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dimanche, 02 février 2014

Les Etats-Unis persistent et signent...

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LES ETATS-UNIS PERSISTENT ET SIGNENT

"Nous continuerons à espionner"

Chems Eddine Chitour*
Ex: http://metamag.fr

Le dernier discours d'Obama a fait l'objet d'une analyse par de nombreux pays et médias. Si les pays occidentaux amis peuvent être «rassurés qu'ils ne seront plus espionnés,» ils ne peuvent faire autrement que d'y croire. Les autres, tous les autres savent à quoi s'en tenir. Ils continueront à être espionnés sans d'ailleurs savoir qu'ils sont espionnés. En fait, l'espionnage américain est sélectif. S'agissant des nations développées technologiquement, cela sera surtout un espionnage économique et technologique. En dehors des pays industrialisés occidentaux à qui Obama promet la paix, il reste les pays émergents au premier rang desquels la Chine qui est particulièrement surveillée à la fois sur le plan économique mais aussi sur le plan militaire. Tout est bon pour la déstabiliser... en vain.

Les révélations de Snowden 

Tout est parti des révélations d'un transfuge de la CIA. «Edward Snowden, à l'origine des fuites sur le programme de surveillance américain Prism, a dérobé environ 1,7 millions de documents secrets relatifs aux opérations de renseignement menées par les forces armées états-uniennes, rapporte l'agence Associated Press se référant au Pentagone. La plupart des documents dérobés par le lanceur d'alerte contiennent des informations sur les opérations courantes de l'armée de Terre, de l'US Air Force et de l'US Navy, est-il indiqué dans un rapport secret du département militaire américain. (...) Début juin [2013], Edward Snowden, informaticien a révélé à deux quotidiens, le Guardian et le Washington Post, l'existence d'un programme informatique secret baptisé PRISM. Ce programme permet à la NSA et au FBI d'accéder à des données concernant des personnes vivant hors États-Unis via neuf géants de l'Internet, dont AOL, Apple, Facebook, Google, Microsoft, PalTalk, Skype, Yahoo! et YouTube et Verizon. 

Ce fut un tollé en Occident! Les Etats-Unis n'ont-ils pas confiance dans leurs alliés les plus proches ? Les Européens s'en remettent au bon coeur des Américains, pensant naïvement qu'ils avaient un statut privilégié. Ils s'aperçoivent qu'en face de l'Empire, c'est encore et toujours des vassaux 

Les rodomontades de l'Europe en face de la détermination américaine 

Sacrifiant à un rituel qui tient plus de l'amour-propre blessé que d'une réelle opposition à laquelle eux-mêmes n'y croient pas, les Européens décident de «réagir». Nous lisons: «La commission du Parlement européen chargée d'enquêter sur les programmes de surveillance de la NSA en Europe a réagi assez négativement au discours du président Obama sur la réforme des activités des services de renseignements américains, vendredi 17 janvier. L'un de ses rapporteurs, le travailliste britannique, Claude Moraes, a réaffirmé les exigences européennes: «Les autorités américaines doivent mettre fin au système actuel de discrimination, dans lequel les citoyens européens ont moins de droits que les citoyens américains en matière de protection de la vie privée, y compris devant les tribunaux américains. Nous aurions préféré entendre un message plus rassurant sur ces questions.» 

«Selon lui, le discours du président Obama est d'autant plus décevant que l'Union européenne négocie depuis des mois avec les Etats-Unis sur ces points précis - notamment le droit pour un citoyen européen de porter plainte devant un tribunal américain pour violation de sa vie privée. (...) Par ailleurs, le 9 janvier, la commission avait décidé, par 36 voix contre 2, de solliciter le témoignage d'Edward Snowden, (...) L'audition se ferait par liaison vidéo entre Bruxelles et la Russie - en différé, pour des raisons de sécurité.»  

Nous sommes à peu près sûrs que cela ne se passera pas, et que cette menace est de fait un coup d'épée dans l'eau. On ne menace pas l'Empire, on demande humblement d'être adoubé par lui, quand bien même il est sur le déclin, sa capacité opérationnelle est intacte «En attendant, poursuit le journaliste, la commission d'enquête a publié un rapport préliminaire préconisant la suspension de plusieurs accords d'échange de données personnelles entre l'Europe et les Etats-Unis, le développement d'un «cloud» européen souverain, de nouvelles lois assurant une meilleure protection des lanceurs d'alerte, et la promotion de l'usage du cryptage et des logiciels libres. Le rapport final devrait être adopté fin janvier, puis soumis au vote de l'assemblée plénière à la fin du mois de février.»  

