Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 21 décembre 2014

Les bourreaux en France

1_1356521007.jpg

Chronique de livre:

Frédéric Armand "Les bourreaux en France (Du Moyen Age à l’abolition de la peine de mort)"

Ex: http://cerclenonconforme.hautetfort.com

Frédéric Armand, Les bourreaux en France ; Du Moyen Age à l’abolition de la peine de mort, Perrin, 2012.

Récemment, nous avons parlé de la peine de mort dans l’antiquité gréco-romaine avec la recension du livre d’Eva Cantarella ; voici maintenant un ouvrage sur le même sujet mais traitant plus spécifiquement de celui qui exécute la peine de mort : le bourreau. Comme le sous-titre du livre l’indique, c’est à une histoire chronologique des bourreaux en France à laquelle nous avons droit ici. Sont étudiés ici tant les fonctions et le métier de bourreau que la place de ce dernier dans la société, ce qui donne à l’ouvrage de Frédéric Armand un côté sociologique certain, étant entendu qu’on ne considère pas le bourreau de la même façon à toutes les époques et que l’évolution des mentalités joue énormément sur la façon dont est considéré l’exécuteur selon les époques.

Il a toujours existé des bourreaux mais, pendant des siècles, ils n’étaient pas les seuls à exécuter les condamnés à mort (cas de la Grèce antique et de Rome). Durant une bonne partie du Moyen Age, on trouve bien des bourreaux mais ils sont loin d’avoir le monopole des exécutions car celles-ci sont également du ressort de certains magistrats et de leurs sergents ou peuvent être imposées par les seigneurs à leurs vassaux à titre de corvée. Par ailleurs, il subsiste jusqu’à la fin du Moyen Age une tradition de justice privée équivalant selon les cas au droit de tuer au nom de la légitime défense (une tradition de bon sens évident…) ou à se venger sous certaines conditions. Les « hors-la-loi » peuvent également, à cette époque, être tués par n’importe qui. Contrairement à une idée fort répandue, les exécutions au Moyen Age n’étaient pas si nombreuses que ça et la justice avait souvent recours au bannissement et aux amendes.

Tout cela change à la fin du Moyen Age : l’Etat moderne commence à prendre racine. La justice est particulièrement visée et la royauté compte bien renforcer son contrôle sur celle-ci. Le roi Charles VII réorganise la justice et fait du bourreau le seul exécuteur des sentences criminelles. Toutes les juridictions de haute justice doivent se pourvoir d’un bourreau. Ce dernier est désormais un officier de justice de l’Etat, un fonctionnaire œuvrant dans une circonscription donnée. Il prête serment de loyauté à l’autorité et se contente d’exécuter les ordres. La première crapule venue ne risque pas d’être engagée car on veille à ne donner la charge d’exécuteur qu’à des gens de bonne moralité et réputés bons chrétiens…

Cette bonne réputation avalisée par les autorités ne fait cependant pas le poids face au ressenti populaire : le bourreau est un paria et il est méprisé. Mis à l’écart de la communauté, sa vie sociale est très difficile et autant lui que sa famille sont victimes de nombre de préjugés. Il est impur et on ne veut pas avoir affaire à lui ni vivre dans son voisinage. Par tradition, il vit donc en dehors des murs de la ville et il a un banc séparé à l’église. Marginalisé, le bourreau a de grandes difficultés pour scolariser ses enfants et pour ensuite les marier. Cela explique deux faits fondamentaux. Le premier est que les enfants du bourreau deviennent ses aides très jeunes et finissent la plupart du temps par succéder à leur père, ce sont donc dès la fin du Moyen Age de vraies dynasties de bourreaux qui se mettent en place dans de nombreuses villes de France. Par ailleurs, ses enfants n’ont souvent d’autre choix que celui de se marier avec ceux d’un collègue, c’est donc une endogamie sociale (ainsi qu’une relative consanguinité) que la société impose à ses exécuteurs.

