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dimanche, 10 novembre 2024

Demain une guerre civile larvée outre-Atlantique?

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Demain une guerre civile larvée outre-Atlantique?

par Georges Feltin-Tracol

Au moment où sera mise en ligne la présente chronique, des millions d’électeurs des États-Unis auront donné leur voix à l’un des quinze candidats à l’élection présidentielle dont les favoris se nomment Kamala Harris et Donald Trump. La proclamation décentralisée des résultats finaux se déroulera-t-elle avec sérénité ? Difficile de le penser tant les enjeux sont cruciaux.

La médiasphère conforme s’inquiète déjà des éventuelles contestations du scrutin par l’entourage d’un ou des protagonistes. Elle martèle volontiers que l’annonce des résultats susciterait des réactions violentes au sein des « ordures », c’est-à-dire des électeurs de Trump désignés ainsi avec une rare classe par un Joe Biden de plus en plus sénile. En cas de victoire de sa vice-présidente, il est envisageable qu’elle remplace le grand-père gâteux de la Maison Blanche avant la fin de l’année 2024.

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La crainte de violences instillées par le système médiatique d’occupation mentale participe à la théâtralisation dramatique des opérations de vote. En effet, maints essais, articles et reportages radio-télévisés mentionnent une ambiance de pré-guerre civile, quel que soit d’ailleurs le vainqueur final. Faut-il vraiment croire que la première puissance mondiale serait à la veille d’une nouvelle guerre de sécession ?

Non ! Les nouvelles « Tuniques bleues » du Nord ne combattront pas les nouveaux « Ventres gris » de Dixie. Les possibles tensions n’auraient pas une audience nationale, surtout si la censure s’exerce sur les réseaux sociaux et sur Internet. Les éventuelles violences se concentreraient sur les échelles individuelle, familiale, communautaire ainsi qu’au niveau des comtés. La garde nationale de Floride ne luttera pas contre la garde nationale de Californie. Hormis la sanglante Guerre entre les États (1861 – 1865), la conflictualité aux États-Unis s’opère à un niveau territorial plus restreint. L’historien de gauche Howard Zinn en apporte des preuves dans son Histoire populaire des États-Unis (2003).

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Les guerres contre les tribus amérindiennes ne cessent pas au début du XXe siècle. Elles se poursuivent à l’occasion de manœuvres activistes radicales concertées. Du 27 février au 8 mai 1973, le FBI assiège la réserve amérindienne de Wounded Knee dans le Dakota du Sud. En 1890, la cavalerie étatsunienne y massacra plus de trois cents Amérindiens. Des activistes de l’AIM (Mouvement indien américain) exigent l’application complète des traités signés avec la Maison Blanche. On dénombre deux morts. En août 1979, des agents du FBI tuent deux autres Amérindiens dans la réserve d’Akwesasne.

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Outre les guerres contre les tribus amérindiennes, la dernière guerre de l’Ouest que raconte Loris Remondeau dans un bref essai historique disponible sous ce titre pour 6 euros (et 8 € de port) sur le site de la courageuse librairie ponote Arts enracinés se passe au Wyoming dans le dernier tiers du XIXe siècle. Dans un territoire où triomphe la loi du plus fort se déroule une variante de la « Guerre des Plaines » : la « Guerre du comté de Johnson ». Les grands éleveurs de bétail, surnommés les « barons de la viande », montent la WSGA (Wyoming Stock Growers Association), un puissant groupe de pression qui corrompt autorités politiques et judiciaires. Cette association s’oppose aux petits éleveurs qui gardent l’habitude de s’approprier des animaux non marqués, et les fermiers – cultivateurs qui enclosent leurs champs. La WSGA fait venir du Texas et d’autres contrées de l’Ouest des pistoleros qui écartent définitivement tout récalcitrant, toujours en état de légitime défense. Petits éleveurs et farmers résistent, s’organisent et combattent les hommes de main des « barons-voleurs ». Ces événements inspireront le film de Michael Cimino, La Porte du paradis (1980).

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On peut rapprocher cette guerre civile localisée à une autre micro-guerre survenue en 1920 – 1921 en Virginie-Occidentale dans le massif des Appalaches. Les compagnies propriétaires des mines de charbon répriment toute constitution de sections syndicales créées par l’IWW (Travailleurs industriels du monde), l’AFL (Fédération américaine du travail) et les Chevaliers du Travail. Elles recrutent des truands, soudoient les forces de police et font pression sur l’entourage des militants syndicaux. Les syndicalistes et les mineurs s’exaspèrent de ces menées. Ils se rendent dans le bourg de Logan où ils affrontent à balles réelles agents de police et briseurs de grève. Mobilisées, les troupes fédérales interviennent dans la bataille de Blair Mountain. Elles tirent à la mitrailleuse lourde et ordonnent un bombardement aérien. Au final, les autorités légalisent la présence syndicale dans les mines.

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Avant que commence la Guerre de Sécession se manifeste une « Guerre des frontières » aux confins du Kansas et du Missouri entre 1854 et 1861 à propos de l’esclavage. Les anti-esclavagistes, appelés Free Soilers ou Free Staters, bientôt dirigés par un illuminé fanatique selon Abraham Lincoln lui-même, John Brown (1800 – 1859), combattent les Border Ruffians. De 1704 à 1865, tout homme blanc valide en âge de porter les armes dans les États esclavagistes pouvait servir dans des patrouilles à cheval de trois à six personnes qui rattrapaient les esclaves en fuite et châtiaient les auteurs de ces évasions.

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L’année 1856 est riche en confrontations moléculaires. John Brown tue à coups de sabre cinq Border Ruffians qu’il qualifie de « serviteurs de Satan » à Pottowatomie Creek. Le 30 avril, il tente sans succès de protéger le bourg d’Osawatomie (Kansas) d’un raid massif de Border Ruffians (photo). La Guerre civile incite les belligérants à former des unités paramilitaires telles, du côté sudiste, les bushwhackers avec William Quantrill ou les frères James.

L’histoire sociologique de la violence politique aux États-Unis rapporte aussi quelques journées sanglantes. Une fusillade de la police contre des cheminots en grève de Chicago fait une vingtaine de morts, le 24 juillet 1877. Neuf ans plus tard, toujours dans la même ville, éclatent de nouveaux incidents dont le souvenir sera à l’origine de la fête du travail, le 1er mai. Les usines McCormick sont en grève. Les grévistes réclament la journée de huit heures. La police et les détectives privés de l’agence Pinkerton font feu sur les piquets de grève (deux morts et cinquante blessés). Le 4 mai, le massacre de Haymarket Square provoque douze morts dont huit policiers et cent trente blessés.

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Sait-on que la fameuse Gay Pride ou « Marche des fiertés » célèbre des émeutes survenues à New York ? Le 28 juin 1969, la police de la ville descend au Stonewall Inn. Ce bar de Greenwich Village, tenu par la mafia, accueille un public uraniste. Le raid policier inattendu suscite cinq jours d’émotions populaires. Pourquoi l’Alt Right nord-américaine ne ferait-elle pas chaque 6 janvier sa propre « Marche de l’identité, des libertés et de la vérité » en l’honneur des nombreux otages de l’État profond étatsunien ? Ce serait une répétition bien plus grande de la belle démonstration de Charlottesville.  

Il existe bien sûr d’autres exemples comme les cinquante-et-un jours de siège par le FBI du ranch de Waco au Texas qui se solda par la mort de quatre-vingt-quatre davidiens. Tous ces cas indiquent que la société étatsunienne ne s’inscrit pas dans le temps, mais plutôt dans l’espace. Il est possible que la victoire de Donald Trump ou de Kamala Harris déclenche de puissants mécontentements. Les violences sont inhérentes à l’égrégore des États-Unis. C’est un fait que ne pourra effacer aucun wokisme.

GF-T  

  • « Vigie d’un monde en ébullition », n° 132, mise en ligne le 5 novembre 2024 sur Radio Méridien Zéro.

16:17 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : histoire, guerre civile, états-unis | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

jeudi, 01 août 2024

« Civil War »: comment Hollywood et Biden préparent les Américains à la guerre civile à venir

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« Civil War »: comment Hollywood et Biden préparent les Américains à la guerre civile à venir

Alexander Markovics

Source: https://www.geopolitika.ru/de/article/civil-war-wie-hollywood-und-biden-die-amerikaner-auf-den-kommenden-buergerkrieg-vorbereiten

« La liberté plutôt que la démocratie ! » - comment l'État profond prépare les Américains à la guerre civile

"Êtes-vous prêts à préférer la liberté à la démocratie ? Voilà ce qu'est l'Amérique !"

- ce qui ressemble aux paroles du leader d'un parti de guerre civile, a été prononcé par le président américain Joe Biden devant les partisans de son parti démocrate à Philadelphie le 18 avril. Et il ne s'agit pas d'un cas isolé : si l'on observe la culture pop américaine de ces dernières années, mais aussi de nombreux livres publiés par les milieux mondialistes ainsi que les médias américains, on peut avoir l'impression que la « moitié gauche du royaume » américain n'est pas intéressée par une passation de pouvoir pacifique et qu'elle prépare une guerre civile pour se maintenir au pouvoir. Plus de quatre ans de Joe Biden ont laissé le pays dans un état désastreux: la situation à la frontière avec le Mexique, l'immigration de masse et l'escalade de la criminalité, l'effondrement des infrastructures, la crise des opiacés, les guerres interminables en Ukraine et au Proche-Orient, une justice politisée qui ne rend plus la justice, mais aussi l'obsession du genre, entre autres, ont mis les Etats-Unis, autrefois une nation fière, dans une situation difficile et l'ont profondément divisée. Ce n'est pas un hasard si Donald Trump est toujours en tête des sondages, même après les jugements prononcés contre lui. On a l'impression que l'État profond commence à préparer ses citoyens à l'inimaginable en le rendant lentement envisageable: la guerre civile.

Civil War - un film de programmation de l'opinion publique américaine

Civil War - un nouveau film du réalisateur britannique Alex Garland, ou plus précisément une coproduction américano-britannique, sort sur les écrans à un moment où les États-Unis sont plus divisés que jamais. Dans ce film, une guerre civile éclate après qu'un président facilement identifiable comme l'alter ego de Donald Trump a effectué un troisième mandat anticonstitutionnel pour dissoudre le FBI et a fait bombarder les États séparatistes de Californie et du Texas, qui ont marché ensemble sur le Texas pour mettre fin aux agissements de ce qu'ils considèrent comme un tyran.

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Le spectateur suit les événements à travers les yeux d'un groupe de reporters de guerre qui documentent la folie de l'Amérique déchirée par la guerre. Les scènes sont très variées: des pillards torturés, des combats où personne ne sait qui tire sur qui et pourquoi, pour finalement aboutir à un escadron de la mort loyal au président qui liquide tous ceux qui ne sont pas nés aux États-Unis. Ce qui peut être lu par endroits comme une parabole de la couverture médiatique occidentale de la guerre au Moyen-Orient et dans le reste du monde - une jeune Américaine se fait exploser dans un centre de distribution de nourriture en se faisant passer pour une kamikaze, un drapeau américain à la main - se révèle assez rapidement être un fantasme de vengeance mondialiste, à la fin duquel les chars Abrams des États séparatistes prennent d'assaut la Maison Blanche et le président gémit pour sa vie avant d'être exécuté par une femme soldat noire qui ne sourcille même pas.

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Ce que les images semblent vouloir susciter chez le spectateur, c'est l'idée que « Trump et tout ce qu'il symbolise doivent mourir » ! Compte tenu de l'ambiance surchauffée aux États-Unis et de la polarisation du pays de plus en plus poussée par l'administration Biden, il est difficile de croire que ce film est un « accident » artistique qui ne relève pas d'une programmation politique. « Civil War », on a l'impression, semble être un film de programmation de l'opinion publique américaine pour accepter une guerre civile inéluctable.

« Le cycle électoral de 2024 deviendra l'événement clé de la violence potentielle ».

Du côté de l'État, la préparation à la guerre civile est également en cours. Dans ses perspectives pour 2024, le ministère américain de la sécurité intérieure (Department for Homeland Security) indique que le cycle électoral de 2024 pourrait être l'événement clé d'une éventuelle violence. Selon des sondages réalisés en 2022 par le magazine The Economist et la plateforme YouGov, plus de 40% des Américains sont convaincus qu'une guerre civile est probable ou très probable dans les dix prochaines années. Près d'un Américain sur quatre se prononce en faveur de la sécession de son État, cette idée étant la plus populaire au Texas, en Alaska et en Californie.

Le cœur du conflit: le Grand Réveil contre le Great Reset

Le cœur politique du conflit peut certes être grossièrement réduit à la lutte globale entre les forces qui soutiennent le Grand Remplacement et donc la mondialisation (les mondialistes, soit les démocrates aux Etats-Unis) et les partisans du Grand Réveil des Peuples (les patriotes, les républicains).

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Ce n'est pas un hasard si des penseurs mondialistes comme la politologue américaine Barbara Walter, dans son livre « How Civil Wars starts » (Comment commencent les guerres civiles), parlent d'un « mélange toxique de théories du complot, de milices armées, de tribalisme culturel, de polarisation et d'extrémisme politique » qui conduit les gens à souhaiter la fin de la société (post)moderne afin de pouvoir construire une nouvelle société. On peut certes répondre à cela qu'il existe aux Etats-Unis une pratique de conspiration des élites mondialistes contre leur propre peuple (des guerres perpétuelles de l'Empire américain à l'immigration de masse, en passant par l'obsession du genre et la politique du COVID) et que celui-ci sera conduit à l'abattoir par ces mêmes élites si elles ne s'y opposent pas. Jusqu'à présent, ce conflit s'est déroulé de manière pacifique aux États-Unis de la part des partisans du Grand Réveil - mais que se passera-t-il si les élites elles-mêmes recourent à la violence ?

Pas Nord contre Sud, mais ville contre campagne : pas de guerre civile comme au 19ème siècle

Si vous pensez à la guerre civile de 1861-1865 aux États-Unis, avec des lignes de front clairement définies entre le Nord et le Sud, vous n'avez pas besoin de remonter très loin dans le temps pour imaginer à quoi ressemblerait une deuxième guerre civile américaine: ce sont les événements qui ont suivi la mort du trafiquant de drogue George Floyd à l'été 2020 et qui ont défié l'État américain, alors encore dirigé par Trump, par des attaques massives contre la police. Suivant le modèle des révolutions de couleur en Europe de l'Est et au Moyen-Orient, les États-Unis ont connu pour la première fois des émeutes civiles qui ont transformé certaines régions du pays en une réplique de l'Irak en ruines.

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C'est également la première fois que les antifascistes cagoulés de noir sont apparus aux États-Unis de la même manière que le phénomène que nous connaissons en Europe. On pourrait également assister à des scènes comme celle du 6 janvier 2021, lorsque des partisans de Trump en colère ont protesté contre le vol de l'élection par les démocrates, sauf que cette fois-ci, le président en exercice Joe Biden pourrait ne pas vouloir permettre une passation de pouvoir pacifique avec Trump. Un tel scénario, qui dégénérerait ensuite en conflit armé entre les partisans de Trump et ceux de Biden, ne connaîtrait donc pas de fronts clairs comme au 19ème siècle: la guerre s'orienterait plutôt vers les oppositions ville/campagne et centre/périphérie.

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Par exemple, dans l'État du Maine, sur la côte est des États-Unis, la côte très peuplée a voté majoritairement pour Biden en 2020, tandis que l'intérieur du pays, moins peuplé, a voté Trump, remportant ainsi l'État pour les républicains. Un tel conflit serait extrêmement chaotique et ne pourrait être résolu que par l'intervention d'unités de l'armée américaine ou de la Garde nationale, l'armée propre à chaque État, à condition qu'elles ne se soient pas dissoutes et organisées d'une autre manière d'ici là.

De sombres perspectives pour l'avenir des États-Unis: les États d'Amérique divisés

Ainsi, quoi qu'on en dise, il semble qu'une guerre civile planifiée de longue date se prépare aux États-Unis. Alors que la cause semble être le désir des élites mondialistes d'empêcher une révolution pacifique contre le Grand Remplacement au cœur du mondialisme, les prochaines élections américaines semblent être le déclencheur prévu de la guerre. Des produits culturels comme le film « Civil War » ne sont pas seulement une conséquence de l'ambiance polarisée dans tout l'Occident et aux États-Unis en particulier, mais font partie d'une programmation qui prépare les Américains à l'éventualité d'une guerre civile tout en les poussant dans cette direction. L'escalade constante de la lutte entre les partisans du Grand Remplacement et ceux du Grand Réveil est provoquée par l'État profond aux États-Unis, précisément par le marécage que Trump n'a pas réussi à assécher pendant son mandat; cela semble rendre la guerre civile de plus en plus inévitable. On pourrait souhaiter aux Américains qu'un tel scénario apocalyptique, que leur gouvernement a provoqué dans de nombreux pays à travers le monde au cours des dernières décennies, ne se produise pas, mais à Washington, on semble avoir d'autres plans pour l'avenir des États-Unis.

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jeudi, 22 septembre 2022

En avant vers la guerre civile?

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En avant vers la guerre civile?

par Klaus Kunze

Bron: http://klauskunze.com/blog/2022/09/20/vorwaerts-in-den-bu...

"Les guerres civiles sont inévitables": ce n'est nul autre que Ray Dalio, l'un des hommes les plus riches de la planète et propriétaire du plus grand fonds spéculatif, qui écrit cela. Sur Wikipedia, je lis qu'il est également philanthrope.

Pour un philanthrope, sa déclaration semble quelque peu surprenante, mais le grand capitaliste ne laisse planer aucun doute sur le fait qu'il craint et déteste la guerre civile.

    Les guerres civiles sont incroyablement violentes parce qu'on s'y bat jusqu'à la mort. Tout le monde devient extrémiste parce qu'on doit prendre parti et se battre - et les modérés ont tendance à perdre dans les combats au couteau.

   Ray Dalio, L'ordre mondial en mutation, De l'ascension et de la chute des nations, 2022, p.240.

Dans mon article intitulé "Le déclin de l'empire" ( http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2022/09/20/le-delcin-de-l-empire.html ), j'ai présenté en détail le livre de Dalio et sa théorie cyclique de l'histoire. Selon cette théorie, tous les pays passent par des phases d'ascension, de puissance maximale et de déclin. Ce dernier se traduit par une décadence, une dette publique élevée, l'impression d'une masse monétaire inflationniste et des conflits internes dus à l'élargissement du fossé entre les riches et les pauvres. La société se désagrège selon de nombreuses lignes de fracture. Cette phase, la cinquième selon Dalio, est suivie d'une sixième, au cours de laquelle les conflits ont souvent dégénéré en guerre civile.

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Dalio consacre un grand chapitre à ce scénario, dont le contenu devrait être connu de tout Allemand politiquement actif. Il est plus pertinent pour nous que l'intention réelle de Dalio, qui est de donner de bons conseils à ses lecteurs sur les endroits où mettre leur fortune à l'abri en temps voulu ("En Europe, vous ne récupérerez probablement jamais votre capital actuellement, compte tenu des taux d'intérêt nominaux négatifs," p. 298). Nous ne sommes pas si riches que cela. Mais peut-être pouvons-nous sauver notre peau, et même, de préférence, notre peuple.

Les analyses de Dalio sur les scénarios d'effondrement, observés dans le passé et dans certains pays, nous permettent de faire des pronostics essentiels à cet égard. L'éternel endormi allemand n'est que trop heureux d'occulter la réalité qui nous entoure. Les médias d'État l'aident volontiers à s'endormir. Mais c'est Dalio qui devrait le réveiller :

    Les guerres civiles sont inévitables. Ainsi, au lieu de supposer que "cela n'arrivera pas chez nous", comme le font la plupart des gens dans la plupart des pays lorsqu'il s'est écoulé suffisamment de temps sans guerre civile, il vaut mieux être sur ses gardes et guetter les signes indiquant combien de temps elle peut encore se faire attendre.

    Ray Dalio, L'ordre mondial en mutation, De l'ascension et de la chute des nations, 2022, p.232.

Les signes avant-coureurs

Des conflits avec un potentiel de guerre civile menacent à moyen terme de deux côtés : du côté des Allemands appauvris et du côté des étrangers qui veulent bénéficier des avantages matériels.

Dans les années à venir, des millions de travailleurs de la génération d'après-guerre partiront à la retraite. Beaucoup d'entre eux ont travaillé dur pour acquérir un patrimoine: des biens immobiliers, certains des actions ou des économies et presque tous des droits quelconques à la retraite et à la pension. Ils possèdent des actifs réels et des actifs financiers, c'est-à-dire des droits garantis par des obligations.

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La question de savoir si et dans quelle mesure ces droits pourront être satisfaits dans les années à venir dépend de la performance de notre économie réelle. "Les retraites sont sûres ?". Il n'y a jamais de sécurité pour l'avenir ! Pendant des décennies, les Allemands ont refusé d'assurer leur propre reproduction. Nous nous réduisons de moitié de génération en génération.  Quelqu'un pense-t-il sérieusement que les millions et les millions d'immigrés de ces dernières années sont capables ou désireux d'assurer notre prospérité à la retraite ? Quelle naïveté !

Au lieu de cela, il se passe deux choses à la fois: premièrement, notre gouvernement redistribue énormément d'argent par le biais de transferts sociaux et, deuxièmement, et c'est le plus grave, il ne possède pas ces sommes colossales d'argent, mais les emprunte sur le marché des capitaux et les jette en pâture aux gens. De ce fait, l'inflation ne cesse d'augmenter, avec pour conséquence une baisse constante de la valeur de l'épargne allemande à hauteur de ce même taux d'inflation. Nous devenons de plus en plus pauvres, alors que les bénéficiaires consomment l'argent. Dalio estime qu'il est juste de s'endetter pour des investissements innovants, mais qu'il est désastreux de les utiliser pour la consommation.

