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dimanche, 22 novembre 2015

Freysinger, censuré par le journal Le Temps, son interview en entier

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Freysinger, censuré par le journal Le Temps, son interview en entier

Ex: http://www.lesobservateurs.ch

Vous voulez savoir comment Le Temps, "journal de référence", traite ses interlocuteurs ? Voici un exemple parlant.

Le mardi 17 novembre, Xavier Lambiel me téléphone en me disant que sa rédaction veut réaliser une interview approfondie qui révèle le fond de ma pensée politique. Je lui réponds que j’ai un emploi du temps démentiel et lui demande quel délai il me donne.

Réponse : c’est assez urgent, pour demain mercredi, ou au plus tard jeudi.

Après réflexion, je lui suggère de m’envoyer ses questions par mail, lui promettant une réponse exhaustive avant la nuit.

Les questions m’étant parvenues dans l’après-midi, j’y ai répondu pendant presque deux heures. Un temps qu’il a fallu aménager dans mon agenda.

Mercredi, je reçois un mail du journaliste m’informant que l’interview ne paraîtra que vendredi 20. Je lui réponds que c’est OK pour moi.

Le jeudi, enfin, un nouveau courriel m’annonce que la rédaction renonce finalement à publier l’interview le lendemain et qu’elle ne la publiera que la semaine suivante à la condition que je sois sur le ticket UDC pour le Conseil fédéral !

Là, je fais savoir à Xavier Lambiel qu’il n’a plus besoin de me téléphoner et que je ne répondrai plus à aucune sollicitation du Temps, n’appréciant pas d’être pris pour un con. Je m’y tiendrai et ne m’étonne plus que ce journal, dirigé par des amateurs incompétents et des cuistres, voie son lectorat fondre de jour en jour.

Pourquoi cette censure ? Peut-être les rédacteurs ont-ils été mécontents des réponses que j’ai données à des questions très polémiques ? Peut-être n’ai-je pas suffisamment illustré la thèse selon laquelle l’UDC serait composée de butors ou de mononeurones ? Quoi qu’il en soit, je ne permettrai pas que mon temps et ma parole soient suspendus au bon vouloir ou aux manipulations tactiques des calamiteux maîtres du Temps. Je publie donc ci-dessous l’entretien tel quel.

Comme disent les journalistes, « le public a le droit de savoir »…


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INTERVIEW

Pourquoi dites-vous que la troisième guerre mondiale a déjà commencé depuis longtemps ?

Elle a commencé au lendemain de la deuxième, de manière insidieuse et lente. Nous avons été, pendant des décennies, comme des grenouilles baignant dans une eau tiède. Une tiédeur confortable faite de progrès social, de consommation, de divertissement. Et nous n’avons pas remarqué que nous y perdions notre âme. Maintenant, l’eau est devenue très chaude. Sous peu, elle sera bouillante et nous y passerons tous. Une civilisation qui est en dessous du seuil de 2,1 enfants par couple, qui se renie elle-même, qui jette aux oubliettes toutes ses valeurs et qui renie des pans entiers de son histoire est vouée à disparaître.

Le crépuscule des dieux approche et nous ne voulons rien voir venir.

C’est le déni qui nous tuera, l’aveuglement et l’inaction. Nous nous sommes évertués à nourrir sur notre sein le serpent qui nous mordra et nous le considérons toujours comme un doux chaton ronronnant !

Pourquoi dites-vous de l’Europe qu’elle est « malade » ?

Elle est malade de ses élites lâches et corrompues, de gens ne considérant plus le bien commun, mais seulement leurs petits intérêts propres, leurs ambitions, leurs prébendes. Ils ne font plus rêver personne. Ils ont perdu toute crédibilité. Leur incapacité à prendre des décisions nécessaires et à les assumer plonge les pays européens dans un marasme grandissant. Ils veulent tellement plaire qu’ils renient leurs racines, leur culture, leur histoire, car ça risquerait d’être « mal vu ». Or, un politicien n’a pas à plaire, il a à faire ce qui est juste, il a à faire ce qui doit être fait, et tant pis pour l’image. C’est le seul moyen pour retrouver une cohérence, le seul chemin pour retrouver le respect des citoyens.

