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vendredi, 17 octobre 2014

Alger se tourne vers le BRICS

Poutine-Bouteflika-1609.jpgAlger se tourne vers le BRICS, ...sans craindre l'Occident!

par Meziane Rabhi

Ex: http://french.irib.ir  

 
IRIB- “Dans un contexte de ralentissement de la demande d’exportations, en provenance des marchés européens,... l’Algérie multiplie ses relations commerciales avec un certain nombre d’économies émergentes, notamment le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine (Bric).” C’est du moins ce que relève Oxford Business Group (OBG) dans un papier intitulé “Algérie : diversification des relations économiques”. OBG note que l’Algérie, qui s’engage de plus en plus sur la voie d’une diversification de son économie, aussi bien en termes de production que de commerce, affiche des perspectives d’augmentation de ses recettes commerciales encourageantes, grâce à une demande — en particulier en matières premières — toujours forte de la part des marchés émergents malgré des prévisions de croissance revues à la baisse. Selon le cabinet londonien, citant le ministère des Finances, les exportations vers l’Asie ont atteint 2,03 milliards de dollars au premier trimestre 2012, un chiffre quasiment multiplié par deux par rapport à la même période l’année précédente. Début 2012, un dixième des exportations algériennes était à destination de l’Asie, faisant de la région le troisième marché d’exportation de l’Algérie. “Par exemple, le volume des échanges commerciaux de l’Algérie avec l’Inde, s’il ne représente toujours qu’un faible pourcentage de l’ensemble des échanges commerciaux du pays, a connu ces dernières années une rapide expansion”, indique OBG.

L’Inde est le 11e partenaire commercial de l’Algérie ; les deux pays se sont exprimés en faveur d’une augmentation du volume de ces échanges à l’avenir. “Dans un récent rapport de l’ambassade d’Inde en Algérie, on pouvait lire que le commerce bilatéral entre l’Algérie et l’Inde avait atteint un chiffre total de 2,7 milliards d’euros en 2011, contre 1,9 milliards d’euros en 2010, hausse qui s’explique en grande partie par la hausse du prix des produits pétroliers”, rapporte le cabinet londonien. Selon ce dernier, les exportations algériennes, qui se composent surtout de pétrole et de gaz, ont enregistré une hausse de près de 50% entre 2010 et 2011 et représentent les deux tiers de l’ensemble des échanges bilatéraux. Les exportations indiennes vers l’Algérie comportent des produits industriels variés, comme des véhicules à moteur et des tuyaux pour le transport de pétrole et de gaz, ainsi que de la viande et d’autres produits agricoles.

La Chine a connu la plus fulgurante ascension


Les relations commerciales entre l’Algérie et le Brésil ont également connu une croissance exponentielle au cours de ces dernières années. Mais comme partout ailleurs en Afrique, c’est la Chine qui a connu la plus fulgurante ascension.

Le géant asiatique a joué un rôle clé dans le soutien des exportations algériennes ces dernières années. Les statistiques du ministère des Finances concernant le commerce extérieur du pays en 2011 placent la Chine en deuxième position dans la liste des sources d’importation pour l’année 2011.
L’Algérie a également pris des mesures pour optimiser le potentiel de sa relation avec la Russie, elle aussi exportatrice d’hydrocarbures estime OBG. “Si les relations commerciales entre l’Algérie et la Russie sont limitées, les deux pays producteurs d’énergie se sont par le passé alliés dans le cadre de projets stratégiques communs afin de mettre en commun les bonnes pratiques établies dans les domaines de l’extraction et du transport des produits pétroliers”, rappelle le cabinet. Le dernier accord de partenariat entre Sonatrach et Gazprom, l’entreprise gazière monopolistique russe, a expiré en 2007 et n’a pas été renouvelé par la suite, faute de projets communs à l’horizon. “Il se pourrait bien que cette situation change, comme l’a montré l’annonce en juin 2012 d’un accord de principe entre Sonatrach et Gazprom pour procéder à des échanges de swap, un système d’échange de flux financiers qui permet à chaque pays d’optimiser ses ventes dans les marchés clés du pays partenaire”, prévoit OBG.

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