jeudi, 25 décembre 2014
John Robb on Open Source Warfare
Robert Stark interviews John Robb on Open Source Warfare
Ex: http://www.starktruthradio.com
To listen to:
http://www.starktruthradio.com/?p=783
Topics include:
John Robb’s book Brave New War: The Next Stage of Terrorism and the End of Globalization
The Four Generations of Warfare theory
How open source warfare became predominant when nuclear weapons deterred conflicts between major nations
How decentralization is the asset of non state actors such as ISIS
Why John does not view ISIS as a proxy for nations such as Saudi Arabia
How ISIS got it’s start during the Syrian conflict
His prediction that we will never win in Iraq
Hamas and Hezbollah
How an open source movement is not an organized organization
iWarfare
Why it’s inevitable that Open Source Warfare will spread to the West due to economic stagnation
How an economy based on financial institutions is unsustainable
How a managerial economy is a zero sum game
Why education and healthcare costs have gone up is because of an increase in loans
How the FDA shut down 23andme which does genetic testing and could of revolutionized medicine
The commercial use of drones
Edward Snowden
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00:08 Publié dans Actualité, Entretiens, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, livre, john robb, guerre, guerre actuelle, états-unis, politique internationale | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Quelques rappels utiles sur l’histoire récente des Kurdes
Matthias Hellner :
Les Kurdes : un peuple sans Etat
Quelques rappels utiles sur l’histoire récente des Kurdes
C’est au 7ème siècle que le nom de « Kurde » apparaît pour la première fois dans les sources écrites musulmanes. Toutefois, le mot ne désigne pas, dans cette première littérature islamique, un peuple précis mais une pluralité de tribus nomades vivant à proximité de l’Iran actuel. Le territoire initial du peuple kurde se situe dans la région montagneuse du Caucase méridional. Aujourd’hui, la région qu’occupent les Kurdes s’étend aux confins de quatre pays : la Syrie, l’Iran, l’Irak et la Turquie.
Déjà au 7ème siècle, les régions kurdes tombent aux mains du Calife et bon nombre de Kurdes se convertissent rapidement à l’Islam sunnite. Malgré cette conversion rapide à la religion des tribus nomades sémitiques de la péninsule arabique, les siècles suivants seront ponctués de révoltes généralisées ou d’insurrections plus localisées contre le pouvoir des califes de Bagdad, comme en 838 ou en 905 dans les régions septentrionales de l’aire de peuplement kurde. On a vu alors certains clans kurdes se convertir au christianisme et faire cause commune avec l’Empire byzantin.
Après la chute de Constantinople, les Empires ottoman et séfévide se sont affrontés ; dans le cadre de cet affrontement, les Séfévides imposent le chiisme comme religion d’Empire en Perse, ce qui entraîne les Kurdes sunnites dans le camp des Ottomans qui, pour les récompenser de cette fidélité, les délivrent du devoir de payer tribut, du moins partiellement. Après la bataille de Tchaldiran en 1514, gagnée par les Ottomans et leurs alliés kurdes, les régions peuplées de Kurdes sont, malgré cette victoire, coincées dangereusement entre les deux empires. Au cours des décennies suivantes, les Séfévides ont dû régulièrement reculer devant les armées ottomanes. Beaucoup de Kurdes des régions frontalières de l’Empire ottoman ont quitté leurs villages d’origine. En migrant de la sorte, ces Kurdes pratiquaient aussi une politique de la terre brûlée dont pâtirent bon nombre d’antiques sites habités par leur peuple. En 1639, le long conflit qui avait opposé les Séfévides aux Ottomans se termine avec, entre autres résultats, la partition des régions habitées par les tribus kurdes. Cette partition du 17ème siècle a perduré jusqu’à nos jours : la séparation entre Kurdes de Turquie (et d’Irak) et Kurdes de Perse suit encore et toujours le même tracé, à quelques rares modifications près.
A partir de 1847, l’Empire ottoman connaît une zone administrative nommé « Kurdistan » mais elle est dissoute en 1864. Après l’effondrement de l’empire ottoman en 1918, les Alliés occidentaux victorieux promettent aux Kurdes de leurs accorder un Etat propre et le droit à l’auto-détermination mais, en bout de course, de larges portions de l’aire de peuplement kurde ont été attribuées à la Syrie (sous mandat français) et surtout à l’Irak (sous mandat britannique). Par ailleurs, les Turcs de Mustafa Kemal, par leur victoire dans leur guerre d’indépendance, conservent le reste du Kurdistan et contraignent les franco-britanniques à accepter une révision du Traité de Sèvres. Sous l’impulsion d’Atatürk, leader des forces indépendantistes et nationalistes turques, de nombreux Kurdes se joignent au mouvement antioccidental parce qu’on leur promet simultanément de larges droits à l’autonomie dans l’Etat turc nouveau qui doit s’établir après la victoire des forces nationalistes. Les kémalistes avaient en effet promis aux Kurdes que cet Etat nouveau serait binational. Ces promesses n’ont pas été tenues : le jeune Etat, né de la victoire des armes kémalistes, ne reconnait pas les Kurdes comme minorité ethnique lors de la signature du Traité de Lausanne de 1923. La réaction ne se fait pas attendre : plusieurs insurrections éclatent entre 1925 et 1938 dans l’aire de peuplement kurde de la nouvelle Turquie. Toutes sont matées par l’armée turque, supérieure en nombre et en matériels.
