleo” ya han comenzado. El fin de nuestro ciclo de civilización, también.

© Ernesto Milà – infokrisis – infokrisis@yahoo.es

Miércoles, 01 de Marzo de 2006 16:10 #.

mardi, 27 mars 2007

Eurorus-Congres: Boodschap uit Duitsland

Boodschap uit Duitsland

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door David Pattyn

Geachte aanwezenden,

Het streven naar eenheid der Europese volkeren is een natuurlijke ontwikkeling, die de konsekwentie is van een gemeenschappelijke oorsprong. Noord-Europa was zowat de wieg van de Europese kultuurvolkeren. Door volksverhuizingen vond een verspreiding van noordse mensen over gans Europa plaats, waardoor hun kultuur de grondslag legde voor alle Europese kulturen.
De verschillende omstandigheden van de omgeving in Europa, alsook de gebeurtenissen in de geschiedenis, leidden tot ver schillende ontwikkeling van deze kulturen, die steeds duidelijkere scheidingslijnen tussen de verschillende kultuurvolkeren teweeg bracht. Deze verschillen zorgden ervoor, dat ze zich afwisselend vriendschappelijk, dan weer vijandelijk tegenover elkaar stonden, nog tot in de jongste geschiedenis. De oorlogen, die in Europa plaats vonden, waren steeds broederoorlogen.
En net zoals in een familie broers, in hun jeugdige zelfverwerkelijkingsdrang, ruzie maken, brengt de volwassenheid de broers weer eendrachtig samen. De wens van de Europese volkeren om zich te verenigen, zonder dat ze daarbij hun identiteit verliezen, toont aan dat de rijpheid der volwassenheid weldra bereikt is.

Het streven naar de eenheid van Europa wordt heden sterk tegengewerkt. Er wordt door de media en lobbies gemanipuleerd en geïntrigeerd. Wanneer we echter willen vaststellen, wie daar achter steekt, is het maar al te makkelijk, de USA met hun Britse partner de schuld te geven. Op het eerste gezicht mag het wel zo lijken, alsof de USA en Groot-Brittannië de vijanden van Europa zijn, daadwerkelijk zijn ze echter enkel middelen, die gebruikt worden – misbruikt worden – door die krachten die niet op de voorgrond werken, maar steeds overal hun hand in ’t spel hebben, en in feite de werkelijke draadtrekkers achter de koelissen zijn.
Al te vaak stelt men vast, dat de USA en Groot-Brittannië als vijandbeeld gebruikt worden. Daardoor worden we van de werkelijke vijand afgeleid, verspillen daarbij niet enkel onze energie, maar doen zelfs het werk voor hun.
Sommigen stellen dan weer hun verwachtingen in de UNO, omdat ze de UNO als het geschikte instrument aanzien, in de hoop met hun hulp de zogenaamde oorlogsophitsers te kunnen stoppen. Echter wordt precies de UNO helemaal door die krachten gekontroleerd, die juist hun interesses daarin zien, de staten tegen elkaar uit te spelen, om ze dan te kunnen beheersen.
Het is die verborgen internationaal opererende groep die we niet uit het oog mogen verliezen. Hun grootste angst is de eenheid van de Europese volkeren. Zij kennen namelijk het potentiaal dat dan daardoor zou worden vrijgezet. Nog eens scheiding tussen de Europese volkeren, of zelfs een broederoorlog, kunnen we niet toestaan. Reeds meermaals werden de Europese Volkeren in oorlogen tegen elkaar gestort, werden daarbij sterk gedecimeerd, wat de ontwikkeling van Europa zeer benadeeld heeft. Nog altijd lijden we onder de naweeën van de laatste wereldoorlog, en het zal nog een lange weg zijn, voordat ook deze overwonnen zijn.

De eenheid van Europa betekent een sterke soevereine macht, die de internationale hoogfinans het hoofd kan bieden, en evenzo de Europese volkeren een vrije geestelijk-kulturele ontwikkeling mogelijk maakt. Daarom kan de “As Parijs – Berlijn – Moskou” niet enkel een op ekonomische en militaire samenwerking berusten, maar is er een overkoepelende gemeenschappelijke geestelijk-kulturele en politieke basis nodig waarop deze gemeenschap gebouwd wordt. Deze geestelijk-kulturele en politieke basis waar de Europese volkeren zich samen kunnen in vinden is de “Rijksgedachte”.
De “Rijksgedachte” heeft niets te maken met imperialisme. En het is precies deze “Rijksgedachte”, die vandaag de dag in het Duitse volk weer opbloeit. Sinds meer als 60 jaar wordt het woord “rijk” met een negatieve betekenis bedekt, want het establishment had ingezien, welke geweldige krachten kunnen worden vrij gezet, wanneer de Europese volkeren in één Rijk verenigd zijn. Doch de leugen valt uiteen en het Duitse volk begint de Rijksgedachte opnieuw te ontdekken.
Om deze ontwikkeling in het Duitse volk te kunnen begrijpen, moet men voor ogen houden, dat aan het einde van de Tweede Wereldoorlog het Duitse Rijk niet gekapituleerd heeft. Het Duitse Rijk werd zelfs in haar bestaan bevestigd door de geallieerden. Er werd een bezettingskonstruktie opgericht, die het Duitse Rijk opdeelde in de BRD (Bondsrepubliek Duitsland), de DDR (Duitse Demokratische Republiek) – die in het jaar 1990 door de BRD geannexeerd werd – en de BRO (Bondsrepubliek Oostenrijk). Oost-Duitsland bleef tot op heden onder Pools en Russisch bestuur, evenals het Sudetenland onder Tsjechisch bestuur.
De voortbestaan volgens het volkerenrecht werd zelfs door het zogenaamde “Bundesverfassungsgericht” bevestigd. Deze kennis verbreidt zich meer en meer in Duitsland, dit niet enkel in politieke kringen, maar zelfs ver daarbuiten. Strijders voor burgerrechten en zelfs eenvoudige private personen, zonder enige politieke binding, houden zich met dit onderwerp bezig.
Na jarenlange onderdrukking heeft zich nu sinds enkele jaren een geestelijke vrijheidsstrijd ontwikkeld, die niet meer te stoppen is.
Het Duitse Rijk zal werkelijkheid worden, want het is de wil van het Duitse volk.
Ontelbare groeperingen in Duitsland houden zich met de Rijksgedachte bezig, en verlangen daarnaar de Duitse geestelijkheid en kultuur weer te laten opbloeien.

Maar wat is nu deze Duitse geestelijkheid? Het gaat hier om het bewustzijn van vrijheid en waarheid. De ziel van een volk kan enkel haar opdracht vervullen, wanneer zij zich in vrijheid en waarheid kan ontwikkelen. Het tijdperk der dogma’s en leugens moet een einde gezet worden. Ideologieën en werkelijkheidsvreemde fantasieën moeten verdwijnen, we moeten terugvinden tot waarhaftige Europese geestesprinzipes en ware wetmatigheden, die het leven en de openbare gemeenschap als basis dienen.
Deze geestelijke ontwikkeling is reeds volop aan de gang. De internationale hoogfinans weet dat zeer goed. Zij heeft daarom reeds maatregelen getroffen, om dat proces op te houden. Het is aan ons, het nieuwe bewustzijn van vrijheid en waarheid werkelijkheid te laten worden. Enkel met deze geestelijkheid kan het ons lukken de moeilijkheden en problemen op te lossen, die momenteel Europa en de mensheid bedreigen. Gezien het sterk aangetaste milieu, het tekort aan energie en grondstoffen, de massa-immigratie, kultuurvernietiging en andere problemen, kunnen vele mensen de hoop verliezen. We moeten er echter van bewust zijn, dat voor al deze problemen een oplossing bestaat. De kennis, om deze problemen op te lossen, is reeds veelvuldig aanwezig, deze wordt echter onderdrukt, om angst en hopeloosheid op te wekken.
Daarom is het evenzo noodzakelijk, naast het samenbrengen der Europese volkeren, ook de leugens, waar de volkeren mee gemanipuleerd en onderdrukt worden, bloot de leggen. We zijn allen opgegroeid in een wereld van de leugen, dit moeten we erkennen. De leugen is zeer uiteenlopend en doordringt verschillende gebieden van de maatschappij, zij is in de geschiedschrijving, de wetenschap, de politiek enz. De volledige hedendaagse westerse maatschappij is op de leugen opgebouwd, en wie dit in de kern niet inziet, zal samen met dit leugengedrocht ten ondergaan. Pas als de grote leugens en leugenaars, die heden het maatschappelijk leven bepalen en deze chaos veroorzaakt hebben, ontmaskerd zijn, kunnen we de ware en noodzakelijke wijzen erkennen, die de Europese volkeren weer kulturele soevereiniteit en een levenswaardige toekomst in vrede en vrijheid mogelijk maken.

Pas wanneer we aan de alomtegenwoordige leugen een einde brengen, komen we tot waarheid en tot vrijheid.
Enkel in het bewustzijn van vrijheid en waarheid kunnen de Europese kultuurvolkeren wederom opbloeien. En dit is de ware zin van de As Parijs-Berlijn-Moskou.

Het Duitse volk groet haar broedervolkeren zeer hartelijk.

