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mercredi, 21 février 2024

L'armée américaine pénètre en Europe du Nord et a accès à 36 bases militaires supplémentaires!

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L'armée américaine pénètre en Europe du Nord et a accès à 36 bases militaires supplémentaires!

Maurizio Blondet

Source: https://www.maurizioblondet.it/armata-usa-entra-nel-nord-europa-accedendo-a-36-basi-militari-in-piu/

Commentaire : Les forces américaines pénètrent dans le Grand Nord à un rythme presque explosif. Lundi, la Finlande suivra la Norvège et la Suède en ouvrant leurs bases militaires aux États-Unis.

"Parce que la situation est désormais sérieuse", a déclaré Niklas Granholm, responsable de la recherche à l'Agence suédoise de recherche sur la défense, dans une interview accordée à High North News.

Cette gravité est suscitée par le pays voisin, c'est-à-dire la Russie. L'analyse commune de la situation par l'OTAN est claire comme de l'eau de roche :

Tout tourne autour de la victoire dans la guerre

Pour la Russie, l'important est de gagner la guerre contre l'Ukraine. Toutes les autres préoccupations sont mises de côté au profit d'une victoire militaire. Chaque décision russe va dans ce sens.

En tant que seul pays de l'OTAN dans le Nord, la Norvège avait déjà négocié un accord supplémentaire sur la coopération en matière de défense entre les États-Unis et la Norvège en 2022. Le parlement norvégien a ensuite adopté l'accord à une large majorité. L'accord donne aux États-Unis le droit d'accès illimité à quatre bases militaires sur le sol norvégien. Deux d'entre elles, Ramsund et Evenes, sont situées dans le nord du pays.

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L'accord prévoit également l'autorité de la police américaine sur le sol norvégien et des dépôts d'armes américains auxquels la Norvège n'aura pas accès.

Les armes nucléaires ne sont pas réglementées dans les accords.

En moins d'un an, la Suède, toujours tenue à l'écart de l'OTAN par la Turquie, a négocié un accord similaire. Les forces américaines auront accès à 17 bases militaires suédoises, selon l'accord signé la semaine dernière. Quatre de ces bases sont situées dans le Norrbotten, au nord de la Suède, à Kiruna, Boden, Vidsel et Luleå-Kallax.

Le parlement suédois adoptera l'accord à une large majorité.

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Plusieurs bases dans le Nord

Hier, jeudi, la Finlande a également annoncé un accord entièrement négocié avec les États-Unis. L'accord sera officiellement signé lundi et permettra aux États-Unis d'accéder à quinze bases militaires finlandaises. Nombre d'entre elles sont situées dans le nord de la Finlande, notamment à Ivalo, Rovajärvi, Rovaniemi, Tervola et Veitsiluoto.

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Au total, la Norvège, la Suède et la Finlande ont ouvert 36 bases militaires pour les forces et les armes américaines. Il s'agit d'accords bilatéraux, c'est-à-dire entre les États-Unis et le pays concerné, et non d'un accord de l'OTAN.

La question de l'installation d'armes nucléaires américaines en Suède et en Finlande n'a pas été réglée par l'accord. Contrairement à la politique norvégienne en matière de bases et d'énergie nucléaire, les accords n'interdisent pas explicitement l'implantation de telles armes. Toutefois, la probabilité que cela se produise est faible. Les armes nucléaires modernes sont déplacées rapidement si cela est jugé nécessaire.

La conclusion est que la guerre de la Russie contre l'Ukraine a radicalement changé l'utilisation militaire du Grand Nord, et ce en très peu de temps.

L'objectif de ce renforcement de la force américano-scandinave dans le Nord est de dissuader la Russie de lancer une attaque, comme nous avons constaté que la Russie a été prête à le faire en Ukraine.

Une grande incertitude

Les experts en matière de défense et la majorité politique des parlements des pays concernés considèrent qu'il est peu probable qu'une telle attaque soit menée contre l'OTAN dans le Nord. Les forces conventionnelles russes sont considérablement affaiblies dans le Nord à la suite de la guerre contre l'Ukraine.

Ce sont là les faits militaires froids - et nous en venons maintenant aux faits plus incertains.

Les experts militaires sont des devins.

Par exemple, les forces nucléaires et la puissance militaire maritime de la Russie sont essentiellement inchangées et ne sont pas affaiblies dans le Nord. Il en va de même pour les forces aéroportées.

L'augmentation de la capacité militaire et les exercices militaires de plus en plus fréquents et de plus en plus importants dans le Grand Nord augmentent le risque d'une confrontation militaire involontaire dans le Nord.

Le manque de dialogue et de communication entre l'Est et l'Ouest augmente le risque d'incidents ou de malentendus.