N’exagérez-vous pas quand vous dites que « les écrits de Voltaire seront brûlés sur la place publique dans 20 ans » ?

Absolument pas. On s’évertue déjà maintenant à les interdire, car ils risquent d’offusquer certains milieux. Demain, on les brûlera sur la place publique. La soumission de la société civile à des idéologies doctrinales et liberticides finit toujours par des autodafés.

Vous prétendez représenter « l’anticorps contre la barbarie ». Que voulez-vous dire ?

Je suis un crieur dans le désert, un avertisseur. Depuis des années, je me bats contre la propagation, à l’intérieur du corps social, d’éléments criminogènes et liberticides qui ne sont pas issus de notre culture, de notre droit, de notre histoire. L’application rigoureuse de la sharia n’est pas compatible avec l’État de Droit tel que nous le concevons (arrêt Refah, CEDH 2001). Laisser des extraterritorialités juridiques se propager met en danger l’État de Droit. Accepter la coexistence de systèmes juridiques contradictoires crée des conflits et des tensions menant à la violence et la guerre civile. L’Europe doit défendre avec vigueur ce qui fait d’elle une exception civilisationnelle, elle doit revendiquer son droit de défendre ses valeurs immuables : la dignité individuelle inviolable, la liberté d’expression, le libre arbitre. C’est notre devoir envers nos enfants, envers nous-mêmes. L’Europe doit extirper les éléments liberticides qui cherchent à détruire notre société de l’intérieur en se prévalant des droits que nous leurs accordons tout en privant d’autres de leurs droits et en se moquant des devoirs qu’ils ont face à leur pays d’accueil.

La théorie du remplacement à laquelle vous souscrivez n’est-elle pas catastrophiste ou paranoïaque ?

La réalité est là. Les chiffres sont terrifiants. L’Europe est devenue stérile. Elle sent la mort. Entre l’euthanasie et l’avortement, les forces vives de notre continent s’amenuisent. Nous prolongeons la vie, mais nous n’en créons plus, parce que nous ne croyons plus en notre futur, en nos valeurs, en nous-mêmes. Nous passons d’une impulsion fugace à l’autre, nous consommons la vie comme si c’était un Big Mac, nous tuons notre ennui par des divertissements futiles, nous fuyons l’autre en le tenant à distance par l’électronique, nous nions la maladie et la mort en nous cloisonnant, nous nous déresponsabilisons par une pathologisation de nos dérives, par le recours systématique à des psys. Nous bourrons nos enfants de Ritaline pour qu’ils se tiennent tranquilles, nous prônons la solidarité et l’ouverture, mais nous cultivons notre égoïsme en nous refermant sur nous-mêmes. De cette manière, nous avons affaibli nos défenses, perdu notre vigueur. Des peuples plus forts, plus brutaux, portés par un dogmatisme étroit, vont finir par nous balayer.

Vous évoquez parfois « la haine de la race blanche ». Cet argument n’est-il pas un renversement de paradigme pratiqué par ceux qui haïssent l’islam ?

Pas du tout. C’est de la haine de l’homme blanc de lui-même que je parle, de son autoflagellation, de sa culpabilisation qui le pousse à ne plus oser s’affirmer, à se taire, à se coucher devant la barbarie croissante.

Vous êtes parfois taxé de racisme et classé à l’extrême droite de l’échiquier politique. Où considérez-vous vous situer sur cet échiquier ?

Je suis un démocrate convaincu. Un défenseur acharné de la vie, de la liberté individuelle qui ne peut exister que si l’homme assume ses choix. Je suis un défenseur de l’état de Droit et de la seule vraie liberté, celle qui est au fond de nous, cette étincelle d’essence spirituelle qui nous habite et qui a pour nom : amour transcendant ! Cela fait de moi un homme qui échappe aux clivages traditionnels, un humaniste et un mystique en même temps. Je refuse tous les totalitarismes, qu’ils soient collectivistes ou doctrinaires, car ils sont toujours matérialistes et cherchent donc le pouvoir absolu dans un monde limité. Quelle aberration. Il n’y a pas d’autre pouvoir que le pouvoir d’amour.

Pour vous, les Américains œuvrent à la perte de l’Europe en favorisant volontairement la crise migratoire actuelle. Vous considérez-vous comme antiaméricain ou comme pro russe ?

Je constate que les Américains ne sont plus le « policier de la planète », mais le premier générateur d’un chaos mondial. Ses jalons s’appellent Irak, Afghanistan, Libye, Syrie, Ex-Yougoslavie, Ukraine et j’en passe. L’empire US ne veille qu’à ses intérêts propres. Il ne connaît que des pays qui se soumettent à son diktat ou des pays qui s’y opposent et qu’il faut combattre.

La Russie a le courage de s’opposer à la Némésis yankee. Elle a retrouvé des valeurs, des couleurs, retrouvé la foi ; malgré les difficultés, elle est vivante ! Les USA ne sont plus qu’un propagateur de mort et de destruction et l’OTAN est leur instrument obéissant. Je suis convaincu que le futur de l’Europe se fera avec la Russie et non pas contre elle. C’est justement cette collaboration que les Yankees essaient par tous les moyens d’empêcher, sachant qu’il en émergerait un formidable contre-pouvoir économique, social, culturel et peut-être militaire.

Vous critiquez régulièrement les médias. Est-ce que les théories dites « complotistes » vous séduisent ?

Pour qu’il y ait complot, il faudrait qu’il y ait un semblant de réflexion ! Or, la plupart des médias sont aux ordres. Ils propagent la doxa dominante, se copient les uns les autres, condamnent malgré la présomption d’innocence, ignorent toute conception d’équité. Ils vivent désormais plus par l’image et sa dérive émotionnelle que par le verbe. Je les utilise comme ils m’utilisent. C’est un jeu de dupes. J’ai besoin de la visibilité qu’ils offrent malgré les distorsions de mon image et eux ont besoin d’un méchant pour pouvoir se faire un film qu’ils tentent de vendre à la foule.

Vous vous exprimez régulièrement en France ou en Allemagne. Avez-vous l’ambition d’être reconnu comme un idéologue des droites dures européennes ?

Dans mes conférences, je parle de démocratie directe, de la dignité inaliénable de l’homme, de la souveraineté. J’y parle de collégialité, de compromis, de dialogue. J’y parle de paix sociale, de droits populaires étendus, d’équilibres sensibles. J’y parle de la Suisse, un modèle d’essence métaphysique unique au monde. La Suisse est le seul pays sur terre qui a su traduire les lois immuables d’Antigone dans sa réalité politique vécue. Chez nous, Antigone fait le boulot de Créon sans devoir se renier. Chez nous, le cadavre de Polynice est enterré rapidement afin de rendre à la terre ce qui est sorti de la terre et permettre le pardon et le renouveau. En Suisse, les cadavres ne sont pas exhibés à des fins politiques. La Suisse est un perpetuum mobile, l’incarnation du développement durable politique. La Suisse est une horloge sensible, aussi forte que fragile, elle offre un mode de gouvernance unique dans l’histoire du monde, c’est un moule précieux qu’il faut propager, qu’il faut exporter, car c’est grâce à lui que le monde peut guérir.

Votre pensée politique est-elle gouvernementale et a-t-elle sa place au Conseil fédéral ?

Si ce que je viens de répondre dans cet interview n’est pas « gouvernemental », alors je crains que le gouvernement ne soit qu’une coquille vide.

Source : blog d'Oskar Freysinger

Les attentats de Paris, des attentats contre l'Europe

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Les attentats de Paris, des attentats contre l'Europe

Michel Lhomme
Ex: http://metamag.fr
 
La Dépêche de Tahiti, un quotidien d'Outre-mer particulièrement extrémiste titrait en pages intérieure,s mardi 17 novembre, au lendemain de la réunion du Congrès à Versailles: «Attentats de Paris : Hollande prône un autre régime constitutionnel ». Soyons clair et soyez le plus objectif possible, imaginez-vous à la terrasse d'un café en Afrique ou en Amérique du Sud (car enfin Paris n'est pas la seule ville des bistrots ou des tertulias comme l'on dit en espagnol), vous seriez, disons, trois jours après une « attack », un « attentat » et vous tombez sur un tel titre. Il va de soi, vous n'en doutez pas un instant que vous vous trouvez dans un pays où il vient tout simplement d'y avoir un coup d'Etat. Alors, les Français seraient-ils devenus si crétins en politique pour être à ce point incapables de repérer les concepts politiques les plus élémentaires ? Et la démocratie française serait-elle descendue si bas au point d'adopter comme méthode de gouvernement celle d'une simple République bananière africaine en un mode un peu plus sophistiqué dans la manière tout simplement morbide de faire amener les chars dans ses avenues ?

François Hollande n'a martelé : «C'est la guerre» que pour réclamer les pleins pouvoirs qui, pour l'instant ne lui ont toujours pas été tout à fait octroyés. Les mesures annoncées devant le Parlement ont pourtant bien l'air de quelque chose comme d'un Patriot Act hexagonal, la reprise du modèle américain du 11 septembre, modèle pourtant controversé et qui forcément suscite sa version officielle et ses contre-versions. A la Matinale de France Inter de lundi, Manuel Valls a été on ne peut plus clair : «Je crois que les Français attendent de nous, que pour assurer la sécurité des Français, parfois on doit restreindre un certain nombre de nos libertés». En fait, les Français n'attendent pas cela de Manuel Valls, ils attendent qu'il démissionne mais cela personne dans la classe politique y compris le Front national ne le réclame. Certains veulent même aller plus loin comme Valérie Pécresse, tête de liste Les Républicains pour les élections régionales en Île-de-France qui estime qu'il faut «repenser complètement notre système de sécurité» ou Laurent Wauquiez, du parti Les Républicains lui-aussi qui considère que «ceux qui sont de nationalité française doivent être massés dans des camps d'internement». C'est vrai que les pleins pouvoirs, cela conduit au Vel d'Hiv, à Drancy ou à Guantanamo.

Cela fait à peu près un an que l’on évoque un Patriot Act à la française, depuis la loi sur le renseignement et surtout depuis les événements de janvier à Paris. Si une loi calquée sur le Patriot Act américain venait à être adoptée en France, les conséquences sur les libertés individuelles seraient importantes. Concrètement cette loi, mise en place au lendemain des attaques du 11 Septembre, a compris un élargissement des pouvoirs du FBI, CIA, NSA dans la lutte contre le terrorisme, au détriment de libertés fondamentales. Véritable loi d'exception, le Patriot Act a été vivement dénoncé aux États-Unis par les défenseurs des libertés civiles qui pointaient à quel point le texte, jugé liberticide, contrevenait à des principes aussi fondamentaux que la présomption d'innocence, les Conventions de Genève sur le statut de prisonnier de guerre, le droit à la vie privée, aux opinions libres ou encore au droit de propriété. Ainsi cette loi a permis la surveillance de masse des communications sur Internet et a autorisé les écoutes téléphoniques. Les perquisitions, saisies de documents ou de biens ont été possibles, sans que le propriétaire en ait été informé. Plus encore, les agences gouvernementales étaient autorisées à accéder aux données informatiques sans autorisation. Même la justification d'un lien avec une enquête terroriste n'était plus un préalable requis. Enfin le Patriot Act a créé une catégorie juridique bancale, celle du «combattant ennemi» qui a permis de détenir sans limite et sans inculpation toute personne soupçonnée de projet terroriste.
 
Révision de la Constitution, lois discriminatoires, suspension éventuelle des élections ou interdiction d'un parti national, n'est-ce donc pas ce que cache non pas la fuite en avant de François Hollande mais les attentats organisés, super maîtrisés en fait du vendredi 13 novembre.
 
L'effet d’aubaine dans le calendrier est trop beau pour n'être qu'un pur hasard : cop 21, élections régionales catastrophiques pour le pouvoir, retournement en Syrie avec la déclaration de guerre russe, impopularité croissante, délinquance et insécurité au maximum mais aussi naufrage économique avec surtaxations des ménages, désindustrialisation accélérée, accroissement du chômage, déficit budgétaire qui dépasse les cadres européens malgré les engagements internationaux pris. Il faut avouer que les attentats du 13 novembre arrangent bien leur monde comme le 11 septembre survenu aussi après un naufrage électoral (le comptage des voix de Bush en Floride). Or nous connaissons ce scénario, il est bien rodé, il porte un nom en analyse politique c'est la stratégie de la tension, le management de la terreur, la politique du chaos contrôlé : actes de terrorisme, médiatisation à outrance et réaction sécuritaire. Ainsi, l'état d'urgence donnera-t-il l'impression pour quelque temps que le pouvoir gouverne mais en réalité, nous sommes comme aurait dit Baudrillard dans le simulacre. Il ne peut empêcher les cris Allah Akbar dans les prisons, et en dépit d'une loi sur le voile intégral votée et promulguée, il n'ose arrêter et déporter ces familles qui ostensiblement manifestent leur appartenance à l'islamisme intégral par une burqua salafiste signe ostensible de radicalisme  même si la dernière trouvaille des médias aux ordres est que l'habit de Belphégor est une mesure de protection citoyenne !

Il ne nous faut donc pas seulement pointer du doigt l’incohérence de la diplomatie française mais aussi dénoncer son islamophobie compulsive et quasi-délirante afin de poser la question du pourquoi d'une telle instrumentalisation de l'islamisme intérieur à des fins sécuritaires. Il s'agit donc de poser la question de l'Etat profond français. Quand s'est-il formé ? Comment s'est-il constitué ? Qui le représente ? Que se cache-t-il derrière un projet désormais avoué par le chef de l’État lui-même de changement du régime constitutionnel français ?

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Nous sommes entrés dans la 6ème République promise d'Arnaud Montebourg sauf que cette 6ème République n'en sera pas une. Le vote des Français n'y aura plus aucune importance puisqu'ils ne pourront voter que pour ce qu'on leur demandera de voter et quand on leur demandera, quand les sondages seront un peu plus favorables. Nous sommes dans les conséquences de la stratégie du choc : profiter du désarroi provoqué par un événement exceptionnel pour faire passer des mesures inacceptables en temps normal et pulvériser la menace, par exemple d'une victoire du front national ou de manifestations altermondialistes de la COP 21 un peu trop voyantes

Les musulmans ne sont donc en fait que les boucs émissaires d'une dictature en marche qui en réalité ne les vise pas du tout (ils sont nécessaires au grand remplacement et aux nouveaux marchés) mais visent les nationaux, les identitaires, les dissidents, les irrécupérables, tous ceux qui s'opposent au mondialisme, au gouvernement mondial en constitution (la COP 21). Il ne s'agit pas d'éradiquer l'Islam (c'est d'ailleurs toute l'ambigüité du ''pas d'amalgame'')  mais de permettre la création programmée, réfléchie d’un régime juridique spécial, d'une sorte de néo-constitutionnalisme – « l’état de crise permanent » – permettant de mettre en œuvre des mesures exceptionnelles attentatoires aux libertés publiques et contraires à la Constitution mais répondant aux nécessités de la défense de l'oligarchie financière mondialiste c'est-à-dire précisément de l'état profond. Il s’agit de pouvoir pérenniser le régime de l’état d’urgence, de l'état d'exception qui autorise le transfert de pouvoirs de police de l’autorité civile à l’autorité militaire, une loi dont nous dit François Hollande qu'elle sera « plus protectrice, plus adaptée au développement des nouvelles technologies et à la menace terroriste ».

La stratégie du chaos, le management de la terreur est la nouvelle idéologie du régime, elle se substitue à l'anti-racisme périmé et qui ne prenait plus. La guerre de civilisation est le support et le pivot de la propagande mondialiste rénovée et bien sûr, comme toutes les idéologies, le modèle présente une image schématique et falsifiée du réel qui en masque ses enjeux et surtout ses buts fondamentaux à savoir la spoliation économique des masses et l'anti-poutinisme primaire. En réalité, on prépare par la fausse guerre de civilisation de Huntington (les Européens contre les Arabes) à la vraie guerre de demain, celle des Occidentaux contre les Asiates (Russie et Chine inclus). La vision binaire qu’on introduit dans les têtes n'est qu'un conditionnement de la peur civile nécessaire à contrôler pour ce qui risque d'advenir. Signe révélateur si pour la première fois et très officiellement dans son sermon de lundi, le pape argentin François a utilisé le terme de « troisième guerre mondiale », une troisième guerre mondiale qui aurait commencé à Paris, il importe de préciser que cette troisième guerre mondiale n'est pas du tout la guerre contre l'islam qui n'en est rien d'autre que son leurre parisien mais celle contre Poutine et la Russie. C'est aux missiles de Poutine que la France doit se préparer et qu'en réalité, on la prépare, une nouvelle guerre hybride où les soldats ne seront plus des combattants mais des protecteurs de radiation. En focalisant sur l’Islam la menace, Islam le Zorro, on divertit et empêche de comprendre le grand conflit à venir. 

