Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 14 décembre 2015

La vraie leçon de la COP21, c’est que le salut passe par le nucléaire!

centrale_nucleaire_fr.jpg

La vraie leçon de la COP21, c’est que le salut passe par le nucléaire!

Par Aymeric Chauprade,

député français au Parlement européen.

Ex: http://aymericchauprade.com

La COP 21 se termine et a été l’occasion d’un immense lavage de cerveau médiatique qui visait à promouvoir le solaire, l’éolien, l’usage de la biomasse et l’efficacité énergétique. On nous a asséné des reportages sur le Costa-Rica ou El Hierro, des exemples en aucun cas transposables aux besoins des pays industriels et des pays émergents. On a oublié de nous révéler la réalité du contre-exemple énergétique allemand : l’Allemagne, même en décroissance démographique, n’arrivera pas à sortir du nucléaire et du charbon pour sa production électrique laquelle devra reposer sur des importations ; elle n’arrivera donc pas à décarboner les secteurs non électrifiés de son économie. Sa production électrique perturbe déjà les réseaux électriques de tous ses voisins.


La vérité est qu’il est impossible de subvenir aux besoins du monde en s’appuyant sur les seules sources définies politiquement comme renouvelables. Paradoxalement, la COP se sera déroulée dans un pays qui a démontré premièrement que le nucléaire pouvait faire diminuer durablement et massivement les émissions de CO2, deuxièmement que le nucléaire est renouvelable lorsque le réacteur Phénix recycle quatre fois son combustible.

Malheureusement, le nucléaire continue de faire l’objet d’une désinformation de la part de nombreux médias en Europe. L’exemple de Fukushima est éclairant : l’accident a été associé aux 20 000 victimes d’un tsunami, alors même que les populations n’ont pas reçu de doses significatives de radiations, seulement quelques millisieverts, c’est à dire bien en-deça du seuil de risque. Les rejets de la centrale japonaise ne perturbent pas la radioactivité naturelle de l’océan, mais ceci n’a pas été audible car la radioactivité naturelle reste un tabou dans nos établissements scolaires. Enfin la surface de la zone évacuée au Japon devrait être comparée à la surface rendue inconstructible par les éoliennes et les mines de lignites. La superficialité du traitement médiatique est trahie aussi par l’amalgame fait entre la centrale de Fukushima et nos réacteurs français. Le simple examen du système physique montre pourtant trois différences importantes : l’écoulement du réfrigérant, la neutralisation de l’hydrogène en l’absence d’électricité, et la filtration des rejets.

La conclusion objective est que nos réacteurs, dont la sécurité a de surcroît évolué depuis leur construction, n’auraient pu provoquer un accident similaire. Si donc des réacteurs datant des années 60 ne provoquent pas de victimes des radiations, on peut être confiant dans les nôtres.

Toute argumentation non antinucléaire reste cependant interdite en France : le remarquable film La promesse de Pandore qui décrit le parcours d’écologistes américains convertis au nucléaire n’a ainsi trouvé aucun distributeur en France.

Quatre grands climatologues sont venus nous rappeler que seul le déploiement du nucléaire peut résoudre le problème climatique. Pratiquement, il s’agirait de construire dans le monde 2000 réacteurs REP et CANDU en 20 ans, puis 12 000 surgénérateurs entre 2040 et 2100. A côté d’un déploiement raisonnable de l’éolien et du solaire, le réchauffement serait ainsi limité à la fourchette 2,4 à 2,8°C. Pour descendre encore plus bas, entre 2,0 et 2,4 °C, il faut des émissions négatives, c’est à dire stocker massivement du CO2 issu de la combustion de la biomasse, approximativement la masse que l’on extrait du combustible fossile aujourd’hui. Et c’est une autre affaire compte-tenu de la croissance de la population mondiale !

