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vendredi, 05 décembre 2025

L'Europe perd l'Ukraine

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L'Europe perd l'Ukraine

Selon The New Statesman (https://www.newstatesman.com/world/europe/2025/12/europe-... )

Par @BPartisans - Telegram

Malgré l'ampleur du soutien financier et militaire apporté par l'UE et le Royaume-Uni à l'Ukraine depuis février 2022, l'Europe se trouve aujourd'hui écartée du processus de négociation et n'a aucune influence sur les délais et les conditions de la fin des hostilités, écrit le chroniqueur du New Statesman. Les Européens ayant refusé de dialoguer directement avec les Russes, ils n'ont d'autre choix que de réagir aux initiatives de l'administration Trump, dont les membres ont réussi à établir un contact permanent avec Moscou, malgré toutes les tentatives de certains dirigeants européens pour les en empêcher.

Étant donné que Trump, d'après ses récentes déclarations, ne souhaite plus continuer à financer l'Ukraine et que les Européens ne sont pas en mesure de combler le vide créé par l'arrêt du soutien américain, la situation va rapidement s'aggraver.  Cela signifie que, aussi mauvais que soit l'accord de paix proposé du point de vue de l'Ukraine, il est préférable à ce que Zelensky pourrait obtenir s'il attendait et perdait encore plus de territoires. La question est de savoir si les dirigeants des pays de l'UE comprennent que leur rôle dans le futur accord de paix sera réduit au minimum si la rhétorique belliqueuse et le refus de dialoguer avec Moscou persistent. Après tout, même les politiciens ukrainiens et les anciens responsables reconnaissent de plus en plus souvent l'inévitabilité de la réalité et appellent à renoncer à des projets irréalisables.

« Chaque accord ultérieur ne fera qu'empirer la situation de l'Ukraine, car nous sommes en train de perdre », reconnaît Yulia Mendel, ancienne porte-parole de Volodymyr Zelensky. Elle a ensuite critiqué les Européens :

« Mon pays se vide de son sang. Beaucoup de ceux qui s'opposent instinctivement à toute proposition de paix pensent défendre l'Ukraine. Avec tout le respect que je leur dois, c'est la preuve la plus évidente qu'ils n'ont aucune idée de ce qui se passe réellement sur le front et à l'intérieur du pays en ce moment même. »

Pendant ce temps, les dirigeants européens continuent de répéter la même chose. Non seulement les déclarations de Kaja Kallas et de ses semblables sont complètement déconnectées de la réalité, mais elles s'éloignent de plus en plus des souhaits de l'Ukraine elle-même. Les Européens insistent constamment sur le fait que leur propre sécurité dépend de la victoire de l'Ukraine sur la Russie ou, du moins, de sa non-défaite face à la Russie. Cette substitution de concepts révèle le cynisme qui se cache derrière la rhétorique idéaliste européenne sur la défense de la démocratie, de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, conclut l'auteur de la chronique.

@BPARTISANS

“Bollywood, Gazprom et l’éléphant géopolitique: le pas de deux indo-russe que l’Occident préfère ne pas voir”

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“Bollywood, Gazprom et l’éléphant géopolitique: le pas de deux indo-russe que l’Occident préfère ne pas voir”

Par @BPartisans - Telegram

Il y a des visites d’État discrètes… et puis il y a la tournée mondiale de Vladimir Poutine façon Bollywood Deluxe. Pendant que l’Europe s’écharpe sur ses budgets, que Bruxelles essaie d’inventer des « prêts de réparation » qu’aucune banque centrale ne veut cautionner, Moscou, lui, déroule le tapis rouge à New Delhi sans l’ombre d’un tremblement diplomatique.

Oui, quatre ans après, Poutine revient en Inde, et ce retour a la volupté d’un come-back d’acteur vétéran dans une superproduction indienne : musique dramatique, plans serrés, poignées de main très lentement filmées. Narendra Modi, en parfait metteur en scène, prépare même un dîner privé « pour discuter des questions sensibles ». Une manière polie de dire : Ukraine, pétrole, sanctions, tout y passe, mais surtout ne le dites pas à Washington.

