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jeudi, 30 novembre 2017

Omar Sy et les Rohingyias

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Omar Sy et les Rohingyias

Gérard Brazon
Ancien Conseiller municipal et permanent syndical, souverainiste, responsable politique à Siel
Ex: http://www.lesobservateurs.ch
 

Omar Sy fait encore des siennes et  fonce tête baissée par solidarité religieuse, pour venir au secours des gentils Rohingyias. On remarquera son silence lors des massacres des Chrétiens d'Orient.

Des "gentils" qui tout de même, quand on regarde de plus près, sont des islamistes de fond et ont prouvé par leurs exactions, que ce ne sont pas des tendres. Entendons de que nous en dit le père Bernardo Cervellera, missionnaire, et directeur du site web AsiaNews.it : les Rohingyias arrivant au Bangladesh sont extrêmement violents avec les tribus en place et leur volent leurs terres. Nous savons et connaissons les méthodes tribales des "fous de dieu" ! Elles n'ont pas évolué depuis le 7 iém siècle.

Omar Sy se moque bien des réalités. Ce qu’il veut c’est se refaire une virginité après son épisode calamiteux face à Eric Zemmour. L’un hurlait, contestait, voulait interdire, et il s’est fait claquer le beignet d'un seul mot, par un homme qui n’a pas de leçons à recevoir. Devant l’hilarité générale, l’humoriste à deux balles a repris son avion pour Los Angeles, une ville dont on connait l’immense pauvreté, et faire la bise en passant à son grand ami Weinstein, le violeur de starlettes en devenir. Bref, plutôt que de se faire oublier, le voilà parti dans un combat contre la faim, la violence, la misère, etc. Il est à lui tout seul, le ridicule des « branquignoles » des "Restau du cœur" ! Il n’y a pas pire indécence que ces stars blindés de fric qui viennent racolés le populo pour lui soutirer trois francs six sous. Sans vergogne, ils viennent faire les fonds de poches de ceux qui sont racketté par l’état, jusqu’en juillet de chaque année, sans compter la TVA, tandis qu’eux, ont planqué leurs économies en Suisse ou dans des paradis fiscaux.

Omar Sy qui se croit protégé par le titre de « personnalité préférée » des Français compte faire un tabac. Il devrait se douter que ce titre est bidon, et qu’il est octroyé comme d’habitude, par une flopée de bobos gauchistes qui aiment dire que le talent est exotique ! Avant c'était Noah, aujourd'hui c'est Omar Sy, et demain  il y aura un Rachid quelque chose. Cette engeance qui ne vit pas dans les cités de Trappes et d’ailleurs, adore caresser ces petits "fauves" des cités. Rapidement mis en laisse par les producteurs, le fric et la popularité. Qu’ils se mettent à mordre la main de leur maître, et c’est le chenil direct, ou la poubelle des stars !

Qui sont les islamistes Rohingyias, ce sont des adorateurs d’Allah, détestant l’égalité des sexes, refusant d’octroyer aux femmes le droit de vivre libre et égale en droits ? Nous avons les mêmes à la maison France. D’après l’institut Montaigne, nous en aurions 28% qui refusent les lois de la République et veulent la Charia. C’est avec ces gens-là qu’il nous faudrait avoir de la compassion ? Désolé, mais je ne marche pas dans la combine des ONG pleureuses et avides de subventions, et encore moins dans le discours d’Omar Sy qui, par solidarité religieuse, en tant que musulman, seconde en quelque sorte le Pape François. Ce dernier, contrairement à Omar Sy, a sûrement oublié que son boulot était d’abord d’apporter la bonne parole et d’évangéliser les peuples, y compris de l'islam, plutôt que venir en aide à celui qui rêve d’occuper son siège à Rome.

D’autant plus que, à l’origine, le Pape souhaitait se rendre en Inde mais le Premier ministre du deuxième pays le plus peuplé de la planète n’a pas répondu à sa demande. Alors son choix s’est posé sur les pays voisins. Où comment ne pas passer pour un idiot. Les autorités Hindous n’en ont rien à faire de ses discours sur l’aide aux pauvres musulmans.

Une fois en Birmanie, il s’agira dit-on, de façon diplomatique, de faire un maximum pour que la loi birmane sur la laïcité soit respectée.  Ce qui doit faire grincer les dents de certains Catholiques en mémoire des exactions commises en 1905 par la République Française. De quoi se mêle ce Pape ?

