samedi, 10 mai 2025
Norvège: Pourquoi relancer Le Rabouliste ?
Norvège: Pourquoi relancer Le Rabouliste ?
Source: https://rabulisten.no/hvorfor-rabulisten/
Le Rabouliste renaît en tant que sanctuaire pour la recherche de la vérité, de l'identité nationale et des questions que vous n'avez plus le droit de poser.
Nous relançons Le Rabouliste en date du 8 mai parce que la Norvège a besoin d'une voix indépendante et inébranlable pour le peuple norvégien. Une voix qui refuse de s'incliner devant l'UE, le dogme mondialiste ou la main moite de l'autocensure.
Le Rabouliste original, connu plus tard sous le nom de Vårt Land, était l'un des journaux illégaux publiés pendant l'occupation allemande, à une époque où la voix de la liberté ne pouvait s'exprimer que par chuchotements. Aujourd'hui, il faut à nouveau la murmurer, notamment au Royaume-Uni, où des personnes ont été arrêtées pour s'être exprimées sans fioritures ni circonlocutions prudentes. En Roumanie et en France, où les candidats au poste de premier ministre ne peuvent pas se présenter. Et en Allemagne, où les enseignants, les policiers et les soldats n'ont pas le droit d'adhérer au plus grand parti du pays.
En Allemagne, l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) a été déclarée « extrémiste de droite patentée ». Non pas parce que ces membres ont perpétré des violences, mais parce qu'ils ont commis le péché capital de prétendre que les Allemands ne devraient pas devenir une minorité dans leur propre pays. Selon l'État, quiconque possède un passeport allemand est un « Allemand », quelle que soit son origine. Une notion absurde à laquelle peu de gens croient encore en Allemagne.
La Norvège, notre coin d'Europe balayé par les vents, n'est pas non plus à l'abri d'une telle cécité politique. Nos propres politiciens prennent des décisions qui affaiblissent les intérêts de la nation: les câbles offshore, l'électrification du plateau continental norvégien. Et maintenant Melkøya (ndt: île au nord de la Norvège où l'on a effacé la culture rurale traditionnelle pour monter une usine de gaz liquide).
Parallèlement, une transformation démographique est en cours. Depuis 1975, le taux de natalité est resté inférieur à 2,1 enfants par femme, alors que la population est passée de 4 à 5,5 millions d'habitants.
Le taux de natalité actuel? 1,41. Une évolution qui ne met pas seulement la vie en danger, mais qui va à l'encontre du but recherché. Oswald Spengler l'avait prédit : l'Occident, dans sa phase civilisationnelle tardive, perdrait la volonté de vivre, de croître et d'aller de l'avant. Lorsqu'un peuple cesse de se porter vers l'avant, il ne s'agit pas seulement d'une crise démographique, mais d'un effondrement spirituel.
Un certain nombre de processus réversibles et irréversibles menacent notre chère patrie.
Nous relançons Le Rabouliste le jour de la libération du territoire en 1945, pour rendre hommage à ceux qui se sont levés dans le passé quand il fallait du courage, et aussi pour affirmer l'évidence à notre époque, où il faut à nouveau du courage pour dire la vérité. Nous puisons notre force dans le fait que, malgré 434 ans de domination danoise, 91 ans d'union avec la Suède et cinq ans d'occupation allemande, nous avons préservé notre identité norvégienne, notre spécificité norvégienne.
Dans une société où la tyrannie des médias progressistes cherche à se scandaliser quand on affirme qu'une femme est une femelle biologique, il devient évident que l'uniformité idéologique a atteint des sommets. Comme l'avait compris le marxiste italien Antonio Gramsci, le pouvoir le plus efficace ne s'exerce pas par la violence, mais par l'hégémonie culturelle, lorsque la vision dominante du monde devient si englobante qu'il semble impensable d'y résister. Mais l'aide est venue d'un endroit inattendu: des États-Unis, qui étaient jusqu'à récemment l'épicentre de la théorie critique et de la politique identitaire-woke. La victoire de Trump en 2024 et la nouvelle administration ont donné aux Norvégiens et aux Européens une pause précieuse, un créneau pour reprendre nos pays.
De nombreux éléments indiquent que le vice-président américain J. D. Vance avait raison lorsqu'il a déclaré dans son discours à Munich:
« Mais la menace qui m'inquiète le plus pour l'Europe n'est ni la Russie, ni la Chine, ni aucun autre acteur extérieur. Ce qui m'inquiète, c'est la menace qui vient de l'intérieur ».
En Suède, la politique d'immigration a contribué à l'émergence de sociétés parallèles et de structures claniques (des colonies musulmanes) qui compromettent la stabilité de l'État. Ce que l'écrivain français Renaud Camus a appelé « Le Grand Remplacement » n'était pas une hypothèse, mais une description sobre de la réalité, y compris dans notre pays voisin. Le Rabouliste se veut une voix honnête et intransigeante, qui tirera le signal d'alarme lorsque les hommes politiques norvégiens nous entraîneront sur la même voie désastreuse.
Nous sommes politiquement indépendants, mais nous avons une mission claire: défendre le droit du peuple norvégien à l'autodétermination, à exister en tant que tel et à façonner sa propre société. Il est irresponsable de rester silencieux dans le contexte actuel.
Pour nous, il s'agit de retrouver la liberté, non seulement face aux puissances supranationales, mais aussi face à une Norvège de plus en plus aliénée. Fritjof Nansen avait compris qu'un peuple qui n'a pas la volonté de s'affirmer ne peut pas aider les autres. Ses efforts en faveur des peuples norvégien et arménien témoignent d'une foi inébranlable dans la dignité nationale et la responsabilité personnelle, un héritage que nous souhaitons transmettre.
« Nous voulons un pays qui soit sauvé et libre et qui n'ait pas à emprunter sa liberté.
Nous voulons un pays qui soit le mien et le vôtre, et notre pays s'appelle la Norvège !
Et si nous n'avons pas encore ce pays, nous le gagnerons, toi et moi ! ».
- Per Sivle, 1895 (langue norvégienne modernisée)
17:19 Publié dans Nouvelle Droite | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : norvège, scandinavie, nouvelle droite | |
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L'Europe en crise: la présidente de la Commission, Mme von der Leyen, menace de tomber de son piédestal
L'Europe en crise: la présidente de la Commission, Mme von der Leyen, menace de tomber de son piédestal
Par le Dr Gert-Jan Mulder
Source: https://www.dagelijksestandaard.nl/opinie/europa-in-crisi...
La position d'Ursula von der Leyen en tant que présidente de la Commission européenne vacille. Celle qui avait commencé comme une candidate de compromis en 2019 est devenue en 2025 l'un des dirigeants européens les plus critiqués de ce siècle. L'opposition grandit de toutes parts:
- Les États membres remettent ouvertement en question sa légitimité et son style de gouvernance.
- Le Parlement européen est divisé et semble de plus en plus opposé à ses politiques.
- La Cour des comptes européenne s'attaque frontalement à la gestion du gigantesque fonds de relance « Coro na » de 750 milliards d'euros, qui a été dépensé de manière opaque sous la direction de Mme von der Leyen.
- La correspondance secrète par SMS avec Pfizer sur les vaccins C orona reste inexpliquée.
- Plusieurs dénonciateurs, journalistes et organisations de la société civile parlent de concentration du pouvoir, de manque de transparence et d'une possible utilisation abusive des fonds.
Dans une démocratie saine, cela soulève une question logique: dans quelles circonstances Ursula von der Leyen peut-elle être contrainte de démissionner - ou de se retirer volontairement ? Voici une analyse juridique et institutionnelle.
- 1) Démission volontaire (article 17, paragraphe 6, du traité UE)
La voie la plus simple et la plus rapide serait la démission volontaire. Ursula von der Leyen peut démissionner de son propre chef à tout moment auprès du président du Parlement européen et du président du Conseil européen. Dans ce cas, elle restera présidente sortante jusqu'à ce qu'un successeur soit nommé et confirmé.
Toutefois, cette voie exige qu'elle soit tout à fait prête à cette éventualité, ce qui, pour l'instant, ne semble guère être le cas.
- 2) Motion de défiance du Parlement européen (article 234 du TFUE)
La seule voie formelle pour contraindre la Commission européenne, et donc son président, à démissionner est la motion de censure du Parlement européen. Cette procédure comporte les éléments suivants :
- Doit être déposée par au moins un dixième des membres du Parlement (actuellement 71 sur 720).
- Elle doit être adoptée à la majorité des deux tiers des suffrages exprimés et à la majorité des membres (au moins 361 voix).
- Si la motion est adoptée, l'ensemble de la Commission doit démissionner collectivement, y compris le président.
