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lundi, 30 avril 2007

About www.fravahr.org

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About Us

http://www.fravahr.org/

The task of Fravahr.org is bringing the artifacts of the Perso-Aryan vision in a state close to their original and living condition. It would be difficult to say what comprises the Aryan memory and or tradition — what questions, views, and general areas cover the field in a comprehensive way. We find how many open questions are concealed behind the apparently simple word. We do not approach the expressions of the Aryan vision with a preconceived thesis, or view them exclusively within the context of the Mazdaean ideology.

Research in any branch of the Perso-Aryan memory and tradition depends not only on good institutional surrondings, but even more so the availibility of personal help in the form of experienced researches and colleagues showing an interest in the work under research.

The object of Fravahr is double: one, to facilitate the study of the Aryan History ; the other, to stimulate interest in the emergence of the Aryan Ideas and Visions in the formative period.

Here we begin the process of writing a history of Aryan ideas. The works of the Fravahr can justly be regarded as paragraphs, even chapters of the future “History”, as more or less finished blocks of the building being erected. It is hoped that the reconstruction makes an obscure and difficult topic less obscure and less difficult.

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La gauche contre le peuple !

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Sécurité : La Gauche contre le peuple 
Présentation de l'éditeur
La gauche a un problème avec les questions de sécurité... Frappée d'une maladie endémique, l'angélisme, elle a tout simplement oublié que les premières victimes de la montée de l'insécurité dans les banlieues étaient les milieux populaires. Ecrit par un grand journaliste de gauche, rédacteur en chef adjoint au service politique du Nouvel Observateur, cet essai bouscule les idées reçues.

Quatrième de couverture
Depuis toujours la gauche préfère un désordre à une injustice. Charles Pasqua aime à dire que la principale différence entre la droite et la gauche c’est que "Nous, à droite, quand on attrape un délinquant, on est content. La gauche, elle, est malheureuse". Privilégier, dans l’explication de la délinquance, les causes sociales, est une chose. Négliger de la combattre en est une autre. Depuis trente ans, dans la foulée de Mai 68, est apparue une nouvelle culture, l’angélisme, qui a fait du délinquant la première victime de la société. Délégitimant l’idée même de répression. Les idées de Mai ont façonné un "politiquement correct" auquel chacun a dû se soumettre. Car quiconque s’y oppose est aussitôt dénoncé comme lepéniste. Dans l’intelligentsia de gauche en particulier, le thème de la sécurité est considéré comme foncièrement de droite, pour ne pas dire d’extrême droite. Un constat : jusqu’à ces derniers mois, la gauche n’a pas fait de la lutte contre l’insécurité une priorité. Alors même que ce sont les quartiers les plus défavorisés qui sont les plus touchés.
Ce livre, au ton résolument polémique, vise à expliquer comment, sur le terrain des libertés, le PS et le PCF ont peu à peu capitulé devant le parti informel, le parti des Droits de l’homme, qui regroupe tous les enfants de Mai, défroqués ou non. Une trahison aux conséquences électorales explosives !


Détails
  • Broché: 151 pages
  • Editeur : Robert Laffont (11 mars 2002) 
  • ISBN-10: 2221096479
  • ISBN-13: 978-2221096475
Une recension trouvée sur "ALTERMEDIA BELGIQUE":

Publié sur penseeunique.com, ce texte est extrait du livre “SECURITE: La gauche contre le peuple” d’Hervé Algalarrondo. L’auteur est Rédacteur en chef adjoint au Nouvel Observateur, il a publié un essai propre à désespérer une partie de la gauche: “Sécurité: la gauche contre le peuple” (Robert Laffont), un essai «très politiquement incorrect» sur la trahison dans ce domaine des élites socialistes à l’encontre du peuple.
Il est cependant nécessaire de préciser qu’il n’y a plus de “droite” en France (si ce n’est la “droite nationale”) ou en Belgique. Tous les partis dits “démocratiques” mènent une politique pire que soviétoïde et contraire à l’intérêt de la population qui les a mis au pouvoir.

(Hervé Algalarrondo) La gauche a renoncé à protéger les plus faibles contre la montée des insécurités. La “culture de l’excuse” a conduit l’intelligentsia à ignorer le parti de la victime pour prendre trop souvent le parti du délinquant. Mai 68 est passé par là : “CRS = SS.”

Ici, il faut nous arrêter sur l’un des grands non-dits de la société française : la délinquance immigrée.

Elle existe, et une seule donnée suffit à l’attester : le taux élevé d’étrangers dans les prisons. Nous n’insinuons nullement que tous les immigrés seraient des délinquants en puissance. Tous les délinquants ne sont pas davantage d’origine étrangère.

Et pourtant cette délinquance immigré existe, et il n’y a pas lieu de s’en offusquer tant elle est naturelle : nul besoin d’invoquer des raisons ethniques pour l’expliquer. Depuis toujours, la délinquance fleurit davantage chez les pauvres que chez les riches. Et, les immigrés ne sont pas précisément tous des nantis. Mais pourquoi le nier ? L’évoquer, c’est briser l’un des principaux tabous du “politiquement correct”.

Le politiquement correct modèle également le langage. Pour désigner les jeunes immigrés, on évoque souvent ” les jeunes ” sans autre précision.
Rejeton de Mai, Libération se livre régulièrement à de vertueux escamotages. Quand, dans un fait divers, l’agresseur est un immigré, il est souvent désigné par ses seules initiales. Pour masquer son origine. Naturellement, lorsqu’un immigré est au contraire la victime d’un fait divers, Libé n’a aucun scrupule à livrer son nom en pâture…

C’est l’un des points obscurs de la pensée de l’intelligentsia : elle veut se persuader que la souffrance immigrée est tout entière engendrée par la société blanche.

L’immigré valorisé est celui qui a “la haine”, comme l’a illustré le film de Mathieu Kassovitz justement intitulé La Haine. Cette oeuvre est post-soixante-huitarde dans toutes ses dimensions : casser du flic est présenté comme une entreprise de salut public. Les jeunes issus de l’immigration seraient en état de légitime défense. Agressés, ostracisés, rejetés par la société française, ils se voient accorder un droit si ce n’est à la délinquance, du moins à la “résistance”.

C’est un élément fondamental : la violence des immigrés est perçue par le “parti des droits de l’homme” comme aussi légitime que la violence des colonisés hier. Ce serait une contreviolence, de nature politique, en réponse à la violence d’État que la France exercerait à leur endroit, notamment à travers la police.

Le “parti des droits de l’homme” ne se mobilise pas en faveur d’immigrés réels, mais en faveur d’immigrés rêvés, qui seraient à l’image des enragés de 68, c’est-à-dire rebelles.

Or, la délinquance immigrée est, comme toutes les autres, essentiellement une délinquance de droit commun. Agressions contre les personnes, viols, cambriolages, rackets, trafic de drogue… Rien de très original, rien de très exaltant. D’autant que cette délinquance s’exerce principalement, là aussi pour une raison banale, géographique, contre d’autres immigrés. L’insécurité dans les transports ou dans les collèges des quartiers sensibles touche d’abord ceux qui y vivent. De la même façon qu’aux États-Ünis tous les Noirs assassinés ne sont pas victimes de Yankees bornés membres du Ku Klux Klan. Cinéaste black, John Singleton a mis cette phrase en exergue d’un de ses films : 95 % des Noirs américains victimes de mort violente sont tués par d’autres Noirs.

L’autre grand combat mené par les associations de défense des étrangers concerne les “sanspapiers”, c’est-à-dire l’immigration clandestine. Une telle attitude serait justifiée si les immigrés en situation régulière étaient sortis d’affaire. Or, depuis vingt ans, ils sont frappés de plein fouet par la crise. Chez les jeunes d’origine maghrébine ou africaine, le chômage connaît une ampleur proprement effrayante : un jeune sur deux, ou presque, est sans emploi. Voilà, du point de vue des droits de l’homme, le vrai scandale dans le traitement que la France réserve à ses étrangers : elle interdit pratiquement l’intégration de leurs enfants en les condamnant à aller pointer à l’ANPE.

Sur ce terrain, les élites culturelles sont muettes.


Article printed from AMIBe: http://be.altermedia.info

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0 que é o paganismo?

O que é o paganismo ?

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O paganismo caracteriza-se fundamentalmente pela compreensão intuitiva da ordem intrínseca da realidade, ordem fundada sobre uma rede de correspondências que ligam o corpo, a alma e o espírito de cada homem, sujeito dos fenómenos (microcosmos), a uma ordem cósmica, ou ordem dos fenómenos exteriores ao sujeito (macrocosmos). Esta ordem inerente, chamada Rita entre os indianos, Asha entre os iranianos, Cosmos entre os gregos, tem um prolongamento na sociedade humana, chamado Dharma na índia, pelo aspecto ético, e Varna pelo aspecto social, ou ainda, simbolizado nos gregos por uma deusa da medida e da equidade, Némesis.

Um dos maiores símbolos desta ordem é o Zodíaco, aquele que todos conhecem, mas também o Zodíaco das runas, ou o das posições da lua, que sobreviveu na Índia, fazendo referência a múltiplos processos concomitantes, de ordem temporal, mas também atmosférica, mental, social, recordando que os grandes deuses exprimiam uma ordem exterior assim como interior, uma ordem cósmica assim como social, ignorada pelo monoteísmo simplista. O método comparativo aplicado sobre os textos védicos, por um lado, e os textos tradicionais mais tardios da Europa por outro lado, mostrou que os indo-europeus colocaram no centro da sua religiosidade uma cosmologia que permitiu a prosperação de numerosas cosmogonias.

E o interesse da tradição védica é precisamente ter sido um notável repositório desta antiga religiosidade. Um sanscritista como Jean Varenne demonstrou que estas cosmogonias podiam classificar-se de acordo com as 3 grandes funções dumezilianas, porque existe nos textos védicos cosmogonias descrevendo o aparecimento do mundo pela acção da palavra sagrada, com a fórmula “abrir a montanha pelo brado sagrado para libertar a luz escondida” ou pela acção guerreira do campeão dos deuses, Indra, contra potências de reabsorção e aprisionamento, ou pela acção de um demiurgo construtor e organizador, como Vishvakarman. Esta cosmologia, da qual encontramos traços em todos os povos de origem indo-europeia, é extremamente antiga, remonta a uma comum pré-história. Tem o lugar que ocupa a escatologia nas grandes religiões abraâmicas, que têm por corolário um tempo linear e orientado.

Ao contrário, no paganismo o tempo é cíclico, existia mesmo um culto do ano com um ritual muito preciso e, paradoxalmente, é possível atingir a imortalidade justamente transcendendo os ciclos, o que é impossível e impensável com um tempo linear. O pano de fundo destas cosmogonias é o mesmo das cosmogonias gregas: a água, sob a forma do oceano e dos rios celestes que lhe estão associados, forma o elemento primordial do qual surgiu o mundo. Do céu superior os deuses zelam pela manutenção da Ordem da qual conhecem os segredos, às vezes pela razão mas também pela vontade. Daqui resulta um modo de existência, uma forma de estar no mundo, que se caracteriza por múltiplos aspectos bem salientados por centenas de autores sobre o assunto.

