lundi, 11 juillet 2011
Un très grand Européen
Un très grand Européen
par Georges FELTIN-TRACOL
Le 4 juillet 2011 à Pöcking en Bavière est décédé à l’âge de 98 ans un ardent Européen, Otto de Habsbourg-Lorraine. Moralement atteint par la disparition, dix-huit mois plus tôt, de son épouse, la princesse Regina de Saxe – Meiningen, qu’il avait rencontrée au hasard d’une action caritative dans un camp de réfugiés hongrois en Allemagne à la fin des années Quarante, et physiquement affaibli par une mauvaise chute à son domicile, l’archiduc Otto ne montrait plus ces derniers temps cette formidable vitalité qu’il avait su déployer tout au cours de sa vie marquée par les tragédies du XXe siècle.
Né le 20 novembre 1912 en Autriche-Hongrie, Otto de Habsbourg-Lorraine est l’aîné de l’archiduc Charles et de la princesse Zita de Bourbon-Parme. En 1916, il voit son père succéder à François-Joseph Ier et devenir le nouvel empereur Charles Ier d’Autriche et roi Charles IV de Hongrie. Proche de son cousin l’archiduc François-Ferdinand assassiné, le 28 juin 1914, à Sarajevo, le nouvel empereur-roi tente dès 1917 d’arrêter l’immense carnage européen en souhaitant négocier une paix séparée avec la France. Il soutient les initiatives diplomatiques secrètes de ses beaux-frères, les princes Sixte et Xavier de Bourbon-Parme, ainsi que celles du maréchal Smuts, le Premier ministre du dominion sud-africain. Hélas, ces approches sont torpillées par la sinistre figure de ce cancer de la politique française qu’est le Parti radical et radical-socialiste, Clemenceau.
La fin de la Grande Guerre en 1918 entraîne la révolution, la chute de la dynastie autrichienne et l’éclatement de l’ensemble danubien au profit d’une application aveugle des idées nationalitaire et stato-nationale. Écarté du pouvoir et surveillé par les Alliés, l’empereur Charles essaye à deux reprises en 1921 de reprendre sa couronne en Hongrie, mais il y renonce devant le refus du régent Horthy et de l’Entente. Trahi et malade, l’empereur-roi s’exile sur l’île de Madère et il y meurt en 1922, laissant une veuve et huit enfants.
En dépit de conditions matérielles difficiles, l’impératrice Zita inculque à ses enfants le sens du devoir. Elle « insistait sur la discipline de la vie. Je ne sais pas si cela correspondait à son caractère ou si elle s’était crue obligée, à la mort de mon père, de le remplacer. Toujours est-il que son éducation fut très sévère, mais je lui en suis profondément reconnaissant aujourd’hui (1) ». Véritable maîtresse-femme, l’Impératrice affronte les épreuves avec dignité et abnégation. Sa fidélité à son époux défunt fait qu’elle ne signera jamais la moindre déclaration de loyauté à la République autrichienne…
Axée sur l’histoire et la politique, l’instruction du jeune Otto est aussi linguistique. Son apprentissage est polyglotte puisqu’il va bientôt s’exprimer couramment sept langues (l’allemand, le hongrois, le français, l’espagnol, l’anglais, l’italien et le latin). Très jeune, il apprend aussi le croate et, à la suite de séjours fréquents au bord du golfe de Biscaye, il s’initie au basque… Bien plus tard, dans l’enceinte du Parlement européen, il prononcera une allocution en latin. Seul Bruno Gollnisch, qui lui a rendu hommage dans un communiqué, pourra lui répondre.
Sa facilité pour les langues et son appétence pour l’histoire lui font prendre conscience du fait européen, et ce dès l’Entre-deux-guerres. « Qui connaît l’histoire sait que, par le passé de ma famille, je suis lié à de nombreuses régions de ce continent, que ce soit la Flandre ou le Brabant, l’Espagne, le Portugal, l’Allemagne, la Lorraine, la Lituanie et la Hongrie, la Suisse actuelle, l’Italie et la Bourgogne. N’étais-je pas, de ce fait, le légataire d’une vocation européenne avant la lettre ? (2) »
Ce n’est pas un hasard s’il écrit en 1967 une biographie de Charles Quint (3). C’est en 1936 qu’il rencontre à Paris un autre passionné de l’Europe : le comte Richard Coudenhove-Kalergi, auteur de la Paneurope. Certes, Coudenhove-Kalergi conçoit l’unité continentale européenne comme le dernier palier avant l’avènement d’une Fédération mondiale. Cette idée ne lui appartient pas en propre puisque ce « zonisme » se retrouve tout aussi bien chez Denis de Rougemont ou Jacques Maritain avec une propension « planétarienne » marquée, que chez Carl Schmitt ou Karl Haushofer (4). Comme la langue d’Ésope, la politogénèse européenne peut être un agent au service du mondialisme ou un amplificateur de puissance majeur des identités enracinées. A contrario des vieilles thèses européistes, il importe aujourd’hui de la considérer comme le facteur oppositionnel le plus efficient au projet d’État mondial.
Dans les années Trente, la mue européenne d’Otto de Habsbourg-Lorraine n’est pas encore complète. Après avoir lu Mein Kampf et cerné la personnalité de son auteur, il cherche à empêcher l’Anschluss de l’Autriche par l’Allemagne. Il devient l’ennemi personnel d’Hitler qui le fait condamner à mort. En 1937, le chancelier autrichien Schuschnigg envisage un instant de lui confier la direction d’un gouvernement d’union nationale afin de résister aux menées de Berlin. Schuschnigg recule cependant sous la pression conjuguée de l’Allemagne, de l’Italie et de la Petite-Entente (le Tchécoslovaque Bénès déclarant préférer Hitler aux Habsbourg…).
Entre 1940 et 1944, Otto de Habsbourg-Lorraine quitte l’Europe en feu et s’installe aux États-Unis. Le conférencier découvre l’American way of life, son matérialisme et l’absence de profondeur historique : « Je ne suis devenu un vrai Européen que quand je vivais aux États-Unis, et surtout lorsque j’ai tourné le dos aux gratte-ciel de New York (5). »
De retour sur le « Vieux Continent » à la fin du second conflit mondial, Otto de Habsbourg-Lorraine se fait l’avocat de la cause européenne qu’il juge vitale pour l’avenir du continent d’autant qu’après le national-socialisme, l’Europe se retrouve menacée par le danger communiste. Membre de la W.A.C.L. (Ligue anti-communiste mondiale) et adhérent dès 1948 – 1949 à la Société du Mont Pèlerin au sein de laquelle il soutient l’école néo-libérale autrichienne, von Mises en particulier, et aussi l’ordo-libéralisme de Wilhelm Röpke, l’Archiduc ne cesse d’avertir ses compatriotes du péril soviétique qu’il confond souvent avec la politique expansionniste traditionnelle de la Russie. En 1994, il « n’accepterai[t] l’idée de l’admission de la Russie à la Communauté européenne qu’après qu’elle ait décolonisé. C’est géographiquement et culturellement un pays européen, mais avec ses immenses possessions de l’Oural à l’Océan Pacifique, ce que l’on appelle la Sibérie, elle ne sait même pas elle-même si elle est européenne ou non (6) ».
Son libéralisme est assez pragmatique. Il conteste les empiétements tentaculaires de l’État sur les petits entrepreneurs et les classes moyennes. En 1967, la revue Janus consacre un dossier sur le « capitalisme populaire » auquel collaborent Denis de Rougemont et Otto de Habsbourg-Lorraine.
Pour vivre, l’Archiduc devient journaliste et couvre la fin de la guerre civile chinoise. Puis, il suit les combats en Indochine et voyage en Asie – Pacifique. De ses reportages sort L’Extrême-Orient n’est pas perdu (7), une enquête sur les futurs « Tigres » et « Dragons » alors tout juste décolonisés et risquant de passer sous la coupe bolchevique. L’acuité de l’époque le rend atlantiste quand bien même son atlantisme demeure raisonnable. À partir des années Soixante, il applaudit la politique étrangère du général de Gaulle. Au sein des cénacles atlantistes, il revendique l’égalité entre les deux rives de l’Atlantique et condamne la sujétion de l’Europe aux États-Unis. Sans succès. Pis, en 1990 – 1991, il approuvera l’intervention occidentale au Koweït contre l’Irak.
Soucieux de participer à l’aventure européenne, outre la présidence de l’Union paneuropéenne internationale de Coudenhove-Kalergi, Otto de Habsbourg-Lorraine devient en 1979 député européen à Strasbourg – Bruxelles après avoir acquis la nationalité allemande un an plus tôt. Élu de Bavière, il fait partie de la très droitière C.S.U. (Union chrétienne sociale) de Franz Josef Strauss. Pendant vingt ans, il y développe une certaine idée de l’Europe, car « ce qui distingue notre continent des autres, c’est son immense passé, avec ses éléments que sont la spiritualité chrétienne et le bon sens formé par la sagesse grecque et par le droit romain (8) ». C’est aussi un grand militant de la diversité culturelle intrinsèque de l’Europe. « Dans une Europe “ pluriculturelle ” et non pas “ multiculturelle ”, une Europe pluraliste donc, la coexistence des cultures et des langues me paraît […] possible et même souhaitable (9). » Son plaidoyer en faveur du pluralisme culturel s’inspire du précédent institutionnel de la Double-Monarchie habsbourgeoise…
Hostile à toute langue hégémonique – dont l’anglais -, et déçu que le latin ne soit plus la langue véhiculaire de la civilisation européenne, Otto de Habsbourg-Lorraine suggère de faire du français la langue officielle de l’ensemble européen. À cet effet, il organise et préside le Comité international pour le français, langue européenne, ce qui lui permet en 1970 d’être associé étranger à l’Institut de France. Son intérêt pour la langue de Molière n’est pas anecdotique. Il n’oublie pas qu’il est Capétien par sa mère et que sa famille est originaire de Lorraine avec le duc François qui devint empereur du Saint-Empire (François Ier) et époux de Marie-Thérèse d’Autriche. C’est en souvenir de ce passé lorrain que le duc de Bar qu’il est aussi, épousa à Nancy, le 10 mai 1950, la princesse Regina. Par ailleurs, toujours par héritage familial, ce descendant de la Maison de Bourgogne est de 1922 à 2001 le chef souverain de la Toison d’Or dont les actes sont rédigés en français (10). C’est en 2007 qu’il « abdique » finalement sa charge de prétendant impérial et royal au profit de son fils aîné, l’archiduc Charles, déjà Grand-Maître de la Toison d’Or.
L’esprit bourguignon a toujours sous-tendu l’idéal politique d’Otto de Habsbourg-Lorraine. « Connaissant l’impossibilité d’imposer au continent le gouvernement d’une seule nation, l’Europe future devra être gérée dans le cadre d’un système d’harmonisation des intérêts qui ne sera que le legs administratif de la Franche-Comté (11). » Un jour peut-être, les Européens redécouvriront ce principe supranational et enraciné parce que « l’histoire est un perpétuel recommencement. Mais on ne peut pas la considérer sur ce plan linéaire. Elle progresse en dents de scie, sans retour intégral à ce qui fut (12) ». Il est clair que, pour lui, « la forme de l’Empire fut continuellement soumise à des changements. Mais son âme, pour laquelle se battent les puissances les plus diverses, est demeurée intacte (13) ».
Il est navrant, déplorable même, qu’Otto de Habsbourg-Lorraine ne fut jamais président du Parlement européen, seulement son doyen, ni même le premier président du Conseil européen à la place du fantomatique Herman van Rompuy. Sa rectitude morale et son catholicisme fervent l’ont desservis auprès de politiciens médiocres et sans grand dessein. À ces postes, il aurait pu concrètement réorienter les institutions européennes vers une nouvelle légitimité dont la portée est supérieure au concept de souveraineté. Il estimait en tout cas que « l’idée de sacré peut être restauré dans ses droits. Les gens en ont besoin (14) » et que « l’idée européenne a de profondes racines chrétiennes. D’où la certitude que l’avenir de l’Europe est inimaginable sans un renouveau de la religion (15) ».
Pendant la Guerre froide, il craint que l’Europe devienne le lieu d’affrontement effectif entre les deux Super-Grands. Dans Europe. Champ de bataille ou grande puissance (16), il condamne la conférence de Yalta, dénonce la mainmise soviétique d’une partie du continent, regrette les pratiques diplomatiques policées du Congrès de Vienne (1814 – 1815) et avance la notion féconde de patriotisme européen. Attentif à la Décolonisation, Otto de Habsbourg-Lorraine renouvelle les thèses eurafricaines de Coudenhove-Kalergi en promouvant l’urgence impérieuse d’une vraie coopération euro-africaine afin que le continent noir ne rallie pas le camp de Moscou (17)…
Cet adversaire farouche de l’U.R.S.S. contribue aussi à sa dislocation. Le 19 août 1989, il organise à Sopron en Hongrie un pique-nique de l’Union paneuropéenne qui permet à des Allemands de l’Est de se réfugier en R.F.A. Il se réjouit de la chute du Mur de Berlin et de la fin du « Rideau de fer ». Son aide auprès des peuples libérés d’Europe centrale et orientale est telle qu’en 1991, plusieurs mouvements politiques hongrois lui demandent de se porter candidat à la présidence de la République hongroise de leur pays. Otto de Habsbourg-Lorraine décline cette proposition parce qu’il ne veut pas se contenter d’une fonction honorifique. Dans les années 1960, il avait déjà refusé le trône d’Espagne !
Dans la décennie 1990, il soutient les différents traités européens (Maastricht, Amsterdam, Nice, voire Lisbonne et le traité constitutionnel). Il se satisfait de la fin de la Yougoslavie et des indépendances slovène et croate. Pendant la guerre en Bosnie-Herzégovine, il appelle les Européens à intervenir militairement contre les Serbes. Le siège de Sarajevo entre 1993 et 1995 restera longtemps à ses yeux la honte de l’Europe. Ce fervent catholique n’a toutefois pas peur d’écrire que « face au matérialisme, totalitaire ou rampant, notre allié naturel, c’est l’islam (18) ».
Son parti-pris pro-bosniaque ne l’empêche pas néanmoins de s’inquiéter du devenir démographique de l’Europe. Constatant le flot ininterrompu des vagues migratoires extra-européennes et sachant que « si les Européens renoncent à assurer leur descendance, d’autres peuples occuperont les places vides (19) », il n’est « pas favorable à une politique d’intégration, s’agissant d’une immigration massive […] qui nous crée des problèmes parce que nous ne sommes pas un continent d’immigration. C’est un des grands problèmes. Et nous ne le résoudrons qu’en donnant graduellement aux autres continents la possibilité d’accéder à notre niveau de vie sur leurs propres terres, et non en attirant chez nous la masse de leur population. Il faut leur faire comprendre que la solution des problèmes africains n’est pas dans les quartiers contournant la gare du Nord à Paris, mais en Afrique (20) ».
Son attachement sincère aux patries charnelles européennes se manifeste à diverses reprises. Il tient à saluer depuis la tribune du Parlement européen les délégations venues de Catalogne, d’Écosse ou de Transylvanie. Il participe au Liber amicorum de Marcel Regamey, adepte du fédéralisme intégral différencié et fondateur de la Ligue vaudoise (21).
Recensant l’ouvrage de Jean Sévilla, Le Chouan du Tyrol. Andreas Hofer contre Napoléon, Jean Mabire relevait qu’« à toute fédération il faut un fédérateur. Je ne suis pas de ceux qui sourient de la monarchie; je crois que le seul qui puisse aujourd’hui y prétendre sur notre continent se nomme Otto de Habsbourg-Lorraine. En complément de ce livre sur Andreas Hofer, je viens de lire d’un trait son essai : L’idée impériale. Histoire et avenir d’un ordre supranational […]. Que d’idées à y reprendre ! (22) »
Fin analyste de l’histoire sans sombrer dans un pessimisme crépusculaire, Otto de Habsbourg-Lorraine a bien saisi les défis de notre temps et diagnostiqué les maux de nos sociétés gâteuses et frivoles. On pourrait penser que son inhumation, le 17 juillet, dans la crypte des Capucins à Vienne signifie l’enterrement de l’Europe. Il n’en est rien, car, incarnation de notre mémoire du futur, l’Archiduc est à jamais un Européen d’avant-hier et d’après-demain. Il a posé les fondements de ce qui sera.