Le gouvernement n'a cependant pas d'autre choix, car si l'écart entre les riches et les pauvres s'élargit trop, des luttes pour la répartition des richesses risquent d'éclater et la guerre civile est alors d'emblée à notre porte. Or, le gâteau à partager ne cesse de se réduire en raison d'erreurs gouvernementales lourdes de conséquences. Depuis 2021, cela a été l'étouffement généralisé de notre économie par des confinements qui, comme chacun sait, devaient nous sauver la vie à tous, mais qui ont en fait ruiné la vie et l'existence économique de beaucoup. La spirale des prestations sociales ruineuses et de l'étranglement de l'économie est en train de descendre vertigineusement vers le bas. Nous faisons de moins en moins d'efforts et vivons à crédit - pour Dalio, c'est un signe infaillible de déclin.

Une guerre au mauvais moment

Et c'est justement dans cette situation de crise que nous faisons la guerre. Selon Ray Dalio, le déclin d'un pays s'accompagne généralement d'une chute de la valeur de la monnaie et de conflits internes et externes.

    Un conflit militaire est généralement précédé d'une guerre économique.

    Ray Dalio, L'ordre mondial en mutation, De la montée et de la chute des nations, 2022, p.262

Ne nous faisons pas d'illusions : nous sommes déjà dans le conflit. Dalio distingue

    - les guerres de capitaux : conflits réglés à l'aide d'instruments financiers tels que les sanctions (par exemple, en interrompant les flux monétaires et de crédit, en pénalisant les instituts et les États qui les proposent) ou en limitant l'accès d'autres pays aux marchés de capitaux [par rapport à].

    - les guerres militaires : conflits dans lesquels des tirs à munitions réelles sont effectués et des forces armées sont utilisées.

    Ray Dalio, L'ordre mondial en mutation, De la montée et de la chute des nations, 2022, p.245.

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Nos rouges-verts, qui ne sont apparemment plus du tout pacifistes, se sont associés à une guerre économique classique (menée par les États-Unis) avec leur politique de "sanctions" et ont répandu, par le biais des médias d'État qu'ils tiennent entre leurs mains, l'impression lénifiante qu'il ne s'agissait que de mesures hautement humaines, pacifiques et civilisées, un "toi, toi ! aggravé" en quelque sorte. Comme le montre Dalio à l'aide de nombreux exemples historiques, ces guerres de capitaux ne constituent généralement qu'une phase d'un processus de guerre au cours duquel, finalement, des coups de feu sont tirés à un moment donné.

    Les guerres ouvertes éclatent généralement lorsque des questions existentielles sont en jeu et qu'elles sont si importantes pour la survie d'un pays que les gens sont prêts à se battre et à mourir pour elles. Les guerres qui en résultent permettent de déterminer quel camp s'imposera et aura ensuite la suprématie. Cette clarté sur qui fait les règles devient alors la base d'un nouvel ordre international".

    Ray Dalio, L'ordre mondial en mutation, De l'ascension et de la chute des nations, 2022, p.245 et suivantes.

Nous savons tous aujourd'hui à quel point nos dépenses dans la guerre économique contre la Russie et la guerre militaire en faveur de l'Ukraine nuisent à notre économie. Nous ne savons pas encore si et quand les lumières et le chauffage seront éteints. En tout cas, le gouvernement semble faire de son mieux pour aboutir à cela.

Faillite de l'État

En théorie, un État ne peut pas faire faillite. Quant à savoir si l'argent qu'il imprime a encore un quelconque pouvoir d'achat, c'est une autre histoire. Mais notre chute pourrait bien être d'ores et déjà annoncée. Les signes avant-coureurs sont déjà écrits en grosses lettres sur les murs, et leur dernier mot est : guerre civile.

Les personnes rassasiées et satisfaites restent tranquillement chez elles. Tous les Allemands n'ont plus une maison à eux. Les foyers d'accueil de nuit, les soupes populaires, les repas pour les pauvres, tout cela existe déjà. Il y a des conflits sociaux dans l'air. Dès que la classe moyenne sombrera elle aussi dans une pauvreté relative, les signes de la tempête se feront sentir. Il pourrait y avoir un effondrement.

    Il est fort probable que cet effondrement se produise lorsque le crédit et l'argent sont déjà si infiltrés qu'ils ne peuvent plus être convertis en valeurs réelles, car il n'y a pas assez de biens et de services auxquels ils donnent droit.

    Ray Dalio, L'ordre mondial en mutation, De l'ascension et de la chute des nations, 2022, p.245 et suivantes.

Grâce au travail acharné de plusieurs générations, nos crédits et notre argent sont encore en grande partie entre les mains des Allemands, tout comme nos biens matériels. Pendant ce temps, les immigrés et leurs descendants constituent essentiellement le tiers inférieur de la population sur le plan économique. Notre gouvernement en importe sans cesse davantage. Le conflit social est dès lors inévitable. Il est humain que ces gens finissent par réclamer une plus grande part du gâteau, mais celle-ci sera réduite par le déclin économique et la dette.

D'un autre côté, l'expérience historique montre que les Allemands restants ne sont pas disposés à partager ou à abandonner leur pays et leur prospérité sans se battre.

Selon l'analyse de Ray Dalio, ce sont des conditions suffisantes pour une guerre civile.

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La question du système

Les guerres civiles répondent à la question du pouvoir.

    Le pouvoir est détenu par celui qui fixe les règles. Ce n'est pas le pouvoir qui prime sur le droit ; mais : celui qui a le pouvoir fait le droit.

    Klaus Kunze, Mut zur Freiheit, 1ère édition 1995, p.61.

Ces règles sont les règles sociales et constitutionnelles qui régissent le fonctionnement d'un État. Elles ne tombent pas du ciel, mais sont établies par les personnes qui en ont le pouvoir. Les nôtres ont établi la règle selon laquelle leur constitution doit être éternelle :

    Art. 79 Toute modification de la présente Loi fondamentale qui affecterait la division de la Fédération en Länder, la participation fondamentale des Länder à la législation ou les principes énoncés aux articles 1 et 20 est interdite.

La clause d'éternité protège donc les principes suivants:

    Art. 20 (1) La République fédérale d'Allemagne est un État fédéral démocratique et social.

    (2) Tout le pouvoir d'État émane du peuple. Il est exercé par le peuple lors d'élections et de votations et par des organes spéciaux de la législation, du pouvoir exécutif et de l'administration de la justice.

    (3) Le pouvoir législatif est lié à l'ordre constitutionnel, le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire sont liés à la loi et au droit.

    (4) Tous les Allemands ont le droit de résister à quiconque entreprend de supprimer cet ordre, si aucun autre remède n'est possible.

Tout cela me plaît, sans ambigüité. Et tout d'abord, bien sûr

    l'Art. 1 (1) La dignité (Würde) de l'homme est inviolable. Le respect et la protection de la dignité humaine sont une obligation pour tous les pouvoirs publics.

    (2) Le peuple allemand reconnaît donc les droits inviolables et inaliénables de l'homme comme fondement de toute communauté humaine, de la paix et de la justice dans le monde.

    (3) Les droits fondamentaux suivants lient le pouvoir législatif, le pouvoir exécutif et la jurisprudence en tant que droit directement applicable.

Ray Dalio ne croit pas à l'immuabilité, mais aux changements permanents. Ceux-ci concernent toujours aussi la constitution d'un pays. Les combattants des guerres civiles et les révolutionnaires n'ont jamais tenu compte des règles existantes. Il sait aussi pourquoi il en est ainsi: pour eux, d'autres questions sont plus importantes que le système existant :

    Si les causes pour lesquelles les gens se passionnent sont plus importantes pour eux que le système de prise de décision, alors le système est en danger.

    Ray Dalio, L'ordre mondial en mutation, De l'ascension et de la chute des nations, 2022, p.227.

Qu'est-ce qui vaut la peine d'être conservé dans un système qui nous conduit vers une disparition prévisible, par exemple parce que nous n'existerons plus du tout en tant que peuple à l'avenir ? Qu'est-ce qui nous lie à un système de décision qui ne nous protège pas ?

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Le 3 septembre, j'ai écrit ici :

"Il existe un lien toujours valable et nécessaire entre la protection et l'obéissance. Nous sommes fidèles à la loi parce que la loi nous protège. Nous sommes fidèles à l'État parce que l'État nous protège. Dans un pays démocratique, c'est la majorité qui décide qui est ce "nous". L'acceptation de notre système politique pourrait être dévastée si une majorité n'avait plus l'impression qu'il s'agit de "notre" système et que ce système protège le peuple allemand. En excluant les démocrates fidèles et les amis de la Constitution et en les déclarant ennemis de la Constitution parce qu'ils souhaitent maintenir l'existence ethnique de notre peuple, et en justifiant justement ce jugement par la dignité humaine de tous ceux qui veulent aussi venir ici, notre Cour constitutionnelle met en danger notre ordre fondamental démocratique et libéral et mine notre État".

Notre État protège-t-il donc notre peuple ? Cela dépend justement de ce que l'on entend par "peuple allemand". Or, il est difficile pour les citoyens qui n'ont pas de connaissances spécifiques en droit constitutionnel de comprendre qu'un Congolais possédant un passeport allemand puisse faire partie du peuple allemand, alors qu'un Tyrolien du Sud possédant un passeport italien n'en fait pas partie. En Allemagne, être allemand et avoir notre nationalité ont toujours été deux choses différentes. La Cour constitutionnelle fédérale a décidé qu'il était suspect de réclamer politiquement la préservation de l'allemand. Bien sûr, cela ne figure dans aucune loi.

    Les règles et les lois ne sont efficaces que si elles sont claires et si la plupart des gens tiennent suffisamment à leur préservation pour se montrer prêts à faire des compromis. Si les parties rivales ne sont pas prêtes à se parler raisonnablement et à prendre des décisions civilisées pour obtenir ce qu'il y a de mieux pour tous - des décisions qui exigent d'elles qu'elles renoncent volontairement alors qu'elles auraient des chances de succès dans la bataille -, une sorte de guerre civile éclate.

    Ray Dalio, L'ordre mondial en mutation, De l'ascension et de la chute des nations, 2022, p.227 et suivantes.

Armes politiques

De telles tensions ne se déclencheront en aucun cas à cause de querelles idéologiques ou juridiques, la plupart des gens sont trop paresseux et rétives au risque pour cela. Mais si la misère est à la porte et que des couches sociales allemandes encore plutôt fortunées se retrouvent face à des immigrés et à leurs descendants en nombre égal mais non fortunés, il en résultera inévitablement des conflits de répartition dans lesquels ceux-ci défendront leur pays et leur fortune, tandis que ceux-là exigeront une "juste" part des deux.

Pour éviter un tel scénario dès le départ, l'Allemagne avait autrefois adopté une politique d'intégration : celui qui voulait un passeport allemand devait devenir ethniquement "allemand", en tout cas s'intégrer socialement. Cette situation est révolue depuis longtemps. C'est devenu impossible en raison de la masse des nouveaux arrivants qui ne peuvent pas s'intégrer. Pour que les Allemands restent calmes, l'État et nos gouvernants ont donc pris le parti d'étouffer toute opposition possible par des lois pénales plus strictes, par exemple en codifiant des lois pour punir l'"incitation à la haine", et pour "protéger" la Constitution et son orchestration par les médias d'État.

    Dans les derniers stades de la phase 5, les systèmes juridiques et policiers sont généralement utilisés comme des armes politiques par ceux qui peuvent les influencer. [...] A la fin de la phase 5, les manifestations se multiplient et deviennent de plus en plus violentes. Comme la frontière entre les protestations saines et les prémices d'une révolution est parfois floue, c'est souvent un exercice d'équilibre délicat pour les dirigeants que d'autoriser les manifestations sans pour autant permettre la prétendue liberté de se révolter contre le système.

    Ray Dalio, L'ordre mondial en mutation, De l'ascension et de la chute des nations, 2022, p.228 et suivantes.

Nous savons maintenant pourquoi les ministres affirment déjà que les manifestations de protestation de personnes appauvries, qui auront indubitablement lieu l'hiver prochain, seront qualifiées "d'extrême droite et d'anticonstitutionnelles".

Perspectives

Dalio ne cesse de souligner qu'il n'y a jamais de fatalité dans l'histoire. Parfois, les systèmes peuvent s'adapter. Parfois, ils doivent le faire s'ils ne veulent pas disparaître. Les systèmes sont faits pour les hommes et non les hommes pour les systèmes. Ceux-ci sont toujours "en danger" lorsque d'autres préoccupations sont plus importantes pour les gens que leur système (p.227).

    La roue de l'histoire continue de tourner inexorablement. Les peuples vont et viennent - les systèmes vont et viennent.

    Klaus Kunze, Der totale Parteienstaat, 1994, p.98.

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C'est une erreur...

    ... c'est donc une erreur de croire strictement qu'un système économique ou politique est fondamentalement le meilleur, car il y aura certainement des moments où ce système ne sera pas optimal pour les circonstances du moment. Si une société ne s'adapte pas, elle disparaît.

    Ray Dalio, L'ordre mondial en mutation, L'ascension et la chute des nations, 2022, p.241.

Notre système peut-il être réformé de telle sorte qu'il n'y ait pas de conflits violents ? Nous, les bons citoyens, nous l'espérons. Car nous avons beaucoup à perdre.

    Les guerres civiles et les révolutions ont inévitablement lieu pour changer radicalement l'ordre politique intérieur. Elles impliquent une restructuration complète de la richesse et du pouvoir politique, y compris une restructuration complète de la dette, de la propriété financière et des processus de décision politique. Ces changements sont la conséquence naturelle de la nécessité d'opérer des changements majeurs qui ne sont pas possibles dans le cadre du système actuel.

    Ray Dalio, L'ordre mondial en mutation, De l'ascension et de la chute des nations, 2022, p.234.

C'est ce que nous dit Ray Dalio, le philanthrope.

samedi, 14 août 2021

L'hémisphère occidental s'engage-t-il dans une "guerre civile à cause du covid"?

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L'hémisphère occidental s'engage-t-il dans une "guerre civile à cause du covid"?

par Robert Bridge

Source : contre-information & https://www.ariannaeditrice.it/articoli/l-emisfero-occidentale-si-sta-lanciando-in-una-guerra-civile-per-il-covid

Les passeports vaccinaux dans les grandes villes seront considérés comme un abus de pouvoir politique à des fins inavouées, écrit Robert Bridge.

Des conditions d'apartheid sont créées dans les pays occidentaux entre les vaccinés et les "anti-vaccinistes". Et avec l'introduction des passeports vaccinaux, qui pourraient théoriquement refuser les services les plus élémentaires et les plus essentiels aux personnes non vaccinées, les choses pourraient empirer très rapidement.
Cela n'a pas été le cas. Ce qui a commencé comme un "15 jours pour aplanir la courbe", puis comme un programme de vaccination volontaire, est en train de se transformer en une forme de gouvernement surdimensionné, car les choses simples que les gens considéraient comme allant de soi - aller au restaurant, au théâtre et prendre le train - nécessiteront bientôt des passeports de vaccination obligatoires. Les citoyens accepteront-ils tranquillement ces mesures sans précédent sans se battre ? Jusqu'à présent, cela ne semble pas évident.

Alors que le consommateur moyen des médias grand public en entend rarement parler, des manifestations et des blocages massifs contre les vaccins, dont la taille des foules n'avait pas été vue depuis les jours précédant la guerre d'Irak en 2003, ont secoué toutes les régions du monde occidental. La semaine dernière, par exemple, des milliers de personnes ont fait fi de l'interdiction des mesures anti-covid en Allemagne et sont descendues dans la rue pour protester en masse. Un manifestant serait mort après avoir forcé une barricade de la police. Plusieurs policiers ont été blessés dans la mêlée qui a conduit à l'arrestation de 600 manifestants. Et alors que les gouvernements commencent à déployer leurs passes sanitaires dans un contexte de scepticisme généralisé quant à la sécurité des vaccins Covid, la résistance promet de s'intensifier.

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La France, par exemple, alors même que l'immunité collective naturelle et les taux de vaccination au sein de la population augmentent, jette les bases d'un système national de passeport vaccinal. Le 9 août, les citoyens français devront présenter une preuve de vaccination, un test négatif pour le coronavirus ou la preuve qu'ils se sont récemment rétablis de Covid-19 pour pouvoir entrer dans une série d'espaces publics, notamment les restaurants, les musées et les transports en commun. L'Italie a commencé un programme similaire le 6 août. Imaginez ce que dira un Italien ou un Français lorsqu'on l'empêchera d'entrer dans son café préféré du coin, faute de documents. En attendant, les professionnels de la santé en France devront être vaccinés d'ici la mi-septembre. Les travailleurs syndiqués disent qu'ils protesteront contre ces demandes.

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Comme on pouvait s'y attendre, les Français, qui connaissent bien les mouvements révolutionnaires, n'ont pas pris la nouvelle à la légère. Depuis que le président Emmanuel Macron a fait cette annonce il y a trois semaines, les citoyens ont organisé des manifestations de masse, attaqué des centres de vaccination et se sont généralement comportés comme le font les foules en colère.

Avec la suffisance et le manque total de conscience de soi qui le caractérisent, M. Macron s'est moqué des manifestants, qui trouvent la perspective de jouer aux échelles bureaucratiques pour le reste de leur vie tout à fait répugnante, voire carrément tyrannique.

"Quelques dizaines de milliers de personnes ont perdu la raison à tel point qu'elles sont capables de dire que nous vivons dans une dictature", a déclaré Macron dans une interview à Paris Match, selon des extraits mis en ligne avant la publication de l'article jeudi. "Leur attitude est une menace pour la démocratie. Ils mélangent tout".
Il est étrange que le dirigeant français ne voie pas que menacer les moyens de subsistance de millions de personnes - qui souhaitent simplement avoir une voix et peut-être même un vote sur ce qui est fait à leur corps au nom de la science - est la véritable "menace pour la démocratie".

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Pendant ce temps, le peuple australien connaît des conditions qui pourraient être décrites comme une loi martiale de facto. Sydney, capitale de la Nouvelle-Galles du Sud, approche de la septième semaine d'un blocus de neuf semaines au cours duquel les citoyens n'ont pas le droit de quitter leur domicile, sauf pour acheter de la nourriture, se faire soigner et effectuer des travaux "essentiels". Le long blocus de la plus grande ville d'Australie a déclenché des manifestations de rue massives, de nombreuses personnes ne comprenant pas la réaction à seulement 10 décès dus au COVID-19 liés à l'épidémie actuelle.

Quelque 300 soldats collaborent avec la police pour surveiller les personnes mises en quarantaine et organiser des contrôles routiers, ce qui constitue l'un des ordres de confinement les plus stricts jamais imposés en Australie. Les véhicules contenant plus de deux personnes sont arrêtés pour inspection.

Alors que le blocus de Sydney ne devrait pas prendre fin avant le 28 août, des rumeurs circulent déjà selon lesquelles le gouvernement va prolonger les ordres de blocus alors que des rapports de décès liés à la variante Delta circulent.

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Pendant ce temps, aux États-Unis, la pandémie de Covid semble souvent être davantage une bête de somme partisane qu'un fléau médical. L'écrivain conservateur Victor Davis Hanson a résumé le climat de discorde qui règne dans le pays lorsqu'il a rappelé que c'est l'administration Biden, en collaboration avec les grands médias, qui a "accusé les "super-vaccinés" de contaminer parfois les personnes déjà vaccinées, comme si les plus de 100 millions d'adultes qui ne sont pas encore complètement vaccinés étaient des "red-state taps" qui fréquentent les bars honky-tonk et les rassemblements de motards.
Montrant que la réalité est bien différente, Hanson a rappelé que l'été dernier "plus de 1000 prestataires médicaux avaient accordé des exemptions générales exclusivement aux manifestants de BLM, se massant dangereusement dans les rues pendant des semaines pour manifester."

Il a également souligné le désastre à la frontière entre les États-Unis et le Mexique, où "deux millions d'étrangers en situation irrégulière devraient franchir la frontière sud l'année prochaine, en toute impunité mais sans vaccinations, sans tests COVID-19 et sans restrictions de la part de Washington. "

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Dans le même temps, une récente épidémie de COVID-19 à Provincetown, dans le Massachusetts, "n'était pas due à des Néandertaliens de droite", a noté M. Hanson. "Elle était imputable aux célébrations annuelles de la gay pride au cours desquelles plusieurs milliers de fêtards ont déferlé dans les bars, clubs, restaurants et hôtels."

Ce n'est certainement pas quelque chose que les médias traditionnels pensaient couvrir.
À cette hypocrisie flagrante s'ajoute un climat oppressant de censure qui a stoppé net les recherches médicales, comme si le scepticisme et le progrès scientifique s'excluaient mutuellement. En effet, même les médecins qui osent remettre en question le bien-fondé de l'utilisation d'urgence, des vaccins non approuvés par la FDA, de l'utilisation de masques et des règles de distanciation sociale deviennent des parias des médias sociaux et disparaissent. Malgré, ou à cause, de l'absence manifeste de débat libre et ouvert sur la science qui sous-tend le Covid, les villes et les États démocratiques se précipitent pour mettre en place des passeports vaccinaux comme ceux qui émergent en Europe.

À partir du 13 septembre, la ville de New York, contrairement à la sagesse dont fait preuve la Californie, qui est le précurseur national, exclura les personnes non vaccinées des clubs de fitness, des restaurants et des théâtres. En plus de porter potentiellement le coup de grâce à de nombreuses petites entreprises de la mégapole, le soi-disant "Key Pass to New York" alimentera probablement l'exode de la Big Apple qui a commencé en mars 2020. Pour les New-Yorkais qui choisissent de rester, tout en refusant le vaccin, il sera difficile de contenir leur ressentiment et leur colère d'être privés des choses qui rendent la vie urbaine possible.

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Pendant ce temps, à l'autre bout du pays, dans un autre super-État libéral, Los Angeles étudie une proposition similaire à celle de New York, bien que celle-ci inclue les "magasins de détail". En d'autres termes, sans carte de vaccination, de nombreuses personnes pourraient avoir de grandes difficultés à acheter de la nourriture et des médicaments.

