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vendredi, 30 juillet 2021

De l'Afrique à l'Ukraine, la géopolitique allemande de l'hydrogène

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De l'Afrique à l'Ukraine, la géopolitique allemande de l'hydrogène

Andrea Muratore

Ex: https://it.insideover.com/energia/

Dans la nouvelle géopolitique de l'énergie entre l'Europe et ses marchés environnants, l'Allemagne est un acteur de plus en plus important. Cela se confirme non seulement par le fait qu'Angela Merkel, à quelques semaines de la fin de son mandat de chancelière, a atteint l'objectif: faire accepter par les États-Unis la construction du tronçon terminal du gazoduc Nord Stream 2. Mais elle confirme également la profonde attention que la politique et le monde des affaires allemands portent à une nouvelle frontière dans le monde de l'énergie et à l'une des innovations les plus importantes qui peuvent permettre cette transition, l'hydrogène.

L'hydrogène n'est pas encore devenu un atout "révolutionnaire" sur les marchés mondiaux de l'énergie, mais il peut servir d'outil pour alimenter les systèmes industriels et de production de manière à garantir, à long terme, une contribution à la décarbonisation, à l'amélioration de l'efficacité de la consommation dans l'industrie et du secteur privé, ainsi qu'un moteur pour des secteurs tels que la mobilité durable qui sont tout sauf insignifiants.

L'Allemagne, première économie et puissance industrielle d'Europe, nation la plus peuplée de l'Union européenne, pays qui a choisi de sortir du nucléaire après l'accident de Fukushima, puissance technologique et d'innovation, peut et doit jouer le jeu de la transition sur les fronts de la protection de l'environnement et du développement économique. Et, comme dans toute question énergétique, les affaires et la géopolitique se rejoignent dans le tableau général du jeu qu'implique l'hydrogène. Il ne pourrait en être autrement dans un monde tel que celui de l'hydrogène, où de nouveaux marchés et de nouvelles chaînes d'approvisionnement s'ajoutent progressivement au fil du temps. Et où de nouveaux paradigmes doivent encore être établis.

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Dans cette optique, Berlin poursuit une stratégie basée sur des cercles concentriques. Le premier axe est interne. Il vise avant tout à construire une chaîne d'approvisionnement intégrée en hydrogène, en commençant par les machines d'électrolyse et en terminant par la construction d'usines capables d'alimenter la transition énergétique dans l'industrie sidérurgique, l'industrie manufacturière et les transports. À cette fin, le gouvernement a mis en place un plan de 9 milliards d'euros et garanti environ 3,3 milliards d'euros dans son Fonds de relance, dans le but de poursuivre la décarbonisation substantielle de l'industrie lourde, qui fait fonctionner le secteur manufacturier du pays.

Dans un deuxième temps, nous passons à l'expansion sur les marchés internationaux. La Kfw, la Banque fédérale allemande de dépôt et de prêt, et le gouvernement entendent promouvoir l'intégration systémique avec des partenaires internationaux et encourager les entreprises allemandes à jeter les bases d'une coopération croissante avec de nouveaux partenaires qui sont essentiels pour l'énergie de demain. À cet égard, sur les 9 milliards alloués dans la stratégie nationale pour l'hydrogène, 2 milliards seront consacrés à des partenariats d'approvisionnement internationaux afin d'accélérer la course vers l'objectif de la décarbonisation. Outre la production nationale, que Berlin souhaite porter à 5.000 MW d'ici à 2030 et à 10.000 MW d'ici à 2040, l'Allemagne veut la combiner avec un système délocalisé dans les pays du Golfe et en Afrique du Nord, en utilisant l'énergie solaire pour alimenter les usines de production.

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Ce n'est pas une coïncidence si les pays d'Afrique font l'objet d'une attention particulière, car ils peuvent offrir un espace pour les technologies allemandes et élargir la perspective d'inclusion de l'industrie nationale dans une zone où les terres disponibles pour générer de nouvelles productions et de nouvelles usines ne manquent pas. En Afrique de l'Ouest, note Italia Oggi, "15 pays réunis dans l'association économique Ecowas sont indiqués dans une étude du ministère fédéral des sciences ("H2-Atlas Afrique") comme la zone idéale pour produire de l'hydrogène vert et l'importer ensuite en Allemagne".

