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mercredi, 08 février 2017

Neturei Karta et autres juifs contre le sionisme

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Neturei Karta et autres juifs contre le sionisme

Par Daniele dal Bosco

(texte tiré de: http://www.centrostudilaruna.it )

« L’antisionisme n’est pas de l’antisémitisme : c’est tout simplement la critique des actions criminelles d’un Etat particulier » (Noam Chomsky).

Beaucoup d’entre nous ont vu à la télévision, dans les journaux ou sur la grande toile des manifestations dans les rues des grandes villes, surtout dans les pays anglo-saxons ou en Israël, organisées par des juifs à longues barbes et à papillotes (payot), brandissant, en guise de protestation, des drapeaux et des fanions palestiniens, des calicots affichant des slogans antisionistes et, au cou, l’effet vestimentaire le plus symbolique des Palestiniens, devenu célèbre dans le monde par Arafat : le keffieh.

Les médias israëliens, et la plupart des médias internationaux, surtout anglo-saxons et européens, les considèrent comme un groupe d’orthodoxes extrémistes qui nient l’évidente connexion qu’il y a entre sionisme et judaïsme. Leur groupe ne compte que quelques milliers de personnes mais, en réalité, ceux qui, tant parmi les juifs que parmi les « gentils »,  semblent s’aligner sur l’essentiel de leurs idées, à la base de leurs protestations, sont bien plus nombreux.  Cependant, la crainte de « blesser » les victimes de l’holocauste, d’être mal jugé ou, pire, d’être taxé de « raciste » est encore profondément ancrée dans le subconscient collectif de l’humanité depuis plus de 70 ans, grâce au colossal travail de la propagande médiatique.

Les membres du mouvement Neturei Karta font partie d’un groupe de juifs orthodoxes, les haredim, qui se composent de plus d’un million de personnes, divisées en plusieurs sous-groupes, plus ou moins extrémistes, lesquels sont majoritairement hostiles au sionisme, hostilité qui se manifeste, par exemple, dans le refus de faire le service militaire imposé par l’Etat israélien. Les Neturei Karta refusent, en plus, toute représentation politique et tout subside économique de la part de l’Etat d’Israël.

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Tout comme le grand intellectuel et linguiste Noam Chomsky et l’historien américain moins connu Norman G. Finkelstein, les Neturei Karta font leurs les expressions les plus fortes de la foi mosaïque et s’opposent au sionisme, idéologie qui, dès les années 40 du siècle passé, était partagée par une majorité de juifs. Un autre groupe de haredim (notamment des hassidiques) était également antisioniste, bien que cet antisionisme ait été diffus. Ce groupe est celui dit de Satmar. Il a été fondé en Roumanie en 1905 par le Rabbin Joel Teitelbaum. Ce dernier a exprimé ses idées antisionistes dans un texte intitulé Vayoel Moshe (paru en 1961). Elles sont à la base des vues du Conseils Orthodoxe de Jérusalem (Edah HaChareidis).

L’antisionisme des Neturei Karta, comme celui des autres groupes orthodoxes juifs, a toujours été pensé comme hostile à l’existence d’un Etat juif en terre palestinienne, sans pour autant nier le caractère sacré que le judaïsme confère à cette terre palestinienne (Eretz Yisrael). Ils se réfèrent aux écritures sacrées des juifs, plus spécifiquement au Talmud, selon lequel il est interdit de créer par la force un Etat juif avant la venue du Messie (Mashiach ben David). De plus, ces textes interdisent explicitement de dominer et d’humilier d’autres peuples. Le Talmud, dans le traité dit Ketubot 111a, affirme clairement que les juifs ne peuvent retourner en masse en terre sainte, ne peuvent se rebeller contre l’épreuve de la diaspora, voulue par Dieu, ni forcer la venue du Mashiach.

Dans la vision sioniste, au contraire, la terre palestinienne, celle de l’antique Israël, est étroitement liée à l’Etat d’Israël, selon la vision du Rabbin Zvi Yehuda Kook, chef de file du sionisme religieux d’après-guerre. Quant au mouvement juif postsioniste, que l’on retrouve principalement dans les milieux universitaires et intellectuels, il propose, dans sa forme la plus courante, un dépassement de l’idéologie sioniste mais sans toucher au lien entre la terre et la souveraineté territoriale de l’Etat d’Israël.

Les Neturei Karta, terme qui signifie, en araméen, les « Gardiens de la Cité », ont leur siège dans le quartier de Mea Shearim à Jérusalem. Le mouvement a été créé en 1938 par les Rabbins Amram Blau et Aharon Katzenelbogen. Ils se référaient tous deux à l’antisionisme de Jacob Israël de Haan, un journaliste juif que les sionistes ont assassiné à Jérusalem en 1924 parce qu’il s’opposait fermement à la création d’un Etat d’Israël.  Le Rabbin Meir Hirsch  -fils de Moshe Hirsch, lui-même gendre de Rabbi Katzenelbogen, chef de file des Neturei Karta et conseiller d’Arafat- soutenait la thèse suivante : « Le sionisme, pour nous, est la continuation de la Haskalah, c’est-à-dire des Lumières juives, qui veulent que le judaïsme ne soit plus observer que dans la vie privée et jamais dans la vie publique. Theodor Herzl, considéré comme le fondateur du sionisme, est un adepte de la Haskalah. Dans ses journaux intimes, il raconte que le sentiment sioniste est né en lui après une querelle avec un passant dans les rues de Paris, passant qui l’avait injurié copieusement, usant de vocalbes antisémites. Herzl a été profondément meurtri par cet incident et s’est mis à penser que l’unique solution, pour les juifs, était de créer un Etat sous le signe de la Haskalah. Le sionisme est donc une idéologie qui a amené tout un peuple à la mécréance, l’arrachant ainsi à sa véritable nature juive » (1).

Herzl, dans son célèbre livre Der Judenstaat (1896), renouait avec les visions proto-sionistes du rabbin sépharade Yehudah Alkalai (1798-1878) (2) qui, en 1838 déjà, dans un pamphlet intitulé Shema Yisrael (« Ecoute, ô Israël »), proposait de commencer à établir des colonies juives sur la terre d’Israël, afin de préparer la venue du Messie. Des idées similaires s’exprimaient également chez l’un de ses contemporains, le rabbin askénaze Tzvi Hirsch Kalischer (1795-1874). A cette époque-là, la majorité des juifs considéraient que de telles idées étaient hérétiques, dans la mesure où ils croyaient, à l’instar des Neturei Karta d’aujourd’hui, que seule l’intervention divine, par l’intermédiaire de l’avènement du Mashiach, allait permettre un retour à la Terre Sainte.  

Pour les Neturei Karta, la diaspora a été une punition divine et, dès lors, les uniques propriétaires de la Palestine sont les Palestiniens. Ils ne vont pas prier au Mur Occidental (Kotel), connu sous le nom de « Mur des Lamentations » parce qu’ils considèrent que toute la ville de Jérusalem-Est est une terre occupée (3). Ils entretiennent des rapports avec le Hamas, le Hizbollah et l’Iran. Ils contestent l’instrumentalisation par les sionistes de l’holocauste. Ils communiquent entre eux en utilisant les pashkvil, des communiqués en forme de manifeste qu’ils collent ou affichent sur les murs dans les rues, mode typique aux communautés juives orthodoxes.

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Il est curieux de noter que les deux partis, antisionistes et sionistes, font référence à la figure d’Amalek, le premier ennemis des Israélites après le passage de la Mer Rouge. Amalek était le petit-fils d’Esaü, le frère jumeau de Jacob (appelé aussi Israël) (4). Esaü avait ordonné à Amalek de poursuivre Jacob pour l’éternité, l’accusant d’ l’avoir privé de son droit d’aînesse et de lui avoir ravi l’amour de leur père, Isaac. Le personnage biblique d’Amalek est instrumentalisé de diverses manières par les sionistes et les antisionistes : certains sionistes considèrent que les Palestiniens sont les descendants d’Amalek, tandis que certains antisionistes, comme les Neturei Karta, associent les sionistes à la descendance d’Amalek. Au-delà de ces associations et références à l’antiquité juive, utilisées à des fins de propagande, on peut admettre que la vision traditionaliste des Neturei Karta est, en milieux juifs, plus proche de l’idée et de la vision traditionnelle et métaphysique. Dans leur vision, le peuple ou la nation d’Israël est une réalité métaphysique, dans la mesure où elle ne peut pas exister sans la Torah et sans la foi ; par voie de conséquence, la forcer à demeurer sur un territoire déterminé, comme on l’a vu ci-dessus, est contraire aux écrits des textes sacrés. En ce sens, ils s’opposent totalement à la vision matérialiste du sionisme, qui déracine le peuple juif, c’est-à-dire l’arrache à ses racines métaphysiques (5).

