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vendredi, 05 mars 2010

Gamal Abdel Nasser, el republicano egipcio

Gamal Abdel Nasser, el republicano egipcio

Líder político más influyente en el mundo árabe de su época. Fue militar, estadista egipcio y Presidente de Egipto de 1956 a 1970.

nasserfffffffff.jpgDe origen humilde, nacido en 1918 en la provincia de Asiut, Egipto, Gamal Abdel Nasser ingresó en la Academia Militar en 1938, en plena guerra de resistencia.

El atractivo que significaba el canal de Suez, el hecho de ser la bisagra entre oriente y occidente, y las riquezas naturales de este país, no tardarían en hacerlo presa del imperio británico, la primera potencia mundial para 1882… los ingleses usaron la humillante estrategia de convertir el gran Egipto de las escrituras en un protectorado inglés. Años de guerra de resistencia, ocasionaría el ultraje imperial.

En 1949 Nasser funda la organización de militares libres, con la cual daría el golpe de estado que derrocó al Rey Faruq I, súbdito de Gran Bretaña.


La organización de los militares estaba constituida por jóvenes oficiales nacionalistas de la academia militar que compartían la preocupación de su país y por el saqueo al cual era sometido por el imperio británico.

Los militares libres poseían su propio medio de comunicación: un periódico donde exponían claramente su ideología política y la razón de su lucha. Voz de los oficiales libres:”nacionalismo árabe, lucha contra cualquier potencia colonial y en especial contra los británicos, instauración de una república laica y defensa de los principios del socialismo”.

Nasser llega al poder el 23 de junio de 1956 y constituye el consejo directivo de la revolución. Su primera acción fue la nacionalización del canal de Suez lo que desencadenó la movilización militar de Francia, Gran Bretaña e Israel, países que planearon recuperar el canal, invadir el Cairo y destituir a Nasser.

A finales de 1956 Nasser aceleró el proceso de nacionalización, liquidó los bienes británicos y franceses, acepto la ayuda soviética, e impulsó la distribución de tierras y lideraba la construcción de un nuevo partido: la unión nacional organización de masas que debía cimentar la nueva sociedad socialista egipcia.

Nasser se convirtió en un panarabista, abogaba por la unidad regional, por la unidad de los países árabes,…por los países del sur, de allí su militancia en el movimiento de los no alineados.

En enero de 1958 materializó su sueño con la creación de la Republica Árabe Unida producto de la unión de Egipto y Siria…la arremetida imperial terminó con este sueño aunque la liga de estados árabes continúa como testimonio de lo que pudo haber sido.

“Podéis matar a Gamal! El pueblo egipcio cuenta con cientos de gamales que se alzarán y os mostrarán que más vale una revolución roja que una revolución muerta”.

Gamal Nasser murió de apenas 52 años de edad, de un repentino infarto al corazón en el año 1970.

Reinaldo Bolívar

Extraído de Radio del Sur.

~ por LaBanderaNegra en Febrero 26, 2010.

mardi, 16 juin 2009

Le discours du Caire comme paradigme de la dhimmitude rampante

Le discours du Caire comme paradigme de la dhimmitude rampante

Ex: http://www.insolent.fr/
090611Le discours prononcé par le président des États-Unis à l'université du Caire le 4 juin est apparu à beaucoup de braves gens comme pavé des meilleures intentions. On l'a présenté comme annonciateur de temps heureux où l'épée deviendra charrue et où le lion jouera gentiment avec la gazelle.

Cependant, il contient un tel nombre de demi-vérités et de franches légendes qu'il faut un certain temps pour les analyser froidement et en mesurer les conséquences. Dans un tel propos, l'interprétation de l'auditeur, plus encore que celle du lecteur, compte finalement plus que l'habile formulation du rédacteur.

Le mensonge brut, le plus gros, consiste à poser comme un dogme, que la civilisation se trouverait redevable en quoi que ce soit de la religion islamique. Postulat, naturellement non-démontré, car indémontrable, puisque faux, un tel sophisme alimente la propre nostalgie interne des musulmans pour leur âge d'or. Modestement d'ailleurs ceux-ci le situent entre 622 et 661, c'est-à-dire à l'époque où Mahomet, de 622 jusqu'à sa mort, puis les quatre califes dits "rachidoun" gouvernent à Médine la communauté des croyants (1).

À partir des Omeyyades, autrement dit : de la dynastie de Moawiya, gouverneur de la Syrie conquise, et qui, cinquième calife, régnera à Damas, nous considérons souvent en occident que l'empire islamique médiéval était devenu une puissance culturellement estimable. Elle le restera plus ou moins jusqu'à la destruction de la capitale abbasside de Bagdad par les Mongols en 1258.

Il se trouve que l'islamisme proprement dit professe une tout autre vision. Ceux que, par commodité, nous acceptons d'appeler "salafistes", du nom qu'ils se donnent eux-mêmes par référence à la doctrine des "pieux ancêtres", pensent de ces sociétés ultérieures : damascène, puis mésopotamienne ou persane, a fortiori andalouse ou ottomane, qu'elles témoigneraient, à les en croire, déjà d'un abâtardissement.

Revenons par conséquent aux affirmations développées dans le discours de M. Obama.