cube bourreau.JPGIl faut bien avouer que les tâches allouées aux bourreaux ne sont pas d’ordre à lui attirer toutes les sympathies. En plus d’exécuter les condamnés par des peines jugées parfois comme infamantes, il est d’usage qu’il chasse des rues mendiants, lépreux et animaux errants. Il touche une taxe sur la prostitution. C’est lui qui nettoie la place du marché une fois celui-ci terminé. Il dispose de plus du droit de havage sur toutes les marchandises entrant dans la ville, c'est-à-dire qu’il prélève une certaine quantité de denrées à chaque marchand venant vendre au marché, ce qui est très mal accepté par ceux-ci en vertu de l’impureté supposée de l’exécuteur. Le bourreau se bat continuellement contre les préjugés et les violences éventuelles dont il peut être l’objet de la part de la population et il a, comme les nobles, le droit de porter l’épée (plus pour se protéger que par honneur…). Certaines personnes passent outre cette marginalité pour aller se faire soigner chez les bourreaux qui, en complément de leur activité, pratiquent la médecine ou la chirurgie, forts de leur connaissance du corps humain. Les cadavres des condamnés leur servent parfois de complément de revenus : ils les revendent aux chirurgiens (pratique longtemps interdite par l’Eglise), en prélèvent la graisse pour la revendre à ceux qui veulent soigner leurs varices…

Quant aux tâches plus officielles du bourreau, elles sont diverses : amputations, marquage au fer rouge, torture, exécutions, disposition des cadavres. Les peines sont très variées sous l’Ancien Régime et le bourreau se doit d’être un grand professionnel et de savoir utiliser les différentes méthodes de mise à mort dont la plus ardue est certainement la décapitation (réservée aux nobles en général). Les peines les plus en vogue sont la pendaison, le bûcher, la chaudière, la décapitation ainsi que la roue, peine dans laquelle le condamné se fait rompre les articulations à coups de barre de fer avant d’être « replié » sur une roue qui sera ensuite hissée sur un poteau où il agonisera lentement… Les bourreaux sont également garants d’une tradition en vogue depuis l’antiquité et considérée comme pire que la mort : l’interdiction de sépulture. Selon les cas, les corps sont abandonnés ou exposés en public car de nombreux endroits sont destinés à cette exhibition morbide : les fourches patibulaires à la sortie des villes, les gibets des seigneurs, les arbres sur certaines routes... Le lieu le plus notable était l’énorme gibet de Montfaucon, « grande justice de Paris » de son surnom, où plusieurs dizaines de corps pouvaient être exposées, parfois pendant des mois…

L’ « âge classique » des bourreaux pour reprendre les mots de l’auteur prend fin au 18ème siècle où, les mentalités évoluant, on remet en cause la justice, ses inégalités et la cruauté des supplices. Sur ce dernier point, il faut bien dire que certaines exécutions avaient largement dégoûté l’opinion de l’époque telle celle de Damiens, coupable d’un attentat contre Louis XV en 1757. Après avoir été torturé, entre autres à la tenaille et au plomb fondu, il avait fallu plus de deux heures pour réussir à l’écarteler et les 16 ( !) bourreaux présents avaient dû lui sectionner les tendons pour faciliter le travail des chevaux… A cette époque, la France suit l’air du temps qui souffle sur l’Europe : on remplace de plus en plus la peine de mort par d’autres sanctions telles la galère ou l’enfermement ; on cesse d’exposer les cadavres en public tant par hygiène que par souci « humaniste » ; on devient plus indulgent sur certains types de délits (mœurs par exemple) ; on abolit pratiquement la torture sous Louis XVI etc.