L’opposition à tout abus dans l’usage du terme « Israël » est, dans cette perspective, une confirmation supplémentaire du caractère traditionnel du mouvement Neturei Karta. Ils déclarent explicitement que « l’Etat qui vient d’être appelé ‘Israël’ devrait cesser d’exister. Si cela n’arrive pas, nous voulons qu’il ne s’appelle plus ‘Israël’ parce que sa nature toute entière est en opposition totale au vrai peuple d’Israël (…). Les chefs sionistes n’ont aucun droit de se poser comme les représentants et les porte-paroles du vrai peuple d’Israël » (6).

Notes:

(1) http://www.tpi.it

(2) Ceci pour démontrer que le sionisme n’est pas une invention purement askénaze, comme on le croit souvent erronément.  

(3) La partie orientale de Jérusalem a été annexée par Israël en 1967, après la guerre des six jours.

(4) « Je ne t’appellerai plus Jacob mais Israël parce que tu as combattu avec Dieu et contre les hommes et tu as vaincu ! » (Genèse, 32, 29).

(5) L’interprétation du peuple d’Israël comme entité métaphysique est typiquement cabbalistique et s’exprime dans la Kabbalah moderne, par exemple chez Michael Laitman, lequel est d’accord avec les Neturei Karta, pour dire que le véritable Israël, c’est-à-dire l’Israël métaphysique, ne pourra se manifester qu’avec l’avènement du Messie. Là où le Messie se manifeste, pour Laitman, est son lignage, non comme celui d’une personne spécifique, mais comme une force de la Lumière divine qui revient vers nous, comme un labeur spirituel qui l’attire vers notre réalité. Toutefois, Laitman et, avec lui, bon nombre de cabbalistes juifs, à la différence des Neturei Karta, ne s’oppose pas au sionisme et à l’Etat d’Israël, les considérant comme un passage nécessaire dans la préparation à la venue du Messie. Cette séparation nette entre métaphysique et « physique » de la réalité, cette vision dualiste, typique de la Kabbalah, est explicitée dans un langage typiquement symbolique, a-logique et interprétable, rendant la vision traditionnelle cabbaliste difficilement confrontable à celle étudiée spécifiquement par les traditionalistes, par les chrétiens, les hindouistes, les musulmans et les taoïstes voire par la Grèce et la Rome antiques. Ce qui est commun, en général, aux diverses visions traditionnelles, sauf dans une certaine vision guénonienne moderne (voir : Sull’origine della visione economica in René Guénon), c’est le manque de séparation entre les parties du réel, entre la métaphysique et la « physique ». La vision islamique, et plus encore soufie, est exemplaire à ce propos.

(6) http://www.nkusa.org

 

vendredi, 19 août 2011

Guillaume Faye and the Jews

Guillaume Faye & the Jews

By Michael O'Meara 

Ex: http://www.counter-currents.com/

Faye.jpgFew postwar thinkers in my view have played a greater role in ideologically resisting the forces assaulting Europe’s incomparable bioculture than Guillaume Faye. This was publicly evident at the international conference on “The White World’s Future” held in Moscow in June 2006, which he helped organize. It’s even more evident in the six books he’s written in the last seven years and in the innumerable articles, interviews, and conferences in which he’s alerted Europeans to the great challenges threatening their survival.

In this spirit he has developed an “archeofuturist” philosophy that takes its inspiration from the most primordial and Faustian urgings of our people’s spirit; he has incessantly warned of the threat posed by the Third World, specially Islamic, invasion of the former white homelands; he has promoted European collaboration with Russia and made the case for a white imperium stretching from Dublin to Vladivoskov; he privileges biopolitics over cultural or party politics; he’s developed a theory of the interregnum that explains why the existing system of subversion will soon collapse; and he’s successfully promoted anti-liberal ideas and values in a language and style that transcends the often ghettoized discourse of our movement. But despite his incomparable contribution to the forces of white resistance, he has always remained suspiciously silent on certain key issues, particularly regarding the Jews, the so-called Holocaust, and the interwar heritage of revolutionary nationalism — even though he is routinely referred to in the MSM as a fascist, a racist, and a negationist. On those few occasions he has spoken of Israel or the Jews, it has been to say that their cause is not ours and that we need to focus on the dangers bearing down on us. To this degree, his silence was tolerable. Recently, however, he’s broken this silence and taken a stance likely to alienate many of his supporters.

The occasion was an interview granted to the Zionist France-Echos — now posted at subversive.com. When asked in the interview about anti-Semitism in the “identitarian” movement he leads, Faye responded in explicitly philosemitic terms:

Anti-Judaism (a term preferable to anti-Semitism) has melted away like snow in the sun. There are, of course, pockets of resistance . . . . But this tendency is more and more isolated . . . because of the massive problem posed by Islamizaton and Third World immigration. In these circumstance, anti-Judaism has been forgotten, for the Jew no longer appears as a menace. In the milieux I frequent, I never read or hear of anti Jewish invectives. . . . [A]nti-Judaism is a political position that is obsolete, unhelpful, out of date, even when camouflaged as anti-Zionism. This is no longer the era of the Dreyfus Affair. Anti-Jews, moreover, are caught in an inescapable contradiction: they despise Jews, but claim they dominate the world, as if they were a superior race. This makes anti-Judaism a form of political schizophrenia, a sort of inverted philosemitism, an expression of resentment. One can’t, after all, detest what one aspires to . . . . My position is that of Nietzsche: To run down the Jews serves no purpose, it’s politically stupid and unproductive.

Besides ignoring the fact that Jewish influence has never been more dominant and more destructive of white existence, three questions are raised in this quote:

(1) Is it that the problems posed by immigration and Islam have trivialized those once associated with the Jews?

(2) Or is it that Islam and immigration reveal that the Jews are not (and never were) a problem, that the anti-Judaism of the Dreyfus era, like other historical expressions of anti-Judaism, was simply a product of a culture whose traditionalism or resentment “stupidly” demonized the Jew as the Other?

(3) Or is it that one can’t have two enemies at the same time, that the threat posed by Islamic immigration is greater than whatever threat the Jews might pose, making it strategically necessary to focus on the principal enemy and to relegate the other to a lesser degree of significance?

Faye tends to conflate these questions, leaving unsaid what needs to be said explicitly. He assumes, moreover, that the Islamic or Third World threat (both in the form of the present invasion and internationally) is somehow unrelated to the Jews. He acknowledges, of course, that certain Jews have been instrumental in promoting multiracialism and immigration. But the supposition here is that this is just a tendency on the part of certain Jews and that to think otherwise is to commit the error of seeing them in the way that “old-fashioned” anti-Semites once did. At first glance, his argument seems to be that of Jared Taylor and American Renaissance, being a tactical decision to take the path of least resistance (which many of us don’t support but nevertheless can live with). Faye, though, goes beyond Taylor, making claims about the Jews that will inevitably compromise our movement.

The anti-Islamism and philosemitism that Faye here combines reflect a deep ideological divide in French nationalist ranks. This divide is symptomatic of a larger schism that is rarely discussed by white nationalists, but has had worldwide ramification for our movement. Since 1945, when the anti-white forces of triumphant American liberalism and Russian Communism, in alliance with Zionism, achieved world hegemony, the hounded and tattered ranks of the nationalist right, in Europe and America, split into a number of divergent, if not contradictory tendencies. With the advent of the Cold War and the formation of the Israeli state, these tendencies tended to polarize around two camps. One tendency, including certain ex-Nazis, allied with postwar anti-Communism, viewing the Russian threat as the greater danger to Western Civilization. Given Israel’s strategic place in the Cold War alignment, these anti-Communists treated organized Zionism as an ally and downplayed the “anti-Semitism” that had traditionally been part of their anti-liberal nationalism. This tendency was opposed by another, which also included former Nazis, but it saw Russian Communism in terms of Stalin’s alleged anti-Semitism and nationalism. This led it to assume an anti-American, anti-Zionist, and pro-Third World position.