Eurorus-Kongress: Botschaft aus Deutschland

Botschaft aus Deutschland

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David Pattyn

Sehr geehrte Anwesende,

das Streben nach Einigkeit der europäischen Völker ist eine natürliche Entwicklung, welche die Konsequenz einer gemeinsamer Herkunft ist. Der nordeuropäische Raum war sozusagen die Wiege der europäischen Kulturvölker. Durch Auswanderungen fand eine Verbreitung der nordischen Menschen über ganz Europa statt, womit ihre Kultur zur Grundlage aller europäischen Kulturen wurde.
Die unterschiedlichen Umweltverhältnisse Europas, sowie die geschichtlichen Ereignisse, bewirkten eine unterschiedliche Entwicklung dieser Kulturen, welche immer deutlichere Trennlinien der verschiedenen europäischen Kulturvölker hervorbrachte. Diese Unterschiede sorgten dafür, daß sie sich einmal einander freundlich dann wieder feindlich gegenüberstanden, noch bis in die jüngste Geschichte. Die Kriege, die in Europa stattfanden, waren nichts anderes als Bruderkriege.
Und so, wie in einer Familie Brüder sich im jugendlichen Selbstverwirklichungsstreben streiten, so führt die Erwachsenheit die Brüder wieder einträchtig zusammen. Der Wunsch der europäischen Völker zu einer Einigkeit zu gelangen, ohne ihre Identität dabei zu verlieren, zeigt daß die erwachsene Reife nahe ist.

Dem Streben nach der Einigkeit Europas wird aber heute energisch gegengearbeitet. Es wird durch Medien und Lobbies manipuliert und intrigiert. Wenn wir aber feststellen möchten, wer dahinter steckt, ist es nur all zu leicht, den USA mit ihrem Britischen Partner die Schuld zuzuschieben. Vordergründig mag es zwar so erscheinen, als seien die USA und Groß-Britanien die Feinde Europas, doch tatsächlich sind sie nur Mittel, welche benutzt werden - ausgenutzt werden - durch jene Kräfte die nicht in den Vordergrund treten, aber überall ihre Hand mit im Spiel haben und die wahren Drahtzieher hinter den Kulissen sind.
All zu oft stellt man fest, daß die USA und Groß-Britanien zum Feindbild gemacht werden. Dadurch werden wir vom wirklichen Feind abgelenkt, verschwenden dabei nicht nur unsere Energie, sondern tun sogar die Arbeit für sie.
Manche setzen dann wieder ihre Erwartungen in die UNO, weil sie die UNO als geeignetes Instrument ansehen, in der Hoffnung, den sogenannten Kriegstreibern mit ihrer Hilfe das Handwerk legen zu können. Doch wird gerade die UNO voll und ganz von jenen Kräfte kontrolliert, deren Interesse es ist, die Staaten gegeneinander auszuspielen, um sie dann beherrschen zu können.
Es ist jene verborgene international operierende Gruppe, welche wir nicht aus dem Auge verlieren dürfen. Ihre größte Angst ist die Einigkeit der europäischen Völker. Sie kennen nämlich das Potential, das dadurch entstehen würde. Doch eine erneute Spaltung der europäischen Völker, oder gar einen neuen Bruderkrieg, dürfen wir nicht zulassen. Schon öfters wurden die europäischen Völker gegeneinander in Kriege geführt und stark dezimiert, was die Entwicklung Europas stark beeinträchtigt hat. Noch immer leiden wir unter den Nachwehen des letztes Weltkrieges, und es wird noch ein langer Weg sein, bevor wir diese überwunden haben.

Die Einigkeit Europas bedeutet eine starke souveräne Macht, welche der internationalen Hochfinanz die Stirn bieten und den europäischen Völkern eine freie geistig-kulturelle Entwicklung gewährleisten kann. Daher sollte eine Achse Paris-Berlin-Moskau nicht nur auf ökonomischer und militärer Zusammenarbeit beruhen, sondern es bedarf einer übergeordneten gemeinschaftlichen geistig-kulturellen und politischen Grundlage auf der diese Gemeinschaft gründet.
Diese geistig-kulturelle und politischen Grundlage auf der die europäischen Völker zusammenfinden können, ist der Reichsgedanke.
Der Reichsgedanke steht fern vom Imperialismus. Und es ist gerade jener Reichsgedanke, welcher im Deutschen Volke heute wieder aufblüht. Über mehr als 60 Jahre wurde das Wort „Reich“ mit einer negativen Bedeutung versehen, denn das Establishment hatte erkannt, wie gewaltig die Kräfte sind, die frei kommen könnten, wenn die europäischen Völker in einem Reich vereinigt sind. Doch die Lüge zerbröckelt und das deutsche Volk beginnt den Reichsgedanken neu zu entdecken.
Um diese Entwicklung im Deutschen Volk verstehen zu können, gilt es auch zu beachten, daß am Ende des Zweiten Weltkrieges das Deutsche Reich nicht kapituliert hat. Das Deutsche Reich wurde sogar in seiner Existenz durch die Alliierten bestätigt. Es wurde ein Besatzungskonstrukt hergerichtet, welches das Deutsche Reich aufteilte in die BRD (Bundes Republik Deutschland), die DDR (Deutsche Demokratische Republik) – welche 1990 durch die BRD annektiert wurde – und die BRÖ (Bundesrepublik Österreich). Ost-Deutschland blieb bis heute unter polnischer und russischer Verwaltung sowie das Sudetenland unter tschechischer Verwaltung.
Der völkerrechtliche Fortbestand des Deutschen Reiches wurde sogar durch das sogenannte Bundesverfassungericht mehrmals bestätigt. Dieses Wissen findet immer mehr Verbreitung in Deutschland. Dies nicht nur in politischen Kreisen, sondern weit darüber hinaus. Bürgerrechtler und einfache Privatpersonen ohne jegliche politische Bindung greifen dieses Thema auf.
Nach jahrzehntelanger Unterdrückung hat sich nun seit einigen Jahren ein geistiger Freiheitskampf entwickelt, der nicht mehr aufzuhalten ist.
Das Deutsche Reich wird Wirklichkeit werden, denn es ist die Wille des deutschen Volkes.
Unzählige Gruppen in Deutschland beschäftigen sich mit dem Reichsgedanken und sehnen sich danach die deutsche Geistigkeit und Kultur wieder aufleben zu lassen.

Doch was ist denn diese deutsche Geistigkeit? Es geht hier um das Bewußtsein der Freiheit und der Wahrheit. Die Seele eines Volkes kann nur ihrer Aufgabe gerecht werden, wenn sie sich in Freiheit und Wahrheit entwickeln kann. Der Ära der Dogmen und Lügen muß ein Ende gesetzt werden. Ideologien und wirklichkeitsfremde Traumtänzereien müssen verschwinden, wir müssen zurückfinden zu wahrhaftigen europäischen Geistesprinzipien und den wahren Gesetzmäßigkeiten, die dem Leben und dem Gemeinwesen zugrunde liegen. Diese geistige Entwicklung ist bereits voll im Gange. Die internationale Hochfinanz weiß das ganz genau. Sie hat deswegen schon Maßnahmen eingeleitet, diesen Prozeß aufzuhalten. Es liegt an uns, das neue Bewustsein der Freiheit und der Wahrheit Wirklichkeit werden zu lassen. Nur mit dieser Geistigkeit kann es uns gelingen die Schwierigkeiten und Probleme zu bewältigen, welche jetzt Europa und die Menschheit bedrohen. Angesichts der stark geschädigten Umwelt, dem Mangel an Energie und Rohstoffen, der Masseneinwanderung, Kulturzerstörung und anderer Probleme mag bei vielen Menschen die Hoffnung schwinden. Jedoch dürfen wir gewiß sein, daß für all diese Probleme eine Lösung besteht. Das Wissen, diese Probleme zu bewältigen, ist schon vielfach da, es wird nur unterdrückt, um Angst und Hoffnungslosigkeit zu schüren.
Daher ist es ebenso notwendig, neben der Zusammenführung der europäischen Völker, auch die Lügen, mit denen die Völker manipuliert und unterdrückt werden, aufzudecken. Wir sind alle aufgewachsen in einer Welt der Lüge, das müssen wir erkennen. Die Lüge ist vielfältiger Natur und durchdringt sämtliche Lebensbereiche, sie ist in der Geschichtsschreibung, der Wissenschaft, der Politik, usw. Die gesamte heutige und gerade die westliche Gesellschaft ist auf der Lüge aufgebaut, und wer das nicht tiefgründig erkennt, wird zusammen mit diesem Lügengebäude untergehen. Erst wenn die großen Lügen und Lügner, die heute das gesellschaftliche Leben bestimmen und das Chaos herbeigeführt haben, entlarvt sind, können wir die wahren und notwendigen Lösungswege erkennen, die den europäischen Völkern wieder kulturelle Selbstbestimmung und eine lebenswerte Zukunft in Frieden und Freiheit ermöglichen.

Erst wenn wir der allgegenwärtigen Lüge ein Ende bereiten, kommen wir zur Wahrheit und zur Freiheit.
Nur im Bewußtsein der Freiheit und Wahrheit können die europäischen Kulturvölker wieder zur Blüte kommen. Und das ist der wahre Sinn der Achse Paris-Berlin-Moskau.

Das Deutsche Volk grüßt seine Brudervölker ganz herzlich.

vendredi, 16 février 2007

Begin van een "Poetindoctrine"?

medium_poutine.jpg Harde toespraak in München kan begin zijn van een ‘Poetindoctrine’

Poetin kiest voor ‘continentale driehoek’

cf.: http://eurorus.altermedia.info/

Niet te heet, niet te koud: precies goed. De Russische president Poetin gaf zichzelf gisteren een schouderklopje voor zijn anti-Amerikaanse toespraak, zaterdag in München. Ik druk slechts uit wat de wereld denkt, vindt hij. „Sommige landen doen dat grof, contraproductief en onacceptabel, elders fluisteren ze het alleen in de wandelgangen.”

