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jeudi, 27 septembre 2018

Laurent Obertone à Lille

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mardi, 27 décembre 2016

Laurent Obertone rencontre Piero San Giorgio

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Laurent Obertone rencontre Piero San Giorgio

Octobre 2016

L'immense écrivain Laurent Obertone rencontre Piero San Giorgio

La page de Laurent : https://www.amazon.fr/Laurent-Oberton...

La page de Piero : https://www.amazon.fr/Piero-San-Giorg...

dimanche, 06 novembre 2016

Laurent Obertone à Lyon!

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vendredi, 04 novembre 2016

Laurent Obertone à Lille

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lundi, 03 octobre 2016

Laurent Obertone, Guerilla

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Laurent Obertone, Guerilla

(Ring, 2016)

Ex: http://cerclenonconforme.hautetfort.com

Obertone connait la France. Ses rouages, ses ressorts secrets. Il sait que tout cela est potentiellement déjà mort, que la structure est branchée sur respirateur artificiel et que « l’incident » qui tranchera les câbles peut survenir à tout instant.

Obertone imagine et montre.

Il imagine le scénario du pire et le pousse à son paroxysme. Ainsi, l’effondrement de la structure France qu’il dépeint se fait en trois jours. Trois jours entre notre situation actuelle et l’univers de Mad Max. Et oui, Laurent Obertone n’y va pas avec le dos de la cuillère!

Certains verront là une forme d’outrance et une dimension « irréaliste ». Mais là n’est pas le fond de l’ouvrage. Ce livre est le récit du « collapse » du système, de sa faillite à tous niveaux. Certes. Mais là n’est pas l’essentiel.

Car Guerilla, plus que l’histoire de l’effondrement, est plutôt le récit de la dépression occidentale, de la xénophilie à outrance, de l’ethnomasochisme total. Guerilla est un constat froid et résolument implacable sur l’état de notre société. Et surtout sur l’état de la psyché de « l’homme blanc » contemporain. De ses manies, de ses tares.

Obertone, par ce texte fort et acéré, prononce une accusation. Une accusation lourde et remuante. Pour formuler son réquisitoire, l’auteur se contente de montrer. Le livre bien qu’œuvre de fiction, et offrant au lecteur des revirements parfois surprenants, parle surtout du réel… Et le constat qu’il en tire est terrifiant.

Dans ce livre vous ne trouverez pas de héros, ou peut-être quelques rares figures attachantes mais résolument désenchantées, lucides. Trop lucides... Les personnages que l’auteur décrit avec une grande acuité sont, pour la plupart, atteints d’une forme de peste intérieure. Cette peste est incurable et nombre des protagonistes que vous rencontrerez à travers les quelques 400 pages du texte en crèveront… Et de manières peu réjouissantes.

obertoneguerilla.jpgDépressifs s’abstenir… Ce texte vous collera au cerveau pendant plusieurs semaines. Et les lueurs d’espérance n'y sont guère nombreuses.

Guerilla est aussi le récit de l’ultra-violence, du déchaînement absolu. Du ré-ensauvagement brutal des villes et des campagnes de l’Hexagone. De la livraison des cités de France aux barbares. D’ailleurs, l’auteur brille par ses descriptions. Il dévoile la violence totale. Pas de fard ni d’entourloupe. Toutefois, à aucun moment nous ne tombons dans le gore et l’outrance. Cela est un beau tour de force.

Vous trouverez aussi quelques passages truculents, car le chaos absolu que décrit ce livre peut être le prétexte à une forme d’humour. Un humour sombre : le meilleur.

Le récit est aisé à lire. Le style est clair, net. Les paragraphes sont courts et accompagnent les respirations du lecteur. Les amateurs de « punchlines » seront satisfaits.

Guerilla est à mettre dans toutes les mains. Certains se diront mal à l’aise en le lisant. D’autres y verront une prophétie. Parfois on vous hurlera dessus, on vous accusera de faire de la sinistrose et d’être un fasciste primaire. Il s’agit incontestablement de très bonnes raisons de l’acquérir et de le lire. Et surtout de l’offrir sur un ton narquois en affirmant : « Tiens, voici la France qui vient. Tu ne pourras pas dire que tu ne savais pas ».

Jacques Thomas / C.N.C.

Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.

mardi, 02 juin 2015

Le décryptage de Laurent Obertone

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BIG BROTHER ET LE DRESSAGE DES PEUPLES VIA LE SOFT POWER

Le décryptage de Laurent Obertone

Bruno Racouchot*
Ex: http://metamag.fr

En 2013, le journaliste et écrivain Laurent Obertone s'est fait connaître du grand public avec un document choc, La France Orange mécanique, (éditions Ring), où il décrivait une France livrée à l'ensauvagement et à la pure violence. Dans la foulée, il signe aujourd'hui La France Big Brother, (éditions Ring), où il dissèque un système de domination des peuples via l'usage intensif du soft power. Deux livres qui ont suscité de nombreuses polémiques mais qui ont le mérite d'engager une réflexion de fond sur notre devenir. Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Laurent Obertone décortique la "machine à dresser les peuples". Il montre à partir de quel socle mental sont élaborés les messages, comment ils circulent et formatent les esprits, rendant toujours plus ardu le travail de la pensée et délicat l'exercice de la liberté.

Dans votre dernier ouvrage, La France Big Brother, vous montrez qu'il existe des interactions entre d'une part les jeux d'influence engagés par les opinion makers et relais d'opinion, et d'autre part des disciplines comme la génétique ou l'éthologie. Vous allez même jusqu'à parler de techniques de dressage via les outils du soft power, terme qui pour le moins est fort. Pourquoi? 

Conditionner une foule, un être humain ou un animal répond à des règles simples qui relèvent de la domestication. Pour être domestiqué, il faut qu'il y ait un émetteur et un récepteur. Prenez ainsi l'exemple du meilleur ami de l'homme, à savoir le chien. Son dressage correspond à des codes qui jouent sur attraction et répulsion, désir et crainte. Bien sûr, toutes les observations relevées en éthologie, dans les sciences du comportement, ne peuvent être exactement applicables aux sociétés humaines. Mais globalement, on peut noter que les règles morales, les codes qui sont délivrés par ceux qui s'arrogent l'autorité de par leur prétendue qualité de "sachant", vont tour à tour séduire ou effrayer leurs concitoyens, qui sont soumis à leur discours, et in fine acceptent leurs repères et leur logique. 


Quand je parle du système qui exerce sa règle toute puissante, j'entends un certain nombre d'émetteurs qui fonctionnent en réseau sur une même logique, avec les mêmes référents, les mêmes interdits. Celui qui s'arroge la capacité à dire ce qui est bien et ce qui est mal détient un formidable pouvoir de dressage sur ses contemporains. C'est pourquoi je dis que nous sommes aujourd'hui bel et bien domestiqués, au sens biologique du terme. Nous subissons – le plus souvent sans en être conscients – un dressage via un flux permanent de messages émanant de toutes sortes de sources : sphère communicationnelle ou médiatique, "autorités morales", experts, intellectuels, hauts fonctionnaires, décideurs politiques ou économiques, etc. qui sont en interaction permanente entre eux et fonctionnent en boucle. Toutes nos perceptions sont saturées par ces messages. Ils reposent tous sur le même vocabulaire, les mêmes images – positives ou négatives – la même logique, répondant à une volonté de domination via la maîtrise absolue des armes du soft power. Il n'y a plus d'échanges entre parties différentes, plus de débat digne de ce nom. Tout est fait pour en permanence, dissocier les effets des causes. L'impératif moral l'emporte sur le réel. Vous n'avez dès lors plus le choix qu'entre l'adhésion obligatoire à la pensée commune et dominante, ou la diabolisation, qui débouche sur la remise en cause même de votre humanité, de votre qualité d'homme. C'est en cela que le système est redoutablement efficace.  Il n'a pas forcément besoin de chars pour faire régner l'ordre, puisque qu'il détient la clé de la maîtrise des esprits… 


N'exagérez-vous pas le poids réel de ce système que vous décrivez et de ce soft power qui vise la maîtrise des esprits de nos contemporains ? 

Il suffit d'ouvrir les yeux et de saisir l'intime logique du système pour constater le bien fondé de mon analyse. Le système, c'est une petite musique à laquelle vous devez vous soumettre sous peine d'être exclu. Contrairement aux apparences, il n'y a pas de jeu des idées, il n'y a ni débat ni rhétorique, mais des incantations psalmodiées en continu. Ce sont tous les rouages du système médiatique, juridique, politique, culturel… qui décident de ce qui acceptable et de ce qui ne l'est pas, en politique intérieure comme en politique internationale, en matière culturelle comme pour les questions de société… Pas un domaine de l'activité humaine n'échappe à leur grille de décryptage et donc à leurs jugements qui se muent très vite en injonctions, quand bien même leurs interprétations se révèlent être en total déphasage avec le monde réel. Pour qu'il y ait réaction face à cette effrayante machine à broyer les peuples, il faudrait être doté d'au moins deux qualités : la lucidité et le courage. La lucidité peut reposer soit sur une analyse rationnelle, soit être le fruit d'une réaction vitale. 