Os poderes da vontade

O reconhecimento dos poderes da vontade, para o qual foram concebidos vários exercícios espirituais, simples e eficazes, baseados na meditação, no controlo do corpo, no domínio dos sentidos, na magia e na prece, cujo objectivo é afirmar um potencial de espiritualidade, que se eleva em direcção ao sagrado e se fixa sobre as suas simbolizações múltiplas. Todos estes exercícios espirituais, potentes e eficazes, emanam da visão pagã e devem ser dirigidos em relação a objectivos bem determinados, como várias flechas certeiras sobre um alvo. É o que haviam observado os Antigos, que ergueram um deus por cada força da natureza, por cada potência cósmica, por cada manifestação proveniente dos mistérios divinos, por cada virtude moral.

O primado da energia sobre a palavra

O reconhecimento do primado da energia sobre a palavra: a meditação, a oração e a intercessão são actos mágicos dos quais ignoramos ainda toda a força. A psicanálise caracteriza parcialmente este processo comparando-o ao fenómeno físico da sublimação. É uma fonte incomparável que é preciso saber dirigir sintetizando as energias. O cristianismo, como todas as religiões abraâmicas, coloca a ênfase sobre a palavra revelada, sobre um logos que seria criador, sobre a Lei e sobre o Amor, resumidamente, todo o tipo de processos que podem perpetuar-se sem fim e desligados da realidade.

O reconhecimento da arte como via de acesso ao divino: Sobre todas as suas formas, pela concretização do ideal, do belo, do sublime, não somente nas suas expressões religiosas mas também profanas. A escultura, a arquitectura, a pintura, a dança, a música, a poesia, a filosofia, o desporto, toda a actividade resulta mais ou menos da inspiração do divino, do sagrado, no que o homem pode de melhor e mais elevado. O artista ou o artesão, ou, o que é mais difícil hoje em dia, o trabalhador, o cidadão, o militante, sintetizam inevitavelmente o seu pensamento na obra à qual aderem. O paganismo, pela sua glorificação da natureza, dirige-se a um homem centrado e equilibrado, e finalmente, dirige-se mais ao espírito do que ao coração. Introduz o sentido da grandeza, da harmonia e da saúde pelo sentido da medida e das proporções, pelo domínio e unificação do ser trinitário espírito/alma/corpo, totalmente inseparáveis, pela cultura da beleza das formas e nobreza dos sentimentos.

Jean Vertemont, Vouloir n°142/145

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Indo-Européens en Chine antique

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Les Indo-Européens dans la Chine antique

Dans le livre troisième de son fameux Essai sur l'inégalité des races humaines, publié dans les années 50 du 19ième siècle, Arthur de Gobineau décrivait les flux migratoires des peuples indo-européens en Orient et relevait que «vers l'année 177 av. J. C., on rencontrait de nombreuses nations blanches à cheveux clairs ou roux et aux yeux bleus, in­stal­lées sur les frontières occidentales de la Chine. Les scribes du Céleste Empire, auxquels nous devons de connaître ce fait, citent cinq de ces nations… Les deux plus connues sont le Yüeh-chi et les Wu-suen. Ces deux peuples habitaient au nord du Hwang-ho, aux confins du désert de Gobi… De mê­me, le Céleste Empire avaient pour sujets, au sein de ses provinces du Sud, des nations aryennes-hindoues, immi­grées au début de son histoire» (1).

Arthur de Gobineau tirait ses informations des études de Ritter (Erdkunde, Asien) et de von Humboldt (Asie centra­le); tous deux se basaient sur les annales chinoises de la dynastie han, dont les premiers souverains ont commencé leur règne en 206 av. J. C. De fait, nous savons aujourd'hui que, dès le 4ième siècle avant J.C., les documents histo­riques du Céleste Empire évoquaient des peuples aux che­veux clairs, de mentalité guerrière, habitant sur les confins du territoire, dans ce que nous appelons aujourd'hui le Tur­kestan chinois ou le Xinjiang. Selon Gobineau, ces faits at­testaient de la puissance expansive et implicitement civi­lisatrice des populations "blanches". Mais, au-delà des in­ter­prétations unilatérales et, en tant que telles, inac­cepta­bles de l'écrivain français, presque personne n'a pris en con­sidération la signification que ces informations auraient pu revêtir pour retracer l'histoire de la culture et des in­fluences culturelles, sur un mode moins banal et linéaire que celui qui était en vogue au 19ième siècle.

On a plutôt eu tendance à rester incrédule quant à la fia­bilité des annales, parce qu'on était animé par un in­décrottable préjugé euro-centrique, selon lequel les peu­ples de couleurs étaient en somme des enfants un peu fan­tas­ques, incapables de saisir l'histoire dans sa concrétude. En outre, à l'époque, il était impossible de vérifier la pré­sence de ces populations "blanches" : même en admettant qu'elles aient existé, personne ne pouvait dire depuis com­bien de temps elles avaient disparu, noyées dans la mer mon­tante des populations asiatiques voisines. Cette zone géographique, jadis traversée par la légendaire "route de la soie" et devenue depuis longtemps en grande partie dé­sertique, était devenue inaccessible aux Européens, qui ne pouvaient évidemment pas y mener à bien des études ar­chéologiques sérieuses et approfondies.

Latin, irlandais ancien et tokharien

Comme l'a souligné Colin Renfrew, célèbre pour ses recher­ches sur les migrations indo-européennes, ce n'est qu'au dé­but du 20ième siècle que les premiers érudits ont pu s'a­ven­turer dans la région, en particulier dans la dépression du Ta­rim et dans diverses zones avoisinantes (2). Ils ont trou­vé de nombreux matériaux, bien conservés grâce à l'ex­trême aridité du climat désertique qui règne là-bas. Il s'agit essen­tiellement de textes en deux langues, écrits dans une lan­gue jusqu'alors inconnue, qui utilisait cependant un al­pha­bet du Nord de l'Inde; à côté du texte en cette langue, fi­gurait le même texte en sanskrit. Ce qui a permis de la com­prendre et de l'étudier assez rapidement. Cette langue a été appelée par la suite le "tokharien", dénomination que l'on peut juger aujourd'hui impropre. Elle se présentait sous deux formes légèrement différentes l'une de l'autre, qui ré­vélaient "diverses caractéristiques grammaticales les liant au groupe indo-européen" (3). Notons le fait que les res­sem­blances les plus frappantes liaient cette langue au cel­tique et au germanique, plutôt qu'aux groupes plus proches de l'iranien et des autres langues aryennes d'Asie. A titre d'exemple, nous comparerons quelques mots fondamentaux que l'on retrouve respectivement en latin, en irlandais an­cien et en tokharien. "Père" se dit "pater", "athir" et "pa­cer"; "Mère" se dit "mater", "mathir" et "macer"; ""Frère" se dit "frater", "brathir" et "procer"; "Sœur" se dit "soror", "siur" et "ser"; "Chien" se dit "canis", "cu" et "ku" (4). A titre de cu­riosité, signalons une autre correspondance: le nombre "trois" se dit "tres" en latin, "tri" en irlandais ancien et "tre" en tokharien.

Les affinités sont donc plus qu'évidentes. «Les documents remontent aux 7ième et 8ième siècles après J. C. et com­pren­nent des correspondances et des comptes rendus émanant de monastères… Des deux versions de la langue tokharien­ne, la première, nommée le "tokharien A" se retrouve éga­lement dans des textes découverts dans les cités de Ka­rashar et de Tourfan, ce qui a amené certains savants à l'ap­peler le "tourfanien". L'autre version, appelée "tokha­rien B", se retrouve dans de nombreux documents et textes trouvés à Koucha et donc baptisée "kouchéen" (5).

Processus endogène ou influence exogène? 

Aujourd'hui, on tend à penser que ces langues ont été par­lées par les Yüeh-chi (ou "Yü-chi"), le peuple mentionné dans les annales antiques, peuple qui avait entretenu des contacts prolongés avec le monde chinois. C'est là un point fondamental, qui est resté longtemps sans solution. En fait, sur la naissance de la civilisation chinoise, deux opinions s'affrontent : l'une entend privilégier un processus entiè­rement endogène, sans aucune influence extérieure d'au­tres peuples; l'autre, au contraire, met en évidence des apports importants, fondamentaux même, venus d'aires cul­turelles très différentes. La première thèse est na­tu­rellement la thèse officielle des Chinois, mais aussi celle de tous ceux qui s'opposent à toute conception de l'histoire qui pourrait donner lieu à des hypothèses "proto-colonialistes" vo­yant en l'Occident la matrice de tout progrès. Les dé­fenseurs les plus convaincants de la thèse "exogène" —c'est-à-dire Gobineau, déjà cité, mais aussi Spengler, Kossina, Gün­ther, Jettmar, Romualdi, etc.—  sont ceux qui souli­gnent, de manières très différentes, le rôle civilisateur des peuples indo-européens au cours de leurs migrations, par­ties de leur patrie primordiale, pour aboutir dans les con­trées lointaines auxquelles ils ont donné une impulsion bien spécifique. Bien sûr, dans certains cas, ces auteurs ont con­staté que l'apport culturel n'a pas été suffisamment fort pour "donner forme" à une nouvelle nation, vu le nombre réduit des nouveaux venus face aux populations indigènes; néanmoins, la simple présence d'une influence indo-euro­péenne a suffit, pour ces auteurs, pour imprimer une im­pul­sion vivifiante et pour animer un développement chez ces peuples avec lesquels les migrants indo-européens en­traient en contact. Ce serait le cas de la Chine avec les Tokhariens.

Par exemple, Spengler (6) souligne l'importance capitale de l'introduction du char de guerre indo-européen dans l'évolution de la société chinoise au temps de la dynastie Chou (1111-268 av. J. C.). D'autres auteurs, comme Hans Gün­ther, plusieurs dizaines d'années plus tard, avait avancé plusieurs hypothèses bien articulées et étayées de faits importants, attribuant à cette pénétration de peuples indo-européens l'introduction de l'agriculture parmi les tributs nomades d'Asie centrale, vers la moitié du deuxième millé­naire; il démontrait en outre comment l'agriculture s'était répandue en Asie centrale, parallèlement à l'expansion de populations de souche nordique.

Bronze et chars de guerre

De même, l'introduction du bronze en Chine semble, elle aussi, remonter aux invasions indo-européennes; ensuite, on peut supposer qu'aux débuts de l'histoire chinoise, il y a eu l'invasion d'un peuple équipé de chars de guerre, venu du lointain Occident. Par ailleurs, on peut dire que les sinologues actuels reconnaissent tous l'extrême importance du travail et du commerce du bronze dans le dévelop­pe­ment de la société en Chine antique (7). La même impor­tance est attribuée aujourd'hui, par de plus nombreux sino­logues, à l'introduction de certaines techniques agricoles et du char hippo-tracté.