The legacy of this polarization continues to affect white nationalist ranks, even though elements of it have been jumbled and rearranged in recent years. As ideal types, however, neither tendency is completely supportable nor insupportable. White nationalism, I suspect, will succeed as a movement only in synthesizing the positive, pro-white elements in each tendency. For a long time, I thought Faye represented this synthesis, for he was both pro-Russian without being hysterically anti-American, anti-Third World without supporting the globalist super-structure dominating the “West.” More impressive still, his orientation was to a revolutionary, racially conscious, and archeofuturist concept of the European race that refused any accommodation to the existing regime.

Recently, however, his anti-Islamism seems to have morphed into a Zionism that cannot but trouble our movement. In the France-Echos interview he says in reference to his nationalist critics that it is nonsensical to call him a Zionist since he is not a Jew. But in the same breath he adds:

How could I be anti-Zionist . . . . Unlike Islamism, Communism, Leftism, human rights, and masochistic, post-conciliar Christianity, Zionism neither opposes nor restrains in any significant way the ideals I defend, that is, the preservation of [Europe's biocultural] identity. How would the disappearance of Israel serve my cause? For a European identitarian to think that the Hebrew state is an enemy is geopolitically stupid.

He goes on to argue that those who are viscerally anti-American and anti-Zionist are implicitly pro-Islam, pro-Arab, and immigrationist, allies in effect of the Left’s Third-Worldism. Pointing to Alain de Benoist’s GRECE, Christian Bouchet’s revolutionary nationalist movement, and those “Traditionalist” European converts to Islam, all of whom are fascinated by Iran’s new leadership and by Hezbollah, he claims, with some justice, that these anti-Zionists are in the process of abandoning their commitment to Europe.

Faye’s contention that Islam (the civilization) is a mortal threat to Europe is solidly grounded. While one might appreciate Amadinehjad’s critique of Zionist propaganda, especially as it takes the form of the Holocaust, or Nasrallah’s humbling of the IDF, to go from there to supporting Iran’s Islamic Republic or Islamic insurgents in general (think of the Paris Ramadan riots of November 2005) is, for white nationalists, a betrayal of another sort. Faye here acts as an important bulwark against those in our ranks who would leave it to others to fight our battles — others, if history is any guide, who won’t
hesitate to subjugate us once the opportunity arises.

Where Faye crosses the line in my view is in arguing that Jews ought to be considered part of European civilization, that the defense and reinforcement of the Israeli state is a vital imperative for Europe, and that Israel is the vanguard in the struggle against “our common enemy.” The collapse of Israel, he claims, would “open the door to the total conquest of Europe.” He concludes by declaring that he is no Judeophile. “I consider the Jews allies, as part of European civilization, with a very particular and original status as a people apart.” He rejects anti-Judaism “not because it is immoral, but because it is unuseful, divisive, infantile, politically inconsistent, out dated.” For ostensively strategic reasons, then, he rejects anti-Judaism.

It is not my intention here to critique Faye’s new-found Zionism (which I find insupportable) — that would require a format different from this report. It is also not my intention to put his other ideas in doubt, for I continue to believe that he has made an incomparable intellectual contribution to the cause of white resistance. I do, however, question how Faye can consider a non-European people like the Jews to be part of our biocivilization; how he can ignore the destructive role they have played in European and especially American history; how he can dismiss their role in fostering the anti-white forces of multiculturalism, globalism, and the existing regime; and how he can think that Israel is not a geopolitical liability to Europe and Russia?

Finally, I can’t help but recall an earlier occasion when Faye argued that our survival as a people depends on “ourselves alone” — and not on appeals to those whose interests are inevitably served at our expense.

From VNN, July 31, 2006


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2011/08/guillaume-faye-the-jews/