mardi, 29 novembre 2022
Richard Coudenhove-Kalergi: le vrai plan pour l'Europe
Richard Coudenhove-Kalergi: le vrai plan pour l'Europe
par Matteo Parigi
Source: https://www.ideeazione.com/kalergi-il-vero-piano-per-leuropa/?fbclid=IwAR2YW-D4tqotziMRX2LT7OeUcsrl0RVRRADu6stG0uvw78fJzOepNcbJJ88
Où et quand la création de l'Union européenne a-t-elle réellement commencé?
La coutume voudrait que la déclaration de Robert Schuman du 9 mai 1950 scelle le début du chemin vers l'assimilation politique supranationale des États européens. Beaucoup d'autres répondraient plutôt que ce sont les signataires du traité de Paris (18 avril 1951) qui ont donné naissance à la Communauté européenne du charbon et de l'acier. Ou les protagonistes qui ont ensuite donné naissance au traité de Rome (25 mars 1957) créant la Communauté économique européenne (plus tard simplement la Communauté européenne, CE). D'autres encore, les plus romantiques ou "patriotes" pour ainsi dire, accorderaient le (dis)crédit de cette initiative à notre Altiero Spinelli, qui, confiné dans l'île du même nom, a rédigé le Manifeste de Ventotene pour une Europe libre et unie avec Ernesto Rossi et Eugenio Colorni.
Rien n'est plus faux.
Bien qu'il existe désormais suffisamment d'informations accessibles dans le domaine public, il est encore rare d'entendre le nom du véritable responsable (ou du moins l'un des principaux) de l'idée à la base de l'actuelle Union européenne. Le nom complet de ce responsable est Richard Nikolaus Eijiro von Coudenhove-Kalergi. Sa contribution aux questions politiques les plus importantes du XXe siècle après la Première Guerre mondiale est sortie de l'oubli historique collectif grâce au professeur Matteo Simonetti, dont l'étude (1) est encore la seule recherche existante axée sur la pensée philosophico-politique de Kalergi et son projet pour l'Europe, qui, comme nous le verrons, a toutes les raisons d'être resté inconnu de la plupart.
BIOGRAPHIE
Né le 16 novembre 1894 à Tokyo d'une mère japonaise, Mitzuko Aoyama, descendante d'une famille de samouraïs, et de Heinrich Cudenhove-Kalergi, un diplomate polyglotte de l'Empire austro-hongrois. La famille Kalergi est probablement issue d'une ancienne dynastie impériale grecque byzantine, liée à une branche de la noblesse vénitienne. Ils étaient comtes du Saint Empire romain germanique. Vers 1300, Alexios Phokas Kalergis a signé le traité qui a ratifié la cession de la Crète aux Vénitiens. Nous savons que Richard a passé son adolescence en Bohème, se disciplinant le corps par une éducation chevaleresque, combinant les études avec des exercices de gymnastique et d'arts martiaux. Il a étudié à l'école épiscopale de Brixen, puis à l'Académie thérésienne de Vienne. En 1915, alors qu'il étudie à l'université de la capitale, il épouse sa première femme, Ida Roland, une actrice connue d'origine juive.
La Première Guerre mondiale a été le tournant qui a conduit Richard à spéculer sur un projet d'union paneuropéenne. En 1921, il a reçu l'initiation dans la loge maçonnique Humanitas de l'Orient de Vienne. En 1922, il fonde l'Union paneuropéenne, le premier groupe de réflexion pour la promotion d'une Europe fédérale, qui regroupe d'éminentes personnalités de la politique internationale. L'année suivante, le manifeste éponyme Paneuropa est publié, dont les exemplaires distribués contiennent également une carte de membre de l'association. En 1924, Kalergi entre en contact avec le magnat de la finance Max Warburg, qui fait don de 60.000 marks-or à Kalergi et devient un financier de confiance de l'association. C'est également Warburg qui introduit son homme dans le monde de la finance, le rapprochant de Paul Warburg, Bernard Baruch et Louis de Rotschild. La même année, la revue Paneuropa est fondée et son principal essai philosophique Praktischer Idealismus est publié l'année suivante. Il est d'ailleurs curieux qu'en 1925, le premier volume de la trilogie Kampf um Paneuropa (le combat pour Paneuropa) ait été publié en parfaite synchronisation avec le Mein kampf de Hitler. Le premier congrès paneuropéen à Vienne remonte à 1926. Les activités de l'association se sont poursuivies avec un succès croissant jusqu'à l'avènement d'Hitler.
Après l'Anschluss de l'Autriche, Kalergi a été contraint de se réfugier en France, mais en 1940, en raison de la défaite française et de l'invasion des Allemands qui s'ensuivit, il s'est réfugié en Suisse, puis a émigré aux États-Unis, où il est resté pour enseigner à l'université de New York. Cette période a été cruciale pour poursuivre la promotion de la cause paneuropéenne, ainsi que pour amener les bons contacts américains et convaincre le public américain qu'il était dans son intérêt de promouvoir une solution fédérale pour l'Europe. Jusque-là, Kalergi avait été occupé à répandre ses idées loin à la ronde. La campagne italienne lui permet d'obtenir deux entretiens avec Mussolini en 1933. Il a également établi une correspondance épistolaire avec J. Evola dans les pages de Il regime fascista, dont il ressort, selon le professeur Simonetti, "une connaissance superficielle du paysage culturel fasciste (2)".
Une fois la guerre terminée, Kalergi rentre en Suisse, au moment propice pour qu'il y ait un sol fertile pour ses graines: en septembre 1947, avec son frère maçon Otton de Habsbourg, il organise le premier congrès de l'Union parlementaire européenne. Ce dernier devait être transfiguré, après le Congrès de 1948 à La Haye, en Conseil de l'Europe, qui préparait également la formation du Parlement européen. Kalergi a été le tout premier lauréat du Prix Charlemagne, qu'il a reçu en 1950. C'est également lui qui, en 1955, a proposé le chœur de la Neuvième Symphonie de Beethoven comme hymne de l'Europe. Il est décédé le 27 juillet 1972. Il est intéressant de noter que son secrétaire a écrit dans ses mémoires qu'il a dissimulé la cause du décès au public pour ne pas décevoir les partisans du comte, suggérant ainsi qu'il pourrait s'être suicidé.
IDÉALISME PRATIQUE
Avant de reconstituer les étapes et les contributions silencieuses à l'origine de l'Union européenne, il est impératif d'aborder la pensée qui a animé (et anime encore) les actions. Ceci est évoqué dans un ouvrage de 1925 intitulé Praktischer Idealismus (Idéalisme pratique). Cet oxymore contient des thèmes de philosophie anthropologique et politique qui sont nihilistes, néo-aristocratiques, élitistes-réactionnaires, racistes, progressistes et techno-scientifiques (donc plus actuels que jamais). Les influences de penseurs tels que Spengler, Nietzsche, Platon, Schopenhauer et Kjellen sont évidentes. Dès les premières pages, le caractère anti-démocratique du comte apparaît :
"La démocratie politique ne peut devenir féconde et créative si elle ne démolit pas la pseudo-aristocratie du nom et de l'or, pour mettre à sa place la naissance d'une nouvelle aristocratie de l'esprit et du mental, qui sera éternellement renouvelée. Le sens ultime de la démocratie politique est donc une aristocratie de l'esprit ; elle veut souder la jouissance/le plaisir des matérialistes avec le pouvoir des idéalistes (3)."
Une nouvelle aristocratie de l'esprit sera pour Kalergi le digne leader de la future communauté mondiale. Par le truchement d'une philosophie politique positiviste suintant le matérialisme historique marxiste. En d'autres termes, le développement naturel du capitalisme ne peut être que son propre dépassement en faveur de l'utopie communiste réalisée. En effet, on lit :
"Tant qu'une nouvelle et véritable noblesse ne sera pas établie, la démocratie disparaîtra d'elle-même (4) ."
Kalergi insère la vision néo-aristocratique raciste au sein des théories évolutionnistes et progressistes établies à son époque dans de nombreux milieux académiques-scientifiques.
