Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 13 février 2020

Le métissage des cultures est-il possible?

Flickr-Garry-Knight-e1571233253895.jpg

Le métissage des cultures est-il possible?

par Pierre Marcowich

Ex: https://oswald-spengler-le-retour.e-monsite.com

Pour Oswald SPENGLER, les cultures sont des courants de vie organiques, c’est-à-dire un ensemble d’organes par lesquels la vie s’exprime et constitue un processus créateur de formes diverses (peuples, État, nation, religion, langues, droit, art, économie, coutumes, etc.). 

Remarquons, au passage, que, pour Oswald SPENGLER, c’est la culture qui crée le peuple, et non pas le peuple qui crée sa culture, comme il est d’usage de penser. 

Oswald SPENGLER constate que moins la pensée historique connaît ces courants de vie (cultures), plus elle s’acharne à considérer que la vie se trouve dans les relations multiples de ces cultures entre elles, et, par conséquent (et paradoxalement) moins elle comprend ces relations elles-mêmes : 

« Quelle richesse de psychologie dans ces cultures qui s’attirent, se repoussent, se rapprochent, s’étudient, se corrompent, s’entrechoquent ou se sacrifient, soit qu’elle s’admirent ou se combattent en contact immédiat, soit qu’elles vivent isolées en face du monde formel d’une culture défunte, dont le paysage montre encore les ruines. » (1) 

Oswald SPENGLER porte, à mon avis, un regard très perspicace sur les différentes sortes de relations que peuvent avoir les cultures entre elles. Qui d’entre nous, lecteur, je vous le demande, n’a pas lu un ouvrage ou un article répertoriant et décrivant avec minutie les relations commerciales depuis 1.000 ans entre l’Occident et le monde arabe, ou entre le monde arabe et la Chine, dans lequel l’auteur conclue, péremptoire, que ces relations démontrent l’influence réciproque des cultures, sans analyser plus au fond, c’est-à-dire sans tenter de découvrir l’univers intérieur produit dans chaque être par les différentes cultures qui se rencontrent. 

En effet, la pensée historique actuelle ne voit ou ne comprend pas l’univers intérieur des hommes de cultures différentes, nous dit Oswald SPENGLER. Ce sont alors deux mondes aux antipodes l’un de l’autre. Mais l’historien rationaliste et causaliste ne veut voir que les faits bruts avec lesquels il construit une chaîne continue de relations de cause à effet. 

large_Sprengler_cover_fc_300_dpi.jpg

Oswald SPENGLER nous donne l’explication du comportement de l’historien moderne : 

« À la base de cette mentalité scientifique se trouve l’image grandiose d’une unité de l’histoire humaine, telle qu’elle est apparue un jour aux grands maîtres du gothique. » (2) 

C’est donc, nous dit Oswald SPENGLER, une vision purement occidentale. L’homme occidental veut embrasser le monde entier pour le comprendre. Du coup, il s’élève à la généralisation des êtres humains la plus élevée possible, en ignorant les courants de vie qui sont propres aux cultures.

L’unicité de l’être humain, comme on dit au XXIème siècle, signifie que tous les êtres humains ont le même univers intérieur, le même regard sur le monde, les cultures n’étant qu’un habit superficiel. 

Et Oswald SPENGLER de constater : 

« C’est une dynamique purement faustienne. Aucun homme d’une autre culture ne s’est représenté ainsi l’histoire. » (3) 

En effet, nous dit Oswald SPENGLER, jamais l’esprit grec n’a recherché les effets des unités d’expression communes entre le drame attique et l’art égyptien. Pour l’homme antique, chaque nation menait sa vie propre. 

Qu’on pense également à la notion de gentils  ou d’infidèles (païens) propre à la culture arabe (qu’on la considère au stade juif ou au stade islamique) : pas de salut pour les païens. 

Nous sommes alors, dans ces cultures, en présence d’une ligne de démarcation infranchissable : grecs/barbares, peuple élu(juif)/gentilité (idolâtres), croyants(musulmans)/infidèles (qafir). 

Par contre, pour le christianisme, qui se trouve à la racine de la culture occidentale, le païen ou l’adepte d’une autre religion (musulman, juif, indou) peut toujours mériter le paradis chrétien, même s’il ne devient pas chrétien. 

C’est pourquoi, l’homme d’Occident fait la recherche chaque jour de l’élément spécifique et général de l’être humain. 

Mais pour ce faire, il doit théoriser toute chose pour parvenir, je dirais, au plus grand commun dénominateur général. 

Oswald SPENGLER nous décrit la logique de la pensée historique moderne : 

« On confond l’être avec l’être éveillé, la vie avec ses moyens d’expression […] la pensée théorique voit partout des unités théoriques mouvantes » (4) 

Oswald SPENGLER décrit alors la logique du chercheur faustien (=occidental) en sociologie, en histoire, psychologie, etc. : 

1)   il perçoit un système de formes d’expression (langue, coutumes, État, etc.) ;

2)   il lui donne un nom ;

3)    le nom dégage à ses yeux un réseau de rapports ;

4)   dès lors il croira que le nom est un organisme vivant ayant une fonction constituée de rapports entre des formes d’expression. 

On ne peut qu’admirer la perspicacité d’Oswald SPENGLER pour démonter le système de la plupart de nos théoriciens en sciences humaines, même contemporains, plagiant la méthode scientifique.

marianne-levi-strauss-10-ans.jpg

On ne peut pas, non plus, s’empêcher de penser, parmi d’autres, à Claude LEVY-STRAUSS avec son structuralisme, voulant, avec un acharnement inouï, construire un système de rapports de parenté global, applicable à toute l’humanité et à toutes les cultures et réussissant à obtenir que l’on mette à son service un mathématicien pour tenter (en vain) de traduire ce système structuraliste en fonctions mathématiques.

On comprend qu’un de ses laudateurs ait loué Claude LEVY-STRAUSS pour le fait qu’il voyait une égalité totale entre la diversité culturelle (humaine) et la diversité naturelle (végétale ?). On ne peut pas aller plus loin dans la généralisation théorique : le niveau supérieur consiste à intégrer les étoiles. Ce n’est plus seulement une simple spécificité occidentale. Cela devient de l’arrogance, la fameuse hybris occidentale ! 

Un autre exemple pourrait être pris dans la notion d’indo-européen qui représente un système de rapports entre diverses langues situées de l’Inde à l’Europe. À partir de ce système d’expression linguistique, on a créé ex nihilo le « peuple indo-européen » ! 

En réalité, nous dit Oswald SPENGLER, lorsque l’homme occidental découvre une structure étrangère à sa culture (religion, forme étatique, coutumes, etc.), il ignore, en général, ce qui l’a engendré dans l’âme de l’autre. Sa réaction immédiate, consiste à  projeter sa propre âme dans cette forme d’une culture qui lui est étrangère. 

Cette constatation d’Oswald SPENGLER, nous la découvrons quotidiennement dans les articles de journaux ou dans les ouvrages d’« experts » à la mode. Ainsi, cherchant à comprendre (ou plutôt « expliquer ») l’islamisme, ces « experts » considèrent que le monde musulman est divisé entre partisans de la laïcité (les « modernes ») et les intégriste (les « conservateurs »). L’Occidental ne peut même pas comprendre que la notion de « laïcité » ne peut se concevoir en Islam sans remettre en cause la nature même de l’Islam. Un « musulman avec une vision laïque » n’est déjà plus tout-à-fait musulman, me semble-t-il, ou c’est la religion islamique qui a muté, et c’est un autre problème. Il en de même pour la notion de « nation », typiquement occidentale, que l’Occidental tente de coller aux pays musulmans ou autres, et pour bien d’autres points. 

Mais, peut-on objecter, si l’on convertit l’homme de l’autre culture à notre religion, n’est-il pas possible de le transformer en Occidental ? 

La réponse d’Oswald SPENGLER est, sur ce point, formellement négative. 

En effet, selon Oswald SPENGLER, il ne peut pas y avoir de « transhumance psychique » (comme il dit) entre deux individus de culture différentes : 

« Une religion a beau se révéler dans des paroles aussi claires que possible, elle reste parole et l’auditeur y projette son sens intérieur. » (5) Il en est de même au plan artistique, politique, etc. 

Oswald SPENGLER concède tout de même que le don de « transhumance psychique », « très rare et très moderne est réservé à quelques hommes éminemment historiques », parmi lesquels, je me permets de l’ajouter, il se compte certainement, ce qui nous fait de bénéficier de son intéressante et magistrale vision de l’histoire universelle. 

Oswald SPENGLER précise qu’il y a incommunicabilité psychique entre deux cultures différentes que ce soit au niveau artistique ou religieux. Celui qui écoute ne fait qu’y projeter sa propre âme. 

08_ivr54_20121708874nuca.jpg

Mais alors, que penser des influences indubitables que l’on peut constater entre deux cultures étrangères ? le chiffre 0 conçu par la culture indoue et transmis par les Arabes à l’Occident, l’arc en forme de voûte des églises romanes et gothiques empruntée à la culture arabe ? 