Selon le ministère indien des Affaires étrangères, l’objectif reste clair :

 « renforcer le partenariat stratégique particulièrement privilégié indo-russe » — formulation officielle, assumée, répétée, martelée. En Occident, on appelle ça « dépendance ». En Inde, on appelle ça « souveraineté ».

Le commerce, cet éléphant dans la salle que personne n’ose regarder

Les chiffres sont éloquents: 70 milliards de dollars d’échanges selon les données indiennes du commerce extérieur pour 2024-2025. Et New Delhi vise les 100 milliards d’ici 2030. Pendant que l’Europe se félicite d’avoir « réduit sa dépendance énergétique » en achetant son GNL russe… via l’Inde, nuance, Modi et Poutine discutent d’optimiser les flux pour éviter que les roupies dorment dans des coffres.

Le ministère indien du Commerce l’a dit officiellement :

 « Le déséquilibre commercial est insoutenable. L’Inde doit exporter davantage vers la Russie. »

Traduction : “Vladimir, prends nos médicaments et nos smartphones, sinon nos économistes vont faire un burn-out.”

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Défense : l’épine dans le pied de Washington

Ici, le scénario vire au thriller géopolitique.

L’Inde reste le premier client mondial d’armements russes. Le SIPRI le rappelle: 36% de l’arsenal indien est d’origine russe.

Et malgré les menaces américaines sous CAATSA, aucun gouvernement indien — pas même celui très « ami » de Washington — n’a reculé.

Les discussions portent sur :

  • Les S-400 : trois systèmes livrés, deux en attente.
  • Le Su-57 : sujet tabou pour Washington, sujet très intéressant pour New Delhi.
  • La production sous licence : douce musique aux oreilles du complexe militaro-industriel indien.

Comme l’a rappelé l’ambassadeur indien à Moscou:

 « L’Inde prend ses décisions de défense de manière indépendante. »

Un concept devenu manifestement exotique à Bruxelles.

Ukraine : Modi en “médiateur du Sud global”

New Delhi répète sa ligne officielle :

 « L’Inde appelle à une cessation des hostilités et au dialogue. »

Une position suffisamment vague pour être applaudie par tous et ignorée par chacun.

Mais le timing est savoureux : la visite intervient juste après l’échec du dialogue russo-américain.

Dans le jeu diplomatique actuel, être la seule puissance que Washington, Moscou, Bruxelles et Pékin peuvent encore appeler sans hurler… c’est un luxe que seule l’Inde s’offre.

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RT India : la géopolitique version prime time

Poutine lancera personnellement RT India, parce que rien ne marque un partenariat stratégique comme une chaîne télé de propag… pardon, d’« information alternative ».

Moscou y voit un accès direct à un public d’un milliard d’habitants.

New Delhi y voit un moyen d’équilibrer l’influence occidentale dans son paysage médiatique.

L’Occident y verra un complot. Comme d’habitude.

Conclusion : pendant que l’Occident se raconte des histoires, l’Inde écrit le scénario

Cette visite n’est pas un signe: c’est une gifle géopolitique avec anneaux sertis.

L’Inde affirme son autonomie.

La Russie montre qu’elle a toujours des partenaires majeurs hors Occident.

Et Washington comprend — encore une fois — que menacer New Delhi ne fonctionne pas.

Comme l’a dit le ministre indien des Affaires étrangères S. Jaishankar :

« L’Inde ne se laisse pas dicter ses relations internationales. »

Voilà. Rideau.

Bollywood 1 — Occident 0.

@BPARTISANS

21:44 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique internationale, inde, russie, actualité | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

L’UE bloque le gaz russe: coup dans le pied ou sanctions efficaces ?

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L’UE bloque le gaz russe: coup dans le pied ou sanctions efficaces ?

Source: https://unzensuriert.at/317344-eu-stoppt-gas-aus-russland... 