Les études de Günther sur le parallélisme entre la présence de peuples aux cheveux clairs et la diffusion de la culture indo-européenne en Asie ont d'abord été diabolisées et os­tracisées, mais, aujourd'hui, au regard des apports nou­veaux de l'archéologie, elles méritent une attention nou­velle, du moins pour les éléments de ces études qui de­meu­rent valables. Peu d'érudits se rappellent que, dans l'oasis de Tourfan, dans le Turkestan chinois, où vivaient les To­khariens, on peut encore voir des fresques sur lesquelles les ressortissants de ce peuple sont représentés avec des traits nettement nord-européens et des cheveux clairs (8). C'est une confirmation de la fiabilité des annales du Céleste Em­pire. On ne peut donc plus nier un certain enchaînement de faits, d'autant plus que l'on dispose depuis quelques années de preuves plus directes et convaincantes de cette in­stallation très ancienne d'éléments démographiques indo-européens dans la zone asiatique que nous venons d'évo­quer. Ces installations ont eu lieu à l'époque des grandes mi­grations aryennes vers l'Est (2ième millénaire avant J. C.), donc avant que ne se manifestent certains aspects de la ci­vilisation chinoise.

Ces preuves, disions-nous, nous n'en disposons que depuis quelques années…

Les traits europoïdes des momies d'Ürümtchi

En 1987, Victor Mair, sinologue auprès de l'Université de Pennsylvanie, visite le musée de la ville d'Ürümtchi, capita­le de la région autonome du Xinjiang. Il y voit des choses qui provoquent chez lui un choc mémorable. Il s'agit des corps momifiés par cause naturelle de toute une famille : un homme, une femme et un garçonnet de deux ou trois ans. Ils se trouvaient dans une vitrine. On les avait dé­couverts en 1978 dans la dépression du Tarim, au sud du Tian Shan (les Montagnes Célestes) et, plus particu­lière­ment, dans le désert du Taklamakan (un pays peu hos­pi­ta­lier à en juger par la signification de son nom : "on y entre et on sort plus!").

Plusieurs années plus tard, Mair déclare au rédacteur du men­­suel américain Discover : «Aujourd'hui encore, je res­sens un frisson en pensant à cette première rencontre. Les Chinois me disaient que ces corps avaient 3000 ans, mais ils semblaient avoir été enterrés hier» (9). Mais le véritable choc est venu quand le savant américain s'est mis à ob­ser­ver de plus près leurs traits. Ils contrastaient vraiment avec ceux des populations asiatiques de souche sino-mon­gole; ces corps momifiés présentaient des caractéristiques soma­tiques qui, à l'évidence, étaient de type européen et, plus précisément, nord-européen. En fait, Mair a noté que leurs cheveux étaient ondulés, blonds ou roux; leurs nez étaient longs et droits; ils n'avaient pas d'yeux bridés; leurs os é­taient longs (leur structure longiligne contrastait avec cel­le, trapue, des populations jaunes). La couleur de leur épi­derme —maintenu quasi intact pendant des millénaires, ce qui est à peine croyable—  était typique de celle des po­pu­lations blanches. L'homme avait une barbe épaisse et drue. Toutes ces caractéristiques sont absentes au sein des po­pulations jaunes d'Asie.

Les trois "momies" (il serait plus exact de dire les trois corps desséchés par le climat extrêmement sec de la région et conservés par le haut taux de salinité du terrain, qui a empêché la croissance des bactéries nécrophages) consti­tuaient les exemplaires les plus représentatifs d'une série de corps —à peu près une centaine— que les Chinois avaient déterrés dans les zones voisines. Sur base des datations au radiocarbone (10), effectuées au cours des années précé­den­tes par des chercheurs locaux, on peut dire que ces corps avaient un âge variant entre 4000 et 2300 ans. Ce qui nous amène à penser que la population, dont ils étaient des ressortissants, avait vécu et prospéré pendant assez long­temps dans cette région, dont la géologie et le climat de­vaient être plus hospitaliers dans ce passé fort lointain (on y a d'ailleurs retrouvé de nombreux troncs d'arbre dessé­chés).

Spirales et tartans

Le matériel funéraire et les vêtements de ces "momies", eux aussi, se sont révélés fort intéressants. Par exemple: la présence de symboles solaires, comme des spirales et des swastikas, représentés sur les harnais et la sellerie des che­vaux, relie une fois de plus ces personnes aux Aryens de l'antiquité, sur le plan culturel.

L'étoffe utilisée pour fabriquer leurs vêtements était la lai­ne, qui fut introduite en Orient par des peuples venus de l'Ouest. Le "peuple des momies" connaissait bien l'art du tis­sage: on peut l'affirmer non seulement parce que l'on a re­trouvé de nombreuses roues de métier à tisser dans la ré­gion mais aussi parce que les tissus découverts sont d'une excellente facture. Pour attester des relations avec le Cé­leste Empire, on peut évoquer une donnée supplémentaire: la présence d'une petite composante de soie dans les effets les plus récents (postérieurs au 6ième siècle av. J. C.), qui ont de toute évidence été achetés aux Chinois. Les autres éléments vestimentaires, dans la majeure partie des cas, dé­montrent qu'il y avait des rapports étroits avec les cul­tu­res indo-européennes occidentales; le lot comprend notam­ment des vestes ornées et doublées de fourrure et des pan­talons longs.

Plus révélateur encore: on a retrouvé dans une tombe un fragment de tissu quasi identique aux "tartans" celtes (11) dé­couverts au Danemark et dans l'aire culturelle de Hall­statt en Autriche, qui s'est développée après la moitié du 2ième millénaire avant J. C., donc à une époque contempo­rai­ne de celle de ces populations blanches du Xinjiang. Si l'on pose l'hypothèse que les Celtes d'Europe furent les an­cêtres directs de ces Tokhariens (ou étaient les Tokhariens tout simplement), cette preuve archéologique s'accorde bien avec ce que nous disions plus haut à propos des simi­litudes entre la langue celtique et celle des Indo-Européens du Turkestan chinois : les deux données, l'une linguistique, l'autre archéologique, se renforcent l'une l'autre.

Chapeau à pointe et coquillages

Autre élément intéressant : la découverte d'un couvre-chef à pointe, à larges bords, que l'on a défini, avec humour, comme un "chapeau de sorcière"; il était placé sur la tête de l'une des momies de sexe féminin, remontant à environ 4000 années. Ce chapeau ressemble très fort à certains cou­vre-chef utilisés par les Scythes, peuple guerrier de la step­pe, et qu'on retrouve également dans la culture ira­nien­ne (on pense aux chapeaux des Mages). Ces populations étaient des populations d'agriculteurs, comme le prouve la présence de semences dans les bourses. Elles avaient éga­lement des rapports avec des populations vivant en bord de mer, vu que l'on a retrouvé près des momies ou sur elles de nombreux coquillages de mollusques marins.

L'intérêt extrême de ces vestiges a conduit à procéder à quel­­ques études anthropologiques (principalement d'an­thro­­­po­métrie classique), sous la direction de Han Kangxin de l'Académie Chinoise des Sciences Sociales (Beijing). Ces études ont confirmé ce que le premier coup d'œil déjà per­mettait d'entrevoir : dans de nombreux cas, les proportions des corps, des crânes et de la structure générale du sque­lette, ne correspondent pas à celles des populations asia­tiques jaunes, tandis qu'elles correspondent parfaitement à celles que l'on attribue habituellement aux Européens, sur­tout aux Européens du Nord.

Par le truchement de l'archéologie génétique, on pourra obtenir des données encore plus précises, pour élucider ultérieurement les origines et la parenté de ce peuple my­stérieux. La technique, très récente, se base sur la com­pa­raison de l'ADN mitochondrial (12) des diverses populations, que l'on veut comparer, afin d'en évaluer la distance gé­nétique. L'un des avantages de cette technique réside dans le fait que l'on peut aussi analyser l'ADN des individus dé­cé­dés depuis longtemps, tout en restant bien sûr très at­ten­tif, pour éviter d'éventuelles contaminations venues de l'en­vironnement (par exemple, les contaminations dues aux bactéries) ou provoquées par la manipulation des échan­tillons. L'archéologie génétique s'avère utile, de ce fait, quand on veut établir un lien, en partant des molécules, entre l'anthropologie physique et la génétique des popu­la­tions.

Les premiers tests ont été effectués par un chercheur ita­lien, le Professeur Paolo Francalacci de l'Université de Sassari. Ils ont confirmé ultérieurement l'appartenance des in­dividus analysés aux populations de souche indo-euro­péenne, dans la mesure où l'ADN mitochondrial, qui a été extrait et déterminé, appartient à un aplotype fréquent en Europe (apl. H) et pratiquement inexistant au sein des po­pulations mongoloïdes (13). Les autorités de Beijing n'ont autorisé l'analyse que d'un nombre réduit d'échantillons; beaucoup restent à étudier, en admettant que les autorisa­tions soient encore accordées dans l'avenir.

Traits somatiques des Ouïghours

Enfin, il faut également signaler que les habitants actuels du Turkestan chinois, les Ouïghours, présentent des traits so­matiques mixtes, où les caractéristiques physiques euro­poï­des se mêlent aux asiatiques. On peut donc dire que nous nous trouvons face à une situation anthropologique où des ethnies de souches diverses se sont mélangées pour former, en ultime instance, un nouveau peuple. Ce n'est donc pas un hasard si les autorités de Beijing craignent que la démonstration scientifique de l'existence de tribus blan­ches parmi les ancêtres fondateurs de l'ethnie ouïghour con­tribue à renforcer leur identité culturelle et qu'au fil du temps débouche sur des aspirations indépendantistes, vio­lem­ment anti-chinoises, qui sont déjà présentes. Cette si­tua­tion explique pourquoi les Chinois boycottent quasi ou­ver­tement les recherches menées par Mair et ses colla­bo­ra­teurs.

En conclusion, l'ampleur, la solidité et la cohérence des don­nées obtenues contribuent à confirmer les intuitions de tous les auteurs, longtemps ignorés, qui ont avancé l'hy­po­thèse d'une contribution extérieure à la formation de la ci­vilisation chinoise. Cette contribution provient de tribus ar­yennes (ndlr: ou "proto-iraniennes", selon la terminologie de Colin McEvedy que nous préférons utiliser), comme sem­ble l'attester les découvertes effectuées sur les "momies", et permet d'émettre l'hypothèse que le bronze et d'autres acquisitions importantes ont été introduites directement, et non plus "médiatement", par ces tribus dans l'aire cul­turelle de la Chine antique.

Par exemple, Edward Pulleyblank a souligné récemment qu'il «existait des signes indubitables d'importations venues de l'Ouest : le blé et l'orge, donc tout ce qui relève de la cul­ture des céréales, et surtout le char hippo-tracté, …, sont plus que probablement des stimuli venus de l'Ouest, ayant eu une fonction importante dans la naissance de l'âge du bronze en Chine» (14).

Bien sûr, cette découverte ne conteste nullement la for­midable originalité de la grande culture du Céleste Empire, mais se borne à mettre en évidence quelques aspects fon­damentaux dans sa genèse et dans son évolution ultérieure, tout en reconnaissant à juste titre le rôle joué par les no­ma­des antiques venus d'Europe.

Giovanni MONASTRA.