Oswald SPENGLER commence par définir ce qu’est une « influence » : 

Pour Oswald SPENGLER, une influence est une activité organique, c’est-à-dire qu’elle est une action exercée par un courant de vie organique, une unité cosmique (vision globale du monde), en l’espèce une culture. 

Par contre, les formes d’expression d’une culture donnée (art, langue, sciences, religion, formes étatiques, etc.) et- qui apparaissent concrètement dans les relations interculturelles, Oswald SPENGLER les définit comme des unités microcosmiques, car une forment un univers particulier, réduit à une sphère spécifique, produit par la culture, courant de vie organique. 

Et Oswald SPENGLER d’observer que, dans les multiples relations interculturelles, « ce ne sont pas les unités microcosmiques qui se déplacent, mais les unités cosmiques qui les choisissent et se les approprient. » (6) 

Autrement dit, lorsqu’un homme de culture A entre en relation avec un homme de culture B, chacun des deux dispose, pour lui-même, une multitude de systèmes d’expression (art, sciences, formes politiques, langues, coutumes, etc.) spécifiques à sa propre cultures. 

Pourtant, tout au long de la relation interculturelle, seuls quelques uns des systèmes d’expression passeront dans l’autre culture. 

En effet, si les influences entre les cultures s’étaient librement donné cours, il n’y aurait depuis longtemps qu’une seule « civilisation » éternelle. Ce n’est pas le cas. 

Lorsque deux hommes de cultures différentes entrent en relation, ce ne sont pas les unités d’expression (art, structures de la parenté, religion, etc.) qui sont actives, c’est, nous dit Oswald SPENGLER, l’homme seul qui est actif. Et l’action de l’un ne peut être intégré dans l’autre de façon vivante que si l’autre la sent dans son propre être. 

bouddismechinois3.jpg

Ainsi, pour Oswald SPENGLER, ce n’est pas le bouddhisme qui a émigré de l’Inde dans la Chine, mais ce sont les Chinois d’une certaine culture (d’une certaine orientation de sentiments) qui ont accueilli le bouddhisme et l’ont transformé en une nouvelle sorte d’expression religieuse.

 En outre, Oswald SPENGLER constate que, au mépris de la théorie de ceux qui prétendre qu’il y a continuité entre les vieilles civilisations et les plus jeunes cultures, ce sont seulement les plus jeunes cultures qui empruntent aux organismes plus âgés un petit nombre d’éléments qu’elles interprètent sans égard à leurs significations originelles (dans la culture plus âgée). 

Pour Oswald SPENGLER, prétendre qu’il y a continuité entre la philosophie grecque et la nôtre, c’est utiliser un « jargon artificiel ». 

En effet, nous dit Oswald SPENGLER, l’interprétation de la philosophie grecque par les Grecs eux-mêmes, puis les Arabes et enfin par les Occidentaux constitue trois interprétations différentes. 

« […] : il n’ y a pas une seule proposition d’Héraclite, de Démocrite, de Platon, qui soit vrai pour nous, si nous ne l’avons pas tout d’abord rectifiée. » (7) 

On ne peut qu’être d’accord avec Oswald SPENGLER, en particulier lorsqu’on pense au destin de la fameuse proposition de PROTAGORAS « L'homme est la mesure de toute chose », qui était la marque d’un relativisme absolu (une sorte de nihilisme de l’homme antique), et à laquelle l’homme occidental déclinant donne spontanément un sens humanitariste, comme on a pu le constater notamment lors des affoulements provoqués par les déplacements de feu le Pape JEAN XXIII dans divers pays, durant lequels cette proposition avaient transformée en slogan sous le regard approbateur des grands médias. 

En outre Oswald SPENGLER pose alors la question que ne se posent pas les philosophes "modernes" : pourquoi certaines influences ne sont pas acceptés ? pourquoi ne montre-t-on que les influences acceptées ? 

En effet, observe Oswald SPENGLER, il est dit que la Renaissance fut entièrement sous l’influence de l’art antique. « mais alors qu’a-t-elle fait » de la forme du temple dorique, de la colonne ionique, de la tectonique des statues, etc. ? 

Pour Oswald SPENGLER, l’acceptation d’une influence, choix inconscient, constitue une exception qui va entraîner une nouvelle interprétation du sens profond de l’apport accepté. 