Mais la nouvelle noblesse n'est pas légitimée sur la base du sang ou de l'or (comme les anciennes, que Kalergi appelait les "pseudo-aristocraties", celles qu'il fallait démolir), mais plutôt sur la base de l'esprit, ou plutôt selon une nature particulière :
"Néanmoins, les dirigeants de la ploutocratie forment en un certain sens une aristocratie, une sélection [...] ils se légitiment comme des natures conquérantes modernes, auxquelles leurs forces supérieures de volonté et d'esprit apportent la victoire (5)."
Et encore :
"La noble nature doit prendre la place du plus noble nom (6) ."
Les nouveaux dirigeants font l'hypothèse d'un idéalisme pratique qui restaurerait et préserverait pour l'humanité ces valeurs éthiques et esthétiques dont la négligence a été la cause de la chute de toutes les classes dirigeantes. La finalité morale d'une telle vision politique demeure dans un eudémonisme renouvelé, un critère philanthropique du bonheur humain. Mais à qui s'adresse-t-elle ? A la nouvelle ploutocratie, la vraie forme de gouvernement derrière le faux visage d'une démocratie purement procédurale. Mais loin d'envisager un remède ou de dépasser le système précité, il autorise une autre ploutocratie (la sienne) pour tenter d'arriver au nouveau monde aristocratico-socialiste. Voici encore un autre paradoxe, qui ne peut s'expliquer que si l'on comprend que l'idéal kalergien est de "souder la jouissance/le plaisir des matérialistes à la puissance des idéalistes (7)". À l'appui de sa thèse, le disciple préféré de Socrate intervient avec une énorme licence poétique, voire une erreur flagrante :
"Ce n'est pas un hasard si [Platon] a été le prophète de l'aristocratie spirituelle et de l'économie socialiste (8)".
Kalergi avoue que l'expression "Idéalisme pratique" représente le lien entre l'aristocratie et le socialisme. Les deux idéaux-types se manifestent respectivement chez le Junker, dernier acteur social de la noblesse terrienne allemande, qui combine "un maximum de caractère avec un minimum d'intellect" et le lettré urbain aux caractéristiques diamétralement opposées (9). Le nouveau leader est une combinaison des deux :
"Il allie une vision large à la force de la volonté, la force du jugement à la force de l'action, l'esprit au caractère (10)."
Nous verrons plus tard les caractéristiques psycho-ethniques de "l'homme idéal". Tout d'abord, nous devons nous demander par quels moyens le vieux continent va progresser vers l'évolution. Par ce que Kalergi appelle "la mission technologique de l'Europe dans le monde", représentée métahistoriquement par le Lucifer de la tradition juive ou le Prométhée des Grecs. Celui qui a apporté la lumière aux hommes, qui s'est rebellé contre l'harmonie céleste asiatique. Dans Kalergi, il existe une association spéculative entre l'Asie et un ordre divin archétypal, sous l'égide duquel l'Europe graviterait pendant des siècles.
"Au Moyen Âge, l'Europe était, spirituellement et culturellement, une province de l'Asie. Elle était dominée par la religion asiatique du Christ. [...] Ce n'est qu'avec l'émancipation de l'Europe du christianisme [...] que l'Europe a retrouvé la raison et s'est séparée spirituellement de l'Asie (11)."
C'est donc à l'Europe dans son essence que Kalergi consacre un chapitre spécial intitulé "La culture européenne est la culture des temps modernes". En effet, le mérite de l'émancipation des Européens revient au progrès technologique :
"C'est la technologie qui a fait sortir l'Europe de son beau sommeil asiatique (12) du Moyen Âge".
La finalité de la technologie comme moteur de la mobilisation historique: elle a permis aux Européens d'être tels, sans aucune infériorité par rapport à la civilisation égyptienne ou babylonienne, par rapport à laquelle en son absence ils n'auraient pas la même valeur (13). Toute tentative d'amélioration humaine ne peut qu'employer la technologie de Prométhée libéré. Ce n'est pas un hasard s'il voit ses idées bien défendues dans la Nouvelle Atlantide de Bacon, en opposition à l'Utopie socio-éthique de More. La gnose technologique permettra messianiquement à l'homme de manger du pain sans la sueur de son front et à la femme d'accoucher sans douleur. Kalergi est également un partisan convaincu de l'injustice que le travail forcé fait subir à l'humanité: ce sera en effet le dernier acte et le plus important vers lequel le progrès technico-scientifique doit inexorablement tendre. Ce seront les machines qui élèveront "l'humanité entière au stade d'une classe de gentlemen".
Il n'y aurait donc rien d'étrange à ce que parmi les hiérophantes actuels de la quatrième révolution industrielle se trouvent des lecteurs avides de notre père pèlerin européen. En fait, il propose même la dissolution de la ville moderne et le retour de l'homme dans la nature ; mais il ne précise pas que le discours ne s'applique qu'à la nouvelle oligarchie idéal-pratique, car peu après il se contredit lui-même(14) : les nouvelles villes du futur devront reprendre l'isonomie urbaine médiévale, c'est-à-dire selon un schéma de division des choses partant d'une cathédrale centrale. Ce dernier, dans la nouvelle ville hyperfonctionnelle, sera un palais panoptique monolithique, au sein duquel tous les services urbains essentiels seront intégrés. À l'extérieur de la bulle seront juxtaposées des habitations, de simples masses de prolétaires dont la seule occupation sera le trajet entre leur "maison" et le hub central, au sein duquel se dérouleront toutes les activités.
Tout cela s'inscrit dans le cadre des programmes actuels de restructuration de l'Europe sous la bannière de la transition verte qui vise à détruire de façon messianique les institutions économico-sociales, de sorte que en l'absence de richesse privée (donc de pouvoir), de liens familiaux, sociaux et nationaux, se retrouvent soumis à la volonté d'une oligarchie de technocrates non élus.
LE PLAN KALERGI : RACE ET MESSIANISME JUIF
Une question plus controversée mais non moins cruciale de la Weltanschauung de Kalergi concerne sa vision anthropologique de l'avenir européen. Ces dernières années, parallèlement à la découverte progressive et superficielle de la figure de Kalergi dans le débat public, les critiques, ou plutôt les représailles rhétoriques, n'ont pas manqué dans la (vaine) tentative de censurer le discours, ainsi que d'étiqueter tout interlocuteur comme un toqué adepte de la théorie d'un soi-disant remplacement ethnique des Européens. Et pourtant, dans la Paneuropa du futur, le comte envisage une mutation raciale des individus selon des théories qui reprennent en partie des concepts énoncés par Evola (avec qui, rappelons-le, il a eu un échange de lettres). En effet, nous lisons à la page 21 de Praktischer Idealismus :
"L'endogamie renforce le caractère, affaiblit l'esprit ; inversement, la consanguinité affaiblit le caractère en renforçant l'esprit. Lorsque la consanguinité et le métissage se rencontrent sous des auspices favorables, ils créent le type le plus élevé d'être humain, associant le caractère le plus fort à l'esprit le plus piquant (15)".
L'auteur va immédiatement plus loin : à la page suivante, il déclare littéralement que :
"L'homme du lointain avenir sera un métis [...] la race négro-eurasienne, semblable en apparence à celle de l'Égypte ancienne, remplacera la multiplicité des peuples par une multiplicité de personnalités (16)".
Le comte a en tête un Européen métis, génétiquement mélangé avec des peuples négroïdes, tels qu'il les définit. Tout cela, d'ailleurs, s'inscrit dans la tendance démographique du continent, caractérisée par une moyenne de reproduction très basse et par des vagues d'immigrants (rappelons que le terme "migrants" est un concept zoologique, avant d'être sociologique) en provenance du continent africain, mais aussi du Moyen-Orient et de l'Asie indo-musulmane. Alors, quelles seront les caractéristiques propres aux nouveaux Européens du futur ?
"Chez les métis, le sexe, le manque de caractère, l'absence de scrupules, la faiblesse de la volonté, l'instabilité, le manque de respect, l'infidélité sont combinés avec l'objectivité, la polyvalence et l'agilité mentale, l'absence de préjugés et la largeur des horizons (17)."
