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lundi, 09 décembre 2024

Pourquoi la Roumanie est si importante pour l'OTAN

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Pourquoi la Roumanie est si importante pour l'OTAN

Source: https://dissident.one/waarom-roemenie-zo-belangrijk-is-vo...

L’OTAN construit actuellement en Roumanie la plus grande base militaire d’Europe, près de la frontière avec l’Ukraine et non loin de la mer Noire. Cette base vise à transformer considérablement l’infrastructure de l’OTAN, écrit Thomas Oysmüller.

La Roumanie, flanc sud-est de l’OTAN avec un accès à la mer Noire, revêt une importance stratégique particulière pour l’Alliance. D’importants investissements ont été réalisés: la plus grande base de l’OTAN en Europe y est actuellement en construction. Avec un président qui s’écarterait d’un alignement inconditionnel avec l’Occident, ce projet pourrait être compromis.

Une ville militaire sur la mer Noire

À 100 kilomètres de la frontière ukrainienne et directement sur la mer Noire, la plus grande base militaire jamais construite par l’OTAN est en cours d’aménagement sur l’aéroport régional de Constanța. Bientôt, 10.000 soldats y seront stationnés – des forces terrestres, aériennes et maritimes. Les travaux ont commencé en mars 2024.

La presse conformiste allemande a rapporté cet été des informations sur le projet, à une époque où personne n’imaginait que la Roumanie, depuis son adhésion à l’OTAN en 2004, devenue un refuge politiquement stable et sûr pour les États-Unis, pourrait soudainement tomber sous l’influence de forces politiques critiques à l'endroit de l’OTAN:

« L’OTAN souhaite renforcer le flanc oriental de l’alliance de défense en Roumanie orientale. Ce site est d’importance stratégique: proche de l’Ukraine et à seulement 15 kilomètres de la mer Noire, que la Russie revendique comme sienne. L’OTAN a négligé la région pendant des années, mais depuis l’annexion de la Crimée par la Russie, elle s’est lancée dans un réarmement massif. Depuis l’invasion totale de l’Ukraine, son importance n’a jamais été aussi grande. »

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L’aéroport, situé près de la ville de Constanța, possède déjà une section militaire utilisée par l’armée roumaine et ses alliés de l’OTAN. Au cours des vingt prochaines années, la base aérienne « Mihail Kogălniceanu » sera considérablement agrandie et modernisée. L’objectif est d’étendre la base sur 3000 hectares, soit environ dix fois la superficie du Tempelhofer Feld à Berlin, et de surpasser même la grande base de Ramstein en Rhénanie-Palatinat.

Un investissement colossal de l’OTAN

Le projet coûtera 2,5 milliards d’euros à l’OTAN, et l’expansion progressive de la base devrait durer vingt ans. Une véritable « ville militaire », une « ville OTAN », est prévue: avec des écoles, des crèches, des magasins et un hôpital. Les familles des soldats y vivront également. Sur le plan technique, des pistes de décollage et d’atterrissage, des voies de circulation et des hangars pour le matériel militaire sont prévus. Des dépôts de munitions, de carburant et des espaces de stockage pour les technologies sont également planifiés.

Balkan Insights a rapporté au début du projet :

« La nouvelle base donnera à la Roumanie un rôle accru dans l’architecture de sécurité de l’OTAN et une position renforcée en mer Noire, actuellement dominée militairement par la Russie. »

Un regard sur l’exercice « Steadfast Defender 2024 » de l’alliance militaire montre à quel point la Roumanie est devenue importante pour l’OTAN. Une partie clé de cet exercice, également dirigé par l’Allemagne, consistait à transférer des troupes prêtes au combat en Roumanie. De plus, le pays voisin, la Moldavie – petit État encore neutre – se situe entre l’OTAN et l’Ukraine. Les tensions en Moldavie et en Transnistrie ont continué à s’intensifier. La direction politique moldave cherche un rapprochement avec l’UE et l’OTAN, contrairement à l’opposition.

Une rupture possible de la Roumanie avec l’OTAN

Une rupture radicale de la Roumanie avec la ligne de l’OTAN – et Calin Georgescu-Roegen avait annoncé une telle démarche avant que les élections ne soient annulées – serait difficilement acceptable pour Washington.