Oswald SPENGLER donne des exemples concrets de ces nouvelles interprétations dans le christianisme avec ses deux interprétations, sans qu’un seul mot du dogme soit modifié : culture magique (juive, arabe)  et culture faustienne (occidental). 

Ainsi, les premiers conciles chrétiens ressortaient de la conception magique (juive, arabe) où chaque homme est l’expression du pneuma (souflle, esprit) divin. Donc, dans le rassemblement conciliaire, l’idée d’origine était que  la majorité exprime la parole divine, la Vérité immédiate. Ce raisonnement était inintelligible pour l’homme d’Occident qui a fait du Concile un moyen de contrôle du pouvoir spirituel du Pape à l’époque gothique. Puis, dans un mouvement de spiritualisation totale, spécifique à l’esprit occidental, l’infaillibilité papale s’est imposée. 

DdkcKSjU8AEbko2.jpg

On constate la même transformation du sens profond pour le dogme de la résurrection des morts, prise à l’origine au sens propre (résurrection de chair) dans la culture magique (juive), car le pneuma divin a élu domicile dans le corps humain. Cette résurrection de la chair, bien que jamais remise en cause, s’est transformée dans le christianisme occidental, porté à la spiritualisation, en l’immortalité de l’âme humaine. 

Oswald SPENGLER cite également d’autres exemples sur CALVIN et LUTHER dans ouvrage auquel j’invite le lecteur de se reporter. 

Comme le démontre Oswald SPENGLER, la jeune culture occidentale (faustienne), tout en maintenant le dogme ancien, l’a totalement réinterprété dans le sens d’une spiritualisation qui lui convenait, tout en créant de nouveaux dogmes (confession auriculaire) sur la base des Écritures évangéliques dont pas un iota n’aura été modifié depuis la période de la culture magique (juive). 

Pierre Marcowich 

(1)  Oswald SPENGLER, Le Déclin de l’Occident ; Éditions Gallimard, 1948, renouvelé en 1976, Tome II, Chap. I, Origine et paysage, § 12, page 54, alinéa 2 ;  

(2)     Ibidem, § 12, page 54, alinéa 3 ; 

(3)     Ibidem, § 12, page 55, alinéa 1 ; 

(4)     Ibidem, § 12, pages 54 et 55, alinéa 1 ; 

(5)     Ibidem, § 12, pages 55, alinéa 2 ; 

(6)     Ibidem, § 12, pages 56, alinéa 1 ; 

(7)     Ibidem, § 12, pages 57, alinéa 1 ; 

 

lundi, 22 avril 2013

Le vivre-ensemble ne marche pas

Malgré la loi et les contraintes, le vivre-ensemble ne marche pas

PARIS (NOVOpress)

Gérald Pichon, auteur de “Sale Blanc ! Chronique d’une haine qui n’existe pas”, analyse pour Novopress les différents aspects négatifs du vivre-ensemble imposé qui se transforme en l’explosion de communautarismes antagonistes.

 

A l’inverse de l’image d’Epinal d’une « République française métisse » et à contrario du discours purement démagogique sur le nécessaire «vivre ensemble », les communautés ont ostensiblement refusé de se mélanger et se sont même séparés au cours des dernières décennies. C’est ce que démontre brillamment le géographe Christophe Guilluy dans son livre « Fractures françaises ».

Recul de la mixité et dynamique de séparation
L’analyse de l’évolution du voisinage des enfants d’origine étrangère entre 1968 et 1999 montre « que si les enfants d’immigrés originaire d’Europe du Sud ont vu la possibilité d’avoir des voisins d’origine française s’accroître, cette tendance est inverse pour les enfants d’immigrés originaires de pays extra-européens » (Maroc, Afrique subsaharienne et la Turquie). Ces derniers ont un voisinage composé en moyenne de seulement 40% de Français de souche. Autre chiffre, le voisinage des jeunes Français dont les deux parents sont nés en France est composé à plus de 80% d’enfants de la même origine alors que le taux de jeunes Français d’origine étrangère est passé en trente ans de 11,7 à 16,9%. Pour Christophe Guilluy, « ce constat illustre non seulement un recul de la mixité, mais une dynamique de séparation au sein même des milieux les plus modestes ».

Perte de confiance, isolement : bienvenue dans les villes de la diversité ethnique
Car comme l’a démontré l’étude du sociologue et politologue américain Robert Putnam, « plus la diversité ethnique et culturelle grandit, plus la confiance entre les individus s’affaiblit (…) pire, dans les communautés les plus diversifiées les individus ont moins confiance en leurs voisins » ! Pour ce chercheur proche de la gauche américaine, « la diversité ethnique conduit généralement à l’anomie et à l’isolement social ».