Même un enfant comprendrait que de telles caractéristiques ne conviennent pas vraiment à un citoyen modèle, et encore moins au citoyen vertueux pour lequel Platon a façonné ses dialogues et sur lequel Kalergi devrait revenir pour les étudier. Quelle que soit la manière dont on veut l'interpréter, le constat de ceux qui soutiennent que les éléments ci-dessus constituent l'identikit exemplaire d'un sujet idéal est certainement légitime : démuni d'identité, tant personnelle que collective, ainsi que de sentiment d'appartenance à sa communauté. Lorsque cette dernière fait défaut, comme le dit un passage bien connu de Leopardi (18), on ne se préoccupe pas de la terre que l'on habite ; il ne sert à rien de se battre, de coopérer, d'agir politiquement, quand on n'a rien de ce qui nous représente, de ce qui fait partie de nous-mêmes, à préserver. Quartiers, unités familiales, communautés villageoises, lieux, œuvres et sépultures de la mémoire foscolienne. Aristote a dit que "ceux qui ont accueilli des hommes d'autres races soit comme compagnons de colonisation, soit comme concitoyens, après la colonisation, la plupart sont devenus la proie de factions (19)".
Pour en revenir à Kalergi, la question de la race ne se limite pas au métis idéal. Il prône également la nécessité d'une direction néo-aristocratique par la race juive. De même, l'élite du nouveau monde naîtra d'une fusion qui retrace la métahistoire, un mélange d'asiatisme et d'européanisme juif ; une synthèse qui, comme nous le verrons, permettra le dépassement des deux sexes au profit d'un nouvel être androgyne. En effet, l'élitisme racial de Kalergi repose sur l'hypothèse selon laquelle l'Europe n'est rien d'autre qu'une christianisation de la base ethnoculturelle juive originelle, au point d'affirmer que "dans la mesure où l'Europe est chrétienne, elle est juive (20)". La supériorité des Juifs est justifiée par de prétendues qualités qui prédisposeraient le Juif à se distinguer des "citoyens moyens", à savoir :
"Le fait qu'ils soient des individus consanguins. La force de caractère alliée à l'acuité spirituelle prédestine le Juif à devenir, à travers ses principaux représentants, le chef de file de l'humanité urbaine, un faux ou vrai aristocrate de l'esprit, un protagoniste du capitalisme comme de la révolution (21)".
Ce n'est pas un hasard si le Juif est considéré comme un protagoniste du capitalisme et en même temps de la révolution (française et russe), dans la mesure où il est présent, historiquement, des deux côtés de la médaille. Le passage à cet égard est éclairant :
"L'état-major de ces deux partis se réunit dans la course des chefs spirituels européens: dans le judaïsme. Le capitalisme et le communisme sont tous deux rationalistes, mécanistes, abstraits et urbains (22)."
Kalergi est sans équivoque : cette aristocratie est ou sera l'apanage des Juifs :
"Les principaux émissaires de la noblesse cérébrale [...] du capitalisme, du journalisme, de la littérature, sont des Juifs. La supériorité de leur esprit les prédestine à devenir l'un des éléments les plus importants de la future noblesse. En regardant l'histoire du peuple juif, nous voyons clairement d'où vient sa suprématie dans la lutte pour le leadership de l'humanité. [...] Au lieu d'anéantir le judaïsme, l'Europe, contre sa volonté, par ce processus de sélection artificielle, l'a ennobli et élevé au rang de nation phare de l'avenir. [Le judaïsme] est le noyau autour duquel se rassemble une nouvelle noblesse d'esprit (23)."
Un suprémacisme talmudique qui ne serait toujours pas justifié s'il n'y avait pas de référence à l'histoire du peuple élu, qui a dû endurer une diaspora de mille ans, sous les persécutions des peuples du monde. Une sélection naturelle qui permettrait finalement aux élus de s'émanciper du reste de l'humanité. Une race renouvelée non seulement sur le plan de l'intelligence, mais aussi sur le plan génétique grâce à la préservation de la consanguinité, bien qu'elle soit aussi le "peuple au sang le plus mélangé (24)".
La dernière étape du parcours anthropologique kalergien concerne l'émancipation des femmes. À cet égard, Kalergi émet une énième vision prophétique : si auparavant les femmes détenaient un important pouvoir de contrôle sur les hommes, au point de pouvoir détenir une partie de la domination sur le monde, l'émancipation contemporaine a au contraire non seulement annulé ce pouvoir, mais provoquerait même une sorte de mutation anthropologique qui ferait d'elles des non-femmes. Il parle d'"hommes des deux sexes". Il avoue également que le pouvoir souhaite que la femme émancipée soit incluse dans le système capitaliste, afin que le marché du travail régimenté s'étende (25). Vérité d'ailleurs également avouée par Nick Rockefeller, selon qui les mouvements féministes ne serviraient à rien d'autre qu'à déraciner les femmes de leurs protections respectives immanentes au noyau familial pour ensuite les insérer sur le marché du travail et abaisser le coût salarial.
Il faut préciser que le ton sur lequel Kalergi s'exprime est loin d'être une complainte inquiète ; dans le sillage de la théorie technologique, il prône la fusion des sexes, qui est en fait une annulation de ceux-ci, en faveur du futur homme androgyne de Platon (26). Elle sera fonctionnelle pour l'efficacité technique future, dans la mesure où tous les problèmes et inconvénients découlant de la nature des deux sexes seront surmontés pour faire place aux gènes supérieurs, tous enfermés dans un seul être. Les politiques de transition sexuelle propagées aujourd'hui sur les réseaux unifiés, ainsi que la diabolisation pure et simple des figures familiales traditionnelles, s'expliquent donc non seulement par des calculs de rentabilité, qui existent évidemment, mais plutôt dans la mesure où il y a une vision de l'homme et du monde à l'ordre du jour des soi-disant décideurs. Kalergi fait certainement partie de certains de ces agendas.
LES RELATIONS POLITIQUES ET LE PROJET PANEUROPÉEN
Rappelons que la famille Coudenhove-Kalergi est issue d'une lignée de diplomates ; leur père Heinrich était un ami proche de T. Herzl, le fondateur du mouvement sioniste, et a toujours travaillé dans les relations internationales. Un héritage que Richard a perpétué avec aisance. Ses relations très étroites avec le chancelier jésuite autrichien Ignaz Seipel et avec Dollfuss lui ont permis d'être aux premières loges des affaires politiques viennoises. Comme nous l'avons déjà mentionné, le premier congrès de l'Union paneuropéenne a eu lieu dans la capitale autrichienne, et Seipel l'a présidé en tant que président de l'association. Il convient de noter que la relation avec Mussolini a été cruciale pour créer un barrage contre l'annexion allemande. Il s'agissait d'une carte diplomatique importante qui a brièvement permis la survie de Paneuropa, menacée depuis la première ascension d'Hitler.
Un autre membre influent et président honoraire de l'association était le ministre français des affaires étrangères Aristide Briand. C'est précisément le signataire du célèbre pacte Briand-Kellogg qui a été le premier acteur politique gouvernemental à agir pour mettre en œuvre les programmes kalergiens : il a prononcé un discours devant la Commission européenne de la Société des Nations, dans lequel l'hypothèse d'une union fédérale européenne était avancée. Cette proposition est reprise en détail dans le mémorandum déposé à la SdN le 1er mai 1930, au cours duquel Briand argumente en faveur du projet d'une organisation interne et subordonnée à la SdN.
Pour en revenir à Paneuropa, des dizaines de noms prestigieux sont passés par l'association, certains issus du monde de la culture et de la science. Une autre variable indépendante non négligeable unit les associés de Paneuropa: l'appartenance à au moins une loge maçonnique. Découvrons quelques-uns des membres les plus importants du mouvement de Kalergi, dont la liste est tirée du célèbre Grand Maître et spécialiste de la franc-maçonnerie Gioele Magaldi (27) :
Otto de Habsbourg, Haljmar Schacht, L.N. von Rotschild, Konrad Adenauer, Rainer Maria Rilke, Paul Valerý, Thomas Mann, Felix Warburg, Stefan Zweig, Edvard Beneš, F.S. Nitti, Carlo Sforza, Sigmund Freud, Albert Einstein, Alexandr Kerensky, Jean Monnet, J.M. Keynes, etc.