Tino Chrupalla (AfD): Nous voulons revenir à une énergie bon marché en provenance de Russie

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Tino Chrupalla (AfD): Nous voulons revenir à une énergie bon marché en provenance de Russie

Source: https://opposition24.com/politik/chrupalla-afd-wir-wollen...

Tino Chrupalla (AfD) considère l’unité comme la clé du succès de son parti. C’est pourquoi il soutient également la candidature d’Alice Weidel au poste de chancelière au nom de l’AfD. En marge d’une conférence de presse de l’AfD à Berlin, Tino Chrupalla a déclaré dans une interview avec la chaîne de télévision Phoenix : « Aujourd’hui, il a été clairement exprimé que je soutiens Alice Weidel comme candidate à la chancellerie lors de la campagne électorale fédérale et que je lui apporte naturellement mon appui».

Concernant la campagne pour les élections fédérales, Tino Chrupalla a déclaré que l’AfD souhaitait « remettre Nord Stream en service ». L’Allemagne connaît actuellement « une désindustrialisation ». Selon lui, Nord Stream fait défaut à l’économie allemande, et l’AfD veut « revenir à des prix de l’énergie et du gaz à 5 centimes par kilowattheure ». Cela constituerait « une caractéristique unique de l’AfD ». Le parti veut entretenir de bonnes relations « notamment avec tous les pays d’Europe, y compris naturellement la Russie », a précisé Chrupalla. « La Russie nous a fourni pendant des décennies une énergie de bonne qualité et bon marché, et nous voulons y revenir, au lieu de recourir à une énergie coûteuse et au gaz de schiste américain. »

Tino Chrupalla a également encouragé tous les autres partis à « entamer des discussions dans l’intérêt de l’Allemagne » avec l’AfD. « En particulier les partis qui incluent dans leurs programmes électoraux des revendications qu’ils ne peuvent pas réaliser seuls et qu’ils ne peuvent mettre en œuvre qu’avec l’AfD. » Parmi les exemples cités par Tino Chrupalla figurent les réformes de l’allocation citoyenne ou la suppression de la taxe carbone.

L'industrie européenne face à la crise énergétique - Combien de temps cela va-t-il encore durer?

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L'industrie européenne face à la crise énergétique

Combien de temps cela va-t-il encore durer?

Source: https://report24.news/europas-industrie-in-der-energiekri...

L'industrie européenne est confrontée à une épreuve qui menace non seulement sa compétitivité, mais aussi son existence même. Alors que les températures baissent, les prix augmentent - et atteignent des sommets vertigineux. La crise énergétique qui frappe l'Europe depuis le début de la guerre en Ukraine s'est dramatiquement aggravée au cours des dernières semaines. Les prix du gaz naturel, épine dorsale de nombreux secteurs industriels, ont atteint un niveau qui non seulement fait exploser les coûts de production, mais soulève également la question de savoir combien de temps l'économie européenne pourra encore soutenir une telle pression.

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L'espoir d'un troisième hiver doux consécutif s'est déjà envolé en novembre. Les basses températures ont fait grimper la demande de gaz et les réservoirs européens se vident à un rythme observé pour la dernière fois en 2016. La situation est aggravée par les incertitudes géopolitiques: la menace d'une rupture des livraisons de gaz russe via l'Ukraine après le 31 décembre et la concurrence croissante de l'Asie pour le gaz naturel liquéfié (GNL) aggravent encore la situation.

La conséquence ? Les prix des contrats à terme néerlandais sur le gaz naturel TTF, qui font office de référence pour le marché européen du gaz, ont atteint un sommet annuel en novembre et continuent d'augmenter. Les analystes préviennent que les prix de l'énergie en Europe pourraient encore augmenter dans les mois à venir, avec des conséquences désastreuses pour l'industrie.

L'industrie européenne, qui souffre déjà des prix de l'énergie les plus élevés au monde, est désormais confrontée à un désavantage concurrentiel encore plus important. Alors que le prix du gaz en Europe est presque cinq fois plus élevé que le prix Henry Hub américain, les entreprises d'industries clés comme la chimie, l'acier et le verre luttent pour leur survie. Les prix de l'électricité, étroitement liés à ceux du gaz, ont atteint leur plus haut niveau depuis février 2023 et menacent de paralyser la production dans les plus grandes économies d'Europe.

L'Allemagne, le cœur industriel de l'Europe, est particulièrement touchée. La plus grande économie du continent a évité de justesse la récession au troisième trimestre, et les perspectives pour le quatrième trimestre sont sombres. Les prix élevés de l'énergie sont un boulet pour l'industrie allemande. Non seulement la République fédérale perd en compétitivité, mais elle risque de voir des pans entiers de sa production partir à l'étranger.

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La crise énergétique a révélé un déséquilibre mondial qui place l'Europe dans une situation précaire. Alors que les États-Unis profitent de leurs abondantes réserves de gaz de schiste et que l'Asie mise de plus en plus sur le GNL, l'Europe reste dépendante d'importations coûteuses. Cette dépendance au gaz naturel liquéfié, négocié sur le marché spot, la rend vulnérable aux fluctuations de prix et aux tensions géopolitiques.

L'industrie met en garde contre les conséquences à long terme de cette évolution. Si les prix de l'énergie restent à ce niveau, on assistera non seulement à des réductions de production, mais aussi à une désindustrialisation durable de l'Europe, affirme-t-elle. Les Etats-Unis et l'Asie rient aux éclats tandis que les Européens luttent pour leur survie économique.

La politique européenne est confrontée à une tâche herculéenne. D'une part, elle doit garantir l'approvisionnement énergétique et stabiliser les prix, d'autre part, des mesures à court terme risquent de provoquer des dégâts à long terme. Les subventions et les plafonds de prix pourraient atténuer les symptômes, mais ils ne résolvent pas le problème fondamental: la dépendance de l'Europe vis-à-vis des importations d'énergie coûteuses. Dans ce contexte, on pourrait à nouveau miser sur du gaz de pipeline moins cher en provenance de Russie. Mais ce n'est pas une volonté politique.

Les mois à venir seront décisifs. Si l'hiver s'avère plus rude que prévu, les réserves de gaz pourraient s'épuiser plus rapidement que la politique ne peut réagir. L'industrie sera contrainte de réduire encore sa production, ce qui non seulement mettra en péril les emplois, mais freinera également la reprise économique de l'Europe.

La crise énergétique n'est pas un phénomène passager, mais un problème structurel qui marquera l'avenir de l'Europe. La question n'est plus de savoir si l'industrie va souffrir, mais dans quelle mesure - et si elle pourra un jour s'en remettre. L'Europe est à la croisée des chemins, et les décisions qui sont prises aujourd'hui pourraient changer le paysage économique du continent pour des décennies.

L’immigration contre le féminisme

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L’immigration contre le féminisme

par André Waroch

C’était une autre époque. Pourtant pas si lointaine. Une époque qui s’est achevée vers 2014, c’est-à-dire avant le mouvement #Me Too, la plus gigantesque escroquerie de ces dix dernières années, qui a consisté, pour les élites gauchistes, à mettre dans le même panier Harvey Weinstein, ses amis producteurs hollywoodiens adeptes de la promotion canapé et de l’esclavage sexuel, et tous les autres hommes.

Ainsi, les champions du padamalgam, ceux qui guettaient la moindre tentation de tout un chacun de remarquer quelques points communs entre les terroristes et la religion à laquelle ils appartiennent et au nom de laquelle ils perpétuent leurs forfaits, ceux qui affirmaient qu’il serait immoral de faire l’amalgame entre l’islamisme et l’ensemble des musulmans, c’est-à-dire 25% de la population, ont réussi, en  même temps, à décréter légitime l’amalgame entre les violeurs hollywoodiens et l’ensemble des hommes, c’est-à-dire 50% de l’humanité.

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Tout le monde semble avoir oublié, comme s’il s’agissait d’une époque lointaine, que, jusqu’à cette année 2014, l’idéologie qui prétendait régler les relations homme-femme était l’idéologie différentialiste et réconciliatrice de John Gray, l’auteur du célébrissime « Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus ».

Epoque bénie qui voyait les hommes et les femmes plébisciter un ouvrage qui prétendait aider les premiers à comprendre les secondes, et inversement ; un ouvrage qui voulait faire en sorte que les relations de couple soient plus harmonieuses, que l’ambiance au sein de la famille soit meilleure, que la société soit plus agréable, bref,  que la vie humaine soit la meilleure possible.

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Mais certaines personnes n’ont pas eu envie que cela se produise. Ainsi l’ineffable Caroline de Haas, qui se fendait d’un billet tout à fait clair en 2016 intitulé « percuter l’illusion de l’égalité » en entreprise. L’objectif était donc clair : casser le logiciel différencialiste et réconciliateur de Gray pour lui substituer une idéologie de haine et de séparation.

Pour cela, le plus pratique, évidemment, était de s’adresser aux femmes. Car ce sont elles qui sont les plus influençables. Ce n’est pas la peine de pondre un traité de philosophie ou de psychologie pour le comprendre: il suffit de regarder les publicités télévisées et de se demander qui est le public visé; poser la question, c’est y répondre.

Pour influencer les femmes, les firmes capitalistes, qui sont en réalité les seules responsables de la réapparition du féminisme après quarante ans de disparition due à l’obtention définitive de l’égalité des droits, ont envoyé d’autres femmes, preuve que le précepte christique « pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font » ne s’applique pas à leurs dirigeants. Ils ont décidé de cette manipulation des femmes avec le plus parfait cynisme, en utilisant ce réflexe qu’on appelle la sororité,  et que je serais tenté de nommer solidarité féminine obligatoire : face aux hommes, les femmes, instinctivement, veulent faire bloc, et celles qui ne ressentent pas cet instinct, qui seraient tentées de prendre parti pour « l’ennemi » parce qu’elles estimeraient qu’il a raison, sont terrorisées à l’idée d’être exclues du groupe des femmes pour crime de haute trahison envers son « genre » (puisqu’il est maintenant admis que cette traduction littérale débile de l’anglais gender doit remplacer le mot « sexe »).

Ainsi, en France et en Europe, les hommes se voient, depuis dix ans, traités, sur tous les médias, toute la journée et toute l’année, par des féministes prétendant parler au nom de toutes les femmes: de porcs, de violeurs, d’oppresseurs, de sociopathes, voire de tueurs, avec le silence assourdissant, quand ce n’est pas l’approbation bruyante, de toutes les autres femmes, en tout cas des femmes occidentales.

Mais, pour une fois, la réaction des jeunes hommes français a été très rapide, voire brutale. Pour simplifier : plus personne ne veut se mettre en couple. Effectivement, pour quoi faire ? Avoir des enfants qu’on ne verra plus s’il prend à Madame l’envie de divorcer ? Avoir du sexe quatre fois par an quand il prendra à Madame l’envie de faire des galipettes (il est maintenant admis qu’accepter un rapport juste pour faire plaisir à son homme est une abomination) ? Ecouter des leçons de morale féministes toute la journée ?

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En réalité, les jeunes hommes français ont, sans le savoir, appliqué entièrement le programme du féminisme. Et, pour savoir quel est ce programme, quel est le but secret du féminisme, ce n’est pas Caroline de Haas, ce n’est pas Emmanuelle Piet, ce n’est pas Lucile Peytavin qu’il faut sonder, mais ceux qui les dirigent, qui les subventionnent, qui les financent : ceux qui savent ce qu’ils font.

Le but du féminisme est en réalité simple, limpide, clair comme de l’eau de roche : détruire les relations homme-femme, donc détruire le couple, donc détruire la famille, donc détruire la société. Car peut-on encore appeler société un agglomérat d’individus isolés, solitaires, végétant dans leur studio, consacrant leur vie entière au travail, à la consommation et à la vie virtuelle ?