guillotine.JPGLes grands changements continuent avec la Révolution. La loi du 13 juin 1793 adoptée par la Convention impose un bourreau par département. Celui-ci recevra un salaire fixe et ne pourra plus prétendre à ses anciens droits féodaux, abolis.  Le fait le plus notable est que le bourreau est désormais considéré comme un citoyen comme les autres, ce qui a tendance à faire reculer son statut de paria aux yeux de la population. En 1790, l’Assemblée Nationale décrète l’abolition de la torture, de l’exposition des corps ainsi que l’égalité des supplices, ce qui a comme conséquence de modifier en profondeur les activités des exécuteurs. Ceux-ci utilisent dès 1792 un mode d’exécution unique : la guillotine. Alors que la France est attaquée à ses frontières et que la Révolution se radicalise, le bourreau et sa machine deviennent peu à peu très populaires, ils sont les grands symboles de la libération du peuple et de l’épuration de la société. Le bourreau, qui désormais se salit bien moins les mains avec le nouveau mode d’exécution,  devient le « vengeur du peuple » et sa machine à décapiter le « glaive de la liberté ». Il faut dire que la guillotine fonctionne entre 1792 et 1794 à plein régime. A la différence des procédés anciens, elle permet des exécutions continues voire industrielles. Le célèbre bourreau de Paris, Charles-Henri Sanson, décapite ainsi plus de 3000 personnes en 2 ans (dont le roi Louis XVI et nombre de révolutionnaires)… Finalement dégoûtée par les excès sanglants de la période révolutionnaire, la population va vite reprendre à l’égard des bourreaux son antique mépris.

A partir du 19ème siècle commence peu à peu le réel déclin de la profession. Le mouvement de substitution à la peine de mort de sanctions différentes, amorcé dès le siècle précédent, continue de plus belle. Le mouvement favorable à l’abolition totale se renforce et la société française s’interroge durablement sur la peine de mort, entre autres sous l’impulsion de Victor Hugo et de son Dernier jour d’un condamné. Les autorités sont de plus en plus embarrassées par la guillotine et les exécutions publiques. Elles cherchent à les rendre plus discrètes car elles sont de moins en moins bien vues par l’opinion publique malgré le fait qu’elles attirent encore, comme les siècles précédents, les foules. Ce sera en 1939, à la suite d’un scandale, que le caractère public des exécutions sera supprimé. Le corps des bourreaux fait, en parallèle, face à de grandes difficultés car on exécute de moins en moins de condamnés au fur et à mesure du temps. Cette baisse du travail se répercute dans les postes disponibles, de moins en moins nombreux : un bourreau par département à la Révolution puis un par cour d’appel (donc 27 en France métropolitaine) en 1849 sur décision de Louis-Napoléon Bonaparte et enfin un seul pour la France entière sous l’impulsion de Crémieux en 1870 (l’Algérie gardera un bourreau propre). Nombre de bourreaux se retrouvent au chômage et doivent être aidés par l’Etat, ne parvenant pas à se reconvertir et ne pouvant se satisfaire des quelques places d’adjoints allouées à la charge de l’unique bourreau métropolitain… La France ne compte plus qu’un exécuteur qui, de 1870 à 1981, va voir sa charge de travail diminuer continuellement (en 25 ans, de 1951 à 1976, seuls 51 condamnés sont guillotinés), tant et si bien qu’il exerce souvent un métier parallèle à son emploi premier ; Marcel Chevalier, dernier bourreau français étant par exemple imprimeur typographe.

A l’aube de années 1970, alors que la publicité autour des exécutions est inexistante (au contraire du Guatemala où elles sont retransmises à la télévision !!), Valéry Giscard d’Estaing se prononce contre l’abolition, non pas à titre personnel mais parce que 69% des Français restent favorables à la peine capitale. Inscrit dans le programme de Mitterrand pour les élections présidentielles de 1981, l’abolition sera effectuée par le sinistre Robert Badinter par la loi du 9 octobre 1981, mettant ainsi fin en France à une tradition judiciaire immémoriale qui avait su évoluer « avec son temps »…

Frédéric Armand a réussi à écrire une étude très détaillée, faisant appel à de nombreux documents d’archive, mais néanmoins claire et fort plaisante à lire. Il montre bien comment les bourreaux ont fondé de réelles dynasties autour de leur activité (et ce jusqu’au 20ème siècle, ce sont souvent les mêmes grandes familles que l’on retrouve chez les bourreaux ou leurs adjoints) et surtout comment ceux-ci n’ont toujours été qu’un simple rouage de la justice. Ils exécutent et n’ont aucun pouvoir décisionnel, ce qui explique pourquoi les mêmes bourreaux sont restés en place malgré les changements politiques et ont parfois œuvré à exécuter leurs maîtres de la veille ! Hommes de leur époque, ils ont dû s’y soumettre docilement et laisser, de temps à autres, leurs opinions de côté car « la pitié fait trembler la main ».

