dimanche, 08 décembre 2024
La démocratie à géométrie variable de l’Occident collectif
La démocratie à géométrie variable de l’Occident collectif
Ala de Granha
Source: https://electomagazine.it/la-democrazia-a-geometria-varia...
Que fait-on lorsqu’on perd les élections? Peut-être un peu d’autocritique, on se questionne sur les raisons de l’échec, on blâme le destin cynique et cruel, ou encore on accuse les électeurs de ne pas avoir compris les propositions des perdants. Des réponses du passé. L’Occident collectif est plus moderne, plus avancé. Alors, tout simplement, il rejette les résultats des urnes.
Et il attribue la faute à d'hypothétiques ingérences russes. Un peu comme les fausses armes chimiques irakiennes utilisées pour justifier l’invasion anglo-américaine et la mort de centaines de milliers d’Irakiens.
Ainsi, en Géorgie, l’Occident collectif organise une protestation spontanée dans la rue pour renverser le gouvernement nouvellement réélu. Réélu grâce à Moscou, bien sûr. Pendant ce temps, dans la démocratique Roumanie, le premier tour de l’élection présidentielle est annulé parce qu’il est inadmissible que le candidat désapprouvé par Bruxelles ait remporté la victoire. Et peu importe qu’il aurait perdu de toute façon au second tour. Mieux vaut ne pas prendre de risques.
Cependant, il est parfaitement acceptable qu’en Moldavie, les électeurs locaux aient rejeté la dirigeante au service de l’OTAN, car les votes par correspondance, provenant uniquement des pays amis, ont ensuite inversé les résultats. Ainsi, la volonté de ceux qui vivent dans leur propre pays ne compte pas, face aux choix de ceux qui l’ont quitté.
Mais malheur à quiconque ose parler de fraude lorsque les « bons » remportent la victoire. Voilà leur démocratie, une démocratie à géométrie variable.
17:13 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : démocratie, roumanie, moldavie, europe, affaires européennes, politique internationale | |
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Si Homs tombe, la Syrie sera brisée
Si Homs tombe, la Syrie sera brisée
Par Daniele Perra
Source: https://www.ariannaeditrice.it/articoli/se-cade-homs-la-s...
Note de la rédaction: Cet article a été publié puis traduit avant l'effondrement brutal et soudain du régime baathiste d'Assad. Il donne néanmoins des informations précieuses pour comprendre la situation tragique de la Syrie et permet de tirer des leçons pour l'avenir.
L'effondrement (provoqué) du processus d’Astana aura également des répercussions significatives sur le théâtre ukrainien. Il est peu probable que la Russie accepte à nouveau une paix de compromis qui ne fait que geler (temporairement) un conflit à ses frontières, avec la possibilité que son rival direct se renforce au fil du temps.
Il va sans dire que le processus d’Astana représentait une petite pierre militaire dans la construction d’un système global multipolaire, ainsi qu’une défaite évidente des plans israélo-américains pour la Syrie. La solution, bien que temporaire, au conflit avait en effet été trouvée en marginalisant les exigences de l’Occident (partiellement représenté par la Turquie).
Si les miliciens djihadistes du HTS (inutile de les appeler « insurgés » ou « rebelles », il faut nommer les choses par leur nom) atteignent Homs et divisent la Syrie en deux, en séparant la côte méditerranéenne (une région avec une forte présence alaouite, minorité à laquelle appartient la famille Assad) du reste du pays, alors la Syrie telle que nous la connaissons aujourd’hui cessera d'exister. Dans ce cas, le risque devient également très élevé pour les bases russes de Tartous et Lattaquié.
L’effondrement de l’armée arabe syrienne n’est pas particulièrement surprenant si l’on considère qu’elle est en guerre de manière ininterrompue depuis 13 ans sur plusieurs fronts (comme celui de Deir ez-Zor, qui n’a jamais connu de réelles trêves) et qu’elle est attaquée presque quotidiennement par Israël (ciblant principalement des dépôts d’armes et des voies de transport). À cela s’ajoute le lourd régime de sanctions imposé par la première présidence Trump (le tristement célèbre Caesar Act), qui a effectivement privé le peuple syrien des biens de première nécessité, partiellement compensés par le soutien russo-iranien, et a facilité le pillage des ressources pétrolières syriennes, toujours en cours dans les régions sous contrôle des SDF et des États-Unis.
Si Homs tombe, la Syrie sera divisée en deux, et Damas sera directement menacée. À ce moment-là, l’avenir de ce pays du Levant pourrait se diriger vers une division en trois parties : une zone orientale sous le contrôle direct des SDF (Kurdes) et des États-Unis; une zone centrale sous le contrôle du HTS, de la Turquie et (indirectement) d’Israël (qui pourrait étendre son influence au-delà du plateau du Golan, comme le rêve Smotrich); et la côte méditerranéenne sous influence russe (il est peu probable qu’une menace directe pèse sur les bases russes), qui deviendrait une sorte d’enclave alaouite.
En d'autres termes, cela représenterait le triomphe d’un plan Yinon renouvelé: le Liban serait isolé et prêt à adhérer aux Accords d’Abraham une fois que le Hezbollah, privé de ravitaillement, serait marginalisé et militairement vaincu.
16:55 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, homs, syrie, levant, proche-orient | |
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Une alliance transpartisane droite-gauche prend forme: le BSW vote à nouveau pour une motion de l’AfD
Une alliance transpartisane droite-gauche prend forme: le BSW vote à nouveau pour une motion de l’AfD
Dresde. Des situations exceptionnelles donnent parfois lieu à des alliances exceptionnelles. Au Parlement régional de Saxe, l’AfD et l’Alliance Sahra Wagenknecht (BSW) ont à nouveau voté ensemble sur une question politique importante, s’opposant à la majorité des partis établis.
Comme il y a quelques semaines à propos de la création d’une commission d’enquête parlementaire sur la gestion du COVI D-19, il s’agissait cette fois de la question de la paix en Europe, et plus précisément du stationnement de nouveaux missiles américains en Allemagne. Les deux partis considèrent cela comme une menace massive et un risque accru de guerre. C’est pourquoi le BSW a soutenu une motion de l’AfD intitulée « La paix plutôt que les missiles ». La motion visait à exhorter le gouvernement régional de Saxe à « s’engager activement pour une politique de paix ».
Le chef du groupe parlementaire de l’AfD, Urban (photo), a justifié la motion en déclarant : « Ces missiles deviendraient la première cible stratégique des armes nucléaires russes. » Selon lui, le stationnement des missiles américains en Allemagne comporte de grands dangers : « Nous nous transformons en cible d’une frappe nucléaire en retour. » Lors du débat, la CDU a défendu sa politique de soutien au stationnement des missiles, affirmant qu’il s’agissait d’une réponse de l’OTAN à « l’agression de la Russie ».
Sabine Zimmermann (photo), la présidente régionale du BSW, a de son côté accusé la SPD – qui, en tant que parti du chancelier dans la coalition « feu tricolore » à Berlin, approuve également le stationnement – de jeter l’héritage de Willy Brandt « à la poubelle de l’Histoire ». Quant aux Verts, elle a affirmé qu’ils avaient trahi leurs idéaux depuis longtemps. La demande de la CDU d’orienter toujours plus de missiles vers la Russie a également été jugée erronée. Bien qu’elle affirme « profondément » se méfier des intentions pacifiques de l’AfD, Zimmermann a déclaré: «Nous ne refuserons pas notre vote à une motion qui est directement copiée de notre programme électoral».
Jörg Scheibe, coprésident du BSW, a également défendu le soutien à la motion de l’AfD: « Même si cette motion émane du groupe parlementaire de l’AfD, elle est néanmoins correcte et mérite notre soutien » (rk).
Source: Zu erst, Décembre 2024.
16:01 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, allemagne, bsw, afd, politique, saxe, europe, affaires européennes | |
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Turbo Amérique
Turbo Amérique
Markku Siira
Source: https://markkusiira.com/2024/12/06/turbo-amerikka/
Tous les conflits en cours en Ukraine, en Syrie, en Palestine, ainsi que les tentatives de coups d'État en Géorgie et ailleurs sont liés et font partie de la stratégie des puissances en place pour maintenir leur hégémonie. Washington reste le principal centre de ce pouvoir, mais Londres, les bastions eurocratiques de Bruxelles, les puissances asiatiques occupées, la Turquie et le bastion anglo-sioniste d'Israël au Moyen-Orient sont également en jeu.
Compte tenu du succès de la Russie en Ukraine, l'Occident a décidé d'étendre la guerre à d'autres points chauds dans le monde. La Russie n'a pas les ressources nécessaires pour une telle confrontation mondiale, donc ce qui est nécessaire aujourd'hui, c'est l'implication active de partenaires stratégiques tels que l'Iran. Si la Chine ne s'implique pas pleinement non plus, mais reste à l'écart, l'avenir de Pékin sera bien pire lorsqu'il s'agira d'affronter les États-Unis.