Et une fois cette « société » mise en place ? Les firmes capitalistes qui auront utilisé le féminisme pourront vendre à ces individus atomisés à peu près tout ce qu’elles veulent leur vendre, à commencer par ce qu’ils auraient pu avoir non seulement gratuitement, mais avec de l’amour : du sexe. Car un des grands enjeux du féminisme est de contractualiser, et, au final, de systématiquement faire payer aux hommes l’accès au sexe.

D’où ce paradoxe absolument ignoble, ahurissant : les féministes assimilent à un viol le fait qu’une femme puisse accepter un rapport sans envie pour faire plaisir à son mari, mais ne trouve rien à redire au fait qu’elle accepte un rapport sans envie avec un inconnu pour cent cinquante euros.

Un des arguments, tordants, des féministes en faveur de leur mouvement, est qu’il est dans l’intérêt des hommes d’y adhérer ; ce qui est partiellement vrai. Sauf que les hommes qui trouveront leur bonheur dans le féminisme sont ceux qui ont toujours attiré l’ire de ces dames : ceux qui ne veulent pas s’engager, qui ne veulent aucune responsabilité, qui ne veulent pas d’enfants, qui se complaisent dans une adolescence éternelle.

En réalité, le féminisme incite les hommes qui auraient pu vouloir s’engager il y a encore dix ou vingt ans à ne surtout plus le faire.

Ce en quoi ils se trompent : car les féministes et les gens qui les financent ont oublié ce qui pourrait devenir l’arme absolue des hommes français qui veulent encore trouver la femme de leur vie, s’installer avec elle et avoir des enfants : les femmes de l’immigration. 

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Contrairement aux passport bros, essentiellement des Noirs américains qui partent aux Philippines ou en Thaïlande parce qu’ils cherchent à échapper aux dernières cinquante années d’émancipation de la femme et d’égalité des droits, et qu’ils veulent une épouse naïve et soumise, les jeunes Français ne cherchent à échapper qu’aux dix dernières années de féminisme délirant. Ils sont toujours dans le logiciel égalitaire des années deux mille, celui que les Françaises ont cassé en exigeant l’avènement d’un suprémacisme féminin dans lequel elles auront sans cesse plus de droits et moins de devoirs que les hommes.

Pour trouver des femmes qui sont toujours dans ce logiciel égalitaire, qui l’appellent de leurs vœux, souvent parce qu’elles viennent de sociétés réellement inégalitaires vis-à-vis de la femme, et qui appellent de leurs vœux un homme qui ressemble à peu près à un homme, il est maintenant évident que les jeunes Français doivent s’ouvrir à ce qu’ils ont autour d’eux : les millions et les millions de femmes polonaises, russes, roumaines, asiatiques, antillaises, africaines que l’immigration massive a amenées dans notre pays au cours des quarante dernières années.

Pour comprendre quelle est la situation, et comment les femmes peuvent passer de l’état de problème à l’état de solution, mais en changeant de femmes, il faut se rappeler l’appel du 18 juin du Général de Gaulle. Comparaison incongrue, me direz-vous : Charles de Gaulle appelait les Français vaincus et défaits à ne pas se laisser abattre, à reprendre espoir et à reprendre la lutte ; et il s’agissait d’une guerre, une guerre que les Français venaient de perdre dans les grandes largeurs.

Et bien il s’agit toujours d’une guerre : une guerre fourbe, une guerre impitoyable, une guerre politique, médiatique et psychologique ; une guerre que les Français ont également perdue dans les grandes largeurs, un « blitzkrieg gauchiasse » pour reprendre l’expression de Daniel Conversano à propos d’un tout autre évènement ; une guerre pourtant qu’ils peuvent reprendre et qu’ils peuvent gagner, une guerre pour les femmes, une guerre pour la reproduction, une guerre pour la vie, une guerre pour la perpétuation de leur civilisation.

Que disait Charles de Gaulle ?

  • Que cette guerre n’était pas finie, car c’était une guerre mondiale ; que la France n’était qu’un théâtre d’opération parmi d’autres.
  • Que les Français avaient été submergés par une force supérieure, et qu’ils pouvaient l’emporter demain en utilisant une force encore supérieure
  • Que cette force encore supérieure, il faudrait aller la chercher dans d’autres parties du monde, notamment dans l’empire colonial français.