Après l'oubli dont elle a souffert pendant les années de la Seconde Guerre mondiale, l'idée fédérative a trouvé un nouvel élan grâce aux efforts de W. Churchill, qui a rencontré en 1946 le comte autrichien à son retour d'exil américain. Le 19 septembre, Churchill promeut l'idée des États-Unis d'Europe, reconnaissant entre autres la contribution de Kalergi. La mise en œuvre de la fédération devait se faire en neuf étapes (28) :
1) Confier la souveraineté aux nouveaux organes supranationaux
2) Création d'une cour fédérale européenne pour régler les différends entre les États
3) Formation d'une armée européenne
4) Union douanière
5) Partage équitable des possessions coloniales
6) Monnaie unique
7) Respect des différences culturelles
8) Protection des minorités ethniques
9) Coopération avec d'autres institutions supranationales, notamment le SdN
Un projet de statut, aujourd'hui partiellement réalisé (points 1,2,4,6) alors que pour le reste les Etats ont compensé l'absence d'une armée commune en adhérant au Pacte Atlantique- Pour le reste il est contradictoire de vouloir respecter les cultures et les minorités, à la lumière de l'idée kalergienne sur la future race métisse européenne. Sans parler du court-circuit mental que cela provoquerait chez les fanfarons pro-européens de la gauche libérale s'ils lisaient que leur véritable héros défendait l'idée d'une nouvelle conférence de Berlin pour le partage des colonies à la manière du jeu Risk.
Mais, comme nous l'avons déjà mentionné, les Américains n'ont pas tardé à arriver pour s'occuper de l'affaire. Kalergi lui-même revint de New York avec d'illustres amitiés maçonniques et envoya déjà en 1944 au président Truman un projet de "Constitution des États-Unis d'Europe (29)". Entre-temps, Kalergi a organisé le premier congrès de l'Union parlementaire européenne en 1947, dont sont issues les institutions actuelles de droit public européen, telles que le Conseil de l'Europe et le Parlement européen. L'année suivante, également par Kalergi, la Commission américaine pour une Europe unie (ACUE) voit le jour. Tout au long des années 1950 et 1960, elle a été le volant du projet européen, derrière lequel travaillaient des francs-maçons d'outre-mer tels que W.bJ. Donovan, considéré comme le père du renseignement américain, chef de l'Office of Strategic Services et précurseur de la CIA; W. Dulles, vice-président de l'ACUE et directeur de la CIA de 1953 à 1961 ; W. Smith, premier directeur de la CIA en 1950.
À la lumière des faits, l'intégration européenne n'était rien d'autre que l'hypostatisation des idées d'un petit groupe établi dans les années 1920. Grâce également au soutien d'hommes politiques tels que Churchill, Seipel, etc. et la contribution non moins importante des services secrets américains, tous gravitant autour du comte Kalergi. D'autres pères de la Communauté européenne, tels que Schuman, Monet, Retinger (ce dernier fondateur du Club Bilderberg) étaient ou sont passés inexorablement par cette école.
Ce n'est pas un hasard s'il existe le Prix Kalergi, décerné tous les deux ans à ceux qui se sont distingués par leur engagement pour la cause européenne. En 2020, il a été décerné à l'actuel président roumain Klaus Iohannis (30); les autres lauréats distingués sont: l'ancien président de la Commission européenne Juncker (2014), van Rompuy (2012), A. Merkel (2010), Reagan (1992), Pertini (1984).
En conclusion, il est facile de répondre à la question de savoir pourquoi le silence est maintenu à l'égard de l'un des pères, sinon le père incontesté, de l'Europe (dés)unie. Il n'est pas facile de digérer le fait que les racines philosophiques de l'actuelle Union européenne jaillissent de la pensée d'un comte austro-japonais qui avait des relations avec Mussolini, avait des idées racistes eugénistes, néo-oligarchiques et anti-démocratiques. De plus, pour sceller l'esprit qui a animé cette histoire, le Frère Maçon Jean Monnet a également déclaré en 1952 :
"Les nations européennes devraient être guidées vers un super-État sans que leurs populations aient conscience de ce qui se passe. Cela peut être réalisé par des étapes successives dont chacune est cachée sous une apparence et un objectif purement économiques (31)".
Par Matteo Parigi pour ComeDonChisciotte.org
Matteo Parigi. Journaliste indépendant, étudiant en sciences politiques, spécialiste de la philosophie, de la politique, de l'économie et de la culture.
15/11/2022
NOTES:
1 KALERGI : la disparition prochaine des Européens, éditions Nexus, 2017
2 Ibid p.25
3 Ibid p.28
4 Ibid p.29
5 Ibid p.31
6 Ibid p.30
7 Ibid p.29
8 Ibidem
9 Ibid p.37
10 Ibidem
11 Ibid p.55
12 Ibidem
13 Ibid p.56
14 Ibid p.61
15 Ibid p.40
16 Ibidem
17 Ibidem
18 "Quand le monde entier était citoyen romain, Rome n'avait plus de citoyens ; et quand le citoyen romain était le même que
cosmopolite, ni Rome ni le monde n'étaient aimés : l'amour de Rome devenait cosmopolite, devenait indifférent, inactif
et nulle. Et quand Rome fut la même que le monde, elle ne fut plus la patrie de personne, et les citoyens romains, ayant pour patrie la
monde, n'avait pas de patrie, et le montrait par le fait" - Zibaldone dei pensieri, pg.485, Mondadori, 2004
19 Politique, livre V, 1, Laterza 2007
20 op. cit. KALERGI, p.43
21 Ibid p.44
22 Ibid 45
23 Ibid p.48
24 Ibidem
25 Ibid p.64
26 Platon, Symposium, p.502, op.cit. in Platon tutti gli scritti, édité par G. Reale, Bompiani, 2000
27 Freemasons société à responsabilité limitée. La scoperta delle Ur-Lodges, Chiarelettere, 2019
28 Ibid p.132
29 F. Amodeo, La Matrix europea, p.137, EdizioniSì, 2014
30 https://www.presidency.ro/en/media/the-awarding-ceremony-of-the-european-prize-coudenhove-kalergi-2020-to-thepresident-of-romania-mr-klaus-iohannis
31 Ibid p.147
BIBLIOGRAPHIE
- M. Simonetti, KALERGI la prossima scomparsa degli europei, Nexus edizioni, 2017
- F. Amodeo, La Matrice européenne, EdizioniSì, 2014
- G. Magaldi, Les sociétés à responsabilité limitée franc-maçonnes. La scoperta delle Ur-lodges, Chiarelettere, 2014
- E. Di Nolfo, Storia delle relazioni internazionali, volume I : Dalla pace di Versailles alla conferenza di Postdam 1919-1945, Laterza, 2015
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mercredi, 13 juin 2012
Pan-European Preservationism
Pan-European Preservationism
By Ted Sallis
Ex: http://www.counter-currents.com/
As a long-time “pan-Europeanist,” I have read a number of critiques of pan-Europeanism focused on that ideology’s alleged opposition to the preservation of differences that exist between various European peoples. Further, it is said that pan-Europeanism believes that all whites are identical and interchangeable; therefore, the pan-European worldview has been viewed as fundamentally incompatible with intra-European ethnoracial activism. These critics do not distinguish between a pan-Europeanism that does value, and wishes to preserve, intra-European differences and a more panmictic version of pan-Europeanism that does not.
I would argue that—at least theoretically—a person can be, at the same time, both pan-Europeanist and Nordicist, or pan-Europeanism and pan-Slavist, pan-Germanist, ethnic nationalist, etc., so long as the all the latter “ists” in question are of a “defensive” nature, and that the pan-Europeanism respects and values narrower particularisms. Of course, even if this is true, it is natural to expect that certain levels of ethnic interests[1] would be more important to an activist than others (e.g., a Russian may be a Russian nationalist first, a pan-Slavist second, and a pan-Europeanist third).
More importantly, even if this melding of activist identities does not often occur in the real world, it should, at minimum, be possible for individuals identifying themselves solely as pan-European or Nordicist or pan-Slavic or pan-German or Basque nationalist-separatist or English/British nationalist to productively and respectfully work together to achieve common objectives, even if there are important points of disagreement remaining between them. Indeed, a British nationalist had the following comments on this subject:
I think it is perfectly feasible for a British Nationalist to have a hierarchy of levels within which he or she operates and thinks when it comes to the rest of the world around us and its structure and integrity. Ethno British Nationalism need not conflict to any severe degree with racial nationalism as I see it to be, because I don’t believe “racial nationalism” seeks to forge the ties mentioned above, just care for and preserve our fellow Nationalists and European peoples by supporting their right to do what we are trying to do.