Notez que le Parlement ne peut pas simplement démettre le président. C'est tout ou rien. Cette procédure est difficile mais, politiquement, elle n'est pas impensable en cas d'échec continu du leadership.
- 3) Pression politique du Conseil européen (contrainte indirecte à la démission)
Le Conseil européen, composé des chefs de gouvernement des États membres, peut déclencher la nomination d'un successeur si Mme von der Leyen perd la confiance. Légalement, ils ne peuvent pas la démettre de ses fonctions, mais la pression politique exercée par une majorité d'États membres pourrait rendre sa position pratiquement intenable.
Dans la pratique, cela pourrait se faire par des pressions diplomatiques, des déclarations publiques ou un appel commun.
- 4) Faute grave ou manquement aux devoirs (articles 245 et 247 du TFUE)
Si Mme von der Leyen se rend coupable d'une faute grave ou d'une négligence grossière, le Conseil ou la Commission elle-même peut saisir la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) d'une demande de destitution.
Conditions:
- Possible uniquement en cas de « faute grave » ou si elle « ne remplit plus les conditions nécessaires à l'exercice de ses fonctions ».
- C'est la Cour qui décide, faisant de cette procédure une voie juridique très accessible et rare.
À ce jour, cette disposition n'a jamais été utilisée contre un président de la Commission.
- 5) Problèmes de santé ou circonstances personnelles
Bien que peu discutés, les problèmes de santé ou les raisons personnelles peuvent également conduire à une démission temporaire ou à une révocation. Dans ce cas, ses fonctions sont assumées par un vice-président de la Commission.
Éléments déclencheurs possibles dans un avenir proche
- Nouvelles révélations sur les fonds COV ID, en particulier s'il s'avère que des milliards ont été gaspillés ou détournés.
- Percée dans le scandale des SMS à Pfizer ou nouvelles enquêtes sur la corruption.
- Un changement politique fort après les élections européennes conduisant à un Parlement critique.
- Soutien ouvert de plusieurs chefs de gouvernement à un autre président de la Commission.
- Une action en justice suite au rapport de la Cour des comptes européenne.
Conclusion : une démission est possible, mais pas facile
Ursula von der Leyen est fermement en selle, institutionnellement parlant. Mais cette selle devient de plus en plus inconfortable.
Avec la persistance de la mauvaise gestion, de la pression publique et de l'isolement politique, la démission volontaire peut encore s'avérer être l'option la moins humiliante.
D'ici là, il reste à attendre une motion parlementaire sérieuse, une vague de pression politique ou une décision juridique rappelant la Commission à l'ordre.
Au DDS (De Dagelijkse Standaard), nous sommes EXCLUS sous le règne cette mortelle Ursula von der Leyen. Elle est un danger pour la démocratie et notre liberté. Vous êtes du même avis ? Alors maintenez le DDS à flot ! Aidez-nous ! Faites un don au DDS via BackMe et recevez chaque jour une chronique exclusive dans votre boîte de réception. Vous préférez faire un don par virement bancaire ? C'est également possible : Liberty Media, NL95RABO0159098327.
Dr Gert-Jan Mulder
16:30 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, europe, affaires européennes, commission européenne, ursula von der leyen | |
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États-Unis et Ukraine: accords sur les ressources au sein de l’ombre de la guerre
États-Unis et Ukraine: accords sur les ressources au sein de l’ombre de la guerre
Meinrad Müller
Source: https://www.unser-mitteleuropa.com/166932
Tandis que des soldats meurent, à chaque heure qui passe en Ukraine, les États-Unis et Kiev concluent un accord sur des ressources naturelles d’une valeur de 14 milliards d’euros.
Les terres rares, le lithium, le pétrole et le gaz sont présentés comme relevant d'un « partenariat », mais la double morale est évidente: à 200 kilomètres des célébrations organisées à Kiev, des hommes se battent dans des tranchées. Pour les investisseurs cherchant des analyses claires, la question se pose: qui profite de cet accord, qui en paie le prix, et pourquoi négocie-t-on des profits en pleine guerre ? Cet article met en lumière les conséquences économiques et la dimension morale discutable de cet accord.