On le voit, l'Europe est en plein combat d'arrière-garde, elle menace sans trop grande conviction donnant le temps à Obama de leur donner une réponse un peu crédible. Obama prévient que la NSA va continuer à espionner les étrangers 

Les Etats-Unis persistent et signent: «C'est notre devoir d'espionner tout le monde.» 

Après avoir annoncé une réforme limitée des opérations de surveillance américaines, le président Barack Obama a enfoncé le clou, samedi 18 janvier, dans une interview à la télévision publique allemande ZDF. «Nos agences de renseignement, comme les agences allemandes et toutes les autres, vont continuer à s'intéresser aux intentions des gouvernements de par le monde, cela ne va pas changer.» Il a toutefois assuré que la chancelière Angela Merkel n'avait «pas à s'inquiéter» de cette surveillance, alors qu'un de ses téléphones portables aurait été écouté par l'agence de renseignement NSA, ce qui a fait scandale en Allemagne. Et il a insisté sur «la relation d'amitié et de confiance» qui lie selon lui les deux pays.»

«Mais loin de lui l'idée de renoncer à des pratiques dont la révélation l'an dernier par l'ancien consultant de la NSA Edward Snowden a profondément entaché la relation transatlantique. La collecte de données par le renseignement américain, est «au service de nos objectifs diplomatiques et politiques», a expliqué le président. «Et ce n'est pas la peine d'avoir un service de renseignement s'il se limite à [collecter] ce qu'on peut lire dans le New York Times ou dans Der Spiegel. La vérité c'est que par définition le travail du renseignement est de découvrir: que pensent les gens? Que font-ils?» 

Les Etats-Unis promettent la fin des écoutes des dirigeants alliés 

Dans son discours, le président américain Barack Obama a détaillé, vendredi 17 janvier, les premières modifications qu'il entend apporter à certaines des activités de surveillance controversées de l'Agence nationale de sécurité (NSA) américaine, sept mois après le début des révélations contenues dans les documents d'Edward Snowden. La quasi-intégralité de la liberté d'action de la NSA en matière de surveillance est préservée, seule une petite partie des 46 propositions remises en décembre par un comité d'experts ayant été avalisées. M.Obama a annoncé qu'il allait demander à la communauté du renseignement d'arrêter d'espionner les dirigeants de pays alliés, «à moins que notre sécurité nationale soit en jeu». «Les dirigeants étrangers alliés doivent être sûrs qu'ils peuvent nous faire confiance» a-t-il expliqué, ajoutant que les citoyens du monde entier devaient savoir que la NSA ne les surveillait pas sauf s'ils «menacent la sécurité nationale». 

«Une annonce à laquelle s'est empressée de réagir Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne: «La Commission européenne a demandé en novembre de mettre en oeuvre des actions pour restaurer la confiance. Les déclarations du président Obama sont un pas dans la bonne direction. Je suis encouragée par le fait que les citoyens non américains vont pouvoir bénéficier de protection contre l'espionnage, mais j'attends de voir ces engagements se concrétiser avec des lois.»

Le principal changement concerne le programme de collecte de métadonnées téléphoniques (qui appelle qui, où et quand), la première révélation et celle qui a le plus frappé outre-Atlantique. M.Obama a reconnu que sans «garde-fous suffisants, les risques pour la vie privée étaient réels» et que ce programme n'avait jamais fait l'objet d'un «véritable débat public». Mais, désormais, la NSA devra obtenir une autorisation de la justice à chaque fois qu'elle voudra acquérir ces métadonnées. Actuellement, une seule et unique ordonnance secrète de la justice autorise une collecte massive de ces données.»  