(e mail: g_monastra@estovest.org ; texte paru dans Per­corsi, anno III, 1999, n°23; le texte original italien est sur:  http://www.estovest.org/identita/indocina.html ).

Notes :

[1] Arthur de Gobineau, Saggio sulla disuguaglianza delle razze umane, Rizzoli, Milano 1997, p. 443.

[2] Colin Renfrew, Archeologia e linguaggio, Laterza, Bari 1989, p. 77.

[3] ibidem, p. 79.

[4] Les Chinois, pour désigner le chien, utilisent le terme "kuan", qui est quasiment le seul et unique mot de leur langue qui ressemble au latin "canis" ou à l'italien "cane", sans doute parce que le chien domestique à été introduit dans leur société par des populations indo-européennes, qui ont laissé une trace de cette transmission dans le nom de l'animal.

[5] Colin Renfrew, Archeologia ecc.cit., pp. 78-9.

[6] Oswald Spengler, Reden und Aufsätze, Monaco 1937, p. 151.

[7] Jacques Gernet, La Cina Antica, Luni, Milano 1994, pp. 33-4.

[8] Luigi Luca Cavalli-Sforza, Geni, Popoli e Lingue, Adelphi, Milano 1996, p. 156.

[9] Discover, 15, 4, 1994, p. 68.

[10] La méthode du radiocarbone (14C) se base sur le fait que dans tout organe vivant, outre l'atome de carbone normal (12C), on trouve aussi une certaine quantité de son isotope, le radiocarbone, qui se réduit de manière constante, pour devenir un isotope de l'azote. Tandis que le rapport entre 14C et 12C reste stable quand l'organisme est en vie, cet équilibre cesse d'exister à partir du moment où il meurt; à partir de cette mort, on observe un déclin constant qui implique la disparition du radiocarbone, qui diminue de moitié tous les 5730 ans. De ce fait, il suffit, dans un échan­tillon, de connaître le rapport entre deux isotopes pour pouvoir calculer les années écoulées depuis la mort de l'organisme. La mé­thode connaît cependant une limite : elle ne peut pas s'utiliser pour des objets d'investigation de plus de 70.000 ans. 

[11] Archaeology, Marzo 1995, pp. 28-35. Le "tartan" est une étoffe typique du plaid écossais. Pour se documenter plus précisément sur les divers éléments liés aux textiles et aux vêtements de ce peuple, nous recommandons la lecture d'un ouvrage excellent et exhaustif, comprenant de nombreuses comparaisons avec les équivalents en zone européenne : Elizabeth Wayland Barber, The Mummies of Ürümchi, W. W. Norton & Company, Inc., New York, 1999.

[12] Les mitochondries sont des organites présents dans les cellules des eucaryotes (tous les organismes vivants, des champignons aux mammifères) à des dizainesde milliers d'exemplaires. Seules ces structures, mis à part le noyau cellulaire, contiennent de l'ADN, molécule base de la transmission héréditaire, mais leur ADN est de dimensions beaucoup plus réduites que celui du noyau (200.000 fois plus court) : il sert uniquement pour la synthèse des protéines né­cessaires à ces organites. Il faut se rappeler qu'au moment de la fécondation, il semble que seule la mère transmet les mitochon­dries à sa progéniture.

[13] Journal of Indo-European Studies, 23, 3 & 4, 1995, pp. 385-398.

[14] International Rewiew of Chinese Linguistics, I, 1, 1998, p. 12. Voir aussi: Elizabeth Wayland Barber, The Mummies of Ürümchi, op. cit.

 

 

 

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dimanche, 29 avril 2007

G. Sorel: Syndikalismus und Faschismus

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Der Franzose Georges Sorel (1847 bis 1922) inspirierte Syndikalismus und Faschismus

http://www.deutsche-stimme.de/

Vor 80. Jahren verstarb mit Georges Sorel ein radikaler Kritiker der europäischen Dekadenz, der neben Friedrich Nietzsche als einer der »Erzväter« (Armin Mohler) des großen geistigen Umbruchs vom 19. zum 20. Jahrhundert gelten kann. Der Hasser der bürgerlich-kapitalistischen Gesellschaft unterzog den materialistischen und vernunftgläubigen Marxismus einer grundsätzlichen Kritik. An dessen Stelle setzte er den Mythos, die Gewalt, den Heroismus und den Opfergeist. Marxismus und Liberalkapitalismus erkannte er als zwei Richtungen einer blutleeren Aufklärungsideologie.

Georges Sorel gehörte wie Friedrich Nietzsche zu den Denkern des ausgehenden 19. Jahrhunderts, die eine galoppierende Dekadenz ihrer Zeit feststellten und darauf nicht mit einer Flucht in die gute alte Vergangenheit reagierten. Ihr Ziel konnte nicht mehr die Bewahrung oder gar Wiederherstellung des Überkommen sein – zu schützen galt vielmehr das Wesentliche an sich in einer Synthese aus Reaktion und Revolution. Armin Mohler als Bibliograph der Konservativen Revolution betont »das faszinierende Ineinander eines gigantischen Reaktionärs mit einem begeisterten Aufspürer aller revolutionären Impulse, in denen Sorel ein Gegengift gegen die von ihm so gefürchteten Erstarrungsformen des Politischen (Bürokratie, Bonzokratie, Doktrinarismus, Geldherrschaft) sah.«

Gegen »Demokratie« und Geldherrschaft
Der geistige Werdegang wies Sorel als einen stets mit sich ringenden Denker aus, der vom Altkonservativen zum Marxisten, dann zum Revisionisten und revolutionären Syndikalisten und schließlich zum Quasi-Faschisten wurde. Geistige Klammer aller seiner Denkphasen war die schroffe Ablehnung der bürgerlichen Demokratie. Helmut Berding betont in seinem Buch »Rationalismus und Mythos. Geschichtsauffassung und politische Theorie bei Georges Sorel«:

»Sorel hat die Argumente fast aller ihrer (der bürgerlichen Kultur; Anm. J.W.G.) Gegner aufgenommen und das herrschende liberal-demokratische System seiner Zeit mit den verschiedenen Konservatismen im Namen der Vergangenheit, mit den verschiedenen Sozialismen im Namen der Zukunft und mit den systemimmanenten Kritikern im Namen der Revision bekämpft. Sein Antidemokratismus wird zum Angelpunkt seines gesamten Werkes.« Weiter Berding: »In Übereinstimmung mit den revolutionären Bewegungen von links und rechts hat Sorel die bürgerliche Demokratie verneint.«

Auch in diesem Zusammenhang ist wieder darauf hinzuweisen, daß Liberalismus – der Kern der sogenannten bürgerlich-parlamentarisch-kapitalistischen »Demokratie« – in keinster Weise mit der Demokratie als solcher, nämlich der Volksherrschaft, gleichzusetzen ist! Die Gleichsetzung des volksfeindlichen Liberalismus mit der Demokratie ist verbaler Etikettenschwindel. Auf den Mißbrauch des Demokratiebegriffs reagierte Sorel mit der scharfsinnigen Bemerkung: »Ich bin kein Demokrat; also verachte ich das Volk nicht!« Demokratismus setzte der Franzose also mit Volksverachtung gleich. Das, was die Herrschenden schon zu seiner Zeit als Demokratie ausgaben, war für Sorel bloß die verkleidete Herrschaft des Geldadels. Für die heutige politische Auseinandersetzung noch brauchbar ist seine prägnante Formulierung von der »demagogischen Plutokratie«.

Über sie schrieb er 1889:
»Das Übel einer solchen Regierungsform liegt darin, daß sie nur den Grundsatz des Tausches kennt; die Menschen selbst gelten nichts; nur die Guthaben werden verglichen. So hat die Vorherrschaft des ökonomischen Gedankens nicht nur eine Verdunkelung des Sittengesetzes zur Folge, sondern auch eine Entartung der politischen Grundsätze.«

Sorels ideologische Sprünge und die Verbindung rechter und linker Ideen erschwerten stets eine klare Lager-Zuordnung und trugen ihm den Ruf eines Abweichlers und Sonderlings ein.

Versagen von Marxismus und Arbeiterbewegung
Auf die Jahre zwischen 1893 und 1897 läßt sich die Phase datieren, in der Sorel an der ersten marxistisch ausgerichteten Zeitschrift Frankreichs mitarbeitet und die Lehre Karl Marx’ in seinem Land popularisierte. In einer revolutionären Arbeiterschaft erblickte er das Subjekt, das der bürgerlichen Dekadenz und der Geldherrschaft den Garaus bereiten könne.

Schon bald kam es jedoch zur Abwendung von den marxistischen Arbeiterparteien als Sorel erkennen mußte, daß die Arbeiterführer und ihre Gefolgschaft aufgrund materieller Besserstellung zur Integration in den bürgerlichen Staat bereit waren. Das allgemeine Wahlrecht, der Achtstundentag und die Schulpflicht hatten die Arbeiterklasse korrumpiert und weichgemacht; die Arbeiterklasse befand sich nach dem Befund Sorels auf dem Rückzug, unfähig und unwillig, die liberale Demokratie mitsamt der ihr innewohnenden Dekadenz zu vernichten. Aber auch die marxistische Doktrin selbst hatte nach dieser Lesart versagt: Ihre mit wissenschaftlichem Pathos unterlegten Vorhersagen über den geschichtsnotwendigen Untergang des Kapitalismus hatten sich als unwahr erwiesen. Um die Jahrhundertwende erschien der Kapitalismus durch soziale Zugeständnisse an die Arbeiterschaft und die Aufrichtung einer demokratischen Fassade gefestigter denn je.

Die Einsicht in das Versagen der Arbeiterschaft führte Sorel, nach seiner Zeit des revolutionären Syndikalismus (1902-1909), zur Entdeckung der Nation als einzige denkbare Bezwingerin der Bourgeoisie-Gesellschaft. Vor allem aber brach der in der Normandie geborene Denker mit der dogmatischen Lehre des Juden Marx wegen deren Materialismus, Wissenschaftsgläubigkeit, Unterbewertung des Moralischen und ihrer Volksferne.

Sozialismus statt Marxismus
Am Sozialismus hielt Sorel fest, nur gab er ihm einen idealistischen, mythischen und irrationalistischen, d.h. antimarxistischen, Bedeutungsgehalt. Den Marxismus erklärte er aufgrund der fehlenden Erhabenheit für genauso unsittlich wie den Liberalkapitalismus und die ihn tragende Schicht. Sorel schrieb: »Das Erhabene ist in der Bourgeoisie erstorben; so muß sie fortan jeglicher Ethik entbehren.« Sorels Auffassung vom Sozialismus war stark von ethischen Überlegungen geprägt. Er definierte: »Alles in allem ist der Sozialismus eine Metaphysik der Sittlichkeit.« Sozialismus war hier nicht wie im Marxismus eine Frage von Lohnsteigerungen, materiellem Glück und Menschheitsverbrüderung, sondern von einem kampferfüllten Leben, von Ehre, Heldentum, Seelenadel und der Urgewalt des Mythos.