L’Union européenne s’est aujourd’hui, mercredi 3 décembre 2025, mise d’accord sur une interdiction totale du gaz russe. Ce que certains qualifient de sanction efficace contre Vladimir Poutine, d’autres le voient comme une attaque contre la sécurité énergétique de l’Europe.

Plus de gaz russe à partir du 1er novembre 2027

Selon l’accord, l’importation de gaz russe par pipelines, fondée sur des contrats à long terme, sera complètement arrêtée au plus tard le 1er novembre 2027. Le nouvel accord doit encore être formellement confirmé par le Parlement européen et les États membres au Conseil. L’objectif n’est pas seulement de rendre les États membres de l’UE indépendants à long terme des importations d’énergie en provenance de Russie, mais aussi de rendre l’interdiction totale d’importation pour que la Russie ait plus de difficultés à continuer à financer la guerre d’agression contre l’Ukraine.

Bruxelles intègre une clause de sécurité

Bruxelles ne semble pas totalement convaincu par ses sanctions supplémentaires contre la Russie, car l’accord contient une clause de sécurité: si la sécurité d’approvisionnement d’un ou plusieurs États membres devait être sérieusement menacée, la Commission européenne pourrait permettre aux pays de l’UE concernés de suspendre l’interdiction d’importation de gaz. Reste à voir si Poutine sera d’accord avec cela, mais, ça, c’est une autre question.

L’UE se dirige tête baissée vers une spirale descendante

L’accord, dévoilé cette nuit, suscite de vives critiques de la part de la députée européenne Petra Steger (FPÖ). Dans une déclaration, elle a dit:

"Alors que presque toute l’Europe dépend encore du gaz russe et que notre industrie souffre des coûts énergétiques qui explosent, les bellicistes bruxellois détruisent maintenant jusqu'au dernier vestige de sécurité d’approvisionnement. L’UE se dirige ainsi, tête baissée, vers une spirale descendante de désindustrialisation, de chômage en hausse rapide et d’une perte irréversible de notre compétitivité internationale."

Une ère avec perte rapide de prospérité

Au lieu d’investir dans une alimentation énergétique bon marché et fiable, l’UE se tourne vers un gaz liquéfié nettement plus coûteux, qui est également associé à d’énormes charges logistiques et écologiques. Et même cette source d’énergie risque de disparaître en raison de la réglementation de plus en plus extrême et de la bureaucratie excessive à Bruxelles — comme le menacent sans ambiguïté depuis des semaines les États du Golfe. Cela signerait la catastrophe énergétique totale et l’entrée dans une ère européenne de perte rapide de prospérité, a averti Mme Steger.

Aveux britanniques: Boris Johnson a empêché la paix en Ukraine en 2022

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Aveux britanniques: Boris Johnson a empêché la paix en Ukraine en 2022

Londres/Moscou. Depuis un certain temps, les médias et les politiciens occidentaux tentent de passer sous silence le rôle joué par l'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson dans le torpillage d'un accord de paix précoce dans la guerre en Ukraine. Comme on le sait, Moscou et Kiev ont entamé des négociations à Istanbul quelques semaines seulement après le début de la guerre en février 2022, qui ont abouti en avril à un accord prêt à être signé. Le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, l'a présenté au public il y a quelque temps. À l'époque, Boris Johnson a effectué une visite éclair à Kiev et a fait savoir au public que l'Ukraine continuerait à se battre. La question de la paix était ainsi écartée. La responsabilité de Johnson à cet égard est désormais généralement occultée dans les récits occidentaux.

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Un aveu tout récent, venu de Londres, n'en est que plus important. L'historien militaire Alexander Hill reproche désormais également à Johnson d'avoir joué un rôle clé dans l'échec des pourparlers de paix. Dans un article publié dans le magazine BAR, Hill déclare: « Boris Johnson est largement considéré, à juste titre, comme l'homme qui a joué un rôle déterminant dans l'échec d'un accord de paix entre la Russie et l'Ukraine au printemps 2022».