Mais en arrière plan, les Rohingyias auraient du succès grâce au coup de pouce des USA avides de faire des affaires. Les USA sont de véritables prédateurs. Je ne vais pas me faire des amis, mais sincèrement, non seulement ils encerclent la Russie par des bases militaires, cherchent des noises à la Chine et maintenant interviennent sur des affaires intérieures qui ne les concernent pas. Que nous dit le père Bernardo Cervellera qui vit dans ces pays, et connaît bien les tenants et les aboutissants ! Il évoque une question géopolitique majeure entre la Chine et les États-Unis. En effet dans l’État d’Arakan (ouest du Myanmar), l’armée birmane et la Chine ont décidé la construction d’un port en eaux profondes et d’une autoroute allant vers Kunming en Chine, accompagnés d’un gazoduc et d’un oléoduc. Les États-Unis voient cela d’un très mauvais œil.

Voilà dans quoi ce sont fourrés les ONG et le pitoyable Omar Sy. Les unes pour se refaire une santé à travers les dons, et l’autre idiot utile d'humoriste, pour se refaire une virginité d’humaniste.

Gérard Brazon

Politiquement incorrect

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Politiquement incorrect

Dominique Baettig
Médecin, Ancien Conseiller national
Ex: http://www.lesobservateurs.ch
 

Caisses de pension, salaires et indemnités de ministres…

Le débat politique sur le thème de l’avenir des ministres retraités, les indemnités en cas de non réélection, les salaires permettant de se retourner après coup sont presque indécents. Voir les partis se combattre à fleurets mouchetés, entre ceux qui ont un ministre en place et ceux qui pourraient un jour en avoir un(e), et qui doit être justement hameçonné et incité à redistribuer la manne salariale à son parti. Tout ceci est lassant, faute de faire rire ou sourire. Dans la tradition suisse de la politique démocratique de milice, l’exercice du pouvoir devrait être un service volontaire à la communauté. Chaque membre de l’Exécutif devrait garder une activité économique au moins à temps partiel, pour garder les pieds sur terre, dans la réalité quotidienne De toute façon, la moitié de leur activité d’élu(e) passe en représentation et en campagne électorale de visibilité. Comme pour le service militaire, les allocations perte de gain devraient suffire pour indemniser ce travail civique et limité dans le temps. Les employés de l’Etat et les chefs de service savent  gérer le quotidien, et le politique élu peut réduire son rôle à l’essentiel. Décider, anticiper, veiller au Bien Commun, garder un contrôle sur l’économie et permettre la démocratie participative, la démocratie économique.

Plus d’assimilation mais des accommodements imposés

L’intégration n’est plus la valeur suprême, qui permet l’assimilation, l’acceptation par la communauté nationale, historique et sa tradition démocratique. L’intégration veille à défendre et à faire partager, accepter les valeurs identitaires qui sont tout aussi importantes que le « vivre ensemble » imposé par culpabilité, par masochisme contrit. Aujourd’hui le migrant, dernière arme de la garantie de prolonger l’illusion de la croissance en important main-d’œuvre, consommateurs et électeurs clientélistes, est idéalisé comme s’il était exclusivement, à cause de son statut, de son origine, un pur esprit désintéressé et porteur de valeurs de rédemption. Les migrants sont des femmes et des hommes comme les autres, ni pires ni meilleurs, assoiffés de consommation, capables de se serrer transitoirement la ceinture, arrivistes à juste titre, justifiés dans leur impatience et frustration par un autostatut absurde de victime présumée et discriminée. Comme l’Enfant Roi, le Migrant Roi pourrait se montrer facilement susceptible, irascible, intolérant, exigeant le « Tout m’est dû ». L’absence de limites et d’exigences sera calamiteuse, origine de graves conflits, d’individualisme effréné, de Droit à se sentir autorisé à transgresser les normes parce que victime  fantasmée.

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Non à la Propagande unique étatique payée par redevance obligatoire.

