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mercredi, 23 juin 2021

Dictature sanitaire et Reset ou simple effondrement occidental ?

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Dictature sanitaire et Reset ou simple effondrement occidental ?

par Nicolas Bonnal

C’est le grand et dernier débat du moment. On nous prépare des horreurs ; mais est-ce pour obéir aux caprices des oligarques qui tiennent la planète (ou plus exactement le petit occident si timide au G7) ou parce que quelque chose de plus grave se prépare ? Mon lecteur et ami Alexandre l’a écrit ici : le grand Reset « c’est la pénurie et internet ». C’est avant tout la pénurie. Sur son blog déjà ancien, Patrick Reymond martèle notre épuisement des ressources et des énergies, un peu comme Ugo Bardi (et sa falaise de Sénèque) régulièrement traduit par Hervé sur lesakerfrancophone.fr. La pénurie sera terrible et frappera le monde entier. Voyez le déclin de vie américain expliqué depuis quinze ans par des observateurs alertes comme Michel Snyder (doublement du prix du logement et des voitures d’occasion en deux ans) et Howard Kunstler, qui recommande de vivre dans de petites villes.

Cela ne nous empêche pas d’être dirigé par des idiots de village médiatique. On laisse un concurrent résumer les vaticinations et décisions du G7 :

« Le document entérine la mise en place de passeports vaccinaux et de moyens de contrôle numériques pour tous les voyageurs du monde (si vous habitez l’un des pays concernés ou si vous y passez, attendez-vous à être infiniment plus surveillés et à ce que votre liberté de voyager soit entravée). Le document prévoit aussi la fin des véhicules à moteur fonctionnant aux carburants fossiles et la transition vers les énergies vertes et vers un objectif zéro carbone (si vous habitez l’un des pays concernés, attendez-vous à être plus pauvre car cela va couter très cher, et c’est vous qui paierez, attendez-vous aussi à un chômage élevé, à une croissance en chute libre, et apprenez à faire du vélo). Le document prévoit la fin des réfrigérateurs, des congélateurs et de l’air conditionné pour 2030, au nom d’un machin appelé le SEAD, Super-Efficient Equipment et Appliances Deployment (attendez-vous à un retour aux années 1950, ou l’absence de réfrigération et de congélation conduisait à des intoxications alimentaires, et attendez-vous si vous vivez dans des régions chaudes à transpirer). »

Le niais occident prétend par ce modèle misérable contrer la Chine :

« Comme tout cela implique des règlementations et des bureaucrates, le document prévoit aussi des embauches de bureaucrates par milliers et des dépenses par dizaines de milliards.  En supplément, les signataires entérinent la mise en place d’un impôt minimal de 15 pour cent pour toutes les entreprises dans les pays concernés, et ils prévoient de dépenser des milliards pour équiper les pays en voie de développement en moyens d’utilisation d’énergies renouvelables, aux fins de contrer la Belt and Road Initiative chinoise, qui ne repose sur aucune de ces lubies. »

Sauf que la Chine, certainement mieux dirigée par son élite de bureaucrates, sera aussi victime de cette crise de l’énergie ; mais on lui fait plus confiance qu’à Macron et à ses éoliennes…

Je laisse ici Patrick Reymond prendre le relais. Il évoque la Russie puissance autarcique la plus riche du monde (et qui devrait le rester) :

« – Intoxication médiatique grave de Jean Quatremer : Il dit que la Russie n’est plus une superpuissance.

Bon, une puissance nucléaire capable de détruire la totalité de la flotte US en une journée, l’armée ukrainienne en une heure, l’OTAN en trois jours (optimisme débridé), qui est excédentaire pour toutes les matières énergétiques, ce qui en fait la caid le la cours de récré et de la planète, ouvre une usine par jour depuis 20 ans,  parce que le bredin n’a pas compris que sans énergie, il n’y a tout simplement pas d’économie. Simplement en remontant les manettes du gaz et du pétrole, la Russie est capable de détruire l’économie mondiale en un claquement de doigts… »

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L’abrutissement du journaliste moyen français est total : Quin et ses copains nous annonçaient un lâcher de croc par le sénile Biden : on a vu le résultat ; car on n’est qu’au début du prochain et rapide effondrement final des Etats désunis d’Amérique.

