mercredi, 25 septembre 2024
Crise profonde de l’industrie automobile à cause du rejet idéologique du moteur à explosion
Crise profonde de l’industrie automobile à cause du rejet idéologique du moteur à explosion
Le recul colossal des ventes d’automobiles électriques indique l’échec de la politique de la Commission européenne
Bernhard Tomaschitz
Source : https://zurzeit.at/index.php/ideologisch-motiviertes-verbrenner-aus-stuerzt-automobilindustrie-in-tiefe-krise/
Les véhicules électriques s’avèrent toujours plus mortels pour les producteurs d’automobiles et non pas comme les impulseurs de cette nouvelle mobilité tant vantée par l’UE. En République Fédérale d’Allemagne, par exemple, les ventes d’autos électriques ont chuté de manière considérable au mois d’août dernier. D’après les chiffres avancés par l’ADAC, le nombre de nouvelles voitures électriques immatriculées en août est de 69% inférieur à celui de juillet et, comparé à août 2023, le ressac s’élève à 28%.
La chute des ventes d’automobiles électriques n’est pas sans effets chez les constructeurs allemands. Volkswagen, la plus belle enseigne de l’industrie automobile allemande, se débat dans une crise profonde. La direction de l’entreprise envisage la fermeture d’usines (ndlr: dont Audi à Forest-Bruxelles) et le licenciement de personnel.
Cette chute des ventes se répercute également dans les industries produisant des accessoires ou des composants importants. Le 23 septembre le constructeur suédois de batteries Northvolt a fait savoir qu’il licenciera un quart de son personnel. Le ressac de ces industries annexes aura des répercussions dramatiques en Autriche également.
Pour Roman Haider, député européen de la FPÖ, l’effondrement catastrophique des ventes indique très clairement « que l’interdiction par l’UE des moteurs à combustion, une démarche purement idéologique, se solde par un échec complet ». Haider, qui est aussi le porte-parole de la Fraction « Patrioten für Europa » pour les communications et le transport, le moteur à combustion n’est nullement un modèle du passé, du moins à court terme, comme le montrent les préférences des clients.
Pour ce député européen de la FPÖ, l’obligation unilatérale de passer à l’automobile électrique est insensée et menace l’existence même de l’une des branches les plus importantes de l’industrie européenne. « La politique de la Commission européenne mène à un désastre total. La mobilité individuelle des citoyens se voit limitée de manière drastique et des millions de personnes risquent de perdre leur emploi, ce qui conduira à une chute de la création de valeurs en Europe. Pour cette raison, il est grand temps de mettre un terme à cette interdiction du moteur à combustion et d’en finir avec l’ensemble de ce fameux ‘Green Deal’ ».
18:19 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voitures électriques, europe, actualité, industrie automobile, affaires européennes, green deal | | del.icio.us | | Digg | Facebook
lundi, 29 avril 2024
La Commission européenne de von der Leyen s'est trompée et s'est ridiculisée !
La Commission européenne de von der Leyen s'est trompée et s'est ridiculisée !
Source: https://unzensuriert.at/258126-hier-hat-sich-die-eu-kommission-unter-von-der-leyen-geirrt-und-blamiert/?utm_source=Unzensuriert-Infobrief&utm_medium=E-Mail&utm_campaign=Infobrief&pk_campaign=Unzensuriert-Infobrief
Outre les transactions opaques avec l'industrie pharmaceutique pendant la période coronaviresque, la Commission européenne sous Ursula von der Leyen a causé d'immenses dégâts, notamment dans l'industrie automobile.
Un signal dangereux émane de la Commission européenne
Le professeur Franz Indra, expert et développeur de moteurs renommé, l'a dit très clairement dans une interview accordée à FOCUS online le 24 mars, où il a parlé du développement du moteur à combustion en Chine, qui devrait être encore 10 à 15% plus économique, et où on lui a demandé si les marques européennes avaient encore un avenir dans ce contexte ? Le "pape des moteurs" a répondu :
"Le signal le plus dangereux provient toujours de l'interdiction des véhicules thermiques à partir de 2035, décidée par la Commission européenne sous la direction de Mme von der Leyen et de M. Timmermans, et qui doit absolument être rediscutée sous l'égide d'une nouvelle Commission européenne. Chaque jour où cette interdiction n'est pas annulée, notre désavantage par rapport aux constructeurs asiatiques s'accroît".
L'UE fait marche arrière mais à moitié
Quelques jours avant cette déclaration d'Indra, un document de données explosif a fait surface, qui pourrait renverser les décisions de l'UE. Comme il a été rapporté, la révision des plans de l'UE en matière de voitures électriques, prévue pour 2026, devrait aller dans le sens d'autoriser des alternatives à la mobilité électrique.
De l'électricité sale en trompe-l'œil
Le professeur Indra avait déjà déclaré en juin 2020 dans l'émission "Talk Spezial" de ServusTV que la voiture électrique devenait de plus en plus un leurre politique et que l'électricité utilisée pour les voitures électriques était sale. Indra a été encore plus clair lors d'un entretien accordé au Standard:
"Si l'e-mobilité n'avait pas été encouragée, elle n'existerait pas. Ce n'est que lorsque les subventions ont atteint des niveaux incroyables que les choses ont commencé à bouger. La Deutsche Bank a calculé que chaque voiture électrique coûte 20.000 euros à l'État. En Autriche, une hybride rechargeable en coûte 30.000, car il n'y a pas de NoVA".
La coalition "feu tricolore" a supprimé la subvention pour les véhicules électriques
Les inconvénients des voitures électriques semblent s'être fait connaître, car la coalition "feu tricolore" en Allemagne a récemment supprimé la subvention pour les voitures électriques, à la surprise générale. C'est un signe très fort, qui montre que l'e-mobilité commence à échouer, a déclaré Indra dans un entretien avec FOCUS. Il a dit textuellement :
"Nous avons vu que, malgré les aides très importantes accordées jusqu'à présent, les taux d'immatriculation mensuels des véhicules électriques se situent entre 15 et 17%, ce qui nous fait rater haut la main notre noble objectif d'avoir 15 millions de voitures électriques sur les routes d'ici 2030. Il s'agira plutôt de 5 millions".
Les ventes en Allemagne ont chuté de 28,9%.
En fait, les ventes de voitures électriques se sont effondrées le mois dernier dans toute l'Europe, la demande ayant chuté malgré les intentions de l'UE d'interdire les véhicules à essence et au diesel d'ici le milieu de la prochaine décennie. Les ventes de voitures à batterie ont chuté de 11,3%, tandis que la demande en Allemagne, la plus grande économie européenne, a chuté de 28,9%. C'est ce qu'a rapporté le blog Science & Politique, citant The Telegraph.
Une mauvaise empreinte carbone
Dans l'interview accordée à FOCUS, le professeur Indra a également attiré l'attention sur la dernière étude parue dans le rapport de l'Association des ingénieurs allemands (VDI). Dans cette étude, la voiture électrique n'a pas seulement été calculée avec de l'électricité "verte" ou moyenne, mais aussi avec l'électricité dont elle a réellement besoin, à savoir l'électricité dite marginale. Il s'agit du courant supplémentaire nécessaire, qui ne peut provenir que de centrales thermiques. Il a une très mauvaise empreinte carbone, et si l'on prend en compte cette électricité, la voiture électrique, qui entre en compétition avec un énorme "sac à dos" d'émissions provenant de la production de la batterie, ne rattrape plus la voiture thermique sur toute sa durée de vie.
23:05 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voitures électriques, commission européenne, europe, affaires européennes | | del.icio.us | | Digg | Facebook
vendredi, 07 mai 2021
Le lithium prendra-t-il la place du pétrole?
Le lithium prendra-t-il la place du pétrole?
Electromobilité: un changement radical de la relation homme/voiture est en cours. Le lithium sera-t-il le "carburant" du futur et supplantera-t-il le pétrole?
Entre-temps, la course géopolitique à l'accaparement des précieux éléments naturels a déjà commencé.
par Salvatore Recupero
Ex : https://www.centrostudipolaris.eu/
Nombreux sont ceux qui pensent que les voitures électriques garantiront une mobilité durable dans un avenir proche. Même si les choses ne se passent pas exactement comme ça, il est désormais clair que la politique et les grands constructeurs automobiles ont choisi de miser sur les voitures électriques. Voyons pourquoi.
La voiture électrique et le carburant durable
Le numéro 23 de la revue Polaris (1) a analysé cette question, en soulignant le "projet d'un changement radical de vie dans la relation entre l'homme et la voiture". Un projet radical imposé par l'augmentation des utilisateurs, par la limitation des sources de pétrole".
Le changement ne sera pas si simple. Actuellement, les problèmes sont nombreux, mais nous nous limiterons à en citer au moins deux. Le premier concerne les méthodes de recharge des batteries électriques: "Il est nécessaire de construire une infrastructure de colonnes de recharge qui réduise les temps de charge en les rendant similaires à ceux du plein d'essence". Le deuxième point est lié au lithium. Cet élément est essentiel à la production des batteries électriques qui alimenteront la mobilité du futur. Tous les véhicules écologiquement durables (scooters, vélos et voitures électriques) dépendront du précieux métal alcalin.
Comment les constructeurs automobiles évoluent
Les constructeurs automobiles s'activent pour se mettre au diapason. Par exemple, dès 2018, Matthias Müller (PDG de Volkswagen) a expliqué aux actionnaires que: "Un nouveau jeu a commencé, avec de nouvelles tendances, de nouvelles technologies, de nouvelles alliances". M. Müller faisait référence à un "processus de transition énergétique" qui modifiera la géographie des matières premières. Toujours en Allemagne, BMW (2) est passé de la parole aux actes. La société munichoise a signé (le 31 mars dernier) un accord de plus de 300 millions de dollars avec la société américaine Livent, engagée dans l'extraction de lithium dans le système lacustre andin de la province argentine de Catamarca. "Le lithium - explique Andreas Wendt, membre du conseil d'administration de BMW - est l'une des matières premières essentielles de l'électromobilité. En obtenant cet élément auprès d'un second fournisseur, nous répondons aux exigences de la production de notre cinquième génération actuelle de cellules de batterie".
Malgré les mesures prises par Volkswagen et BMW, l'Europe (pour l'instant) est faible dans ce secteur par rapport à d'autres concurrents. Par exemple Tesla: l'entreprise américaine, dirigée par l'excentrique Elon Musk, est spécialisée dans la production de voitures électriques, de panneaux photovoltaïques et de systèmes de stockage d'énergie.
L'Extrême-Orient se déplace donc à l’allure d’un train à grande vitesse. Le japonais Toyota, par exemple, entend "se transformer d'une entreprise de fabrication de voitures en une entreprise de mobilité, car il devra fournir toutes sortes de services de transport, de la production de voitures à la connectivité, au partage de voitures et à la production de batteries". Et puis il y a la Chine, qui ne craint pas la concurrence dans ce secteur (comme dans d'autres).
La Chine et la "bataille des batteries
En parlant de Pékin, il est utile de rappeler que la State Grid Corporation of China est le deuxième groupe mondial par son chiffre d'affaires (350 milliards de dollars). Aujourd'hui, elle est en mesure de construire la quasi-totalité des composants pour les réseaux UHV - pour la transmission d'énergie à très haute tension - en courant alternatif et continu, ainsi que tous les composants (transformateurs, interrupteurs, etc.) du marché mondial. Son réseau s'est déjà implanté en Europe et prévoit de construire 21 centrales électriques dans le corridor sino-pakistanais. En Afrique, elle prévoit d'agir sans concurrence.
La Chine, d'ailleurs, (comme on peut le lire sur Start Mag) est "entrée dans la bataille des batteries de voitures avec l'ambition de dominer le monde" (3). La véritable pomme de discorde est le contrôle et la fourniture du lithium (ainsi que d'autres éléments rares).
La géopolitique du lithium et des terres rares
Dans l'article de Start Mag ci-dessus, il est également mentionné que: "Selon l'U.S. Geological Survey, la Chine domine ce marché des matériaux et métaux rares, les principaux composants pour la production de batteries rechargeables, un marché lucratif. Elle contrôle la quasi-totalité de ce marché. Sur les 170.000 tonnes produites l'année dernière, 71% (120.000 tonnes) l'ont été par ces derniers. Les autres producteurs, l'Australie (20.000 tonnes) et les Etats-Unis (15.000 tonnes), sont loin derrière".
Les États-Unis pour contrer ce " monopole ", sous la présidence Trump, avaient délégué la question au Pentagone, via le Defense Production Act. Le plan de la Maison Blanche était simple: aider les pays alliés (Australie et Brésil) à maximiser leur capacité d'extraction afin de dépendre le moins possible de Pékin. Nous allons maintenant voir ce qui se passe avec Biden.
Une inconnue demeure: que fait (et fera) l'UE? Pour l'instant, hormis les initiatives de quelques grandes entreprises allemandes, il n'y a que des projets pour un avenir pas trop lointain. Le 12 mars dernier, en effet, des membres de la Commission européenne faisant autorité (4) l'ont promis: "D'ici 2025, les entreprises européennes auront la capacité de fournir toutes les batteries lithium-ion nécessaires aux constructeurs automobiles du continent, assurant ainsi l'autosuffisance dans un secteur clé pour l'avenir de la mobilité et au-delà". Elle devrait créer dans les prochaines années "l'Airbus des batteries impliquant des dizaines d'entreprises dont des constructeurs automobiles et des groupes énergétiques".
Maros Sefcovic (vice-président de la Commission européenne) a également annoncé qu'il "travaillera avec la Banque européenne d'investissement pour mobiliser des fonds privés supplémentaires et obtenir 50 milliards d'euros de plus pour atteindre les objectifs ambitieux de 2025". "En avril", a déclaré M. Sefcovic, "la Commission et les entreprises privées signeront un accord pour financer la recherche de pointe à hauteur d'environ 900 millions d'euros.
La route empruntée pourrait être la bonne. Au-delà de ce que l'on peut penser des voitures électriques, c'est un match que l'on ne peut pas se contenter de regarder depuis les tribunes.
Notes :
- (1) Mettez le Greta dans le moteur - Les écotaxes ne réduiront pas la pollution mais elles financeront les restructurations Magazine Polaris, Numéro 23 automne hiver 2019 https://www.centrostudipolaris.eu/2020/01/01/metti-greta-...
- (2) Voitures : Argentine, Bmw passe un accord avec Livent pour des batteries au lithium, Ansa Motori, 31 mars 2021 https://www.ansa.it/canale_motori/notizie/industria/2021/...
- (3) La guerre entre la Chine, les États-Unis et l'UE pour les batteries des voitures électriques Startmag, par Giuseppe Gagliano 04 avril 2021 https://www.startmag.it/energia/la-guerra-tra-cina-usa-e-...
- (4) En 2025, l'Europe sera autosuffisante dans la production de batteries pour les voitures électriques, Agi, 12 mars 2021 https://www.agi.it/economia/news/2021-03-12/entro-2025-eu...
00:09 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, lithium, énergie, voitures électriques, technologie, terres rares | | del.icio.us | | Digg | Facebook