A calm and rational approach to looking after ourselves first whilst keeping an eye out and an interest in (and a support to) our European counterparts and the order of the world around us is no bad thing in my view, but yes, of course, we have to be careful of what others commonly perceive the definitions to be, and ensure that we split off what to me is “traditional” Nationalism from anything that aims to go further than that.
Does caring about their plight and the wider European nation states and the dwindling European racial presence on planet Earth make me somehow beyond the pale or some wild extremist or supremacist? I do not believe so.[2]
This is reasonable, and stands in contrast to certain British National Party operatives who believe that any concern for the broader race must be detrimental to ethnic nationalism. The opposite is more likely, since a nationalist Britain will more secure in a European, white Europe, and infinitely less secure as a lone white island in a continental sea of color.
Although we should never let the opponents of preservationism define us, it is still interesting that “divide and conquer” is a tactic used against nationalists. One suspects that our opponents would most dread the varied European peoples coming to an agreement on fundamental interests, to work together for Western survival.
Indeed, if we reach the point in which Basque separatists can work with Spanish nationalists, Irish Republican nationalists with Ulster Protestant Unionists, Padanian separatists with Ausonian nationalists, Flemish separatists with Wallonian nationalists, Hungarian nationalists with their Romanian counterparts, pan-Slavists with pan-Germanists, and American pan-Europeanists with American Nordicists—all in the cause of white, Western survival—this will be a development which will give the enemies of white, Western survival cause for grave concern.
Perhaps pan-Europeanism is best viewed as a flexible meme and not as a rigid set of specific polices; it generally promotes the idea of mutual respect among the varied European peoples, and therefore attempts to search for solutions that will allow for the biological and cultural preservation of all Europeans worldwide.
Pan-Europeanism asserts that all persons of European descent should have a “seat at the table” when decisions are made about the fate of the West and its peoples. Pan-Europeanism, properly considered, can be consistent and compatible with concerns about narrower ingroups: Nordicism, pan-Slavism, pan-Germanism, or whatever ethnic or subracial nationalism one wishes to consider.
What pan-Europeanism introduces to these other ideologies is an additional concern for the broader European family. What if an individual does not care about the broader family of Europeans, and has an interest solely in his ethnic group or subrace? There is certainly nothing inherently wrong with that; everyone has the right to define the limits of his ingroup as he sees fit, and invest in that defined ingroup as is appropriate.
However, the purpose of this essay is not to proselytize, but rather to explain how a specific strain of pan-Europeanism is compatible with the preservation of narrower particularisms, and to place the history of pan-Europeanism within the context of the overarching objectives of “White Nationalism.” I will start with the issue of ethnic interchangeability and panmixia, and move on to an examination of other facets of pan-Europeanism, including a very brief historical survey.
Interchangeability & Panmixia
One meme asserts that pan-Europeanism means that all whites are “fungible/interchangeable.” I do not believe that most responsible pan-Europeanists hold that view. I certainly do not. I believe in a mixture of racial conservationism—making certain that extant ethnoracial stocks are preserved in significant numbers in specific territorial states—and racial palingenesis—which supports eugenics as well as the acceptance of new, stabilized Euro-breeds that may occur in the European Diaspora and that can constitute new ethnies and expand the range of European-specific genetic and phenotypic biological diversity.
When the two ideas are in conflict, racial conservatism trumps racial palingenesis, since the original stocks, once lost, can never be recovered. Hybridization, if it occurs in Diaspora regions, should be carefully monitored so as to create productive new stabilized strains while, at the same time, not resulting in the elimination of parental stocks. This pan-Europeanism, which values and wishes to preserve intra-European differences, can be contrasted to other viewpoints.
One can occasionally encounter a more panmictic vision of pan-Europeanism. For example, in his otherwise useful and interesting preface to Norman Lowell’s important book Imperium Europa, Constantin von Hoffmeister writes:
The mixing of different European nationalities should therefore be encouraged. We must support sexual unions between Russian women and German men, Spanish men and Swedish women. Only by radically breaking down the artificial barriers dividing Europe can we create the new breed of man . . .[3]
Von Hoffmeister’s overall pan-European vision is positive, I agree with much of it, and he should be commended for his support of Norman Lowell, who is a real fighter for our race and our civilization. However, I do not agree with the specific viewpoint quoted here, which does not represent the totality of pan-Europeanist thought. I believe that we should not be in the business of encouraging mating between Russians, Germans, Swedes, Spaniards, or any other groups within Europe. One could imagine Russian, German, Swedish, and Spanish nationalists—people who may otherwise agree to the basic premises of pan-Europeanism—objecting quite strongly to the idea of a general panmixia involving their respective peoples.
We already have here in America an experiment in intra-European cross-breeding, which may produce productive and useful stabilized blends—all at relatively minimal costs to ethnic genetic interests due to the relative genetic closeness of Europeans. However, responsible stewardship of our ethnoracial-genetic patrimony requires that we at least maintain the original ethnic stocks in their European homelands. If these stocks are completely hybridized out of existence, the loss would be permanent and irreversible. I do not believe that the genetic diversity that currently characterizes the extant European ethnies should be lost; while additional stocks and additional diversity may be created in the Diaspora through cross-ethnic mating and breed stabilization, the original genetic strains of Europe need to be preserved.
Indeed, it is wrong to completely erase any legitimate differences between peoples, including groups that are relatively highly related: Norwegians and Swedes are not interchangeable, Englishmen and Danes are not interchangeable, Germans and the Dutch are not interchangeable, Italians and Greeks are not interchangeable, Spaniards and Portuguese are not interchangeable, and Russians and Poles are not interchangeable. And while the differences between the major subraces are certainly greater than that between groups within each subrace, one cannot draw a line within Europe and say that one group of differences are completely inconsequential, and another group of differences are absolutely essential. At the intra-continental level, it is a difference of degree. This can be contrasted to the wider gulf that exists between continental groups, differences that are magnified, in a synergistic fashion, by the overlay of the great civilizational divides.
In summary, pan-Europeanism is an ideology which respects, strives to preserve, and fights for the interests of, all peoples of European descent worldwide—whether these peoples are of single ethnic origin or if they are of “combinative” ethnic European ancestry. There is nothing in this definition which asserts that panmixia must take place and certainly nothing which can be characterized as a lack of interest in preserving various ethnies (keeping in mind, of course, that “ethny” is not always the same as “ethnic group”). To say that pan-Europeanists in general do not see an intrinsic value in individual ethnic groups is simply not true. Thus I argue against the assertion that pan-Europeanism means that all whites are “fungible” and “interchangeable” and that this will lead to a panmixia resulting in a complete loss of biological and cultural particularisms. Instead, pan-Europeanism is better viewed as a cooperative effort, aimed toward the objective of Race-Culture preservation and renewal, an effort that recognizes both the differences and the commonalities of Western peoples.
History
A brief history of pan-European racial nationalism is summarized below, to contrast to some assertions concerning the origins of pan-European racial nationalism.
Pre-WWII pan-Europeanism had a varied pedigree, including of course Nietzsche’s call to be a “good European,” and the thoughts of individuals such as William Penn, Napoleon Bonaparte, Victor Hugo, and Giuseppe Mazzini—all focused on a pan-Europeanism that would preserve the diversity of the European peoples within the large context of unity. What about more recent pan-Europeanism?
In Dreamer of the Day,[4] Kevin Coogan describes one strand of pan-European thought that originated from competing visions within National Socialist (NS) Germany. Coogan identifies two SS factions: the so-called völkisch, Germanic, Nordicist “Black SS” whose ideology was based on the work of Hans F. K. Günther; and the pan-European, pan-Aryan “Waffen SS” faction led by SS Brigadier General Franz Alfred Six, SS Lieutenant General Werner Best, and SS Colonel Alfred Franke-Gricksch.
For most of the NS regime, the “Black SS” was dominant; however, after Stalingrad, the need for a pan-European crusade against Bolshevism, as well as a growing realization that the war may be lost and the groundwork for a post-war movement needed to be begun, led to a shift in power to the pan-European SS faction.