Si les choses continuent ainsi, le « monde multipolaire » dont on parle tant ne verra pas le jour et la « Turbo-Amérique » continuera de mener la danse. Le retour de Trump à la Maison Blanche ne changera rien sur le fond, mais les Républicains continueront simplement là où les Démocrates de Biden se sont arrêtés: la Russie et la Chine seront simultanément disciplinées et le terrain de jeu pour l'hégémon qui s'affirme sera le monde entier, et pas seulement l'Ukraine ou la mer de Chine méridionale.
Comme nous l'avons vu lors de l'opération militaire russe en Ukraine, l'Union européenne et ses États membres exécutent docilement la volonté des États-Unis, même au détriment de leurs propres intérêts. L'Europe a été réduite à une collection périphérique de satrapies américaines commandées par l'Amérique métropolitaine. La Finlande, en première ligne, pourrait également être réservée au rôle de pion sacrifié dans les plans de Washington.
La turbo-américaine, en surrégime, continuera à forcer ses adversaires et ses alliés à jouer les durs pour obtenir ce qu'elle veut. Au cours du second mandat de Trump, les intérêts personnels seront probablement poursuivis plus ouvertement et avec plus d'arrogance; les discours sur les « droits de l'homme », les « valeurs », les « règles » et la « démocratie » le seront moins, à mesure que les sociétés deviendront autoritaires, y compris en Occident.
Si aucune autre puissance - une puissance rivale « révisionniste » - n'intervient militairement ou de manière significative, la guerre en Ukraine se poursuivra, la Syrie sera ravagée comme la Libye et le génocide palestinien sera mené à son terme, quelles que soient les lamentations sans punch des ONG. Pendant ce temps, la course aux armements et à l'intelligence artificielle continue de s'accélérer.
À moins que même la Chine n'oppose une résistance concrète aux tentatives de domination des États-Unis, l'empire américain continuera d'américaniser le monde, évoluant vers une « domination à spectre complet », où, derrière la fenêtre de l'« Occident global », les véritables détenteurs du pouvoir, par le biais de leurs entreprises et de leurs États clients, contrôlent tous les peuples, tous les espaces et toutes les ressources existantes du monde.
15:43 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, états-unis, politique internationale | |
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Les États-Unis et l'Europe s'éloignent encore plus avec l'arrivée de Trump
Les États-Unis et l'Europe s'éloignent encore plus avec l'arrivée de Trump
par Lucas Leiroz
Source: https://telegra.ph/Stati-Uniti-ed-Europa-ancora-pi%C3%B9-...
Les pressions exercées par l'administration américaine sur les pays européens pour qu'ils augmentent leurs dépenses de défense devraient s'intensifier sous l'ère Trump. Sous la direction de Joe Biden, le gouvernement américain avait adopté une position plus affirmée sur les questions de « sécurité internationale » et avait renforcé sa présence militaire, en particulier dans les « zones stratégiques » proches de l'Europe. Cette pression n'est pas nouvelle, puisqu'elle était une caractéristique de l'administration précédente de Donald Trump, mais la dynamique géopolitique actuelle et les nouvelles priorités de Washington indiquent que l'accent sera mis sur l'augmentation des contributions des alliés européens à l'OTAN et cette insistance deviendra plus forte encore.
L'augmentation des dépenses de défense demandée par les États-Unis n'est pas seulement une question de sécurité, mais aussi un reflet des tensions économiques et commerciales actuelles entre les deux blocs. Les États-Unis, en tant que première puissance militaire mondiale, ont toujours contraint leurs alliés à assumer une part inégale du fardeau financier. Cette situation est particulièrement délicate pour les pays européens, dont beaucoup ont une économie axée sur les services et préfèrent consacrer leur budget à des domaines tels que la protection sociale et les infrastructures plutôt que d'investir massivement dans la défense. La pression exercée pour accroître ces investissements arrive à un moment délicat, car de nombreux pays de l'UE sont confrontés à des difficultés budgétaires exacerbées par la crise économique provoquée par les sanctions illégales à l'encontre de la Russie.