Or, il semblerait en effet que ce conflit ait été décidé en haut lieu. L'Etat profond mondial, l’oligarchie semble avoir effectivement pris, après le grand remplacement, la décision de la « grande confrontation » étant donné la déroute financière prévisible qui l'attend dans les mois qui viennent. Totalement ruiné, nous sommes en réalité en pleine transformation systémique de l'Occident. Pourquoi ? La politique étrangère nord-américaine était partie, dans les années 1990, d’un projet de domination de l’Eurasie, passant par l’affaiblissement définitif de la Russie et la préparation à une confrontation du type guerre froide avec la Chine. Zbigniew Brzezinski avait synthétisé la vision globale des élites étasuniennes dans Le Grand échiquier, paru en 1997. Une quinzaine d’années plus tard, George Friedman a présenté une ambition plus modeste, adaptée au déclin relatif de la puissance américaine : reprendre la politique britannique du « balance of power » , à savoir dans chaque région du monde, veiller à ce qu’il existe un équilibre des forces sans que s’y développe aucune puissance hégémonique ni aucune coalition des forces anti-américaines. Friedman éclaire bien le contexte qui a présidé au déclenchement de la crise ukrainienne : les USA doivent à tout prix empêcher le rapprochement entre l’Allemagne et la Russie, car une alliance UE-Russie serait en mesure de résister aux pressions économiques américaines. De même, explique Friedman, au Proche-Orient, il est indispensable de faire émerger un équilibre entre la Turquie, l’Iran, Israël, l’Égypte et l’Arabie Saoudite. Cela passe par l'éviction de Bachar-el-Asad, la constitution d'un grand Israël. La crise migratoire européenne organisée et planifiée (l'infrastructure et l'argent des passeurs) est à replacer dans ce contexte global des crises économiques des pays d'accueil, la désinflation, la production monétaire illimitée de la BCE comme de la FED dont la bulle éclatera forcément dans les mois qui viennent étant donné la yuanisation en cours de l'économie mondiale.

En fait, par la fermeture des frontières françaises, l'Europe n'existe plus dans les faits. On devrait d'ailleurs - et nous l'espérons vivement - pouvoir très rapidement licencier les fonctionnaires de Bruxelles. Il importait en effet dans la perspective de l'ultime confrontation mondialiste commencée en 14-18 de casser l'Europe, une Europe qui retournera sous peu c'est-à-dire dans quelques mois à sa vocation première celle d'être le champ de bataille de la réalisation de l'Esprit dans le monde, comme l'écrirait Hegel.

Personne dans les milieux militaires ne remet en question la préparation et la réalisation professionnelle des attentats du 13 novembre. Ces attentats auraient été impossible en Allemagne, où le système de sécurité est beaucoup plus stricte et efficace. Les commanditaires n'ont pas non plus ciblé l'Espagne ou l'Italie puisque ces Etats ne sont pas membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et engagés aussi ouvertement que la France en Syrie. François Hollande n'est pas un leader fort et son gouvernement était avant les attentats largement affaibli. Cependant, quels que soient les commanditaires et ils peuvent aussi être Français, ce qui demeure important c'est de bien voir qu'ils ont finalement atteint leur objectif  : l'Europe est effrayée et affaiblie et il y a une accélération stupéfiante par cet événement de la désintégration progressive de l'Europe. Parallèlement, la dépendance européenne sur les États-Unis a fortement augmenté et c'est à Washington que François Hollande passe prendre ses ordres avant de rencontrer Poutine. On ne peut donc plus attendre maintenant de l'UE qui en fait n'existe plus, un changement de positions sur la Russie et le Moyen-Orient. L'Europe n'a pas suffisamment mûri pour pouvoir jouer le rôle d'un acteur indépendant sur la scène mondiale. 