One consequence of this change in emphasis was the “rehabilitation” within the SS of the Italian theorist Julius Evola, who was recruited into the Germans’ pan-European program. The Italian connection to this German-dominated movement also leads us to consider Mussolini’s contributions; for example, before he fell into Hitler’s orbit, Il Duce promoted such activities as the pan-European “pan-Fascist” Montreux conference of 1934. In addition, in his last years, during the Italian Social Republic, Mussolini promoted the idea of a unified and socialist/fascist (western) Europe.
After the war, a number of individuals and groups continued to promote a pan-European fascist/racial nationalist perspective. Francis Parker Yockey of course comes to mind, as does Oswald Mosley, with his “Europe a Nation” idea. Indeed, the following description of Mosley’s ideas is of relevance, stressing as it does the fundamental point that a larger scale interest in Europe as a whole does not preclude narrower, national-ethny interests:
In October 1948—the dangerous year of Stalin’s blockade of Berlin—Mosley spoke to an enthusiastic meeting of East London workers and called for “the making of Europe a Nation.” Yet, as he said in later years, making Europe into a nation with its own common government did not make him feel any less an Englishman, and an Englishman of Staffordshire where he was born. All other Europeans, Normans and Bretons, Bavarians and Prussians, Neapolitans and Milanese, would through his idea remain Frenchmen, Germans, and Italians, as would Britons remain Britons, yet they would all think and act together as Europeans.
In those later years he also proposed a three-tier order of governments in Europe, each with a different function. In fact this was taking the best part of the old fascism, the corporate state, and the best of the old democracy, creating something higher and finer than either, through yet another synthesis. The corporate state had envisaged the nation like a human body, having a head, with a brain, with all members of the body working together in political harmony. Thus in Mosley’s vision of the future nation of Europe the first tier, the head, would be a common government—freely elected by all Europeans—for Europe’s defense and to organize a single continental economy. The second tier would be national governments for all national questions—elected as today—and at the third level many local governments for the regions and small nations like Wales and Scotland. They would have the special task of preserving the wide diversity of Europe’s cultural life: regional democracy with a new meaning.
Mosley’s concept of Europe thus went much further than the present “European Community” and was a direct contrast with it, replacing the national jealousies and economic rivalry of today’s “common market” with an essential harmony. “Europe a Nation” included the whole life of the continent from the head organizing a single economy down to the many cultures of Europe. It was perhaps his greatest concept: a new order of governments giving a new meaning to democracy, to be achieved through a synthesis of those two old opponents, pre-war fascism and pre-war democracy.[5]
The journal Nation Europa, founded by Arthur Ehrhardt and Herbert Boehme, with support from Swedish far-Rightist Per Engdahl, also strongly promoted a pan-European “Mosleyite” agenda. Coogan discusses other theorists and activists, but it is well established that modern pan-European racial nationalism in Europe has a pedigree going back to the attempts of pre-war, and war-era, (real) fascists and “fascists” to develop an ideology beyond that of narrow single-state nationalism.
In America, before the war, Lothrop Stoddard in Re-forging America argued for assimilation of the “white ethnics” and the need for white solidarity against the rising tide of color. Similarly, Charles Lindbergh, in a famous pre-war essay on aviation and race stated:
We, the heirs of European culture, are on the verge of a disastrous war, a war within our own family of nations, a war which will reduce the strength and destroy the treasures of the White race, a war which may even lead to the end of our civilization. And while we stand poised for battle, Oriental guns are turning westward, Asia presses towards us on the Russian border, all foreign races stir restlessly. It is time to turn from our quarrels and to build our White ramparts again. This alliance with foreign races means nothing but death to us. It is our turn to guard our heritage from Mongol and Persian and Moor, before we become engulfed in a limitless foreign sea. Our civilization depends on a united strength among ourselves; on strength too great for foreign armies to challenge; on a Western Wall of race and arms which can hold back either a Genghis Khan or the infiltration of inferior blood; on an English fleet, a German air force, a French army, an American nation, standing together as guardians of our common heritage, sharing strength, dividing influence.[6]
Other factors leading to a pan-European White Nationalism in America include the assimilation of the aforementioned “white ethnics”; the “civil rights movement” which counter-posed general white interests with those of Negroes, Levantines, and other “colored” groups; and the mass post-1965 immigration which even more sharply contrasted the differences between white Americans, derived from the Western civilization, and the hordes of others.
A useful simplification suggests that in Europe (where ethnic, single-state nationalism is still a potent force) pan-Europeanism was initially a top-down phenomenon theorized by “far-Right elites,” while in America, it has been predominantly characterized by “bottom-up” growth due to “white ethnic” assimilation coupled to a growing and increasingly militant colored populace. Today’s global pan-Europeanism, joining like-minded activists in Europe and the European Diaspora, is the result of a convergence of these European and American trends.
The growing race/immigration/Islamic problem in Europe, concerns about Turkey in the EU, along with the understandable reaction to the two World Wars and the consequences of intra-European hostility, has led a growth in “bottom-up” pan-Europeanism in Europe; while the increasing theoretical depth of American White Nationalism, and the recognition that America’s race problem is of global scope, has led to increased “top-down” pan-Europeanism in the Diaspora. This convergence, over time, may lead to increased integration between European and Euro-American pan-European nationalists.
From a very broad, sweeping historical perspective, Charlemagne, the Holy Roman Empire, Napoleon, Mussolini, and even Hitler, can be viewed as attempts to restore the earlier unity of the Roman Empire; in other words, these were attempts to build a new empire of the West. For centuries in the modern historical era, Latin was the common language of educated people throughout the West. Orders like the Knights Hospitallers were drawn from various nations of Western Europe, together fighting for Europe and the West. And the contribution of our eastern European brothers to the defense of the West is also a fact of history (e.g., Poles vs. Turks at Vienna). That the theme of Western Unity has existed as an undercurrent throughout Europe since the birth of the modern “Western” or “Faustian” High Culture cannot be denied.
Also of relevance are Greg Johnson’s comments at the Counter-Currents website:
If you go back far enough in history, you find times, such as the high Middle Ages, when there was a sense of the unity of the European race. Petty state nationalism is a far more modern phenomenon. . . . During the high Middle Ages, there was a sense of European Unity as “Christendom” that was not explicitly racial but was implicitly so. The first Crusade in particular was an expression of this sense of unity. Of course even then Christianity was not coextensive with the European race, for there were Nestorian and Arab and African Christians, but the average European did not know that.
If you go back even farther, you find the essential genetic unity of all European peoples. The concept of “whiteness” today can be seen as an attempt to recapture that essential unity. . . . In North America, Australia, New Zealand, and South Africa, the mixing of recently differentiated European stocks is bringing us back to that original unity.
Whiteness also is natural as a unifying concept in the face of non-whites, particularly in the colonies. . . . In the end, though, the political validity of the concept of whiteness has nothing to do with its temporal pedigree, but with the fact that all whites are perceived by our enemies as essentially the same, thus we are treated as the same. Our skin is our uniform in the global struggle for domination.[7]
Which is an effective summary of the fundamental thesis of the current essay.
This historical survey is not meant as an “appeal to authority”; the pan-European idea should today be evaluated on its own merits. However, it is important to contrast the actual historical background with contrary assertions that modern pan-Europeanism is merely the recent invention of ethnically self-interested activists narrowly derived from specific areas of Europe (e.g., Norman Lowell has been unfairly criticized in this regard). Whether or not one agrees with pan-Europeanism, the origins of this worldview have strong roots throughout Europe (at least, Western Europe), and individuals of varied ethnic/subracial European ancestries have championed the idea throughout the centuries—and, in some cases, like the knightly orders, put the idea into practice.
Culture, Civilization, Yockey, & Some Biology
One thread which is often prominent in modern pan-European thought is the work of its foremost post-war proponent: Francis Parker Yockey. It is therefore important to take a brief look at some of Yockey’s relevant statements on this issue.
In The Proclamation of London Yockey wrote:
From the beginning, the Western Culture has been a spiritual unit. This basic, universally formative fact is in the sharpest contrast to the shallow and ignorant outlook of those who pretend that the unity of the West is a new idea, a technical thing which can only be brought about on a limited and conditional basis.