L’initiative Non à Billag,  redevance monopolistique étatiste  coûteuse, absurdement imposée à tous, même ceux qui n’écoutent pas la Radio ou ne regardent pas la Télévision, doit être soutenue. L’Etat ne garantit pas le pluralisme des informations et des opinions et j’avoue ne plus supporter devoir payer pour entendre la Grand-Messe matinale de la pensée unique des bobos et des faux gentils qui perfusent à flux continu leur anesthésie formatage de l’opinion. Le risque hypothétique de la privatisation ou encore la blochérisation de l’information (si c’était le milliardaire souverainiste qui nous lavait le cerveau tous les jours, ça se saurait et ça pourrait même être stimulant), finalement assez peu perceptible me semblent un moindre mal par rapport à la pensée unique et la diabolisation en continu d’une partie de l’opinion. Les arguments de menace des medias périphériques (5% des recettes leur reviennent contre 91% à la SSR) ou d’atteinte à l’équilibre linguistique sont vides de sens. Les medias sont menacés par un pluralisme alternatif véhiculé par Internet et qui suscite l’inquiétude du Système qui se sent justement contesté et contourné .Tant mieux, pas de chaîne d’Etat subventionnée grassement et sans droit de regard des minorités et du pluralisme. Donc No Billag, oui et sans état d’âme.

Reprendre le contrôle de la monnaie

Le peuple suisse se prononcera sur une initiative importante l’année prochaine : Monnaie pleine suisse. La plupart des gens ignorent comment se crée aujourd’hui la monnaie scripturale et le rôle des banques privées. Si l’initiative est acceptée, dorénavant seule la Banque nationale aura le droit de créer de l’argent, garanti par les sommes mises à disposition entre autres par les épargnants, les réserves d’or de la Banque nationale. L’argent dette facile, le rôle déstabilisant des banquiers internationaux privés qui créent de l’argent électronique sont inquiétants .Un changement sain peut se faire. Il faut soutenir cette initiative, comme l’initiative d’Uniterre pour un prix du lait équitable à un franc. Après avoir ridiculisé ceux qui ont soutenu le contre-projet à l’Initiative sur la sécurité alimentaire, le Conseil Fédéral balaie ces velléités protectionnistes et s’ouvre au grand Marché européen avec sa politique agricole libérale. Migration hors de contrôle et disparition des entreprises paysannes de proximité à taille humaine, voilà la politique de ceux qui font un cadeau  spontané de 1,3 milliards à leurs copains libéraux et sociaux-démocrates européens. Pour s’excuser qu’une petite majorité du corps électoral ait refusé une immigration de masse qui s’impose sans qu’elle puisse vraiment se faire entendre.

Bureaucratie de la santé, non merci.

Les solutions à la hausse incontrôlable des primes d’assurance maladie sont peu convaincantes. Le dossier informatisé, solution très partielle, veut surtout imposer les pratiques des règles de bonne-conduite de traitements médicamenteux, conseillés par des experts, les milieux pharmaceutiques et la médecine industrielle. La prescription, l’adhésion au traitement, l’acceptation de la maladie et des changements de comportement à faire ne demandent pas uniquement des catalogues et des contrôles prétendument de qualité. Le droit de ne pas se soigner est aussi un droit, un choix individuel qui doit être respecté faute de sombrer dans le totalitarisme hygiéniste. La coopération, la responsabilité individuelle, le consentement éclairé sont des valeurs supérieures. Si le patient est aussi gestionnaire de ce dossier, comme partenaire critique et réaliste, alors d’accord. Mais 90% n’en voudront pas car leur ambivalence face aux soins apparaîtrait sans fard.

Super Trump et la fin programmée du mondialisme anglo-saxon

Le président Trump (atout en anglais) a été élu sur un programme de rupture d’avec la classe politique nord- américaine. Comme en Europe, le système mondialisé se lézarde et des forces populaires, protectionnistes émergent. Il a anticipé la grande crise à venir avec le « reset » de l’économie, prépare le redéploiement sur une politique nationale et protectionniste. Son style ébouriffant tient plus du catcheur (Superman ou Captain America) que du politiquement correct sirupeux et affadi. Son discours est musclé, comme sur le ring où l’on défie avec outrance et démesure l’adversaire polarisé. Tout ceci tient plus de la gesticulation verbale, du théâtre Kabuki que de la guerre interminable et sourde du clan Clinton-Obama. Et c’est tant mieux. Il aboie mais ne mord pas. L’arme nucléaire est faite pour dissuader et ne pas s’en servir. La Corée du nord, l’Iran se protègent des menaces et des sanctions économiques de l’Empire et tout ceci se règlera dans la négociation et l’accentuation d’un monde heureusement bipolaire. En attendant, Trump a cessé son soutien à l’opposition armée syrienne, a laissé la Russie permettre une issue politique dans ce pays martyrisé par des interventions étrangères. Le pire aurait été l’élection d’Hillary qui veut faire croire que son échec à convaincre est de la faute de Poutine.

Dominique Baettig   Ancien conseiller national et militant souverainiste

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Terre & Peuple: Table ronde, 10 décembre 2017

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Le Pakistan bientôt sous contrôle des islamistes?

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Le Pakistan bientôt sous contrôle des islamistes?

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Ceci n'est pas encore fait, mais le risque se précise. Un incident significatif, qui ne se serait pas produit dans une démocratie se voulant laïc, vient de pousser le ministre de la justice pakistanais, Zahid Hamid, a présenter le 27 novembre sa démission, qui a été acceptée aussitôt par le gouvernement. Il se pliait au chantage de manifestants islamistes qui bloquent la principale autoroute d'accès à Islamabad depuis trois semaines.

Le ministre a déclaré qu'il avait pris cette décision « volontairement pour mettre  un terme à la situation de crise dans le pays ». Les manifestants appartiennent  à un groupe religieux connu pour son radicalisme, le Tehreek-i-Labaik Yah Rasool Allah Pakistan (TLYRAP) Ils campent depuis le 6 novembre sur le pont autoroutier conduisant à la capitale. Après des semaines de négociations infructueuses, une tentative des forces de l'ordre de les déloger à coups de gaz lacrymogènes, samedi, avait échoué, faisant sept morts et plus de 200 blessés, ce qui avait provoqué l'extension de la contestation dans plusieurs villes du pays.

Les manifestants exigeaient la démission du ministre après une polémique au sujet d'un amendement pourtant très marginal que le ministre voulait apporter à la Loi sur le Blasphème. Celle-ci, promulguée en 1986 et jamais atténuée depuis, précise que «  toute remarque dérogatoire, .., vis-à-vis du Prophète sacré à l'écrit ou à l'oral, ou par représentation visible, ou toute imputation ou insinuation, directe ou indirecte [...] sera punie de la mort, ou de l'emprisonnement à vie, et aussi passible d'une amende. »

L'amendement en cause ne visait pas à atténuer cette loi, au nom de laquelle une chrétienne pakistanaise avait été précédemment exécutée. Il proposait seulement une légère modification à la formulation du serment prononcé par les candidats aux élections, dans lequel ils reconnaissent que Mahomet est le dernier prophète. Le gouvernement s'était d'ailleurs vite repris, en s'excusant . Il avait expliqué qu'il s'agissait d'une modification advenue par inadvertance. Il l'avait donc rapidement annulée au moyen d'un nouvel amendement.

Le dernier des prophètes

Mais les fondamentalistes du mouvement TLYRAP y ont vu une tentative d'infléchir la loi pour permettre aux Ahmadis de prêter serment, autrement dit d'entrer dans la légalité. Les Ahmadis, une branche de l'Islam non reconnue officiellement, croient que Mahomet n'est pas le dernier des prophètes. Trois d'entre eux ont été condamnés à mort mi-octobre pour blasphème. Ils sont donc définitivement impardonnables aux yeux des fondamentalistes nombreux dans le pays.

Ceci devrait donner à réfléchir tant aux Etats-Unis qu'à la Chine, qui s'efforcent de façon différente de rallier le Pakistan à leurs intérêts. Rien n'assure que si le gouvernement pakistanais conserve une certaine modération, il ne soit bientôt renversé par un coup d'Etat provoqué par une secte fondamentaliste, approuvé par la majorité de la population restée encore à l'écart des modernisations technologiques et industrielles récentes.

Or comme le Pakistan dispose, comme nul ne l'ignore, de l'arme atomique, rien n'empêcherait les fondamentalistes djihadistes arrivés au pouvoir d'utiliser celle-ci dans une opération suicide visant à leur accorder les bonnes grâces d'Allah.

Le risque est au moins aussi grand que celui au nom duquel Donald Trump continue à vouloir détruire la Corée du Nord, celui de voir Kim Jung Un subitement frappé de folie envoyer sur les Etats-Unis un ICBM semblable à celui dont il vient de faire la démonstration, doté d'une charge atomique.