Le piège des statistiques ethniques : imposer les extra-européens
Le débat sur l’opportunité d’autoriser les statistiques ethniques agite depuis quelques années les ligues de vertu de l’antiracisme et l’Etat républicain. Utilisées à bon escient, elles pourraient être outil performant pour connaître efficacement l’avancée du Grand Remplacement des peuples européens par les communautés extra-européennes ou le profile des délinquants. Malheureusement, c’est à une toute autre utilisation que se destinent les statistiques ethniques, celle d’imposer les minorités visibles dans les villes et entreprises où ils sont encore en sous nombre. En 2006, le rapport « Les statistiques “ethniques” : éléments de cadrage » du Centre d’analyse stratégique montrait dans le cas des HLM que c’est une volonté d’agir positivement « en faveur des immigrés qui a été à l’origine de la construction de tableaux sur la base de critères ethniques » afin de respecter la loi sur la mixité sociale. Dans un futur proche, il est probable que les communes encore trop pâles soient invitées à accueillir plus de diversité sous peine de sanction financière dans un premier temps, ou sous la menace des armes dans un second temps.

Nicolas Sarkozy – Malek Boutih : la contrainte du Grand Mélange
Car le Grand Mélange de la société française n’est plus devenu un choix individuel mais une contrainte comme l’a déclaré publiquement l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy (1) (vidéo ci-dessus). Malek Boutih, président de SOS Racisme de 1999 à 2003, secrétaire national du Parti socialiste chargé des questions de société de 2003 à 2008 et membre du bureau national ne dit pas autre chose en préconisant la reconstruction, « dans un vaste plan Marshall des cités, des quartiers ethniquement mélangés. Black-blanc-beurs. Même s’il faut recourir au tri ethnique, même s’il y faut un peu de force, on n’y coupera pas… » !

A quand la création d’une police de la Diversité ?

***

(1) Discours de Nicolas Sarkozy sur « l’égalité réelle des chances et la promotion de la diversité » à l’École polytechnique à Palaiseau (Essonne) : « L’objectif, c’est de relever le défi du métissage. Défi du métissage que nous adresse le XXIème siècle. Ce n’est pas un choix, c’est une obligation, c’est un impératif. On ne peut pas faire autrement (…) Si ce volontarisme républicain ne fonctionnait pas, il faudra que la république passe à des méthodes plus contraignantes encore. »

[cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

vendredi, 29 mars 2013

Sociologie du métissage

Sociologie du métissage

par André Waroch

Ex: http://fierteseuropeennes.hautetfort.com/

 

Que celles et ceux qui, comme nous, aiment la plume d’André Waroch ; et nous ont fait savoir qu’ils avaient apprécié de retrouver (ou de découvrir) son "De l’autre côté du péage" sur Fiertés Européennes… que ceux-là (donc) se réjouissent, puisque voici l’homme "de retour en nos murs" ; et ce via un texte totalement inédit à ce jour… dont il nous a fort gentiment fait l’honneur de la primauté !

  

mét2376001415_1.jpgPour atténuer la catastrophe que représente pour les autochtones l’arrivée sur leur sol de dix millions d’immigrés venus du monde musulman et d’Afrique noire, et dont le mode de vie repose sur l’anarchie et la violence, le pouvoir a trouvé ce slogan, véritable formule magique de prévaricateurs : mélangez-vous ! Dit-on aux Français, comme un joueur de bonneteau fait la claque.

Car il ne s’agit plus seulement, comme il y a soixante ans, de coucher avec l’envahisseur, mais aussi de lui faire des enfants.

           

Pourtant, et contrairement à ce que nos élites, qui ont juré notre perte, veulent nous faire croire, l’avenir n’est écrit nulle part. Ce qui est arrivé depuis la fin des années soixante-dix ne relève pas de la fatalité, mais de décisions politiques. D’autres décisions peuvent être prises. Et d’autres phénomènes que ceux prévus en haut lieu peuvent surgir des sables mouvants de la néo-France.