Pour qu'elles contiennent la moindre part de vérité, il faudrait pouvoir déterminer en quoi, au VIIe siècle, la prédication religieuse de la péninsule arabique a pu déterminer elle-même un seul "progrès de l'esprit humain". On reste bien en peine, du point de vue occidental.

La thèse dans laquelle s'inscrit implicitement le discours présidentiel américain se retrouve dans la triple conclusion citant successivement le Talmud, la Bible et ce qu'il appelle le "saint" Coran. En elle-même, cette présentation devrait heurter le chrétien. Elle met le livre musulman au-dessus du nôtre, dont le message spécifique s'appelle l'Évangile. Accessoirement, celui-ci ne donne aucune ligne directrice étrangère à celles de l'Ancien Testament, insistant plus spécifiquement, pour faire court sur une dimension humaniste, elle-même présente dans le Lévitique, et résolument pacifique : "quiconque vit par l'épée périra par l'épée".

Admettons cependant, un instant, que la croyance commune monothéiste, reformulée à leur manière au VIIe siècle par les Bédouins du Hedjaz, les rapprocherait d'un tronc commun judéo-chrétien. Supposons même que cela permette effectivement de parler, bien hardiment d'une "fraternité d'Abraham". On peut le concevoir en lisant honnêtement certains passages du livre saint des mahométans.

Mais, alors, si l'on se situe sur un tel terrain, la même lecture contredit totalement l'affirmation centrale du discours du Caire de M. Barack Husseïn Obama, répétant cette déclaration à peine croyable :
À Ankara, j’ai dit clairement que l’Amérique n’est pas et ne sera jamais en guerre contre l’Islam.
Comment un homme aussi documenté, épaulé par des "agences gouvernementales" – terme américain qui désigne des bureaucraties aussi puissantes que le Département d'État, la CIA, la NSA, etc. – peut-il ignorer ce que tout un chacun peut trouver tout seul dans le Coran.

Les citations djihadistes habituellement abondent. On gagnera à les retrouver soi-même.

Ici je me permets simplement d'en emprunter le tableau au plus favorable des islamologues français, l'universitaire protestant Bruno Étienne. Voici comment il résume la violence recommandée par la "récitation" coranique (2) :
- "Le combat vous est prescrit" (sourate 2 vv216-217 répété à sourate 3, vv157-158, v169, sourate 8 v17)
- "combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de luttes doctrinales et qu'il n'y ait plus d'autres religion que celle de Dieu" (sourate 8 v39) ;
- "combattez ceux qui ne croient pas en Dieu, au jour dernier, qui ne considèrent pas comme illicite ce que Dieu et son Prophète ont déclaré illicite, ainsi que ceux qui parmi les gens des Écritures, ne pratiquent pas la religion de la vérité, jusqu'à ce qu'ils payent, humiliés et de leurs propres mains le tribut." (sourate 9 v29)
-et enfin "ô croyants ! combattez les infidèles qui vous entourent. (sourate 9, vv41,111 et 123; sourate 97 v35 ; sourate 59 v8)

Que faut-il de plus à ce paradigme de la dhimmitude rampante ? Si l'on envisage, au-delà de ce que des musulmans ont pu accomplir de positif, leur religion elle-même (3) on doit voir la vérité en face : cet islam-là a déclaré la guerre à l'occident.

M. Obama constate que "la violence extrémiste menace gravement notre sécurité" et il parle de "la situation en Afghanistan". À qui veut-il faire croire qu'il ne s'agit pas d'une guerre ?

On s'étonnera par conséquent que le président français ait cru bon de déclarer : "Je suis totalement d'accord avec le discours du président Obama, y compris sur la question du voile. (…) en France, toute jeune fille qui veut porter le voile peut le faire. C'est sa liberté." (4)

Dans notre pays, on a pris l'habitude d'appeler des "réformes" toute modification des lois et des règlements. Au nombre de celles-ci, envisage-t-on en haut lieu d'abroger, par conséquent, la Loi du 15 mars 2004 "encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics" ou de ne pas l'appliquer ? On aimerait des précisions de la part du premier magistrat de la république.

 

Apostilles

  1. À partir du second calife, Omar ibn el-Khattab (634-644) conquérant, par l'épée,de la Syrie, de la Perse, de la Mésopotamie et de l'Égypte, les successeurs de l'envoyé (khalifa al-rasoul) y prennent le titre de commandeurs des croyants (amir al-mumenin dont l'occident médiéval a fait "miramollin") titre novateur, excluant comme "infidèles" les judéo-chrétiens.
  2. Dans son livre "Islamisme radical" chapitre "du Jihad au tyrannicide" publié en 1987 (Hachette) pages 179-180.
  3. Rappelons qu'officiellement, au moins sein de l'islam sunnite, qui prévaut à l'université égyptienne al-Azhar, "l'interprétation" (idjtihâd) est fermée depuis plus de 700 ans. Cette situation remonte aux califes abbassides. Elle irrite certes quelques "réformistes", au sens occidental du mot.
  4. Le 6 juin à Caen cf AFP, publié le 06/06/2009 à 14 h 05.
JG Malliarakis

00:34 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : islam, obama, etats-unis, egypte, politique internationale | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook