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dimanche, 29 janvier 2017

UNDERSTANDING THE LEFT'S WEAPONIZATION OF CATEGORIES

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UNDERSTANDING THE LEFT'S WEAPONIZATION OF CATEGORIES


Ex: http://alternative-right.blogspot.com
 
The greatest humiliations are to be outwitted by morons and shamed by scumbags, but that is exactly what keeps on happening to Conservatives whenever they run into the Left.
 
Based on what they espouse, the Left are clearly the lowest of the low. They freely believe in any number of ostensibly absurd and immoral ideas, but they nevertheless manage to run rings round their Conservative opponents, using a formula that should be relatively easy to understand and counter, but which Conservatives fail to do.

The way that the Left gulls Conservatives is as follows. They take two categories that are central to human identity, and which were formerly taken for granted, namely gender and race, and apply them to the social, moral, and cultural realms.
 
There is nothing inherently wrong with this, but it requires a lot of complexity and subtlety, and calls for a case-by-case analytical approach using data and context. But, instead of doing that, the Left takes advantage of the fact that most people experience these categories on the individual level as identitarian absolutes. This allows the Left to give them a simple on/off moral character, a process that is facilitated by invoking the negative/positive dichotomy and turning them into simple moral negatives. The process is complete when the "-ist" suffix is added, marking them as somehow "sinister."
 
This is how the Left distorts things. Race and sex—extended from the individual to the social, moral, and cultural levels—should be categories of multifarious interpretation but the Left magically transforms them into crude moral simplicites with a prepackaged verdict. Categories that could have been applied productively to a wide range of issues, are thus reduced to mere "racism" and "sexism"—fixed, over-emotionalized states that either exist or don't in the same way that murder or pregnancy is or isn't.
 
But, even in its negative form, as a weaponized tool of the Left, Racism, given its polymorphous application, continually resists its oversimplification as a crude moral tool. It has many degrees that range from extremely harmful ethnomasochism all the way through to psychopathic and self-harming hatred of the Other, via a number of beneficial and even mutually beneficial states in between. This is something that the Left has to work constantly to stop us seeing.
 
The various degrees of Racism and Sexism can be likened to the three bowls of porridge in the children's story "Goldilocks and the Three Bears": One is too hot, one too cold, and one just right. What the Left has done however is to convince "Goldilocks" that all the bowls of porridge are scalding hot, and thus scared her away from ever going anywhere near porridge. In the same way, the Left manages to convince Conservatives that racism and sexism are "always too hot," even when there are clearly examples of them being "just right."
 
From a debate over whether something is harmful or beneficial in a specific situation, or about what groups benefit and to what degree, we have moved into an inquisition and an assertion of evil. In short, a medievalist approach has prevailed. This suits the regressive nature of the Left.
 
When the Left decides to attack something, you will often see stories that start with headlines or intros asking the question whether such-and-such a thing/person is "racist" or "sexist," or,  if the Left is soft-peddling for some reason, "symbolic of our racist/sexist  past," etc. 
 
This simplification and weaponization of categories gives the Left an enormous advantage over their opponents, because, almost everything human touches on gender or race in some way, and involves inequalities. Thus anything can be spun as "racist" or "sexist"—and therefore deeply negative—in order to suit whatever agenda the Left wishes to run with that day.
 
Once the Left is able to point to something that indicates any kind of inequality of outcome and connect it to race or gender, it is essentially game over. Conservatives have little option but to pack their knapsacks and resume their endless trudge backwards.
 
The way that this can be fought is to simply reject the Left's relentless imposition of moral simplicity and absolutism on categories that are complex, contextual, and gradated, and which include beneficial as well as detrimental aspects.

To defeat the Left we must recognize that there are in fact good forms of "racism" and "sexism," as well as bad ones, plus many gradations, none of them necessarily evil. The goal of political and philosophical debate should then be to identify where the good lies and which groups benefit and to what degree, and to slot this into a framework of the greater good.
 
A version of this article was previously published at Counter-Currents

Connected Article:

Racism and Sexism Viewed as Aristotelian Virtues

11:43 Publié dans Définitions, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alt-right, gauche, philosophie, définition | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

L'Eurasie et ses racines spirituelles

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L'Eurasie et ses racines spirituelles

Visitez le site du Cercle de l’Aréopage :
http://cercleareopage.org

Conférence au Cercle de l'Aréopage:
L'Eurasie et ses racines spirituelles
Par Emmanuel Leroy

Retrouvez les évènements du Cercle :
http://cercleareopage.org/conf%C3%A9r...

Lisez La Relance de la Tradition: Notes sur la situation de l'Église
Broché:
http://tinyurl.com/h6c52ho
Pour liseuse:
http://tinyurl.com/ztehnyd

Le Populisme ou la véritable démocratie

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Le Populisme ou la véritable démocratie

Le Populisme ou la véritable démocratie

par Bernard Plouvier

Editeur: Les Bouquins de Synthèse nationale

Sortie Janvier 2017

292 pages

22 €

Un entretien avec Bernard Plouvier à l'occasion de la sortie de son livre "Le Populisme ou la véritable démocratie"

populisme-la-vraie-democratie.jpgQ.  Dans ce livre, vous présentez ce que les bien-pensants et bien-disants interpréteraient comme un non-sens : l’assimilation du populisme à la démocratie. Est-ce une provocation à but commercial ou l’expression d’une intime conviction ?

R. Vous m’avez mal lu : je n’ai pas écrit du populisme qu’il était une forme de démocratie. Je prétends qu’il s’agit de la SEULE véritable démocratie, soit le gouvernement POUR le peuple. Le but de tout gouvernement est d’administrer au mieux le Bien commun. C’est ce que, durant l’Antiquité gréco-romaine – qui est notre racine fondamentale, avec celles moins bien connues des civilisations celto-germano-scandinaves -, l’on nommait la Chose publique.

Q. Pourtant les démocraties grecques antiques n’ont pas été des régimes populistes.      

R. Effectivement, ce que nos brillants universitaires (les historiens allemands sont généralement moins naïfs) nomment la « Démocratie athénienne » n’était qu’une ploutocratie. Pour faire simple, une ploutocratie est un gouvernement de riches qui n’agissent que pour donner à leur caste – héréditaire ou matrimoniale - et à leur classe – liée à la surface sociale – les moyens d’assurer la pérennité de leur domination.

Certes, un peu partout en Grèce, à partir du 6e siècle avant notre ère, on a introduit la notion d’égalité devant la Loi, mais cela ne touchait que les seuls citoyens, nullement les étrangers et moins encore les esclaves qui n’étaient que des biens mobiliers, des choses. En outre, les citoyens pauvres n’avaient que le droit d’élire des riches pour administrer l’État. En gros, cela n’a guère changé en 25 siècles !

Et très vite, les peuples se sont révoltés. D’authentiques populistes ont dominé de nombreuses cités grecques antiques, puis Rome. Ces « tyrans » ont tous été élus, acclamés par le peuple, mais agonis par la classe des lettrés, issus de la caste nobiliaire. La mauvaise réputation du populisme est une affaire de règlement de comptes entre les riches et les chefs des pauvres… car les ploutocrates reviennent toujours et partout au Pouvoir, les pauvres étant trop souvent victimes de leur irréflexion et les gens des media – de l’aède antique au présentateur d’actualités télévisées – étant fort vénaux.

Q. Ce livre est donc une promenade historique, une visite guidée dans le Musée du populisme. Cela signifie-t-il qu’il existe des causes et des effets récurrents dans l’histoire humaine qui mènent au populisme ?

Bien évidemment et cela revient à dire qu’il existe des critères qui permettent à l’observateur de différentier un véritable populiste – être rare – d’un banal démagogue. Il faut être très critique à l’égard de ce qu’affirment les journalistes et les « politologues », cette curiosité contemporaine, lorsqu’ils balancent, un peu au hasard, l’appellation de populiste, ce qui est souvent, pour ces ignorants, une accusation, alors que de nombreux exemples prouvent le bénéfice que certaines Nations ont retiré des gouvernements populistes… et l’étude des échecs est également instructive.

Un chapitre entier du livre est consacré aux valeurs populistes et un autre aux critères, universels et diachroniques, d’un gouvernement authentiquement populiste. Et l’on étudie les différences qui existent entre le régime populiste et le despotisme éclairé.

Q. Comment survient ce type de régime ?

Comme toujours en histoire, il faut, pour observer un phénomène hors du commun, la communion d’un chef charismatique et d’un groupe de compagnons résolus, unis par le même idéal… mais, hélas, pas toujours par des idées communes. Trop de théoriciens tuent un mouvement d’essence populiste avant qu’il puisse prétendre au Pouvoir. C’est ce que l’on a vu en France ou en Espagne durant l’entre-deux-guerres.

Q. Ma question était mal posée : pourquoi un mouvement populiste réussit-il une percée ?

Ce type de mouvement résulte toujours d’un mal-être profond de la Nation, dans ses couches laborieuses et honnêtes… ce qui suffit à différentier le populisme des partis marxistes, dirigés par de très ambitieux intellectuels déclassés et composés de sous-doués hargneux, envieux et fort peu motivés par le travail.

Dès qu’une ploutocratie cesse de proposer au peuple une ambition pour la génération active ou, de façon plus grave encore, une promesse d’avenir pour les descendants, elle devient insupportable. La situation devient intolérable, explosive, lorsque la Nation – soit la fraction autochtone du peuple – est menacée dans sa survie.

L’insurrection devient alors légitime, à moins qu’un mouvement, prenant en compte les besoins et les aspirations du peuple – singulièrement ces valeurs qui font l’identité d’une Nation –, rassemble une majorité électorale qui lui permette de parvenir démocratiquement au Pouvoir, ce qui évite l’insurrection, ses crimes et ses destructions… là encore, on mesure bien la différence entre le populisme et l’ignominie marxiste, où la Révolution est le bien suprême, nécessaire aux chefs et aux petits chefs pour se saisir du Pouvoir et des sinécures.  

Q. Finalement, le populisme, ce serait la réaction saine d’un peuple qui souffre, qui est écœuré de ses soi-disant élites et qui aspire à une vie plus digne, faite de travail et d’honnêteté dans la gestion des affaires publiques, permettant d’espérer un avenir meilleur pour les enfants et les petits-enfants ? 

Vous avez tout compris.

L'auteur : Bernard Plouvier est né en 1949. Il a été interne des hôpitaux puis chef de clinique au CHU de Lille. Depuis 1979, il est chef de service hospitalier, spécialisé en Médecine interne. Il a été élu membre de l’Académie des Sciences de New York en mai 1980. Il collabore régulière­ment à la revue Synthèse nationale ainsi qu'au site EuroLibertés.