Charles de Gaulle, cet authentique visionnaire, ce « chrétien nietzschéen » loué par Pierre Lance, avait compris que le danger était de limiter le débat et le combat à une  perception franco-française, ou franco-allemande, des choses.

La guerre que les Français actuels ont perdu, c’est le « blitzkrieg gauchiasse » opéré par le féminisme. Blitzkrieg qui a triomphé, à peu près simultanément, dans l’ensemble du monde occidental. Cette force supérieure, c’est la grande bourgeoisie occidentale, prête à sacrifier sa classe moyenne et son prolétariat sans aucun remords.

Les Français qui ont perdu par les femmes, demain, peuvent triompher par les femmes. Mais pas les mêmes : ces femmes issues de notre empire colonial ou de l’ancien empire colonial russo-soviétique, venant de pays où le féminisme n’existe pas, où seul existe, combattu ou déjà triomphant, l’égalité, ou, plus exactement, la symétrie des droits et des devoirs, rendue possible par l’évolution technologique (et non pas -fable ridicule- par un quelconque combat féministe).

Les femmes de l’immigration, voilà cette force encore supérieure qui permet de battre le Système à son propre piège, en utilisant une de ses armes contre l’autre, c’est-à-dire l’immigration contre le féminisme

 

16:50 Publié dans Actualité, Sociologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : immigration, féminisme, actualité, sociologie | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

La trajectoire insoutenable de la dette américaine

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La trajectoire insoutenable de la dette américaine

Par Giacomo Gabellini

Source : Strategic Culture & https://www.ariannaeditrice.it/articoli/la-traiettoria-in...

À la fin du deuxième trimestre 2024, la dette fédérale des États-Unis atteignait 34.831 milliards de dollars, contre 32.332 milliards enregistrés au même moment en 2023, soit une augmentation annuelle d’environ 2500 milliards. À titre de comparaison, la dette publique totale de l’Italie s’élève à environ 2900 milliards d’euros. Parmi cette masse colossale, un peu plus de 27.000 milliards de dollars sont considérés comme marketable, c’est-à-dire qu’ils appartiennent à la catégorie des titres négociables sur le marché. De ceux-ci, plus de 14.000 milliards correspondent à des obligations d’une durée de deux à dix ans (Notes), plus de 5800 milliards à des bons d’un an ou moins (Bills), environ 4500 milliards à des obligations à trente ans (Bonds), un peu plus de 2000 milliards à des titres indexés sur l’inflation de cinq, dix ou trente ans (Treasury Inflation-Protected Securities), et un peu moins de 600 milliards à des obligations à taux variable de deux ans (Floating Rate Notes).

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La proportion relativement faible des titres à long terme dans cet ensemble constitue un défi constant pour les dirigeants américains, car ils doivent refinancer les dettes arrivant à échéance dans un contexte de croissance astronomique et apparemment inarrêtable de la dette totale. Cela est d’autant plus problématique qu’environ 8000 milliards de dollars de titres négociables sont détenus par des investisseurs étrangers, notamment des investisseurs institutionnels qui prennent progressivement la place des banques centrales. Contrairement à ces dernières, qui achètent généralement des titres américains pour des raisons géostratégiques ou de gestion des actifs commerciaux, les fonds de pension, fonds d’investissement et hedge funds agissent uniquement pour des motifs spéculatifs. Ils acquièrent des titres américains en raison de leur rentabilité, soutenue par les taux d’intérêt élevés appliqués par la Réserve fédérale depuis plus de deux ans. Cependant, une baisse des taux, devenue pressante en raison de l’ampleur spectaculaire des dépenses liées au paiement des intérêts sur la dette (estimées à 1200 milliards de dollars pour l’exercice fiscal en cours), pourrait inverser cette tendance. Cette somme gigantesque a été multipliée par 2,6 depuis 2021 et représente actuellement 13,5% du budget fédéral, se plaçant derrière les dépenses combinées de Medicare et Medicaid (1700 milliards) et des programmes de sécurité sociale (1500 milliards), mais dépassant nettement le budget total du Pentagone (817 milliards de dollars).