Or, c'est là une règle observée dans toutes les sociétés humaines, il faut avoir une immense force de caractère pour garder son libre-arbitre quand tous les messages qui parviennent à votre cerveau passent en boucle les mêmes injonctions et les mêmes images. D'autant que l'étau se resserre jour après jour. La personnalité qui, hier était encensée, peut se voir clouée au pilori et exclue de la scène si elle remet en question un avis venu d'en haut, si elle adopte une attitude non conforme. Tous les rouages du système se tiennent, ils sont d'une puissance telle que l'homme conscient va le plus souvent renoncer non pas seulement à agir, mais même à penser à contre-courant. C'est donc bien la maîtrise du jeu des idées qui permet à cette dictature de la pensée qui n'ose pas dire son nom d'avoir cette toute puissance qui paralyse les esprits. Et le peuple est soumis de mille manières à cette pression constante et polymorphe, notamment par la banalisation de la criminalité. Pour ceux qui ne comprennent pas le message, il y a la violence pure pour les mater. D'où la culture de l'excuse que ce système développe à l'endroit des criminels. 

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A vous lire, on évolue en plein cauchemar… 

Ce n'est pas faux ! Je note dans les dernières pages de La France Big Brother que nous évoluons en pleine dystopie. Une dystopie, c'est l'envers d'une utopie, c'est une fiction terrifiante où l'idéologie prend le pas sur le réel. Or force est de constater que nous vivons – souvent sans en avoir clairement conscience – dans un monde de ce type. Comme je le dis souvent, jamais l'humanité n'a commis autant de destructions et de dégâts en se parant des atours de la bonne conscience, au nom du bien, de la morale et de l'humanité. Derrière les belles formules, il y a en réalité des formes de domination totale, sur les corps comme sur les esprits. Dans mon dernier ouvrage, je me réfère à nombre de formules tirées du 1984 de Georges Orwell. Mais j'aurais tout aussi bien pu puiser des réflexions dans la lecture du Meilleur des mondes d'Aldous Huxley ou de Fahrenheit 451 de Ray Bradbury. 


Dans notre société de communicants, les beaux discours assurent tout à la fois un statut social privilégié, une agréable exposition médiatique et les espèces sonnantes et trébuchantes qui vont avec. Entrer en rébellion avec le système entraîne la mort douce, l'effacement, la diabolisation, l'exclusion... Tous ceux qui créent ces messages permettant au système de se perpétuer et de croître, tous ceux qui contrôlent les relais d'opinion, partagent donc un même socle de morale égalitaire, qui doit être intouchable et respecté comme un totem des temps modernes. Même la réalité n'est plus directement perceptible par nombre de nos contemporains, puisque elle est traitée en permanence par le biais du "décryptage médiatique". 


En guise de conclusion ? 

Dans la Grèce antique, sur le frontispice du temple de Delphes, il était gravé Gnothi seauton, Connais-toi toi-même. Aujourd'hui, l'exigence de sagesse exige que nous soyons nous-même à nous-même notre propre maître, que nous puissions régner en parfaite plénitude sur notre forteresse intérieure afin d'échapper à la servitude. Aussi, paraphrasant la devise delphique, je dirais "Dressons-nous nous-mêmes pour rester libres et lucides, et surtout vivre debout". 


*communication et influence

 

mercredi, 18 mars 2015

OJIM: entretien avec Laurent Obertone

Entretien avec Laurent Obertone: "La France Big Brother"

Après le très grand succès de "La France Orange mécanique" (Ring éd.) en 2013 - plus de 100.000 exemplaires vendus - Laurent Obertone récidive avec "La France Big Brother" (Ring éd.), un ouvrage décapant sur les pseudo-élites qui dominent le paysage médiatique français. Reprenant le genre épistolaire de courriers adressés à "Monsieur Moyen" (vous, moi, nous tous), il décrypte les mécanismes de domestication, de sidération, de manipulation des médias dominants et de leurs serviteurs. Une vidéo exclusive Ojim.

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samedi, 07 février 2015

Libre Journal de "Radio Courtoisie" avec Laurent Obertone

 

Libre Journal de "Radio Courtoisie" avec Laurent Obertone

Emission du 26 janvier 2015
Mensonge et Conditionnement sous la Ve République

mercredi, 04 février 2015

Bien analysée par Obertone dans La France Big Brother, la double-pensée orwellienne…

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Bien analysée par Obertone dans La France Big Brother, la double-pensée orwellienne…

 
par Marcus Graven
Ex: http://www.lesobservateurs.ch

Un ami m’a envoyé la copie d’un texte du général Jean Delaunay, ancien chef d’Etat–Major de l’armée française.

Comme beaucoup d’entre nous, il s’insurge contre les « Je suis Charlie ».

« Alors, comme ça, vous êtes des Charlie? demande-t-il. Vous, la meute tirant à vue depuis des années sur tous ceux qui vous dérangent, vous vous émouvez maintenant que la mitraille retentit contre votre camp ? 