Avec des millions d'Américains toujours réticents à recevoir un vaccin qui n'a pas été entièrement approuvé par la Food and Drug Administration, l'introduction de laissez-passer pour les vaccins dans les deux plus grandes villes américaines - poussée avec une aide non négligeable de CNN, semble-t-il - va accroître les tensions à un moment où de nombreuses personnes sont déjà préoccupées par la nécessité de garder de la nourriture sur la table en période économique imprévisible.

En somme, l'autorisation des passeports vaccinaux dans les grandes villes du monde ne sera pas considérée comme un outil médical nécessaire pour maintenir les gens en bonne santé, mais plutôt comme un abus de pouvoir politique pour des motifs inavoués qui n'ont rien à voir avec la démocratie.

Source : Strategic Culture

Traduction : Lucian Lago

mercredi, 14 juillet 2021

Demain la guerre civile, vraiment ?

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Demain la guerre civile, vraiment?

par Georges FELTIN-TRACOL

51jpRSNvcEL.jpgIl y a trente ans, en 1991, l’ancien policier Charles Pellegrini répondait aux interrogations de Serge Ferrand dans un ouvrage au titre inquiétant : Demain la guerre civile ? Le thème fait depuis florès tant en librairie que dans les débats audio-visuels et sur les réseaux sociaux numériques. Suite à la fameuse tribune des militaires mise en ligne sur Place d’armes et reprise par Valeurs actuelles, un sondage de l’Institut Harris montre que 45 % des Français estiment que nous allons vers une guerre civile. La France connaîtrait dans les prochaines décennies, dans les prochaines années, voire dans les prochains mois, de terribles déchirements internes. L’hypothèse la plus envisagée opposerait les Français d’origine européenne aux descendants des populations allogènes venues d’Afrique et d’Orient, souvent de foi mahométane, à l’instar des deux tomes du surfait Guérilla de Laurent Obertone. Le concept de guerre civile à venir est-il cependant crédible ?

Si la Guerre d’Algérie a conduit au début des années 1960 l’Hexagone au bord de la guerre civile, la dernière en date remonte à 1944 – 1945 avec la sanglante « Épuration ». Les commentateurs qui parient sur cette éventualité gardent en mémoire la longue guerre du Liban (1975 – 1990) et s’imaginent des scènes semblables au conflit syrien dans des paysages berrichons, marseillais ou bretons familiers. Ils se trompent !

Des événements comparables n’affecteraient pas l’Hexagone, car les tensions supposées pourraient être d’ordre moléculaire, c’est-à-dire de basse intensité. Certes, les heurts pourraient être violents, mais ils se limiteraient à des zones géographiques précises. En outre, la France n’est ni le Liban, ni la Syrie ou l’Irak. On voit mal en effet un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, détenteur de l’arme atomique, qui dispose de plusieurs centrales nucléaires et des centres de retraitement radio-actif, première puissance militaire de l’Union pseudo-européenne, plonger sans la moindre réaction dans un conflit intérieur. Sait-on par ailleurs que plus de soixante-dix chefs d’État et de gouvernement y possèdent une résidence secondaire ? Par exemple, le roi du Maroc séjourne longuement dans un château d’Île-de-France; la dynastie royale belge passe ses vacances sur l’île d’Oléron; la famille grand-ducale de Luxembourg est mitoyenne du fort présidentiel de Brégançon au bord de la Méditerranée.

Il est donc difficile de croire que le voisinage de la France, les institutions de l’Union dite européenne et l’Alliance Atlantique assisteraient au délitement socio-politique français. En cas d’effondrement des institutions républicaines et de vacance complète du pouvoir, l’OTAN et la Commission de Bruxelles interviendraient certainement dans le cadre d’une résolution onusienne avec l’intervention de forces armées restauratrices de l’« ordre » marchand – progressiste. Verrait-on alors l’entrée en fonction d’une AMGOT (gouvernement militaire américain des territoires occupés) nouvelle mouture prévue à la veille de l’invasion anglo-saxonne du 6 juin 1944 et jamais appliquée en raison de l’hostilité virulente du général De Gaulle et de la Résistance intérieure ?

En cas de guerre civile « perlée » ou totale, qui profiterait finalement de la situation anxiogène ? Gageons que le Bloc occidental atlantiste (BOA) serait ravi d’étouffer la voie spécifique française, de la contraindre à rentrer définitivement dans la nasse mondialiste et de lui retirer sa précieuse dissuasion nucléaire à l’avantage de Washington, de Bruxelles et de Berlin, deux fidèles larbins du Capitole, de Wall Street et d’Hollywood. Ce n’est pas anodin si depuis la présidence de Bill Clinton (1993 – 2001), l’ambassade étatsunienne installée à un jet de pierre de l’Élysée investit massivement dans les banlieues de l’immigration. Les officines yankees se retrouvent avec leurs concurrentes britanniques, turques, israéliennes, algériennes et marocaines.

Si un conflit identique aux tragédies survenues au Yémen ou en Afghanistan est assez improbable, une stratégie de la tension proche des « années de plomb » 1970 – 1980 en Italie ou de la « crise d’octobre » 1970 au Québec s’envisage réellement. Il est en tout cas évident que l’hyper-caste cosmopolite a décidé d’accélérer et d’amplifier le populicide programmé des Albo-Européens.

Georges Feltin-Tracol

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 222, mise en ligne sur TVLibertés, le 6 juillet 2021. Il s’agit de l’ultime « Chronique du Village planétaire » destinée à TVLibertés.

mercredi, 06 janvier 2021

La guerre d'anéantissement et la paix permanente

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La guerre d'anéantissement

et la paix permanente

 

Irnerio Seminatore

 

En rappelant que la guerre n'a pas un caractère moral et ne peut comporter en soi un caractère criminel, en disqualifiant d'avance et par le droit la figure de l'ennemi, la guerre d'anéantissement, en dehors de toute référence aux legs de la civilisation, se développe en dessous de la paix apparente, conformément au sens originel de la lutte et de sa fureur élémentaire. Elle se définit dans la dimension conjointe de l'affrontement guerrier et de la perspective d'anéantissement de l'adversaire. Sous forme de lutte à mort, elle resserre en un seul concept, trois buts de guerre, politique,militaire et civil. Politique (par un choc étatique des armées), militaire (par une suppression de toute opposition et de toute résistance sur les arrières), et enfin, génocidaire (par la confusion des civils et des militaires et l'absence de toute retenue et contrainte violente). Elle produit une fusion destructrice de trois facteurs de résistance, la force actuelle, le potentiel de mobilisation et la force vive du peuple ou de la nation. Enfin, dans une apothéose de mort elle conduit à la suppression de tout antagonisme, peuple, race ou religion. Cela signifie l'éradication de l'ennemi du cours de l'histoire et, de ce fait, une guerre totale, en son pur principe. Ce type de guerre comporte la liquidation immédiate et soudaine d'une portion définie, organisée et territoriale de l'espèce humaine et configure ainsi la conception d'une guerre d'effacement existentiel, au dessus de laquelle tout armistice est trompeur, aléatoire et précaire. Deux exemples confirment cette analyse: la bataille de Canne (216 a.J-C) et la destruction de Carthage par les Romains dans l'antiquité et l'Opération "Barbarossa" pour l'anéantissement de l'URSS dans la troisième guerre mondiale (juin 1941). Le but d'éliminer l'adversaire et de raser Carthage après la deuxième guerre punique, fit de Rome la maîtresse du "Mare Nostrum"; la conquête de l'espace vital (le Lebensraum), devait permettre un repeuplement de l'immense étendue des terres de l’hémisphère Nord de l'Eurasie pour la constitution allemande d'un empire millénaire. Le Drang Nach Osten (la marche vers l'Est) aurait pu assurer une domination in-contrastée au Herrenvolk (le Peuple des Seigneurs).

51fIcbT3hdL._SX318_BO1,204,203,200_.jpgDifférente dans la forme, mais similaire pour les enjeux et surtout pour les issues, l'anéantissement des populations européennes par la guerre du ventre des femmes musulmanes. L'asymétrie démographique et la mobilité humaine compensent ainsi les buts de conquête politiques et militaires. La proclamation de la guerre du ventre fut une anticipation prémonitoire de Houari Boumediene. L'avait-on oublié?

En avril 1974, le président de la république algérienne, Houari Boumediene, prévenait l’Europe du projet de transplantation de peuple qui se préparait :

« Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour aller dans l’hémisphère nord. Et ils n’iront pas en tant qu’amis. Ils iront là-bas pour le conquérir, et ils le conquerront en le peuplant avec leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous donnera la victoire ».

L'histoire c'est aussi la démographie, éruption irrésistible du vivant.

La perspective d'anéantissement du Nord par le Sud de la planète est la forme du Lebensraum des opprimés contre les nantis Une perspective d'anéantissement lent, souterrain et insidieux, par l'étreinte démographique des populations. Une poursuite de la décolonisation, en forme d'invasion et de revanche, qui montent par vagues successives, par terre et par mer, soutenues par des organisations militantes. C'est le purgatoire des démunis et la noyade des populations autochtones. Ce sont les flux, refusés par la Grande Bretagne et sources de dissolution, de désagrégation et de conflit. Est loin des esprits, dans cette forme piétiste de la guerre des mondes, le principe westphalien du "cuius regio eius religio" (ou non ingérence idéologique), mais aussi celui du "cuius economia, eius regio" (individualisme ou étatisme économique), et encore le différent déterminisme des paradigmes de la connaissance "cuius religio, eius universalis cognitio"(telle religion, tel universalisme), visant l'identité, la famille, le groupe, la religion et la divinité. L'anéantissement touche ici aux principes premiers, ceux de la mission et de la foi. Un peuple ou un communauté affectés de l'intérieur par une "guerre des dieux" sont un peuple et une communauté condamnés à la disparition et à la sortie de l'histoire. Dans la guerre d'anéantissement démographique ou racial, la défense immunitaire de la philosophie et du droit est pervertie en son contraire, l'égalisation des conditions et des statuts. C'est la porte ouverte à l'exercice d'une violence disruptive, vindicative et revendicative de la part de l'étranger, devenu citoyen. Dans ces conditions la guerre n'est plus considérée comme une relation d’État à État, mais comme une révolte et insoumission permanentes, dépourvues de leaders et donc in-négociable. L’envahisseur, ami de l'ennemi extérieur est le premier fossoyeur de l'arène politique à qui on a remis les clés de la cité et qu'il livre au frère ennemi, lorsque la guerre civile est surmontée par la guerre étatique. La guerre de substitution, par noyade ethnique ou raciale, a son moment culminant dans la délivrance de toute obéissance, désignant une crise d'autorité et une prise de terre à repeupler.

Protégé par une philosophie humanitariste, consentie à l'ennemi sécessionniste, l'ekthrsos profite de la vie publique pour attiser les antagonismes des vieux conflits interconfessionnels et se hisser à la tête de la terreur extrémiste. De facto la guerre d'anéantissement se prépare dans l'antériorité de la guerre civile des sociétés ouvertes et dans la préparation souterraine des guerres d'étripage et de terreur qui la précèdent. Cela prouve que le monde n'est pas un village planétaire mais un espace protégé par les murailles du droit qui veillent à la sécurité des nations, sous le brouillard de la paix apparente de Saint Augustin. La bataille qui précède la guerre d'anéantissement est au même temps juridique et philosophique, afin que l’envahisseur ne puisse disposer des armes lui permettant de violer l'état de la pacification existante et de poignarder au dos le parti de la cohabitation et du "statu quo", par une fausse égalisation des conditions. Est guerre d'extermination dans les deux cas, la perspective d'anéantissement par l’atome, le globalisme prophétique, le millénarisme climatique et le réinitialisation de Davos. Concepts englobés dans les deux expressions de destruction complète et d'abattement total, sans pour autant que soit identifié l'auteur de cette guerre d'anéantissement qui, à l'inverse des perspectives civilisationnelles du passé, permettrait demain leurs condamnation et leur mise au ban des nations.

Bruxelles, le 5 janvier 2021

NdR. Ce billet fait partie d'une étude sur le thème :"GUERRE ET POLITIQUE. La désignation de l'ennemi et la discorde dans les alliances"

vendredi, 11 septembre 2020

Incivilités, ensauvagement ou début de guerre civile ?

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Incivilités, ensauvagement ou début de guerre civile ?

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Le terme d'ensauvagement a fait l'objet d'un désaccord le 1er septembre entre Gérald Darmanin et le garde des sceaux Dupont-Moretti.

Etait-il approprié de l'utiliser pour qualifier les actes de violence survenus récemment dans diverses villes française, notamment Bayonne et Lyon, attribués à des « bandes de jeunes » non identifiés, sans mentionner la violence permanente qui s'est instaurée dans les banlieues des grandes villes. Ne valait-il pas mieux parler d'incivilités?

Le terme d'incivilité paraît anodin . Il est employé généralement pour désigner un manquement aux règles usuelles sur lesquelles repose la vie en société. Mais celui d'ensauvagement est-il excessif ? Il pourrait signifier un retour à des sociétés primitives n'ayant pas connu les « bienfaits » de la colonisation.

En fait, ni l'un ni l'autre ne semblent appropriés. Il vaudrait mieux parler du début de la guerre dite de 3e (ou 4e) génération contre les sociétés occidentales dont l'Organisation de l'Etat Islamique (Daesh) avait menacé les païens occidentaux, en conséquence de son incapacité à maintenir sa domination sur le Moyen Orient.

Différents chefs de cette organisation avaient indiqué sur les réseaux sociaux qu'ils poursuivraient cette guerre en envoyant des combattants volontaires pour mener des attentats, y compris des attentats-suicides, ceci prioritairement en Europe. Ceux-ci s'infiltreraient parmi les centaines de milliers de « réfugiés » fuyant la guerre et l'insécurité et provenant principalement de Syrie et d'Irak. Leur nombre ne diminuera pas, comme le montre la recommandation récente d'Angela Merkel d'augmenter les capacités d'accueil.

Il en résulte que les villes européenne sont confronté à un « séparatisme » refusé récemment par Emmanuel Macron mais qui existe désormais. Les musulmans dominant dans les banlieues de certaines grandes villes veulent y mettre en place des régimes politiques n'obéissant plus aux lois de la République, mais reconnaissant exclusivement le loi islamique dite charia. Certaines des normes imposées par celle-ci sont incompatibles avec les droits de l'homme, notamment en ce qui concerne la liberté d'expression, la liberté de croyance, la liberté sexuelle et la liberté des femmes. D'autres, en termes plus discrets, recommandent de mener une guerre sainte contre ceux qui ne reconnaissent pas la loi islamique et le pouvoir supérieur d'Allah.

Il existe aujourd'hui, notamment en France, des mosquées de plus en plus nombreuses dont les imams, au vu et au su de la police, demandent aux bons musulmans de commencer à mener cette guerre. Il en résulte de nombreuses dégradations commises contre les églises et les crucifix. Nécessairement les bons croyants ne peuvent qu'en tirer argument pour mener des actes de violence anonymes, donc peu dangereux, notamment au sein de "bandes de jeunes non identifiés". 

Ceux-ci ne sont ni des incivilités ni des ensauvagements, mais des actes de guerre civile. A une bien moindre échelle, l'épidémie de meurtres anonymes et impunis de chevaux qui se poursuit en France à une échelle jamais vue encore montre combien le meurtre est contagieux, surtout quand les médias lui donnent un large écho.

lundi, 15 juin 2020

La guerre sociale qui vient

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La guerre sociale qui vient

par Franck BULEUX

La globalisation du combat pour Adama Traore, inhumé à Bamako en 2016 à la suite de son refus d’être interpellé par la gendarmerie nationale, est une des particularités du mouvement national initié en sa faveur (les époques ont les héros qu’ils méritent).

Le syndrome Traore (compte-tenu du nombre impressionnant de ses frères et sœurs, dix-sept issus de la lignée paternelle mais on doit dire probablement seulement son prénom, Adama comme une obligation médiatique car c’est tout simplement une méthode pour rendre sympathique toute personne) comprend un ensemble revendicatif, une véritable doxa idéologique. Il n’est pas seulement question d’expertise cardiaque ou de calculer le poids des gendarmes ou la capacité à courir de Traore, non l’affaire est d’une autre importance. On nous fait regarder l’expert ou la couleur du gendarme alors que l’affaire est d’une toute autre nature.

Il s’agit d’un combat du « peuple français » à haranguer, en s’étranglant (non, pas tout à fait, pas d’inquiétude !), la sœur (enfin, une des sœurs) Assa Traore, celle qui lutte contre tout. Celle qui a fait de ce combat sa vie. Concernant le « peuple français », de Gaulle et son RPF initial est vraiment « à la mode ».

Pour Assa Traore, il ne s’agit pas seulement de faire condamner un, deux ou trois gendarmes. Oui, pour arrêter Traore, il a fallu trois gendarmes ! Non, l’ennemi principal est le Système. L’expression « racisme systémique » prend tout son sens ici. La gendarmerie a fait preuve de racisme, mais il ne s’agit que d’une institution parmi d’autres dont font parties la police, l’école, la justice, la télévision…

Cette dénonciation du « racisme systémique » est un terme relativement récent dans la bouche des militants indigénistes et antiracistes. Il permet de mettre en place un combat non individuel mais portant sur des comportements liés à la société. Aussi, il est nécessaire de modifier nos comportements, de substituer un esprit à un autre, bref, de l’intrusion totalitaire !

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Assa Traore a sans doute beaucoup de soutiens, bien au-delà de sa fratrie, mais elle a, depuis 2019, un appui intellectuel de poids, qui explique probablement la présence active, notamment par une parole haineuse contre la police dont il souhaite la disparition pure et simple, vantant une société « sans police » (mais pas sans nervis…), du leader insoumis (quoique…) Jean-Luc Mélenchon, ce samedi 13 juin entre République et… République. Les rassemblements de plus de 10 personnes étant interdits compte-tenu de la crise sanitaire, on peut s’étonner de ces défilés ou rassemblements sans droit. Cet intellectuel de poids est issu d’une bonne famille française.

En effet, en 2019, l’autrice (sic) Traore a publié chez Stock (pas un éditeur de diffusion modeste, merci les soutiens !) Le combat Adama. Un livre écrit à quatre mains. Les deux autres mains appartiennent à une élite française, probablement ethnomasochiste, le ci-devant Geoffroy Daniel de Lagasnerie. Ce philosophe et sociologue, universitaire parisien, est probablement l’instigateur de la théorisation du combat des Traore. Ce très proche de La France insoumise (LFI), qui a encore appelé à voter pour ce mouvement lors des élections européennes de 2019, est l’âme du combat pour Traore.

9782234087392-001-T.jpegMais ce combat pour Traore se situe dans un ensemble politique cohérent dans sa haine contre le système. Ainsi, en 2016, il avait co-signé une lettre ouverte au Premier ministre d’alors, le social-libéral Manuel Valls, l’accusant de ne pas essayer de comprendre les causes du terrorisme, qui ensanglantait alors la France… Encore plus clairement, en septembre 2017, il signe une tribune dans son quotidien de référence Libération intitulée En défense des accusés du quai Valmy, soutenant des individus jugés au pénal pour avoir incendié une voiture de police avec ses occupants, lors d’une manifestation organisée par le collectif « Urgence notre police assassine ».

Ce véritable agent de l’islamo-gauchisme, provocateur anti-forces de l’ordre, a l’oreille de la sœur Traore.

Les suiveurs, qui ne bénéficient pas de la contravention de 135 € liée à l’inobservation des règles imposées par les conséquences de la crise sanitaire, sont, au moins, des naïfs. Ces derniers, pensant lutter contre de supposés violences policières, avancent, sans masques, pour mettre à l’œuvre une idéologie visant à installer un pouvoir fondé sur le renversement des valeurs. Ils commencent par les statues.

Et qui retrouve-t-on parmi les fidèles soutiens, initiateurs de la théorisation ? Des intellectuels mondains poussés par la haine du retour de ce que leur renvoie leur propre miroir.

Un Noir policier sera insulté et traité de « traître » et de « vendu » par les « siens » (d’après l’idéologie racialiste suprématiste noire de ces gens) mais un Blanc qui justifie la violence contre ceux qui nous protègent, c’est quoi ?

Mélenchon traite, ce samedi, le préfet de police de « psychopathe » (y aura-t-il une plainte déposée contre l’ancien ministre socialiste devenu tiers-mondiste ?) mais un universitaire prônant la haine sociale contre la police est un homme sensé.

Les ennemis de l’Occident, quoi que l’on puisse penser de notre système, sont partout chez eux, dans les écoles, dans les rues, dans les urnes…

Le sort de Traore n’est que le prétexte de la mise en place d’un système fondé sur la dénonciation (au sens propre du terme d’ailleurs si l’on écoute les propos de Castaner) du racisme à tout moment et en tout lieu. Pourquoi pas nous installer une application « délation » ?

La formulation du racisme systémique est l’élément majeur de la guerre sociale qui vient. Les meneurs, contrairement à ce que l’on pense, ne viennent pas tous d’une famille malienne, mais de la noblesse du Vivarais. Traître, vous avez dit traître ?

mardi, 21 janvier 2020

Vijf indicaties van een aanstaande grote false flag operatie in de VS

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Vijf indicaties van een aanstaande grote false flag operatie in de VS

Ex: https://www.xandernieuws.net   

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Antifa leden verkleden zich als Trump aanhangers’ – ‘De Democraten willen een oorlog beginnen in Amerika’ – Overheidsofficials op militaire bases ingelicht over aanstaande ‘vreselijke, levens veranderende’ gebeurtenis

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Grote alternatieve Amerikaanse internet media zoals Infowars en Natural News zien een aantal duidelijke indicaties dat er ‘iets groots’ in de VS staat te gebeuren, vermoedelijk een false flag aanslag of operatie, die tegen de conservatieve aanhang van president Trump, en mogelijk ook tegen de president en zijn regering zelf, gericht zal zijn. Een van de signalen betreft de aankondiging van de Amerikaanse marine dat in het kader van een oefening in een groot deel van de staten aan de Atlantische kust de GPS navigatie tot en met 24 januari onbetrouwbaar zal zijn, of helemaal niet zal werken. In andere staten zijn overheidsofficials op militaire bases ingelicht over aanstaande ‘vreselijke, levens veranderende’ gebeurtenis.