Rüdiger / C.N.C.

Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.

00:05 Publié dans Histoire, Livre, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, bourreaux, peine de mort, france, livre | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

vendredi, 29 octobre 2010

Salvate la vita a Tareq Aziz !

Salvate la vita a Tareq Aziz

di Felicity Arbuthnot e Tony Benn

Fonte: Come Don Chisciotte [scheda fonte]


Tante altre notizie su www.ariannaeditrice.it

LETTERA A SUA SANTITA' PAPA BENEDETTO XVI

"E' STATO VERSATO COSI' TANTO SANGUE". SALVATE LA VITA A TAREQ AZIZ



"...Saddam, Tariq, tutti loro avrebbero potuto darsi alla fuga, ce n'erano di paesi che li avrebbero accolti. Sono rimasti perchè era inimmaginabile per loro non stare dovevano stava la loro gente. E nemmeno avrebbero potuto immaginare che democratici liberatori di una superiore civiltà potessero a tal punto strafottersi del diritto, della giustizia, dell'umanità. Non c'è stato nessun Vittorio Emanuele. Sono rimasti perchè erano e sono iracheni. Che il corpo di Tariq Aziz possa restare ai vostri piedi e farvi inciampare per il resto della vostra vita nel mattatoio che chiamate civiltà."
Fulvio Grimaldi


Lettera aperta :

A sua Santità Papa Benedetto XVI,

A Sua Grazia l’Arcivescovo di Canterbury,
A Sua Grazia l’Arcivescovo di Westminster,

Al Primo Ministro On. David Cameron,
Al Vice Primo Ministro On. Nick Clegg,
Al Ministro degli Esteri, On. William Hague.

Sua Santità, Vostre Grazie, Primo Ministro, Vice Primo Ministro, Ministro degli Esteri,

Mi scuso per questa missiva a destinatari multipli , ma è questione assoluta di tempo. È stato versato così tanto sangue nell’invasione illegale dell’Iraq, che è difficile da comprendere, con una cifra superiore dei caduti dal 2003 stimata a 1,4 milioni di persone. Quasi cinque milioni (4,7) di persone sono profughi, internamente ed esternamente, secondo l’UNHCR, sono stati creati un milione di vedove e cinque milioni di orfani, secondo le agenzie delle Nazioni Unite.



Adesso, dopo il disgustoso linciaggio del legittimo presidente del paese, e dei suoi stretti colleghi, un paese la cui: “sovranità ed integrità territoriale”, era garantita dall’ONU, è stato oggi annunciato che il suo sostituto, Tareq Aziz, un cristiano caldeo, sta per essere giustiziato. Questo in aggiunta al sangue versato per l’invasione, su scala biblica – e alla luce delle terribili rivelazioni delle realtà della “liberazione”, nei giorni scorsi, su Wikileaks.

Certo Wikileaks ha anche rivelato che il terrorismo si riversava sul popolo dell’Iraq per mano delle forze governative imposte di “Vichy”, “ guidate” dalle truppe USA e Britanniche.

L’accusa contro l’ex Vice Primo Ministro nonché Ministro degli Affari Esteri dell’Iraq, è una discriminazione religiosa. Ironicamente, mezzo milione di Cristiani iracheni, sono fuggiti, a causa della persecuzione, dal momento dell’invasione. Innumerevoli sono stati assassinati. Avevano vissuto fianco a fianco della maggioranza musulmana a quanto pare dall’anno 33 D.C., quando si crede che San Tommaso abbia fondato la Cristianità in Mesopotamia.