D'autres changements concernent la publication de décisions de justice secrètes importantes, une évaluation annuelle des pratiques d'interceptions électroniques, ainsi que la création d'un poste de diplomate spécialisé dans les questions de renseignement. «Le monde attend de nous que le numérique soit synonyme de progrès, pas de contrôle gouvernemental. Le monde est exigeant envers les Etats-Unis. Grâce à la force de notre démocratie, nous ne devons pas avoir peur de ces attentes», a conclu M.Obama à l'issue d'un discours sans surprise ni véritable changement en profondeur des pratiques de la NSA. Ces changements ne concernent en effet qu'une partie minime des programmes de la NSA. Outre le programme Prism, qui permet d'aller piocher dans les serveurs de certains géants du Web, Barack Obama n'a rien dit par exemple du programme Bullrun, qui vise à affaiblir les technologies de chiffrement grand public utilisé par des centaines de millions d'internautes au quotidien.»

Les prouesses de la NSA 

La NSA intercepte 200 millions de SMS quotidiennement. Non contente d'espionner d'une façon traditionnelle, la NSA innove. On rapporte que l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA) intercepte quotidiennement jusqu'à 200 millions de textos par jour dans le monde, écrit le quotidien britannique Guardian, se référant aux documents fournis par l'ex-agent de la CIA Edward Snowden. En avril 2011, les services spéciaux américains interceptaient quelque 194 millions de textos par jour. Le programme spécial qui a pour nom de code «Dishfire» leur permettait d'obtenir des informations sur la localisation de l'expéditeur, ainsi que sur ses contacts et ses transactions financières, ajoute le Guardian. «Les SMS: une mine d'or à exploiter», révélant que le programme a permis de collecter en moyenne 194 millions de textos par jour en avril cette année-là. (...) «La NSA travaille à expurger les données superflues (concernant les citoyens américains, Ndlr), ainsi que celles des innocents citoyens étrangers aussi tôt que possible dans le processus» de collecte, s'est défendue l'agence américaine dans un communiqué».  

Par ailleurs, selon un document fourni par Edward Snowden, l'agence de renseignement a piraté un réseau Internet français pour accéder aux données du câble. L'Agence de sécurité américaine, la NSA, a réussi à pirater en février 2013 le réseau informatique d'un groupe de sociétés qui gère un gros câble informatique reliant la France, l'Afrique et l'Asie, apprend-on lundi 30 décembre 2013. 

De plus, l'agence de renseignements américaine a pu installer un logiciel espion sur près de 100.000 ordinateurs à travers le monde, créant ainsi un réseau utilisable pour des opérations de piratage. Dans la plupart des cas, le programme en question a été introduit via des réseaux informatiques, mais la NSA a également eu recours à une technique secrète qui permet d'accéder aux machines non-connectées, rapportait  le New York Times, citant des membres de l'administration, des experts en informatique et des documents divulgués par Edward Snowden. Exploitée depuis 2008 au moins, cette technique fonctionnerait à l'aide de fréquences radiophoniques émises par des circuits imprimés ou des cartes USB insérées secrètement dans les machines cibles. Parmi les cibles principales de ce programme baptisé Quantum, figurent certaines unités de l'armée chinoise, que Washington accuse de cyber espionnage, toujours selon le New York Times. Des programmes mouchards auraient également été implantés dans des réseaux de l'armée russe, de la police mexicaine et des cartels de narcotrafiquants, des institutions européennes chargées des échanges commerciaux ou d'alliés tels que l'Arabie Saoudite, l'Inde et le Pakistan. 

Enfin, pour le futur, l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) cherche à créer un ordinateur quantique à même de décrypter presque n'importe quel code de sécurité, selon le Washington Post qui cite des documents divulgués par l'ancien consultant Edward Snowden. (...) En 2009, des informaticiens avaient certes réussi à découvrir les clés de cryptage d'un chiffre de 768 bits en utilisant des ordinateurs classiques. Mais il leur a fallu presque deux ans et des centaines de machines pour y parvenir, rappelle le Washington Post. Selon les experts, il est encore bien trop tôt pour dire quand un ordinateur quantique opérationnel pourra voir le jour et beaucoup doutent que la NSA soit sur le point de réussir toute seule dans son coin.» (Nouvel Observateur 15 janvier 2014)

Et maintenant ? 