Au premier trimestre 2024, l’économie américaine a enregistré une croissance de 1,6% du PIB, soit un point de moins que les prévisions, alors que l’inflation annualisée a atteint 3,7%, contre 2% au quatrième trimestre 2023. Ces chiffres préoccupants ont conduit la Réserve fédérale à reporter la baisse des taux d’intérêt prévue au trimestre suivant, où la croissance s’est révélée supérieure aux attentes (2,8% contre 2%) et l’inflation conforme aux prévisions (2,9% contre 2,7%). La réduction de 0,25% du taux directeur par la Fed n’a donc été mise en œuvre qu’après des données relativement encourageantes et, surtout, après un éditorial cinglant publié par le Financial Times. Ce dernier qualifiait le niveau colossal de la dette fédérale américaine de véritable « éléphant dans la pièce », connu de tous mais ignoré ouvertement.

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Dans cet article, le journal londonien, une référence pour la City, a repris les avertissements de Phillip Swagel, directeur du Congressional Budget Office (CBO), qui a déclaré que le poids croissant de la fiscalité aux États-Unis suivait une trajectoire « sans précédent », risquant de déclencher une crise comparable à celle provoquée au Royaume-Uni par les réactions des marchés financiers aux propositions fiscales du gouvernement de Liz Truss en 2022. Selon les estimations du CBO, le ratio dette/PIB des États-Unis dépassera d’ici la fin de la décennie le pic historique de 106% atteint pendant la Seconde Guerre mondiale et continuera de croître. Il est également prévu que le déficit budgétaire moyen atteindra 5,5% du PIB jusqu’en 2030, soit environ deux points de pourcentage de plus que la moyenne depuis 1940, tandis que les paiements nets d’intérêts, actuellement proches de 3% du PIB, continueront d’augmenter.

Pour Swagel, les États-Unis « n’ont pas encore atteint » le point critique où se trouvait le Royaume-Uni, mais le maintien de taux d’intérêt élevés provoquerait inévitablement une réaction des marchés comparable à celle qui a précipité la chute du gouvernement de Liz Truss. Le Financial Times insiste sur l’urgence pour le Congrès d’agir avant que « les traders, pris de panique, ne forcent les législateurs américains à le faire ».

À propos d’un futur État minuscule

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À propos d’un futur État minuscule

par Georges Feltin-Tracol

Passée inaperçue dans le flot de l’actualité, l’information survenue au cours du mois de septembre aurait ravi l’excellent polygraphe Jean-Claude Rolinat qui traite souvent dans ses ouvrages des bizarreries géo-historiques, en particulier les États de dimension réduite.

Le continent européen compte plusieurs confettis étatiques. D’une superficie supérieure à 2 km², la principauté de Monaco fait figure de géant par rapport à la Cité du Vatican (0,44 km²) située à l’intérieur de la ville de Rome et en y incluant quelques dépendances extérieures telles la résidence pontificale de Castel Gandolfo dans la campagne latine. Mais, contrairement aux idées reçues, le Vatican a un sévère concurrent lui aussi présent dans la Ville éternelle au palais de la rue Condotti (photo, ci-dessous) pour être plus précis encore: l’Ordre de Malte.

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La convention de Vérone de 1822 reconnaît la souveraineté de cet ordre religieux, militaire et hospitalier. Mieux, le 5 décembre 1999, le gouvernement maltais lui a concédé pour une durée de 99 ans la pleine souveraineté du fort Saint-Ange situé en face de La Valette, la capitale de cette île méditerranéenne. Bien que vassal du pape, l’Ordre bénéficie de l’extraterritorialité sur ses bâtiments, de représentations diplomatiques dans le monde, du droit de battre monnaie (l’écu) et d’émettre des timbres. Sa superficie est de 0,02 km². L’ incroyable projet de l’actuel premier ministre socialiste albanais Edi Rama ne remet pas en cause ce record géographique. Le « Pays des Aigles » va probablement donner 0,11 km² pris dans l’Est de Tirana, sa capitale, à l’Ordre bektachi qui retrouverait une assise territoriale souveraine (plan et drapeau, ci-dessous).