Syndikalismus, Gewalt und Generalstreik
Bevor Sorel im revolutionären Volk in der politischen Gestalt der Nation den Träger einer antibürgerlichen Erhebung sah, setzte er seine Hoffnungen noch einmal auf die Arbeiterschaft im Verbund mit der Macht der Gewerkschaften. Kern des Denkens und Hoffens wurde der Generalstreik, der einen mythischen Gehalt bekam. Inspiriert von Sorels Ideen des Mythos und der Gewalt – angereichert mit anarchistischen Vorstellungen – organisierte sich in dem romanischen Ländern um die Wende vom 19. zum 20. Jahrhundert die Arbeiterschaft immer stärker in Gewerkschaften (franz. syndicat). Die »direkte Aktion« in Form des Generalstreiks, der Sabotage oder der Fabrikbesetzung fußte maßgeblich auf Sorels Vorstellungen der heroischen Gewalt. In den »Betrachtungen über die Gewalt« (1908) stellte er die Gewalt als Mittel der Ethik dar, die von politischen Soldaten verkörpert werde, die ihr Leben im Dienst der Gemeinschaft hingeben. Mit Blick auf die syndikalistisch organisierten Arbeiter im Generalstreik stellte Sorel fest:
»Begegnen wir den Revolutionären mit dem Respekt, den die Griechen den spartanischen Helden entgegenbrachten, welche die Thermopylen verteidigten und damit dazu beitrugen, der antiken Welt das Licht zu erhalten.«

Nation statt Proletariat
Sorels glühende Flamme für den Syndikalismus erlosch aber in dem Moment, in dem er erkennen mußte, daß der Proletarier genauso genußsüchtig, materialistisch und fortschrittsgläubig wie der Bourgeois ist: »Der Utilitarismus nagt an der Bourgeoisie genauso wie am Volk.« Hinzu kam, daß der revolutionäre Syndikalismus nach dem frühen Tod seines treibenden Aktivisten, Pelloutier, zunehmend zu »Politik« erstarrte, was Sorel ja gerade hatte vermeiden wollen. Nun näherte er sich der Erneuerungsbewegung der französischen Rechten, der »Action francaise«, an und nimmt darüber hinaus Kontakt zu Personen auf, deren Anliegen die Zusammenführung von gleichermaßem revolutionärem Nationalismus und Sozialismus ist. Charles Maurras als Ideengeber des neuen Nationalismus formulierte:

»Ein von demokratischen und kosmopolitischen Elementen befreiter Sozialismus kann sich dem Nationalismus wie ein gut gemachter Handschuh einer schönen Hand anpassen.«

Der Maurras-Gefolgsmann Georges Valois erklärte im Dezember 1911:
»Es war kein Zufall, daß unsere Freunde den Aktivisten des Syndikalismus begegnet sind. Die nationalistische und die syndikalistische Bewegung, so fremd sie in ihren heutigen Standpunkten und Tendenzen einander erscheinen mögen, haben mehr als ein gemeinsames Ziel.«

Vor diesem Hintergrund wird verständlich, daß es erst recht unter dem Eindruck der nationalen Kriegsbegeisterung und dem gefeierten Kult von Heroismus, Gewalt und Vitalismus zur geistigen Verschmelzung von Syndikalismus und Nationalismus, von Nationalsyndikalismus und Linksnationalismus kam. Allerspätestens seit dem Kriegsausbruch 1914 waren viele linke Querdenker und Empörer von der revolutionären Durchschlagskraft des Nationalismus überzeugt und trennten sich von den Restbeständen proletarisch-internationalistischen Denkens.

Der jüdische Politikwissenschaftler Zeev Sternhell schreibt in seiner Arbeit »Die Entstehung der faschistischen Ideologie - Von Sorel zu Mussolini« zum Subjektwechsel vom Proletariat zur Nation: »Das versagende Proletariat sollte durch jene aufstrebende Macht der modernen Welt ersetzt werden, die aus dem Fortschritt, den Unabhängigkeitskriegen und der kulturellen Integration geboren worden war: durch die Nation. Alle ihre Klassen sollten zusammengeschweißt werden im gemeinsamen Kampf gegen die bürgerliche, demokratische Dekadenz.«

Der geschichtstreibende Mythos
Durch den Austausch des Revolutionsträgers, des Proletariats durch die Nation, und die Entdeckung der politischen Macht des Mythos war Sorel einer der großen Inspiratoren gerade auch des italienischen Faschismus unter Benito Mussolini. Darüberhinaus prägte er die Geschichtsphilosophie vieler großer Geister, so auch des Staatsrechtlers Carl Schmitt, der feststellte:

»In der Kraft zum Mythus liegt das Kriterium dafür, ob ein Volk oder eine andere soziale Gruppe eine historische Mission hat und sein historischer Moment gekommen ist. Aus der Tiefe echter Lebensinstinkte, nicht aus einem Räsonnement oder einer Zweckmäßigkeitserwägung, entspringen der große Enthusiasmus, die große moralische Dezision und der große Mythus. In unmittelbarer Intuition schafft eine begeisterte Masse das mythische Bild, das ihre Energie vorwärtstreibt und ihr die Kraft zum Martyrium wie den Mut zur Gewaltanwendung gibt. Nur so wird ein Volk oder eine Klasse zum Motor der Weltgeschichte. Wo das fehlt, läßt sich keine soziale und politische Macht mehr halten, und kein mechanischer Apparat kann einen Damm bilden, wenn ein neuer Strom geschichtlichen Lebens losbricht. Demnach kommt alles darauf an, wo heute diese Fähigkeit zum Mythus und diese vitale Kraft wirklich lebt. Bei der modernen Bourgeoisie, dieser in Angst um Geld und Besitz verkommenen, durch Skeptizismus, Relativismus und Parlamentarismus moralisch zerrütteten Gesellschaftsschicht, ist sie gewiß nicht zu finden.«

Der 1917 gefallene Philosoph und Zeitkritiker Thomas E. Hulme – Lehrmeister vieler mit dem Faschismus sympathisierender literarischer Avantgardisten – würdigte Sorel und seine geistesgeschichtliche Rolle:

»Ein antidemokratischer Revolutionär, ein Absolutist in der Ethik, der jeden Rationalismus und jeden Relativismus verdammt, der das mythische Element in der Religion betont, von dem er weiß, daß es &Mac221;nie verschwinden wird&Mac220;, der mit Verachtung über den Modernismus und den Fortschritt spricht und einen Begriff wie Ehre völlig überzeugend verwendet.«

Jürgen W. Gansel

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Le pouce et la souris

Pascal LARDELLIER
LE POUCE ET LA SOURIS, Enquête sur la culture numérique des ados
Fayard, Paris

Les Technologies d’Information et de Communication (TIC) sont à l’origine d’une
véritable révolution. Depuis quelques années, l’essor d’Internet et de la
téléphonie mobile, entre autres, donne de nouveaux contours à nos relations,
tout en reconfigurant nos vies.
Mais nous ne sommes pas tous égaux devant les TIC. Si les adultes entretiennent
avec elles un rapport essentiellement fonctionnel, il n’en va de même des
adolescents de 2006. Ayant grandi un portable dans une main, une souris dans
l’autre, ces jeunes sont en train d’inventer une nouvelle culture numérique,
dont les codes leur sont spécifiques.
Derrière leurs écrans et grâce à leurs claviers magiques, ils se jouent des
identités, des savoirs, de l’orthographe et des autres. La jungle technologique
est devenu leur terrain de jeu favori. Les ados y passent un temps infini, ce
qui inquiète les parents et interroge la société.

Le Pouce et la souris propose une plongée dans la culture numérique des ados. Il
est issu d’une année d’enquête sociologique (questionnaires, entretiens,
débats…) avec cent trente ados et jeunes étudiants et leurs parents.
Les différents chapitres de ce livre sont consacrés à MSN, à Google, aux blogs,
au téléchargement, aux jeux en réseau ou encore au " parler SMS ". Cet ouvrage
donne des clés pour mieux comprendre le rapport si naturel liant nos ados aux
TIC.
Des pages sont aussi consacrées à la très ambiguë idéologie de la communication
dans laquelle baignent ces jeunes, et aux dangers de la " cyber-addiction ".
Il s’agit d’éclairer les parents et les enseignants, pour leur permettre
d’accompagner cette révolution culturelle, familiale et sociale ; tout en
répondant à cette question cruciale : pourquoi les ados de 2006 se sont-ils
appropriés les " nouvelles machines à communiquer " avec autant de ferveur et
de frénésie ?
A plus vaste échelle, une réflexion est proposée sur la crise de la culture dite
classique (et notamment les pratiques de lecture), et les métamorphoses que
connaissent les relations à l’ère des réseaux.

Pascal LARDELLIER est Professeur à l’Université de Bourgogne (IUT de Dijon) et
chercheur au LIMSIC. Il a publié Le cœur Net. Célibat et amours sur le Web
(Belin, 2004) et Les Nouveaux rites Du mariage gay aux Oscars (Belin, 2005).

 

Résumé : "Le pouce et la souris":
Depuis quelques années, l'essor des Technologies d'Information et de Communication (TIC) - Internet et la téléphonie mobile, entre autres - est en train de reconfigurer nos vies.

Mais nous ne sommes pas tous égaux devant les TIC. Si les adultes entretiennent avec elles un rapport essentiellement fonctionnel, il n'en va pas de même des adolescents de 2006. Ayant grandi un portable dans une main, une souris dans l'autre, ces jeunes sont en train d'inventer une nouvelle culture numérique, dont les codes leur sont spécifiques. Derrière leurs écrans et grâce à leurs claviers magiques, ils se jouent des identités, des savoirs, de l'orthographe et des autres.

La jungle technologique est devenue leur terrain de jeu favori. Les ados y passent un temps infini, ce qui inquiète à bon droit les parents. Il s'agit ici d'éclairer parents et enseignants, pour leur permettre d'accompagner cette révolution culturelle, familiale et sociale : pourquoi les ados de 2006 se sont-ils appropriés les " nouvelles machines à communiquer " avec autant de ferveur et de frénésie? Qu'en est-il de l'idéologie de la communication ambiguë dans laquelle baignent ces jeunes, et des dangers de la " cyber-addiction " ? Enfin peut-on vraiment parler d'une crise de la culture dite classique, et de la métamorphose, des relations à l'ère des réseaux ? Le pouce et la souris propose une plongée dans la culture numérique - MSN, Google, blogs, téléchargement, jeux en réseau ou encorer " parler SMS " -, tout en donnant des clés inestimables pour mieux comprendre le rapport si nature liant les adolescents aux TIC.


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samedi, 28 avril 2007

Sur Jean Eugène van der Taelen

Sur Jean Eugène van der Taelen

Article de "Wikipedia" : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Eug%C3%A8ne_van_der_Tae...

Article d'ALTERMEDIA-Belgique : http://be.altermedia.info/communiqu/hommage-a-jean-eugene...

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G. Sorel et la naissance du mythe moderne

Ecole des cadres / Lectures conseillées:

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GIANINAZZI Willy
Naissance du mythe moderne
Georges Sorel et la crise de la pensée savante (1889-1914)
VIII-231 p., notes, bibliogr., index, 2006, 22,5 cm

ISBN 2-7315-1105-9
24


Présentation



Qu'est-ce le Mythe ? Les réponses ont toujours été partielles et insatisfaisantes. Car le mythe est une notion privée de sens univoque et intemporel : elle ne s'éclaire que par sa mise en histoire.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le mythe, entendu comme fabulation et erreur, a été une construction scientifique qui a servi à stigmatiser les croyances. La philologie et l'anthropologie, relayées par l'hellénisme, en ont été les sciences mères. Mais, avec la crise qui ébranla la raison scientifique au tournant du siècle, une brèche s'est ouverte en faveur d'un renversement des valeurs : le Mythe attendait une réévaluation. Ce livre explore le contexte et les enjeux de cet avènement méconnu.
En étudiant la société de son temps, Georges Sorel s'est fait à la fois le censeur et le promoteur du mythe moderne. Nourri de ses lectures de Platon, Vico, Marx et Renan, il engagea le dialogue avec ses contemporains, Bergson, Ribot, Le Bon et Durkheim.
En préférant le mythe à l’utopie, la pensée déroutante, mais toujours stimulante et actuelle de Sorel,.invite à une substitution de concepts et de contenus, dense de significations et de potentialités pour un réenchantement du politique et pour une régénération de la démocratie.

Willy Gianinazzi est historien et membre de la rédaction de Mil neuf cent. Revue d'histoire intellectuelle. Il est l'auteur d'ouvrages sur le syndicalisme révolutionnaire en Italie.

Sommaire


I. HISTOIRE ET MYTHE NARRE :

1. Georges Sorel, historien méconnu — 2. Genèse de la morale et survivances du passé — 3. Détour biographique : Un héritage bourgeois et catholique— Un transfuge — 4. La méthode historienne : Une psychologie — Empathie et histoire religieuse — 5. La topographie sorélienne du savoir : Concordat de l’esprit et raisonnements antinomiques — Sciences de la nature, sciences de l’esprit — Vico, au risque du mythe — Apport à la critique marxiste de l’idéologie — 6. Mythes, utopies et violence : Les fictions idéologiques — Prémices d’une théorie de l’action — Mythe versus utopie — Violence versus force — 7. Manipulation et manœuvrabilité des masses : Applicabilité du mythe — II. MOUVEMENT SOCIAL ET MYTHE VECU : 8. Mythe narré, mythe vécu et autonomie ouvrière : La béance du langage — Le mythe nouveau — Esprit plébéien et radicalité ouvrière — Mythe, dogme et retour — 9. Le contexte du mythe : Mythe et évolutionnisme — Intellectuels et critique sociale —L’altérité en procès (anthropologie, durkheimisme, folklorisme, psychologie collective et psychiatrie) — Le paradigme grec — 10. Le retour du mythe : Des hérauts du mythe : Émile Bréhier, Henri Bergson, Victor Brochard — Démythisation, démythologisation — 11. Ambivalence du mythe : Mythes platoniciens — Mythes historiques et vécus — 12. Improbables influences et affinités certaines. Sorel face à Bergson et Nietzsche : Le cas Bergson encore — Le cas Nietzsche — 13. Métaphysique du mythe et de la liberté : Histoire et pessimisme — Le sublime — Réenchantement moral et spirituel — De la souffrance et du travail — 14. Histoire maîtrisée et mythe régénérateur : Grandeur et décadence — Mythe au présent et rite — Pour conclure : la liberté et la raison — Chronologie sommaire — Orientation bibliographique — Index des catégories et concepts clés Index des noms propres

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J. Freund, penseur "machiavélien" de la politique

Julien Freund. Penseur "machiavélien" de la politique
 
Julien Freund. Penseur

Prix : €27,00
Auteur[s] : Sébastien De La Touanne
Éditeur : L'Harmattan
Pages : 330
Collection : Ouverture Philosophique
I.S.B.N. : 2747576264

En 1993, disparaissait Julien Freund. Onze ans après, en dehors de son ouvrage incontournable L'essence du politique, son oeuvre demeure méconnue en France, en dépit de sa grande richesse. Ce premier livre en langue française consacré à Julien Freund vient donc combler une lacune. Il peut être lu comme une introduction à la pensée de cet ancien résistant atypique, à la fois philosophe, politologue et sociologue. Tout en dévoilant la philosophie conflictuelle de Freund, l'auteur montre l'actualité des sujets qu'il a abordés : éthique et politique, souveraineté et mondialisme, idéalisme et réalisme, utopie et violence, autorité et obéissance. L'ouvrage fait dialoguer la pensée de Freund avec les grands penseurs qui l'ont inspirée, d'Aristote à Aron, en passant par Pareto, Weber ou Schmitt, et la situe dans le contexte intellectuel de son époque. Il explique dans quelle mesure le style théorique de Freund ainsi que son approche réaliste du politique permettent de le situer dans la lignée des auteurs dits machiavéliens.

 

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vendredi, 27 avril 2007

Isidore de Kiev

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Isidore de Kiev

 

27 avril 1463 : Mort à Rome d'Isidore de Kiev, qui fut patriarche grec-orthodoxe en Russie, puis cardinal à Ro­me. Il a tenté de réunir les églises chrétiennes de l'Est et de l'Ouest devant la menace turque. L'Empereur by­zan­tin Jean VIII Paléologue l'envoie en 1434 au Concile de Bâle, pour parfaire la réunification des églises. By­zan­ce le nomme Patriarche de Kiev et de toutes les Russies. Après de nombreux avatars, il rédige, avec le Car­di­nal grec Jean Bessarion, le document de l'unification, proclamée le 5 juillet 1439, ce qui lui permet de de­venir en même temps “Cardinal de Ruthénie” (= Ukraine). Kiev est donc “unie”, mais Moscou refuse la te­neur du document d'unification. Le Pape Nicolas V le renvoie à Constantinople en 1452. Il participe activement à la défense de la ville contre les Turcs; au cours du siège, il annonce aux Byzantins l'unification des deux églises au cours d'un prêche dans Sainte-Sophie, ce qui sied à la Cour et à la hiérarchie mais non au peuple, qui continue à proclamer sa haine de la papauté romaine. Isidore de Kiev et ses hommes prennent alors les armes et montent au créneau pour défendre la ville. Isidore y sera blessé, mais parviendra à fuir, vers la Crète d'abord, avant de rentrer à Rome en 1454, où il rédige un récit poignant de la chute de Constantinople, Epistula lu­gubris. Le Pape Pie II le nomme, à titre honorifique, “Patriarche Grec de Constantinople”.

 

(illustration : Constantin Paléologue).

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Sortons de l'Etat-Nounou !

SORTONS DE L'ÉTAT NOUNOU!

par Mathieu Laine

La France est-elle devenue une Grande Nurserie? Obésité, alcool, cigarette, grippe aviaire, vidéosurveillance, CPE, logement, retour du protectionnisme économique, discrimination positive: sur tous les sujets, l’État nounou nous borde et nous protège. Il nous promet un monde propre, sans risque, tolérant et solidaire et ne cesse de nous donner la conduite à tenir.

Dans notre pays, on croit en effet un peut trop que l’État peut tout. Souvenons-nous de nos propres réactions au coeur de la canicule, et écoutons ce que l’on dit aujourd’hui du virus du chikungunya: « Que fait le gouvernement? ». Idem sur le terrain économique: des entreprises étrangères osent s’intéresser à nos plus beaux fleurons, le plombier polonais ou le patron italien font peur? « Allo État bobo! » Courrons vite sous les jupes de Big Mother réclamer de belles lignes Maginot derrière lesquelles nous protéger. Bercés par l’illusion de l’État sauveur, nous sommes bel et bien entrés dans une spirale de la peur et de la défiance aux risques, alimentant le désir d’État et l’infantilisation des Français.

SUITE :
http://www.quebecoislibre.org/06/060326-2.htm...

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La Grande Nurserie : En finir avec l'infantilisation des Français (Broché)
de
Mathieu Laine (Auteur), Charles de Croisset (Préface)  

Prix éditeur: EUR 17,00
 
 

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E. Jüngers nationalistische Publizistik

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Ernst Jüngers nationalistische Publizistik liegt nun erstmals in einem noblen Sammelband vor

http://www.deutsche-stimme.de/

Nicht alle der konservativen oder liberalen Ernst Jünger-Verehrer werden es wissen oder überhaupt wissen wollen: Aber der größte deutsche Dichter des 20. Jahrhunderts war in der Zeit der Weimarer Republik, also vom Ende des Ersten Weltkriegs bis zur Machtergreifung, »Nationalrevolutionär«.

Was darf man sich nun unter einem Nationalrevolutionär vorstellen? Sicherlich nicht einen Skinhead mit Handgranate oder die europäische Variante eines Dritte-Welt-Guerilleros. Nein, nationalrevolutionäres Denken lag und liegt quer zur herkömmlichen politischen Kategorienbildung von »rechts« und »links« und ist konservativ nur im Hinblick auf seinen höchsten Wert: die Nation, die es gegen alle Gefährdungen zu verteidigen und zu erhalten gilt.

Ernst Jünger (1895 bis 1998) könnte man als den exemplarischen Typus des Nationalrevolutionärs der Zwischenkriegszeit betrachten: In einem langen Aufsatz appellierte er seinerzeit an die ständige »totale Mobilmachung« des Volkes, die Bereitschaft zur Rebellion, die Verachtung der liberalistischen Vorstellungen der bürgerlichen Gesellschaft und der damals auch bei Teilen der Linken vorhandenen Sehnsucht nach Befreiung der deutschen Nation von der Plage der bürgerlichen Gesellschaft. In einer editorischen Großtat hat nun der Verlag Klett-Cotta die gesamte zwischen Ende 1919 und 1933 entstandene politische Publizistik Ernst Jüngers zu einer beinahe 900 Seiten umfassenden kommentierten Ausgabe zusammengefaßt. Die meisten der hier zusammengefaßten Aufsätze erschienen in nationalistischen Theorieorganen mit meist geringer Auflage, denen sich Jünger manchmal auch als Herausgeber zur Verfügung stellte, wie der »Standarte«, dem »Stahlhelm«, dem »Arminius«, dem »Vormarsch«, den »Kommenden« und dem »Widerstand«. Jüngers publizistisches Engagement für die letztgenannte Zeitschrift verdient besondere Beachtung, denn schließlich war der »Widerstand« das wichtigste Organ der sich um den »Über-Preußen« Ernst Niekisch formierenden »Nationalbolschewisten«. Diese Linksnationalisten forderten zur Abschüttelung des Versailler Diktates ein Bündnis mit der aus der Oktoberrevolution hervorgegangenen Sowjetunion, weil sie der Ansicht waren, »daß ihre Löffel lang genug wären, um auch noch mit dem Teufel vom selben Tisch zu essen« (Karl-Heinz Weißmann).

Ernst Jünger war als vielfach verwundeter Frontoffizier gegen Ende des Ersten Weltkriegs mit dem höchsten Tapferkeitsorden des Kaiserreichs, dem »Pour le Merite«, ausgezeichnet worden und stieg rasch zu einer nationalen Widerstandsfigur im besiegten und teilweise besetzten Deutschland auf. Gerade seine früheren Aufsätze sind noch ganz von den Erschütterungen des Fronterlebnisses durchdrungen: »Der Krieg ist unser Vater, er hat uns gezeugt im glühenden Schoße der Kampfgräben als ein neues Geschlecht, und wir erkennen mit Stolz unsere Herkunft an.«

Ablehnung der morschen bürgerlichen Ordnung
Schnell kam Jünger für sich zu dem Ergebnis, daß die Kriegsniederlage das mit innerer Notwendigkeit eingetretene Resultat der zu Friedenszeiten schon morschen bürgerlichen Ordnung des Wilhelminismus war. Dem ungeheuren Opfer der Millionen an der Front für ihr Land Gefallenen konnte nach Jünger nachträglich nur ein Sinn gegeben werden, wenn die seiner Ansicht nach bruchlose Konstanz einer sowohl vom Kaiserreich als auch der Weimarer Republik repräsentierten bürgerlichen, liberalen und rationalistischen Ordnung durch eine neue Ordnung ersetzt werde, die wieder Zugang zu den tieferen Quellen des Lebens habe: dem Nationalismus. Eine beinahe schon klassische Definition des Nationalismus lieferte Jünger in seinem Aufsatz »Das Sonderrecht des Nationalismus«:

»Wir Nationalisten glauben an keine allgemeinen Wahrheiten. Wir glauben an keine allgemeine Moral. Wir glauben an keine Menschheit als an ein Kollektivwesen mit zentralem Gewissen und einheitlichem Recht. Wir glauben vielmehr an ein schärfstes Bedingtsein von Wahrheit, Recht und Moral durch Zeit, Raum und Blut. Wir glauben an den Wert des Besonderen.«

Interessanterweise sprach Jünger später in seinen Alterstagebüchern »Siebzig verweht« davon, daß er in Deutschland die Begriffe »Nationalismus« und »Nationalisten« mehr oder weniger erfunden habe, um das Unbedingte seiner Position zum Ausdruck zu bringen. Träger der neuen Ordnung sollte nach Jünger der Frontsoldat sein, der schon in den Schützengräben des Ersten Weltkriegs das höchste Maß an Opferbereitschaft gezeigt hatte und der durch das Kriegserlebnis der alten bürgerlichen Welt entrissen und zu einem neuen »Typus« gebildet worden war:

»Was dort im Lärm der Schlachten unter der Oberfläche eines scheinbar sinnlosen Geschehens an neuen Kräften geboren wurde und weiter wirkend in unsere Zeit hineingreift, jener innere Gewinn, der nicht zu leugnen ist, obwohl wir den Krieg verloren, und der für uns vielleicht wichtiger als jede äußere Ausdehnung ist, muß dem Volke auf Dauer erhalten bleiben. Dem Frontsoldaten, der das äußere Erlebnis in seiner vollen Wucht empfing, liegt es ob, auch die inneren Schlüsse zu ziehen, das große Schicksal, dem er sich gewachsen zeigte, zu einer Quelle der Kraft zu gestalten, und diese Kraft auf die ihm Folgenden zu übertragen.«. Jüngers Beobachtungen an der Front lassen sich vielleicht am besten in die Worte des sozialdemokratischen Arbeiterdichters Karl Bröger fassen, der 1914 dichtete:

»Immer schon haben wir eine Liebe zu Dir gekannt / bloß wir haben sie nie bei ihrem Namen genannt / Herrlich zeigte es aber Deine größte Gefahr / Daß Dein ärmster Sohn auch Dein Getreuester war / Denk es, O Deutschland«.

Überwindung des Klassendenkens
Der Nationalismus sollte nach Jüngers Ansicht das Klassendenken von Kaiserreich und Republik überwinden und sich die legitimen Forderungen der Arbeiterbewegung zu eigen machen: »Und, Kameraden aus der Arbeiterschaft, laßt Euch nicht verblüffen durch jene, die Euch einreden wollen, daß der Nationalismus unserer Zeit gegen Euch gerichtet sei. Genau das Gegenteil ist der Fall. Der dynastische Staat wurde abgelöst und untergraben durch den Klassenstaat, aber der Klassenstaat wird vernichtet werden durch den nationalistischen Staat. Dessen Fragestellungen gehen quer hindurch durch Marxismus und Kapitalismus, durch die Revolution von 1918 und die Reaktion«.

Jünger definiert die Grundelemente des nationalistischen Staates in mehreren Aufsätzen als national, sozial, wehrhaft und autoritativ, ohne jedoch seine Staatsvorstellung weiter zu präzisieren und beispielsweise zu einem Verfassungsentwurf zusammenzufassen. Und noch etwas wird aus Jüngers politischen Aufsätzen der Weimarer Republik deutlich: Der angeblich in ihnen zum Ausdruck kommende »Antisemitismus«, der den Herausgeber des Spiegel Rudolf Augstein in einem Artikel zum hundertsten Geburtstag Jüngers 1995 noch dazu veranlaßte kundzutun, daß Jünger nie ein Klassiker der deutschen Literatur werden könne, existiert so gut wie gar nicht. Scheitern von Jüngers realpolitischen Ansätzen Jüngers Kultus der Reinheit, der vielleicht zum Scheitern seiner realpolitischen Ansätze beitrug, ließ sich mit haßdurchtränkten Feindbildern nie vereinbaren, und in mehreren Aufsätzen warnt Jünger ausdrücklich davor, in Bezug auf die Juden platten Schwarz-Weiß-Kategorisierungen aufzusitzen. Jüngers wachsende Distanz zur NSDAP kommt schon im Titel des 1927 verfaßten Aufsatzes »Nationalismus und Nationalsozialismus« zum Ausdruck, in dem er den Nationalisten die Aufgabe zuweist, die Idee »möglichst tief und rein zu erfassen«, während der »Nationalsozialismus in seiner Eigenschaft als politische Organisation auf die Gewinnnung von tatsächlichen Machtmitteln angewiesen ist«.

Ein besonderes Schmankerl stellen die vielen Buchbesprechungen Jüngers aus den zwanziger Jahren dar, die auch einen guten Eindruck der damaligen Zeitatmosphäre vermitteln. Unter den besprochenen Autoren finden sich solche Namen wie Alfred Kubin, Edwin Erich Dwinger, Arnolt Bronnen, Franz Schauwecker oder Leo Trotzki. Mit der Veröffentlichung von Jüngers Zwischenkriegspublizistik schließt sich die letzte große Lücke in der Edition seines Werkes. Jünger hatte es abgelehnt, sie in seine »Gesammelten Werke« aufzunehmen, worüber es zu einem schweren Zerwürfnis mit Armin Mohler, seinem Sekretär aus den fünfziger Jahren und selbst einer der wichtigsten Köpfe der Nachkriegsrechten, kam. In den Aufsätzen wird man alles finden, was auch das dichterische Werk Jüngers so unverwechselbar macht: Die Verbindung von analytischer Kühle und stilistischer Sicherheit mit einer immer spürbaren Leidenschaft für das von ihm behandelte Thema. Seine »Politische Publizistik« dürfte den schon von der Germanistik kanonisierten Werken wie »Auf den Marmorklippen« und »Das abenteuerliche Herz« als heimliches Hauptwerk zur Seite treten.

Arne Schimmer

Ernst Jünger: Politische Publizistik. 1919–1933. Klett-Cotta Verlag, 850 S., geb., d 50,00. Zu beziehen über: DS-Buchdienst, Postfach 100068, 01571 Riesa

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Geopolitics of Australian Independance

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The Geopolitics Of Australian Independence
Dr. Jim Saleam
December 3 2006
www.alphalink.com.au/~radnat/geopolitics.html...

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J. Freund : un philosophe contre l'angélisme

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L'œuvre controversée de Julien Freund éclaire la tendance de nos sociétés à la dépolitisation 


La réserve des cours, exercices, etc...

Un philosophe contre l'angélisme

PAR CHANTAL DELSOL *

[Le Figaro, 19 février 2004]

http://www.ac-versailles.fr/PEDAGOGI/SES/reserve/sciences-po-sp/freund_delsol.html

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jeudi, 26 avril 2007

Nouveau drapeau américain

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Les chemins de la puissance

Les Chemins de la puissance
 
Les Chemins de la puissance

Prix : €19,90
Auteur[s] : Christian Harbulot, Didier Lucas (sous la direction)
Éditeur : Tatamis
I.S.B.N. : 9782952364751

Avec la fin de la guerre froide, la notion de puissance disparaissait progressivement du vocabulaire courant des démocraties. L'ère de la mondialisation devait sceller l'apogée des Etats-Unis après trois victoires historiques majeures. L'Amérique s'est substituée aux empires coloniaux dans le nouvel ordre mondial. Elle a triomphé militairement des puissances de l'Axe et elle a grandement contribué à l'effondrement du bloc soviétique. Sans adversaire, la superpuissance américaine avait le champ libre pour imposer son modèle de développement et de démocratie au reste du monde. La guerre civile irakienne a remis en cause cette fin de l'Histoire. En échouant en Irak, l'armée américaine ouvre la voie à une nouvelle ère dans les relations internationales. La Russie, la Chine, l'Iran exploitent la brèche et revendiquent une nouvelle place dans les relations internationales. D'autres pays sont en embuscade pour se faufiler sur ces nouveaux chemins de la puissance. Il est temps de reconsidérer notre approche du monde. Le XXIèsiècle sera dominé par la problématique de l'accroissement de puissance. Chaque recul des Etats-Unis sera une avancée d'un pays conquérant dans la géopolitique, l'économie ou la culture.

Ont participé à cet ouvrage : Philippe Baumard, Eric Delbecque, Pierre-Marie Fayard, Philippe Forget, Patrice Fribourg, Christian Harbulot, Didier Lucas, Nicolas Moinet.

 

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Lyautey, le "Marocain"

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Lyautey, le “Marocain”

par Pierre Vermeren

http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article1306

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R. Guénon o la madre de todas las confusiones

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Ernesto MILA :

René Guénon o la madre de todas las confusiones

http://infokrisis.blogia.com/2005/022401-rene-guenon-o-la-madre-de-todas-las-confusiones.php

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mercredi, 25 avril 2007

Mort programmée de l'école

 

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La fabrique du crétin
La mort programmée de l'école

Jean-Paul Brighelli
16,90 euros
Jean-Claude Gawsewitch Éditeur. Août 2005.

Nos enfants ne savent plus lire, ni compter, ni penser. Le constat est terrible, et ses causes moins obscures qu'on ne veut bien le dire. Un enchaînement de bonnes intentions mal maîtrisées et de calculs intéressés a délité en une trentaine d'années ce qui fut l'un des meilleurs systèmes éducatifs au monde. Faut-il incriminer les politiques, les profs, les parents, les syndicats, les programmes ? En tout cas, la Nouvelle Pédagogie a fait ses « preuves » : l'école a cessé d'être le moteur d'un ascenseur social défaillant. Ceux qui sont nés dans la rue, désormais, y restent. Dès lors, que faire ?