Un accord d’un milliard avec une morale douteuse
Le 1er mai 2025, les États-Unis ont sécurisé l’accès aux ressources naturelles ukrainiennes, dont la valeur, selon Forbes Ukraine, dépasse 14 milliards d’euros. Le charbon y représente 60%, le minerai de fer 14%, à quoi s’ajoutent le lithium (500.000 tonnes, l’une des plus grandes réserves d’Europe), le graphite, le titane et les terres rares. Ces ressources sont essentielles pour la fabrication de batteries. En échange, un fonds de reconstruction doit être financé par les revenus issus des nouveaux projets d’extraction. L’Ukraine conserve le contrôle du secteur énergétique et des ports, mais les États-Unis peuvent couvrir leur part du fonds par des livraisons d’armes ou de l’argent, sans que cela soit comptabilisé comme une aide militaire sous forme de prêt.
Ce qui paraît d’abord comme une affaire attractive pour les investisseurs, révèle en réalité une autre histoire: la Banque mondiale estime que le coût de la reconstruction de l’Ukraine dépassera 500 milliards d’euros sur dix ans. Le fonds ne pourra probablement pas couvrir ce besoin, tandis que les États-Unis accèdent à un marché de plusieurs milliards d’euros. Ce qui est encore plus scandaleux, c’est le moment choisi : selon le président américain Trump, 5000 soldats meurent chaque semaine à cause des mines et des drones. Au lieu de privilégier la paix, les ressources du pays sont distribuées. Cette double morale exige une réflexion critique, particulièrement pour les investisseurs en quête de stabilité à long terme.
A l'Allemagne, les charges financières mais sans gains
L’Allemagne reste en dehors de cet accord, ce qui devrait alerter les investisseurs locaux. Depuis le début de la guerre, le gouvernement fédéral a fourni une aide directe de plusieurs milliards d’euros, en plus des coûts liés à l’aide aux citoyens et aux plus d’un million de réfugiés, ainsi que la hausse des prix de l’énergie. Mais pendant que l’Allemagne paie, des investisseurs américains sécurisent des ressources ukrainiennes essentielles à notre industrie. Des entreprises comme Siemens, BASF ou Volkswagen, dépendantes du lithium et des terres rares, doivent continuer à importer coûte que coûte depuis la Chine.
Le journal Berliner Zeitung désigne l’Union européenne comme le grand perdant, car des entreprises américaines pourraient accéder à la zone de libre-échange de l’UE via l’Ukraine, ce qui intensifierait la concurrence. Pour les investisseurs allemands, c’est un signal d’alarme: notre place économique, déjà fragile face aux coûts énergétiques élevés, perd du terrain, pendant que les États-Unis renforcent leur domination mondiale sur les ressources essentielles. Pourquoi la Allemagne supporte-t-elle ces coûts sans bénéficier de la richesse de l’Ukraine ?
Pour les investisseurs, cet accord comporte des risques : sans paix, l’extraction des ressources sera incertaine. De plus, la dépendance aux investisseurs américains pourrait alimenter des tensions politiques en Ukraine. Ceux qui investissent ici doivent peser soigneusement ces incertitudes.
Une affaire aux coûts moraux
L’accord sur les ressources naturelles constitue une manœuvre stratégique des États-Unis, mais laisse un goût amer pour l’Allemagne et l’Europe. Alors que les États-Unis s’ouvrent à un marché d’un billion d’euros, l’Allemagne supporte les coûts sociaux et financiers de la guerre, sans profiter de la richesse ukrainienne. La double morale, consistant à faire ces affaires en plein conflit, est un scandale. Pourquoi ne sécurise-t-on pas d’abord la paix avant de distribuer des profits? Pour les investisseurs en quête d’évaluations solides, le message est clair : cet accord offre des opportunités, mais les risques politiques, économiques et moraux sont énormes. Chacun qui investit doit réfléchir aux implications éthiques.
Meinrad Müller.
MEINRAD MÜLLER (71 ans), entrepreneur à la retraite, commente, toujours avec un clin d’œil ironique, les thèmes des politiques intérieure, économique et étrangère pour divers blogs en Allemagne. Originaire de Bavière, il aborde surtout des sujets peu évoqués par la presse mainstream. Ses livres humoristiques et satiriques sont disponibles sur Amazon. Ses contributions précédentes sur UNSER MITTELEUROPA sont accessibles ici (https://www.unser-mitteleuropa.com/?s=meinrad+m%C3%BCller ), et son guide pour auteurs amateurs ici (https://www.amazon.de/stores/author/B07SX8HQLK).