De stad Richmond in Virginia valt net binnen het gebied waarbinnen GPS navigatie verstoord zal worden. Dat heeft mogelijk te maken met ‘Lobby Day’ op aanstaande maandag 20 januari. De Democratische gouverneur van Virginia, Ralph Northam, vaardigde drie dagen geleden een ‘executive order’ uit waarin hij de noodtoestand uitriep vanwege een veronderstelde geplande bestorming van het Capitol gebouw door ‘gewapende milities’, die zogenaamd van plan zouden zijn om een opstand te ontketenen.

Antifa verkleed als Trump aanhangers

Conservatieve analisten vrezen dat deze ‘gewapende milities’ in realiteit door de Democraten ingeschakelde (extreem)linkse activisten van met name Antifa zullen zijn, die zich zullen kleden als ‘rechtse nationalisten’ en Trump aanhangers. Uiteindelijk is het de bedoeling om in alle staten de vuurwapens van de burgers in beslag te nemen, zodat die weerloos zijn tegen een interne machtsovername door de globalisten en Democraten, die vermoedelijk buitenlandse VN troepen naar de VS zullen halen, omdat Amerikaanse soldaten hoogstwaarschijnlijk zullen weigeren om op hun landgenoten te schieten.

Ondertussen begint in de Senaat het impeachment proces tegen president Trump. Dit op volledig valse voorwendselen gebaseerde fake proces wordt geleid door ‘Obama’ opperrechter John Roberts, die zich regelmatig fel anti-Trump heeft uitgelaten. Net als in Nederland zijn ook de rechters in de VS allang niet meer onafhankelijk, maar voornamelijk corrupte linksliberale stromannen die zich tegen alle democratische principes in met de politiek zijn gaan bemoeien.

‘Vreselijke, levens veranderende’ gebeurtenis

Verontrustend zijn berichten van overheidsofficials van de staat Oklahoma, die naar een spoedvergadering op een militaire basis werden geroepen, en daar werden ingelicht over een aanstaande ‘vreselijke, levens veranderende’ gebeurtenis. Deze spoedbijeenkomst volgde na meldingen van mysterieuze drones in de lucht boven Oklahoma, Colorado en Nebraska.

Nog een mogelijk aanwijzing is dat de FBI bij distributeurs in het hele land high-end nachtvisie apparatuur in beslag aan het nemen is. Dat zou een misleiding kunnen zijn, maar ook een teken dat de eventuele false flag ’s avonds of ‘s nachts zal plaatsvinden. In het verleden was de FBI het meesterbrein achter een grote (false flag) aanslag in Oklahoma City, en ook de mislukte aanslag op het World Trade Center in 1993. Zoals bekend verkeert de door-en-door corrupte FBI al sinds Donald Trump zich kandidaat stelde in staat van oorlog met de president.

‘Democraten willen oorlog’

‘Bereid je voor, Amerika. De Deep State staat op het punt de totale oorlog op ons los te laten. Ze willen de president vermoorden, het Tweede Amendement criminaliseren, het Eerste vernietigen, de economie laten instorten, rassenrellen beginnen, en feitelijk het hele land in chaos storten,’ waarschuwt Alex ‘Infowars’ Jones. (1)

Mike Adams van Natural News is altijd even uitgesproken als Jones, en voorspelt een ‘false flag bloedbad’ op 20 januari in Virginia, een ‘Charlottesville 2.0, bedoeld om een burgeroorlog en massale chaos te veroorzaken… Wees er klaar voor, want de Democraten willen een OORLOG beginnen.’ En daar krijgen ze de steun van bijna alle mainstream media voor, want die worden –eveneens net als in ons eigen land- vrijwel geheel door links gecontroleerd.

Zowel Jones als Adams staan bekend om hun vaak hyperbolische taalgebruik, maar hebben het een aantal keer wel bij het rechte eind gehad. Een andere conservatieve kopstuk, Dave Hodges, zegt dat zijn bronnen hem hebben gemeld dat Antifa leden zich inmiddels gereed maken om verkleed als Trump supporters en rechtse nationalisten op grote schaal geweld te gaan plegen.

Xander

(1) Infowars
(2) Natural News
Afbeelding: Pixabay (rechtenvrij)

vendredi, 15 mars 2019

Daniel Conversano : « La guerre que prédit Guillaume Faye sera civile et raciale »

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Daniel Conversano : « La guerre que prédit Guillaume Faye sera civile et raciale »

[Interview] 

Ex: https://www.breizh-infos.com 

« Guerre civile raciale ». Tel est le titre du dernier ouvrage de Guillaume Faye, qui vient de sortir quelques jours après sa mort. Un titre qui, c’est une habitude chez l’auteur, polémiste dans l’âme, ne fait pas dans la dentelle. C’est un autre polémiste et proche de Guillame Faye, Daniel Conversano, qui a édité ce dernier ouvrage.

Et à qui nous avons posé quelques questions, qui étaient adressées initialement à Guillaume Faye, son décès ayant rendu impossible cette interview. Daniel Conversano, son éditeur, répond donc à sa place. Attention, entretien choc, sans langue de bois.

fgcr.jpgPour commander le dernier livre de Guillaume Faye, c’est ici

Breizh-info.com : La guerre civile raciale, vingt ans après la colonisation de l’Europe… Nous y sommes donc vraiment ? Qu’entendait Guillaume Faye par guerre civile raciale d’ailleurs ?

Daniel Conversano : Le titre a surpris certains observateurs, parce qu’il semble en quelque sorte contradictoire. Nous avons tendance à nous représenter la guerre civile comme un affrontement fratricide entre individus provenant d’un même peuple, et la guerre raciale, à l’inverse, comme une guerre entre pays distincts, qui met dos à dos des populations très différentes (par exemple : les Croisades, qui furent des guerres religieuses et raciales). Cette perplexité face à la présence du mot « civil » en titre, vient d’une mauvaise compréhension du mot : une guerre civile est une guerre dont les acteurs principaux ne sont pas des soldats ou des officiels mais de simples citoyens. Or, la grande majorité des allogènes contre lesquels Faye pense que les Français devront lutter, sont eux-mêmes des Français de papier. La guerre que prédit Guillaume sera donc ET civile ET raciale, puisqu’elle opposera sur le sol français des civils de même nationalité, mais issus de groupes ethniques différents (essentiellement Européens, Maghrébins et Noirs).

Breizh-info.com : Pour faire une guerre, ne faut-il pas être deux camps actifs ? Le camp des autochtones, des Blancs, des Européens, semble particulièrement divisé, peu conscient de qui il est, loin d’être fédéré, et n’a pas la démographie pour lui. À moins que… l’imprévu dans l’histoire ?

Daniel Conversano : Tout à fait. À la fin du chapitre 2, Faye évoque les scénarios possibles pour l’avenir. L’un d’eux est la défaite pure et simple du camp autochtone. Et dans les raisons invoquées, il y a le manque de courage collectif, qui donne effectivement l’impression que si demain, une guerre raciale éclate en France, les Maghrébins islamisés et les Africains seront les seuls à donner les coups et donc, à l’emporter. Guillaume Faye est persuadé que les attentats vont reprendre et se multiplier en France, jusqu’à devenir quasiment quotidiens. La faiblesse encourage les musulmans radicalisés : de tous temps, elle leur a donné l’énergie d’aller plus loin et de soumettre complètement les territoires qu’ils occupaient. Ce n’est pas comme s’ils allaient tout à coup arrêter de nuire, si l’on continue en face à être « gentil » et à se battre à coups de bougies.

Mais Faye n’est pas dupe et estime qu’il y a une chance sur trois que les Français perdent sans lutter cette guerre raciale et territoriale. Une chance sur trois, c’est beaucoup.

Breizh-info.com : Guillaume Faye a été visionnaire avec la colonisation de l’Europe, ce qui lui a valu critiques, condamnations… Comment voyait-t-il l’Europe, la France, en 2030-2040 ?

Daniel Conversano :  Bonne question… Je partage l’avis de Guillaume sur le sujet. En fait, nous sommes pessimistes pour la France et optimistes pour l’Europe et le monde blanc. Le remplacement ethnique en France a atteint un stade très avancé, au point qu’il nous semble impossible (à moins de mener une politique qui ne respecterait pas les conventions de Genève… encore faut-il pour cela prendre le pouvoir de force) de reprendre le contrôle du pays et d’en refaire ce qu’il a pourtant toujours été : un pays de Blancs ! Guillaume est beaucoup plus confiant en ce qui concerne les peuples (nous disons bien les peuples) allemands, italiens, hongrois, polonais ou russes. Même s’il n’a pas confiance en la volonté réelle et la capacité d’un Salvini à entamer un processus de remigration, Guillaume Faye pense notamment que l’Italie s’en sortira parce que le logiciel des Italiens est et sera toujours identitaire : un Italien sait qu’il est Blanc, qu’un Marocain ou un Malien ne l’est pas, et ce que cela implique. À terme, ce « pouvoir » tout bête de savoir distinguer qui est quoi, sera un atout majeur dans le cadre d’affrontements contre les allogènes, et notamment ceux qui sont animés d’un sentiment de haine métaphysique envers nous, à travers l’islam. Selon Guillaume, et même s’il le déplore, la chute de la France (et l’Angleterre) créera un précédent historique qui alertera le reste des pays inquiétés avant qu’il ne soit trop tard – et ce, même si le poison du progressisme gauchiste commence doucement à atteindre les pays de l’Est. Le pari de Faye est que la France tombera dans la guerre et l’effroi avant que les pays préservés ne fassent les mêmes erreurs que nous, ce qui leur permettra d’en tirer les conclusions adéquates. Aussi, quand Guillaume Faye écrit dans le livre qu’il pense que nous gagnerons la guerre, le « nous » veut dire « les Blancs ». La France, seule, c’est moins sûr.

Breizh-info.com : Quelles seraient les mesures les plus urgentes, sur le plan politique, à mettre en place aujourd’hui ? Le souverainisme distillé un peu partout en Europe est-il une solution à la crise que traverse notre civilisation ?

Daniel Conversano : À la fin de sa vie, Guillaume Faye n’aimait plus répondre à ce genre de questions, car l’absence de perspectives claires pour obtenir le pouvoir lui donnait le sentiment qu’imaginer un programme que nous ne pourrions jamais appliquer était une perte de temps. Il faut aussi ajouter quelque chose qui n’est pas très « politiquement correct »… En fait, Guillaume ne cherche pas de solutions pour éviter la guerre civile, il souhaite que cette guerre ait lieu. Non par sadisme ou folie, mais parce qu’il pense qu’il n’y a que la guerre qui pourra permettre à la France de rebondir, et d’entamer le processus de démigration (mot qu’il utilise à la place de remigration), afin de retrouver sa grandeur. Position audacieuse, que d’aucuns jugeront immorale, mais qui me semble compréhensible. S’il existe encore des solutions politiques dans les pays où les autochtones ne votent pas fortement à gauche et où la proportion d’immigrés en rapport à la population générale est inférieure à 10-15 %, ce n’est plus le cas en France. Pour en avoir discuté avec lui souvent, le plus probable est que les Français de souche, de gauche comme de droite d’ailleurs, finiront par s’expatrier devant tant de haine et de violence infligées au quotidien. Le cœur de Guillaume voulait la guerre, sa raison penchait plutôt pour un « white flight » massif qui arrivera prochainement.

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Breizh-info.com : Guillaume Faye était très malade lorsque nous avons voulu l’interroger. Qu’aurait-il répondu selon vous à la question suivante : Que faire, pour demain, pour nos enfants et pour notre civilisation ?

Daniel Conversano : Guillaume Faye a compris fin novembre, quand on lui a annoncé un cancer généralisé, qu’il allait bientôt mourir. Pourtant, c’est un sujet que nous abordions peu. En pratique, et sans doute pour ne pas sombrer psychologiquement dans le désespoir, nous échangions en planchant sur ses prochains ouvrages comme si de rien n’était. C’est ainsi qu’il tenait le coup. Mais il y a eu tout de même quelques brefs moments où, de lui-même, Faye a évoqué avec moi sa fin proche. Notamment le soir de la Saint-Sylvestre. Je l’ai appelé à 23 h 50 pour lui souhaiter une bonne année, sur un coup de tête, car personne n’est censé appelé les patients aussi tard. Étonnamment, il ne dormait pas et m’a répondu. Quelque chose comme : « c’est mon dernier réveillon. J’en profite et j’écoute l’équipe médicale faire la fête en salle de pause. Je ne serai pas là pour le prochain réveillon… c’est une idée triste, n’est-ce pas, mon cher Daniel ? ». Ces mots m’ont énormément touché et j’y repense souvent. À la suite de cela, nous avons discuté d’un certain nombre de sujets. Et j’ai noté ceci : pour Guillaume, la clé est dans la compréhension par chaque Européen de la nature de leur âme. Faye était convaincu que tout s’écroule en Occident parce que plus rien n’est à sa place, et que les individus n’y arrivent plus à déterminer clairement qui ils sont. Les poètes et les artistes doivent créer des mythes qui encouragent la jeunesse à choisir la lutte et la survie (il n’aimait pas, par exemple, la mollesse dépressive des livres de Houellebecq, selon lui dangereuse) ; les courageux et ceux qui en ont la force doivent combattre, et ne plus se laisser faire face à la délinquance étrangère, tout en se vengeant en cas d’attaques adverses ; et les gens lambdas doivent, c’est le minimum, faire entre trois et quatre enfants pour assurer à notre pays une démographie autochtone de renouvellement des générations. Voilà ce qu’il m’a dit cette nuit-là, et répété souvent depuis. Il y a 3 catégories d’hommes européens, et chacun doit déterminer au cours de sa vie à laquelle il appartient. Père de famille, soldat, créateur. Faites votre choix.

Propos recueillis par YV


[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V

lundi, 01 octobre 2018

Guerre civile et immigration

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Guerre civile et immigration

par André WAROCH

À l’issue des émeutes de 2005, qui firent quatre morts, plus de cinquante blessés parmi les forces de l’ordre, donnèrent lieu à près de trois mille interpellations, occasionnèrent la destruction de 9 000 voitures, et virent l’état d’urgence proclamé en France pour la première fois depuis la guerre d’Algérie, Dominique Venner eut ces mots glaçants : « Nous vivons le début de quelque chose que nous ne connaissons pas, qui n’a pas de précédent sous cette forme. »

Mais les émeutes de 2005 ne sont elles-mêmes qu’une des étapes d’un processus enclenché dans les années 1970. Ces quarante dernières années sont, en effet, l’histoire d’une longue chute dans l’abîme. Le seul écrivain français à avoir tenté de raconter cette histoire sous une forme romancée fut Michel Houellebecq qui tenta ainsi de poser la question centrale, qui est, selon Philippe Muray, celle de la littérature, à savoir : que se passe-t-il ?

Ce qui se passe en France depuis ces quatre dernières décennies, ce qui se joue, est justement la question interdite par excellence. Un déluge de mensonges s’est abattu sur le pays et ses habitants, victimes de ce que Renaud Camus a appelé le « Grand Remplacement », et qu’Éric Zemmour et Valéry Giscard d’Estaing (pourtant lui-même responsable de la mise en place du regroupement familial en 1976) ont qualifié du terme plus prosaïque d’« invasion », terme d’ailleurs lui aussi assez mensonger, puisque renvoyant en premier lieu aux invasions germaniques ayant détruit l’Empire romain d’Occident, c’est-à-dire un événement opposant des soldats à d’autres soldats, l’installation massive des Wisigoths et autres Alamans en Gaule n’étant que la conséquence logique de leur victoire militaire.

Une occupation douce

Rien de tel dans le cas qui nous occupe. Les nouveaux Barbares ne sont venus ni avec des tanks, ni avec des lance-roquettes, ni même avec des fusils, mais dans le plus complet désordre, et les mains nues. Et il ne manque pas de voix médiatiques pour nous expliquer que tout cela « est inéluctable », « qu’on ne peut pas lutter » contre cet afflux de « réfugiés ». Il n’aura pourtant fallu qu’un peu plus d’un mois à la petite Hongrie de Viktor Orban, menacée par ce même afflux de « réfugiés », pour régler le problème, en installant tout simplement une barrière de barbelés tout le long de son flanc Sud. Dorénavant, ne pénètrent en Hongrie que ceux qui y ont été autorisés par un gouvernement national élu démocratiquement. Ce qui est apparemment le pire cauchemar pour les élites politico-médiatiques au pouvoir à l’Ouest.

L’installation des nouveaux Barbares est donc voulue, organisée et planifiée par le pouvoir lui-même, qui agit de ce fait sciemment, et ce depuis plusieurs décennies, contre la population autochtone. Pourtant, la guerre civile qu’on annonce à présent pour demain, et qu’on annonçait déjà hier pour maintenant, n’a toujours pas eu lieu. Cette guerre, qui devait opposer, soit l’État français à des forces islamo-africaines plus ou moins structurées, soit des autochtones constituées en milices à ces mêmes forces étrangères, est restée dans les cartons des intellectuels d’« extrême-droite » ou autres harangueurs « populistes ». Le problème qui se pose pour le premier cas, c’est qu’il impliquerait un système politico-médiatico-judiciaire poussé dans ses derniers retranchements, débordé par ceux dont il a voulu à toutes forces l’installation massive sur son territoire. En réalité, le Système n’est pas du tout débordé, et ne semble pas en passe de l’être dans un avenir proche, par une certaine racaille. Comme pour l’immigration, la situation est en fait sous contrôle, et tout ce qui se passe, se déroule parce que les dirigeants l’ont voulu ainsi. Le second cas, c’est-à-dire l’affrontement entre autochtones et populations immigrées, n’a pas eu lieu non plus. Il semble au contraire n’en avoir jamais été plus éloigné. Il n’y pour ainsi dire aucune réaction – à part la fuite – des Français face à ce phénomène gravissime qui les dépossède, peu à peu, de la terre qui était la leur depuis la plus haute Antiquité.

L’insurrection que le pouvoir redoute par-dessus tout n’est ni celle des enfants de l’immigration, agitation violente, désordonnée et bestiale, qu’ils pourraient en réalité mater très rapidement, par l’action de la police et de la justice (comme au Maghreb, par la bastonnade suivie de détentions de masse), ni celle des « identitaires » qui décideraient de prendre les armes contre les Noirs et les Arabes, mais celle qui pourrait advenir le jour où les autochtones européens dans leur ensemble prendront subitement conscience de la manipulation dont ils ont été les victimes.

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Ils comprendront ce jour-là que ce n’est pas par incompétence que les différents gouvernements agissent contre leurs intérêts, mais parce qu’ils servent d’autres intérêts. Car les exactions commises par les racailles allogènes (qui ne relèvent nullement de la « délinquance » mais du terrorisme, tel que défini par le Larousse : « Ensemble d’actes de violence commis par une organisation ou un individu pour créer un climat d’insécurité, pour exercer un chantage sur un gouvernement, pour satisfaire une haine à l’égard d’une communauté, d’un pays, d’un système »), résultat de leur totale inaptitude au « vivre-ensemble » (expression qui désigne l’état qui pourrait être celui de la société française s’il n’y avait pas eu cette immigration qui transforme la France en un immense dépotoir où règne la loi de la jungle), leur violence, la haine qu’ils éprouvent et pratiquent à l’égard du peuple français, ont fait oublier à tout le monde que cette haine est d’abord celle qu’ont les auteurs de cette immigration à l’égard des indigènes d’Europe, qu’ils ont tout simplement livrés aux Barbares.

Nous vivons l’aboutissement logique de la sécession des élites décrite par Christopher Lasch, processus de séparation physique, culturel et anthropologique, qui aboutit, à la fin, à la liquidation physique des peuples occidentaux.

Les manigances de la Caste

La haine des élites françaises à l’égard de leur propre peuple est facilement démontrable : il suffit de constater quels immigrés sont le plus défendus par les médias, et lesquels ne récoltent que de l’indifférence. Chacun a pu entendre, par exemple, ces dernières années, qu’il n’y avait pas assez de Noirs et d’Arabes à la télévision (on confia le journal de TF1 à Harry Roselmack en 2006 pour cette raison, à la suite justement des émeutes de 2005, dont le caractère racial fut donc à cette occasion avoué et assumé par le Régime). J’en ai pour ma part vu un certain nombre. Je ne sais pas combien il en faudrait encore pour que nos petits maîtres soient satisfaits. Certes, ont-ils employé le terme plus hypocrite de « minorités », mais tout le monde comprend ce qu’ils veulent dire. En effet, même depuis cette campagne d’intimidation, je n’ai jamais vu un Asiatique présenter ou animer quoique ce soit : ni le journal de 20 h 00, ni celui de 13 h 00, ni celui de la Nuit, pas un talk-show ou un jeu. Même pas la météo ! Vous pouvez chercher. Allez-y, cherchez-bien. Il n’y en a pas un seul. Qui a protesté ? Et surtout, quel est le crime dont s’est rendue coupable la communauté asiatique pour ne pas avoir droit à la bruyante commisération de nos petits marquis ?

C’est très simple. Ses membres ne s’en prennent pas aux Français. Pas un viol, pas une agression, pas une voiture brûlée. Si problèmes il y a (escroquerie, travail au noir, trafic de contrefaçons), ils relèvent uniquement de la délinquance crapuleuse, c’est-à-dire froide, et lié à l’intérêt économique personnel, alors que les autres se rendent coupables d’innombrables crimes motivés uniquement par la haine. Ce sont donc les communautés les plus violentes, les plus asociales, les plus anti-françaises, les plus anti-blanches, qui sont le plus protégées et favorisés par la caste politico-médiatico-judiciaire.

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À l’heure où j’écris ces lignes, il y a quasiment un égorgement par jour en France, traduit systématiquement, en langage médiatique, par « poignardé à la gorge ». La raison de ce travestissement est très simple : il faut cacher le fait que ce type de meurtre, qui vise très majoritairement des Européens de souche, est exclusivement commis par des Arabo-musulmans. Il s’agit donc de crimes motivés par la haine raciale. Plus les crimes de haine à l’encontre des Français augmentent, plus les effectifs de police se réduisent, et plus le laxisme judiciaire devient la règle. Les courbes qui se croisent illustrent parfaitement cette fameuse phrase de Guillaume Faye : « Ce n’est pas un complot, c’est pire, c’est une logique. »

Ainsi, le racisme anti-blanc, ou racisme anti-français, devient l’idéologie officieuse, ou plutôt, officieusement officielle de la République française. Il faut dire aussi un mot du « féminisme », même si certains naïfs peuvent encore croire que c’est un autre sujet. Derrière ce terme, il n’y a plus, en réalité, qu’une accusation portée sur un individu bien particulier, soupçonné d’être un prédateur en puissance qu’il faudrait castrer au moins symboliquement : l’homme blanc occidental. Alors que celui-ci est censé être dorénavant doux comme l’agneau qui vient de naître, surveillé par les ligues de vertu, les « réfugiés du Sud », eux, ont tous les droits à l’égard des femmes, puisque les dénoncer reviendrait à être « raciste ».

Le rôle des féministes officiels et médiatiques n’est donc en aucun cas de promouvoir les intérêts de la femme, mais de désarmer l’homme blanc (y compris le policier, qui voit la moindre « bavure » impitoyablement sanctionnée) de détruire sa virilité, c’est-à-dire son potentiel de violence, y compris celle qu’il pourrait utiliser pour protéger sa femme des agissements des allogènes. Celle-ci devient donc la proie des harceleurs et autres violeurs surgis du Sud, sans plus personne pour la défendre. Le « féminisme » n’est qu’un des masques du Grand Remplacement.

La révolte gronde…

Toute révolution paraît improbable. La majorité des Français semblent résignés. Le pays s’enfonce toujours plus profond dans l’abîme, et rien ne semble pouvoir freiner cette descente aux enfers.

Installés aux portes de Paris par millions, et avec leurs familles, éduqués dans la haine du peuple qui les accueille, ces « Sudistes » ne doivent pas provoquer la guerre civile, mais, au contraire, l’empêcher. Empêcher que les Français du bas, maintenant exilés dans le péri-urbain et les périphéries, montent à l’assaut de ceux du haut, solidement barricadés dans leurs quartiers, protégés par un cordon de banlieues tiers-mondisées.

Si l’on s’en tient au paradigme démocratique franco-français (c’est-à-dire aux limites qu’ont définies pour nous nos élites), qui se résume à un peuple lobotomisé, à une caste dirigeante toute-puissante et à des minorités haineuses dont ils se servent, la situation est sans issue. On a voulu de toute force nous convaincre que l’avenir ne pouvait résider que dans la mondialisation, l’immigration, la libre-circulation sans limites des biens et des personnes, l’internationalisation définitive, et que nous n’étions que des résidus de l’histoire vaincue. L’histoire mondiale des dix dernières années nous enseigne pourtant tout le contraire. Aux États-Unis, en Russie, en Italie, en Europe centrale, existent maintenant des forces considérables, arrivées au pouvoir par la voie des urnes, déterminées à abattre cette idéologie et ceux qui la soutiennent.

La mondialisation, qui a vaincu et marginalisé les peuples européens sur leur propre sol, peut être demain l’instrument de leur victoire. L’inquiétude qui perce dans les cercles médiatico-politiques concernant la vague « populiste » à travers le Vieux Continent n’est pas qu’idéologique, elle commence à être aussi purement et simplement physique. La Russie nationaliste, en annexant la Crimée et en entretenant une rébellion séparatiste dans l’Est de l’Ukraine, s’est de nouveau avancée vers l’Ouest. Un jour peut-être, les responsables occidentaux de l’immigration passeront-ils devant un autre tribunal de Nuremberg.

André Waroch

mardi, 01 mai 2018

Jean-Michel Vernochet: "La guerre civile froide"

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Jean-Michel Vernochet: "La guerre civile froide"

Le Libre Journal de Jean-Michel Vernochet N°8 (20 janvier 2018)

Enregistrement public à Meylan

 
Le Libre Journal de Jean-Michel Vernochet n°8 – 20 janvier 2018.
Une émission spéciale enregistrée en public à Meylan.
 
Le Libre Journal de Jean-Michel Vernochet est une nouvelle émission d’ERFM, la radio en ligne et en continu d’Égalité & Réconciliation.
 
Pour ce huitième numéro, Jean-Michel Vernochet était invité par la section d’E&R Grenoble à enregistrer son émission en public.
L’occasion pour Jean-Michel Vernochet de présenter son dernier livre, "La guerre civile froide : La théogonie républicaine de Robespierre à Macron" (octobre 2017) : http://bit.ly/2yHg8jG
 
Un entretien mené par Pierre-Antoine Plaquevent pour "Les Non-Alignés" : http://www.xn--les-non-aligns-nkb.fr/
 
Une vidéo réalisée avec l'aimable autorisation de ERFM.
 
Le Retour aux Sources Éditeur :
 

jeudi, 18 janvier 2018

La guerre civile qui s’annonce n’est pas une guerre de religions

Mais rechercher la paix sociale est très loin d’être facile.

Le sociologue Robert Putnam (1), il y a cinquante ans, constatait que plus une communauté est diversifiée, plus la confiance entre les individus la constituant diminue. La société multiculturelle conduit ainsi à l’isolement et l’anomie sociale, ce qui renforce d’autant le manque de confiance.

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C’est la justification évidente pour laquelle les USA, aujourd’hui et paradoxalement vu le contexte idéologique, ne se sont pas métissés. Les communautarismes sont renforcés. Les conflits ethniques se sont accentués durant le mandat Obama et le camp du Parti Démocrate a perdu.

Comment les mondialistes, qui ne l’ignorent pas, passent-ils outre ces difficultés ? Par la matérialisation interne d’un ennemi, bien sûr ! Et le but de cette dialectique permet également de détourner l’attention des peuples de la vraie menace qui pèse sur eux : leur disparition par l’ouverture des frontières. Le « Trump bashing » s’inscrit dans cette démarche.

Dans cette entreprise de résurrection de la lutte des classes pour faire oublier le déplacement des ethnies et précipiter la fin des nations, les élites mondialistes accentuent la question sociale en Europe et singulièrement en France. Elles rendent artificiellement aux syndicats l’importance que le peuple leur dénie. Le spectre de la grève générale requinque en particulier une CGT moribonde. Les « nuits debout » veillent, en parallèle, à la cohérence du système.

Les avantages sont multiples. En postulant la primauté de l’économique sur le politique, le mondialisme construit, tout autant, l’Universalisme. La Fin se fond dans les Moyens.

La loi travail de 2016, lancée par Emmanuel Macron, puis nommée El Khomry, mais techniquement conçue par les technocrates de Bruxelles, aura œuvré pour que la lutte des classes redevienne le théâtre des opérations des conflits idéologiques. La Gauche qui ne représentait plus que 13 % des intentions de vote fin 2016, remporte les élections six mois plus tard sans qu’elle n’ait à se présenter de Gauche.

Le phénomène s’apparente à ce qui s’est passé en Espagne avec Podemos, à ce qui marche en Grèce avec Syrisa. Il est significatif que l’Union européenne et le Fonds monétaire international se soient mis d’accord pour donner une rallonge à Alexis Tsipras : l’homme qui a sauvé Bruxelles et l’euro en fournissant aux Grecs un succédané d’insurrection nationale.

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Le joker du mondialisme est l’alter-mondialisme, qui se présente en anti-mondialisme. Le système reste globalisé et les peuples perdent à tous les coups. A-t-on jamais vu un joueur gagner face à la Banque ?

Nous pouvons retenir deux éléments majeurs du jeu opéré par le mondialisme : il développe les conflits sociaux sous couvert de la paix sociale. Il détourne le théâtre opérationnel du conflit qui l’oppose à la résistance à ses desseins.

Quel souhait pour 2018 ? Quel qu’il soit, le printemps sera chaud et les changements climatiques n’y sont directement pour rien.

Note

(1) Les travaux de Robert D. Putnam sur « la confiance, le capital social, l’engagement civique et la politique comparée », Revue internationale de politique comparée, vol. 10 N° 3, 2003.

jeudi, 05 octobre 2017

Pour le philosophe Damien Le Guay «Que nous le voulions ou non, nous sommes en état de guerre civile»

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Pour le philosophe Damien Le Guay «Que nous le voulions ou non, nous sommes en état de guerre civile»

Damien Le Guay est philosophe, essayiste, critique littéraire, conférencier. Il a publié La guerre civile qui vient est déjà là (éditions du Cerf).

Le FIGARO. – Une attaque au couteau a eu lieu hier, dimanche, à la gare Saint-Charles à Marseille. Deux femmes ont été tuées. L’assaillant, qui a crié «Allah Akbar» a été abattu. Votre dernier livre s’intitule, La guerre civile qui vient est déjà là.
Est-ce à dire que nous sommes dans cette guerre civile – du moins sur certains territoires?

Damien LE GUAY. – Lorsque deux jeunes femmes innocentes (de 17 et 21 ans) sont égorgées au couteau, par-derrière, gare Saint-Charles et qu’un cri de guerre islamiste est répété par l’assassin, n’est-on pas en droit de constater qu’un climat de terreur est entretenu de mois en mois, attaques après attaques! Quand on constate que des attentats de ce type se répètent régulièrement sur notre territoire et qu’ils sont perpétrés par des nationaux, ne sommes-nous en droit de nous reconnaître dans une sorte de guerre civile qui ne dit pas son nom! Quand les victimes sont trucidées au hasard et que tous les meurtriers agissent au nom de l’Islam, ne sommes-nous pas en situation de guerre sur notre territoire! Ajoutons que le ministre de l’intérieur nous dit que des dizaines d’attentats ont été déjoués depuis le début de l’année et que 17.400 «fichés S» sont répertoriés, sans parler de tous ceux qui reviennent de Syrie et qu’il va falloir surveiller.

damienguerrecivi.jpgDe toute évidence quand des assassinats se répètent, régulièrement, avec toujours les mêmes revendications, quand la menace est désormais partout et que nous sommes tous des victimes en puissance, quand les mesures de sécurité augmentent dans tous les lieux publics, quand les spécialistes vous disent que nous en avons pour plus de vingt ans, est-il encore possible de considérer qu’il s’agit là de simples «faits divers» à répétition qu’il faut, à chaque fois, minimiser? Non. Et pourtant, à chaque fois (comme hier pour Marseille) nos autorités «déplorent» ces attentats, montrent leur «compassion» à l’égard des victimes, indiquent leur «indignation» et dénoncent (comme hier le ministre de l’intérieur) «une attaque odieuse». À chaque fois nos autorités éludent la situation, relativisent l’acte et considèrent l’assassin comme un «fou». Ainsi, hier, le premier ministre, dans un communiqué, s’est-il empressé, de dénoncer le «criminel» et de s’en prendre à «sa folie meurtrière». Non, Monsieur le premier ministre, il n’y a pas de «folie» dans un terrorisme politique qui vise, au nom d’une idéologie islamiste, à lutter contre l’Occident, contre les «infidèles», contre les «impurs», les kouffars que nous sommes tous. Non, Monsieur le premier ministre, à chaque fois on découvre que ces terroristes suivent, d’une manière ou d’une autre, les mots d’ordre de l’Etat islamique avec, souvent, des «cellules-souches» animées par un imam salafiste qui prêche la haine et finit par convaincre certains de ses fidèles qu’il faut tuer «des mécréants». Et comme on pouvait s’en douter, dimanche soir, l’Etat islamique a revendiqué l’attentat. Tout cela renforce l’évidence: certains, ici, nous détestent et feront tout pour détruire ce tissu national qui tient ensemble tout le monde et défend une certaine manière de vivre «à la française».

Or, il nous faut considérer que des attentats répétés depuis au moins 2015, tous commis en invoquant le nom d’Allah, revendiqués par l’État islamique, ne relèvent pas de la folie d’individus isolés mais d’une action d’envergure et convergente, visant à lutter contre la France et ses valeurs pour imposer un climat de terreur et de défiance tous azimuts. De toute évidence, ces attentats sont liés les uns aux autres. Ils sont politiques avant d’être psychiatriques. Ils instaurent une «guerre civile larvée», selon l’expression de Gilles Kepel. Ne pas reconnaître cette «guerre civile» contre nous, entre nous, plutôt que d’améliorer la situation, l’aggrave. L’euphémisme tue, lui aussi. Nos politiques, par naïveté, manque de courage ou défaut de lucidité, refusent l’évidence. Dès lors, pour ne pas prendre la mesure de la situation, ils tergiversent. Plutôt que de soigner notre tissu national, ils laissent les problèmes s’envenimer. Prenons deux éléments. Le rejet de l’Islam ne cesse d’augmenter en Europe. En France l’enquête de Fondapol indiquait, il y a peu, que ce rejet est pratiqué par 60 % de nos concitoyens qui, dans les mêmes proportions, considèrent que l’Islam est une menace contre la République. D’autre part, les indices de radicalisation des Français musulmans augmentent. Un tiers d’entre eux, selon le rapport Montaigne d’il y a un an, font prévaloir les lois de l’Islam sur celles de la République. Et une enquête du CNRS indiquait, en mars dernier, que 15 % des lycéens musulmans de France pensent acceptable de lutter «les armes à la main pour sa religion» (…)

Source : http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017/10/02/31003-20171...

mercredi, 30 août 2017

Violent “Color Revolution” in America?

 

 

 

 

The objective of these staged protest movements against Trump is not to support democracy. Quite the opposite. It is to ensure complete control over the US State apparatus by a competing faction of the corporate establishment. Where is the civil rights movement? Where is the US antiwar movement?  Rarely are these engineered protests against US led wars. 

A grassroots and united movement against the Trump presidency and the Neocons, against war and social injustice is what has to be achieved. But this will not occur when several of the organizations which are leading the protest against Trump are supported and funded by Wall Street. 

Michel Chossudovsky, Global Research 2017

***

A race war and a civil war are being incited by the US political establishment and Deep State opponents of Donald Trump, in order to foment violence towards Trump’s removal from the White House. The events in Charlottesville,  together with “Russia-Gate” are being used as a “defining moment of crisis” and a pretext to justify Trump’s overthrow.

Turning American streets into war zones

America has never faced chaos of this nature in modern times: manufactured domestic political terrorism disguised as civil unrest, masking a coup. The stated goal of the agitators is “mass insurrection”and “all forms of violence” to make the country “ungovernable”

Just as the global “war on terrorism” is a criminality and treason disguised as “freedom fighting” and “the defense of liberty”, this war against Trump, labelled as the “new Hitler”, is part of an unfolding domestic terror operation, which ironically utilizes the propaganda techniques of Hitler and the Third Reich (Goebbels), not to mention the anarchist playbook of Saul Alinsky (and, by extension, Hillary Clinton and Barack Obama, both of whom are Alinsky disciples). (See  also Ben Carson quoted in the Washington Post,  “Hillary Clinton, Saul Alinsky and Lucifer, explained”, July 20, 2015)

From the violence and propaganda brainwashing to the manipulation and destruction of culture and history (statues and monuments, etc.). what is unfolding is a repeat of familiar institutional terror.

Goals are achieved through the weaponization and mobilization of indoctrinated and deceived masses as well as grassroots activists, coupled with mind-controlled authoritarian thugs.

The larger “resistance” features a toxic combination of professional paid anarchists, brainwashed “social justice warriors”, and deluded protestors who are misinformed and invariably ignorant as to who is supporting and funding the “protest movements”. There is no rational conversation to be had, no reasoning, in such an atmosphere of ginned-up hysteria.

This large-scale extortion aims to devastate the United States from within, forcing Trump out of office. An already deeply divided and confused nation with an already shredded social fabric will be torn apart.

The mainstream corporate media, the engineers of delusion and mob-manipulating propaganda, is ginning it up, creating mass hysteria and mental affliction.

What is taking place is not simple protests from supporters of a losing political faction, but a domestic terrorism operation planned and executed by the establishment majority—supported by neoliberals as well as neoconservative Republicans—in defense of their system against perceived existential threat from anti-establishment movements. Mob violence has always been a weapon of the oligarchy. It was inaccurate and tactically stupid for Trump to call this insurrection “Alt-Left”. It is in fact a mainstream establishment operation, which uses “left”, “progressive” and antifa symbols to pursue its political objectives.

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The ultimate objective is to create social divisions which prevent the development of a real and independent mass protest movement against the seats of corporate power.

This “chaos agenda”is a “color revolution”. The elites and Deep State figures behind today’s American anarchy are the same ones that funded and orchestrated “color revolutions” around the world, the toppling of Ukraine and the installation of the Ukrainian neo-Nazi Svoboda regime, unrest in Turkey, the destabilization of Syria, the European refugee crisis, and the Arab Spring. What worked overseas is now being applied within US borders.

The Purple Revolution began the night Trump won the presidential election that foiled the installation of Hillary Clinton. This warfare has escalated and intensified in the months ever since, culminating with Charlottesville.

The increasingly failing Trump/Russian hack narrative is being replaced by a variation on an old theme: Nazis. “Trump is a Nazi”. Nazis must die.

Trump’s repeated denials and long history of standing against Nazis, the KKK and white supremacists, and having nothing to do with them, are to no avail.

Antifa

The mainstream media predictably fails to report the fact that Antifa anarchist groups are responsible for the majority of the continuing political violence, including Charlottesville, Boston, and the Battle of Berkeley, enabled by police stand-downs and incompetence. Local police forces, university police, and local mainstream media in heavily liberal cities (such as Berkeley) openly back the Democratic Party’s anti-Trump agenda and act in support of the anarchists.

Masked, armed authoritarian anarchists, provocateurs and terrorists are referred to blandly in mainstream media accounts as “counter-protestors”,when in fact they are the instigators and shock troops of the larger national coup, and vastly outnumber Trump supporters (not all of whom are “right-wing). These violent groups, operating under the banners of “peace and justice” in fact embody the opposite.

Antifa: a violent movement rises

Antifa: seeking peace through violence (CNN)

These supposedly leaderless domestic front groups, including Antifa, Black BlocBlack Lives MatterOccupyDisrupt J20By Any Means Necessary (BAMN) and others can all be traced to the Democracy Alliance, elite “civil society” foundations, establishment politicians, Democrats and Republicans, and assets of the Deep State. The connections between the Washington establishment and the myriad anarchist groups are well known. Moreover,  these domestic front organizations –many of which include within their ranks grassroots progressive activists– are invariably funded (directly or indirectly) by corporate establishment foundations.

These various groups whose instigators mobilize “a progressive grassroots” have been combined and mobilized into one coordinated anti-Trump agitation apparatus. Like the terrorist networks that they are, they function like any other CIA covert operation, each cell inculcated from the others, with plausible denial in place for the organizers and leadership.

The Justice Department has done virtually nothing about these groups, while CIA-connected media such as CNN devote puff pieces to puff pieces in support of Antifa’s “peace through violence” agenda, and then scrubbing the (accurate) title post-facto for more favorable publicity.

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Charlottesville

Charlottesville was not a spontaneous eruption of violence but the new stage of civil war.

The Charlottesville Clash: Protest and Counter-Protest, Politicized Media Propaganda

The white nationalist events were long planned. The removal of Confederate statues led to the incitement. While this was the largest gathering of various white nationalist groups in recent history, these relatively small, fringe, politically insignificant groups are routinely monitored and/or infiltrated by the FBI. The idea that US domestic intelligence and law enforcement, and Virginia and Charlottesville authorities were not fully aware of, and ready for, any possibility of violence is preposterous. Permits were granted.

There is compelling evidence that the police stood down. (Also see here) The venue was turned into trap, a kill zone, with alt-right nationalist participants crammed inside barricades, surrounded at chokepoints by Antifa.

It is no coincidence that Charlottesville was set up in virtually the same fashion as the spring 2017 Battle of Berkeley, where outnumbered Trump supporters gathering for an event were also trapped behind barricades and surrounded by Antifa, and forced to fight off attacking mobs. In Charlottesville as well as Berkeley, hours of open street warfare were allowed to take place unabated by the police.

(see also the following related report White nationalist fires gun into crowd, police do not move (New York Times)

While chaos in Charlottesville erupted on all sides, many accounts strongly suggest that the Antifa forces instigated the violence. Also demanding investigation is evidence of orchestration and stagingand other highly suspicious anomalies.

The presence of the FBI and other intelligence agencies must be noted. Virginia governor Terry McAuliffe is a notorious long-time Democratic operative and Clinton surrogate. Unite the Right Rally organizer Jason Kessler was a member of Occupy and an Obama supporterCrisis actors were hiredfor the event.

The man who drove a car into a crowd, killing Heather Heyer, committed an act of terrorism and murder by any definition. But this act of murder occurred after hours of street warfare that was stopped, and allowed to escalate.

It is also not clear who the driver actually was. Was it James Fields, the man who was arrested, or was it someone else? Whoever it was had the skills of a stunt driver. Adding to the confusion are questions about the identity and behavior of those who were attacking the vehicle with baseball bats.

Was Charlottesville a staged false flag operation? Why was this melee allowed to explode? Who gave the orders, and who financed the fighters on both sides?

What is crystal clear is that the entire Washington political establishment, Deep State and mainstream media are benefitting. Trump’s opponents have their pretext and potent new propaganda weapons. They have Heather Heyer as a martyr and symbol of “resistance”.

Charlottesville is shamelessly being used as a fundraising toolHeather Heyer becomes a symbol and martyr.

Ukraine connection to Charlottesville

As detailed by Lee Stranahan (and on Twitter) there are disturbing connections to Ukraine. These same connections were also noted by Julian Assange.

James Fields, the alleged driver, connected to Ukraine is spotted on videotape chanting “Blood and Soil” and torch-marching, the slogan of Nazi Ukraine Svoboda Party. The Charlottesville torch march was identical to the torch marches in Ukraine. In fact, Ukrainian flags were flown in Charlottesville.

Is it merely a coincidence that elements of the CIA/Obama/Clinton Ukraine coup show up here? The Washington politicians now spewing outrage about racism and Nazis at Trump today, including John McCain are active collaborators with the Ukrainian Nazis.

Is it also coincidental that these Ukrainian Nazis, working in conjunction with US establishment DNC and Republicans alike, also happen to be the central figures behind the completely false Trump/Russia hack narrative that never seems to die?

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Intimidation of thought and ideas

Staged mob violence and authoritarian threats are not limited to the streets. Thought itself is under attack.

Not only Trump supporters, but all opponents and critics of the political establishment cannot express themselves without threat of reprisal, censorship, and violence.

A full-scale assault is being carried out against alternative media.

The campaign against “hate speech” and “hate content” labels any anti-establishment media as “hate”. The attack is so broad-brush that entire networks are branded right-wing or “alt-right”, when in fact, many are not right-wing, and many are non-partisan. Facebook, Twitter, YouTube, Google, among others, are engaged in campaigns of censorship and control, including the policing of content, the demonetization and suspension of sites, control of political content, and outright censorship through deletion.

Hypocrisy

While Trump is no “Role Model” of political and moral behavior, he has been branded a Nazi and white racist, despite his disavowal and criticism of white supremacists, Nazis, David Duke and the Ku Klux Klan. According to Israel Shamir:

President Trump condemned both sides participating in the brawl‚ both white nationalists and Antifa. It is exactly what his opponents were waiting for. His attempt to stay above the brawl was doomed to defeat: liberal hegemonists immediately branded him a racist and neo-Nazi. Trump reminded them that not all defenders of the monument were white racists, but this argument didn’t work. (Global Research,  August 26, 2017

Despite the fact that he spoke out forcefully, many times. (Trump spent much of a recent rally in Phoenix detailing his many responses. See here.) The mainstream media offers no quarter.

Screenshot: Trump quoted in Vox, August 15, 2017

Similarly, the majority of Trump supporters have no association with extremist groups of any kind, and have long opposed white nationalists and the “Alt-Right”. Violence has been aggressively disavowed by most of Trump’s base, including Mike Cernovich, who has forcefully denounced violence, and Jack Posobiec, who organized anti-violence rallies weeks prior to Charlottesville. The mainstream media refused to report on these events, while continuing to label him a right-wing extremist and Nazi.

Meanwhile, the establishment “Left” has persistently engaged in violence, without disavowing violence. Project Veritas has exposed and proven the fact that violence is a routine method utilized by Democratic Party operatives. Former president Barack Obama openly encouraged the mobs, pushing them to continue “expressing themselves”.  Former Attorney G Loretta Lynch called for blood in the streets. Democratic members of Congress openly call for Trump’s assassination.The Alexandria mass shooting was the work of a Bernie Sanders supporter. The mainstream media ignores or refuses to accurately report these stories.

Staged anarchist agitation and violence—“protest culture”—is not only being normalized, but popularized. The masses are being successfully indoctrinated. Witness the pervasiveness and viciousness of Hollywood and sports celebrities, who have not refrained from calling for violence against Trump.

Orwellian madness on steroids

Even as establishment-guided mobs intimidate and commit violence, their victims are blamed for violence and hate crimes.

Trump is vilified as a world-ending Nazi/fascist/racist/misogynist, the symbol of tyranny, while the true tyrants and criminals continue to walk free.

Peace is achieved through violence.

Mob violence is noble and heroic.

Attacked from all sides

Trump is under attack and increasingly isolated.

Glen Greenwald beg’s the question: What’s worse: Trump’s agenda or empowering generals and CIA operatives to subvert it?

In addition to being assaulted from outside (Purple Revolution, Russia/hack, Robert Mueller, impeachment threats, etc.), he is being  sabotaged and subverted from inside the White House, and from inside his innermost circle, by the likes of National Security Adviser H.R. McMasterDina Habib Powell and the West Wing globalists including Ivanka Trump, Jared Kushner, Gary Cohn, and Steve Mnuchin.

McMaster has purged the administration of Trump loyalists and populists, and replaced with Bush/Obama/Clinton/Deep State operatives, and runs foreign policy with vice president Mike Pence. Pence routinely issues statements contradictory to Trump’s own ideas. He has not been the focus of any mainstream media criticism. This Bush loyalist is in perfect position to become president in the event of Trump’s removal (by whatever means that occurs).

The neocon generals—Mattis, McMaster, Kelly—“oversee” and control Trump on all matters, treating him like a child. Kelly controls all information to and from Trump.

Trump often seems not to understand what is happening. On the day Charlottesville occurred, Trump applauded the Virginia authorities and Terry McAuliffe, who were more likely involved in causing the disaster. Trump also congratulated the anarchists in Boston—on Ivanka Trump’s urging. Was he oblivious to the fact that the 4,000 Boston protestors were protesting him?

For Trump’s Afghanistan strategy address to the nation, Kelly insisted that Trump walk back the controversy of his remarks on Charlottesville. McMaster and Mattis also insisted, and Trump agreed.

The swamp is not being drained. It is being filled to overflowing. With all of this damage, some of it self-inflicted (why has Trump allowed it?), how will this president hope to deal with a manufactured civil war?

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No end in sight

The Summer of Rage is in full swing, but the rage is far from over.

There continue to be anti-Trump events in all major cities in the country, seemingly every weekend. Ginned-up Antifa mobs are being mobilized in response to small pro-Trump “Freedom of Speech” events scheduled to take place in San Francisco and Berkeley on the weekend of August 26. The upcoming clash is already being called the Battle of Berkeley 3.

With the fervent and unanimous support of the San Francisco Bay Area political establishment—all of whom are Democratic Party faithful who (including Congresswoman Jackie Speier, Nancy Pelosi, etc.) are openly calling for Trump’s ouster—it is expected that yet another comparatively small gathering for “prayer, patriotism and free speech”—Trump supporters—will be swarmed and viciously shut down by mobs of Trump-hating Antifa and “social justice warriors”.

The media ignores the fact that the organizers of the pro-Trump rally condemn Nazis and white supremacists, and prohibit them from attending. Headlines continue to brand the event “far right” and“Nazi”, in order to incite.

Reprinted with permission from GlobalResearch.ca.

samedi, 12 août 2017

La Iniciativa Minerva, o cómo provocar una guerra civil «científicamente» calculada

 
Ex: http://www.elespiadigital.com
 
Un reciente estudio establece que la derrota de Hillary Clinton se debió en gran parte a que los votantes de la clase trabajadora en las zonas más pobres y con más número de bajas en las guerras de Irak y Afganistán no apoyaron al Partido Demócrata, al que identificaron como el principal partido de la guerra y el militarismo. Así, se confirmó la afirmación realizada desde esta columna, según la cual el público latinoamericano de países vasallos creía erróneamente que Hillary Clinton y Barack Obama eran adalides de la paz, desconociendo la deportación de más de tres millones de inmigrantes y confiando en su segura elección.

Cabe confirmar que la manipulación mediática se recrea con análisis metodológico para descubrir herramientas de control del comportamiento humano, y el Pentágono ha utilizado a los científicos sociales desde hace décadas con el fin de ejercer presión o domesticación. En ese sentido, se ha creado el programa Minerva para neutralizar el descontento social mundial causado por los diversos problemas sociopolíticos vigentes y agudizados por las élites bélicas.

Minerva es una iniciativa de investigación del Departamento de Defensa de EE.UU. que financia con millones de dólares a universidades para modelar la dinámica, los riesgos y puntos de inflexión de los disturbios civiles a gran escala en el planeta bajo la supervisión de agencias militares propias. Está diseñado para desarrollar «ideas de guerra combativas relevantes, inmediatas y a largo plazo», que sean útiles a altos funcionarios y tomadores de decisiones en «la comunidad política de defensa», y para informar a los «comandos combatientes» de su operatividad.

Este trabajo estratégico posee cuatro puntos básicos:

  1. conocer los críticos del régimen estadounidense para identificar probables terroristas;
  2. seleccionar en las universidades de países insumisos a líderes destacados con el fin de involucrarlos ideológicamente;
  3. emplear la ciencia para descubrir leyes y procesos asociados a la desestabilización social;
  4. conocer técnicas de falsificación aplicada a las redes y crear escenarios ficticios.

Así, el estudio selecciona líderes potenciales que se integren decididamente a grupos violentos o terroristas, similares a Daesh o Al Qaeda, que no trepiden en matar, quemar, acosar a la autoridad legítima, basados en la estructura emocional de las personas (odio fundamentalmente), por sobre la razón. Asimismo, se vincula a las universidades donde se coopta dirigentes que coadyuven en procesos de movilización para desestabilizar gobiernos no afectos a USA.

Una meta es mejorar la comprensión básica del Departamento de Defensa sobre las fuerzas sociales, culturales, conductuales y políticas, en países y regiones de importancia para EE.UU. Entre los proyectos adjudicados para el período 2014-2017 se encuentra un estudio dirigido por la Universidad de Cornell, gestionado por la Oficina de Investigación Científica de la Fuerza Aérea de los EE.UU., que tiene como objetivo desarrollar un modelo empírico «de la dinámica de la movilización de los movimientos sociales» y de la «la masa crítica» de ‘contagios sociales’ mediante el estudio de sus «huellas digitales». En cuanto a las redes y páginas virtuales, los mensajes y conversaciones de Twitter se examinarán para identificar a individuos movilizados que puedan generar un ‘contagio social’.

El año pasado, la Iniciativa Minerva financió un proyecto para determinar quién y por qué no se convierte en un terrorista, donde se involucra a las «causas radicales» promovidas por ONGs pacíficas: para el Departamento de Defensa, los movimientos de protesta, de cambio social y el activismo en diferentes partes del mundo son una amenaza a la seguridad nacional de EE.UU. Este año, la Universidad de Washington y la Oficina de Investigación del Ejército de los EE.UU. tratarán de descubrir el origen, características, condiciones y consecuencias de los movimientos dirigidos a cambios políticos y económicos a gran escala, abarcando 58 países en total.

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Los profesores universitarios David Price y James Petras coinciden en que existe una militarización de las ciencias sociales, financiando investigaciones vinculadas a las operaciones de contrainsurgencia del Pentágono por Minerva y estudiando las emociones para avivar o sofocar movimientos de base con motivaciones ideológicas. Complementa esta política la infiltración de agentes encubiertos en Internet para manipular, engañar y destruir reputaciones, comprometiendo la integridad de la propia Internet.

En conclusión, ciudadanos que desconfíen de un régimen neoliberal son agresores o violentos potenciales que deben ser controlados antes que comiencen a «subvertir» la sociedad.

Contrasta esta posición oficial con la hipocresía demostrada en el caso de Venezuela, donde el régimen estadounidense alienta a los grupos violentos a derrocar un gobierno que no se inclina a sus deseos ni rinde pleitesía.

Si la «radicalización de la desobediencia civil» ocurriese en las calles de Washington, con armas letales caseras y un discurso golpista, serían inmediatamente calificados como terroristas. En Estados Unidos, cualquier manifestante que desobedece la ley o intente protestar sin permiso enfrenta la detención y cargos penales. Si usara armas contra las fuerzas estatales o un discurso violento contra el Gobierno o el presidente, pagaría con muchos años de prisión. Si asesinara un policía, la muerte sería su condena.

Finalmente, es factible predecir que estos estudios no serán capaces de prevenir todos los efectos internos que sucederán en Estados Unidos, ni los externos, ya que el objetivo no es comprender lo que sucede y enmendar los errores, sino controlar y reprimir para continuar con sus intereses erróneos, falibles, interventores. Sólo la investigación para acrecentar la paz y la felicidad social debe ser el principio de la ciencia como herramienta analítica.

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El MI6 repliega su dispositivo organizador de «primaveras árabes»

Ante el fracaso de la llamada «primavera árabe», el MI6 está replegando sus hombres. Elaborado en 2004, por sir James Craig, ese proyecto debía reproducir la «Revuelta árabe» que Lawrence de Arabia organizó en el pasado contra el Imperio Otomano.

Durante la Primera Guerra Mundial, Thomas Lawrence –el célebre «Lawrence de Arabia»– prometió a los árabes que serían libres si lograban derrocar la colonización otomana, finalmente reemplazada por la colonización británica.

Pero la «primavera árabe» se concibió en contra de Irán y su objetivo era instalar en el poder, en los países del Medio Oriente ampliado o Gran Medio Oriente, a la Hermandad Musulmana, como correa de transmisión del imperialismo anglosajón.

Uno de los principales agentes al servicio de ese programa, Angus McKee (ver foto), fue nombrado encargado de negocios en la embajada del Reino Unido en Siria, en diciembre de 2011. Cuando Londres decretó el cierre de la embajada, Angus McKee siguió ejerciendo las mismas funciones y bajo la misma cobertura, pero desde Beirut. En marzo de 2012 fue nombrado cónsul en el Kurdistán iraquí. Ahora, el MI6 acaba de llevárselo de regreso a Londres.

lundi, 12 juin 2017

Réflexions sur la guerre civile

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Réflexions sur la guerre civile

 
Que la guerre civile ne soit plus seulement un sujet de politique-fiction mais se voit saisie par les philosophes nous dit beaucoup sur l’heure qu’il est. Le titre du vigoureux essai de Damien Le Guay, La Guerre civile qui vient est déjà là, ne pouvait être plus clair. Mais, avant de plonger dans cet ouvrage, précisons. Le Larousse définit la guerre civile comme la « lutte armée, au sein d’un même Etat, entre les partisans du pouvoir en place et une fraction importante de la population ». Nous n’y sommes pas. Le dictionnaire de l’université de Sherbrooke nous dit, pour sa part, que cette lutte armée « oppose, à l’intérieur d’un Etat, des groupes importants (classes sociales, ethnies ou groupes religieux) », voilà qui est mieux.

Disperser le brouillard

Damien Le Guay publie un essai courageux. Pour ceux qui savent peser leurs mots, celui-ci est important dans une époque de lynchage et de dictature morale du clergé bien-pensant. Pour Le Guay, il y a une guerre civile culturelle déjà à l’œuvre en France, prodrome d’une militarisation du conflit dont les territoires perdus et les attaques terroristes témoignent. Peut-on parler d’une guerre civile dans un pays désarmé ? Le Guay utilise la belle expression de « fatigues civilisationnelles » pour nommer la léthargie des peuples européens qui, pendant des siècles, avaient diffusé leur vitalité à travers le vaste monde. Il réalise un solide travail de diagnosticien. Pour susciter une réaction du malade ? Irresponsabilité de l’antiracisme officiel, qui a fourni aux racailles de glorieux motifs à leur haine de « l’oppresseur blanc », magouilles et trahisons d’une « élite endogamique » qui ne comprendra jamais l’infernal quotidien de Mme Michu dans son HLM de la France périphérique, mensonges d’un multiculturalisme qui portait en lui les germes d’une société multiconflictuelle, piège de la prétendue « islamophobie », mythe d’une Europe post-nationale qui brise les peuples et laisse les portes grandes ouvertes. Peu craintif du terrorisme intellectuel, Le Guay invite à considérer « le ressentiment des Français à l’égard des musulmans (…) plutôt que de s’en inquiéter ».

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Quand nos pseudo-élites avouent du bout des lèvres une sécession sociale, économique et culturelle, l’auteur prouve que le conflit est beaucoup plus profond : politique, anthropologique et religieux. Il ne tient pas à quelques points de PIB ou de pouvoir d’achat, mais aux raisons qui font que l’on accepte de vivre… et de mourir. Une telle fracture ne se résout pas grâce à une idéologie bisounours, et c’est un traitement de cheval qu’il faut imposer à ceux qui ont choisi de vivre en étrangers sur le territoire français. Damien Le Guay n’hésite pas sur ce point.

« La vérité, toute la vérité »

Alors, certes, la vision du philosophe est encore fortement teintée de républicanisme. L’intégration lui semble encore possible, au prix d’un violent coup de collier. « Une réunification des territoires, des cœurs et des Français » est espérée. Ce serait un euphémisme de dire que ce n’est pas l’issue qui nous semble la plus probable. En conservateur mesuré, Le Guay se montre défenseur du peuple demos plutôt que du peuple ethnos. Mais l’essayiste ne tombe jamais dans la moraline tarte à la crème. Si son cœur bat pour Fillon – sans passion délirante, d’ailleurs – il ne jette jamais la pierre aux sympathisants de Marine Le Pen, ne les rabaisse pas et explique avec beaucoup d’honnêteté que leurs inquiétudes sont à la fois généreuses et justifiées. Généreuses, car fondées sur la volonté de protéger les leurs (immigration et insécurité) avant même de penser à eux (motifs économiques). Justifiées, car ils ne font que dire la vérité difficile qu’ils voient – ce à quoi se refusent toutes nos pseudo-élites tarées – selon la belle formule de Péguy : « La vérité, toute la vérité, (…) la vérité bête, (…) la vérité ennuyeuse, la vérité triste. »

Le Guay n’est pas un philosophe en pantoufles, et il ose tendre l’oreille aux cris du populiste que marginalise la classe politico-médiatique. Avec beaucoup de hauteur, il participe à « bien nommer les choses », pour renverser la formule de Camus. Il nous livre un essai apte à ouvrir les yeux des « inclus », qui complète très bien Le Multiculturalisme comme religion politique publié il y a quelques mois par Mathieu Bock-Côté. Bock-Côté, Finkielkraut, Brague, Guilluy, Taguieff et leurs grands aînés : Arendt, Weil, Bernanos et le cher Péguy, voici les références qui nourrissent la réflexion de Damien Le Guay, auteurs nourrissants qui peuvent nous aider à comprendre le temps qui vient.

  • La Guerre civile qui vient est déjà là, par Damien Le Guay, éditions du Cerf.

Pierre Saint-Servant

lundi, 06 février 2017

Universitaire historicus zegt dat burgeroorlogen in Europa onvermijdelijk zijn

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Universitaire historicus zegt dat burgeroorlogen in Europa onvermijdelijk zijn
 
Ex: http://xandernieuws.punt.nl 

‘Enorme, overduidelijke parallellen EU met verval en ondergang Romeinse Rijk’ 

Volgens de Belgische historicus is het niet meer te voorkomen dat ons continent in vlammen zal opgaan, mede omdat de grote politieke partijen nog steeds weigeren naar de zorgen van het volk te luisteren, en de realiteit niet onder ogen willen zien.

David Engels, historicus aan de Vrije Universiteit in Brussel, waarschuwt dat Europa de komende 20 tot 30 jaar verder in verval zal raken, en burgeroorlog achtige toestanden niet meer te vermijden zijn. Na die chaotische tijd zal er vermoedelijk een autoritaire of zelfs imperiale (keizerlijke) staat komen. De Belg ziet duidelijke overeenkomsten tussen de EU en de ondergang van het Romeinse Rijk.

In 2011 publiceerde Engels zijn geruchtmakende boek ‘Op weg naar het Imperium’, waarin hij de EU al vergeleek met de totalitaire nadagen van het Romeinse Rijk. Zeker gezien de huidige migrantencrisis, die Europa sociaal, maatschappelijk, politiek en economisch uit elkaar dreigt te scheuren, dienen zijn waarschuwingen zeer serieus genomen te worden.

‘Ik reken op burgeroorlog achtige toestanden, die Europa tot een ingrijpende maatschappelijke en politieke hervorming zal dwingen, of we dat nu willen of niet – precies zoals de vervallende Romeinse Republiek in de eerste eeuw voor Christus,’ aldus Engels in een interview met de Huffington Post.

Overeenkomsten met ondergang Rome zijn ‘enorm en overduidelijk’

De overeenkomsten zijn ‘zo enorm, zo overduidelijk, en dat al tientallen jaren lang, dat je je moet afvragen waar ze niet te zien zijn,’ vervolgde de historicus. De parallellen zijn er op het gebied van werkloosheid, de afbraak van het gezin (als hoeksteen van de samenleving), het individualisme, de verdwijning van traditionele overtuigingen, globalisering (destijds Romanisering), teruggang van de (autochtone) bevolking, fundamentalisme, (im)migratie, verarming, ‘brood en spelen’, criminaliteit, polarisering tussen aan de ene kant de oligarchische elite en de andere kant de ontevreden ‘populisten’ (de gewone man).’

‘Europa zit op vulkaan die op ieder moment kan uitbarsten’

Europa zit gevangen in een vicieuze cirkel, waarschuwt Engels. ‘Kolonialisme, wereldoorlogen, dekolonialisering en ongelukkig ingrijpen op het verkeerde en niet ingrijpen op het juiste moment in de conflicten aan de buitenrand van Europa hebben tot een situatie geleid, waar ik een volledige teruggang van Europa als extreem gevaarlijk beschouw.’

Immigratie is volgens de historicus niet de enige oorzaak die tot de onvermijdelijke ondergang zal leiden. ‘De tegenwoordige bevolkingsbewegingen zijn slechts een van de vele symptomen van onze huidige mentaliteit, die doordrongen is van een zeldzame mengeling van kosmopolitisme, zelftwijfel, berekening, materialisme en een slecht geweten. Precies deze mix zagen we ook aan het einde van de Romeinse Republiek.’

Engels ziet niet zozeer een open samenleving als probleem, maar wel de maatschappelijke polarisering, het ontbreken van een lange termijn planning, de voorrang die de economie boven politiek en cultuur krijgt, en de tendens naar ideologische arrogantie. Het is daarom geen wonder dat populisten en nationalisten steeds populairder worden, net als destijds in Rome. ‘En net als de late Romeinse Republiek zit Europa op een vulkaan, die op ieder moment tot uitbarsting kan komen.’

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‘Grote politieke partijen sluiten nog steeds hun ogen’

Als vader van twee kinderen is de Belg de laatste die hoopt dat er inderdaad een burgeroorlog of dictatuur komt. Maar waar hij al in zijn boek in 2011 voor waarschuwde, is anno 2017 exact uitgekomen. ‘En daar ben ik ontzettend bang voor. Maar het zou laf zijn om je ogen daarvoor te sluiten, enkel omdat men de realiteit niet wil inzien.’