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Le bektachisme est un groupe soufi chiite en partie lié aux alévis de Turquie, une autre variante du chiisme. C’est d’ailleurs un alévi réputé pour son érudition et son mysticisme, Haci Bektas Veli (vers 1209 – vers 1271) (illustration, ci-dessus), qui en porte la fondation. Considéré par les confréries soufies comme l’un des quatre piliers spirituels de l’Anatolie, Haci Bektas Veli propose une lecture exotérique et des interprétations ésotériques du Coran. Comme les alévis, les bektachis n’ont pas de mosquée. Ils célèbrent l’imam Ali, le quatrième calife et gendre du prophète Mahomet. Ils tolèrent la consommation d’alcool. Leurs femmes ne portent pas de foulard. Wahhabites et salafistes les perçoivent comme des impies et des traîtres.

Foi officielle du corps d’élite des Janissaires sous l’Empire ottoman, le bektachisme se répand principalement dans les Balkans où, en dépit des vicissitudes tragiques de l’histoire, il perdure à la différence de l’Irak et de l’Égypte. En outre, une communauté bektachie se développerait aux États-Unis dans le Michigan. En Turquie où le bektachisme, à l’instar des alévis, n’est pas reconnu par l’État turc, ses fidèles s’estimeraient néanmoins entre 8 et 14% de la population. Dans sa volonté implacable de nation laïque, Mustafa Kemal Atatürk incita les instances bektachies à quitter la Turquie pour s’installer en Albanie. Dans les décennies 1930 – 1940, l’Ordre bektachi disposait d’un territoire privilégié de 0,36 km². Il fut supprimé dès 1945 par les communistes d’Enver Hodja, pourtant lui-même issu d’une famille bektachie. État officiellement athée, l’Albanie stalinienne et maoïste s’attaquait à toutes les religions.

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De nos jours, les bektachis d’Albanie, du Kosovo, de Macédoine du Nord, de Bosnie – Herzégovine et du Sandjak serbe de Novi Pazar suivent l’enseignement spirituel et éthique de leur huitième chef religieux, le Baba Mondi alias Edmond Brahimaj (photo, ci-dessus). Né en 1959, il officia d’abord dans l’armée populaire albanaise entre 1982 et 1991. À la chute du communisme en 1992, il démissionna de l’armée et se tourna vers le soufisme. Vers 1996, il devint derviche bektachi avant d’évoluer progressivement au sein du bektachisme.

En approuvant ce projet d’État bektachi, le Baba Mondi s’inspire ouvertement de l’exemple vatican. Ce nouvel État théocratique n’accueillerait que les dede et les baba (les responsables religieux communautaires) ainsi que le personnel administratif. Il regarde aussi avec intérêt le précédent lusitanien de l’Aga Khan en 2016.

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Cette année-là, le guide spirituel chiite ismaélien nizarite acquit en plein centre de Lisbonne, le palais de Mendonça (photo), afin de le promouvoir en siège international de son imamat. Né en 1936 et titulaire des nationalités britannique, canadienne et portugaise, l’Aga Khan IV cherche à transformer sa notoriété spirituelle en influence supranationale majeure. Pour mieux asseoir cette ambition, le gouvernement portugais a, d’une part, octroyé au palais un statut diplomatique spécifique et, d’autre part, offert d’avantageuses exonérations fiscales à son propriétaire.

L’Aga Khan des ismaéliens et le Baba Mondi des bektachis aimeraient jouer au-delà du seul monde musulman le rôle médiatique longtemps tenu par le Dalaï Lama. Leur simple présence indispose les tarés takfiristes et autres suppôts de Daech et d’Al-Qaïda. Dans un monde occidental matérialiste et surindividualiste en déclin profond, la présence en Europe de divers pôles de spiritualité témoigne au même titre que le Mont Athos, El Palmar de Troya en Andalousie, voire des multiples foyers solsticiaux païens, de l’incontestable permanence du sacré. 

GF-T

  • « Vigie d’un monde en ébullition », n° 136, mise en ligne le 3 décembre 2024 sur Radio Méridien Zéro.