Poetin sprak helder en didactisch. Maar gezien de Amerikaanse reacties had hij evengoed onder het roepen van ‘wij zullen u begraven’ met zijn schoen op het katheder kunnen hameren, zoals ooit partijchef Chroesjtsjov. Amerikaanse politici en columnisten reageerden zeer gebelgd.

De Amerikaanse woede is begrijpelijk, want Poetin beschreef - terecht - het streven van de VS naar hegemonie, naar een ‘unipolaire wereld’, als wortel van alle kwaad. Amerika ‘expandeert over zijn nationale grenzen heen’ met ‘bijna onbeperkt hypergebruik van geweld’ maar ook „door zijn economische, politieke, culture en educatieve model aan de wereld op te leggen”. Dat staten naar massavernietigingswapens streven, is gezien die agressie best begrijpelijk. Poetin liet niet éénmaal ‘de strijd tegen het terrorisme’ vallen, wat gebruik was geworden in het ritueel van het ‘partnerschap’. Hij beschreef Ruslands rol op het wereldtoneel louter in termen van oppositie tegen het Westen.

De vraag is vooral wat Poetin met zijn harde woorden wil bereiken. Mogelijk wilde hij zich aan de vooravond van een tournee door het Midden-Oosten profileren. Hij presenteert Rusland daar als opkomende grootmacht, alternatief voor de VS, leverancier van geavanceerd wapentuig en kerntechnologie en partner in een toekomstig kartel van gasproducenten.

Maar een belangrijker motief lijken de radarstations en raketbases die Amerika in het kader van zijn raketschild in Tsjechië en Polen wil plaatsen. Die zijn op dit moment een Russische obsessie. Poetin zei eerder niet te geloven dat de installaties gericht zijn tegen Iraanse of Noord-Koreaanse raketten.

De afgelopen weken wijdden Poetin, zijn minister van Defensie Sergej Ivanov, toppolitici en generaals uit over die dreiging van het Amerikaanse raketschild. Rusland twijfelt aan de waarde van zijn nucleaire afschrikking. Het vervaardigt per jaar hooguit vier moderne intercontinentale Topol-M raketten. Komend jaar wil het leger er achttien te bestellen, maar Ivanov betwijfelde hardop of de wapenindustrie die kan leveren. Proeven met een van onderzeeërs gelanceerde, geavanceerde Topol-raket, de Boelava (Strijdknots), mislukten driemaal op rij.

Rusland vreest ook dat het verstrikt raakt een onbetaalbare wapenwedloop. Poetin zinspeelde eerder op ‘effectieve, asymmetrische oplossingen’. Hij doelt daarbij op het schrappen van het INF-akkoord uit 1987, dat raketten voor de korte en middellange afstand in Europa verbiedt. Als Rusland de VS niet langer kan treffen, kan het in elk geval nog Europa in as leggen. Dat vooruitzicht kan een bres tussen Amerika en Europa slaan, net als in de jaren tachtig, zo hoopt Moskou.

De harde retoriek zet tevens zijn kroonprins, minister van Defensie Ivanov, in het zonnetje. Poetin treedt in 2008 af. Hij schoof twee kroonprinsen naar voren. Recent ging veel aandacht uit naar vicepremier Medvedev, die tientallen miljarden mag steken in nationale projecten (onderwijs, gezondheid, landbouw en infrastructuur). Rivaal Ivanov heeft een vijand nodig om zich te profileren. Nu de Tsjetsjeense dreiging verleden tijd is, kan hij weer terugvallen op Amerika.

Weer anderen zien in Poetins toespraak iets anders: de grondvesten van een Poetindoctrine. Na zeven jaar lijkt hij definitief te kiezen voor wat premier Primakov eind jaren negentig de ‘continentale driehoek’ noemde. De Aziatische grootmachten Rusland, China en India moeten een tegenwicht vormen tegen veronderstelde westerse overheersing. Die driehoek krijgt gestalte in organisaties als de ‘Shanghai Cooperation Agreement’ (China, Rusland, Centraal-Aziatische staten), maar ook in bijeenkomsten als vandaag in New Delhi, waar de ministers van Buitenlandse Zaken van Rusland, China en India over veiligheid praten. In Rusland is het ‘neo-Eurasianisme’ van de politieke filosoof Alekandr Doegin naar het politieke centrum verschoven. Doegin ziet de wereldgeschiedenis als een botsing tussen continentaal (productie, idealisme, eenheid) versus maritiem (handel, relativisme, verdeeldheid).

M. Shpak: Defenders of "Western Civilization"

Max SHPAK :

Defenders of "Western Civilization"

http://www.originaldissent.com/shpak072402.html

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samedi, 10 février 2007

Nécessité de l'intégration européenne

André Wolff :

Nécessité de l'intégration européenne

 

Nécessité de l'intégration européenne dans la perspective d'une « Communauté des Peuples et des Nations du Continent »

 

 

L'Europe n'est pas une " expression géographique ".

L'Europe n'est pas non plus, comme la définissaient l'Union soviétique et les partis communistes occiden­taux de stricte obédience soviétique (notamment le Parti communiste français), dans leur opposition, en son temps, à la création de la Communauté économique européenne, une "invention allemande" ou "germano-vaticane".

L'Europe est avant tout une civilisation, pour ne pas dire la civilisation.

Il est vrai, comme certains l'affirment, notamment le Professeur Roberto de Mattei, du Groupe de Lépante, que l'Europe est peut-être le continent où les nations et les cultures sont le plus différenciées. Mais tous les peuples européens ont quelque chose en commun, qui les unit:  il s'agit précisément de la civilisation. Civilisation et culture ne sont pas synonymes. Chaque peuple dans notre monde, possède en propre une culture qui lui est spécifique. Cela vaut pour les peuples européens comme pour tous les autres peuples. En effet les différentes cultures qui les caractérisent sont le produit du génie propre de chacun d'eux, qui est le résultat de leur origine biologique, de leurs caractères génétiques. Toutefois, en plus de leurs différentes cultures spécifiques, les peuples européens ont développé une civilisation, elle aussi, c'est l'évidence, le résultat d'un génie dû à leur composition biologique et génétique et plus spécialement à une base génétique commune malgré leurs différences déterminées par certaines diversités de type ou plus souvent de conditions de vie liées au milieu naturel dans lequel ils vivent ou alors à leurs tribulations au cours des siècles et de l'Histoire. L'Europe n'est pas géographique, étant donné que ses limites ne sont pas précises et que par ailleurs elle ne constitue pas un continent nettement séparé du continent asiatique, mais une entité originale caractérisée précisément par sa civilisation.

La Civilisation commune à tous les peuples européens malgré la diversité de leurs cultures (diversité qui est aussi une richesse) est un fait unique au monde. La civilisation est une façon de vivre ensemble fondée sur un certain ordre définissant les rapports entre les individus et entre les groupes ou sous-communautés d'individus. Son fondement est pour l'essentiel le respect de chaque personne considérée individuellement, respect réciproque qui a déterminé certaines règles qui s'expriment dans les principes juridiques (Droit romain ou Droit inspiré du Droit romain, ou encore Droit consensuel, par exemple germanique ou celtique, spécialement dans les pays anglo-saxons).

Les peuples non européens ou plutôt dont l'origine biologique et génétique est différente de la souche indo-européenne peuvent avoir développé certaines cultures parfois plus brillantes, plus raffinées, plus élaborées que les nôtres, comme par exemple les Chinois, mais ces cultures ont souvent des aspects barbares et cruels,et l'ordre qui régit, dans leur cas, les rapports entre les individus est alors rarement respectueux de l'individu en tant que tel.

Notre civilisation justifie pleinement, de par elle-même, l'unité politique des peuples du continent européen. Elle représente en effet un lien profond, également spirituel, entre eux. On parle parfois par ailleurs, de "civilisation chrétienne", mais notre civilisation est en réalité antérieure au christianisme, même si le christianisme a par la suite largement contribué à son perfectionnement.

Parce que notre civilisation est commune à tous les peuples européens on peut parler, bien que certains le nient, d'un certain "sentiment national européen" diffus qui se superpose aux différents sentiments nationaux, spécifiquement culturels, de chacun des peuples de notre continent, sentiments nationaux spécifiques se fondant sur la diversité des langues et d'autres éléments ou facteurs, ainsi que sur la volonté pleinement justifiée de préserver l'identité nationale propre à chacun d'eux (identité nationale au sens culturel de cette expression).

L'expression politique de l'unité européenne en tant que civilisation, également promotrice de culture, s'est concrétisée dans le monde antique par le biais de l'Empire romain. Après la décadence et l'effondrement de ce dernier, l'Empire a été refondé par Charlemagne et est devenu le "Saint Empire romain de nation germanique", conçu lui aussi comme un Empire universel (mais en fait européen) bien qu'il eût été amputé de sa partie occidentale, uniquement pour des motifs de rivalités dynastiques, après l'épisode de la Lotharingie partagées entre un Royaume germanique et un Royaume de France (division du territoire global entre d'une part un grand Empire romain-germanique et d'autre part le Royaume de France). Plus tard, après la longue période du Moyen- Age et de la Renaissance, et après  la dissolution, non pas juridique, mais de fait, du Saint- Empire romain- germanique (Traité de Westphalie) à la suite de conflits religieux et d'une désastreuse guerre de religion de trente ans, conflits internes nés au sein de la nation allemande et non à des antagonismes nationaux entre les populations que l'Empire englobait, la nostalgie d'une structure politique unificatrice de type impérial persistait néanmoins au point qu'elle a fini par se concrétiser vers la fin du dix-huitième siècle dans la tentative du Corse Napoléon Bonaparte (qui en fait était d'origine gênoise par son père), de langue maternelle et de culture italienne (il s'exprimait fort mal en langue française) de reconstituer un nouvel Empire romain fondé sur les principes de la Révolution française, en prenant la France comme point de départ, mais non un nationalisme français auquel il restait en fait étranger, cela d'autant plus que dans ses intentions la Révolution française ne s'inspirait pas d'un nationalisme français oppresseur du type que nous avons connu par la suite, mais visait  idéologiquement à une République universelle. La conception du nationalisme lié à un "Etat national" est en réalité née plus tard, précisément pendant les guerres napoléoniennes, de l'opposition à la domination  de l'Empereur Napoléon. Dans ce contexte, il convient de faire observer que Napoléon, dans son dessein d'unification du continent, trouva également l'appui d'une partie importante des peuples non français  et de leur élite intellectuelle nationale et souvent nationaliste au sens culturel du mot (exemple du grand poète classique allemand Goethe).