Radiations-1024x772.jpg

Christophe Guilluy: «Le FN est le baromètre de l’inaction des partis au pouvoir»

guilluy-pays-philippe-matsas.jpg

Christophe Guilluy: «Le FN est le baromètre de l’inaction des partis au pouvoir»

Ex: http://www.polemia.com

Entretien réalisé par le Figaro avec Christophe Guilluy dans l’édition du 9 décembre 2015 et présenté par Michel Leblay pour Polémia.

Christophe Guilluy, consultant auprès de collectivités locales et d’organismes publics, se présente comme « géographe »

♦ Christophe Guilluy, dont les travaux sont connus sur la sociologie du vote en faveur du Front national, analyse les différentes fractures qui expliquent ce vote. Outre celle qui sépare les métropoles de ce qu’il appelle la France périphérique, il y a la fracture culturelle liée à l’immigration qui l’emporte sur la fracture sociale mais il y a aussi, point très important, la fracture entre les générations. Les jeunes votent très majoritairement pour les listes de droite et du FN. Enfin, dernier élément et non des moindres, au sein des jeunes générations, il remarque la fracture identitaire, en cours, entre la jeunesse issue de l’immigration (avec un vote spécifique qui apparaît : Union des démocrates musulmans) et cette jeunesse habitant « les territoires ruraux et périurbains ».

guilluyFractures-francaises_4753.jpegLe vote pour le Front national se révèle une expression identitaire qui prévaut sur la question sociale, laquelle néanmoins s’y ajoute. Cette expression est plus forte parmi la jeunesse que chez les plus anciens. Enfin, elle se heurte à celle de jeunes issus de l’immigration, qui opposent leur propre culture musulmane à celle du pays d’accueil.

La France est confrontée à deux défis majeurs : sa situation économique et l’immigration.

La situation économique résulte de la rupture du modèle de croissance de l’après-guerre intervenue au milieu des années soixante-dix. Elle est à l’origine d’un chômage de masse. Dans un entretien télévisé du 20 janvier 1967, Georges Pompidou déclarait : « Nous devons considérer l’emploi comme un problème permanent ; en permanence en France il y aura un problème de l’emploi ; en permanence on devra veiller à ce que l’emploi soit assuré aux Français. Si un jour on atteint les 500.000 chômeurs, ce sera la révolution. »

Le chiffre de 500.000 chômeurs a été multiplié, statistiquement par sept, certainement plus dans la réalité. Pour autant, il n’y a pas eu de révolution ; seulement, depuis 1981, une alternance politique entre les partis traditionnels, aux élections générales. Le basculement politique, avec la montée du Front national, est venu de l’immigration et de ses conséquences ; en témoigne, notamment, le sondage d’Opinion Way publié le 7 décembre dernier au lendemain des élections régionales.

Parmi les motivations de leur vote, les électeurs du FN se prononcent à 74% pour la sécurité et à 76% pour l’immigration. L’idéologie marxiste réduisant l’histoire à la lutte des classes est bien morte.


L’entretien

LE FIGARO – Quelle est votre lecture du scrutin ?

Christophe GUILLUY – D’élection en élection, on s’aperçoit que la France périphérique (celle des petites villes, des villes moyennes et des zones rurales) est un phénomène réel, qui se cristallise. Cette grille de lecture sociale et spatiale explique la recomposition politique à laquelle on assiste depuis deux décennies. La carte politique traditionnelle s’efface au profit d’une dichotomie entre la France périphérique où vit 60% de la population et la France des métropoles, qui se renforce dans toutes les régions, y compris celles où le FN a fait un score plus faible – par exemple, en Bretagne, où le parti de Marine Le Pen a fait 18% : un score modeste par rapport à la moyenne nationale, mais très important pour le FN dans cette région.

guilluyLivre.jpgExiste-t-il désormais deux France ?