Cette affirmation correspond au point de vue russe, que l'article de Hill examine. L'historien laisse entendre qu'il y souscrit pour l'essentiel.

Hill poursuit son analyse des raisons de la perte d'image de la Grande-Bretagne dans la perception russe. La position de Londres sous Johnson est jugée hypocrite au vu des précédentes interventions de l'OTAN en Yougoslavie et en Libye. De plus, le gouvernement britannique agirait à l'encontre de ses intérêts à long terme, notamment en matière d'accès aux marchés russes et d'approvisionnement énergétique. Le pragmatisme britannique traditionnel aurait cédé la place à une obstination dictée par de l'idéologie.

Hill cite comme autre raison de cette perte de prestige les erreurs commises dans la formation des soldats ukrainiens. Il cite textuellement: «L'échec manifeste des Britanniques et des autres Européens à former les troupes ukrainiennes afin de les préparer aux conditions qu'elles rencontrent sur le champ de bataille en Ukraine – ce que la partie ukrainienne a également exprimé à plusieurs reprises – a sans aucun doute contribué à la perte du respect, qui, auparavant, se manifestait ouvertement à l'égard de l'armée britannique» (mü).

Source: Zu erst, décembre 2025.

La menace confiscatoire

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La menace confiscatoire

par Georges Feltin-Tracol

Le 23 octobre 2025 se tenait à Bruxelles un nouveau conseil regroupant les chefs d’État et de gouvernement des États-membres de l’Union prétendue européenne. Le principal débat portait sur le sort des actifs de la Banque centrale russe gelés depuis le début de la guerre avec l’Ukraine.

On estime que la Russie aurait placé en Occident avant-guerre environ trois cents milliards d’euros. Ce montant comprendrait les avoirs souverains, soit les réserves de la Banque centrale, et les fonds privés qui appartiennent aux personnalités russes soumises aux sanctions occidentales.

Les experts pensent encore que ces sommes bloquées se répartissent très inégalement entre le Luxembourg, la France, le Royaume-Uni, les États-Unis, le Canada, le Japon, l’Australie et la Belgique. Le royaume belge concentrerait la plus grande majorité des actifs souverains russes en raison de la présence à Bruxelles, son siège légal, d’Euroclear, un établissement central de dépôt des titres. Société de droit privé, Euroclear est une entreprise financière qui travaille en toute confiance avec les banques centrales, les banques et les fonds d’investissement de la planète. Ils déposent de manière dématérialisée des obligations, des produits financiers, des actions et des investissements. Son dépôt global pèserait 42.500 milliards d’euros en titres ! Euroclear détiendrait 193 milliards d’euros d’actifs russes bloqués.

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Le siège d'Euroclear à Bruxelles.

Une partie du Conseil dit européen aimerait s’emparer de ces fonds. L’argent ainsi confisqué servirait de gage au prêt de réparation à l’Ukraine. Or le Premier ministre fédéral belge, le national-centriste flamand Bart De Wever, s’y oppose résolument. Il craint à juste titre que cette première historique de s’approprier les actifs d’un autre État n’entraîne de fâcheuses répercussions politiques, financières, économiques, sociales, diplomatiques et juridiques. Le dirigeant belge exige donc de ses partenaires un mécanisme solide de garantie capable de rembourser Euroclear si jamais Moscou parvenait à rapatrier en Russie ses placements. Les discussions se poursuivent. La direction d’Euroclear entend par ailleurs contester devant les tribunaux toute confiscation des avoirs russes. Elle sait qu’une telle mesure anéantirait la confiance des déposants.

Les négociations portent aussi sur un prêt de réparation gagé sur le fonds souverain de la Norvège. Bien que non-membre de l’Union pseudo-européenne, Oslo participe à l’OTAN, à l’Espace économique européen et à la zone Schengen. Grâce aux hydrocarbures en mer du Nord, le royaume scandinave disposerait grâce à ce fonds plus de 1700 milliards d’euros ! Les eurocrates ont déjà prévu d’utiliser les intérêts de ces avoirs russes (soit plus de cinq milliards d’euros) pour aider l’Ukraine.