 

Réflexions sur l’effondrement de l’Empire austro-hongrois

 

 

Le dix-neuvième siècle fut le siècle du développement des nationalismes politiques et de l'aspiration à la création d'Etats nationaux souverains et indépendants, avec, par ailleurs, la tendance à vouloir réunir au sein d'Etats nationaux uniques et aux frontières bien délimitées tous les éléments de chaque nation. Il convient toutefois de faire observer que l'aspiration du peuple allemand et au moins d'une partie du peuple italien à la réunification au sein d'un Etat national unique se référait souvent et dans le cas de l'Allemagne toujours à l'idée impériale (Empire romain en Italie, tradition du Saint-Empire romain- germanique en Allemagne, où même les Allemands anti-monarchistes et républicains voulaient un "Reich", c'est-à-dire un "Empire" allemand). Par ailleurs l'Empire autrichien, après son exclusion de la compétition entre les Habsbourg et les Hohenzollern pour la reconstitution de l'unité allemande, était en fait une Europe intégrée partielle, un Etat plurinational, démonstration de la possibilité d'une cohabitation harmonieuse entre diverses nations dans le respect de leurs différences et dans la promotion, de la part de l'Etat, des diverses cultures nationales présentes sur son territoire - cela exception faite pour la partie hongroise de l'Empire quand celui-ci devint l'Empire austro- hongrois: en effet les nationalistes hongrois, après avoir obtenu satisfaction quand à leurs propres revendications, opprimaient, dans le cadre de leur politique de "magyarisation"  les ethnies non hongroises, y compris l'ethnie allemande, laquelle était en fait omniprésente (soit majoritaire, soit minoritaire ) sur tout le territoire de l'Empire - dans les parties de celui-ci qui ne relevaient pas du " Royaume de Hongrie" l'harmonie entre les diverses ethnies n'était perturbée que par de petits groupes ultranationalistes tchèques non représentatifs de la majorité de la population tchèque, constitués d'agitateurs en réalité manœuvrés par des services secrets étrangers - spécialement les services secrets  français - et protégés  parce que membres de la franc-maçonnerie, comme les futurs Présidents de la République tchécoslovaque, Etat artificiel crée par les vainqueurs après la Première Guerre mondiale , Masaryk et Benesh, ou dans une moindre mesure par un irrédentisme italien élitaire dans le Trentin, à Trieste, dans une partie de la Slovénie et en Dalmatie. L'effondrement de l'Empire austro- hongrois n'a pas été provoqué, comme d'aucuns le prétendent, par le fait qu'il était un Etat plurinational, mais uniquement par une défaite militaire totale à laquelle l'armée italienne a contribué de manière déterminante et décisive, et de par la volonté des Alliés, principalement de la France, de détruire les Empires centraux qui unissaient indirectement  la nation allemande par le biais de l'alliance étroite  existant avant 1914 entre le Reich allemand réunifié sous l'égide de la dynastie prussienne et l'Empire austro-hongrois. En fait, Clémenceau, Président du Conseil français en 1919, aurait voulu détruire et morceler en petits Etats les deux Empires centraux . Il obtint satisfaction quand à l'Empire austro-hongrois, mais en raison de l'opposition de l'Angleterre, le Reich allemand prussien fut préservé en tant que tel malgré un Traité de paix catastrophique pour la nation allemande, Traité de paix que Clémenceau et les bellicistes français systématiquement anti-allemands estimaient encore insuffisant. Ils ne cachaient même pas qu'ils voulaient une autre guerre, ultérieure, contre l'Allemagne, en vue de sa destruction totale en tant qu'entité (paroles de Clémenceau: " Il faudra remettre ça ! ") Cette volonté s'est concrétisée en 1939, avec la déclaration de guerre de la France au Reich allemand, qui n'était pas une déclaration de guerre due au fait que le Reich allemand était gouverné par Hitler et les Nationaux- socialistes, mais au seul fait que le Reich était l'Allemagne en tant que telle!

 

 

De toute manière l'ère des Etats nationaux et nationalistes totalement indépendants et souverains s'est révélée désastreuse dans l'ensemble pour les peuples européens et pour l'Europe en tant qu'entité, spécialement en raison des guerres intraeuropéennes qui l'ont caractérisée, tout particulièrement la Première et la Seconde Guerre mondiale.

 

En ce qui concerne la Seconde Guerre mondiale, il convient de constater que pour éviter le renouvellement d'une situation  comme celle qui l'avait provoquée et résoudre du même coup leurs propres problèmes économiques et d'espace vital, les puissances de l'Axe avaient décidé, après la victoire sur la France en juin 1940, de remplacer la tradition des Traités de paix fondés sur des annexions et des indemnités de guerre par un "ordre nouveau européen" fondé sur des structures politiques et économiques intégrées, une "Europe unie" dotée d'un "Gouvernement européen" supranational dont le Reich allemand et l'Empire romain" italien eussent été l'élément moteur (Axe Rome- Berlin), conception qui après la capitulation de l'Italie monarchique et le renversement de ses alliances qui conduisit à la proclamation d'une République sociale italienne fidèle à l'alliance avec l'Allemagne, tendait toujours davantage à la constitution d'un "Grand Empire européen" unique et intégré, cela étant donné que les problèmes précédemment liés au maintien d'une Constitution monarchique en Italie étaient éliminés au niveau de l'Axe et que par voie de conséquence le dualisme (structures fondées sur deux épicentres constitués respectivement par l'Italie et par l'Allemagne) ne se justifiait plus, ce qui, contrairement aux affirmations de la propagande alliée de l'époque et également d'historiens de notre époque, ne signifiait pas que Mussolini était l'instrument de Hitler et que l'Italie était destinée à devenir, dans le système européen intégré prévu en cas de victoire de l'Axe,  "une simple province de l'Allemagne" !

 

De toute manière, après la victoire des Alliés, on revenait à une Europe divisée entre vainqueurs et vaincus, fondée sur des Etats nationaux et nationalistes divisés entre eux, mais devenus trop faibles pour être encore en mesure de jouer un autre rôle que celui de satellites des deux superpuissances réellement victorieuses, devenues rivales et ennemis potentiels. Dans ces conditions le seul moyen de se libérer plus ou moins et à plus ou moins long terme de la tutelle des superpuissances, et d'éviter, pour le futur, des conflits intraeuropéens, particulièrement entre la France et l'Allemagne après la reconstitution d'un Etat allemand , était de reprendre  l'idée d'une Europe unie et intégrée.

 

 

Les « Pères Fondateurs » voulaient une Communauté de peuples européens

 

Ce fut l'origine de l'initiative des Pères fondateurs de la C.E.C.A. et ensuite de la C.E.E. de créer dans un premier temps une communauté économique européenne dans le but de rendre de toute manière économiquement impossibles les guerres intraeuropéennes et d'atteindre graduellement l'objectif d'une Europe politique intégrée. Les artisans de la création de la C.E.E. furent principalement Konrad Adenauer,

 

Robert Schuman et Alcide de Gasperi, ainsi que dans une très large mesure, la diplomatie vaticane, discrète (relativement! ) mais efficace. Le rêve de Konrad Adenauer ,Robert Schuman et Alcide de Gasperi, tous trois catholiques et de formation allemande (l'Italien Alcide de Gasperi, originaire du Trentin et né citoyen autrichien avait étudié à Vienne) était évidemment la reconstitution, par le biais de structures européennes intégrées,d'une sorte de  nouveau  "Saint- Empire romain- germanique" s'inspirant de valeurs spirituelles chrétiennes, avec la bénédiction du Vatican. C'est pourquoi ils voulaient, comme l'affirme du reste explicitement le Préambule du Traité de Rome, une Europe qui fut une communauté de peuples européens. Il s'agit par conséquent d'un objectif totalement différent de celui d'une Europe des banques, du capital, de la finance, de la monnaie pour elle-même que l'on tente aujourd'hui, malheureusement avec un certain succès, de substituer à l'Europe que voulaient initialement, comme implicite, les "Pères Fondateurs".

 

Si nous sommes conscients de l'interêt de nos peuples, de nos nations, que nous voulons protéger et promouvoir en préservant leur identité et le concept de civilisation fondée avant tout sur le respect de la personnalité de chaque individu dans le cadre de sa propre culture , nous ne pouvons accepter une telle substitution. Nous voulons une Europe intégrée et si possible un véritable Gouvernement européen, supranational mais non antinational. Mais l'Europe anonyme des banques, de la finance internationale, du capitalisme incontrôlé, d'une mondialisation aboutissant à la réduction en esclavage des peuples et ne respectant rien, ni personne, visant à l'anéantissement des valeurs fondamentales de notre civilisation pour le profit exclusif d'une petite minorité de financiers et de spéculateurs internationaux, nous la refusons de la manière la plus absolue !

 

***

 

 

Traduction d'une conférence faite par Monsieur André Wolff en langue italienne dans le cadre des activités du "Circolo Giovanni Gentile" (Cercle de fonctionnaires de langue italienne de l'Union européenne, ouvert également, en tant que point de contact, aux parlementaires européens de toutes langues et tendances)- Octobre 2002.