La dynamique provient des zones rurales, des petites villes et des agglomérations de taille moyenne, où se concentre la grande majorité des classes populaires et situées à l’écart des métropoles mondialisées. Le FN, à lui seul, capte près des trois quarts des votes des classes populaires. Il est logiquement surreprésenté sur ces territoires. Les logiques économiques accentuent cette rupture entre ces deux France puisque désormais l’essentiel des créations d’emploi se concentrent dans les grandes villes, et qu’au contraire l’emploi se désertifie dans la France périphérique. Ainsi, pour la première fois dans l’histoire, les catégories populaires ne vivent pas là où se crée l’emploi. Cette situation se renforce au rythme de l’évolution du prix du foncier, ce qui contribue à ce que les grandes métropoles, et les gagnants de la mondialisation, s’enferment, telles des citadelles médiévales, derrière le mur invisible de l’argent.

Peut-on parler d’une fracture générationnelle?

56% des moins de 35 ans ont voté pour les listes de droite ou du FN. Chez les 18-24 ans, la droite et le FN atteignent même 61% des suffrages ! En fait, nous le disions avec le sociologue Serge Guérin depuis des années : le vieillissement de la population est le rempart au vote « populiste ». Un sondage Ipsos réalisé après les attentats montre que les plus de 60 ans sont deux fois moins tentés par le vote FN en raison des attentats que les plus jeunes : 5,7% contre 10,6% chez les 35-59 ans. Une partie d’entre eux sont effrayés par les propositions économiques du FN, notamment la sortie de l’euro. Il y a une vraie cohérence de classe dans le vote de la jeunesse. Les jeunes de la France périphérique touchés par le chômage, la précarité et la fin de l’ascension sociale ne votent pas comme les jeunes de la bourgeoisie urbaine mondialisée. Cependant, il existe deux jeunesses populaires : celle des banlieues et celle des territoires ruraux et périurbains. La réislamisation de la jeunesse de banlieue est parallèle au réveil identitaire des jeunes de milieux populaires de la France périphérique. Le vecteur n’est pas la religion mais le vote FN, car cette France est largement déchristianisée.

C’est le fameux clivage culturel…

Les classes populaires se déplacent d’abord pour protester contre l’immigration. Si leur premier ressort était la question sociale, ils voteraient pour le Front de gauche. Les catégories modestes s’inquiètent de la montée du chômage et de la dégradation du modèle social, mais également de l’insécurité culturelle, conséquence d’une instabilité démographique liée à l’intensification des flux migratoires. Nous assistons en fait au retour du conflit social et du conflit culturel. Le rêve de la mondialisation heureuse et d’un « peuple Benetton » a échoué ; cet échec est en train de revenir à la face des partis traditionnels avec une force sans précédent. Des attentats au vote FN, c’est la fin du rêve d’une société mondialisée et apaisée.

Croyez-vous à « un réveil citoyen » ?

Le fameux « réveil citoyen des abstentionnistes » qui iraient à mains nues faire barrage au FN fait partie de la pensée magique des partis de gouvernement et plus généralement des classes dominantes. La réalité, c’est que le profil sociologique de l’abstentionniste est le même que celui de l’électeur du FN. Le gros bataillon des votants de LR (retraités et bourgeoisie traditionnelle) ou du PS (fonctionnaires et bourgeois urbains) sont des couches qui ont toujours voté. S’il y a une réserve de voix chez les abstentionnistes, elle se trouve du côté du FN.

Le FN est un baromètre qui mesure l’inaction des partis au pouvoir. Il est la conséquence de l’amplification de la fracture sociale, spatiale et identitaire. En estimant que le vote FN est impulsif, l’expression d’une colère irréfléchie, on dénie aux classes populaires le droit de faire leur propre diagnostic. En faisant intervenir Pierre Gattaz, Laurence Parisot, BHL ou Dany Boon pour dire que le FN n’est pas républicain, économiquement nul ou crypto-fasciste, on fait progresser une défiance qui s’étend aussi aux médias et aux élites.

Va-t-on vers une recomposition politique ?

Le vote FN devrait continuer à progresser. A terme, cela provoquera soit l’implosion des partis traditionnels, soit leur recomposition interne. Sur le terrain, on observe que les élus locaux sont conscients des réalités ; ils ne sont pas déconnectés des problèmes des gens comme peuvent l’être les caciques des partis. Pourquoi, dès lors, les habitants n’ont-ils pas voté pour eux ces dernières élections ? Parce qu’ils ont compris que ces élus n’avaient aucun pouvoir au sein de leur propre parti et que les décisions étaient prises par les ténors qui sont élus dans les grandes métropoles. S’ils ne veulent pas être balayés par le FN, les élus de la France périphérique devront porter le fer à l’intérieur de leur appareil et faire naître des consensus au-delà des frontières partisanes… Si le PS et les Républicains assument leur statut de partis des grandes métropoles, il y a des places pour d’autres partis à côté du FN pour représenter la France périphérique. La consolidation d’un parti musulman en banlieue n’est pas à exclure non plus. On note que l’Union des démocrates musulmans français a réalisé une percée dans certaines villes de Seine-Saint-Denis ou des Yvelines.

Christophe Guilluy
Propos recueillis par Alexandre Devecchio et Eléonore de Vulpillières

9/12/2015

Source : Figarovox/Grand entretien,

Correspondance Polémia – 11/12/2015

Image : Christophe Guilluy, Crédits photo : Sébastien SORIANO/Le Figaro

Eschatology of the Russian-Turkish conflict

horsemen_thumb.gif

Eschatology of the Russian-Turkish conflict

Netwars
Ex: http://www.katehon.com

Orthodox solidarity

On November 26th, 2015 in the center of Athens, protestors burned the US and Turkish flags at a pro-Russian rally. A similar rally was held in Bulgaria. Both countries are Turkey’s neighbors and historical adversaries, and are populated mostly by Russia’s coreligionists.

The recent events in the Middle East increased anti-Turkish sentiments among Christian Orthodox peoples within post-Byzantine space: Greeks, Serbs, Bulgarians and Romanians. The increasing tensions led many people in the region and in other Christian Orthodox countries, including Russia, to refer to the prophecies of Orthodox Saints about war between Russia and Turkey.

Orthodox prophesies

Elder Paisius of Mt. Athos and many other Orthodox saints, including Saint Cosmas of Aetolia, have prophesied that modern Istanbul will once again become Orthodox, and most probably within our lifetime. According to the prophecy, Turkey will lead a war against Russia, and will be defeated and dismembered.

According to Saint Paisius, in the war between Russia and Turkey, the Turks will at first believe they are winning, but this will lead to their destruction. The Russians, eventually, will win and take over Constantinople. After that, it will be given to Greece.

The saints predict that a third of the Turks will go back to where they came from, the depths of Turkey. Another third will be saved because they will become Christians, and the other third will be killed in this war.

The most important prophesy that is believed, which can most clearly be justified right now, is that Turkey will be dissected into three or four parts, and one of the parts will belong to an independent Kurdistan.

The position of Radical Islamists

From the point of view of Sunni-radicals, the recent events will be followed by the Great War, where Russia will fight against Muslims as the force of Dajal (the Antichrist).

They support Turkish Islamic President Erdogan in his possible fight against Russia. They strongly oppose Iran, and perceive Shia-Muslims as heretics. So the Russian-Shia alliance is perceived by them as an Apocalyptic threat.

The view of Continental Islam

The prominent contemporary Islamic scholar Sheikh Imran Hosein rejects this opinion, and urges Muslims to return Constantinople to the Orthodox Christians. He says it will come back after the Great War, where the forces of true Islam will fight alongside Orthodox Christians against Turkey. That prediction is based on the next arguments:
· From his point of view, Russia is Rūm of the Qur’an, mentioned in Surat ar-Rum, and that it will be the ally of true believing Muslims against the Dajjal (Antihrist). In his interpretation Rum (derived from Rome) is the Third Rome, Russia and Christian Orthodox civilization that succeed Byzantium, the Second Rome, and not the Occident.
· The Ottoman Empire and Turkey always was an instrument of Dajjal and the Judeo-Christian or Atheist West, in the fight against authentic Islam and Orthodoxy. The conquest of Constantinople according to the Prophet Muhammad would occur at the end times.
· Therefore the 1453 conquest of Constantinople by Sultan Muhammad Fatih had nothing to do with the prophecy.
· Wahhabi petro-states of the Persian Gulf as well as pseudo-Islamic extremists are heretics of the Muslim world and were created with the help of the Atlanticist powers. And as heretics they will fight on the side of Dajjal in the coming war.

According to Imran Hosein, a giant army of Islamic non-fundamentalist states (Iran, Egypt, Syria) will attack and defeat Turkey. It will be the Malhama (great war) prophesied by the Prophet Muhammad, that will lead to the conquest of Constantinople. After the victory of true Muslims, the city will be returned to Orthodox Christians. After that, both armies will fight against the Dajjal who will be backed by the modern Occident and Israel in the land of Syria.

The view of American Dispensationalists

American radical Protestants have always perceived Russia as an Apocalyptic threat. This view is based on their interpretation of Ezekiel 38 – 39. This group is very strong in the US and in the American elite. They believe that Russia is the Biblical Magog and that together with Persia (Iran), Israel will be attacked and invaded, the latter of which will be backed by American Protestants.

The strengthening Russian presence in the Middle East is considered by them as an imminent threat, and in any potential war they believe that Russia is Satan’s force.

Strange Alliances

It is strange, but the fact that despite the religious differences in beliefs of American Protestant pro-Israel fundamentalists and Sunni-radicals, their views regarding Russia are very close. Both think and act as though Russia and Iran are their eschatological enemy. Both believe that they will fight in an Armageddon battle against Russia. This issue reveals the Atlanticist nature of modern Sunni radicalism. Driven by these views, Islamists always will be a tool in the hands of Atlanticists.

On the other side are the forces of traditionalist Islam, that is more pro-Russian than pro-Western. Its geopolitical eschatology almost coincides with the Christian Orthodox one. This creates space for the forging of another alliance, an alliance of the Orthodox World and Traditional Islam.

Toenadering Putin tot Israël; Turkije vormt anti-Russisch blok met Oekraïne

budget-deficit..jpg

Toenadering Putin tot Israël; Turkije vormt anti-Russisch blok met Oekraïne
 
Ex: http://xandernieuws.punt.nl

Putin: ‘Alles wat onze troepen in Syrië bedreigt zal onmiddellijk worden vernietigd’ 

Turks-Oekraïens blok tegen Rusland 

Tijdens een toespraak roemde de Russische president Vladimir Putin de samenwerking van zijn luchtmacht met de Israëlische (1). Internationale analisten stellen dat Putin Israël nooit kwaad zal doen vanwege de ruim 1 miljoen Russisch sprekende inwoners van de Joodse staat. In Israël steken velen hun bewondering voor Putin niet onder stoelen of banken, vooral omdat hij –in tegenstelling tot hun eigen premier Netanyahu- vastbesloten tegen Turkije durft op te treden. Tegelijkertijd gaan de potentiële toekomstige EU-lidstaten Turkije en Oekraïne militair samenwerken om een vuist tegen Rusland te kunnen maken. De NAVO zal deze ontwikkeling met instemming begroeten, overduidelijk niet beseffende dat Putin het meende toen hij zei dat ‘als oorlog onvermijdelijk is, ik geleerd heb dat je dan als eerste moet toeslaan.’