Georges Feltin-Tracol
Notes
1 : Otto de Habsbourg-Lorraine, Mémoires d’Europe, entretiens avec Jean-Paul Picaper, Paris, Critérion, 1994, p. 22.
2 : Idem, p. 65.
3 : Otto de Habsbourg-Lorraine, Charles Quint, Paris, Hachette, 1967, réédité en Charles Quint, un empereur pour l’Europe, Bruxelles, Éditions Racine, coll. « Les racines de l’histoire », 1999.
4 : Sur le « zonisme », cf. Bernard Bruneteau, « L’Europe nouvelle » de Hitler. Une illusion des intellectuels de la France de Vichy, Monaco, Éditions du Rocher, coll. « Démocratie ou totalitarisme », 2003.
5 : Otto de Habsbourg-Lorraine, Mémoires d’Europe, op. cit., p. 249.
6 : Idem, p. 100.
7 : Otto de Habsbourg-Lorraine, L’Extrême-Orient n’est pas perdu, Paris, Hachette, 1962.
8 : Otto de Habsbourg-Lorraine, Mémoires d’Europe, op. cit., p. 250.
9 : Idem, p. 214.
10 : Il existe aujourd’hui deux ordres de la Toison d’Or. La branche autrichienne, authentique et légitime, reconnue par l’Autriche comme personnalité juridique de droit international, provient directement de son fondateur, le duc de Bourgogne, Philippe le Bon, qui imposa une direction héréditaire, d’où sa transmission successive par mariage aux Habsbourg, puis aux Lorraine d’Autriche. Conservée par Philippe V au mépris des règles fondatrices, la Toison d’Or espagnole est devenue au fil du temps une contrefaçon puisque le principe héréditaire n’est plus respecté avec Joseph Ier Bonaparte, Isabelle II et Amédée Ier. Par ailleurs, outre sa reconnaissance par la République française (ce qui en est une preuve supplémentaire), le nombre de récipiendaires, plus obligatoirement catholiques, est désormais illimité. Enfin, la décision d’attribution, écrite en espagnol, est contresignée par le Président du gouvernement. Le dévoiement est complet.
11 : Otto de Habsbourg-Lorraine, Mémoires d’Europe, op. cit., p. 196. La Franche-Comté est, au Moyen Âge, le comté libre (franc) de Bourgogne qui relève du Saint-Empire romain germanique alors que le duché de Bourgogne dépend du royaume de France.
12 : Idem, p. 83.
13 : Otto de Habsbourg-Lorraine, L’idée impériale. Histoire et avenir d’un ordre supranational, Nancy, Presses universitaires de Nancy, coll. « Diagonales », 1989, p. 202.
14 : Otto de Habsbourg-Lorraine, Mémoires d’Europe, op. cit., p. 266.
15 : Otto de Habsbourg-Lorraine, L’idée impériale, op. cit., p. 214.
16 : Otto de Habsbourg-Lorraine, Europe. Champ de bataille ou grande puissance, Paris, Hachette, 1966.
17 : Otto de Habsbourg-Lorraine, Européens et Africains. L’entente nécessaire, Paris, Hachette, 1963.
18 : Otto de Habsbourg-Lorraine, L’idée impériale, op. cit., p. 209.
19 : Idem, p. 177.
20 : Otto de Habsbourg-Lorraine, Mémoires d’Europe, op. cit., pp. 250 – 251.
21 : Collectif, Mélanges à Monsieur Marcel Regamey à l’occasion de son septante-cinquième anniversaire, Lausanne, Cahiers de la Renaissance vaudoise, n° 102, 1980.
22 : Jean Mabire, « Andreas Hofer et le double visage de notre Europe », dans Le Choc du Mois, n° 40, mai 1991, p. 43.
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