 

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mercredi, 07 février 2007

Ph. Baillet: Lire Huntington

Philippe BAILLET :

Lire Samuel Huntington

http://www.polemia.com/contenu.php?cat_id=34&iddoc=1043

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samedi, 03 février 2007

El Che Guevara y su influencia como paradigma juvenil

Hugo E. Biagini:
El Che Guevara y su influencia como paradigma juvenil
http://www.ensayistas.org/antologia/XXA/biagini/elche.htm

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vendredi, 02 février 2007

Futur conflit Chiites/Sunnites

Günther DESCHNER :

Le conflit de demain : Chiites contre Sunnites

Toute le région du Proche- et du Moyen-Orient est un tonneau de poudre : l’Arabie Saoudite et l’Iran vont s’affronter pour dominer la région du Golfe et la Mésopotamie !

Fin décembre 2006, le Prince Turki al-Faisal, conseiller de l’ambassadeur d’Arabie Saoudite à Washington, a rédigé un essai dans les colonnes du « Washington Post » où il déclarait que l’Arabie Saoudite interviendrait en Irak, au cas où les troupes américaines s’en retireraient, pour protéger les Sunnites irakiens, fortement mis sous pression par les milices chiites pro-iraniennes. La lecture de ces lignes a provoqué une vive émotion. Non seulement les Saoudiens interviendraient en fournissant des fonds et en livrant des armes, mais feraient aussi jouer l’arme du pétrole comme moyen de pression, en dépit de l’alliance étroite qui lie Riad à Washington.

Riad a commencé par démentir tièdement les propos de Turki al-Faisal, en affirmant que la politique du royaume saoudien restait la même : elle ne visait que l’unité et la stabilité d’un Irak englobant tous les groupes religieux. Malgré ces assurances, le Roi Abdullah d’Arabie Saoudite, lors des préliminaires du sommet du Conseil de Coopération du Golfe (GCC), a évoqué très explicitement la situation en Irak en disant qu’elle « plaçait toute la région sur une poudrière ».

On parle donc depuis quelques semaines de l’ampleur que pourrait revêtir l’aide apportée par les Wahhabites (c’est-à-dire par les Sunnites les plus radicaux et les plus authentiques), qui gouvernent le royaume saoudien et se posent comme les protecteurs de leurs frères sunnites d’Irak. Mais ces discussions masquent à peine l’évidence : ce soutien existe bel et bien et depuis longtemps.

Depuis deux ans déjà, le mouvement de résistance et d’insurrection sunnite d’Irak reçoit sans arrêt des aides financières, logistiques et politiques de la part d’organisations et de cercles saoudiens influents, liés aux réseaux qui contrôlent l’Etat. Ce n’est un secret pour personne. En octobre 2006, l’Irakien Harith al-Dhari, chef de la « Ligue des Etudiants Islamiques », un groupe qui appartient à la résistance sunnite, a été reçu à Riad de la manière la plus officielle qui soit.

Pour les Saoudiens, l’Irak est un Etat-tampon contre l’ennemi héréditaire iranien

Depuis toujours, l’Irak fait fonction, aux yeux des Saoudiens, d’Etat tampon contre l’ennemi mortel chiite qui tient l’Iran depuis plus d’un millénaire. Cette perspective géostratégique explique pourquoi Riad a refusé au printemps 2003 d’accorder aux forces américaines le droit d’utiliser les bases saoudiennes pour déclencher leur attaque contre l’Irak et pour provoquer la chute de Saddam Hussein, ce qui avait mécontenté Washington. Saddam était le meilleur garant, pour les Saoudiens, de la stabilité de l’Irak. Lui seul, pensaient les Saoudiens, était en mesure de repousser toutes les prétentions iraniennes dans la région. Pour les princes et les décideurs politiques d’Arabie Saoudite, la seule erreur que commit jamais Saddam fut d’envahir le Koweit.

Dans la presse saoudienne, les dernières paroles de Saddam Hussein, juste avant son exécution, ont été grandement appréciées, car il maudissait les Etats-Unis et l’Iran. Les dernières paroles de Saddam exprimaient exactement les craintes arabes de voir l’Iran renforcer ses positions, ce qui lui permettrait de confisquer le rôle de guide aux puissances dominantes traditionnelles de la région, comme l’Arabie Saoudite et l’Egypte. L’Iran, craignent ces puissances arabes, risquerait bel et bien de créer un axe pro-iranien qui s’étendrait de Kaboul aux rives de la Méditerranée.

Les classes dominantes et la presse saoudiennes craignent effectivement le scénario suivant, où Téhéran entretiendrait les meilleurs rapports avec des régimes amis à Bagdad (où s’installerait un gouvernement à dominante chiite) et à Damas, continuerait à soutenir les groupes militants du Hizbollah au Liban et du Hamas en Palestine ainsi que les Chiites du mouvement Hasara en Afghanistan, tous mouvements dont l’influence ne cesse de croître dans leurs pays respectifs.

Les porte paroles de la religion officielle wahhabite en Arabie Saoudite expriment bruyamment leur point de vue : pour eux, l’islam chiite n’est qu’une hérésie diabolique ; ils n’évoquent plus qu’une « offensive perse » et qu’une « menace iranienne », terminologie qui trahit bien la vieille rhétorique persophobe des pays arabes. Selon les diplomates européens en place, le vieil affect anti-perse ne cesse d’augmenter. Le Cheik Moussa ben Abdoul Aziz, éditeur du magazine « Al Salafi », proclame même avec véhémence : « L’Iran est devenu plus dangereux qu’Israël ». Moussa ben Abdoul Aziz se pose comme un salafiste modéré, donc comme un fondamentaliste musulman, ce qui ne l’empêche pas de déclarer : « La révolution iranienne a renouvelé les prétentions perses sur notre région. Pour nous, c’est là que réside le véritable choc des civilisations ».

Intervenir aux côtés des Sunnites irakiens

Bon nombre d’observateurs pensent que l’épreuve de force avec l’Iran est désormais inévitable. La brève phase de détente, il y a quelques années, s’est évanouie devant les craintes de plus en plus aiguës de voir Téhéran devenir une puissance nucléaire et donc, de facto, une grande puissance du Proche- et Moyen-Orient.

Riad veut absolument éviter une telle évolution. Au sein de la famille royale saoudienne, qui conserve solidement les rênes du pouvoir, un débat houleux est en train d’avoir lieu sur les politiques à suivre dans l’immédiat. Des bribes de ces discussions parviennent parfois à la surface. Les questions que pose ce débat sont les suivantes : l’Arabie Saoudite doit-elle s’allier sans arrière-pensées sur la politique offensive et anti-iranienne de Washington ? Ou doit-elle faire jouer les rouages diplomatiques régionaux, proposer une politique acceptable pour Téhéran, comme cela se faisait couramment lors de la période de détente ?

Le retrait soudain de Turki al-Faisal, après seulement quinze mois, du poste d’ambassadeur à Washington avait été interprété comme l’indice d’une querelle interne entre factions saoudiennes. Turki voulait des négociations avec Téhéran. Son successeur est considéré comme moins souple sur ce chapitre ; on le perçoit davantage comme le trait d’union direct entre le Roi Abdullah et le gouvernement américain. Le Roi intervient lui-même dans les affaires étrangères désormais, vu les tensions croissantes avec l’Iran. Comme le note le « New York Times », le vice-président américain Dick Cheney, dans une conversation privée, avait averti ses collègues que l’Arabie Saoudite s’apprêtait à intervenir en faveur des Sunnites irakiens, si les Américains se retiraient d’Irak.

Dans ce contexte, le Roi aurait présenté un plan proposant une augmentation assez considérable de l’extraction de pétrole, pour faire ainsi chuter les prix et précipiter l’Iran dans des « turbulences économiques ». En agissant de cette façon, la caste dirigeante éviterait vraisemblablement toute intervention directe de l’Arabie Saoudite dans la confrontation entre les Etats-Unis, Israël et l’Iran. Si la politique du Roi parvient à s’imposer, on reconnaîtra bien là la manière d’agir de l’Arabie Saoudite.

Günther DESCHNER.

(article paru dans « Junge Freiheit », Berlin, n°3/2007).

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Choc des civilisations: trop de jeunes mâles inactifs?

Robert STEUCKERS:

 

Choc des civilisations : trop de jeunes mâles inactifs?