Puis Patrick évoque un article de Sannat sur l’effondrement du logement neuf en France. Rappelons qu’EDF produit 20% de moins d’énergie qu’en l’an 2000. Et ça donne :

«Sannat n’a pas compris… Quand on a moins d’énergie, on fait moins de tout, y compris des logements, gros consommateurs pour la construction. Et comme je l’ai dit, au bas mot, c’est la remontée du nombre de têtes par logement qui est à l’œuvre. 5 au lieu de 2.5, ce n’est pas encore beaucoup. Pour la « demande forte », on verra si elle est plus forte avec le resserrement bancaire. »

Tout cela est à rapprocher de l’explosion des prix du logement (doublement dans les Rocheuses) et des voitures d’occasion (+20% en six mois !) aux USA. Rappelons qu’en France l’âge médian de l’acheteur de voiture neuve est de soixante ans. En vérité on est déjà pauvre et on est déjà en pénurie. Comme je l’ai déjà écrit, nous sommes en mode reset depuis cinquante ans. La France produit beaucoup moins de voitures qu’en 1970. Et les trottinettes électriques pour bobos usagés ont remplacé partout ou presque le chopper d’Easy rider.

Et je ne sais plus si cela se terminera en dictature. Ils vont essayer mais on aura peut-être l’effondrement avant. Notre Lucien Cerise écrivait/répondait dans Rivarol :

« Le monde va donc sombrer dans l’inintelligence artificielle et le stade terminal de l’idiocratie.
 L’automatisation complète du globe terrestre, objectif poursuivi par le Great Reset, sera en fait le grand dysfonctionnement généralisé et la grande désorganisation méthodique de la vie sur Terre. Nous allons entrer dans le royaume de la déglingue définitive et de l’effondrement systémique dans l’abrutissement technophile. »

Autrement dit ce sera : déglingue par pénurie ou déglingue par tyrannie ; ou déglingue par les deux. On comprend pourquoi l’Assemblée nationale se met à persécuter les survivalistes !

La situation US est catastrophique, voyez le point quotidien de Snyder ; et on comprend pourquoi Biden ne la ramène plus face à Poutine, qui est dix fois mieux armé. On risque d’assister à un effondrement énergétique, économique, voire militaire de plusieurs pays occidentaux. Certains nonagénaires génocidaires comme Schwab ou la Reine de pique britannique essaieront de nous parler du reset et de transition énergétique, reprenant à leur manière torve le mot de Cocteau : « de ce mystère feignons d’être les organisateurs ».

Sources principales :

http://lachute.over-blog.com/2021/06/pele-mele-du-17/06/2...

Pénurie de logements neufs ! « On assiste à une chute vertigineuse de la construction neuve »

https://www.cultureetracines.com/actualites/lucien-cerise...

https://www.dreuz.info/2021/06/17/biden-humilie-les-etats...

http://theeconomiccollapseblog.com/we-should-be-shocked-b...

mardi, 01 novembre 2016

Les colonnes infernales de la défaite civilisationnelle

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Les colonnes infernales de la défaite civilisationnelle

par Valérie Burgault

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Nous republions ici cet article de Valérie Burgault, paru initialement dans le Saker francophone http://lesakerfrancophone.fr/les-colonnes-infernales-de-la-defaite-civilisationnelle Certains points peuvent en être contestables, selon nous, mais l'ensemble est bien dans la ligne de notre site.

Cet article a été inspiré par une analyse du géopolitologue russe Alexandre Douguine dans laquelle il décrit les tenants et aboutissants du concept nouveau de «sixième colonne». Partant de ces constats très pertinents du côté russe, il m'est apparu utile d'en analyser les pendants du côté occidental. Le résultat de cette étude révèle bien autre chose qu'une entité, plus ou moins formelle, hostile aux peuples : elle révèle l'existence institutionnelle, en France, en Occident et au niveau mondial, de puissances d'argent dominantes, structurellement hostiles à tous les peuples du monde.