15:20 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, europe, affaires européennes, terres rares | |
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Réflexions sur la catastrophe de 1945
Réflexions sur la catastrophe de 1945
Jordi Garriga
La date du 9 mai devrait être, pour tout Européen conscient d’en être un, qui conserve son instinct de survie et une certaine lucidité, une Leçon d’Histoire.
La catastrophe dans laquelle l’Europe a sombré, la plus grande de toute son histoire, reste méconnue. La génération qui a survécu à la guerre qui s’est terminée en 1945 a dû apprendre à survivre entre deux blocs. Les générations européennes suivantes se sont habituées à végéter sans autre horizon ni but que le bien-être artificiel, prélude à une nouvelle Catastrophe à laquelle nous sommes irrémédiablement condamnés si nous ne tirons pas les leçons historiques du 9 mai.
C’est cela : l’Europe a réussi à se détruire elle-même après des siècles de guerres internes. C'est désormais un champ de bataille où des nations étrangères s'installent et livrent une partie de leurs batailles.
Depuis un siècle, nous coulons. À nos risques et périls. Pour ne pas avoir accepté que le monde avait changé. Pour avoir ignoré les lois inattaquables de la démographie ou de la géopolitique. Pour avoir adoré des idoles telles que le matérialisme, le progressisme ou le racisme.
Le 9 mai devrait être une date de réflexion. Nous ne pouvons pas revenir sur le chemin de l’histoire, mais nous pouvons choisir judicieusement la direction à suivre. Et nos dirigeants actuels de l’Union européenne semblent déterminés à répéter la même erreur qui nous a conduits à 1945.
Quelle erreur nous a conduit jusqu’à l'année fatidique de 1945 ? L'impérialisme nationaliste, lorsqu'une partie voulait être le tout, encouragé par la stratégie britannique d'alors (aujourd'hui l'Empire est américain) de domination mondiale, basée sur le démembrement et la dévastation du continent eurasien.
Cet impérialisme puisait sa force dans les meilleures et les plus grandes traditions européennes qui, tout en rejetant furieusement les doctrines fondées sur le progrès économique, donnèrent naissance à leur tour à des colosses aux pieds d'argile, sur des idées de sang et de terre, caricatures modernes des vieilles philosophies.
La réaction nationaliste en Europe dans la période 1919-1939 était légitime. Cela a mal fini, et c’est là sa grande responsabilité: elle a fini par être détournée vers des intérêts extérieurs, ce qui a conduit à sa défaite et à un discrédit qui persiste encore aujourd’hui. Il est vrai qu’en Europe, il y avait plusieurs tendances nationalistes opposées, mais à la fin, c’est la tendance racialiste, de tradition anglo-saxonne, qui a prévalu, ignorant fatalement la réalité géopolitique et ce nouveau moment historique.
Grâce à cela, toute tentative de souveraineté européenne se réduit à un discours de haine. L’association automatique entre génocide et nationalisme sert de bouc émissaire, dans les situations de crise, à l’idéologie hégémonique du XXIe siècle. Vouloir Être (= vouloir revenir) nous ferait culpabiliser devant les autres.
Le discours sur la culpabilité de l’Europe, tant pour ce qui s’est passé au XXe siècle que pour ce qui s’est passé au cours d’autres siècles, est inacceptable. Nous devons faire appel au sens des responsabilités plutôt qu’au sens de la culpabilité. Un phénomène naturel, un enfant ou une personne handicapée mentale peuvent être coupables de quelque chose, mais ils ne seront jamais responsables de quoi que ce soit. Les Européens ne doivent pas être traités comme des irresponsables ni être contrôlés par des puissances étrangères à leurs intérêts. Nous avons l’obligation d’assumer nos responsabilités et de tirer les leçons historiques du 9 mai.
Le mirage de 1945 revient en 2025, sous la forme d’une doctrine supérieure, le mondialisme, pour racheter les peuples jugés inférieurs, en utilisant la Raison et l’Humanisme, qui font également partie de notre culture ancestrale, comme justification.
Ne tombons pas dans le piège.
Ce 9 mai, nous devons dire NON au bellicisme imposé, une fois de plus, par un Empire étranger aux véritables intérêts de l’Europe. Il faut dire NON à une autre Catastrophe, qui sait si elle sera définitive.
14:16 Publié dans Actualité, Réflexions personnelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réflexions personnelles, 1945 | |
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