Le processus d'espionnage des «faibles» va reprendre dans l'ombre. Aux Etats-Unis, même avec le nouveau cadrage qui gère plus la forme que le fond, les rapports vont se construire sous la pression de l'opinion publique pour préserver avant tout et exclusivement la vie «privée» des citoyens américains. Si aux Etats-Unis avec les lois de plus en plus contraignantes Big Brother arrivera à savoir tout sur vous. Last but not least pour tous les autres, c'est la «liberté du renard dans le poulailler». les Européens protestent, les pays émergents tentent de trouver la parade, les autres, tous les autres ne savent même pas qu'ils sont espionnés. Personne ne croit à cette réforme cosmétique de la NSA qui est un état dans l'état. Julian Assange, leader de WikiLeaks, a dénoncé la vacuité du discours d'Obama. En gros Barack dit: «C'est notre intérêt de vous espionner donc on continuera au nom des Droits de l'Empire sur les vassaux et sur les esclaves. Exit les Droits de l'homme». De plus et comme le disait Jacques Chirac, "les promesses n'engagent que ceux qui y croient". Les Européens peuvent-ils faire autrement ? La question reste posée.

*Ecole Polytechnique enp-edu.dz

jeudi, 12 décembre 2013

NSA Partnerships Invalidate Nordic Nations’ Neutrality

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NSA Partnerships Invalidate Nordic Nations’ Neutrality

Wayne MADSEN

Ex: http://www.strategic-culture.org

 

The revelations that Sweden’s equivalent of the U.S. National Security Agency (NSA), the National Defense Radio Establishment or Försvarets radioanstalt (FRA), helped the global NSA FIVE EYES alliance to eavesdrop on Russia’s political leadership invalidates Sweden’s long-claimed military neutrality, a status that was in place from the end of the Napoleonic Wars of the early 19th century and which survived the Second World War…

FRA has, ever since the days of the Cold War, been a top Third Party signals intelligence (SIGINT) partner for the NSA, even during times when Sweden’s foreign policy was aggressively neutral, such as during the term of Social Democratic Prime Minister, Olof Palme, assassinated in 1986 by what many suspect was a plot involving the CIA. The use of FRA by the United States as a secretive NSA alliance partner in a deal that was largely unknown to Sweden’s own prime minister evokes similar suspicions about the SIGINT services of two Second Party partners of the NSA. In 1975, after Australia’s Labor Prime Minister Gough Whitlam demanded information on NSA and CIA activities at the U.S. Pine Gap intelligence complex in Alice Springs, as well as the activities of Australia’s Defense Signals Directorate (DSD), he was deposed in a coup led by Governor General John Kerr, a CIA agent-of-influence.

Similarly, after New Zealand Labor Prime Minister David Lange inquired as to details of the intelligence relationship between New Zealand’s Government Communications Security Bureau (GCSB) and NSA, he was deposed in a 1989 backbencher coup engineered by U.S. intelligence.

Ever since Palme’s assassination on a Stockholm street, Sweden has been governed by a series of pro-U.S. prime ministers, in addition to other senior Cabinet ministers. Most notable among these is former Prime Minister and current Foreign Minister Carl Bildt, who has been identified by WikiLeaks as a longtime CIA asset.

Third Party intelligence from FRA was, for many years, given its own code word designation by NSA: SARDINE. Third Party code word status put Sweden on the same level as two other NSA Third party partners in Scandinavia, Norway and Denmark. Their SIGINT intelligence products for NSA were assigned the code words DIKTER and DYNAMO, respectively.

As a result of Snowden’s revelations, more details are now known about the NSA-FRA relationship. An April 18, 2013 TOP SECRET//COMINT//NOFORN [COMINT is Communications Intelligence and NOFORN [No Foreign Nationals] Information Paper with the subject heading, «NSA Intelligence Relationship with Sweden», states that «the FRA provided NSA . . . unique collection on high-priority Russian targets, such as leadership, internal politics.» The Swedish state-owned television broadcaster Sveriges Television (SVT), in reporting on the NSA documents, decided to blur out two key paragraphs: «What NSA Provides to Partner» and «What Partner Provides to NSA».

The fact that the news media, that has possessed varying numbers of classified NSA documents from Snowden has taken upon itself to redact and withhold from the public key information is emblematic of the close relationship of the global corporate press to the intelligence services of the FIVE EYES alliance and its third and fourth party partners. Such draconian censorship by the media has not been witnessed since World War II. Yet, many newspapers like The Guardian of the UK, The Washington Post, Le Monde of France, and Der Spiegel of Germany have patted themselves on the back for publishing excerpts of the classified documents against «pressure» from the NSA and Obama administration. Nothing could be more laughable as these media outlets have cooperated fully with U.S. government censors. And no media outlets have been more retentive about the Snowden leaks than have the disgustingly compliant Scandinavian press, particularly SVT and Norway’s Dagbladet newspaper.

Another NSA memo, written prior to a meeting between NSA and FRA officials, is laudatory to FRA for its leading work on behalf of the American eavesdropping agency. The memo iterates the need to «Thank Sweden for its continued work on the Russian target, and underscore the primary role that FRA plays as a leading partner to work the Russian Target, including Russian leadership . . . and . . . counterintelligence».

The memo also lauds FRA for providing NSA access to submarine telecommunications cables in the Baltic Sea: «FRA’s cable access has resulted in unique SIGINT reporting on all of these areas.» The areas include eavesdropping on Russian political and economic leaders, as well as Russian security agencies, including the Federal Security Bureau (FSB) and Foreign Intelligence Service (SVR).

The FRA’s Baltic sea cable tap intelligence is also shared with Britain’s Government Communications Headquarters (GCHQ), NSA’s FIVE EYES British partner. In222 fact, after the Second World War and the shelving of a plan to create a Nordic Defense Union between Norway, Denmark, and Sweden, because the first two countries opted to join the North Atlantic Treaty Organization, a close relationship was established between the GCHQ and the FRA, although it remained highly secret. The NSA, on the other hand, developed a close alliance with the Norwegian Intelligence Service’s SIGINT branch. Eventually, Sweden’s FRA headquarters at Lovon, outside of Stockholm, was integrated with the U.S. SIGINT System (USSS) in northern Europe, with connections to Danish Forsvarets Efterretningstjeneste (FET) sites near Copenhagen and on the islands of Falster and Bornholm, and on the Jutland peninsula; as well as Norwegian sites at Jessheim, Randaberg, Skage, Andoya, and Vadso; NSA sites at Hof and Schneeberg, West Germany; Chicksands and Menwith Hill, England; Edzell, Scotland; and Keflavik, Iceland. Most of these stations closed after the end of the Cold War.

Although Sweden’s Social Democratic and Green opposition party leaders expressed «alarm» that Sweden was violating its two century-old policy of military neutrality after the Snowden disclosures, Sweden’s governing Moderate Party government, which is actually a reactionary neo-conservative government led by U.S. Republican Party clone Fredrik Reinfeldt, defended the intelligence cooperation with the United States.

Finland’s relationship with NSA so far remains under the classification seal, although it is believed that among the documents retained by Snowden are those that detail NSA’s relationship with the Finnish SIGINT agency, the Viestikoelaitos or «VKL.» During the Cold War, when Finland steered a careful neutral status between the East and the West, the VKL reportedly sold NSA SIGINT on Soviet radar and missile electronic signatures, as well as intercepts of Soviet military communications that were obtained from Finnish airborne platforms equipped with SIGINT equipment, some of which was secretly provided by NSA. The relationship was so secret that carefully-vetted Finnish SIGINT officers visiting NSA headquarters at Fort Meade, Maryland were often introduced with distinctly non-Finnish names as Norwegian, Danish, or Belgian officers.

Today, Sweden and Finland are not as secretive about their relationships with NATO or the FIVE EYES alliance. Both countries are abandoning their traditional neutral status to integrate with a NATO that is ever more aggressive toward Russia and countries of the planned Eurasian Union and the Shanghai Cooperation Organization (SCO).

The public has been assured that there are yet more surprises to come from the Snowden documents, said to number more than 58,000 files. No one should be surprised when TOP SECRET NSA documents are released, likely in a pathetically redacted form, that bear the caveats «REL SWE» and «REL FIN», which means «releasable» to Sweden and Finland, respectively. There will be more gnashing of teeth and pulling of hair in Stockholm and Helsinki, but the powers that be in both capitals will nonchalantly continue their countries’ march to full integration with NSA’s «supranational» state among states.