Le contexte occidental

Dans mes précédentes analyses de géopolitique économique (voir ma série d'articles publiés sur le site du Saker francophone), j'ai beaucoup insisté sur le fait que la conception française traditionnelle du droit avait été, depuis l'avènement des institutions européennes, battu en brèche au profit d'une conception anglo-saxonne, de nature économique et financière. J'ai également axé mon décryptage du système économique global sur le fait que la notion d'État était devenue, depuis le XXe siècle, une variable d'ajustement d'un modèle devenu supérieur, le modèle de l'entreprise de type capitalistique. Il résulte de mes analyses que le modèle civilisationnel anglo-saxon s'est peu à peu imposé dans tous les pays occidentaux, transformant derechef le fait politique en fait économique.

Cette évolution française et occidentale, sans accroc et accélérée au niveau mondial depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a en réalité commencé bien avant par la captation, par les puissances d'argent, du pouvoir politique.

Les puissances d'argent ont commencé leur captation du pouvoir politique en Occident en s'emparant de façon hégémonique du fait monétaire, qu'elles ont extirpé de tout contrôle politique au moyen de la création du concept de «banque centrale». Ces banques centrales, présentées comme des entités étatiques mais réellement sous contrôle de capitaux et d'intérêts strictement privés, sont depuis longtemps les seules régulatrices des questions monétaires, elles contrôlent la masse monétaire en circulation dans chaque pays et finalement l'évolution de l'économie desdits pays. Ces banques, dénuées de tout contrôle politique, travaillent pour les intérêts des plus grands capitalistes. L'une des prérogatives régaliennes essentielles, le fait de battre monnaie, ne ressort désormais plus des compétences de l'État, occasionnant par là même une perte sérieuse de légitimité et de souveraineté de l'État.

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Mais il y a plus, l'État lui-même est devenu, en Occident, le porte-parole des intérêts des plus grands détenteurs de capitaux. À cet égard, permettez-moi de prendre plus précisément l'exemple de la France, car tous les pays d'Europe occidentale, s'ils aboutissent au même résultat, n'ont pas suivi le même déroulement historique. En France, pays traditionnellement centralisateur, le fait politique est, depuis la troisième République, concentré autour de deux concepts : des partis politiques hiérarchisés et la «fabrique» d'hommes politiques professionnels, par des écoles et des formations plus ou moins dédiées constituant un vivier de recrutement. Ce phénomène permet une appropriation relativement aisée du pouvoir politique au moyen de la prise en main du sommet hiérarchique des «partis politiques» et de la corruption des quelques élèves sortant des fabriques à personnalités politiques. Cette corruption est d'ailleurs tout autant active que passive en raison de l'orientation idéologique du processus de formation lui-même ; l'instruction claironnée et tellement vantée s'analysant beaucoup plus en un formatage (matérialiste) des esprits qu'en une élévation de ces derniers.

Il résulte des phénomènes décrits ci-dessus qu'en France – et plus généralement en Occident – l'État s'est vu approprié par des intérêts privés sélectifs, perdant au passage sa légitimité intrinsèque. Le fait politique est devenu partie intégrante du fait économique dans la mesure où les intérêts privés des plus grands capitalistes – oligarques – ont mis la force publique résultant des institutions étatiques à leur service. Dès lors, le «fait» politique n'a plus pour vocation d'organiser, le plus sereinement possible, la vie en commun sur un territoire donné, mais a pour fonction de faire respecter, par le plus grand nombre, les intérêts financiers – homogènes – d'une caste particulière d'individus, les grands capitalistes accapareurs.

Identification de la sixième colonne dans le contexte occidental

Il résulte de l'analyse du contexte ci-dessus décrit que la sixième colonne identifiée par Alexandre Douguine n'a pas réellement d'équivalent en France et plus largement dans les pays occidentaux. Ou plutôt, ce sont les États et, plus récemment, les organisations étatiques supranationales (c'est-à-dire les institutions de l'Union européenne) qui sont eux-mêmes les porte-paroles de cette sixième colonne.