L’accusa si riferisce ad un tentato assassinio contro Aziz e Saddam Hussein a Dujail, in Iraq, nel 1982 da parte di affiliati del partito Dawa appoggiato dall’Iran. Lo stesso partito Dawa a cui aderisce Nuri al Maliki. (Non ho detto il “Primo Ministro”, poiché non lo è più, in un Iraq senza direzione). La vendetta a Dujail è stata certamente deplorevole, ma è stata una decisione presa dal Presidente. E comunque vista nel contesto, pare lieve in confronto al massacro riservato alla popolazione di Fallujah nel 2004 dalle forze americane, per vendicarsi dell’uccisione di quattro mercenari, e della reazione contro gli USA, le truppe che avevano ucciso inspiegabilmente uomini, donne e bambini dal momento dell’invasione.

Il massacro in Iraq è stato per mano di tutti i cittadini degli Stati Uniti e del Regno Unito.

Ci dobbiamo convivere ovunque viaggiamo, con la vergogna e il vituperio delle azioni dei loro governi. Inoltre, non c’ è stata l’immunità presidenziale per il governo illegalmente rovesciato dell’Iraq, una consueta norma legale, e tuttavia le forze dell’occupazione avrebbero potuto interrompere i loro massacri. Come forza occupante dominante e rimanente, l’America adesso è responsabile di ogni violazione dei diritti umani.

Aziz è stato parte di un governo che lungi dal discriminare religiosamente, sosteneva annualmente, proporzionatamente, equamente tutte le religioni per la manutenzione dei loro luoghi culto e dei loro uffici affiliati. Le punizioni sono state date non sulla base della religione, ma per i crimini commessi. Senza discussione sono state dure, ma ci fa vergognare riflettere come siano lievi, al confronto con quello che è accaduto, e continua ad accadere, sotto i poteri occupanti, dal giorno dell’invasione.

Tariq Aziz si è consegnato alle autorità degli Stati Uniti, in buona fede.

Tale buona fede non era fondata ed è stata sfruttata. È un uomo anziano ed era in cattive condizioni di salute molto prima dell’invasione.

I suoi giorni comunque, sono sicuramente contati. Vi scongiuro di prendere almeno questa chance di salvare anche solo una vita. Aziz è un nazionalista, come tutto il suo governo, avrebbero potuto fuggire. Hanno scelto di rimanere in Iraq perché si sentono profondamente iracheni - contrariamente all’attuale governo, con le sue fedeltà e i suoi passaporti stranieri, in gran parte.

Tareq Aziz si è recato in Vaticano, prima dell’invasione, per incontrare il Capo della Chiesa in cui aveva riposto tutta la sua fede, tutta la sua vita, per implorare che venisse bloccata la distruzione del suo popolo e della terra dell’ Ur della Caldea, menzionata certo tre volte nel libro della Genesi: 11:28, 11:31, 15:7. La sua preghiera non è stata ascoltata.

Vostra Santità, Vostre Grazie, Primo Ministro, Ministro degli Esteri, vi prego non deludetelo ancora una volta. La Gran Bretagna e l’America non potranno mai, comunque, lavare il sangue dalle loro mani. “Salvare una vita, è come salvare l’intera umanità” è un convincimento comune a tutte le fedi.

Vi prego di agire subito.

Sta per finire il tempo. Se così dovesse essere e non aveste fatto nulla, nonostante la vostra influenza e i vostri contatti collettivi, il suo corpo giacerà ai vostri piedi, per tutta la vostra vita. Per lo più il non agire, che porta ad un altro linciaggio, imporrà quell’orrore a ogni cittadino con una coscienza, dato che siamo, così ci viene detto, una democrazia. Vi imploriamo di agire.

Oggi siamo stati avvisati circa un reale pericolo di un attentato terroristico; abbiamo già commesso innumerevoli atti di terrorismo – per favore non fatecene essere parte di un altro, che volendolo, è del tutto prevenibile.

Distinti saluti.

FELICITY ARBUTHNOT (giornalista, corrispondente per i diritti umani, Global Research) E TONY BENN ( veterano di guerra, ex parlamentare britannico, autore, fondatore del CND)

Fonte: www.globalresearch.ca
Link: http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=21628


Traduzione per www.comedonchisciotte,org a cura di MICAELA MARRI

 

16:12 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : pétition, tarek aziz, irak, peine de mort | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook