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lundi, 01 juin 2015

Nasrallah s’attaque au takfirisme

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Nasrallah s’attaque au takfirisme

Auteur : Ammar Belhimer
Ex: http://zejournal.mobi

Aucun dogme, de quelque nature qu’il soit, ne peut transcender durablement les intérêts fondamentaux, nécessairement contradictoires, qui s’opposent parmi ses adeptes. Le discours religieux emprunte, lui aussi, forcément, la voie étroite de ces intérêts.

S’agissant plus particulièrement de ce qui incarne les aspirations à la dignité et à la justice sociale, le Hezbollah incarne, à bien des égards, tout à la fois la vieille gauche radicale arabe, le réformisme religieux et le nationalisme le plus conséquent. Il est, à lui seul, plus performant que tous les syndicats, les partis et associations de gauche du monde arabo-islamique réunis. Depuis qu’il a brisé le mythe de l’invincibilité de l’armée d’Israël au cours de la deuxième guerre du Liban, il a gagné l’estime et le respect de larges secteurs de l’opinion publique, dans le monde arabe et au-delà.


Une lecture attentive des deux derniers discours de son leader témoigne de la constance de positions fondées sur une analyse lucide et sans concession. Qu’on partage ou pas ses convictions, l’homme inspire respect.

Le 5 mai dernier, son secrétaire général, Sayed Hassan Nasrallah, analyse la chute des localités syriennes d’Idleb et de Jisr Al-Choughour entre les mains des groupuscules terroristes. Il y voit «de simples revers locaux qui ne doivent pas occulter les avancées majeures de l’Armée arabe syrienne».


Se proposant de «parler de manière très franche et explicite», il évoque en ces termes la chute de la ville de Jisr Al-Choughour, dans la province d’Idlib, entre les mains des groupes terroristes : «Ils prétendaient (soyons francs et explicites), qu’après la chute de Jisr Al-Choughour et d’Idlib entre les mains des groupes armés, le régime était fini, et qu’on assistait à ses derniers jours, ses dernières semaines. Ils ont œuvré à propager ce scénario, car cela fait partie de leur guerre psychologique : ils prétendent que l’armée syrienne a perdu ses capacités de combat et s’effondre (…) Dans le cadre de cette guerre (psychologique), d’autres prétendent encore que les alliés de la Syrie l’ont abandonnée, que l’Iran l’a vendue pour son accord sur le nucléaire, et que la Russie l’a également abandonnée pour je ne sais quelle raison, que tous ses alliés s’en détournent.»

Qualifiant les informations concernant la Syrie de «mensonges vraiment gratuits et insensés», il y voit l’expression d’une «guerre psychologique qui veut briser la volonté des Syriens, leur détermination et leur persévérance, et qui veut obtenir par les mensonges, les fausses allégations ce qu’ils ont été incapables d’obtenir par une guerre mondiale imposée à la Syrie depuis quatre ans».


«Nous devons tous prendre conscience que tout ce qui se dit n’est rien d’autre qu’une guerre psychologique, et que cela n’est pas nouveau. Cela fait quatre ans qu’on entend que c’en est fini du régime, de l’armée, que les gens veulent se rendre, qu’ils veulent fuir, etc., etc.»

Revenant sur les positions des principaux alliés de la Syrie, il ausculte d’abord la position iranienne : «Ce qui est dit au sujet de la position iranienne n’est pas vrai : il y a quelques jours à peine, dans un discours, Son Eminence l’imam Khamenei (que Dieu le préserve) a évoqué précisément cette question et a affirmé : “Nous négocions sur le dossier nucléaire, et sur rien d’autre. Et même tandis que nous sommes occupés aux négociations sur le nucléaire, nous restons très attentifs aux intérêts de nos alliés, et absolument rien ne se fera au détriment de nos alliés”.» A ses yeux, «il n’y a aucun signe, pas le moindre, si infime fût-il, qui laisse à penser que les dirigeants russes sont sur le point de délaisser la situation en Syrie, ou qu’ils ont commencé à le faire».