Gunnar Heinsohn (°1943) est un auteur qui part d’une perspective pluridisciplinaire : il a étudié la sociologie, l’histoire, la psychologie, l’économie et les sciences religieuses à Berlin. Dans son dernier ouvrage (cf. Infra), qui est une vaste rétrospective historique, il constate que les zones géographiques, les espaces civilisationnels, qui présentent un trop-plein de jeunes hommes de 15 à 29 ans sans perspectives d’avenir, génèrent le terrorisme et la guerre. Les experts américains en ces matières démographiques nomment ce phénomène le “youth bulge”. Gaston Bouthoul, en France, en a parlé dès les années 50 et l’absence d’intérêt pour son œuvre fondamentale en dit long sur l’immaturité des beaux parleurs médiatiques et du personnel politique en place dans nos pays. Heinsohn constate que la population des pays islamiques s’est multipliée par huit en cent ans (de 150 millions à 1,2 milliard), ce qui lui permet d’aligner un immense réservoir de guerriers potentiels. Pour notre historien et démographe allemand, la stratégie américaine actuelle vise, à long terme, à contrôler ce danger potentiel, de nature démographique et quantitative. Par ailleurs, pour émettre toutefois une légère critique à l’encontre de cette thèse du “youth bulge”, très intéressante, il faut signaler que les Etats-Unis et, souvent avant eux, les Britanniques, ont utilisé à leur profit ces masses de jeunes hommes désœuvrés pour déstabiliser l’Empire ottoman (avec Lawrence d’Arabie), puis la Russie et ensuite l’Europe (notamment par immigration interposée). Où la démonstration de Heinsohn s’avère des plus intéressantes, c’est quand il nous explique que ce ne sont pas les fanatismes religieux (qui sont, pour lui, des “dérivations” au sens où l’entendait la sociologie de Pareto), ni les tribalismes ethniques (bête noire des intellos pontifiants de la place de Paris), ni la pauvreté (vieille lune des marxistes archaïques) qui constituent les moteurs de l’escalade terroriste. Ce sont les données biologiques et démographiques, bien réelles, lourdement présentes, qui poussent ces masses de jeunes mâles désœuvrés dans la guerre et le terrorisme. Heinsohn nous ramène ici aux réalités les plus crues de l’histoire, celles que refusent de voir les “belles âmes”, dont se moquait déjà copieusement Hegel [Gunnar HEINSOHN, Söhne und Weltmacht. Weitere 20 Jahre Terror? (= Fils et puissance mondiale. Encore vingt ans de terrorisme?), Orell Füssli, Zürich, 2003, 192 p., 39,80 francs suisses, 24 Euros, ISBN 3-280-06008-7 – http://www.ofv.ch <http://www.ofv.ch/> ]. (Robert Steuckers).

 

 

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mardi, 30 janvier 2007

Gespräch mit Mario Borghezio

Gespräch mit Mario Borghezio, Abgeordneter der Lega Nord im Europäischen Parlament

 

Über Einwanderung in Italie, über das “Bossi-Fini-Gesetz”, über den “Europäischen Haftbefehl”, über den EU-Beitritt der Türkei, über die Kampfrichtlinien der Lega für den Europawahl  2004

 

Mario Borghezio  ist 1947 in Torino geboren. Er ist Doctor in den Rechtswissenschaften, Anwalt, Fachmann für das Rechtsystem des Heiligen Römischen Reiches der Deutschen Nation.  Er bakam seine Ausbildung in der bekannten Universität Modena. 1992 wurde er Abgeordenter der “Lega  Nord”. 1994 wurde er Staatssekretär für Justiz in der ersten Berlusconi-Regierung. Seitedem is er Abgeordneter im Europa-Parlament.

 

F. : Herr Borghezio, Sie waren 1994 Staatssekretär für die Justiz in der ersten Berlusconi-Regierung. Warum wurden Sie für dieses Amt gewählt?

 

MM : Als einer der Mitgründer der Partei, war ich der Mann, der die Maffia-, Kriminalitäts- und Einwanderungsakte in den verschiedenen Aussschüssen der Lega Nord behandelte. Wenn mein Amt als Staatssekretär beendet war, wurde ich während drei nacheinanderfolgender Legislaturperioden Mitglied des “Anti-Maffia-Ausschusses” im italienischen Parlament. Das Problem, das für mich die ganze Zeit Vorrang hatte, war dasjenige der Gefängnisse. In Italien waren alle Gefängnisse eivoll. Man fürchtete eine regelrechte Explosion. Diese Lage wurde durch die Anwesenheit  von Zehntausenden gefangener Einwanderer, die in unseren Zuchtanstalten zuströmten. Der heutige Minister Roberto Castelli, der auch Mitglied der Lega Nord ist, arbeitet immer weiter im Sinn unseres Programms, insofern dass der italienische Staat heute stets weiter neue Zuchtanstalten bauen lässt. Eine solche Politik wollten die linken Kräfte nicht führen und zogen es vor, regelmässig allgemeine Amnestien auszurufen, um die Gefängnisse zu leeren bevor die Gefangenen ihre Strafen abgesessen haben. Ziel dieser Massnahmen war es, die Gefängnisse dann wieder mit neuen Gefangenen zu füllen, die selbstverständlich wissen, dass sie nie ihre vollzeitige Strafe verbüssen werden müssen. Wir haben auch dafür gesorgt, dass die Räume in den italienischen Gefängnissen nach den ethnischen oder religiösen Ursprüngen der Insassen getrennt werden, wissend dass die Gefangenen eine solche Massnahme sich auch wünschten. Die Lega Nord hat also eine viel strengere Politik gestartet, die diese sich immer wiederholenden Amnestien ablehnte, weil sie regelmässig die Kriminellen in der Strasse zurückbrachten.  In den Augen der “eingewanderten Insassen”, galt der italienische Staat als ein schwacher Marionnettenstaat, der von einer unbegreiflichen Schlaffheit erkrankt war. Castelli und ich haben immer Sorge für die Probleme und die Lebensumstände unserer armen und mittellosen Mitbürger getragen, weil diese chancenarmen Leuten durch Not gezwungen waren, in Vierteln zu leben, wo stets neue Einwanderer zuströmten, wie es manchmal der Fall ist in Städten wie Mailand, Torino, Verona und Padua. Persönlich, glaubte ich, dass meine politische Plicht es war, Protestdemos von einfachen Bürgern und Kleinhändlern zu veranstalten, die buchstäblich die Nase voll hatten,  Agressionen und Randalierungen dulden zu müssen, die in den meisten Fällen von unerlaubten papierlosen Einwanderern geübt wurden.

 

F. : Das italienische Parlament hat ein Gesetz (“das Bossi-Fini-Gesetz”) zugestimmt. Dieses Gesetz hat als Ziel, die Einwanderung zu bremsen. Wie ist das Parlament dazu gekommen und wie ist das Gesetz gestaltet?

 

MM : Das Bossi-Fini-Gesetz über Einwanderung ist das Resultat von  den langen Überlegungen und Seminararbeiten der verschiedenen Ausschüssen der Lega, da unsere Partei sich mehr um die Einwanderungsfragen gekümmert hat, als die Allianza Nazionale. Mit diesem Gesetz wird die juridische “Durchlaufstrecke” der abgeführten Einwanderer strenger und klarer bestimmt. Bevor dieses Gesetz existierte, führte die Schlaffheit der linken politischen Kräfte dazu, das der offiziell abgeführte papierlose Einwanderer bloss eine “Zettel” bekam, auf der geschrieben stand, dar er abgeführt war. Sie können sich sehr gut einbilden, dass diese einfache Zettel völlig unnötig war, da andererseits keine konkreten Massnahmen dabei getroffen wurden. Der Abgeführte konnte einfach den Inhalt dieser Zettel ignorieren, da eine solche Haltung natürlich keine gesetzliche Straffolgen hatte. Wenn der abgeführte Einwanderer in Italien blieb und zufälligerweise von irgendeinem Polizeidienst verhaftet oder kontrolliert wurde, wurde er nicht gestaft. Er bekam bloss nochmal eine Zettel! Heute, wenn  der Abgeführte dem Abführungsbefehl nicht folgt, gilt das als ein Delikt. So kann jetzt Italien die wilde Einwanderung und die daran gelinkten Kriminalitätsarten besser bekämpfen.

 

F.: Welche sind die wichtigsten Komponente der Einwanderung , die Probleme darstellen, im heutigen Italien? Welcher Art ist die Kriminalität, die man diese jeweiligen Gruppen zuordnen kann?

 

MM : Um Ihre frage koreklt beantworten zu können, muss ich zunächst einige Bemerkungen machen, was die allgemeine Lage betrifft : Die Einwanderung konzentriert sich meistens in den verstädterten Ballungsräumen Norditaliens, also in der Region, die wir “Padanien” nennen und die mit der Pobecken übereinstimmt. Die Reaktion der Bevölkerung war  ziemlich heftig, was unsere Partei an die Macht gebracht hat, eben wenn wir nur ein regionaler Verband sind. Die Bevölkerung fürchtete die Überschwemmung und ahnte, dass die Lage sehr bald total unkontrollierbar wurde. Die Gefahr bleibt heute bestehen. Die leute fürchten dabei auch, dass die fundamentalislamistische Terror sich im unkontrollierten Chaos der unerlaubten Einwanderungsvierteln  einnistet. Viele politische und wirtschaftliche Beobachter stellen schon fest, dass “freie Zonen” oder “rechtlose Zonen” (“zones de non-droit”, sagen die Franzosen, wobei sie meinen, dass dort der Rechtsstaat aufgehört zu existieren hat). In diesen Zonen, weiss kein Mensch, was eigentlich los ist. Mit meinen Freunden  der “Lega Nord’”, habe ich Demos gegen fundamentalislamistische Zentren veranstaltet, wo man Gewalt und Terror predigte oder in  denen man Mannschaft  für gewaltätige oder terroristische Aktionen  rekrutierte. InTorino, Cremona und Varese, haben wir entdeckt, dass einige fundamentalistischen Gruppen Verbindungen mit den Attentätern der blutigen Anschläge von Casablanca in Marokko hatten. Vermutlich handelt es sich um die gleichen Leute und Netzwerke als diejenigen die das furchtbare Attentat in Madrid am 11. März 2004 geübt haben.

 

Die gefährlichsten Gruppen, was potentielle Gewalt und Terror betrifft, werden durch nordafrikanische Staatsbürger, die die Ideologie der sogenannten “Salafisten” teilen. Die sind in der Regel sehr aktiv in Italien, genauso wie in Belgien oder in Frankreich. Ihre Aufgabe ist es, die verschiedenen Tätigkeiten des radikalsten Islams finanziell zu unterstützen. Das Geld stammt von sehr verschiedenen und zahlreichen Aktivitäten, wie Rauschgiftschmuggeln und besonders Handelstätigkeiten, die nicht deklariert oder registriert sind, wie die meisten “Phone-Shops” in Italien. Diese Handelstätigkeiten können eine öffentliche Legalität haben, dienen aber als Schirm für illegale Tätigkeit aller Art, besonders was die Machenschaften mit falschen Dokumenten und Akten, das Hehlen von in der EU eingeschmuggelten  oder gestohlenen Gütern, uzw.