Mais revenons sur l'Europe. Á Métamag, nous avons tenté depuis le début de proposer la description de la crise systémique globale qui est en gestation depuis 2001 dans une perspective européenne afin de faire prendre conscience aux Européens de la faiblesse des États-Unis et de l'opportunité qui existait alors de finaliser le processus d'indépendance du continent. Dominique Venner, s'est sacrifié en plein Notre-Dame pour cette cause. Nous nous inscrivons désormais dans ce sillage. Cet objectif européiste n'est pas seulement motivé par un intérêt purement géopolitique : il est métapolitique. Il se fonde sur la prédiction forte que nous avons  souvent répété dans les pages de Métamag : la transition du monde occidental centré vers le monde multipolaire se passera mal si l'Europe ne parvient pas à se dégager à temps du camp occidental dans lequel l'« Amérique dure » l'enferme. Associée à une Europe, disloquée, l'Amérique n'a plus alors de raison de se remettre en question et peut mettre ainsi en place une pure stratégie de puissance et de confrontation pour tenter de suivre son leadership global, sachant et pariant que la confrontation se fera comme à son habitude en Europe et non sur son sol. L'aveuglement des dirigeants européens et de ses citoyens est telle qu'ils prennent  dans les attentats de Paris des vessies (les musulmans) pour des lanternes (les Américains). Or, le pire qui puisse arriver à un peuple en « guerre», ce n'est pas seulement de mourir mais c'est de ne pas savoir pourquoi ou de croire mourir pour une autre cause.

Malika Sorel-Sutter: «Un rouleau compresseur idéologique»

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Malika Sorel-Sutter: «Un rouleau compresseur idéologique»

Ex: http://www.je-suis-stupide-j-ai-vote-hollande.fr

La gauche porte une énorme responsabilité dans les événements dramatiques que nous venons de vivre. Depuis des décennies, par une attitude confinant au terrorisme intellectuel, elle a empêché toute forme de débat sur les thèmes de l’immigration et de l’intégration. Même encore aujourd’hui, l’argument misérable et dérisoire de la gauche reste:

« Vous faites le jeu du Front national ! »

Le magazine Le Point a consacré un article à Malika Sorel-Sutter, essayiste, à l’occasion de la parution de son livre : « Décomposition française – Comment en est-on arrivé là ? » Son livre dénonce l’hégémonie de la gauche et les conséquences de son irresponsabilité dans le domaine de l’immigration. Voici cet article qui comprend des extraits du livre de l’auteur :

Brûlot : Dans « décomposition française, l’essayiste ne ménage pas une gauche « sectaire et hégémonique« 

Le titre se veut volontairement anxiogène: « Décomposition française ». Et il faut le prendre au sérieux. Car Malika Sorel n’est pas dans l’analyse froide, distante et chiffrée d’une société française multifracturée. Non, cette ex-membre du Haut Conseil à l’intégration a vu « le réel ». Elle le raconte, ou plutôt le hurle, égrenant ces vérités constatées au coeur même de notre système administratif et du monde politique. En étant constamment dans le déni des réalités, notamment concernant l’immigration, le communautarisme et l’intégration, la gauche ne sort pas indemne de ce brûlot salutaire.

Extraits

decomposition-couv-ombre.jpgLa droite avance souvent ses pions à découvert, et il est alors possible de l’affronter lorsque cela s’avère nécessaire pour défendre la république. La gauche préfère emprunter une tout autre approche. Les gens de gauche, pendant longtemps, ont eu plutôt tendance à avancer leurs pions en douce, le sourire aux lèvres, le catéchisme des belles valeurs en bandoulière, des valeurs nobles …

… celles qui ne coûtent pas grand-chose sur le plan personnel,
mais peuvent rapporter gros quand elles sont brandies, affichées, mises en scène.