From its very birth-cry in the Crusades, the Western Culture had one State, with the Emperor at its head, one Church and religion, Gothic Christianity, with an authoritarian Pope, one race, one nation, and one people, which felt itself, and was recognized by all outer forces, to be distinct and unitary. There was a universal style, Gothic, which inspired and informed all art from the crafts to the cathedrals. There was one ethical code for the Culture-bearing stratum, Western chivalry, founded on a purely Western feeling of honour. There was a universal language, Latin, and a universal law, Roman law. Even in the very adoption of older, non-Western things, the West was unitary. It made such things into an expression of its proper soul, and it universalized them.
More important than anything else, this Culture felt itself to be a power-unit as against all outer forces, whether barbarians like the Slavs, Turks, and Mongols, or civilized like the Moors, Jews, and Saracens. Embryonic national differences existed even then within the West, but these differences were not felt as contrasts, and could not possibly become at that time the focus of a struggle for power. A Western knight was fighting equally for his Fatherland whether in battle against the Slav or the Turk on the Eastern Marshes of Germany, against the Moor in Spain, Italy, or Sicily, or against the Saracen in the Levant. The outer forces recognized as well this inner unity of the West. To Islam, all Westerners whatever were lumped together as Franks, giaours.
This higher Cultural unity embraced within its rich possibilities the several Nation-Ideas which were to actualize so much of Western history, for it is obviously a part of the divine plan that a High Culture create as phases of its own unfolding, not only higher aesthetic units, schools of music, painting, and lyric, higher religious and philosophical units, schools of mysticism and theology, higher bodies of nature-knowledge, schools of technics and scientific research, but also higher power-units within itself, Emperor versus papacy, Estates versus Emperor and Pope, Fronde versus King, Nation versus Nation. In Gothic times, the intra-Cultural power struggle between Emperor and Pope was always strictly subordinated, by the universal conscience, to the outer tension with the non-member of the Culture, the barbarian and heathen. The Nations existed then, but not as power-units, not as political organisms. The members of the nations felt themselves to be different from one another, but the differences were in no case determining of the whole orientation to life. A Slavic, Turkish, or Moorish attack on Europe was met by forces drawn from all parts of Europe. . . . In this great struggle for the Liberation of Europe, every European of race, honour, and pride belongs with us, regardless of his provenance.[8]
And, importantly, considering the issue of preserving intra-European differences:
Local cultures in Europe may be as diversified as they wish, and they will enjoy a perfect autonomy in the European Imperium . . .
Please note that I do not agree with Yockey’s oft-cited hostility toward Slavs and other eastern Europeans, for these people need to be fully integrated into the pan-European project. Preferably, the eastern Europeans can join their western brethren in the same racial-civilizational entity, but if this is not possible then at least we need to have closely linked and cooperative dual white entities, perhaps analogous to the western and eastern halves of the latter Roman Empire. In any case, we are in this together. Indeed, there are those in Russia who know what is at stake and who are willing to cooperate to save white civilization; for example Dmitry Rogozin.[9]
In Imperium Yockey wrote, at different places throughout the book:
If any Westerner thinks that the barbarian makes nice distinctions between the former nations of the West, he is incapable of understanding the feelings of populations outside a High Culture toward that Culture. . . .
. . . But the greatest opposition of all has not yet been named, the conflict which will take up all the others into itself. This is the battle of the Idea of the Unity of the West against the nationalism of the 19th century. Here stand opposed the ideas of Empire and petty-stateism, large-space thinking and political provincialism. Here find themselves opposed the miserable collection of yesterday-patriots and the custodians of the Future. The yesterday-nationalists are nothing but the puppets of the extra-European forces who conquer Europe by dividing it. To the enemies of Europe, there must be no rapprochement, no understanding, no union of the old units of Europe into a new unit, capable of carrying on 20th century politics. . . .
. . . Against a united Europe, they could never have made their way in, and only against a divided Europe can they maintain themselves. Split! divide! distinguish!—this is the technique of conquest. Resurrect old ideas, old slogans, now quite dead, in the battle to turn European against European. . . .
. . . The touching of this racial-frontier case of the Negro, however, shows to Europe a very important fact—that race-difference between white men, which means Western men, is vanishingly small in view of their common mission of actualizing a High Culture. In Europe, where hitherto the race difference between, say, Frenchman and Italian has been magnified to great dimensions, there has been no sufficient reminder of the race-differences outside the Western Civilization. Adequate instruction along this line would apparently have to take the form of occupation of all Europe, instead of only part of it, by Negroes from America and Africa, by Mongols and Turkestani from the Russian Empire. . . .
. . . Gothic instincts of the Western Culture are still present in the Imperium-Idea. It cannot be otherwise. Also present are the various Ideas which these instincts, within the framework of this Culture, shaped for itself, the religions, the nations, the philosophies, languages, arts and sciences. But they are present no longer as contrasts, but as mere differences.
Gone—forever gone—is any notion that one of these Ideas—national, linguistic, religious, social—has the mission of wiping out another Idea. The adherents of Empire are still distinct from the adherents of Papacy—but this distinction does not rule their minds, for uppermost now is the Idea of Imperium, the return to superpersonal origins, and both of these mighty Ideas have the same spiritual source. The difference between Protestant and Catholic—once excited into a casus belli—has gone the same way. Both continue to exist, but it is inconceivable that this difference could again rend the Western Civilization in twain. There have been also the racial and temperamental differences of Teuton and Latin, of North and South. Once these may have contributed to the furnishing of motives to History—this can they no longer do. Again, both are part of the West, even though different, and the Imperium-Idea monopolizes the motivation of History. . . . The former nations, the religions, the races, the classes—these are now the building-blocks of the great Imperial structure which is founding itself. Local cultural, social, linguistic, differences remain—it is no necessity of the Imperium-Idea that it annihilate its component Ideas, the collective products of a thousand years of Western history. On the contrary, it affirms them all, in a higher sense it perpetuates them all, but they are in its service, and no longer in the center of History.[10]
Again, this is no “appeal to authority”; one is free to agree or disagree with Yockey’s views as one sees fit. However, Yockey’s views can be considered a reasonable summary of pan-Europeanism from a more historical, cultural, civilizational perspective.
So far, this discussion has emphasized culture and civilization, which was Yockey’s specialty. I have often brought up biology and genetics elsewhere; here, I will briefly cite the following. In Lao et al., it is reported that European genetic differentiation mirrors geography and that Europe as a whole is relatively genetically homogeneous:
. . . we found only a low level of genetic differentiation between subpopulations, the existing differences were characterized by a strong continent-wide correlation between geographic and genetic distance. . . . This implies that genetic differences between extant European subpopulations can be expected to be small indeed. . . . Overall, our study showed that the autosomal gene pool in Europe is comparatively homogeneous but at the same time revealed that the small genetic differentiation that is present between subpopulations is characterized by a significant correlation between genetic and geographic distance.[11]
This view is supported by Bauchet et al.:
In line with previous studies, there is low apparent diversity in Europe, with the entire continent-wide sample only marginally more dispersed than single-population samples from elsewhere in the world.[12]
In other words, the extent of genetic diversity in the entire continent of Europe is in the same range as what is found within single ethnic groups of other continents. Certainly, important racial/genetic differences exist between European peoples, particularly along the north-south and east-west axes. Further, researchers can now distinguish the gene pools of quite closely related European peoples; for example, Norwegians vs. Swedes, or French, German, and Italian-speaking Swiss. All these differences are important; nevertheless, the similarities are important as well.
A pan-Europeanism that respects and preserves genetic and cultural differences, while also respecting genetic and cultural similarities, is wholly consistent with ethnic genetic interests. For example, in On Genetic Interests,[13] Frank Salter cites the Civilizations of Huntington[14] as possible core units of ethnic genetic interests for defense against other genetic/civilizational entities. Note that Salter speculated that Huntington’s “Orthodox” eastern European bloc may be considered a subsection of the West.
In summary, Europeans are relatively genetically similar and share a core civilizational history. This is the fundamental foundational basis for pan-Europeanism.
Balancing Particularisms: Broader & Narrower
Specifics of how to balance broader and narrower particularisms are beyond the scope of this essay. However, I point the reader to an examination of pan-European genetic interests1 as “concentric circles” of genetic interests, which is similar to, and partially based upon an analysis of ethnic relations by Kevin MacDonald[15] as well as, of course, the work of Frank Salter.13 MacDonald states:
The problem, then, is how to best create strategies, including control of land areas, which promote ethnic genetic interests in the current environment. There is no precise or entirely natural way to establish the best boundaries for such an endeavor, but it certainly does not follow that such boundaries are arbitrary. It is the sort of problem that is solvable with rational choice mechanisms. For example, in the United States I propose that a grouping of people deriving from Europe, including Eastern and Southern Europe, would be far preferable to a strategy in which there were a large number of separate European groups (e.g., Danish, Scottish, English, Italian, etc.) each acting independently of the others.[16]
Similarly, there is a rational and fitness-preserving pan-East Asian strategy that would follow the same logic as that of pan-Europeanism. Therefore, this Asian strategy would in no way no suggest that the Japanese give up their national identity, or that Koreans or Chinese do the same, or that all Asians intermix and erase all distinctions; nevertheless, they do have fundamentally important shared interests in their larger ethnic commonality. Indeed, Asian racial militants in the USA in some cases do adopt such as pan-East Asian policy. Ethnoracial interests can always be considered from a universalist perspective; i.e., to situate particular European interests within a broader framework.
I suppose that in order to build a united Euro-Western front, a pan-European compact, compromise will be necessary. For example, if US immigration policy greatly restricts Asian and African immigration, that benefits all Americans of European descent. However, if it also restricts non-“Celto-Germanic” immigration (e.g., the 1924 act[17]) that will theoretically benefit some American whites more than others (although full assimilation of these others would make the point moot). Alternatively, if it does not discriminate at all between European immigrants (e.g., pre-1924) that could disadvantage the original founding stock American population. Therefore, I believe that the “1924 immigration act” national origins approach is essentially valid, and Stoddard’s demand that the earlier Euro-American population maintain control and preeminence while assimilating the later Euro-American “ethnics” is perfectly reasonable.
Of course, the fundamental threat to the interests of all Euro-Americans originates from both elite non-Western groups (e.g., those of Asiatic origin) coupled with a mass of alien lower types (e.g., those of African and Latin American ancestries). In Europe itself, the threat also includes mass migration across racial and civilizational divides from north Africa/Middle East as well as from groups similarly invading the USA (e.g., there is a growing “Latino” population in Spain, and of course sub-Saharan Africans are present as well). Certainly, the narrower particularist viewpoint can be expressed in ethnic genetic interest terms, and that it is valid as far as it goes. But it misses the larger point: the threat is not superficial or temporary but fundamental and encompasses the totality of Western civilization and all of the European peoples. The worldwide racial crisis exists and the fundamental issue remains: European-descended populations are threatened with replacement by Third World peoples.
As a general model for balancing broader and narrower particularisms, one could envision—along the lines of Norman Lowell’s Imperium/Dominion split[18]—an overarching pan-European, Western Confederation resting on the framework of internally autonomous states that safeguard their narrower biological and cultural uniqueness. Regardless of these details, the fundamental point remains that all parties to preservationist solutions need to have their voices heard; in particular, all groups that make up the Western family of peoples need to join in this endeavor and participate in the process.
Conclusion
An optimal outcome would be if pan-Europeanists, Nordicists, pan-Slavists, pan-Germanists, ethnic nationalists, and all the other “ists” and “isms” within the white activist framework can work together in a productive fashion to achieve common objectives, even if fundamental points of important disagreement remain. If the majority of such people share a common goal of European, Western survival—albeit with different emphases, strategies, and tactics—then this could be a starting point to consider the possibilities. Given the immensity of the task before us, it would be helpful to at least be “in the same book,” if not “on the same page.”
The following quote from Yockey’s The Enemy of Europe summarizes the palingenetic objective that we could, if we so wished, strive for:
Our European Mission is to create the Culture-State-Nation-Imperium of the West, and thereby we shall perform such deeds, accomplish such works, and so transform our world that our distant posterity, when they behold the remains of our buildings and ramparts, will tell their grandchildren that on the soil of Europe once dwelt a tribe of gods.[19]
That this tribe is not homogeneous, and contains within itself smaller tribes with unique and valued characteristics, is a given. But I believe, nevertheless, that this greater Western tribe does exist—and that together we can achieve great things, if we only can take the essential first steps forward. This essay is an open call for a paradigm shift in the relations of the varied types of (Western) ethnoracial nationalism to each other, a shift in the direction of increased cooperation. For approximately the last ten years there has been (sometimes acrimonious and mostly online) debate between proponents of these various “ists” and “isms” with no furthering of those objectives we all hold in common. Careful consideration of the possibilities for cooperation in areas of overlap should occur, and hopefully, these possibilities will become manifest in real-world collegial, productive endeavors.[20] We can and should be able to move forward together to achieve our common objectives. The status quo has not been productive.
[1] Michael Rienzi, “Pan-European Genetic Interests, Ethno-States, Kinship Preservation, and the End of Politics,” The Occidental Quarterly, vol. 3, no. 1 (Spring 2003): 31–43.
[2] Independent British Nationalist, “What’s in a name? Perhaps some confusion, even on my part,” March 7, 2010, http://independent-british-nationalist.blogspot.com/2010/03/whats-in-name-perhaps-some-confusion.html/ [2]
[3] Constantin von Hoffmeister, “Our Motherland: Imperium Europa,” in Norman Lowell, Imperium Europa: The Book that Changed the World (Imperium Publishing, 2008), 24.
[4] Kevin Coogan, Dreamer of the Day: Francis Parker Yockey and the Postwar Fascist International (Brooklyn: Autonomedia, 1999).
[5] Friends of Oswald Mosley, “Oswald Mosley, Briton, Fascist, European,” http://www.oswaldmosley.com/briton-fascist-european.htm [3] (emphasis added).
[6] Charles Lindbergh, “Aviation, Geography, and Race,” Readers Digest (1939), http://library.flawlesslogic.com/lindy.htm [4]
[7] Greg Johnson, “Explicit White Nationalism,” October 2010, http://www.counter-currents.com/2010/10/explicit-white-nationalism/ [5] (emphasis added).
[8] Francis Parker Yockey, The Proclamation of London, 1949, http://home.alphalink.com.au/~radnat/fpyockey/proclamation.html [6](emphasis added).
[9] “Interview with Dmitry Rogozin,” Nov. 18, 2008, http://rt.com/ Interview/2008-11-18/Interview_with_Dmitry_Rogozin.html [7]
[10] Francis Parker Yockey (“Ulick Varange”), Imperium (Costa Mesa, Cal.: The Noontide Press, 1962).
[11] Lao et al., “Correlation between Genetic and Geographic Structure in Europe,” Current Biology, vol. 18, no. 16 (2008), 1241–48. PMID: 1869188
[12] Bauchet et al., “Measuring European Population Stratification with Microarray Genotype Data,” The American Journal of Human Genetics, vol. 80, no. 5 (2007), 948–56 doi:10.1086/513477
[13] Frank Salter, On Genetic Interests: Family, Ethny, and Humanity in an Age of Mass Migration (Frankfurt am Main: Peter Lang, 2003).
[14] Summarized: http://en.wikipedia.org/wiki/The_Clash_of_Civilizations [8]
[15] Kevin MacDonald, “An Integrative Evolutionary Perspective on Ethnicity,” Politics and the Life Sciences, vol. 20 no. 1 (2001), 67–79. http://www.csulb.edu/~kmacd/PLS2001-3-067.pd [9]f
[16] Kevin MacDonald, “On the Rationality of Ethnic Conflict,” http://www.kevinmacdonald.net/RubinRev.htm [10]
[18] Lowell, Imperium Europa.
[19] Francis Parker Yockey, The Enemy of Europe (York, S.C.: Liberty Bell Publications, 1981), 93.
[20] Some discussion of these issues with respect to white separatism can be found Ted Sallis, “Racial Nationalism and Secession: Ideas, Critiques, Perspective, and Possibilities,” The Occidental Quarterly vol. 10, no. 4 (Winter 2010–2011): 103–115.
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