Un archéologue russe a affirmé mardi avoir découvert dans le sud de la Russie les ruines d’un “Stonehenge du Caucase” construit par une civilisation de l’âge du bronze jusqu’ici inconnue.
Andreï Belinskiy précise que d’étranges structures circulaires en pierres ont été trouvées sur le site de l’une des quelque 200 colonies de peuplement remontant à -1.600 avant J-C. découvertes dans le Nord-Caucase par son équipe. Il décrit ces structures comme un “Stonehenge du Caucase“, en référence au mystérieux site mégalithique de Stonehenge, dans le sud de l’Angleterre.
Ces structures de forme inhabituelle pourraient “avoir un lien avec un calendrier“, soulignant qu’elles ne ressemblaient pas aux granges et maisons retrouvées dans d’autres colonies.
Des objets en céramique découverts suggèrent que leurs créateurs connaissaient l’astronomie et les calendriers, note M. Belinskiy. Cette civilisation n’a laissé aucun document écrit et ses origines ethniques sont inconnues, précise-t-il.
Valentina Kozenkova, professeure d’histoire à l’Académie russe des sciences, juge la découverte “unique et sans équivalent“. Situé entre les mers Noire et Caspienne, le Nord-Caucase possède une grande diversité ethnique. La région a eu jadis des contacts avec des civilisations de Mésopotamie, d’Asie centrale et d’Iran.
Selon M. Belinskiy, les habitants des colonies pratiquaient l’élevage et occupaient des zones montagneuses idéales pour leurs troupeaux. Les colonies possédaient des maisons conçues avec soin et des cours ovales pour le bétail. Découvertes ces cinq dernières années par l’équipe de M. Belinskiy, les colonies ont été construites sur un plateau montagneux.
Les historiens russes et soviétiques ont déjà découvert plusieurs structures de l’âge du bronze en Russie et Asie centrale qui étaient utilisées comme calendriers.
Source : Le JDD.






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La légende veut que Merlin ait amené les pierres de Stonehenge d'Irlande, en une nuit. Aujourd'hui, même si on a relégué l'enchanteur dans les livres de contes, on ne sait toujours pas exactement comment les constructeurs du monument mégalithique ont pu amener plus de 80 "pierres bleues" de 3 ou 4 tonnes chacune depuis le pays de Galles, un trajet de plus de 300 kilomètres en terrain accidenté, et ce voici plus de 41 siècles. Ou comment, une centaine d'années plus tard, ils ont transporté sur une trentaine de kilomètres d'autres blocs, en grès massif, de 50 tonnes Et ce n'est que l'un des nombreux mystères de ce site sacré, étonnant monument : lieu de culte, de sépultures, observatoire solaire...
Ce travail a révélé rien moins que 17 nouveaux monuments de l'époque à laquelle Stonehenge a été achevé. Des douzaines de sépultures ont également été placées sur la carte, ainsi que de très grandes fosses, parfois de 4 mètres de profondeur, dont certaines correspondraient à des alignements astronomiques.
Le grand fossé connu sous le nom de Cursus, et qui constituait une barrière symbolique avant l'accès à Stonehenge, a lui aussi révélé de nouveaux secrets. Datant de 3.500 ans avant notre ère, il s'étale sur 3 kilomètres, et fait environ 100 mètres de large, avec une fosse sur son côté est. Ce que l'on ne savait pas, c'est ce qui était à l'intérieur. Cette nouvelle recherche a permis de trouver une seconde fosse à l'autre bout du Cursus, dans le prolongement de la fameuse "Heel Stone" qui marque l'entrée de Stonehenge et qui était alignée avec le coucher du soleil lors du solstice d'été. Les archéologues ont également découvert des brèches dans le Cursus, permettant l'accès à Stonehenge. De quoi imaginer cette grande allée, d'est en ouest, comme une sorte de voie de procession rituelle suivant la course du soleil, avec des lignes allant du sud au nord qui guidaient les visiteurs dans leur accès au cercle de pierres, comme le décrit le professeur Vincent Gaffney, archéologue à l'université de Birmingham et leader du projet, au site du Smithsonian Institute. 