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Enfin, il y a un aspect géopolitique au positionnement de l'Allemagne dans les réseaux qui animeront le marché de demain, l'ère de la transition. Le positionnement africain signale la volonté de l'Allemagne de s'implanter dans une partie prometteuse du monde, en superposant sa présence sur l'influence traditionnelle, mais déclinante, de la France, et s'inscrit dans un projet géo-économique ramifié qui a son point de chute le plus intéressant en Europe de l'Est, en Ukraine plus précisément. Berlin a récemment "conclu un accord de coopération avec l'Ukraine dans le domaine des énergies renouvelables, qui comprend dix projets pilotes, dont certains démarreront l'année prochaine" et qui représente le contrepoids offert à Kiev (et à Washington) pour faire passer l'achèvement du gazoduc russo-allemand.

L'Allemagne poursuit sa stratégie de renforcement géostratégique et géoéconomique en façonnant une transition tous azimuts : de nouveaux paradigmes technologiques et énergétiques favorisent la construction de nouvelles chaînes de valeur transnationales et de nouvelles alliances potentielles. Celles-ci se superposent à celles qui existent déjà, comme si le mix énergétique d'un pays était aussi un véritable mix géopolitique.

L'Allemagne a compris que la transition sera une perspective à moyen et long terme et qu'il sera nécessaire de s'adapter afin d'être prêt, en tant que pays-système, pour une longue période de coexistence entre les sources traditionnelles et les sources renouvelables. Le gaz et l'hydrogène sont, de ce point de vue, des compléments parfaits pour les retombées en termes d'investissements dans les infrastructures, de développements technologiques et de perspectives de marché. Et ils renforcent la position du pays en Europe et au-delà.

mercredi, 17 mars 2021

Pour un environnementalisme harmonieux: ni Greta ni Trump, une troisième position

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Pour un environnementalisme harmonieux: ni Greta ni Trump, une troisième position

Dans cette phase de chaos politique général, dans laquelle il manque une vision forte de l'avenir européen, il est toutefois possible de promouvoir une industrie européenne écologique innovante, qui exploite les ressources dans une perspective d'économie circulaire, et où l'Italie serait un leader.

Les activités de recyclage, de production de biométhane à partir de déchets organiques, d'éco-conception, de rénovation urbaine peuvent générer de nouveaux emplois (jusqu'à 800.000 en un an) et augmenter le PIB, bien plus que les manœuvres financières réalisées par des gouvernements improvisés.

par Sergio Bisaccia,

Responsable environnement

Ex : https://www.centrostudipolaris.eu/

Il est difficile de ne pas se sentir nauséeux si l'on suit les débats actuels sur le "green new deal", le "plastic free", l'économie verte, etc. : d’une part, il y a ceux qui exploitent l'écologie de manière opportuniste pour récupérer d'anciennes positions politiques gagnantes, et, d’autre part, ceux qui veulent sauver des entreprises et des portefeuilles amis en niant le problème écologique, et en jetant (dans le pétrole et le gaz) le bébé avec toute l'eau du bain.

Écologistes mondialisés contre souverainistes fossilisés: les deux camps s'affrontent, et le cracheur de feu est à la caisse...

Notre nausée continue de croître quand on voit la gamine Greta Thunberg aller devant les tribunaux des puissants pour leur dire qu'ils lui volent son avenir, tandis qu'ils s'écorchent les mains pour l'applaudir, l'inviter, en parler à leurs petits-enfants, sans rien faire ; et la nausée ne s'estompe pas quand on entend un Trump nous dire que le changement climatique est "un mensonge inventé par les Chinois pour lutter contre la croissance économique des États-Unis d'Amérique".

Tout d'abord, il serait bon de nous apercevoir que nous sommes au cœur d'une guerre géopolitico-économique mondiale autour de l'énergie, et que le souci de la Planète et les thèses environnementalistes sacrées ne sont qu'une toile de fond sur laquelle se joue une immense bataille d'intérêts. Les écologistes et les fossilistes sont des chevaux de Troie qui agissent, souvent à leur insu, en faveur de l'une ou l'autre armée présente sur le terrain.

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Deux armées transversales

L'une de ces armées est celle des énergies fossiles : le pétrole (dont dépendent encore 95% des transports dans le monde), le charbon (première source de production d'électricité dans le monde) et le gaz, et c'est une armée que nous connaissons : nous savons très bien et depuis des décennies entre quelles mains elle se trouve. Ceux qui peuvent alors se permettre l'énergie nucléaire pour des raisons militaires la conservent. Plus évanescente à identifier, mais déjà très puissante, est au contraire l'autre armée, celle des terres et minéraux rares (nécessaires aux batteries des voitures électriques et aux accumulateurs d'énergie), des éoliennes, des panneaux solaires, de la capture du carbone, du biogaz et, surtout, de la 5G et de l'intelligence artificielle, les nouveaux moteurs de l'"économie verte".

La nouveauté est que ces armées sont transversales et agissent au sein des mêmes États. Elles réagissent ensuite à des logiques (et des ordres) qui ne sont pas automatiquement identifiables pour les intérêts nationaux : par exemple, les États-Unis soutiennent les combustibles fossiles, mais la Californie et de nombreuses entreprises de la Silicon Valley jouent depuis longtemps dans l'autre camp ; la Chine a les pieds fermement ancrés dans les deux armées ; les Arabes sont parmi les leaders de la coalition fossile, mais en réalité ils préparent leur prochain saut dans l'autre camp. La Russie est le seul État qui semble lié à une seule armée, mais nous ne pouvons pas en être sûrs pour les prochaines décennies.

Et qu'en est-il de l'Europe ? Perdue dans sa crise d'identité et assottée par son masochisme anti-historique, l'Europe n'a même pas de véritable politique énergétique commune, et se contente de mener une bataille en coulisse, dans les deux armées, en prenant parti pour l'une ou l'autre faction, mais jamais pour elle-même.

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Un environnementalisme européen futuriste ?

Dans ce contexte, peut-on identifier une troisième position potentielle et efficace, plus proche d'une forme de bon sens et peut-être plus connaturelle au génie italien et européen ? Une nouvelle position, fondée sur une vision à moyen et long terme, qui puisse assurer la stabilité énergétique et économique des générations futures, en la libérant de l'héritage des lobbies passés et en alliant tradition et innovation ? Un environnementalisme futuriste européen, qui récupère l'esprit des années vingt du siècle dernier et l'applique concrètement aux années vingt de ce siècle ? C'est possible. A condition de suivre quelques principes fondamentaux et de renverser certaines conceptions qui, dans le passé, ont dérouté même les tenants de la droite radicale.

Voici quelques idées :

1) L'autonomie énergétique de l'Europe et de l'Italie doit passer par le soleil, le vent, l'eau et la biomasse. Il n'y a aucun doute là-dessus. Ce que le pétrole et le nucléaire représentaient en 1920 (c'est-à-dire la possibilité d'un développement innovant et d'une intelligence créative entre nos mains), les énergies renouvelables l'offrent aujourd'hui. Il n'y a pas de source d'énergie plus "souveraine" que celle, libre et naturelle, que l'Italie et l'Europe possèdent en abondance et qu'elles peuvent fournir en permanence sans dépendre de pays lointains. Un Mussolini, aujourd'hui, viserait une autarcie énergétique et régénératrice basée sur nos énergies renouvelables, qui, entre autres, redonnerait à la Méditerranée un rôle central et briserait toute subordination énergétique, plutôt que de faire dépendre notre avenir du prix du baril ou du caprice de Poutine ou d'un émir. Pourtant, les souverainistes obtus préfèrent les énergies fossiles et snobent les énergies renouvelables... menant à leur insu un combat masochiste, allez savoir pourquoi. ENEL l'a compris, ENI non.

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2) Dans cette phase de chaos politique général, où une vision forte de l'avenir européen fait défaut, il est au contraire possible de promouvoir une industrie européenne écologique innovante, qui exploite les ressources dans le cadre d'une économie circulaire, et qui considère l'Italie comme un leader. Les activités de recyclage, de production de biométhane à partir de déchets organiques, d'éco-conception, de rénovation urbaine peuvent générer de nouveaux emplois (jusqu'à 800.000 en un an) et augmenter le PIB, bien plus que les manœuvres financières faites à tâtons par des gouvernements improvisés. Aujourd'hui déjà, l'Italie (certainement pas grâce aux gouvernements) est la première économie "verte" parmi les cinq grands pays européens : ce sont des données que nous ignorons souvent et que nous n'utilisons pas. Nos entreprises excellent dans le monde et la Chine offre des passerelles de collaboration. Nous devrions nous concentrer encore davantage sur cette nouvelle forme d'économie et en exporter les fruits, plutôt que de la critiquer et de l'écraser.

3) L'économie circulaire, si à la mode, n'est rien d'autre qu'une évolution du concept d'autosuffisance régénératrice, qui s'applique aussi et surtout à l'agriculture, mais qui est applicable à presque tous les processus de production.

4) Étant donné qu'aujourd'hui, même l'Allemagne (par commodité et par nécessité) soutient que la contrainte budgétaire européenne de 3 % ne doit plus être appliquée, en particulier aux investissements verts nationaux, nous qui sommes les premiers dans l'économie verte, ne nous préoccupons pas des vieilles badernes et des vieux chnoques et investissons, même en plongeant le budget dans le rouge, pour donner de l'énergie et de la force aux entreprises italiennes qui misent sur l'environnementalisme du futur.

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5) Grâce à de nouvelles formes de taxation au niveau européen (ne les appelons pas des droits), par exemple un mélange de taxe sur le carbone et de taxe aux frontières, renforçons la primauté écologique européenne en limitant l'importation de biens et de services asiatiques et américains à faible coût et ayant des effets négatifs sur l'environnement, et en favorisant, également sur une base écologique, les produits italiens et européens.

Jetons par-dessus bord la vieille croyance erronée selon laquelle l'environnement est de gauche et créons un nouvel environnementalisme futuriste européen. Le moment est propice.

Tiré de "Polaris - le magazine n.23 – ‘’POUR UN ENVIRONNEMENTALISME FUTURISTE".

dimanche, 12 décembre 2010

Grüne Energie verblasst - die Wall Street verliert das Interesse

Grüne Energie verblasst – die Wall Street verliert das Interesse

F. William Engdahl

Ex: http://info.kopp-verlag.de/

 

Während die Delegierten bei der Global-Warming-Konferenz in Cancun – Hoppla! Entschuldigung, wir sollen ja jetzt »Klimawandel«-Konferenz sagen – zu keinem Einvernehmen darüber kommen, ob drastische wirtschaftliche Maßnahmen zur Senkung der Emissionen von fossilen Brennstoffen ergriffen werden sollen oder nicht, lässt die Wall Street das Geld sprechen und wettet darauf, dass die Aktien alternativer Energieunternehmen, wie beispielsweise der Hersteller von Wind- und Sonnenenergieanlagen, in Zukunft fallen. Das sagt uns viel mehr über den Global-Warming-Schwindel, als Politiker preisgeben wollen.

In Amerika hört man häufig den Ausdruck: »Folge der Spur des Geldes« – das heißt, wer wissen möchte, was in einer bestimmten Frage wirklich vor sich geht, der solle prüfen, wohin das seriöse Geld fließt. Bei den alternativen oder sogenannten »grünen« Energieformen wetten die Banken an der Wall Street und die mit ihr verbundenen Hedgefonds jetzt darauf, dass es auf dem Markt für Sonnen- und Windenergie – beide waren noch vor einem Jahr Lieblinge der Spekulationsfonds –mittlerweile trostlos aussieht.

Laut einem Bericht von Bloomberg betreiben Hedgefonds in letzter Zeit in einem Ausmaß wie seit einem Jahr nicht mehr Leerverkäufe der Aktien von Herstellerbetrieben für erneuerbare Energien. Infolgedessen wird zunehmend gegen entsprechende Unternehmen gewettet, wie beispielsweise die First Solar Inc. aus Arizona, dem größten Hersteller von Sonnenkollektoren, gegen Tesla Motors Inc., den kalifornischen Produzenten von Elektroautos, oder Hersteller von Carbonfaser-Rotorblättern für Windkraftanlagen.

Leerverkauf bedeutet, dass man Aktien verkauft, die man gar nicht besitzt, sondern sich nur leiht mit dem Versprechen, dieselbe Anzahl Aktien zu einem festgelegten oder vereinbarten Zeitpunkt zurückzugeben. Der Leerverkäufer wettet darauf, dass bis dahin – in einem Jahr, in sechs Monaten oder auch in drei Monaten – der Marktpreis der Aktie deutlich niedriger sein wird; aus der Differenz ergibt sich sein Gewinn. Das heißt »leerverkaufen«: man wettet dafür, dass die Aktienpreise in den nächsten Monaten fallen.

Ein großes Problem liegt darin, dass die Subventionen der US-Regierung für schadstoffarme Technologien dramatisch zurückgefahren werden, angesichts der angespannten Haushaltslage, die durch Rekorddefizite und eine immer stärker in die Depression abrutschende Wirtschaft verursacht wird. Zudem sind »grüne« Bundesstaaten wie Kalifornien technisch bankrott und deshalb gezwungen, die Förderung für Solar- und Windanlagen zu kürzen. Ohne staatliche Subventionen rechnet sich die Sonnen- und Windtechnologie aber nicht.

Bei der Vorbereitung der globalen Klimagespräche im mexikanischen Cancun haben Leerverkäufer auch Aktien der Hersteller von Windturbinen, Sonnenkollektoren und Elektroautos in Europa ins

Visier genommen, während gleichzeitig mehrere EU-Regierungen die Subventionen für grüne Technologien drastisch kürzen. Das wäre natürlich ein durchaus positives Ergebnis der ansonsten drakonischen Sparmaßnahmen, die überall verhängt werden, um die Banken auf Kosten der Steuerzahler zu retten. Da die Kosten für den Bailout Griechenlands und nun auch Irlands täglich steigen, kürzen europäische Regierungen, die kämpfen müssen, um die Ausgaben im Griff zu behalten, die Vergütung für die Einspeisung von Strom aus Fotovoltaik-Kollektoren.

Wie aus Meldungen an die US-Börsenaufsicht SEC hervorgeht, haben die Deutsche Bank, Goldman Sachs und die große BlackRock-Gruppe im dritten Quartal ihre Long-Positionen (bei denen ein Preisanstieg erwartet wird) für erneuerbare Energien eingeschränkt; ein Anzeichen dafür, dass sie für die nächste Zukunft fallende Preise erwarten.

Ziemlich genau vor einem Jahr fand in Kopenhagen ein großer Klimagipfel statt – und gleichzeitig entbrannte der sogenannte Klimagate-Skandal um den E-Mail-Verkehr zwischen führenden amerikanischen und britischen Klimaforschungszentren, aus dem hervorging, dass die dort tätigen Wissenschaftler bewusst Klimadaten manipuliert hatten, um einen alarmierenden Temperaturanstieg zu beweisen. In der Zwischenzeit ist nach einem Sexskandal vom Global-Warming-Guru Al Gore nichts mehr zu hören und zu sehen, und gegen den Chef des UN-Klimarats IPCC wird wegen Amtsmissbrauchs zum Zwecke persönlicher Bereicherung ermittelt.