Sinds eind jaren ’90 emigreerden ruim een miljoen Russen naar Israël, wat van grote invloed op de Joodse staat is geweest. Veel Russische politicologen vragen zich zelfs hardop af of het feit dat 18% van de Israëlische bevolking inmiddels Russisch spreekt betekent dat het land nu ‘feitelijk een deel van Rusland is geworden’. Ook als deze vraag niet met ‘ja’ kan worden beantwoord, dan nog is Israël een proces van ‘Russificatie’ ondergaan, ongeveer zoals Europa door miljoenen moslims wordt geïslamiseerd.

‘Putin zal Israël nooit kwaad doen vanwege 1 miljoen Russen’

Op veel sociale media en populaire blogs werd dan ook met grote instemming gereageerd op de harde reactie van Putin op het neerschieten van een van zijn bommenwerpers boven Syrië door Turkse F-16’s. Ondanks het feit dat de Russen in Syrië ook Iran en Hezbollah –verklaarde vijanden van Israël- steunt in hun strijd tegen de moslimrebellen die Assad willen afzetten, zijn ook analisten de mening toegedaan dat Putin zelf nooit ruim 1 miljoen Russisch sprekenden leden van ‘zijn volk’ in Israël zal bedreigen, mede omdat die een belangrijke rol in de Israëlische politiek zijn gaan spelen.

Goed voorbeeld is Avigdor Lieberman, voormalig minister van Buitenlandse Zaken en leider van de Russisch-Israëlische partij Yisrael Beytenu. Lieberman staat bekend vanwege zijn vriendschap met Putin, en verklaarde laatst dat de crisis tussen Turkije en Rusland niet moet worden gebruikt om de slechte verhouding met Erdogan te verbeteren, zoals sommige politieke partijen voorstelden. ‘Dat is een dom idee, want het is nog steeds hetzelfde Turkije.’ (2)

Militaire samenwerking Turkije - Oekraïne

Datzelfde Turkije gaat militair samenwerken met het illegale anti-Russische regime van Oekraïne, dat na een door het Westen veroorzaakte staatsgreep aan de macht kwam. De Turkse wapenfabrikant ASELSAN gaat in samenwerking met het staatsbedrijf Ukroboronprom Oekraïense tanks moderniseren. De afspraken tussen beide landen komen kort nadat Moskou na het neerschieten van de Su-24 door Turkije alle militaire samenwerking met Ankara opzegde. (3)

Erdogan zoekt al sinds het begin van de burgeroorlog in Oekraïne toenadering tot Kiev, omdat er op de Krim, dat zich na een referendum bij Rusland aansloot, een grote groep etnische Turken, de zogenaamde ‘Krim-Tartaren’, woont. De Russen vochten in het verleden tal van oorlogen uit met het toenmalige Turks-Ottomaanse Rijk, dat Erdogan met behulp van de NAVO en de EU uit alle macht probeert te herstellen.

Putin: Alle bedreigingen worden vernietigd

In een TV-toespraak zei Putin gisteren dat hij ‘extreem harde actie’ heeft bevolen ‘tegen iedere bedreiging van onze troepen in Syrië. Zulke doelen moeten onmiddellijk worden vernietigd.’ Dit was overduidelijk gericht aan het adres van NAVO-lid Turkije. Tegelijkertijd onthulde de Russische president dat hij met zijn Amerikaanse collega Obama is overeengekomen samen het Free Syrian Army te ondersteunen. Daarmee zou een oplossing voor het Syrische conflict mogelijk dichterbij zijn gekomen. (4)

Onafhankelijkheidsoorlog gewonnen met Russische wapens

De toenadering tussen Rusland en Israël hoeft niet als een volslagen verrassing te komen als naar de geschiedenis wordt gekeken. De pas geboren Joodse staat had de onafhankelijkheidsoorlog tegen de Arabieren in 1948-1949 vermoedelijk nooit kunnen winnen als Sovjetleider Joseph Stalin de Joden geen wapens had gegeven om tegen het door Britse (!) generaals aangevoerde Arabische invasieleger te kunnen vechten.

Stalin stond weliswaar bekend als een felle antisemiet, maar besloot toch om Israël te steunen, vermoedelijk omdat hij hoopte de Joodse staat tot Russische vazalstaat tegen het Britse Rijk te maken, dat toen nog over grote delen van het Midden Oosten heerste. Na het verdwijnen van Stalin koos de Sovjet Unie tientallen jaren lang juist partij voor Israëls Arabische vijanden –zo werd PLO-terrorist Yasser Arafat door de KGB getraind-, maar na de val van het communistische imperium begon een periode van hernieuwde toenadering, die versnelde nadat Israël ruim een miljoen Russen tot het land toeliet. (5)

Gog = Turkse leider, geen Russische

Westerse Bijbel- en profetie uitleggers, die altijd beweerd hebben dat Rusland de grote vijand ‘Gog uit Magog’ is die in de eindtijd Israël zal binnenvallen, zouden nu toch eindelijk eens onder ogen moeten durven zien dat hun theorieën misschien wel helemaal verkeerd zijn. Sowieso hebben zij altijd de historische feiten tegen zich gehad, omdat ‘Gog’ in Ezechiël 38 tevens de prins van ‘Meschech en Tubal’ wordt genoemd. En die plaatsen lagen in het huidige Turkije, niet in Rusland.

Het foutieve ‘Gog = Rusland’ scenario is onder andere gebaseerd op de tekst waarin staat dat deze –ook wel ‘antichrist’ genoemde- leider uit het ‘verre noorden’ komt. Bekende uitleggers beweerden altijd dat er maar één grote macht in het ‘verre’ of ‘uiterste’ noorden ligt: Rusland. Deze theorie heeft nog een paar andere grote gaten:

* Deze ‘experts’ trekken op een platte wereldkaart een rechte lijn naar het noorden, en komen dan in Moskou uit. Echter, de wereld is rond. Op een ronde bol gaat een rechte lijn naar het noorden vanuit Jeruzalem niet door Rusland, maar dwars door... Ankara, de hoofdstad van Turkije (en overigens ook door Oekraïne):

 

* ‘Gog’ komt volgens de Bijbel plotseling aan zijn eind als hij met zijn legermacht Israël is binnengevallen. Kort hiervoor wordt hij opgeschrikt door ‘geruchten uit het noorden’ (en oosten). Hoe kan Gog Rusland zijn, als er noordelijk van Rusland enkel nog de noordpool is te vinden? Als Gog inderdaad Turkije is, dan wordt het gezien de toenemende spanningen tussen beide landen alleen maar logischer dat juist de Russen de oorzaak zijn van de ‘geruchten uit het noorden’. Bovendien staat er ook uit ‘het oosten’, wat heel goed kan duiden op China.

Westen aan de verkeerde kant, namelijk van de islam?

* In dit scenario staat het Westen als het niet oppast aan de verkeerde kant – en ook daar zijn alle tekenen van aanwezig. Turkije is NAVO-lid, en de gevestigde orde in de EU en VS hebben overduidelijk de Soennitische islam tot partner gekozen.

Dit uit zich niet alleen in het bondgenootschap met Saudi Arabië en de Arabische Golfstaten en het steunen van islamitische terreurgroepen (eerst in Libië, daarna in Syrië, maar ook de Moslim Broederschap in Egypte, en bovendien is bewezen dat ISIS een creatie is van de CIA, de Turken en de Saudi’s), maar ook door het islamiseren van Europa door het binnenhalen van miljoenen moslim migranten. Daarnaast stelt met name de EU zich onder de snel groeiende invloed van al die moslims steeds vijandiger tegen Israël op.

Xander

(1) DEBKA
(2) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(3) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(4) DEBKA
(5) Ynet News