 

Die zweite Gruppe der illegalen Einwanderer wird aus Albaner gebildet, die sehr einfach bei uns kommen können, indem sie kleine Boote, die wir “Scafisti” nennen, und die mit kleinen Motoren ausgerüstet sind, so dass sie ganz schnell die Adria überqueren können, um Einwanderer auf den Stränden der Provinz Puglie zu landen. Die heutige Regierung konnte die Einwanderung bremsen und eben stoppen, aber nichtdestoweniger sind die albanischen Maffien jetzt fest im Lande verankert, weil die früheren linken Regierungen schlaff waren und hundertausende illegale Einwanderer einfach und blindlings regularisiert haben, ohne nachzuschlagen wer die eigentlich waren, ohne die winzigste Schwierigkeit zu machen.

 

Die dritte Gruppe bilden die Chinesen, die nicht Kriminelle im üblichen Sinn des Wortes sind, die aber doch eine Gefahr ökonomischer und sozialer Art darstellen, insbesonders für die kleinen  lokalen Hanwerker und für die Restaurants. Die Anwesenheit dieser Chinesen und deren fürchterliche Effizienz haben schon tausende aber tausende kleine italienische Handwerker ruiniert, besonders im Gebiet der Lederbearbeitung. Diese unehrliche Konkurrenz schafft Arbeitlosigkeit  und lässt eine legitime und wohl verständliche Unzufriedenheit entstehen. Die Chinesen sind Meister in der Kunst, betrügliche Nachahmungen zu herstellen. Die Lage ist inzwischen so schlimme geworden,  dass sehr zahlreiche lokale, mikro-ökonomische und handwerkliche Traditionen verschwunden sind.

 

F. : Sie haben sich ganz entschieden gegen die Idee eines “europäischen Haftbefehls” entgegengestellt? Warum?

 

MM : Wir stellen uns tatsäschlich ganz  entschlossen gegen diese Idee eines “europäischen Haftbefehls”. In unseren Augen, kommt dieses Orwellsche Projekt geradeaus aus den verrückten Geistern des Euro-Brüsseler Nomenklatura. Eine solche Idee gefährdet die Freiheit des Bürgers und zielt direkt auf diejenigen die “non-konformistische” oder “politisch-unkorrekte” Meinungen verkünden würden. So könnte zum Beispiel ein dänischer Bürger durch einen französischen Richter verfolgt werden, weil er Mitglied der dänischen “Volkspartei”, während in Dänemark die Meinungsfreiheit fast total ist, eben für die Bürger die sich friedlich gegen jede Form von Einwanderung entgegenstellen. In Frankreich,  in Gegenteil, ist die bürgeerliche Meinungsfreiheit durch alle mögliche willkürliche und ruchlose Gesetze erdrosselt. Die Gefahr wird noch grösser, wenn die türkische Kandidatur letztendlich angenommen wird : jeder deutsche, österreichische  oder griechische Bürger, der mit dem kurdischen Freiheitskampf sympathisiert hätte oder der sich gegen  die türkische Kandidatur entgegengestellt hätte, könnte theoretisch vor einem türkischen Gericht geladen werden! Unser Justizminister, Roberto Castelli, der Mitglied der Lega Nord ist, hat sich formell und ganz entschieden gegen dieses Projekt gestellt. Durch seine Aktion, hält Italien bis jetzt stand und gibt nicht züruck. Wir werden diese Idee eines “europäischen Haftbefehls” nie akzeptieren; oder nur wenn er genug garantiert wird, damit die Grundrechte der Bürger, was Meinungsfreiheit betrifft, bewahrt bleiben.

 

F. : Wenn ich gut verstehe, sind Sie auch gegen jeden EU-Beitritt der Türkei...

 

MM : Ja. Auf internationaler Ebene, ist das ein der Hauptpunkte in unserem Kampfprogramm. Fur den Europawahl von Juni 2004, werden wir klar “nein” zum EU-Beitritt der Türkei, zum Projekt eines “europäischen haftbefehls”, zu einer EU-Verfassung, die nicht Ausdruck des Völkerwillens und der Identitätswerte Europas sind und die eher das Werk von einem Grossen Sanhedrin von Bankiers, anonymen Trustleitern, kurz gesagt, von der Eine-Welt-Kräfte, die eine “ökonomische Horror” darstellen, wie eine mutige linke Frau wie Viviane Forrester es nennt.

 

[Das Gespräch führte und übersetzte Robert Steuckers]

 

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vendredi, 26 janvier 2007

R. Steuckers : Vals socialisme en waarachtig socialisme

Robert STEUCKERS :

Vals socialisme en waarachtig socialisme

http://www.vjwestland.be/socialisme.htm

Version française : http://www.evrazia.org/modules.php?name=News&file=article&sid=2118

Traduccion espanola : http://www.evrazia.org/modules.php?name=News&file=article&sid=2118

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Im Gespräch mit Götz Kubitschek / Institut für Staatspolitik

Gefunden auf : http://www.deutsche-stimme.de/index.html

»Respektlosigkeit als politische Waffe verwenden«
Im Gespräch mit Götz Kubitschek vom »Institut für Staatspolitik«


DS: Herr Kubitschek, das Institut für Staatspolitik ist eine gemeinnützige wissenschaftliche Stätte für die Ausbildung junger Wissenschaftler in Deutschland. Nun gibt es ja eigentlich keinen Bereich der Gesellschaft, der nicht parteiendominiert wäre, wenn wir etwa einmal an die Parteienstiftungen denken oder Institute, die direkt oder indirekt von staatlichen Stellen abhängig sind und damit wieder am Tropf der Parteien hängen. Von wem ist das IfS abhängig?

Kubitschek:
Von denen, die es führen. Konkret: von dem Historiker Karlheinz Weißmann, von mir und von einer Reihe junger Männer, die unsere Arbeit organisieren und die Inhalte bestimmen. Finanziell lebt unser Institut von Förderern. Von denen weiß jeder, daß wir uns inhaltlich nicht beeinflussen lassen, sondern Vertrauen in unsere Arbeit wünschen.
Nun muß ich Ihnen aber nicht erklären, daß Unabhängigkeit bei aller Loslösung von Parteibindung oder Staatsfinanzierung immer noch etwas Relatives ist. Wir sind, wie wir sind, und das verschließt uns und unserer Arbeit Türen, die Sie vielleicht öffnen, und öffnet uns Zugänge, die Ihnen versperrt sind. Außerdem wägen wir natürlich ab, bevor wir die soziale oder berufliche Angriffsfläche unserer Mitarbeiter vergrößern.

DS: Das haben Sie schön gesagt mit der »sozialen oder beruflichen Angriffsfläche«. Darf ich das frei übersetzen mit: Wir stellen das System nicht in Frage, um der sozialen Ächtung nicht anheim zu fallen? Verstehen Sie mich recht. In der Frage liegt durchaus keine Häme.

Kubitschek:
Häme wäre an dieser Stelle auch bloß das billige Argument derer, die ihren Kopf durch jede Wand rammen, weil ihnen die Differenzierung zu anstrengend ist. Es ist dies ja eine ganz entscheidende Frage: Wofür kann man ein System überhaupt verantwortlich machen? Ich kann die Parteiendemokratie mit ihrem Parteienproporz für die Zerstörung des Gemeinsinns, die Verschwendung horrender Summen, letztlich für die Herrschaft der Schmarotzer verantwortlich machen. Ich kann aber alle drei Übel auch als zwangsläufige und unabänderliche Folge des Zeitalters der Massen ansehen. Masse zerstört jeden Gemeinsinn, verschwendet jede Ressource, läßt stets genügend Raum für Schmarotzer, weil sie anonym ist und verwaltet werden muß, und weil sie dadurch abstrakte Räume schafft, in denen das Prinzip der persönlichen Verantwortung nicht mehr greifen kann.
Welches System könnte das ändern? Und hindert mich unser System oder auch die schiere Masse daran, selbst und mit meiner Familie und mit denen, die ich zu meinen Freunden und Kameraden zähle, ein durch und durch vorbildliches und deutsches Leben zu führen? Kämpfe ich abstrakt gegen ein System und bleibe in meiner Lebensführung doch ganz und gar ein Kind meiner Zeit, ein anonymer Konsument? Oder streiche ich dieses »gegen« und werde der strahlende Mittelpunkt eines konkreten Ortes, an dem die Dinge anders gewichtet werden?

DS: Das klingt dennoch nach Ausweichbewegung: Sie stellen das System nicht in Frage, weil Sie sich diese Fragestellung verbieten…

Kubitschek:
Ich muß jetzt eines sagen: Mich erstaunt die oft sehr lockere, durch keine Selbstzweifel angekränkelte Art und Weise, mit der gerade auch in der NPD das System in Frage gestellt und so etwas wie ein revolutionärer Zustand als notwendiger Hebel zu einer nationalen Erneuerung herbeigesehnt wird. Wissen diese selbsternannten Trotzkisten eigentlich, wie wertvoll und wie erhaltens- und schützenswert funktionierende staatliche Institutionen sind? Wissen sie, wie leicht es ist, etwas zu zerschlagen und wie schwer, etwas Ordentliches aufzubauen? Man sagt den Deutschen nach, daß sie der revolutionären Zerstörung aller Dinge stets mit großer Skepsis gegenüberstanden, weil sie instinktiv wußten und noch immer wissen, daß eine Revolution wenig heilt und fast alles zerschlägt. In diesem Sinne bin ich ganz und gar ein Deutscher, der an der Ordnung festhält, bis es nicht mehr anders geht.