 

Je me souviens de ma première histoire d’amour, à une époque où je n’étais rien d’autre qu’un adolescent stupide et perturbé, et où je traînais mon incapacité à vivre et à parler dans les couloirs sordides d’un lycée des Yvelines. Alors que ma bizarrerie d’esprit avait déjà signifié la nécessité, pour mes camarades, de l’établissement d’un cordon sanitaire autour de ma personne, il arriva un évènement extraordinaire : Mouni, une métisse qui était, selon moi et tous mes collègues masculins, la plus jolie fille de l’école, jeta son dévolu sur le paria. Personne ne sut jamais ce qui avait bien pu lui passer par la tête. Peut-être m’aimait-elle sincèrement. Je m’aperçus bien vite de son sourire extrêmement appuyé quand elle me voyait arriver le matin. Je lui parlai pour la première fois dans la cour. Je ne savais pas trop quoi dire et me sentais un peu gauche, mais cela ne semblait nullement la déranger. Nous nous embrassâmes, un soir, dans un train de banlieue. Par la suite, nos contacts physiques les plus rapprochés se produisirent chez elle, où elle m’amenait en l’absence de ses parents, et plus précisément sur le canapé du salon. C’était une fille bien, d’une gentillesse extraordinaire, qui cherchait l’amour comme toutes les filles. Ses parents rentraient tard le soir, alors souvent je restais chez elle plusieurs heures après les cours, et nous discutions pendant qu’elle faisait la vaisselle. Elle me parlait de ses parents, de ses copines, de ses études à venir. Elle m’expliqua ses origines, mélange d’Europe, d’Asie et d’Afrique, comme on en trouve à profusion sur ces îles du sud de l’Océan indien. Tout ce que je voyais, c’était sa peau mate recouvrant ses formes sculpturales, et sa poitrine orgueilleuse, quintessence de tout ce que peut désirer un garçon de seize ans, et qui était comme la touche finale à un tableau qui ne pouvait être que l’œuvre de Dieu. J’observais à la dérobée la juvénile magnificence de son cou, ses hanches de vahiné malgache dont le contour était comme dessiné à l’encre de Chine, l’innocente splendeur de ses yeux en amande. Sa beauté était brute, sans mémoire. Je lui faisais l’amour  comme l’on s’immerge, en certaines contrées, dans l’une de ces rivières sacrées et salvatrices. 

 

Si je me laisse aller à ces quelques confidences, témoignage d’un passé révolu, ce n’est pas par gout de l’exhibitionnisme, mais pour illustrer par l’exemple, par le souvenir d’une expérience concrète et charnelle, ce qui est devenu le maître-mot de notre époque puante.

 

Les raisons de l’inclination des Noirs de France à l’union mixte sont très différentes selon que nous parlons des femmes ou des hommes. Les motivations de ces derniers consistent d’abord et avant tout en une attirance physique et esthétique. Les unions qui en résultent sont très éphémères (l’enfant étant, dans les faits, élevé par sa seule mère blanche). L’homme noir est fondamentalement polygame : officiellement dans le cas des Sahéliens musulmans, officieusement dans le cas des Noirs christianisés qui sautent de maîtresse en maîtresse (vagabondage sexuel qui est la véritable raison – cachée bien évidemment par le politiquement correct  des ravages du sida en Afrique).

Les femmes noires recherchent dans l’union avec un Blanc ce qu’elles ne trouvent pas chez les hommes noirs : la fidélité, la vision d’un avenir à deux, l’engagement, la responsabilité, notamment vis-vis des enfants.

Chez les Blancs, les motivations sont elles aussi très différentes selon le sexe. Pour les femmes, il s’agit très souvent du résultat d’une l’influence idéologique à laquelle elles sont particulièrement perméables. On se met avec un Noir « pour faire bien » puisque c’est le schéma par excellence du métissage, tel qu’il est officialisé et promu par les élites.

Pour les hommes, à l’inverse, le but de l’opération  est d’échanger une Blanche hystérique, lesbienne et féministe (pléonasme), contre une Noire venue d’un autre continent, c’est-à-dire non encore transformée par l’idéologie qui s’est imposée en Europe depuis la fin des années soixante.

           

Après trente ans d’immigration massive, les effets secondaires de ce métissage, comme celui de la consommation de haschich, deviennent clairement visibles pour un esprit un peu observateur.

D’abord, faisons le constat du caractère industriel de ce phénomène, c’est-à-dire du nombre extrêmement élevé d’individus nés d’un mariage mixte au cours des trente dernières années. Attention : les couples Français/Arabe, relativement fréquents jusqu’au début des années quatre-vingt-dix, et qui  faisaient dire à Emmanuel Todd véritable escroc intellectuel du Système grimé en « sociologue iconoclaste » que nous nous dirigions vers des lendemains qui chantent, ont pour ainsi dire disparu. Mais si on veut bien considérer la race comme une notion scientifique, ces mariages unissaient en fait des Blancs à des Blancs, et ne relevaient donc en aucune façon du métissage proprement dit.