S’agissant de l’engagement militaire du Hezbollah aux côtés de l’armée syrienne, il persiste et signe : «Nous étions avec vous, et nous resterons avec vous et à vos côtés, quels que soient les développements. Partout où il nous a fallu être, nous y sommes allés. Et partout où il nous faudra être, nous y serons (…) Nous ne sommes pas intervenus pour des raisons émotionnelles, personnelles, sectaires ou par esprit de parti. Nous sommes intervenus sur la base d’une vision claire qui n’a pas changé. Au contraire, tous les événements la confirment jour après jour, à savoir la conviction que par notre intervention, nous défendons le Liban, la Palestine, la Syrie et toute la région.»

Le Hezbollah semble de plus en plus devenir une des clefs du dossier syrien sur le plan militaire. A la frontière avec le Liban, il accroît son implication sur le terrain. Il a lancé au cours de ce mois de mai une opération militaire de très grande envergure dans les monts Qalamoum, visant à sécuriser la frontière et cette zone stratégique qui donne directement accès à la capitale syrienne.

De violents affrontements ont ainsi opposé ses hommes aux troupes de Daesh et El-Nosra entre le Qalamoun et la chaîne est des montagnes du Liban, une région accidentée, composée de monts et de montagnes de plus de 2 000 mètres d’altitude, de vallées arides, de pentes rocheuses. Citant «les conséquences directes ou tactiques de cette bataille», il recense : défaite des hommes armés et leur retrait de tous les points d’affrontements, récupération de plus de 100 km2 du territoire de Qalamoun, dont la majorité est située en Syrie, destruction de toute présence militaire adverse (bases, sites, abris, usines etc.), énormes pertes humaines dans les rangs de l’ennemi, rétablissement des réseaux de connexion routiers entre les provinces libanaises et syriennes, etc. Malgré la perte de 13 martyrs, il estime être «devant un exploit militaire sans précédent».

Plus récemment, le 17 mai dernier, le leader libanais mettait en garde la nation islamique contre le danger «d’une nouvelle nakba : celle du takfirisme américano-sioniste» : «La nouvelle nakba est plus dangereuse que la nakba de 1967 ou de 1949, car le peuple palestinien est resté, il a lutté pour exister toujours, il existe toujours. Mais la nouvelle nakba menace non seulement l’existence et la présence du peuple palestinien mais tout autant celle des peuples de la région, celle des Etats, de la Syrie, de la Jordanie, de l’égypte, de l’Irak, du Yémen, de l’Arabie Saoudite, en passant par le Pakistan, l’Afghanistan. Des pays entiers sont menacés de divisions, de guerres, de partitions, de disparition par le takfirisme.»

Concernant le Yémen, il s’est étonné «de la violence des raids saoudiens qui n’épargnent ni les hôpitaux, ni les mausolées, ni les lieux saints, ni même les mosquées datant de la période islamique, alors que l’ennemi sioniste, réputé pour ses crimes sauvages et qui n’hésite pas à éventrer des femmes enceintes, n’a jamais bombardé des lieux saints ou des mausolées ou des lieux historiques».


A l’instar de la mosquée de l’Imam Al-Hadi, un des fondateurs de l’Etat zaydite au Yémen, les autres mausolées et édifices religieux historiques ont aussi été totalement démolis par les raids saoudiens.


L’Arabie Saoudite aura détruit en six semaines plus de mosquées qu’Israël pendant près de soixante ans !


- Source : Ammar Belhimer

samedi, 22 février 2014

Hezbollah leader Nasrallah rebukes Takfiri Jihadists

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Afghanistan to Syria: Hezbollah leader Nasrallah rebukes Takfiri Jihadists

Murad Makhmudov and Lee Jay Walker

Ex: http://moderntokyotimes.com

The Secretary-General of Hezbollah, Hassan Nasrallah, is one of the most powerful individuals within the entire Middle East despite his power base being firmly entrenched in the Levant. Indeed, the continuing evolution of Hezbollah under Nasrallah highlights the firm reality that this political movement can co-exist easily within the mosaic of the Levant and within secular structures. It is this pragmatism that irks America, Israel, Qatar, Saudi Arabia, Turkey, and the United Kingdom. France, while pandering to the destabilization policies of the above named nations aimed at overthrowing the government of Syria, is the one enigma because political elites in France know the organic nature of Hezbollah and how this movement is a firm reality within the political process of Lebanon.

Michel Aoun, a very influential leader within the Christian political community in Lebanon, knows full well that nations destabilizing Syria also have ill intentions against the people of Lebanon. Of course, Aoun and Nasrallah have vested interests within their own respective religious communities and further afield within the power mechanisms of Lebanon. However, unlike the growing menace of Takfiri jihadists to the entire Levant and the other “Gulf/Western cancer” that seeks to pull the strings; both Aoun and Nasrallah put Lebanon first and this applies to preserving the mosaic and unity of Lebanon.

Nasrallah and Aoun know full well that if sectarian Takfiri jihadists win in Syria then Lebanon will be next. Indeed, even if Takfiri jihadists obtain a major foothold then these fanatics will firstly be the stooges of Gulf and NATO powers that manipulate them. However, in time they will morphine and devour all and sundry. Of course, Gulf and Western powers know full well what they are doing because Afghanistan is witness to the unity of the above with primitive sectarian Takfiri jihadists. In time jihadist forces would enslave women, slaughter the Shia, destroy what is left of Buddhist architecture and then usurp traditional indigenous Sunni Islam based on Salafi thought patterns. In other words, Gulf and Western powers – along with the estranged Pakistan that destabilized itself – all helped to usher in “the Islamist year zero.” Today the people of Afghanistan and Pakistan are still suffering based on this barbaric policy that was enacted by America, Pakistan, Saudi Arabia, the United Kingdom, and several feudal Gulf powers.

Hezbollah therefore continues to denounce the brutal policies of traditional Gulf and Western powers. Also, in recent times both France and Turkey have joined the sectarian Takfiri and mercenary bandwagon. This can especially be viewed with events in Libya and Syria. Indeed, Turkey under Erdogan also joined the pro-Muslim Brotherhood camp alongside America and the United Kingdom in relation to Egypt and Tunisia. However, France is difficult to pin down because in Mali and Tunisia the elites in France didn’t want Islamists and jihadists to succeed.

Nasrallah warned about the threat of Takfiris by stating: “If these (Takfiri groups) win in Syria, and God willing they will not, Syria will become worse than Afghanistan.”

“If these armed groups win, will there be a future for the Future Movement in Lebanon? Will there be a chance for anyone other than (Takfiris) in the country?”

Nasrallah stated http://youtube.com/user/EretzZen about Afghanistan: “Consider the experience in Afghanistan. The jihadi Afghani factions fought one of the two most powerful armies in the world, the Soviet army, and it served it with defeat in Afghanistan.

However, Nasrallah continues: “Because there were some factions in Afghanistan that held this Takfiri, exclusionary, eliminatory, bloody, murderous thought (pattern)…the jihadi Afghani factions entered into a bloody conflict between each other…(jihadists) then destroyed neighborhoods, cities, and villages…such things were not even carried out by the Soviet army…And now, where is Afghanistan?”

“From the day that the Soviets withdrew from till today, bring me one day from Afghanistan where there isn’t killings, wounds (inflicted), displacement, destruction, and where there isn’t difficulty in living. Bring me one day in which there is peace, and happiness in life, because of these (groups)…”

Nasrallah similarly stated what are Takfiris doing in Syria against each other – never mind against the Syrian government? He says “…suicide bombings against each other, killing of detainees and prisoners without any mercy, mass graves, and mass executions.”

“Over what? What have they disagreed over? You both follow (Nusra and ISIL) the same methodology, same ideology, same doctrine, same direction, and same Emir (leader). What did they disagree over?

In other words Takfiris and jihadists in Algeria, Afghanistan, Iraq, Nigeria, Pakistan, Somalia, – and now in Syria – are killing, persecuting and destroying because all they know is hatred and “year zero.”

Nasrallah says: “This shows you the mentality that controls the leaders and members of these groups.”

This begs the question – why are political elites in America, France, Turkey, and the United Kingdom, supporting feudal Gulf states in Saudi Arabia and Qatar that seek to destroy various religious groups and cultures in the Levant?

INFORMATION SOURCE 

Please visit Eretz Zen youtube channel at the following:

http://youtube.com/user/EretzZen – please search videos about Hezbollah

leejay@moderntokyotimes.com

http://moderntokyotimes.com