DS: Wohin zielt dann Ihre Arbeit? Wodurch unterscheiden Sie sich von den gängigen Instituten?

Kubitschek:
Die drei wesentlichen Unterschiede dürften – neben der eben beschriebenen, relativen Unabhängigkeit – die Größe, die Absicht und die Atmosphäre unserer Arbeit sein. Wir sind kein großes Institut: Wir können Jahr für Jahr ein paar Veranstaltungen anbieten und alle zwei Monate eine anspruchsvolle Zeitschrift – Sezession – herausgeben. Wir haben die ein oder andere Kampagne initiiert, zuletzt eine »Gegen das Vergessen« zum 8. Mai 2005. Absicht dieser Arbeit ist, junge Rechtsintellektuelle zu sammeln, sie in ihrer Ausbildung zu unterstützen und zur Mitarbeit und zum Mut vor Fürstenthronen zu ermuntern. Die Atmosphäre, die wir für diese Arbeit in unserem Institut herausgebildet haben, dürfte unverwechselbar sein. Das beginnt beim Anspruch, geht weiter bei der besonderen Atmosphäre unseres Institutssitzes »Rittergut Schnellroda« und endet bei der konsequenten Auswahl der gewünschten Teilnehmer.

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Biographien
Götz Kubitschek
36 Jahre, hat den Verlag Edition Antaios aufgebaut, gibt die neurechte Zeitschrift Sezession heraus und arbeitet al Vorstandsmitglied im »Institut für Staatspolitik« mit. Er stammt aus Oberschwaben und lebt seit fünf Jahren mit seiner Frau und seinen sechs Kindern auf dem Rittergut Schnellroda im Süden Sachsen-Anhalts. Im Internet ist er zu erreichen unter www.antaios.de und www.sezession.de. Unter www.staatspolitik.org führt er ein gut besuchtes Internet-Tagebuch, in dem nun sicherlich auch sein Gespräch mit der DS zu Kontroversen führen wird.
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Leserbriefe

Verweise

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mercredi, 24 janvier 2007

Les agissements de la CIA en Allemagne

Au fil de l'épée - Bruxelles/Berlin - janvier 2007

 

Günther DESCHNER:

Les agissements de la CIA en Allemagne

 

Comme pour paraphraser Karl Marx, qui reprochait aux philosophes de son temps d’avoir seulement interprété le monde, alors qu’il convenait désormais de le transformer, les services secrets, censés être une police, se voient de plus en plus souvent houspillés, par les responsables politiques, dans la zone d’ombre qui sépare vaille que vaille les activités politiques des activités criminelles. Dans les pays communistes, c’était monnaie courante et chacun le savait. Le service secret soviétique, le KGB, et la sûreté d’Etat de l’ex-RDA ne se bornaient pas à glaner des informations mais tentaient aussi d’influencer par des « mesures actives » le cours des événements du monde. Des « actions spéciales », violentes, et de types divers, comme les assassinats, les enlèvements et les manipulations médiatiques faisaient partie du menu. Parmi ces « actions spéciales », il faut compter les campagnes de désinformation, la compromission de personnalités, de partis, d’Etats, d’idées ou de simples paroles qui gênaient. Le camp des droites et plus encore des extrêmes droites constituaient un champ d’application privilégié de ces actions spéciales.

Les « mesures actives », qui épuisent le vaste catalogue des actions potentielles des services secrets, ne se limitent pas aux seules dictatures dominées par un parti totalitaire, comme ce fut le cas dans l’ancienne URSS. Les services secrets des pays démocratiques dotés de constitutions en bonne et due forme, comme la CIA américaine, ont utilisé exactement les mêmes méthodes.

Récemment, l’historien américain Alfred de Zayas a décrit, dans un bref essai, les tentatives de la CIA de le recruter dans le but d’infiltrer les Républicains allemands, qui connaissaient un certain succès à la fin des années quatre-vingt (ndr : sous l’impulsion de Franz Schönhuber). Les méthodes de la CIA nous rappellent dès lors combien important était l’intérêt que portaient les services secrets américains à toutes les activités politiques se situant « à droite du centre » en Allemagne. L’essai de de Zayas prouve que, depuis la fondation de la République Fédérale allemande, les cercles influents des Etats-Unis se sont continuellement préoccupés du devenir potentiel de l’Allemagne : ils voulaient éviter qu’elle n’évolue dans une direction « indésirable ». Ils craignaient que le peuple allemand changeât de cap et optât pour des orientations nouvelles en politique étrangère et fût séduit par d’autres alliances que la seule alliance qu’ils lui permettaient d’entretenir, c’est-à-dire l’alliance avec Washington.

En effet, certaines de ces craintes étaient fondées, du point de vue américain. Dans les années qui ont précédé la réunification, Russes et Allemands avaient noué des contacts, comme le rappelle le Professeur Wolfgang Seiffert dans son dernier livre, ce qui déplaisait aux Américains. Pour empêcher ce rapprochement germano-russe, la CIA a mis sur pied des départements spéciaux depuis près de soixante ans, chargés de surveiller les mouvements jugés « nuisibles », de leur mettre des bâtons dans les roues et de favoriser les mouvements jugés « favorables » à la politique américaine par le biais de méthodes typiques des services secrets. Un film documentaire sensationnel de la chaîne WDR, titré « Deutschland made in USA » a pu, il y a quelques années, montrer clairement comment fonctionnaient ces infiltrations politiques et culturelles dans l’Allemagne de l’après-guerre, après qu’aient été rendus publics certains documents jusqu’alors tenus secrets. Les colis de vivres et le plan Marshall ne sont qu’une face de la médaille. L’objectif était d’influencer de manière durable les vicissitudes intérieures de la vie politique allemande et de la pensée politique développée par les Allemands.

L’organisme dominant dans cette stratégie a été le département de la CIA baptisé « Organisations internationales », dirigé par un ancien avocat de Wall Street, Frank Wiesner. Un autre avocat de Wall Street, John McCloy avait reçu la fonction de haut commissaire pour l’Allemagne. D’après son biographe Kai Bird (dans le livre « The Chairman »), il avait reçu pour mission de mettre sur pied un Etat ouest-allemand viable, de maintenir l’état de division du pays, d’intégrer le demi Etat occidentalisé dans l’OTAN et d’ « édifier l’Allemagne selon le modèle américain ». Dans une directive secrète des services, adressée à la CIA, on pouvait lire ce qui suit : « Si cela s’avère opportun, constituez des mouvements pour briser la cohésion d’organisations qui répandent des idéologies nuisibles, avant qu’elles ne deviennent un danger ».

Dans le cadre de la « rééducation » des Allemands, il convenait, du point de vue américain, de « libérer » le peuple germanique de tous les reliquats prussiens et nationaux et, en plus, de créer un « plan stratégique et psychologique pour l’Allemagne », devant être tenu « top secret ». Les agents américains l’ont appliqué. La campagne a été téléguidée et financée par la CIA. Elle a influencé la scène culturelle allemande, elle a soutenu des médias, payé des politiciens. Le but était et reste de lier durablement les « young leaders » de l’Allemagne de l’après-guerre au camp occidental et de discréditer petit à petit l’idée neutraliste, y compris dans les rangs de la SPD socialiste.

L’influence de la CIA s’est exercé jusqu’aux sommets du monde politique allemand, y compris dans les sphères dirigeantes de la SPD. Un responsable de la CIA, Thomas Braden, nous le rappelle : « Je sais que même Willy Brandt a reçu de l’argent de la CIA ».

Pour autant qu’on le sache aujourd’hui, les politiciens allemands de l’après-guerre n’ont pas utilisé les sommes que leur octroyait la CIA à des fins directement personnelles, mais plutôt pour financer leurs campagnes électorales et pour consolider leur carrière au sein de leurs propres partis. Quoi qu’il en soit, ces soutiens matériels ont renforcé les liens de ces politiciens avec les Etats-Unis. Les agents de la CIA ont également exercé leur influence quand il s’est agi de construire et de doter en effectifs les divers services secrets allemands aux niveaux intérieur et extérieur. Comme le formule l’expert Andreas von Bülow, ces services allemands ont été « dès le départ téléguidés de manière occulte par les Américains ». Cette influence constante ne se dissipera pas et l’intérêt que portent les services secrets de Washington aux affaires allemandes ne disparaîtra pas de sitôt. Tout ce qui se passe « à droite du centre » suscite un grand intérêt dans ces milieux américains.

L’un des plus grands penseurs américains actuels dans le domaine de la politique étrangère, Zbigniew Brzezinski l’a rappelé, sans la moindre gêne, dans l’un de ses derniers ouvrages : on pourra toujours miser sur la culpabilité allemande dans le futur, comme on l’a fait dans le passé.

Günther DESCHNER.

(article paru dans Junge Freiheit, Berlin, n°3/2007).

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S. Huntington et le choc des civilisations

Xavier HOTTEPONT & Luc MOULINAT

Ecole des cadres de SYNERGIES EUROPEENNES-WALLONIE

Conférence prononcée au Cercle Hermès de Metz

Samuel Huntington et le choc des civilisations

http://www.homocoques.com/ax00607_00_conference_huntington.htm

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mardi, 23 janvier 2007

R. Lussac: cycles démocratiques

Rodolphe LUSSAC

(école des cadres - Synergies-France / section : Toulouse)

Réflexions sociologiques sur les cycles démocratiques

http://www.polemia.com/contenu.php?cat_id=22&iddoc=929

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