La communauté musulmane ayant dressé entre elle et le reste du monde, comme elle le fait depuis toujours et sous toutes les latitudes, une muraille de fanatisme, de bêtise volontaire et de haine après cette très courte parenthèse durant laquelle quelques femmes autochtones perdues acceptèrent que leurs enfants prennent le nom de Mouloud ou Mohammed le vrai métissage, c’est-à-dire l’union des Blancs et des Noirs, est apparu comme le seul métissage finalement effectif.

Les métis nés dans les années quatre-vingt correspondent, dans leur immense majorité, au schéma de la propagande d’Etat : leur père est noir et leur mère blanche. L’amour entre deux êtres serait-il soumis, lui aussi, au matraquage idéologique ? La réponse est oui. Notons d’ailleurs que la généralisation médiatique de ce schéma « mâle noir/femelle blanche » représente, dans le pays d’origine de ces populations d’importation (et plus largement dans la conscience archaïque de l’humanité)  l’image même de la soumission d’un peuple à un autre.

Les métis nés de père noir se considèrent, fondamentalement, comme des Noirs. Car le père, tout aussi fondamentalement, même s’il est alcoolique ou dément, même s’il bat sa femme, même s’il abandonne sa famille, reste le référent culturel absolu de l’enfant. La mère représente les souvenirs, l’intime, le plaisir. Le père représente le modèle à suivre : modèle comportemental, identitaire, politique et racial.

 

Il est tout à fait passionnant, à ce titre, de constater que, depuis dix ou quinze ans, le schéma de base du métissage s’inverse. Dans la majorité des couples mixtes durables qui s’imposent depuis cette période, c’est maintenant le père qui est blanc. De métis identitaires noirs, voire anti-blancs, et parfaitement intégrés à la « culture banlieue », nous sommes en train de passer à l’émergence d’une nouvelle jeunesse métisse culturellement et sociologiquement blanche, beaucoup plus intelligente, et dont beaucoup de ses membres, refusant d’exécuter les figures imposées de la propagande d’Etat, sont déjà en train de basculer hors de la bien-pensance.

 

Malgré cette note d’optimisme, faire une analyse globale de la situation ne peut conduire qu’à constater que le ressort profond de ce métissage de masse, c’est que l’Européen porte en lui le rêve de sa propre disparition. Il ne supporte plus l’idée de ce qu’il fut, de ce qu’il pourrait encore être, et de ce qu’il ne veut redevenir à aucun prix. Il ne supporte plus la vision de ces châteaux, de ces vieux grimoires, de ces églises gothiques ou romanes, qui témoignent de sa grandeur passée, terrible, sanglante.

C’est qu’il en a tué, des gens, l’Européen ! Au nom de Dieu, en général. Byzance fut mise à sac, les Noirs emmenés en esclavage, les Indiens d’Amérique exterminés. Et l’étendard cruciforme fut enfoncé dans le cœur de l’infidèle, sans le moindre regret, sans le moindre remords.

L’histoire de l’Afrique, avant l’arrivée des Blancs, pourrait sans doute se résumer, si elle était mieux connue, à une litanie de haines inexpiables, de massacres et de génocides. Mais, faute d’écriture, la mémoire collective n’est qu’un amas confus de mythes, un océan trouble de rumeurs, traversé de part en part par des navires de mort dont le sillage s’efface. S’évanouit le souvenir de l’esclavagisme, des orgies cannibales, des peuples entiers passés au fil de l’épée, comme si rien de tout cela n’avait jamais existé. Alors, innocent de tout, l’Africain peut, jour après jour, tout recommencer.

Mais l’Européen, lui, inscrit, note, enregistre ! Il indique où, comment, et combien. Il construit d’immenses monuments en pierre qui ne veulent pas mourir. Il érige des statues, inaugure de savantes académies et de grandes écoles ou l’on enseigne des siècles passés le feu et le sang. Au bout du compte, après avoir fait de son continent un immense mausolée, il n’en peut plus de traîner derrière tant de cadavériques réminiscences. Il y a de cela deux ou trois siècles, la seule solution lui sembla alors la fuite éperdue, à la recherche d’une terre encore vierge quelque part au-delà de l’horizon, au-delà des murs que la nature avait édifié pour lui barrer la route. Ainsi, après avoir défriché ses forêts, aplani ses montagnes, expulsé de ses temples les dieux de la pluie et de la foudre, après avoir forcé l’hymen de la Terre-mère, s’embarqua-t-il pour l’Ouest, en ligne droite sur la mer sans fin.