“ Je suis Charlie ”, scandent vos avatars et vos hashtags sur les réseaux sociaux.

Seulement…

Vous êtes Charlie aujourd’hui, mais vous n’étiez pas Éric Zemmour hier, quand il s’est fait virer d’iTélé pour raisons politiques. Pire encore : vous pétitionniez à tour de bras pour l’évincer du service public. »

Le général Delaunay dénonce le peu de soutien reçu par Robert Redeker, Clément Weill-Raynal, Renaud Camus, Michel Houellebecq, Robert Ménard ou Christine Tasin à leurs procès respectifs pour avoir critiqué l’islam.

Il conclut par : « Les mots manquent pour dénoncer une telle débilité intellectuelle…..

Comme quoi la preuve est faite, à chaque drame, que les gens dits intelligents sont souvent beaucoup plus crétins que le commun des mortels.

Mais ça nous le savions déjà… »

Le général Delaunay n’a aucune chance d’avoir un poste important au sein de la caste médiatico-politique.

Il n’a pas compris qu’il ne s’agit pas d’une débilité intellectuelle mais d’un système subtil qui permet d’être à la fois Charlie et contre Zemmour, pour la liberté d’expression et la censure de Richard Millet, pour une manifestation d’union nationale d’où sera exclu le F.N.

C’est un mécanisme mental qu’Orwell, dans 1984, appelle la double-pensée. C’est réussir, en soi, à résoudre sans problème psychique majeur des contradictions apparentes avec des arguments de raison, tout au moins d’illusion de la raison.

Laurent Obertone dans La France Big Brother analyse très finement ce procédé.

La double-pensée permet de prétendre que les races et les sexes n’existent pas (suppression du mot « race » dans les textes de loi, oubli systématique des travaux scientifiques démontrant l’existence de races, théorie de l’indifférenciation sexuelle mise en pratique dans les maternelles) tout en dénonçant le racisme et le sexisme et en demandant dans la foulée la discrimination positive dans les concours.

C’est grâce à cette gymnastique de l’esprit que l’artiste crache sur la religion chrétienne (Piss Christ, flacon d’urine de l’artiste dans laquelle baigne un crucifix) et vante, dans le même mouvement, la religion des droits de l’Homme tout en cajolant l’islam à laquelle s’attaque les méchants islamophobes.

C’est encore par cette démarche mentale que le journaliste affirme que toutes les cultures se valent (relativisme qui tue l’intellect depuis des décennies) tout en exprimant la nécessité que les autres adoptent notre vision du progrès, de la démocratie, notre déclaration des droits de l’Homme.

oberpolll.jpgL’adepte de la double-pensée hait le déterminisme tout en prétendant que « tout est social » ; rejette la peine de mort tout en militant pour l’avortement et l’euthanasie; abhorre la famille tout en imposant le mariage homosexuel, la GPA et la PMA pour les couples gays et lesbiens ; prétend que les immigrés sont des chances-pour-la-France (ils vont payer les retraites des Français de souche, faire les travaux dont ceux-ci ne veulent plus, remédier à la fécondité dérisoire des femmes autochtones), tout en dénonçant le fait que les immigrés sont les plus touchés par le chômage, souffrent de l’apartheid, et, en parallèle, constate que les retraites diminuent et le gouffre de la sécu ne cesse de s’agrandir ; refuse le lien entre le multiculturalisme (un enrichissement !) et les tensions communautaires qui agitent la rue ; parle d’un sentiment d’insécurité (sauf quand ce sont des locaux de Libé et de Charlie-Hebdo qui sont attaqués), tout en affirmant que la violence est due à la pauvreté des habitants des quartiers « sensibles »…

La double-pensée autorise à brandir la liberté de se déplacer et de s’établir où l’on veut tout en vomissant sur Depardieu qui s’installe en Belgique ; de refuser toute idée d’hérédité tout en lançant c’est« inscrit dans votre ADN »,« le naturel revient au galop » à l’hérétique, généralement étiqueté d’extrême-droite, identitaire.

La double-pensée promeut la charité ostensible (ronde de nuit en voiture sérigraphiée et gilets fluo, aide humanitaire en Afrique ou en Asie), la sensibilité, l’émotion, la compassion à condition qu’elles ne s’adressent pas à un Blanc d’origine européenne, toujours coupable d’être victime. La double-pensée le dénonce alors comme raciste, sexiste, homophobe, xénophobe aux goûts de chiotte, à la mentalité de merde, aux habitudes alimentaires de porc, aux idées forcément de beauf et d’inculte, au vote bas du Front, à la morale simplette de pue-de-la-gueule et de sans-dents.

La double-pensée procure une supériorité morale qui permet de détruire les rares intellectuels qui affirment la supériorité morale de notre civilisation.

Refuser la double-pensée revient à s’exclure de la caste médiatico-politique, et ainsi perdre beaucoup : studios de télé et de radio interdits (terminées les promotions de film, disque, livre, spectacle), finis les articles dithyrambiques dans les journaux, oubliés les repas dans les grands restaurants, les nuits tous frais payés dans les hôtels de luxe, les voyages en première classe à l’œil, les croisières offertes en échange d’une conférence bidon d’une dizaine de minutes.

La double-pensée, cette souplesse cérébrale des avaleurs de slogans, des traqueurs d’hérésies, de ceux qui étouffent délibérément la réalité, est obligatoire pour faire partie de la caste, même aux plus bas échelons. Elle procure une immunité qui permet de se croire rebelle tout en salivant sur ce que la caste souhaite que vous léchiez.

Les enfants y sont formés dès la première année d’école, le reste n’est plus que formalités : collège, lycée, université, show-biz, médias, monde politique.

Obertone termine son livre par « Cesse d’être foule et sois un homme ».

C’est précisément ce que déteste la caste dans son entreprise de domestication du peuple grâce à la double-pensée.

Marcus Graven (article paru en premier sur RL)

samedi, 31 janvier 2015

Entretien exclusif avec Laurent Obertone sur la France Big Brother

TV Libertés : Entretien exclusif avec Laurent Obertone sur la France Big Brother

http://www.tvlibertes.com/

https://www.facebook.com/tvlibertes

mardi, 27 janvier 2015

Laurent Obertone: “Le système retourne les faits à l’avantage de son utopie”

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Laurent Obertone: “Le système retourne les faits à l’avantage de son utopie”

FRANCE (NOVOpress via Valeurs actuelles)
Ex: http://fr.novopress.info

bb71fAuDhbXFL.jpgAvec “la France Big Brother”, Laurent Obertone nous livre un réquisitoire contre le conditionnement imposé aux Français. Dans cet entretien accordé au journal Valeurs actuelles, l’auteur explique notamment que “le système retourne les faits à l’avantage de son utopie”.

Voici quelques extraits :

La France subit trois attentats terroristes et nos élites lancent une campagne contre l’islamophobie. Comment l’expliquez-vous ?

C’est une démonstration de la capacité de manipulation de Big Brother, une démonstration de réécriture du présent, de double pensée, de retournement des faits à l’avantage d’une utopie. Les médias, en particulier, contrefont le réel, le filtrent, l’expurgent de tout ce qui nuit à leur morale progressiste et nous projettent une image du pays totalement falsifiée. À les entendre, des extrémistes indistincts n’ont attaqué que le “vivre-ensemble”, à peu près comme le fait, selon eux, Marine Le Pen. Cette dernière a d’ailleurs été accusée, sinon de monter les Français les uns contre les autres, du moins de « récupérer » l’affaire et d’en« profiter », quand Cazeneuve, Valls et Hollande ont connu un rebond de popularité spectaculaire… Tout est fait pour dissocier les effets des causes, il faut croire que ça fonctionne.

Les attaques des 7, 8 et 9 janvier marquaient la défaite d’un système complaisant envers le communautarisme, l’immigration et l’islamisation de la France. Comment ce système et ses acteurs ont-ils réussi à retourner leur échec en ce que vous qualifiez de “kermesse antiraciste” ?

Il faut une grande expérience en la matière. Aussi vite que possible, on évacue les faits, pour seriner les messages slogans : “pas d’amalgame”,“l’islam est la première victime”, “cela n’a rien à voir avec l’islam”. Ce sont les “valeurs” progressistes qu’on vise. À partir de là, tous ceux qui voulaient se révolter contre les terroristes islamistes, tous ceux qui voulaient s’interroger sur leur suivi, sur les soutiens dont ils bénéficient dans les banlieues, sur la balkanisation de la société française, étaient présentés comme des intolérants et des fascistes, complices des terroristes (pourquoi se gêner ? ).

Les gens perçoivent confusément le lien entre immigration massive, communautarisme et islamisation du pays. Pourtant, ce système ne doit pas être remis en cause. Pourquoi ?

L’immigration, le multiculturalisme, l’islam sont extrêmement valorisés par Big Brother. On prétend qu’ils amènent prospérité, enrichissement, qu’ils n’ont rien à voir avec l’insécurité et le terrorisme. La “légitimité” des promoteurs est donc suspendue aux faits : si les faits sont défavorables, les promoteurs seront montrés du doigt.

lundi, 26 janvier 2015

Laurent Obertone contre la France Big Brother...

Laurent Obertone contre la France Big Brother...

Vous pouvez ci-dessous découvrir l'entretien avec Laurent Obertone réalisé par Élise Blaise pour TV Libertés à l'occasion de la sortie de La France Big Brother (Ring, 2015), le livre qui dévoile le système dans sa vérité...

dimanche, 03 mars 2013

Entretien avec Laurent Obertone

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Laurent Obertone :

« Tous les pays hétérogènes ont une criminalité très forte »

Tout d’abord, avez-vous subit des pressions, avant ou après la publication de votre livre ? 
Essentiellement après. Mais elles sont sans importance : les réactions des lecteurs, en particulier des victimes, des policiers et des premiers témoins de l’insécurité, sont très favorables. Mon but est de dire la vérité, pas de ménager ceux qui ont intérêt à la dissimuler. Le terrorisme intellectuel ne gagnera pas. 
 
Comment appréhendez-vous le fait que, dans une vidéo officielle récente, Marine Le Pen fasse l’éloge de votre livre ? 
Ce qui m’importe est qu’on parle de mon livre. Je me demande plutôt pourquoi la plupart des médias et des politiciens refusent d’en parler. L’insécurité n’a pourtant rien de politique… Assurer la sécurité des honnêtes gens est un des devoirs essentiels de la société. Non seulement ce devoir n’est plus assuré, mais il devient périlleux de le faire remarquer. 
 
Avez-vous envisagé la récupération politique et comment comptez-vous la gérer ? 
J’espère que le sujet sera « récupéré » par tous ceux que la réalité criminelle intéresse. Pour l’instant, beaucoup de citoyens… très peu de médias et de politiciens. 
 
À présent, parlons du contenu de votre livre. Vous vous référez fréquemment à des anthropologues pour appuyer vos propos. Votre grille de lecture de l’insécurité diffère nettement de l’idéologie officielle dont vous refusez le misérabilisme. Pourriez-vous résumer votre analyse sociologique de ce phénomène ? 
Pour synthétiser, la violence est normale, c’est une règle évolutive, et nous sommes le produit d’une longue lutte pour la survie des plus adaptés. L’ultraviolence qui secoue notre société est le choc entre une société moraliste (la nôtre), qui a renoncé à sa violence normale, et la tribalisation de groupes – souvent issus de l’immigration – dont la violence (encouragée) envers les autres groupes est un moteur identitaire. 
 
Quels sociologues, anthropologues, ethnologues sont, selon vous, les plus aptes à nous faire analyser la situation actuelle ? 
Paradoxalement, ce sont des éthologues qui expliquent le mieux la situation. Nous ne devons pas oublier que des règles biologiques nous animent. En France, les « experts » médiatisés ont souvent un siècle de retard : pour eux le social détermine tout. Ils s’interdisent même de considérer l’éventualité de différences culturelles entre groupes d’individus, par peur d’être lynchés médiatiquement. La plupart des sociologues médiatiques sont là pour psychanalyser la violence et lui inventer des causes dénuées de toute réalité, comme je le montre dans mon livre. 
 
Comment expliquez-vous la lâcheté et l’inaction des journalistes et des pouvoirs en place ? 
Dans notre pays s’est développée une sorte de compétition morale, qui consiste à aller toujours plus loin dans l’excuse du criminel et l’oubli des victimes, et donc dans l’encouragement de la barbarie et dans la négation de la réalité. Cette morale hors-sol, devenue incontournable (il faut suivre le groupe pour ne pas en être exclu), offre un bon statut (du pouvoir), à peu de frais, car il est facile d’en assimiler les contours : il suffit de tenir un discours égalitaire et progressiste. Qu’on soit artiste, journaliste, universitaire, souvent magistrat, cette morale est quasi-indispensable pour réussir une carrière. Tant que cette morale si facile à adopter sera concrètement bénéfique, il n’y a pas de raison pour que ces gens y renoncent. Problème : cette morale hors-sol ne peut survivre qu’à condition de nier la réalité de plus en plus violemment. 
 
Qu’est-ce qui fait que la presse locale relate plus les nuisances des criminels et des délinquants que la presse nationale ? 
La presse locale a une obligation de vérité. Si elle ne relate pas les faits que les gens constatent, ils cesseront de la lire. La presse nationale en revanche peut se permettre de ne plus vivre de ses lecteurs, tant elle est subventionnée (et déficitaire), par quantité de manières, pour occuper l’espace informatif, donner l’illusion que la presse plurielle existe encore et que notre démocratie se porte bien. Ces journalistes sont des fonctionnaires. Ils peuvent donc continuer à nier la réalité, c’est même leur rôle essentiel. 
 
Pensez-vous, comme Xavier Bébin, que la construction de nouvelles prisons serait salutaire d’un point de vue judiciaire et économique, les condamnations permettant de juguler le coup de la délinquance ? 
Cela permettrait d’avoir un effet immédiat, en se donnant simplement les moyens d’appliquer la loi. Mais il faut également s’interroger sur la pertinence de vouloir à tout prix, plus tôt que plus tard, une société ethniquement hétérogène, ce que la France et les pays européens n’ont jamais été. Je montre dans mon livre que tous les pays hétérogènes ont une criminalité très forte (entre autres désagréments), contrairement aux pays homogènes. 
 
Quelles solutions préconisez-vous ? 
Mon analyse n’étant pas politique, je m’en tiens à mes constats. Pas assez de prisons, échec du laxisme, faillite morale, État incapable d’assurer la sécurité de nos concitoyens, dégâts de l’hétérogénéité… Résoudre ces problèmes est une autre étape, qui ne peut pas être abordée sans prise de conscience populaire. Mon livre est là pour ça. 
 
Pour finir, quelle est votre position sur la peine de mort. Aurait-elle selon vous un effet dissuasif en entraînant une baisse de la criminalité ? 
L’objectif premier de la justice n’est pas tant la dissuasion que le fait de faire payer au condamné le prix de son crime. Aujourd’hui, un prisonnier joue toute la journée à la Playstation, coûte très cher à la société… et est relâché souvent rapidement, même pour des crimes très graves. Plus les peines sont courtes, plus le taux de récidive réelle est élevé… La peine de mort existe bel et bien : notre société, parce qu’elle refuse de condamner des coupables, condamne des innocents à croiser leur route. 

Laurent Obertone est journaliste diplômé de l’École de Lille. Après avoir travaillé pour un hebdomadaire français, il s’est consacré à l’écriture d’un livre sur l’explosion de la violence et l’ensauvagement de la société : « La France orange mécanique » (Éditions RING, 2013)

Source

mercredi, 06 février 2013

La criminalité, une conséquence de la pauvreté ?...

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La criminalité, une conséquence de la pauvreté ?...

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com/

Nous reproduisons ci-dessous un texte de Laurent Obertone, cueilli sur Atlantico et consacré à l'absence de lien automatique entre criminalité et pauvreté. Laurent Obertone vient de publier La France orange mécanique, aux éditions Ring, une description hallucinante de l'insécurité et de la violence qui règne dans notre pays...

 

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Non, la criminalité n'est pas forcément liée à la pauvreté

La criminalité est-elle liée à la pauvreté, à l’environnement ou au chômage ? La Creuse (96e), le Cantal (89e), et le Lot (71e), présentent les PIB les plus bas de France. Ce sont aussi les trois départements les moins criminels et délinquants. On peut les comparer avec trois départements parmi les plus criminels et délinquants, c’est à dire la Seine-Saint-Denis (15e), les Bouches-du-Rhône (11e) et le Rhône (3e).

Les départements à forte criminalité que sont le Rhône, l’Essonne, le Val-de-Marne, la Seine-et-Marne, ont des taux de chômage beaucoup plus bas que la Creuse, le Cantal, ou le Lot. Selon l’Apce, 8 000 entreprises se créent par an dans le « 9-3 », qui dispose de pôles économiques gigantesques, et où les investissements de rénovation urbaine sont fréquents et sans équivalent (Anru). Le revenu moyen des ménages y est de 2 186 euros par mois, légèrement supérieur à la moyenne nationale. Saisissante est la comparaison avec la Creuse (1 777 euros par mois). Quant aux bénéficiaires du RSA, ils représentent la même proportion en Seine-Saint-Denis que dans l’Aude, les Ardennes ou encore les Pyrénées-Orientales (Insee, 2010). Au niveau régional, l’Île-de-France, région la plus touchée par la criminalité, présente le troisième taux de chômage le plus bas de France.
« L’exclusion », ce fut d’abord celle des habitants historiques des grands ensembles. Immigrés portugais, polonais, italiens ou manœuvres français, ce sont eux qui ont fui massivement le nouveau communautarisme qui s’installait dans les banlieues dès les années 60. Contrairement à ce qu’affirment certains sociologues, « l’exclusion » est endogame. Tous les plans de mixité sociale, de logements sociaux, de rénovation urbaine et d’aménagement de la ville n’empêcheront jamais les communautés de se regrouper. C’est humain, et on observe ces phénomènes dans tous les pays du monde, quelles que soient les communautés. L’individu n’existe pas sans son groupe. Il ne s’en éloignera que par la contrainte. Les gens ne sont pas figés ou « parqués » dans un environnement soi-disant responsable de leurs déprédations. Un observateur attentif remarquera qu’autour des banlieues il n’y a pas de miradors et de factionnaires prêts à tirer dans le dos des fuyards.
Qu’est-ce qui empêche ces habitants de partir, comme l’ont fait des milliers de Français, d’Italiens ou de Portugais tout aussi modestes ? Des barrages de police ? Le coût de l’immobilier ? À Bobigny, le mètre carré est à 3 200 euros. Il est en moyenne de 6 000 euros à Paris, mais à 1 700 euros à Brest, ou encore à 2 300 euros dans une ville dynamique comme Dijon. Un studio en Seine-Saint-Denis est beaucoup plus cher qu’en province. Les aides sociales permettent largement de s’y établir, d’autant que les logements sociaux provinciaux et ruraux sont plus accessibles. L’Insee, dans son enquête nationale logement 2006, nous apprend qu’après Paris, « c’est en Seine-Saint-Denis que les ménages consacrent la part la plus importante de leur revenu (13 %) à se loger », y compris en secteur HLM (12 %). Des chiffres comparables à ceux de la France métropolitaine pour la location classique et pour les hlm (12,8 % dans les deux cas). On ne peutdonc pas dire qu’un loyer excessivement avantageux les retientdans le « 9-3 ». Comment nos sociologues expliquent-ils que les parfois très modestes gens du voyage se déplacent et se sédentarisent où bon leur semble ?
Peut-être n’est-il pas question pour les communautés concernées de se disperser sur le territoire. Peut-être ne veulent-elles pas partir. La Cour des comptes a montré en 2012 que la fameuse mixité sociale n’existait pas, malgré dix années de dispositifs censés la favoriser. « Il ne suffit pas de modifier le visage des quartiers pour modifier les visages des quartiers, qui restent colorés », expliquait le sociologue Renaud Epstein (Le Point, 18/07/12). L’homme n’est pas mû seulement par l’argent ou l’amour de l’Autre. L’attachement de certaines communautés aux grands ensembles est réel. Les barres d’immeuble sont parfois considérées comme un territoire, le substitut d’une identité perdue, qui n’a jamais su se reconstruire.
Mais le discours médiatique ne veut pas de cette réalité. Lui n’évoque que l’exclusion pour expliquer, justifier, exorciser le communautarisme, et à travers lui les cahots d’une société devenue hétérogène. Comme les problèmes demeurent, s’aggravent, alors que les discours et les analyses restent les mêmes, les gens commencent à se poser des questions. Et si les experts se trompaient ? Et s’ils avaient renoncé à la vérité ? Et s’ils incitaient tout le monde à y renoncer, sous peine de poursuites ? Pourquoi le feraient-ils ? Peut-être bien pour l’égalité républicaine, « âme de la France » selon François Hollande. Tout le monde est égal. Entendez, tout être humain a les mêmes capacités physiques et intellectuelles, tout un chacun peut s’adapter à tout environnement, devenir champion d’échecs, éboueur ou haltérophile, faire la même chose que n’importe qui, ressembler à n’importe quoi, donc se constituer le même patrimoine, éprouver les mêmes satisfactions, vivre les mêmes aventures que celui que l’on choisira de jalouser. 
Comme de tels décrets ont la fâcheuse tendance à ne pas se réaliser, les égalitaristes ont décidé de favoriser ceux qui n’y arrivaient pas, par l’éducation, l’accès à la culture, les aides sociales, l’invention de droits spécifiques. Et comme ça ne fonctionnait toujours pas, ils ont eu la brillante idée d’accuser ceux pour qui ça fonctionnait d’être de vils spoliateurs. Bien entendu, toute ressemblance avec des situations ayant existé est purement fortuite. 
De favoriser les faibles on en vient tout naturellement à pénaliser les forts. Lorsque l’on prétend lutter « contre les inégalités », on lutte contre la réussite, c’est-à-dire contre la propriété, le pouvoir, le possédant, le méritant, le riche, l’héritier. Celui qui n’a pas été exclu ou volé, celui qui a été favorisé par sa roublardise, son état-civil, et sûrement ses atteintes aux droits de l’Homme. En clair, le Français qui rapporte de l’argent à la société, qui peut se targuer de sa réussite, de son patrimoine, de son histoire, de sa civilisation occidentale. Pour rééquilibrer les choses, on a décidé de le grever d’un lourd handicap. On a fait en sorte qu’il devienne, par la magie des médias, un salaud de colonialiste, esclavagiste, un pillard trop riche, trop beauf, trop raciste, machiste, homophobe, exploiteur, stigmatisant, même pas de gauche, voilà la conséquence première de la logique de fraternité appliquée au droit. Ces dernières années, l’égalitarisme, un véritable culte de l’envie, a inondé tous les compartiments de la société. Jamais autant de Français ne se sont haïs eux-mêmes. Jamais autant d’esprits a priori normalement constitués ne se sont persuadés que « tout le monde était bon » à part eux, que c’était incroyable qu’il y ait « encore des guerres et des pauvres au xxie siècle », qu’il était urgent de « faire payer les riches », que la criminalité c’est « l’exclusion parce que l’immigration est une chance pour la France”.
Laurent Obertone (Atlantico, 20 janvier 2013)