Atatürk voulait en effet aligner son Etat sur le modèle jacobin français, en le dotant d’une forte centralisation. Dès lors, après la victoire sur les forces d’occupation alliées (françaises, anglaises, grecques et italiennes), Atatürk proclame la politique dite « d’Un Etat, Une Nation, Une Langue, Une Identité ». Automatiquement, il acceptait qu’un conflit permanent risquait de l’opposer aux chefs de clans kurdes qui voyaient vaciller leur autorité traditionnelle.
Après 1945, les mesures jacobines vexatoires et insultantes se multiplient (comme jadis en France) : le costume kurde, le Sal Sapik, est interdit ; ensuite vient le tour de l’usage officiel de la langue kurde (comme le breton, le francique-mosellan, l’alémanique du Sundgau ou le west-flamand en France). En 1967, l’Etat centralisateur turc interdit une nouvelle fois tout usage public de la langue kurde, de même que la musique, la littérature et les journaux kurdes.
Matthias Hellner.
(article paru dans « zur Zeit », Vienne, n°44/2014 ; http://www.zurzeit.at ).
00:05 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kurdes, kurdistan, perse, empire ottoman, turquie, kémalisme, ethnologie, histoire, levant, moyen orient | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Il faut relire Soljénitsyne!
00:05 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alexandre soljénitsyne, russie, littérature, lettres, lettres russes, littérature russe | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Superbe trésor viking découvert en Ecosse
00:05 Publié dans archéologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vikings, archéologie, écosse, moyen âge | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Le néo-nihilisme, nouveau mal français
Les Français sont abrutis par la propagande médiatique. Celle-ci véhicule un néo-nihilisme ahurissant.
Ce néo-nihilisme repose sur une négation des réalités. Négation des origines et de leur importance. Négation du Grand Remplacement de populations. Négation de l’existence même d’un peuple français historique. Négation de l’échec de tout processus d’assimilation des immigrés venus de loin. Négation de l’islamisation de la société et des mœurs. Négation de l’échec de la « conception citoyenne de la nation » devenue simple paravent du communautarisme.
Ce néo-nihilisme nie aussi les réalités anthropologiques. Il prétend déconstruire les différences de sexe. Tout en promouvant un « homosexualisme » militant, négateur du mariage et des liens de filiation. Sa vision est celle de l’immédiateté, du grand carnaval de l’Homo festivus et de la Gay Pride.
Promu par les médias de l’oligarchie, ce néo-nihilisme est devenu l’idéologie dominante de la classe politique. Par connivence d’abord : journalistes et politiques déjeunent ensemble, voyagent ensemble, dînent ensemble… et plus si affinités. Par désir mimétique aussi : pour un politique, la recette pour se faire inviter à la télévision, c’est de tenir un discours média-compatible. Résultat : ceux qui devraient donner du sens se rallient – peu ou prou – au néo-nihilisme de l’État-spectacle et de l’Homo festivus. D’où le discrédit des partis politiques : Front de gauche, écolos, PS, UMP. À force de rechercher la dédiabolisation/banalisation, c’est le Front national lui-même qui pourrait perdre le crédit de sa différence. Or, suivre le vent n’est rien d’autre qu’« une ambition de feuille morte ».
Face à cette verticale du pouvoir médias/politiques, les réactions viennent des profondeurs du peuple. D’où l’ampleur des manifestations sociétales : de la Manif pour tous, du Printemps français, des Bonnets rouges et peut-être demain d’un PEGIDA (les mouvements anti-islamisation en Allemagne) à la française.
Les réactions viennent aussi des intellectuels. D’hommes et de femmes qui savent qu’ils ont le « devoir de vérité ». D’hommes et de femmes qui osent penser la radicalité : des essayistes comme Éric Zemmour ou Hervé Juvin, des écrivains comme Renaud Camus ou Richard Millet, des artistes ou critiques d’art comme Aude de Kerros, des esprits indépendants comme Robert Ménard ou Béatrice Bourges.
À eux de donner du sens. À eux de rappeler que la patrie (la terre des pères) n’a de sens que si elle porte une identité charnelle et civilisationnelle. À eux de rappeler qu’il n’y a pas de communauté nationale sans réalité substantielle, croyances communes, valeurs morales et sociales partagées et leur hiérarchie. À eux de rappeler qu’il y a des permanences anthropologiques et culturelles à respecter. À eux de rappeler que la souveraineté n’a de sens que si elle est enracinée.
Le renouveau ne passera pas par les structures anciennes tributaires des conformismes. Il viendra de la mise en forme par les intellectuels dissidents des aspirations profondes du peuple. Il sera possible grâce au contournement des médias par Internet et les réseaux sociaux.
00:05 Publié dans Actualité, Manipulations médiatiques, Nouvelle Droite, Philosophie, Sociologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nihilisme, france, actualité, nouvelle droite, sociologie, philosophie, jean-yves le gallou | | del.icio.us | | Digg | Facebook