Pour revenir à la France, symbole éternel de l'évolution occidentale, l'État issu de la Révolution française a été approprié par les puissances d'argent, à savoir la bourgeoisie commerçante, devenue et mélangée à la bourgeoisie bancaire, enrichie par le commerce lié aux grandes découvertes et par la gestion des monnaies. Plus récemment, l'Union européenne a continué et accentué le processus mettant directement les institutions publiques au service de ces puissances d'argent ; en Europe occidentale les multinationales font les lois, qui s'appliquent à tous, et les «juridictions» européennes sont les garantes de cet ordre économique nouveau.

Ainsi, après 1789, la France est passée d'une monarchie, qui avait pour contre-pouvoirs tous les corps intermédiaires, à une oligarchie financière dénuée de tout contre-pouvoir, le tout sous le vocable trompeur de démocratie. La démocratie est le vêtement dont se pare le pouvoir sous le prétexte qu'existe une représentation populaire (pouvoir législatif). Mais cette représentation est, dans les faits, c'est-à-dire concrètement, catégorielle et non pas populaire parce que contrôlée par des partis politiques sous influence des puissances d'argent. L'appareil d'État (pouvoir exécutif) est par ailleurs lui-même géré par des hommes politiques issus du vivier contrôlé par ces mêmes puissances d'argent.

Il en résulte de la présente analyse qu'en Occident, c'est la structure même du pouvoir qui correspond au concept de sixième colonne identifié par Alexandre Douguine.

Aucun État occidental n'a cherché à s'affranchir de l'emprise des puissances d'argent qui donnent le «la» politique et dictent leur conduite à des États qui sont en réalité les gestionnaires des intérêts financiers des oligarchies occidentales associées. Certes, nous avons assisté en France et en Occident à des variations apparentes de politique, mais ces variations étaient entièrement dues aux choix effectués par les puissances d'argent dominantes : tantôt celles-ci étaient assez fortes, notamment en raison de leurs colonies, pour s'auto-gérer, tantôt elles ont dû s'allier à d'autres puissances d'argent ayant une conception différente de la vie en société et se plier, en conséquence, à ces nouvelles conceptions.

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D'empire continental, la France (comme l'Allemagne et toutes les anciennes puissances d'Europe) est devenue colonie de l'empire des mers. Le droit continental écrit, civilisationnellement structurant, hérité de l'Empire romain, a ainsi définitivement cédé la place au droit anglo-saxon tout entier tourné vers la prédation économique des puissances d'argent.

La disparition inéluctable de l'ordre politique continental au profit de l'ordre politique atlantiste

La raison pour laquelle la France et tous les pays continentaux d'Europe occidental ont perdu leur identité civilisationnelle était, dès le départ, inscrite dans la structure même de leur pouvoir. La force de leurs puissances d'argent s'est avérée inférieure à la force des puissances d'argent dûment organisées à la façon britannique, et plus largement anglo-saxonne. Les Anglo-Saxons ont, depuis toujours, une conception économique de la vie en société qui a grandement favorisé l'émergence d'un modèle de captation des richesses aujourd'hui internationalement déployé par les instances internationales qui font «l'ordre international». C'est précisément ce modèle qui s'est érigé en pouvoir absolu non seulement au niveau local mais aujourd'hui au niveau mondial.

Le jour, symboliquement représenté par l'avènement de la Révolution française, où la France a banni la civilisation de «l'être» pour adopter, de façon extérieure à son propre développement, la civilisation de «l'avoir», et des «avoirs», elle a perdu non seulement sa suprématie politique mais aussi et surtout sa raison d'être. Reléguée à un rôle de boutiquier financier qu'elle n'a jamais vraiment maîtrisé, la France s'est volontairement soumise à son maître en la matière : la civilisation «de la mer», dirigée par les puissances financières anglo-saxonne.

La France n'était France que parce qu'elle n'avait pas donné la prééminence aux puissances d'argent. Autrement dit, la France n'était indépendante et autonome qu'à l'époque, qui correspond à l'ordre monarchique de l'Ancien Régime, où la spiritualité chrétienne était une valeur supérieure à la détention matérielle : la France n'avait d'existence institutionnelle réelle que parce qu'elle organisait, de façon structurelle, la supériorité de «l'être» sur «l'avoir», le statut social et les réalisations des individus passant avant leurs avoirs matériels – aujourd'hui simples numéros (dématérialisés) indiqués sur des comptes en banque dont les titulaires ne sont pas propriétaires.

Les évènements, de type tectonique, ci-dessus décrits ne peuvent se voir qu'une fois leur mouvement achevé, car de telles modifications, lentes par nature, sont peu apparentes. En revanche, elles opèrent des modifications si radicales des fondamentaux civilisationnels que leur résultat final est proprement spectaculaire : il rend méconnaissable le point de départ, qui était la notion d'État souverain, juridiquement déclinée en un Souverain qui dirige un État.

L'avènement transnational du pouvoir sans racine et de l'homme sans humanité comme finalité des puissances d'argent dominantes

Le point d'arrivée de ce mouvement tectonique, «forcé» par les puissances d'argent dominantes du point de vue institutionnel mais minoritaires du point de vue démographique, n'est, par construction, pas conforme à la vocation profonde des peuples concernés. C'est précisément la raison pour laquelle ces puissances d'argent estiment aujourd'hui indispensable de briser ce qu'il reste de cohésion nationale, identifiée avec le concept d'État-nation. La victoire ne sera totale pour les puissances d'argent que le jour où il ne restera plus aucune poche de résistance civilisationnelle, c'est-à-dire le jour où la structure sociétale naturelle des peuples aura été éradiquée. Nous assistons ainsi, partout dans le monde, à une radicalisation tendant à faire disparaître le regroupement des peuples par affinités culturelles, linguistiques et historiques : ce qui se fait au moyen de guerres, de coups d'État, de migrations forcées, d'organisation de la perte de repères spirituels et religieux. Ce mouvement est naturellement mondial puisque produit par les puissances d'argent prééminentes ayant organisé l'ordre international.

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Plus généralement, il est une leçon de l'histoire que ces puissances d'argent victorieuses connaissent et redoutent : «Chassez le naturel et il reviendra au galop».

L'ordre naturel est tout entier, ab initio, le pire ennemi des puissances d'argent dominantes. Elles veulent bannir, interdire ou rendre impossible toute procréation naturelle, alimentation naturelle, soins naturels, cultures et élevages naturels, regroupement naturel d'individus, «droit naturel» et finalement toute humanité, tant il est vrai que l'humanité est une part du processus naturel qu'elles honnissent.

De leur détestation du «naturel», vient notamment le subit développement national et international de la théorie du genre. C'est également en raison de leur détestation du «fait naturel» que les puissances d'argent rêvent aujourd'hui de s'approprier physiquement la notion d'homme nouveau. Elles rêvent ainsi de créer un homme augmenté, par les pouvoirs de la science, faisant dangereusement dériver l'espèce humaine vers le transhumanisme, dont le développement technique est confié à des personnalités autistiques de type Asperger, coupées par essence du reste de l'espèce humaine par le fait qu'elles ne ressentent pas d'émotions positives les liant au groupe. Il faut d'ailleurs voir dans ce processus de recherche d'un «homme nouveau» la raison d'être, développée à partir de la seconde moitié du XXe siècle, de la hiérarchisation sociale des individus en fonction de prétendus QI (coefficient intellectuel), lesquels sont formatés pour mettre en avant les capacités «calculatoires» d'individus que l'on cherche à couper de toute réaction émotionnelle distinctive ; ces mêmes réactions émotionnelles qui ont assuré la survie de l'espèce humaine au fil des âges.

L'avènement de cet Homme nouveau-augmenté sera réservé aux puissances d'argent victorieuses. Il s'accompagnera d'un Nouvel Ordre Mondial – gouvernement mondial autoritaire, centralisateur à l'extrême, accompagné d'une religion mondiale et d'une crypto-monnaie mondiale – qu'une grande partie des populations ne connaîtra pas, vouées qu'elles sont à disparaître.

Valérie Bugault