De grote politieke partijen sluiten helaas nog steeds hun ogen voor de groeiende armoede, de toenemende culturele en politieke kloof, en het verlies van vertrouwen in de democratie. Dat speelt de nieuwe ‘populistische’ vrijheidspartijen enkel in de kaart. Uiteindelijk zal de staat net als in de nadagen van Rome onregeerbaar worden. Volgens Engels zijn Donald Trump, Nigel Farage of Marine Le Pen de moderne varianten van de laatste Romeinse keizers, die (toen tevergeefs) probeerden te redden wat er te redden viel.

De historische wetenschapper gelooft dan ook niet dat de mensheid van de geschiedenis kan leren. Daarvoor is die veel te complex. Bovendien zijn wij allemaal onderdeel van het hele proces. ‘Dat zou zijn alsof je je aan je eigen haren uit het moeras probeert te trekken.’

Burgeroorlogen: hele gebieden onder islamitische controle

Burgeroorlogen in Europa zijn in zijn ogen dan ook niet meer te vermijden, al denkt hij niet dat het dan gaat tussen complete legers die tegen elkaar vechten. Daarvoor is onze politiek te weinig gemilitariseerd. Wel rekent hij erop dat overheden de controle zullen verliezen over hele (voor)steden. (Dat proces zien we nu al in honderden grote en ook kleinere Europese steden, waar moslims hun eigen wijken in ‘Sharia zones’ hebben veranderd, waar steeds vaker geen politieagent meer durft te komen).

Uiteindelijk zullen zelfs hele streken en gebieden door religieuze (islamitische) en etnische (Noord Afrikaanse / Oosterse) criminele groepen worden overgenomen en beheerst. Mede hierdoor zal de economie –en daarmee ook de gezondheidszorg en sociale zekerheid- instorten, en zal de politiek volledig tot stilstand komen. ‘De burgers van Europa zullen zich dan met vreugde in de armen van het eerste leger werpen, die het continent weer een functionerende sociale staat, rust en orde brengt. Zoals destijds keizer Augustus.’

Laatste kans!

Volgens ons is het nòg niet te laat. Wel is er nog maar heel weinig tijd en gelegenheid om dit doemscenario te voorkomen. Dat kan door bij de eerstvolgende verkiezingen hard af te rekenen met alle politieke partijen –in regering en oppositie- die blijven weigeren naar het volk te luisteren, en die dus blijven weigeren onze grenzen te sluiten en de islamisering = ondergang van onze samenleving te stoppen. Stemt u op 15 maart toch weer op de gevestigde orde, dan moet u over 10 jaar niet klagen als er niets meer van ons land is overgebleven.


Xander

(1) Krone

mercredi, 28 décembre 2016

Une guerre asymétrique, globale et moléculaire

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Une guerre asymétrique, globale et moléculaire: les hypothèses de Hans Magnus Enzensberger se confirment!

Dans quelle guerre sommes-nous tous entraînés?

par Dominique Schwander

Ex: http://www.lesobservateurs.ch

Le jihad offensif est l'industrie nationale de l’islam


enzX301_BO1,204,203,200_.jpgDans son livre traitant de ses vues sur la guerre civile « Aussichten auf den Bürgerkrieg », publié chez Suhrkamp en1993, Hans Magnus Enzensberger, un des plus fins analystes de l'époque contemporaine, né en 1929, a fort bien décrit un triste aspect de l’être humain, que ce soit Hitler, Staline, Mao, Castro, Mahomet, etc: « le seul primate à pratiquer de manière méthodique, enthousiaste et à grande échelle, le meurtre de ses congénères. La guerre » (qui est une catastrophe absolue) « est l'une de ses principales inventions ». De plus, depuis les années nonante, cet auteur allemand voit se propager, de manière sournoise mais perceptible, dans nos sociétés européennes ce qu'il nomme une « guerre civile à la fois globale et moléculaire » avec une violence diffuse, incontrôlée, se généralisant des banlieues aux Etats: « Peu à peu, les ordures s'entassent au bord des rues. Les seringues et les bouteilles de bière brisées s'accumulent dans les parcs. Partout sur les murs apparaissent de monotones graffitis au message autiste: évocation d'un Moi qui n'existe plus ... On détruit les meubles dans les classes, les jardins puent la merde et l'urine… ce sont là de minuscules déclarations de guerre que sait interpréter le citadin expérimenté. »

La guerre asymétrique qui se répand en Occident n’est pas réellement civile puisqu’elle nous est imposée par des individus belliqueux qui renient leur citoyenneté. Parce qu’elle découle de l'effondrement de nos citoyennetés, de nos nations et de leur Défense, cette guerre est bien globale et moléculaire en grignotant de très petites fractions frappées les unes après les autres:

  • Progressivement, il n'y a plus de peuples et de nations, mais, comme dans l’UE utopique, que des ensembles dénationalisés, bruxellisés, endettés, désarticulés, aimant la paix sans chercher à la maintenir et lâches. Alors que chaque peuple, chaque nation souveraine doivent construire leur avenir, eux-mêmes avec leurs efforts, parce que c’est le seul moyen de résoudre les problèmes, en particulier l’immigration envahissante et le terrorisme musulman qui bouleversent notre monde actuel.
  • Le chaos et l’instabilité se sont répandus dans l’UE qui s’enfonce de jour en jour dans la précarité. Précurseurs, les peuples français, grec, italien ne vivent plus, ils survivent.
  • Nos sociétés sont non seulement dénationalisées et uniformisées mais aussi atomisées: il n'y a plus guère de liens entre les générations, entre les individus et la majorité des dirigeants ne sont plus à l’écoute de leurs électeurs, soit du Souverain, tant ils sont préoccupés par leur arrivisme carriériste et leur soumission à l’impérialisme dictatorial de l’UE et de l’Euro-atlantisme.
  • Les médias ne servent plus à investiguer, à rechercher la vérité puis à informer les citoyens, ils servent à les rendre dociles, coupables, compatissants, stupides et miséricordieux. Ainsi par exemple le nazisme ukrainien ne dérange absolument pas tous nos journalistes de gauche. Comme l’a rappelé Rudyard Kipling (1865-1936):  « La première victime de la guerre, c’est toujours  la vérité »
  • L'État protège de moins en moins les biens et les personnes: l'insécurité augmente. Il y a même, par exemple en France, en Allemagne, en Angleterre, des zones et des quartiers de non-droit dans de tels Etats devenus des pseudo-démocraties à la dérive, si ce ne sont des dictatures silencieuses.
  • La dispersion en Occident de musulmans pratiquants djihadistes réislamisés à la Khomeini chiite depuis la fin des années septante puis au sunnisme saoudien, auxquels s’ajoute une invasion de faux réfugiés d’Afrique, est une hydre insaisissable, telle une septicémie qui répand ses bactéries pathogènes multirésistantes dans tout un organisme humain. De plus ces immigrants, qui nous ruinent, mettent en danger la sécurité des systèmes multi-variables  de nos industries, de nos transports, de nos barrages et de nos centrales atomiques, parce que cette sécurité repose sur la stabilité sociale de la nation.
  • En exploitant l’émotionnel, la philanthropie des sangsues de gauche met en scène la générosité de l’accueil d’immigrés, décident de nos charités et dépense l’argent des autres, mais ces angéliques n’ont aucune pitié pour leurs pauvres autochtones, en particulier les retraités, qui se retrouvent à la rue ou presque pour n’avoir plus pu assumer les charges d’une société où une part croissante des impôts part justement dans la générosité obligatoire aux autres.
  • L'écart croit entre ce que l’Etat confisque aux contribuables et ce que ces derniers reçoivent en contrepartie en sécurité, Défense, formation et protection sociale.
  • La mondialisation, dans sa dernière version des oligarques et de la super-classe mondiale (selon Samuel Huntington) ou caste (selon David Rothkopf), profite surtout aux USA et à la Chine, plus aux petits pays comme la Suisse, Singapour, Luxembourg, Autriche et appauvrit la classe moyenne. Depuis la crise de 2008, les plus riches auraient accru leur fortune de +/- 40 % et la classe moyenne aurait perdu +/- 40 %.
  • La transmission de l’éducation qui incombe essentiellement aux parents est prise en charge par des enseignants, des assistants sociaux, des psychologues et, sous forme de plus-value, par les guides doctrinaires des mosquées et des centres islamiques.
  • Les droits des individus ne sont plus la conséquence de devoirs accomplis par eux.
  • L'État surveille, contrôle, dresse, menace, punit et tyrannise de plus en plus ses citoyens grâce aux nouvelles technologies, à la désinformation et à la manipulation.

La conséquence de cette guerre asymétrique globale et moléculaire, ressemblant beaucoup plus à la guerre du Liban entre 1975-1989 et à la guerre de trente ans (1618-1648) qu’aux batailles des deux dernières guerres mondiales, est qu’elle nous prend en otage et que les citoyens, rattrapés brutalement par la réalité,  sont de plus en plus amenés à se prendre eux-mêmes en charge et à assurer eux-mêmes leur sécurité et leur défense.

Moralité: chérissons notre liberté et notre patrie, surveillons nos dirigeants et les médias, méfions-nous de leurs mensonges et traîtrises, manifestons notre opprobre, choisissons avec grand soin nos immigrants, expulsons sans tarder tous les faux réfugiés, les clandestins, nos ennemis, les criminels étrangers, défendons-nous, préparons-nous au pire et armons-nous. Sans négliger ce principe élémentaire oublié: que ce soit un médecin, un magistrat, un élu, un avocat ou un autre conseiller ou expert, leur responsabilité doit être engagée et sanctionnée quand un individu qu’ils remettent en liberté ou n’expulsent pas, quelles qu’en soient leurs raisons, récidive en commettant un autre crime.

Dominique Schwander, 27 décembre 2016

vendredi, 04 novembre 2016

Laurent Obertone à Lille

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lundi, 03 octobre 2016

Laurent Obertone, Guerilla

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Laurent Obertone, Guerilla

(Ring, 2016)

Ex: http://cerclenonconforme.hautetfort.com

Obertone connait la France. Ses rouages, ses ressorts secrets. Il sait que tout cela est potentiellement déjà mort, que la structure est branchée sur respirateur artificiel et que « l’incident » qui tranchera les câbles peut survenir à tout instant.

Obertone imagine et montre.

Il imagine le scénario du pire et le pousse à son paroxysme. Ainsi, l’effondrement de la structure France qu’il dépeint se fait en trois jours. Trois jours entre notre situation actuelle et l’univers de Mad Max. Et oui, Laurent Obertone n’y va pas avec le dos de la cuillère!

Certains verront là une forme d’outrance et une dimension « irréaliste ». Mais là n’est pas le fond de l’ouvrage. Ce livre est le récit du « collapse » du système, de sa faillite à tous niveaux. Certes. Mais là n’est pas l’essentiel.

Car Guerilla, plus que l’histoire de l’effondrement, est plutôt le récit de la dépression occidentale, de la xénophilie à outrance, de l’ethnomasochisme total. Guerilla est un constat froid et résolument implacable sur l’état de notre société. Et surtout sur l’état de la psyché de « l’homme blanc » contemporain. De ses manies, de ses tares.

Obertone, par ce texte fort et acéré, prononce une accusation. Une accusation lourde et remuante. Pour formuler son réquisitoire, l’auteur se contente de montrer. Le livre bien qu’œuvre de fiction, et offrant au lecteur des revirements parfois surprenants, parle surtout du réel… Et le constat qu’il en tire est terrifiant.

Dans ce livre vous ne trouverez pas de héros, ou peut-être quelques rares figures attachantes mais résolument désenchantées, lucides. Trop lucides... Les personnages que l’auteur décrit avec une grande acuité sont, pour la plupart, atteints d’une forme de peste intérieure. Cette peste est incurable et nombre des protagonistes que vous rencontrerez à travers les quelques 400 pages du texte en crèveront… Et de manières peu réjouissantes.

obertoneguerilla.jpgDépressifs s’abstenir… Ce texte vous collera au cerveau pendant plusieurs semaines. Et les lueurs d’espérance n'y sont guère nombreuses.

Guerilla est aussi le récit de l’ultra-violence, du déchaînement absolu. Du ré-ensauvagement brutal des villes et des campagnes de l’Hexagone. De la livraison des cités de France aux barbares. D’ailleurs, l’auteur brille par ses descriptions. Il dévoile la violence totale. Pas de fard ni d’entourloupe. Toutefois, à aucun moment nous ne tombons dans le gore et l’outrance. Cela est un beau tour de force.

Vous trouverez aussi quelques passages truculents, car le chaos absolu que décrit ce livre peut être le prétexte à une forme d’humour. Un humour sombre : le meilleur.

Le récit est aisé à lire. Le style est clair, net. Les paragraphes sont courts et accompagnent les respirations du lecteur. Les amateurs de « punchlines » seront satisfaits.

Guerilla est à mettre dans toutes les mains. Certains se diront mal à l’aise en le lisant. D’autres y verront une prophétie. Parfois on vous hurlera dessus, on vous accusera de faire de la sinistrose et d’être un fasciste primaire. Il s’agit incontestablement de très bonnes raisons de l’acquérir et de le lire. Et surtout de l’offrir sur un ton narquois en affirmant : « Tiens, voici la France qui vient. Tu ne pourras pas dire que tu ne savais pas ».

Jacques Thomas / C.N.C.

Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.

mardi, 30 août 2016

Duitse politiebond: Immigratie zal tot massale onrust, geweld en gevechten leiden

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Duitse politiebond: Immigratie zal tot massale onrust, geweld en gevechten leiden

Voorzitter Rainer Wendt: ‘Politici zullen het in hun broek doen van angst vanwege het onvoorstelbare geweld dat overal zal losbarsten’

‘Iedereen die hier onrust, geweld, criminaliteit en mensenverachting komt brengen, moeten we er consequent uitgooien’


'Duitsland heeft geen toekomst meer' als het open-grenzen welkomsbeleid van de regering Merkel niet radicaal wordt omgegooid.

wendt2.jpgDe voorzitter van de Duitse politievakbond DpolG, Rainer Wendt, waarschuwt in zijn nieuwe boek ‘Duitsland in gevaar’ dat de zwakke staat de enorme problemen die grote aantallen migranten veroorzaken, niet meer aankan. Volgens Wendt zal dit onherroepelijk tot grote sociale onrust en gevechten leiden, ‘die nauwelijks beheersbaar zullen zijn’. Zullen Duitse en Europese burgers nu wel massaal opstaan tegen hun leiders, en eisen dat er een onmiddellijk einde komt aan de totaal onverantwoordelijke, ondermijnende en gevaarlijke import van miljoenen moslims? Het zijn immers al lang niet meer enkele bloggers en politieke ‘populisten’ die schrijven dat onze samenleving in complete chaos en bruut geweld dreigt te ontaarden.

Regering Merkel heeft angstklimaat gecreëerd

‘Duitsland in gevaar – Hoe een zwakke staat onze veiligheid op het spel zet’, luidt de volledige titel van het nieuwe boek van de leider van de politievakbond. Daarin bevestigt hij alles wat door de reguliere media nog altijd wordt weggehoond als ‘complottheorie’ en ‘populistische bangmakerij’. Zo wijst hij erop dat autochtone Duitsers die hun auto verkeerd parkeren torenhoge boetes moeten betalen, maar dat migranten die iemand met hoge snelheid doodrijden, onbestraft worden vrijgelaten.

Dankzij de regering Merkel heerst er in Duitsland inmiddels een angstklimaat, schrijft Wendt. De gewone man durft niet meer te zeggen wat hij werkelijk denkt, omdat hij bang is uitgelachen en uitgescholden te worden, en onmiddellijk in de hoek van (extreem)rechts te worden gezet. ‘Zodat het zeker is dat ze voortaan hun mond houden.’

Autochtone Duitsers kapot bezuinigd, migranten vertroeteld door de staat

De Duitse politici hebben met het binnenlaten van massa’s migranten uit Noord Afrika en het Midden Oosten enorme misstanden in de Duitse samenleving veroorzaakt. ‘Deze verloren generatie zal woedend zijn als ze in de steek zijn gelaten. Zo geweldig woedend, dat de politie er machteloos tegen zal staan.’ Zo groeit de woede bij kapot bezuinigde oudere en gebrekkige Duitsers, die zelf lopend naar de dokter moeten, maar moeten toekijken hoe de jonge, kerngezonde nieuwe ‘medeburgers’ zich voor tienduizenden euro’s met taxi’s naar de (uitkerings)instanties laten rijden, ‘met de zonderlinge verklaring dat ze anders wel eens verdwaald kunnen raken, omdat ze de weg niet kennen.’

Wendt is daarom van mening dat het in Duitsland spoedig helemaal mis zal gaan, zeker zodra de Duitsers, die vaak twee banen nodig hebben om rond te kunnen komen, zien hoe jeugdige allochtone vechterbazen een 24/7 verzorging door de staat krijgen. Over de import van zo ontzettend veel criminele migranten vraagt hij zich verbijsterd af: ‘In welk ander land kan men relatief ongestoord eindeloos misdaden blijven begaan, zonder echt bang te hoeven zijn voor sancties?’

Duitse politici, wars van enige realiteitszin, krijgen inmiddels de zenuwen van het volk. Dat voelt echter heel goed aan dat de staat hen niet meer kan beschermen, stelt de vakbondleider. Zo stijgt bijvoorbeeld het aantal inbraken in woningen en auto’s explosief, zo erg dat er nauwelijks nog een politieagent is te vinden die hier iets aan kan of wil doen. ‘In landelijke regio’s zien mensen meestal maandenlang niet één enkele politieauto. Het geweldmonopolie van de staat smelt dan ook als sneeuw voor de zon.’

‘De slechte jaren moeten nog komen’

Toch is dit nog maar het begin, waarschuwt Rendt. ‘De slechte jaren moeten nog komen.’ Ja, er worden weer nieuwe agenten aangesteld, maar tegelijkertijd wordt verzwegen dat dit er veel minder zijn dan de aantallen die in de komende jaren met pensioen gaan. Er komen daarom tijden aan ‘waarin politici het waarschijnlijk in hun broek zullen doen van angst’ vanwege het ‘onvoorstelbare geweld’ dat overal in Duitsland zal losbarsten.

‘Iedereen die hier geweld en criminaliteit brengt moeten we eruit gooien’

‘Niemand kan dat willen, maar het zal gebeuren.’ Het is volgens hem dan ook onzin om de mensen die nu waarschuwen voor deze ontwikkeling ‘als Nazi’s neer te zetten’. Hij roept de politiek dan ook om ‘de mouwen op te stropen’ om samen met het volk en de politie zo snel mogelijk een sterke, weerbare staat te maken, en ‘consequent iedereen eruit te gooien die hier onrust, geweld, criminaliteit en mensenverachting komt brengen.’

‘Ingrijpen, anders heeft Duitsland geen toekomst meer’

Gebeurt dan niet, dan heeft het ooit zo vreedzame Duitsland geen toekomst meer, waarschuwt hij. ‘Met onze rijkdom kunnen we dan nog een tijdje veel conflicten in onze samenleving sussen, en met geld dichtplakken. Maar als de verdelingsgevechten uiteindelijk groter worden, en Duitse belastingbetalers het niet meer kunnen opbrengen, zullen er openlijke onlusten en gevechten tussen verschillende groepen uitbreken, die nauwelijks beheersbaar zullen zijn.’

Aanstormende burgeroorlog

Met andere woorden: als Duitsland niet heel snel zijn grenzen sluit en honderdduizenden migranten, die hier enkel voor het geld en het zaaien van ellende zijn gekomen, de deur wijst, stevent het land onherroepelijk op een burgeroorlog af. En met Duitsland zal dan heel West Europa opnieuw in brandende vlammen ten onder gaan. Nogmaals: het is niet een of andere ‘rechtse populist’ die dit op zijn Facebook schrijft, maar een van de meest respectabele en gezaghebbende Duitse veiligheidsofficials. Dat betekent dat zelfs de meest verstokte politiek-correcte linkse cynicus deze waarschuwingen heel serieus zou moeten nemen.

Xander

(1) KOPP

 

samedi, 25 juin 2016

Hexis, hubris et sophrosunè

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Hexis, hubris et sophrosunè

Disposition, démesure et art de la mesure à propos de la « guerre civile »

par Philippe Raggi

Ex: http://philippe-raggi.blogspot.com

Il n’est jamais judicieux de faire de la surenchère ou de se laisser aller au superlatif, à l’inflation verbale, surtout lorsque l’on veut décrire une situation sociale et proposer une ou des solutions viables. S’il peut être en effet aisé de prendre ce travers lorsque l’on veut donner à son propos un maximum d’impact, il n’est jamais bon de travestir la réalité des faits tant une analyse fausse ne donnera jamais que des résultats faux. Viendra tôt ou tard un moment où l’erreur reviendra, tel un boomerang, sur son géniteur.

Certes, me direz-vous, mais des révolutionnaires ont, par le passé, utilisé à maint reprises et avec succès ce procédé de travestissement de la réalité ; le but recherché étant la fin téléologique révolutionnaire, peu importaient donc les moyens et la réalité des faits pour y parvenir.

C’est là justement où s’opère la distinction entre un propos purement politique que l’on peut tenir - tout à fait défendable au demeurant, si l’on se trouve engagé dans le principe de l’action politique - et un propos analytique, scientifique, prétendant à l’objectivité. A choisir l’un ou l’autre, nous ne sommes plus dans la même sphère. Usant du premier type de propos, on cherchera par réaction à mobiliser l’attention de ses lecteurs / auditeurs à fin de les conduire à une (ré) action relativement immédiate ; usant du second, l’on fera appel plus à la raison qu’à l’émotion, le but étant de donner à voir une réalité non immédiatement décelable, de décrypter un mécanisme plus ou moins complexe et de laisser juges les lecteurs / auditeurs.