La réaction des pays européens à ces demandes tend à être mitigée. Alors que certaines nations, en particulier celles qui sont davantage alignées sur les plans géopolitiques des États-Unis, peuvent accepter d'augmenter leurs contributions, d'autres peuvent considérer cette pression comme une tentative d'ingérence dans la politique intérieure de l'Europe. La dépendance croissante de l'UE à l'égard de l'OTAN et des États-Unis, notamment en matière de sécurité, a constitué un point de friction au sein de l'Union. En outre, de nombreux dirigeants européens se demandent si ce modèle de défense (faussement) collaboratif a encore un sens, car les préoccupations sécuritaires américaines et européennes sont clairement distinctes et ne devraient pas être partagées sur la même plateforme.
En outre, la menace brandie par Donald Trump durant sa présidence d'augmenter les droits de douane sur les produits exportés vers les États-Unis sera également loin d'être résolue au cours de la nouvelle législature. Bien que Trump ait quitté la Maison Blanche, ses politiques protectionnistes sont restées ancrées dans la politique étrangère américaine (et reviendront avec encore plus de force en 2025). Bien que l'administration Biden ait assoupli certains aspects de cette approche, elle continue d'être fortement influencée par les lobbies commerciaux et la pression intérieure en faveur de l'adoption de mesures visant à protéger l'économie américaine contre la concurrence extérieure croissante. L'expansion des droits de douane, si elle se matérialise sous une forme plus sévère au cours du second mandat de Trump, aura un impact direct sur les économies européennes, car de nombreux pays du continent dépendent des exportations vers les marchés étrangers, y compris les États-Unis.
Ces droits de douane pourraient particulièrement toucher des secteurs clés de l'économie européenne, tels que l'automobile, les machines et les produits de haute technologie, sapant ainsi la compétitivité des entreprises de l'UE. En outre, le risque d'une nouvelle guerre commerciale pourrait exacerber la crise économique dans la région, qui a encore du mal à surmonter les difficultés liées aux sanctions antirusses. Les relations commerciales transatlantiques, qui constituaient autrefois un pilier des économies européenne et américaine, sont aujourd'hui sous pression, les États-Unis cherchant à contrôler leur balance commerciale et les pays européens s'efforçant de préserver le libre-échange.
Les conséquences de cette pression combinée - tant en termes de défense que de droits de douane - pourraient être très importantes pour l'économie de l'UE. L'augmentation des dépenses de défense exigée par les États-Unis pourrait signifier une réorientation des ressources qui seraient autrement utilisées pour stimuler la croissance économique nationale, en particulier à un moment où de nombreux pays européens tentent encore de se remettre d'autres crises. Par ailleurs, l'augmentation des droits de douane sur les exportations européennes pourrait nuire aux perspectives de croissance économique, en particulier pour les petites et moyennes entreprises qui dépendent du commerce avec les États-Unis. De telles mesures pourraient entraîner une baisse de confiance dans les économies de l'UE et générer une incertitude qui réduirait encore le processus de reprise économique.
Il est également important de rappeler que l'Europe assumera certainement tout ou partie du fardeau de l'aide à l'Ukraine. Avec la promesse de Trump de mettre fin au soutien américain à Kiev, les pays européens élargiront automatiquement leurs projets de coopération avec le régime néonazi, ce qui entraînera encore plus de dépenses inutiles. Il semble inévitable que l'Europe assume le rôle de leader mondial de l'effort de guerre pro-ukrainien.
En définitive, la pression américaine sur l'Europe, tant en termes de défense que de commerce, représente un défi important pour les pays européens. Le prix de l'« America First » de Trump sera coûteux pour l'Europe. Trouver un équilibre entre les engagements envers les États-Unis et la sauvegarde des économies européennes sera crucial pour l'avenir des relations transatlantiques.
15:23 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, états-unis, donald trump, europe, affaires européennes, union européenne, relations transatlantiques | |
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Réfléchissons à la chute du régime d’Assad
Réfléchissons à la chute du régime d’Assad
Filip Martens
Les « rebelles modérés », soutenus par l’Occident et la Turquie, instaurent un État wahhabite dans l’ouest et le centre de la Syrie. Des milliers de personnes, qu’elles soient chrétiennes, druzes, laïques, alaouites, sunnites ou chiites, seront assassinées pour des raisons religieuses ou politiques. Des centaines de milliers d’autres fuiront, en grande partie vers l’Europe. En Syrie, Kurdes, wahhabites et non-wahhabites (ce méli-mélo de l’Armée Syrienne Libre) se battent entre eux. Brusquement, le chaos syrien devient un problème majeur pour l’Occident.
Par ailleurs, la Turquie nourrit des plans d’annexion pour le nord de la Syrie et des factions pro-turques commencent à attaquer Manbij, une ville sous contrôle kurde.