Jean-Paul Brighelli analyse avec une lucidité féroce, sans nostalgie exagérée, cette école de la réussite devenue si souvent école de l'échec programmé et donne des solutions pour une école de demain. Normalien, agrégé de Lettres, il a, du collège à l'université, parcouru l'essentiel du paysage éducatif. Longtemps impliqué dans l'édition scolaire et para-scolaire, il en démonte au passage les mécanismes et les intérêts convergents.

ENTRETIEN AVEC JEAN-PAUL BRIGHELLI : http://www.sauv.net/brigh4verites.php

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Affiche Ezra Pound

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Qui suis-je? Fiodor Ungern-Sternberg!

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Erik Sablé

Qui suis-je? Fiodor Ungern-Sternberg
 

Éditeur : Pardès
Pages : 128
Collection : Qui suis-je ?
I.S.B.N. : 2867143829

Le baron Ungern est un personnage exceptionnel qui libéra la Mongolie occupée par les troupes chinoises en 1921.
Ataman cosaque, le baron Ungern vécut une vie d'aventures. Il fut un héros de la Première Guerre mondiale. Il habitera en Transbaïkalie, puis en Mongolie. Il parcourra la Mandchourie, la Chine, et se mariera avec une princesse chinoise. Sa Division Asiatique de Cavalerie sera la dernière armée à se battre contre les troupes communistes. Passionné par le bouddhisme, il s'entourait de lamas. Il rêvait de créer une Asie unifiée qui serait en mesure de lutter contre une Europe qu'il jugeait décadente.
Après la prise d'Ourga, il s'empressa de remettre sur le trône le Koutouktou, l'équivalent mongol du Dalaï-Lama. Cependant, en ce qui concerne la personnalité du baron Ungern, la légende a souvent remplacé la vérité historique. On a affirmé que le baron était un être cruel, un fou paranoïaque et sanglant, on lui a attribué une pensée proche du paganisme. Maintenant, avec l'analyse de documents récemment sortis des archives ou de témoignages, comme celui de Perchine, nous pouvons avoir une idée beaucoup plus juste de ce qu'il était réellement.
En fait, ce n'était pas le baron Ungern qui était fou et sanglant, mais l'époque dans laquelle il vivait. Le baron apparaît, au contraire, comme un individu d'une rare droiture, dénué d'ambitions personnelles, sincère, modéré dans ses actions, cultivé et beaucoup plus humain qu'il ne semble, malgré ses discours enflammés.
Avec ce " Qui suis je ? " Ungern, pour la première fois en français, nous pouvons avoir une vision plus juste du caractère et des buts du baron von Ungern Sternberg.

 

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Culture of War in China

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International Library of War Studies v. 7
The Culture of War in China
AUTHOR: Joanna Waley-Cohen


What particularly distinguished the Qing from other ruling houses in China's imperial period? In this pathbreaking book, Joanna Waley-Cohen overturns conventional wisdom to identify military power and an accompanying martial ethos as defining characteristics of the high Qing empire. From 1636 to 1800, Emperors reinforced massive military expansion with a wideranging cultural campaign intended to bring military success, and the martial values associated with it, into the mainstream of cultural life. Military prowess and imperial power were linked in the popular imagination though endless repetition in literature, art and architecture a startlingly modern use of words and images that demonstrates the imperial grasp of culture's potency as a political tool. Overturning the presumption that reads back China's late-nineteenth-century military weakness into the past, Waley-Cohen shows that the Qing strongly emphasized military affairs, which they understood as complementary rather than subordinate to civil matters. Arguing that the militarization of culture that took place under the high-Qing emperors provided fertile ground from which the modern militarized nation-state could develop, Waley-Cohen contends that the past two centuries of Chinese weakness on the international scene may turn out to have been a protracted aberration, rather than the normal state of affairs. "The Culture of War in China" is a striking revisionist history that brings new insight into the nature of the Qing dynasty and the roots of the militarized modern state.

PUBLISHER: I. B. Tauris, London
PRICE: £47.50
COVER:Hardback
ISBN: 9781845111595
PUBLICATION DATE: 26 May 2006

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mardi, 24 avril 2007

Een reactie (zomer 2003)

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Hoe met de vijand te handelen....

Vanuit de forumredactie: De heer Steuckers vroeg ons om de onderstaande reactie, als rechtzetting op de topic van thePiano, te plaatsen.

groetjes,

Maarten

Uw bericht en "debat" over de meeting in
Lille/Santes (28 juni 2003)

De meeting kan niet als "fascistisch" beschouwt
worden, daar verschillende sprekers het fascisme als
een speciale vorm van "etatisme" grondig becritiseerd
hebben. Die sprekers waren mensen met een grondig christelijk-katholieke overtuiging. De meeting was dus pluralistisch, misschien niet het zelfde pluralisme als in het Belgisch of het Vlaams of het Waals Parlement, maar toch een pluralisme met onverzoenbare verschillende posities, die tegenover elkaar paal staan.

“De rechtse oppositie tegen Hitler” is de titel van
een boek van de Duitse journalist Claus-M. Wolfschlag
(zijn andere boeken betreffen architectuur, ecologie
en de 68-beweging...). In dat boek beschrijft
Wolfschlag het tragieke lot van verschillende
conservatieve, christelijke of volkslinkse
slachtoffers van Hitlers regime, o. a. de weerstanders
van de “Witte-Roos-Beweging" die onder de guillotine
in München gestorven zijn. Alle mensen over wie
Wolfschalg erover heeft zijn zuivere anti-fascisten.
De gek, die het stuk over de Rijselse meeting
geschreven heeft en de andere zot, die over de
spreekbeurten van Synergon's zomeruniversiteit het
heeft, zijn blijkbaar een soort van mutanten :
anti-fascisten die andere anti-fascisten als fascisten uitschelden. De nedergang in richting "nog meer stomiteit” kent werkelijk geen grenzen meer.

De studie van Wolfschlag is dus niet bepaald
pro-Hitleriaans, of vindt niet dat Hitler te weinig
rechts staat. De begrippen "links" en "rechts" in een
zo onzinnige manier te hanteren leidt tot pure
nonsense.

Evola als een fascistische theoreticus beschrijven is
even gek, nog gekker. Evola was (en blijft) een grote specialist van het boeddisme (“La dottrina del
risveglio") en de eerste Italiaanse vertaler van de
Chinese Tao Te King. Evola verdedigde een multikultuur
van niveau en van kwaliteit. Is de gekke schrijvelaar
van het bovengenoemd stuk wel bekwaam van zo een
gigantisch werk te begrijpen, over hetwelke ik nog
niets durf schrijven na 30 jaar studie (ik kreeg mijn
eerste boek van Evola als Kerstmis-geschenk in
december 1973, toen ik een 17-jaarse scholier was)? En
zijn soortgenoten van het "Centrum voor gelijke kansen
en ander gezever van blablabla boem-boem-boem", sedert
enkele jaren schitterende ambtenaren van de Belgische
Onstaat? Zouden ze niet beter Evola lezen dan flauwe
slogans uit te vinden, bv om een zinnige dialoog te
starten met onze mede-burgers van Chinese of Indiase
afkomst en zelfs met Muslims (op internet vindt u
interessante bemerkingen over de Turkse en
Indonesiaanse uitgaven van Evola)? Trouwens, verstaat bovenvermelde schrijvelaar-klootzak Italiaans, om werkelijk Evola's boeken onder de loepe te nemen? Hij schijnt daarvoor veel te dom te zijn... Ei, garçon, pillekes met fosfoor voor dat jongetje... Conclusie : hij zou dus serieuze literatuur aan serieuze mensen overlaten.

Om ermee te lachen : Evola de theoreticus, Mussolini
of Hitler als mannen van de daad. Evola schrijft over boeddhisme en Mussolini of Hitler zetten zich op de grond of op een kleurrijke tapijt in de Lotus-positie en steken zich een diamant in de navel... Wat een tafereel ! Dat is dus het niveau van zulke beweringen...

Er wordt ook een zekere Meneer De Zutter geciteerd.
Wel, ik zeg dat die Meneer De Zutter stapelgek is. Het
bewijs ervan? Zijn artikel uit De Morgen (26 mei
1999). Waar zou ik die afschuwelijke zin geschreven
hebben? Bewijzen, bronnen, a.u.b. Of morgen een klacht
bij de rechter (hoera, eindelijk wat centen
verdienen...). Dat deze Meneer De Zutter rap bij zijn huisdokter loopt, om een medisch attest te gaan halen, waar duidelijk vermeld wordt, dat hij aan hallucinaties lijdt. Te veel cannabis, misschien...? De Winter heeft toch gelijk, dat is slecht voor de geestelijke gezondheid. Evola lezen is zeker en vast beter.

Robert Steuckers.

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Polonais et Tchèques contre les missiles US

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Les Polonais opposés au bouclier antimissile américain dans leur pays

(AFP, 23 avr 07) Le projet d’installer en Pologne des éléments du bouclier antimissile américain suscite l’opposition de 57 pc des Polonais, alors que 25 pc y sont favorables, selon un sondage publié lundi.
Dix-huit pour cent des personnes interrogées n’avaient pas d’opinion, selon ce sondage de l’institut CBOS, réalisé du 30 mars au 2 avril auprès d’un échantillon de 937 Polonais adultes.

Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, était attendu mardi à Varsovie pour discuter de cette question avec les responsables polonais. Le Premier ministre polonais Jaroslaw Kaczynski a récemment déclaré que la Pologne voulait que des éléments du bouclier antimissile américain soient installés sur son territoire, “mais pas à n’importe quel prix”, sans autres précisions.

Les Etats-Unis veulent installer en Pologne dix missiles intercepteurs et un radar ultra-perfectionné en République tchèque, des éléments de leur bouclier antimissile. Ce projet a été très mal accueilli par la Russie qui y voit une atteinte directe à sa sécurité.
L’opinion publique tchèque n’est guère plus favorable aux projets américains. Plus de trois Tchèques sur cinq (61 pc) sont opposés à l’installation de la station radar, selon un récent sondage de l’institut CVVM.


Article printed from AMIBe: http://be.altermedia.info

URL to article: http://be.altermedia.info/politique/les-polonais-opposes-au-bouclier-antimissile-americain-dans-leur-pays_6367.html

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Citation d'Aldous Huxley

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"[…] par le moyen de méthodes toujours plus efficaces de manipulation mentale, les démocraties changeront de nature. Les vieilles formes pittoresques - élections, parlements, hautes cours de justice - demeureront mais la substance sous-jacente sera une nouvelle forme de totalitarisme non violent.

Toutes les appellations traditionnelles, tous les slogans consacrés resteront exactement ce qu’ils étaient au bon vieux temps, la démocratie et la liberté seront les thèmes de toutes les émissions radiodiffusées et de tous les éditoriaux mais […] l’oligarchie au pouvoir et son élite hautement qualifiée de soldats, de policiers, de fabricants de pensée, de manipulateurs mentaux mènera tout et tout le monde comme bon lui semblera."

Aldous Huxley - Retour au meilleur des mondes - 1959

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