On sait avec Esope, qu’à crier au loup trop souvent et trop vite, vient un moment où lorsque le danger est réellement là, plus personne ne vient finalement aider le jeune garçon de la fable, lequel finit dévoré. Par ailleurs, nos classiques nous enseignent également que Cassandre avait raison, qu’elle n’était pas « la bouche qu’il fallait aux oreilles » (1) de ses concitoyens troyens. Alors prévenir, alerter, dénoncer, oui, mais comment, de quelle manière ? En cette période où « des idiots dirigent des aveugles » (2), il peut être tentant de jouer sur l’émotion plus que sur la raison ; cela peut fonctionner très bien, c’est certain. Les résultats sont souvent plus manifestes, plus rapides. La quasi-totalité des médias s’y vautre d’ailleurs, en conscience. Mais faut-il s’y adonner pour autant ? Rappelons-nous que seule la vérité est authentiquement révolutionnaire et nous rendra libre.

« Nous sommes en guerre civile »

Mais prenons un exemple, assez prégnant ces temps derniers. Il est de « bon ton » dans certains milieux en France, en parlant de la situation gravissime dans laquelle se trouve tel ou tel quartier, tel ou tel portion du territoire national livré aux « racailles », d’évoquer le concept de « guerre civile ». Les thuriféraires de cette approche avancent que lorsque certains individus font usage d’armes de guerre ici ou là (de plus en plus souvent, il est vrai) cela s’inscrit immanquablement dans une logique de « guerre civile » ; nous serions ainsi en « guerre civile » mais d’aucuns refuseraient de l’admettre. Cependant n’est-ce pas aller trop loin dans le qualificatif ?

Gaston-Bouthoul_1568.jpegQu’est-ce d’abord qu’une « guerre civile » ? Arrêtons-nous sur le premier terme, celui de « guerre ». La notion de conflit armé ne se trouvant définie véritablement dans aucune des conventions pertinentes du droit international (ainsi que dans les trois protocoles additionnels de 1977 et 2007), la jurisprudence en a donné la définition suivante: « Un conflit armé existe chaque fois qu’il y a recours à la force armée entre Etats ou un conflit armé prolongé entre les autorités gouvernementales et des groupes armés organisés ou entre de tels groupes armés au sein d’un Etat » (3). Il est généralement admis que la guerre est un conflit violent, mettant en scène deux ou plusieurs protagonistes, lesquels sont des Etats souverains, des organisations internationales mandatés ou encore des coalitions internationales, possédant tous une personnalité juridique reconnue. Le père de la polémologie, Gaston Bouthoul (photo), définit pour sa part la guerre comme « un ensemble d’actes violents et sanglants, conduit avec méthode et organisation, limitée dans le temps comme dans l’espace ; par ailleurs, si la guerre suit des règles juridiques précises, celles-ci sont néanmoins variables en fonction des époques et des lieux » (4).

Quant à la « guerre civile », le « plus grand des maux » (5), elle est dénommée dans le droit international « conflit armé non international ». La guerre civile a lieu « à l’intérieur des frontières d’un Etat et oppose ses forces armées à des forces armées dissidentes ou à des groupes armés non étatiques dans le contexte d’opérations militaires continues et concertées » (6). Elle diffère donc du premier type en ceci que les acteurs ne sont plus les mêmes ; quant aux règles en usage (Jus in bello) elles sont souvent, faut-il le rappeler, bafouées par toutes les parties. Pour être considéré comme tel, un conflit non international (guerre civile) doit présenter une certaine intensité : les tensions internes, des troubles intérieurs tels qu’émeutes, violences isolées ou sporadiques et autres actes semblables, ne tombent pas sous le coup du droit international humanitaire ; ils ne relèvent donc pas de l’appellation de « guerre civile » et relèvent juridiquement non du Droit international humanitaire mais des Droits de l’homme.

Si l’on prend une autre définition (7), la « guerre civile » est une situation qui existe lorsqu'au sein d'un État, une lutte armée oppose les forces armées régulières à des groupes armés identifiables, ou des groupes armés entre eux, dans des combats dont l'importance et l'extension dépasse la simple révolte ou l'insurrection. Cette autre définition souligne, une fois encore, l’importance du degré d’intensité de l’affrontement pour retenir le qualificatif de « guerre civile ». Ce n’est donc pas le type d’arme utilisé qui fait la « guerre civile » mais la nature et le rythme des actions commises avec elles. Par ailleurs, la durée prolongée de ce type de conflit participe également à sa caractérisation.

Une « guerre civile » pourra avoir des origines diverses et multiples. Elle est un signe de « déliaison de la communauté », un signe « éminent et négatif du politique » pour reprendre les termes de Ninon Grangé (8) ; cette-dernière ajoute plus loin que « la guerre civile reste un dérèglement du système d’horlogerie de l’État, une société sens dessus dessous où les valeurs s’inversent ».

avant-guerre-civile-werner.jpgEnfin, nous dit Eric Werner, il ne peut y avoir « guerre civile » que lorsque nous sommes en présence de deux ou trois factions au plus. S'il n'y a pas « guerre civile » poursuit Werner, c'est paradoxalement parce que les antagonismes dans nos sociétés modernes sont multiples mais aussi et souvent artificiels (9), figeant toutes possibilités d'affrontements sur le « modèle » qu'est la guerre civile. C'est la raison pour laquelle justement, nous dit cet universitaire, nous sommes dans une situation « d'avant-guerre civile » (10).  

Le sommes-nous vraiment ?

Ayant ainsi quelque peu déblayé la question des termes, l’on peut à présent voir si ce qui se passe en France sur certaines portions de territoire relève ou non de la « guerre civile ». Quels sont les actes commis, perpétrés qui attesteraient de l’état de « guerre civile » ?

Si l’on entend les utilisateurs de ce terme, voici quelques uns de ces actes : règlements de comptes à l’arme de guerre (fusil d’assaut), fusillades avec le même type d’arme sur des bâtiments symboles de l’autorité de l’Etat (essentiellement Commissariats), attaques de fourgons blindés transportant des fonds avec lance-roquettes anti-char et fusils d’assaut, attaques de bijouteries avec des armes de guerre, tirs sur des forces de l’ordre lors de manifestations (avec utilisation de fusils à pompe), etc.

Bref, aucun de ces actes dans leurs modalités ne relève en tout état de cause de la catégorie de « guerre civile » ni même de la révolte ou de l’insurrection, mais tout simplement du grand banditisme, de l’émeute sporadique organisée.   

Quant à l’organisation des groupes concernés, elle est celle de bandes criminelles de type malheureusement banal, certes hiérarchisée mais sans aucune commune mesure avec une faction armée, structurée, menant un but politique au travers d’actions concertées et constantes, violentes et sanglantes, contre un Etat souverain et pour se substituer à lui. Nous sommes donc loin du compte, de par la structure organisationnelle, pour qualifier les actions menées par les bandes criminelles d’actes de « guerre civile ».

Les motivations de ces actes perpétrés par ces bandes organisées sont d’ordre criminel et non politique, liés comme on le sait au trafic de drogue et au commerce illicite en tout genre (économie parallèle avec guerre des territoires) ; et l’on cherche donc en vain d’autres motifs (d’ordre politique, religieux, racial). Et ce n’est pas parce que certaines de ces bandes se regroupent par affinités d’origines (maghrébins, africains, afro-antillais, tamouls, tchétchènes, etc.) que nous sommes en face de factions armées défendant des intérêts politique, religieux, liés à cette communauté particulière, contre l’Etat français et pour se substituer à lui. Ce ne sont que de vulgaires bandes criminelles telles les maffias italiennes ; et à ce que l’on peut savoir, les nombreuses et sanglantes activités de la Ndrangheta, de la Camorra, de la Maffia, de la Cosa Nostra, etc. n’ont jamais relevé de la « guerre civile » mais uniquement du crime organisé.

Notons juste que dans les zones grises du monde criminel, les frontières sont poreuses et que certains membres de bandes organisées se convertissent (dans tous les sens du terme) et s’adonnent à un nouveau type d’activité plus en rapport avec leurs nouveaux idéaux. Cependant, force est de constater en France que c’est un phénomène marginal (le gang de Roubaix, Khaled Kelkal, Mohammed Merah) et que cela n’est pas suffisant en intensité et dans la durée pour qualifier ces actes de « preuves de l’existence d’une guerre civile » sur le territoire français.

Enfin, à lire la littérature spécialisée sur les menaces criminelles contemporaines encourues sur le territoire national (11), l’on se rend bien vite compte que nous n’avons à aucun moment affaire à une « guerre civile ». Les seules personnes utilisant ce vocable en conscience le font dans un but publicitaire, sans aucune espèce de retenue, voulant marquer les esprits mais entretenant, à mon sens, seulement la confusion, laquelle ne profitent en rien à la compréhension de la situation et aux meilleurs moyens de lutter véritablement et efficacement contre les dites menaces

Notes :

(1) Cf. Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, Prologue, chap. 5.

(2) Cf. Le mot de Gloucester : « 'Tis the time's plague when madmen lead the blind », in Shakespeare, King Lear: Acte 4, Scène 1.

(3) Cf. ABC du droit international humanitaire, Confédération Suisse, Département Fédéral des Affaires Etrangères, Berne (2009).

(4) Gaston Bouthoul, Les guerres, éléments de polémologie, chapitre III, pp.32-33, édité chez Payot (1951). On consultera également avec intérêt ses autres ouvrages sur le sujet de la guerre.

(5) Lucain, La guerre civile (Pharsale), I, v. 1 et 2, p. 1.

(6) Définition du Droit international humanitaire, Cf. ABC du droit international humanitaire, Confédération Suisse, Département Fédéral des Affaires Etrangères, Berne (2009).

(7) Dictionnaire de la terminologie du droit international, sous la direction de Jules Basdevant, édition de Sirey (1960) p. 308.

(8) Cf. Astérion 2/2004 Barbarisation et humanisation de la guerre, article intitulé «L’état de nature, modèle et miroir de la guerre civile».

(9) Mises en œuvre par les instances étatiques, ces antagonismes sont créés dans une logique purement  machiavélienne, consistant à amener logiquement les populations victimes vers la seule entité sensée les protéger - même si ces victimes détestent cet État ; il en découle un  renforcement du rôle et de la prééminence de l’État.
(10) Cf. l'essai d’Éric Werner, L'avant-guerre civile, paru aux éditions de l'Age d'Homme (1999).
(11)  Littérature de tout bord politique, allant de Laurent Mucchielli (http://www.laurent-mucchielli.org) à Xavier Rauffer (www.drmcc.org/).

samedi, 01 mars 2014

Der Bürgerkrieg kommt

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Der Bürgerkrieg kommt

von Johannes Schüller

Ex: http://www.blauenarzisse.de

BN-​Gespräch. Richard Millet gehört zu den bekanntesten Schriftstellern Frankreichs. Jetzt ist seine rechte Schrift, Verlorene Posten, auf Deutsch erschienen. Ein Interview zu Europas Zukunft.

In Ihrem Essay Literarischer Gesang auf Anders Breivik, der Sie ins literarische Abseits brachte, bezeichnen Sie den Massenmörder Breivik als „Henker und Opfer, Symptom und unmögliche Kur” der multikulturellen Gesellschaft. Welche tragischen Figuren und Massaker wird es zukünftig geben?

Die Breiviks und Mohammed Merahs (islamistischer Attentäter von Toulouse, J. S.) werden zunehmen, sofern man nicht einsehen will, dass Europa nicht Amerika ist. Multikulturalismus verkörpert das Scheitern der Nationen, die sich jeweils auf einem einzigen Volk gründen. Ein latenter Bürgerkrieg ist im Kommen.

Ist dieser latente Bürgerkrieg in Frankreich nicht schon längst im Gange? Was bleibt den Franzosen noch, um ihre Heimat zu schützen?

Der Bürgerkrieg findet auf eine gewisse Art und Weise bereits seit 1789 statt. Aber jetzt ist es ein Krieg ohne Namen, in dem das französische Volk gar nicht mehr als solches besteht.

Welche Rolle wird dabei die islamische Kultur spielen?

Es gibt keine islamische Kultur in Europa, sondern einen politischen Angriff. Er wird durch Länder geführt, von denen man sehen wird, dass sie Feinde sind, nämlich Katar, Saudi-Arabien, Kuwait, Pakistan, Algerien. Sie finanzieren den islamischen Terrorismus und den Krieg der Bäuche in Europa. Dieser Krieg findet in Frankreich auch auf Rechtsebene statt, insbesondere in den Einrichtungen öffentlicher Bildung. All das, was der Islam in Europa darstellt, ist weitgehend negativ.

Sie nennen die Literatur und den tradierten Sprachbestand als einen der letzten Rückzugsräume eines europäischen, christlichen Erbes. Lässt sich die große Krise unseres Kontinents politisch nicht mehr lösen?

Es gibt keinen politischen Willen, diese Krise zu lösen. Europa wird geteilt und seine Intellektuellen unterhalten sich nicht mehr miteinander. Es gibt sogar einen Willen, nicht mehr man selbst zu sein, also eine Ablehnung des christlichen und humanistischen Erbes, die eine neue Art des Totalitarismus darstellt. Jeder wünscht sich, amerikanisch zu sein: also ohne Gedächtnis.

Viele Politiker und Parteien kämpfen gegen die ethnische Krise. Vor der Europawahl befürworten zum Beispiel laut aktueller Umfrage circa 34 Prozent der Franzosen die Positionen des Front National. Ist das alles nichts wert?

Der Front National stellt kulturell nichts dar. Nun ist der jetzige Krieg allerdings besonders kulturell: Und zwar in dem Sinne, nach dem Antonio Gramsci die kulturelle Macht als Beherrschungsinstrument definierte. Die Allianz aus Sozialisten und Rechten (gemeint ist hier die bürgerlich-​konservative UMP in Frankreich, J. S.) besitzt diese Macht, folglich ist alles verloren.

Wie stehen Sie zum Freitod Dominique Venners in der Pariser Kathedrale Notre-​Dame? Handelte es sich um einen Akt der Verzweiflung oder ein souveränes Symbol gegen den Untergang Frankreichs?verloreneposten

Der Katholik in mir kann in diesem Selbstmord nur eine Verzweiflungstat sehen und politisch ist es sinnlos. Auch Notre-Dame zu wählen, um zu sterben, ist ein Fehler. Da hätten sich das Pariser Rathaus oder der Eiffelturm besser geeignet.

Eine der Ursachen des Niedergangs ist das, was Sie als „Horizontalisierung” bzw. „Gleichmacherei” erkennen . Hat diese Idee nicht in unserer Kultur ihre Wurzeln? Haben wir uns damit selbst den Tod vorbereitet?

Das Gleichheitsverlangen darf nicht mit dem ideologischen Egalitarismus verwechselt werden und zwar auf dieselbe Art und Weise wie das demokratische Ideal nicht jene „Tyrannei der Mehrheit bedeuten kann, vor der sich schon Tocqueville ängstigte. Der ideologische Egalitarismus ist derzeit in den Ländern am Werk, die man westliche Demokratien nennt, die in Wirklichkeit aber durch die Finanzmärkte regiert werden.

Auch der Niedergang der französischen Sprache erscheint aus der Sicht Ihres Verlorenen Posten unausweichlich. Warum schreiben Sie noch?

Ich schreibe, um zu vollenden, was ich begonnen habe: für die Ehre und dafür, dem Feind nicht das Feld zu überlassen. Und ich schreibe, um einen gewissen, bald verlorenen Stand der französischen Sprache noch ein wenig erklingen zu lassen.

Das literarische Erbe Frankreichs und Deutschland gehört zu unseren letzten sicheren Beständen. Welche Schriftsteller können Sie also jungen, deutschen Lesern empfehlen?

Alle wahrhaften Zeitgenossen, von Homer bis Peter Handke, von Dante bis Marcel Proust, von Shakespeare bis W. G. Sebald, von Blaise Pascal bis Friedrich Nietzsche, von Honoré de Balzacbis Paul Celan.

Monsieur Millet, merci beaucoup!

Anm. d. Red.: Verlorene Posten, die aktuelle deutsche Übersetzung der wichtigsten politischen Essays von Millet, gibt es hier.

samedi, 23 novembre 2013

Obama wil voor 2015 burgeroorlog in Egypte ontketenen

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Obama wil voor 2015 burgeroorlog in Egypte ontketenen

'VS wil Egyptenaren elkaar laten vermoorden' - 'Obama stuurt aan op oorlog tussen Iran en Saudi Arabië, waarna Moslim Broederschap aan de macht kan komen'

Egyptenaren laten hun steun voor generaal Alsisi, die zich verzet tegen de Amerikaanse regering Obama, zien.

Volgens een nieuwsbericht op Egyoffline heeft Rusland een geheim Amerikaanse document vrijgegeven waaruit blijkt dat de regering Obama van plan is om nog voor 2015 een burgeroorlog in Egypte te ontketenen, met als doel de militaire regering omver te werpen. Obama wil hiermee wraak nemen vanwege het feit dat zijn bondgenoot, de antisemitische Moslim Broederschap president Mohamed Morsi, eerder dit jaar na massale volksprotesten door de militairen werd afgezet.

Alhoewel het bericht van Eman Nabih, auteur op Egyoffline, vooralsnog niet met een bron bevestigd kan worden, lijkt het gezien het jarenlange beleid van Obama in het Midden Oosten, waarmee radicale moslimgroepen worden gesteund en aan de macht worden geholpen, voldoende geloofwaardig.

'VS wil Egyptenaren elkaar laten vermoorden'

'Het Amerikaanse rapport dat door de Russen werd onthuld begon met de zin dat 'als de Egyptenaren geen reden hebben elkaar te vermoorden, wij er een voor hen moeten vinden...'', schrijft Nabih. 'Ons belangrijkste doel is om het Egyptische leger en het Egyptische volk nog voor 2015 tegen elkaar te laten vechten,' vervolgt het rapport. 'Als de zaken in Egypte blijven zoals ze zijn, dan krijgen we een nieuwe Nasser in de regio. Maar deze keer zal (generaal Abd Elfatah) Alsisi zelfs door de olierijke Golflanden worden gesteund, wat bij zijn voorganger niet het geval was. Op politiek en economisch vlak zal dit niet in het belang van de VS zijn.'

Golfstaten vrezen door Obama gesteunde Broederschap

Egyoffline geeft vervolgens een goede verklaring dat landen zoals Saudi Arabië de Egyptische militaire regering met miljarden dollars steunen, en niet de wereldwijde verspreiding van de Moslim Broederschap. Het Egyptische leger en generaal Alsisi zijn niet alleen in Egypte populair. In de Golfstaten en Tunesië zien we toenemende bewondering voor Alsisi. In Tunis is men reeds begonnen te zoeken naar een eigen versie van Alsisi...'

'Recent hebben de volken van de Golfstaten een toenemende bereidheid tot confrontatie laten zien, iets dat in het verleden niet hun gewoonte was. Dit komt vanwege hun angst voor de dreiging van de Moslim Broederschap, die zich nadat hun regime in Egypte werd afgezet op de Golfstaten begon te richten.'

De vraag waarom de Saudi's zowel Alsisi steunen in zijn strijd tegen de Broederschap, als de Broederschap in zijn strijd tegen de Syrische president Bashar Assad. Het antwoord is dat de Saudi's Iran -en daarmee ook Irans bondgenoot Assad- een nóg grotere bedreiging vinden.

Onthulling zeer pijnlijk voor Amerikanen

De Amerikanen onderzoeken thans hoe de Russen in het bezit van het geheime, 1736 pagina's tellende document zijn gekomen. 'Dit rapport onthult veel zaken over de plannen van de VS, en is tevens een harde slag in het gezicht van het Amerikaanse veiligheidssysteem, vooral omdat het zo kort nadat het werd opgesteld werd onthuld.' vervolgt Nabih. 'De Russen kwamen op een zeer slecht moment met dit rapport, precies nu de VS op alle niveaus duidelijke politieke nederlagen lijdt.'

Iran 'eerstegraads' strategische vijand

In het rapport zou tevens te lezen staan dat Iran een 'eerstegraads' strategische vijand van de VS is, en het Iraanse leger een directe confrontatie met Saudi Arabië kan aangaan. Tegelijkertijd wordt gesproken van het ontketenen van 'straatoorlogen' in Bahrein, Jemen en andere oostelijke Arabische landen.

Nogmaals: de authenticiteit van het rapport moet nog bevestigd worden, maar het zal voor iedereen duidelijk zijn dat Obama de Moslim Broederschap als bondgenoot heeft gekozen, en de Saudi's het Egyptische leger. Beiden steunen weliswaar de Broederschap in hun oorlog tegen Assad, maar om verschillende redenen. Obama wil de Broederschap net als in Egypte ook in Syrië permanent aan de macht helpen, terwijl de Saudi's hen enkel als instrument zien om de groeiende macht van Iran in te perken.

Complex End Game

Het aan de gang zijnde 'end game' in het Midden Oosten is veel complexer dan de meeste mensen beseffen. Naast Israël zijn er drie moslimblokken die ieder zo hun eigen belangen hebben: de Shi'iten (Iran, Irak, Syrië, Libanon, Hezbollah), de Golfstaten (Saudi Arabië, Bahrein, Qatar, etc.), en de Moslim Broederschap, die de nationale grenzen wil opheffen en het Turks-Ottomaanse Rijk wil doen herleven, een doel dat ook wordt nagestreefd door de Turkse premier Erdogan.

Obama wil oorlog tussen Iran en Saudi Arabië

In plaats van dat Obama de Golfstaten helpt Assad af te zetten, lijkt hij juist Iran te helpen. Dat lijkt onzinnig, tenzij het juist zijn doel is een oorlog tussen Iran en Saudi Arabië te veroorzaken. Zo'n oorlog zal zowel Iran, Syrië als Saudi Arabië ernstig verzwakken, waardoor de Moslim Broederschap, Obama's echte bondgenoot, in het machtsvacuüm kan springen. (1)

Ambassadeur VS dreigt Egypte met burgeroorlog

Al in juli dreigde de Amerikaanse ambassadeur Patterson generaal Alsisi dat als hij niet alle Moslim Broederschapleden zou vrijlaten, de VS ervoor zou zorgen dat Egypte net als Syrië in een burgeroorlog zou worden gestort. Het antwoord van de generaal: 'Noch u, noch uw land kan Egypte en zijn volk overwinnen.' (2)

Xander

(1) Walid Shoebat / Egyoffline / Eman Nabih
(2) Gatestone