La guerre en Syrie est loin d’être achevée. Le pays s’engage dans une période extrêmement sombre, et le pire reste à venir. Nous avons déjà vu des situations similaires en Libye et en Irak.
Cela n’avait rien de surprenant. Les conditions en Syrie ces dernières années et l’absence manifeste de volonté de libérer les zones occupées parlaient d’elles-mêmes. L’armée syrienne n’a pas défendu le pays face aux djihadistes, et de nombreux soldats syriens ont même rejoint leurs rangs. De plus, il y a deux jours, l’Iran a retiré ses principales unités de forces supplétives ainsi que ses spécialistes du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (CGRI). Ce retrait a rendu Assad politiquement impuissant.
À ce stade, il est difficile de dire ce qui serait mieux pour la Syrie. Attendons de voir comment les choses évoluent avant de formuler des commentaires supplémentaires.
14:40 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, syrie, levant, proche-orient | |
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La mer Baltique - « mer de l'OTAN » ou terrain de jeu stratégique de la Russie?
La mer Baltique - « mer de l'OTAN » ou terrain de jeu stratégique de la Russie?
La mer Baltique reste un point névralgique de tensions géopolitiques, où l'OTAN comme la Russie poursuivent leurs intérêts stratégiques.
Par Elena Fritz
Source: https://www.pi-news.net/2024/12/die-ostsee-nato-see-oder-...
Avec l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'OTAN, les stratèges occidentaux espéraient transformer la mer Baltique en une «mer de l'OTAN». Mais les développements actuels montrent que la Russie n'abandonnera pas ces eaux sans se battre.
Selon l'éditorialiste Elisabeth Braw de Foreign Policy, la guerre électronique (GE) russe en mer Baltique entrave considérablement la fonctionnalité des systèmes d'identification et de navigation automatiques des autres nations. Cela a des conséquences non seulement en termes de sécurité, mais aussi en termes économiques. Par exemple, les systèmes mondiaux de navigation par satellite (GNSS) génèrent environ 17,2 milliards de dollars US par an pour l'économie britannique. Mais l'activité constante de l'EE russe au cours des trois dernières années réduit considérablement ces revenus.
L'ancien commandant de la marine danoise, Nils Wang, confirme : « Les Russes font ça très bien ». Déjà en mai 2022, l'organisation C4ADS, basée à Washington, a identifié depuis février 2016 un total de 9883 cas d'usurpation de GPS dans dix zones, impliquant 1311 navires civils.
Ces interférences compliquent la tâche de l'UE et des États-Unis pour surveiller le transport de pétrole russe à travers la mer Baltique. Les marins européens qui s'appuient sur la navigation par satellite ont de plus en plus de mal à identifier ces navires et donc à contrôler le volume des livraisons de pétrole russe. Braw résume avec justesse: «La mer de l'OTAN ne sera jamais calme».
Depuis l'époque de Pierre le Grand, la mer Baltique est une voie maritime d'importance stratégique pour la Russie. L'idée qu'un ensemble de nations inamicales puisse « réguler » le trafic russe est inacceptable pour Moscou. Plus la Russie peut utiliser de moyens de pression asymétriques contre ses adversaires, mieux c'est pour ses intérêts stratégiques.
Les récents développements montrent que la mer Baltique est loin d'être une « mer pacifiée par l'OTAN ». Elle reste au contraire un champ de bataille central où s'affrontent des intérêts géopolitiques et où la Russie affirme sa présence et son influence.
Des incidents récents soulignent les tensions dans la région. Ainsi, un incident s'est produit en mer Baltique, au cours duquel un navire russe a tiré des munitions de signalisation sur un hélicoptère de la Bundeswehr. La ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock a abordé cet incident lors de la réunion de l'OTAN et a souligné la nécessité de renforcer la surveillance dans la région.
En outre, plusieurs câbles de données sous-marins ont récemment été endommagés en mer Baltique, ce qui a suscité l'inquiétude des pays de l'OTAN concernés quant à d'éventuels actes de sabotage. Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a exprimé le soupçon qu'il pourrait s'agir d'actes de sabotage intentionnels et a souligné la nécessité d'une vigilance accrue face aux menaces hybrides.
Ces événements illustrent le fait que la mer Baltique reste un point névralgique où se télescopent des tensions géopolitiques, où l'OTAN et la Russie poursuivent leurs intérêts stratégiques.
09:37 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : géopolitique, actualité, mer baltique, europe, affaires européennes | |
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