Les réticences du chef du gouvernement belge sont légitimes. La saisie illégale des avoirs d’État russe et leur utilisation à l’effort de guerre seraient considérées comme des actes délibérés de belligérance avec des conséquences imprévisibles. Cet acte de piraterie internationale constituerait enfin un terrible et néfaste précédent pour la population française.

La France croule sous la dette et les déficits. Au lieu de trancher, de tailler et de sabrer dans les dépenses inutiles et problématiques (subventions faramineuses aux partis politiques, aux syndicats, aux associations déviantes, etc.), les politiciens ne cachent plus leur envie de détourner ce gigantesque magot que représente l’épargne des Français. Pour le premier semestre 2025, le taux d’épargne des particuliers atteignait près de 19%, d’où un patrimoine financier des ménages estimé à 6430 milliards d’euros !

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Le 2 avril 2024, l’inénarrable députée Verte de Paris, Sandrine Rousseau, suggérait de combattre la dette publique en contraignant les épargnants français à renflouer ce tonneau des Danaïdes. Elle n’est pas la seule à lorgner sur les économies d’une vie de labeur. L’apparentée Verte, Sophie Taillé-Polian, députée du Val-de-Marne et adhérente à Génération.s, le groupuscule de Benoît Hamon, développe une autre obsession. Outre son fantasme psychotique de fermer CNews et d’écraser le groupe médiatique Bolloré, elle envisage, début novembre, de piller l’épargne afin de financer la nationalisation de l’économie hexagonale et la réindustrialisation. « Récupérer l’épargne des Français pour qu’elle soit réinvestie dans le productif et non dans le financier, se justifie-t-elle, c’est remettre en selle notre modèle social. » Faire les poches des Français au nom du sinistre pacte républicain tout en refusant la fermeture des frontières et en acceptant tous les migrants du monde est fort audacieux.

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Corrélons ces deux infâmes propositions avec d’autres qui expriment une agression discrète contre la propriété. Les services fiscaux exigent chaque année de remplir une déclaration d’occupation et de loyer. Cette déclaration est à mettre en relation avec le projet de faire payer aux propriétaires une location qu’ils devraient s’ils n’étaient pas précisément propriétaires! Ubu travaille au fisc! Posséder des biens immobiliers constitue un marqueur, plus ou moins fort, d’enracinement. Dans une tribune parue dans Le Monde du 19 octobre 2025, sommet de la désinformation et de la dénonciation facile, Aurore Lalucq (photo) défend le projet funeste d’euro numérique qui, selon elle, contournerait les banques. Bien sûr, on y croit! Députée française apparentée socialiste au Parlement dit européen, Aurore Lalucq co-préside Place publique (Rigole publique serait plus juste !), un autre groupuscule, celui de Raphaël « CIA » Glucksmann. Sa prise de position en faveur d’une monnaie numérique liberticide n’est donc pas étonnante.  

Les kleptocrates occidentaux se méfient des propriétaires et de toute réalisation tangible de participation dans les entreprises. Leurs lointains aïeux ont aboli les corporations qui reconnaissaient la propriété du métier et favorisé le salariat. Confisquer l’épargne privé constituerait une nouvelle étape vers l’instauration d’un hilotisme 2.0 et d’un véritable communisme de marché. Dans cette perspective anxiogène, comment réagirait alors l’opinion publique ? Assisterait-on à l’émergence de « super-Gilets jaunes » ? Comment répondraient les unités de sécurité potentiellement spoliées ? Continueraient-elles à obéir docilement à l’hyper-classe cosmopolite ou bien se rallieraient-elles aux mécontents, quitte à renverser dans la foulée le régime ? Tout demeure incertain. Espérons seulement que ni l’écureuil, ni la fourmi ne se laisseront plumer.    

GF-T

  • « Vigie d’un monde en ébullition », n° 176, mise en ligne le 1er décembre 2025 sur Radio Méridien Zéro.