Notre société de l’image est avide de bons sentiments et de belles histoires, il faut produire de la légende. La difficulté à déjouer les attaques menées contre la république se trouve augmentée du fait que les gens de gauche, qui se présentent comme républicains depuis quelques années et sont d’ailleurs identifiés comme tels par l’opinion publique – quand bien même ils oeuvrent contre les principes républicains – , sont en réalité d’abord de gauche, c’est-à-dire qu’ils adhèrent d’abord et avant tout à un ensemble d’idées, avant d’être républicains. Ils préféraient se dire démocrates auparavant.

C’est pourquoi il a été si difficile de lutter contre l’avancée de leur rouleau compresseur idéologique, qui a abouti à la mise à terre, l’un après l’autre, des principes républicains. (… ) Ils se protègent entre eux, en toutes circonstances, y compris sur le dos de la république, qu’ils jurent pourtant maintenant défendre, la main sur le coeur. Nous l’avons vu, entre autres, avec le principe d’égalité, qui a été laminé par l’introduction de la discrimination positive par les socialistes – circulaire du 1 er juillet 1981 portant création des zones d’éducation prioritaires – , ainsi que pour tout ce qui concerne la laïcité, et ce depuis la première affaire du voile (Creil, 1989) ( … ).

Le problème, et il est de taille, c’est que les gens de gauche se trouvent très fortement représentés dans les milieux artistiques, créatifs, intellectuels, enseignants, de la recherche, qui exercent une influence sur l’opinion publique,

y compris par le biais de la formation des jeunes, et dans la haute administration, sans même que les citoyens puissent s’en douter; c’est un tropisme politique ancien: les gens qui se sentent plutôt de droite s’orientent davantage vers le monde des entreprises privées. ( … )

Cet esprit sectaire, complètement intériorisé, de la gauche, je l’ai maintes fois vu à l’oeuvre, y compris lors de la rédaction de rapports au sein du Haut Conseil à l’intégration. Un jour, alors que nous planchions sur des cas de déstabilisation d’établissements scolaires par le port de l’abaya – robe longue couvrant tout le corps – , un membre de la direction d’un établissement qui réfléchissait avec nous sur les réponses appropriées à donner à ces provocations exprima sa crainte que les médias ne soient informés de ce type d’affaire, que le gouvernement s’en saisisse (en l’occurrence, le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, d’autant que des menaces de mort avaient été proférées à l’encontre d’enseignants qui s’étaient dressés pour défendre la laïcité alors même qu’ils étaient abandonnés à leur sort par leur hiérarchie). In fine, cela ferait gagner des points à Nicolas Sarkozy, pensait-il. Et il ne le voulait vraiment pas … Il aurait préféré que personne ne sache rien des immenses difficultés auxquelles il était confronté. (… )

L’hégémonie culturelle de gauche se manifeste depuis au moins trois décennies dans les médias comme dans les milieux politiques.

Les idées de gauche sont partout. Soutenue par un bataillon de personnalités dans le monde du spectacle, dans les milieux de l’éducation, de la justice, des médias, ainsi que dans le monde universitaire et associatif …

… la gauche a rendu impossible tout traitement des questions de l’immigration et de l’intégration.

Dans tout ce qui a été fait ou n’a pas pu se faire, et ce depuis quarante ans, la gauche a exercé une influence considérable. C’est elle qui occupe, grâce à nombre de médias qui orientent et manipulent l’opinion publique, le sommet de la hiérarchie des responsabilités dans la crise majeure qui secoue la France. Elle qui règne, quasi sans partage, sur le plan des idées et de la morale.

Malika Sorel-Sutter dans Le Point

Et bien dites-moi, elle décoiffe madame Malika Sorel-Sutter ! Quel réquisitoire !

J’avais d’ailleurs déjà publié un texte de cette essayiste dans cet article : « Immigration : ces vérités si difficiles à dire« .


En savoir plus sur http://www.je-suis-stupide-j-ai-vote-hollande.fr/blog/malika-sorel-sutter-un-rouleau-compresseur-ideologique/#r51kJ2z8uHGxj8EL.99

Guillaume Faye at the NPI Conference, Washington

 

Why We Will Win

Guillaume Faye's speech from *Become Who We Are*, October 31, 2015.

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Letteratura esoterica e Magia dell'Eros in Gustav Meyrink

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