           

Après avoir défié et terrassé le colosse Atlantique, le voilà qui foulait le sol d’une terre qui jusque-là n’était parcourue que par une autre race d’hommes, éparse, à demi-nue, dont les membres naissaient et mouraient sans laisser plus de traces que des chiens de prairie. Après y avoir bâti ses villes d’acier, il s’aventura au-delà de la côte Est, puis encore plus loin. Et finalement, après avoir traversé le désert de Mojave, il parvint aux extrêmes de la Californie. A l’ultime finisterre.

Là, écrasé par la majesté du ciel et l’immensité du Pacifique, n’entendant que le souffle du vent et le bruit des vagues qui s’écrasaient en rouleaux sur le sable blanc, ses yeux clairs, délavés par le soleil brûlant, se brouillèrent, noyés dans le bleu océanique.

Ici s’arrêta la marche vers l’Ouest de l’Européen. Ici s’arrêta le Nouveau continent. Ici prit fin la quête de l’homme blanc.

C’est peut-être à cet instant, cet instant où l’Occident s’achève, que l’histoire du monde se termine.

 

L’Europe, la vieille Europe, voyant le combat cesser faute de combattants, ne voyant autour d’elle que des royaumes déjà conquis, ne trouva plus d’autre expédient à sa rage profanatrice que l’affrontement interne, la guerre tribale et fratricide. Ce fut alors l’avènement d’un siècle maudit, ou le Rhin, la Seine et le Danube se remplirent d’un même sang. Les villes les plus antiques furent réduites en cendres, anéanties par des armes d’une puissance jamais vue. Le Russe aviné envahit Berlin, et viola les femmes des Allemands morts au combat, pendant que leurs enfants se cachaient au milieu des ruines.

 

Au bout de tant de désastres, de tant d’espérances anéanties, et alors qu’un nouveau millénaire approchait, l’Européen, tombé tout au fond de l’abîme, se sentit peu à peu envahi d’un désir nouveau, le désir maladif et morbide d’organiser lui-même sa propre extinction. Ne supportant plus de voir dans ses enfants la continuation de sa race, de son histoire, il appela à lui les peuples qu’il avait naguère dominés. Ainsi le métissage devint-il le processus ultime de son autodestruction.

 

C’est dans ce monde que je suis né.          

 

André Waroch.

 

André waroch, Sociologie du métissage, métissage, autodestruction, monde en perdition

 

----------------------------------------------------

 

Vous pouvez fort régulièrement retrouver André Waroch sur l’excellent site Europe Maxima, dont il est un collaborateur attitré.

>>> http://www.europemaxima.com/

 

Et vous procurer son livre « Les larmes d’Europe » auprès des éditions Le Polémarque, en cliquant sur l’un des liens ci-dessous.

>>> http://www.editions-lepolemarque.com/products/les-larmes-...

>>> http://lepolemarque.blogspot.fr/2010/12/les-larmes-deurop...

 

Editions Le Polémarque : http://www.editions-lepolemarque.com/

mardi, 29 novembre 2011

L’homme de Néandertal, victime du métissage ?

 

neanderthal-615.jpg

L’homme de Néandertal, victime du métissage ?

Ex: http://fr.novopress.info/

LONDRES (NOVOpress) – Dans cet article publié par le Daily Mail, un rédacteur rend compte des travaux de l’universitaire américain Julien Riel-Salvatore qui avance une toute nouvelle théorie pour expliquer l’extinction de l’homme de Neandertal.

Jusqu’à présent, les scientifiques dans leur majorité privilégiaient l’hypothèse d’un « génocide » des Néandertaliens plus primitifs par les Homo sapiens, plus développés et plus agressifs.

Julien Riel-Salvatore expose une thèse qui ne plaira pas forcément aux tenants du politiquement correct. Selon les travaux de ce chercheur de l’université du Colorado aux États)Unis, l’homme de Neandertal a été la victime d’une politique de croisement de la part des Homo sapiens.

Population bien adaptée à son environnement, au comportement avancé, les hommes de Neandertal ont attiré vers eux les Homo sapiens qui ont trouvé en eux des partenaires sexuels avantageux.

En d’autres termes, c’est le succès des Néandertaliens qui a séduit les Homo sapiens et suscité un métissage intensif qui a abouti finalement à la disparition des Néandertaliens.

Une conclusion qui probablement éclairera certains de nos contemporains sur les défis auxquels les Européens doivent faire face.