Aux États-Unis, Donald Trump grimpe dans les sondages et a de réelles chances d'être élu président. Cela augmente le risque de beaucoup de choses, notamment que les bases en Norvège, en Suède et en Finlande ne soient jamais utilisées par les États-Unis.

Les accords entre les États-Unis et les trois pays nordiques contiennent également une contradiction inhérente. Alors que la Norvège, la Suède et la Finlande fondent leur politique de sécurité sur la stabilité et la prévisibilité, la doctrine américaine considère l'imprévisibilité militaire comme un élément essentiel de la stratégie militaire.

Peu de gens courent aussi vite

Comme dans toute guerre ou préparation de guerre, les questions l'emportent sur les réponses. En tant que devins, les experts militaires et les responsables de la politique de défense se sont toujours révélés être des devins en matière de guerre et de paix.

Peu d'entre eux avaient prévu la guerre contre l'Ukraine, tout comme ils n'étaient pas préparés à la chute du mur de Berlin ou à la menace du président américain de retirer les États-Unis de l'OTAN.

Aujourd'hui, les mêmes personnes courent également pour échapper à la responsabilité de la forte réduction des effectifs des forces armées après la guerre froide.

Peu de gens, s'il y en a, fuient aussi vite que les généraux pour échapper à leurs responsabilités. Mais aujourd'hui, la situation est grave.

Lors de la conférence de Munich, le groupe de défense allemand Rheinmetall et un partenaire ukrainien ont signé un mémorandum sur la construction d'une usine de production de munitions.

Rheinmetall détiendra 51 % des parts.

L'usine prévoit de produire des millions de munitions OTAN de 155 mm.

Les coordonnées de la future usine n'ont pas encore été divulguées, mais sa réalisation ne restera vraisemblablement que sur le papier. En effet, elle deviendrait une cible immédiate pour les missiles russes.

Le Danemark a décidé de remettre à l'Ukraine toute l'artillerie qu'il ne juge pas nécessaire à l'heure actuelle.

Le Danemark est prêt à transférer toutes ses munitions et tous ses systèmes de défense aérienne à l'Ukraine, qui n'en a pas besoin pour le moment. Le Premier ministre danois, Matte Frederiksen, a fait cette déclaration et a appelé l'Europe à suivre son exemple.

"Le Danemark a décidé de transférer toute son artillerie à l'Ukraine. Chers amis, il y a du matériel militaire en Europe, ce n'est pas seulement une question de production. Nous avons des armes, des munitions, des systèmes de défense aérienne que nous n'utilisons toujours pas. Ils doivent être transférés en Ukraine", a déclaré M. Frederiksen.

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Au lieu de la diplomatie, l'Occident encourage la "folie de l'armement à grande échelle" à Munich

Au cours des deux dernières années, il est devenu évident que ce qui semble être une folie aujourd'hui sera sérieusement envisagé et mis en œuvre après-demain, écrit Neues Deutschland à l'occasion de la conférence de Munich sur la sécurité. La publication définit la situation actuelle comme une "folie des armes à grande échelle".

Alors que l'année dernière, Olaf Scholz a assisté à la fondation d'une usine de fabrication de puces à Dresde et d'une usine ferroviaire à Cottbus, il s'est rendu cette semaine en Basse-Saxe, où une grande usine de fabrication de grenades doit être construite. Il a ainsi préparé le terrain pour la conférence dite de sécurité.

On peut supposer que les produits de la nouvelle usine seront également vendus dans les zones de combat: la coalition "feu tricolore" a rapidement abandonné l'idée de ne pas envoyer d'armes dans les régions en crise, afin de ne pas attiser les conflits.

Les politiciens parlent de moins en moins de diplomatie, de limitation ou de résolution des conflits. Le représentant de la CDU, M. Kiesewetter, veut déplacer la guerre en Russie. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, veut créer une industrie européenne de la défense et la diriger personnellement au cours de son second mandat.

Les politiciens allemands veulent un commissaire européen aux affaires militaires et à la guerre, qu'ils appellent élégamment "commissaire à la défense". Ces projets ne devraient pas échouer pour des raisons financières: depuis 2015, les dépenses militaires allemandes ont presque doublé, sans compter l'énorme fonds spécial de la Bundeswehr.

lundi, 02 octobre 2023

Les terroristes d'État norvégiens doivent rendre des comptes

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Les terroristes d'État norvégiens doivent rendre des comptes

Par Olav Boye

Source: https://steigan.no/2023/09/de-norske-statsterroristene-ma...

Un an s'est écoulé depuis l'attaque terroriste contre Nord-Stream 1 et 2. Officiellement, l'affaire n'a pas été classée et personne n'a été condamné pour la plus grande attaque commise en Europe et contre l'Europe ces derniers temps. L'expérience montre que les criminels de guerre et les terroristes de l'axe du mal, États-Unis-OTAN-UE, ne sont jamais punis pour leurs actes criminels. Nos "alliés" sont à l'origine du massacre de quatre millions et demi d'innocents en Serbie-Yougoslavie, en Libye, en Afghanistan, en Irak, en Syrie, au Yémen, en Afrique et maintenant aussi contre les Russes en Ukraine. La Norvège est pleinement impliquée, en tant qu'humble serviteur de l'impérialisme américano-européen.

L'émetteur de l'OTAN à Marienlyst nous sert depuis longtemps des mensonges en matière de politique étrangère. Le sommet de l'information mensongère de la chaîne d'État a été atteint par le "reporter" Morten Jentoft, qui a balbutié une "fake news" et nous a informés de manière incertaine que c'était une bande d'Ukrainiens qui était derrière l'acte terroriste contre les gazoducs Nord-Stream. L'autre possibilité, qu'il évoque, est que les Russes ont eux-mêmes détruit les gazoducs. Ces deux propositions sont de piètres tentatives de blanchir les vrais terroristes - les États-Unis et la Norvège.

C'est le site steigan.no qui, une fois de plus, nous donne des informations que d'autres médias tentent de cacher ou qui sont des mensonges, souvent basés sur la propagande de l'OTAN. À la télévision, nous rencontrons des menteurs professionnels, avec ou sans uniforme, ou des professeurs financés par l'État qui lisent consciencieusement les messages qui leur sont assignés par les impérialistes de l'OTAN ou les atlantistes de Norvège, qui dominent l'élite politique de notre pays. 

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Nous savons avec une grande certitude que le président américain Joe Biden et ses faucons de guerre ont déclaré qu'ils empêcheraient Nord Stream de fournir du gaz bon marché à l'Allemagne et à l'Europe. Joe Biden s'est vanté qu'il mènerait cette action terroriste pour mettre fin à la dépendance de l'Allemagne à l'égard de la Russie. Le journaliste vedette américain Seymour Hersh a démontré de manière approfondie que les États-Unis sont les principaux responsables, avec l'aide de la CIA, de l'organisation américaine de renseignement criminel et des experts sous-marins de la marine norvégienne. Dans les archives de steigan.no, vous trouverez un certain nombre d'articles documentant ce qui s'est passé.

Il est de la plus haute importance que notre pays, la Norvège, et notre système juridique s'attaquent à nos propres terroristes d'État - au sein du gouvernement, du parlement, du commandement militaire, de la marine norvégienne, et de tous ceux qui sont complices de ce méfait flagrant. Nous devons également nous pencher sur les médias norvégiens, qui ont systématiquement dissimulé ce grave acte de terrorisme et ses auteurs. Nous devons nous demander si les médias norvégiens doivent recevoir un soutien de l'État pour leur désinformation, qui fausse le débat politique et crée une nation de citoyens réactionnaires qui réclament davantage de guerre contre les ennemis construits par l'OTAN.  

La police norvégienne a reçu des dizaines de millions supplémentaires pour son travail de lutte contre la criminalité. La population doit exiger que cet argent soit également utilisé pour démasquer les auteurs des actes de terrorisme d'État perpétrés par notre propre pays. Les responsables doivent être traduits devant un tribunal norvégien; il n'y a aucune raison de faire confiance au soi-disant Tribunal international qui statue sur les crimes de guerre à La Haye. Ils ne s'intéressent qu'aux personnes à la peau foncée et aux socialistes. Laissez le système judiciaire américain s'occuper de ses terroristes d'État.

La Norvège aime se considérer comme une bonne société qui croit à la solidarité internationale, à la justice et à la paix. Cette réputation a été détruite à bien des égards par notre participation aux nombreuses guerres impérialistes menées par les États-Unis, l'OTAN et l'UE. L'action terroriste contre le Nord-Stream et nos soi-disant alliés en Europe, et surtout nos actes de guerre suprêmes avec l'OTAN contre des pays et des personnes innocentes, doivent avoir des conséquences sur une nouvelle politique étrangère. Une politique sans l'OTAN, sans les États-Unis et sans l'UE. Notre pays peut prendre l'initiative d'une organisation de sécurité paneuropéenne, comme l'a proposé le président Poutine. Ce serait la meilleure façon de sortir de la guerre insensée en Ukraine.

Les Norvégiens responsables du terrorisme d'État sont toujours en liberté, ils roulent dans des voitures noires du ministère et ils continuent à jouer leur rôle de partisans aveugles des États-Unis et de l'UE. Ils distribuent des milliards d'argent des contribuables norvégiens et des armes au régime corrompu d'Ukraine, tout en ignorant les tâches importantes à accomplir et que réclame la société norvégienne. Ces jours-ci, ils se posent des questions sur les raisons pour lesquelles les gens n'ont pas voté. Le peuple norvégien n'a pas de partis et de représentants élus dignes de ce nom pour lesquels voter. Cela montre que le gouvernement populaire disparaît progressivement au profit du contrôle par le marché et l'impérialisme.

Il se peut que la documentation de Seymour Hersh ne soit pas correcte, que les États-Unis et la Norvège ne soient pas responsables des actes terroristes contre Nord Stream. Tout porte cependant à croire qu'il a raison. Seule une enquête approfondie peut nous donner la réponse. Peut-on faire confiance à la justice norvégienne?  Un an après le délit, la plupart des activités sportives ont été complètement éliminées. Cela ne doit pas empêcher le système judiciaire norvégien de se saisir de l'affaire et de traduire en justice nos propres dirigeants politiques, nos terroristes d'État, afin qu'ils soient punis. La Norvège montre au monde entier qu'elle prend position contre ses dirigeants politiques et criminels. Cela montrera que la Norvège est un État de droit qui pourrait ouvrir la voie à une communauté mondiale plus pacifique et plus juste.

Les dirigeants politiques norvégiens ne doivent pas être autorisés à s'en tirer à bon compte ; il doit s'agir d'une demande populaire solide : les terroristes d'État norvégiens doivent répondre de leurs actes et être condamnés.

Rapport de police contre Støre pour le rôle de la Norvège dans l'explosion des pipelines Nord Stream : https://steigan.no/2023/02/politianmeldelse-mot-store-for...

lundi, 25 septembre 2023

Knut Hamsun (précurseur de Kafka) dans un film avec le visage de Max von Sydow

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Knut Hamsun (précurseur de Kafka) dans un film avec le visage de Max von Sydow

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Hamsun a manifesté sa sympathie pour le gouvernement pro-allemand de Vidkun Quisling. À la fin du conflit, il a été jugé pour collaborationnisme. Enfermé dans un hôpital psychiatrique jusqu'en 1948, comme Ezra Pound, un rapport médical conclut à une "altération permanente" de ses facultés mentales: sur cette base, l'accusation de trahison est rejetée.

par Gianni Morocco

Source: https://www.barbadillo.it/111167-knut-hamsun-precursore-di-kafka-al-cinema-col-volto-di-max-von-sydow/

Knut Hamsun interprété par Max von Sydow

J'ai été particulièrement heureux que Gennaro Malgieri évoque dans ces colonnes un écrivain extraordinaire, qui est aujourd'hui, me semble-t-il, quelque peu oublié, le Norvégien Knut Hamsun (Vågå, 1859 - Nørholm, 1952) (https://www.barbadillo.it/111111-ritratti-di-g-malgieri-k... ).

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Il y a quelque temps, à la fin d'un compte-rendu sur la série télévisée Atlantic Crossing, une lecture du drame historique sur la Norvège occupée par les Allemands en juin 1940 - et les événements ultérieurs qui ont occupé la maison royale norvégienne, en particulier l'affaire entre la princesse Martha de Suède et le président américain Franklin D. Roosevelt - a été présentée le 25 juin 2010 à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Avec ce film concernant Roosevelt - présenté le 25 octobre 2020 sur NRK en Norvège, puis aux Etats-Unis en 2021 sur PBS, et diffusé en Italie sur Rai Tre à partir de juin 2021, j'avais conclu mon texte sur le site Barbadillo par une observation que je me permets de reproposer ci-dessous, en complément de l'excellent souvenir de Malgieri (avec lequel je suis entièrement d'accord), qui était peut-être passé un peu inaperçu à l'époque.

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Les mesures punitives prises en Norvège, à partir de mai 1945, à l'encontre de milliers de citoyens accusés de soutenir l'occupation, n'ont pas fait l'objet de la narration dans la série télévisée. Ces accusations concernaient les membres du Nasjonal Samling (Union nationale) national-socialiste ainsi que des citoyens ordinaires impliqués dans la collaboration avec les Allemands. Sur les 95.000 personnes arrêtées, environ la moitié ont été condamnées, 17.000 ont été détenues pendant des années et 37 ont été exécutées. Ce n'est pas peu, si l'on considère qu'il y avait moins de 3 millions de Norvégiens à l'époque. L'utilité réelle, la légalité et la cruauté des peines (et pas seulement l'exécution du collaborationniste par excellence, le président Vidkun Quisling) ont fait l'objet d'un débat dans l'opinion publique pendant des années.

Il est presque naturel d'évoquer l'histoire humaine de Knut Hamsun, lauréat du prix Nobel de littérature en 1920. Né dans la campagne norvégienne au sein d'une famille pauvre, il passe plusieurs années en Amérique, voyageant et exerçant divers métiers, puis publie ses impressions sous le titre Fra det moderne Amerikas Aandsliv (De la vie spirituelle de l'Amérique moderne, 1889).

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Déjà partisan du national-socialisme, il exprime sa sympathie pour le gouvernement pro-allemand de Quisling pendant la Seconde Guerre mondiale. À la fin du conflit, il est jugé pour collaborationnisme. Enfermé dans un hôpital psychiatrique (l'équivalent occidental du goulag psychiatrique soviétique, bien qu'utilisé à une échelle beaucoup plus réduite) jusqu'en 1948, comme Ezra Pound, un rapport médical conclut que ses facultés mentales ont été "altérées de façon permanente" : sur cette base, l'accusation de trahison est rejetée.

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Hamsun lui-même a raconté cette expérience en 1949, dans On the Paths Where the Grass Grows (Sur les sentiers où pousse l'herbe). Cependant, des poursuites en responsabilité civile ont été engagées contre lui et, en 1948, il a été condamné à payer 325.000 couronnes pour avoir été membre du Nasjonal Samling (un parti qui était légal à l'époque !). La question de savoir s'il était ou non membre du Nasjonal Samling et si ses facultés mentales étaient ou non "altérées" fait toujours l'objet d'un débat. Hamsun a affirmé n'avoir jamais adhéré à un parti politique et est décédé à son domicile de Nørholm, à l'âge de 92 ans, en 1952.

Après la mort d'Hitler - à qui, dans une interview, l'écrivain avait demandé, en vain, de renvoyer le Reichskommissar Josef Terboven, un homme dur et détesté - Hamsun a très naïvement écrit sa nécrologie dans l'influent journal conservateur d'Oslo, Aftenposten, alors que la guerre touchait à sa fin :

    "Je ne suis pas du genre à parler à haute voix d'Adolf Hitler. Sa vie et son œuvre n'invitent pas à l'agitation sentimentale, car il a été un guerrier dans la lutte pour l'humanité, un apôtre de l'Évangile du droit de tous les peuples. Il a été un réformateur de premier ordre. Sa fatalité historique l'a conduit à agir à une époque d'une brutalité sans précédent, dont il a été en fin de compte la victime. Ainsi, chaque Européen de l'Ouest doit se souvenir d'Adolf Hitler. Nous qui avons été ses disciples, en revanche, nous nous inclinons devant sa disparition".

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Hamsun a été acclamé pour la première fois pour son roman La Faim (1890). Pour plusieurs critiques, cet ouvrage préfigure les œuvres de Franz Kafka avec son monologue intérieur et sa logique bizarre.

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Son chef-d'œuvre reste Markens Grøde (L'éveil de la glèbe) de 1917, qui lui a valu le prix Nobel. Pour Thomas Mann, Hamsun était "un héritier de Dostoïevski et de Nietzsche". Pour Gorki, Gide, Galsworthy, Wells, Isaac B. Singer et bien d'autres, il était un maître, un père de la littérature moderne. La prose de Hamsun contient des descriptions vivantes et passionnées du monde naturel, avec des réflexions intimes, des forêts, du littoral norvégien et de la vie bucolique. Il a été associé au mouvement spirituel panthéiste. Pour Hamsun, l'humanité et la nature sont unies par un lien fort et mystique. C'est précisément dans les tons calmes et le style simple et linéaire, typique d'autres auteurs scandinaves, qui donnent au roman un sentiment de sérénité et d'éternité, que transparaît la méfiance à l'égard de la modernité, la crainte que le progrès n'éloigne l'homme de sa dimension la plus authentique et la plus vraie, la dimension naturelle.

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L'auteur danois Thorkild Hansen a étudié le procès et écrit Trial of Hamsun (1978), qui a été accueilli avec indignation en Norvège. Hansen a estimé que le traitement infligé à un vieil homme (86 ans), candide, honnête, romancier et non politicien ou militaire, était un véritable outrage.

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C'est sur cette base que l'écrivain suédois Per Olov Enquist a écrit à son tour son propre Procès de Hamsun, dont s'inspire le film Hamsun de Jan Troell (1996). Le célèbre acteur suédois Max von Sydow, le chevalier du Septième Sceau de Bergman, y joue le rôle de Knut Hamsun. 

Il reste aujourd'hui un grand romancier, charmant et maudit.

samedi, 12 octobre 2019

Thz Scandza Forum on Human Biodiversity: Oslo, November 2

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Three weeks to go!
The Scandza Forum on Human Biodiversity: Oslo, November 2

Only three weeks to go!

On November 2, 2019, the Scandza Forum returns to Oslo, Norway, with an impressive list of speakers:

Kevin MacDonald, Professor Emeritus at California State University-Long Beach. He is the author of more than one hundred scholarly papers and reviews, and is the author of Social and Personality Development: An Evolutionary Synthesis (1988), A People That Shall Dwell Alone: Judaism as a Group Evolutionary Strategy (1994), Separation and Its Discontents: Toward an Evolutionary Theory of Anti-Semitism (1998), and The Culture of Critique: An Evolutionary Analysis of Jewish Involvement in Twentieth-Century Intellectual and Political Movements (1998). He has also edited three books, Sociobiological Perspectives on Human Development (1988), Parent-Child Play: Descriptions and Implications (1994), and Evolutionary Perspectives on Human Development (2004). Cultural Insurrections, a collection of essays, appeared in 2008. In April 2015, Professor MacDonald spoke in Stockholm on the psychological mechanisms of pathological altruism [2], at an event organized by Fróði Midjord and Logik Förlag, and in the spring of 2017 he gave a speech at the first ever Scandza Forum.

Edward Dutton, PhD, is a British academic and writer based in northern in Finland. Editor-in-Chief of the scientific journal Mankind Quarterly [3], Dr. Dutton is the author of numerous peer-reviewed articles and many scholarly books, most recently: At Our Wits’ End: Why We’re Becoming Less Intelligent and What It Means for the Future, Race Differences in Ethnocentrism, The Silent Rape Epidemic: How the Finns Were Groomed to Love Their Abusers, and Churchill’s Headmaster: The ‘Sadist’ Who Nearly Saved the British Empire. Dr. Dutton burst onto the vlogging scene in January 2019 with his growing YouTube channel, The Jolly Heretic [4]. This will be his first appearance on the Scandza Forum stage.

Helmuth Nyborg, Professor Emeritus of Psychology at the University of Aarhus. Among other things, Professor Nyborg has done research on the genetic heredity of intelligence and behavior, and he has written on “collective fraud” regarding the nature/nurture debate in academia. One of his debate articles in Danish mainstream media from 2016 is titled “Danishness – culture or biology?” Professor Nyborg has previously spoken at American Renaissance, and he appeared in an interview with Stephan Molyneux [5] on the topic of “Race, Genetics, and Intelligence.” This will be his second appearance at the Scandza Forum.

Greg Johnson, PhD in philosophy, is the founder and editor of Counter-Currents/North American New Right, former editor of The Occidental Quarterly, and is the author of numerous articles as well as ten books, including The White Nationalist Manifesto [6] (San Francisco: Counter-Currents, 2018). Dr. Johnson is one of the leading intellectuals of White Nationalism and the Alternative Right, and he has spoken at every Scandza Forum.

Fróði Midjord, founder of the Scandza Forum, is host of the Guide to Kulchur podcast and YouTube channel [7], and is a regular participant on Counter-Currents Radio and an internationally appreciated conference speaker. Last year, Mr. Midjord spoke at seven conferences in five different countries.

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Our theme for this event is Human Biodiversity, the suggestion that the diversity found among and between human individuals and populations has a significant basis in biology. Although the theory of evolution is well-established, for decades it has been taboo to apply evolutionary and biological explanations to human behavior, and especially to differences between human populations and races. Popular culture and the political mainstream today has implicitly assumed the “blank slate” theory as an axiom for what can be discussed in polite society.

One famous example of this is James Watson, who won the Nobel Prize in Medicine 1962 for his groundbreaking research on DNA. In 2007 he told a newspaper that he was “inherently gloomy about the prospect of Africa” because “all our social policies are based on the fact that their intelligence is the same as ours — whereas all the testing says not really,” which would be an uncontroversial statement for anyone who is actually familiar with the research on the subject. However, the statement ignited a mass media witch-hunt which resulted in Watson selling his gold medal in 2014, because he had been ostracized from the scientific community.

During this event, we will break those taboos, speak freely on the “Nature vs. Nurture” debate, and discuss human diversity from an evolutionary perspective.

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If you want to know more about our events, please watch any of my several appearances on podcasts and live streams where I have been interviewed about the Scandza Forum, including:

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If you want to attend, please send us an email for information on how to proceed with the registration: info@scandzaforum.com [18]

Since we have two conferences coming up, remember to let us know which one you want to attend (you are also welcome to register for both events, of course).

Because we care about your safety, we have a vetting procedure to make sure that everyone attends with honest intentions. There are three ways you can get admission to the event, so remember to include the necessary information when you contact us:

  1. If you have attended one of our events previously. Make sure to make a note of this when you send us an email.
  2. Get a trusted person to vouch for you (i.e., vouch that you want to attend with honest intentions and that you will follow our security procedure). If you know someone who has attended a previous event, or otherwise knows us, let us know in your email. Remember to also ask that person to send me confirmation that he/she can vouch for you.
  3. Send us photo ID and some personal details (e.g., address/phone no./social media) that will allow us to verify your identity, so that we can make an evaluation. No anonymous registration is accepted.

This will be an unforgettable event – so make sure to register now!

Finally, I want to thank our supporters and donors – you know who you are. It is with their help that the previous Scandza forums were made possible, and that we now are able to move forward!

I am looking forward to seeing you all in Oslo on November 2.

Article printed from Counter-Currents Publishing: https://www.counter-currents.com

URL to article: https://www.counter-currents.com/2019/10/the-scandza-forum-on-human-biodiversity-2/

URLs in this post:

[1] Image: https://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2019/08/8-15-19-5.jpeg

[2] psychological mechanisms of pathological altruism: https://youtu.be/rWWfPWdbPC8

[3] Mankind Quarterly: http://www.mankindquarterly.org/

[4] The Jolly Heretic: https://www.youtube.com/channel/UCMRs0Ml8RF0cWVAOeQeBxTw

[5] interview with Stephan Molyneux: https://www.youtube.com/watch?v=nTdMY9RI-7E

[6] The White Nationalist Manifesto: https://www.counter-currents.com/product/the-white-nationalist-manifesto/

[7] Guide to Kulchur podcast and YouTube channel: https://www.youtube.com/channel/UCTSqK1VZTw81GhzV_kVmL-A

[8] Red Ice Radio: https://youtu.be/0p4PVAeS9wE

[9] The Public Space: https://youtu.be/0NBGD087ITU

[10] Happy Homelands: https://youtu.be/8C7LnbNBLrg

[11] Millenniyule: https://youtu.be/FqtJu5iwYHI

[12] Erkenbrand: https://youtu.be/5XheR2mqoyM

[13] This Week on the Alt Right: https://www.youtube.com/watch?v=ZBqxdUDO6Es

[14] Anton och Jonas: https://youtu.be/KbECw93XCV4

[15] The After Party: https://www.youtube.com/watch?v=Qakr6Ad-wuI

[16] TAP After Hours: https://www.youtube.com/watch?v=XtpphljhJKE

[17] Patriotic Weekly Review: https://youtu.be/JbSlqjW7Hm8

[18] info@scandzaforum.com: mailto:info@scandzaforum.com

mardi, 19 septembre 2017

Elections parlementaires en Norvège: victoire à la Pyrrhus de la coalition sortante

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Elections parlementaires en Norvège: victoire à la Pyrrhus de la coalition sortante

par Thomas Ferrier

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

Alors que l’Europe entière attend avec impatience le résultat des élections parlementaires en Allemagne, les Norvégiens votaient ce 11 septembre 2017. Il s’agissait pour eux de reconduire ou de renforcer la coalition sortante minoritaire composée des conservateurs du Høyre et des populistes du Parti du Progrès (Fremskrittspartiet ou FP) de Siv Jensen. En face d’eux, les Travaillistes (Arbeiderpartiet) cherchaient à proposer une alternative.

Les électeurs ont finalement choisi la continuité politique, même si certains mécontentements se sont exprimés en faveur de partis minoritaires, centristes ou d’extrême-gauche. Les mouvements d’extrême-droite quant à eux sont marginalisés par le FP et ne présentaient aucune liste.

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Avec 27,4% des voix, les Travaillistes (AP) restent le premier parti du pays, comme il l’était aux élections précédentes, avec 27,4% des voix. Néanmoins ils reculent de 3,4 points alors qu’ils sont pourtant dans l’opposition depuis plusieurs années. Avec 49 sièges, ils en perdent 6.

Høyre subit l’usure du pouvoir, n’obtenant que 25% des voix (-1,8 points), de même que le FP qui passe de 16,4% à 15,2%. Le désaveu de la coalition sortante est donc très limité et surtout il ne profite pas à la principale force d’opposition. Høyre disposera de 45 députés (-3) et le FP de 27 députés (-2).

Les centristes du Senterpartiet (« Parti du centre ») sont les principaux bénéficiaires de ce recul des grands partis en obtenant 10,3% des voix et (+4,8 points) et 19 sièges (+9). La Gauche Socialiste (Socialistisk Venstreparti) avec 6% des voix (+1,9) et 11 sièges (+4) progresse également au détriment des Travaillistes. Même chose pour la gauche radicale du Parti Rouge (Rødt) qui obtient 2,4% des voix (+1,3) et son premier siège au parlement. Enfin les Verts conservent leur seul siège, et renforcent leur poids électoral avec 3,2% des voix (+0,4).

Libéraux (Venstre) et chrétiens-démocrates (Kristelig Folkeparti) qui avaient soutenu la coalition sortante sans y participer reculent en revanche, avec 4,4% (-0,8) et 8 sièges (-1) pour les premiers et 4,2% (-1,4) et 8 sièges (-2) pour les seconds. Ce recul n’a manifestement pas profité aux partis de la coalition ou aura simplement diminué leur recul.

Avec 72 voix en tout, la coalition sortante est loin des 85 sièges nécessaires pour disposer d’une majorité. Si les deux partis minoritaires précédemment évoqués apportaient leur soutien, cela ferait en revanche 88 sièges. C’est le cas le plus probable.

Thomas FERRIER (Le Parti des Européens)

dimanche, 28 février 2016

Noorse premier waarschuwt EU: Zodra Zweden instort sluiten wij onze grenzen

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Noorse premier waarschuwt EU: Zodra Zweden instort sluiten wij onze grenzen

Premier Erna Solberg: ‘Wij zijn op het ergste voorbereid’


Dankzij de massa immigratie staat Zweden op de rand van instorten. Zodra dat gebeurt trekt Noorwegen zich terug uit Schengen en sluit zijn grenzen.

De totaal falende bewaking van de EU-buitengrenzen, waardoor lidstaten gedwongen werden weer controles aan hun eigen grenzen in te stellen en het Schengen Verdrag daarmee feitelijk buitenspel zetten, noopt Erna Solberg, premier van Noorwegen (foto), tot de waarschuwing dat als Zweden binnenkort instort onder het gewicht van de migrantencrisis –en dat lijkt nauwelijks meer te voorkomen-, Noorwegen zijn grenzen sluiten en zich daarnaast terugtrekt uit het vluchtelingenverdrag van de Geneefse Conventie.

Premier Solberg verklaarde gisteren dat Noorwegen ook het Schengen Verdrag opzegt en zijn grenzen sluit ‘zodra alles instort en de stroom (vluchtelingen) blijft komen en ze allemaal in Noorwegen terechtkomen –omdat wij het eindpunt van Europa zijn... Wij zijn op het ergste voorbereid.’

De Noorse Orde van Advocaten wijst er echter op dat Noorwegen gebonden is aan ‘internationale verplichtingen’ om (onbeperkt) migranten te accepteren, zonder naar hun asielkansen te kijken.

Sociale systeem wankelt door massa immigratie moslims

In oktober 2015 erkende Margot Wallstrom, minister van Buitenlandse Zaken van buurland Zweden, dat de overheid door de aanhoudende migrantentoestroom onstabiel is geworden, en de sociale zekerheid dreigt in te storten omdat bijna alle 190.000 moslims die jaarlijks naar Zweden komen permanent afhankelijk zullen zijn van een uitkering. ‘Op de lange duur zal ons systeem daardoor instorten,’ waarschuwde de minister.

De Zweedse regering is nu al in grote financiële problemen gekomen, en overweegt om extra geld in het buitenland te lenen en de belastingen, die toch al tot de hoogste van Europa behoren, verder te verhogen om de massa immigratie nog enkele jaren te kunnen blijven betalen.

Op 9 oktober bevestigde de Zweedse premier Stefan Löfven dat de migranten een crisis in Zweden hebben veroorzaakt. Na een spoedzitting van zijn linkse kabinet verklaarde hij dat Zweden zich ‘voor één van de grootste humanitaire opgaven’ ooit gesteld ziet.

Deense historicus: Zweedse economie zal instorten

De Deense historicus en auteur Lars Hedegaard schreef dat het links-liberale open-grenzenbeleid van Zweden, wat te vergelijken is met dat van Duitsland en Nederland, het voortbestaan van het land in gevaar heeft gebracht. ‘Het uiteindelijk gevolg van het Zweedse immigratiebeleid is dat de economie zal instorten. Want wie moet dat alles gaan betalen? En economische instortingen, als ze eenmaal komen, vinden altijd heel erg snel plaats.’

Daniel Vesterhav, interim hoofd van het Zweedse bureau van criminaliteitsstatistieken, had al in juni de noodklok geluid over de snelle groei van criminele Marokkaanse bendes die almaar meer geweld gebruiken, vooral tegen rivaliserende groepen. Net als de rest van Europa worstelt Zweden met de razendsnelle islamisering en daaraan verbonden radicalisering van de reeds lang in het land wonende moslims.

Zwedens enige integratie politie-inspecteur Ulf Boström zei vandaag dat in grote steden zoals Göteborg ‘zeer sterke Wahhabistische leiders en centra bestaan, die als religieuze motoren’ van het internationale jihadisme werken. Officieel zijn 299 Zweedse moslims naar het Midden Oosten afgereisd om zich aan te sluiten bij ISIS, maar hun werkelijke aantal is vermoedelijk een veelvoud hiervan.


Xander

(1) Infowars

jeudi, 28 mai 2015

Knut Hamsun: entre modernité et tradition

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Knut Hamsun: entre modernité et tradition

Knut Hamsun est un aventurier qui a parcouru les styles, les genres et les époques. Génie aujourd’hui infréquentable et oublié, le Norvégien a laissé au monde littéraire une œuvre dense comme une forêt du Nord, tour à tour obscure et enchanteresse. Conteur moderne, il s’est attaché à fuir les carcans de la littérature de son époque, et ceci en travaillant à la fois la psychologie de ses personnages et la langue à la manière d’un orfèvre.

Si l’écrivain scandinave Martin Nag qualifie Knut Hamsun de « Dostoïevski norvégien », c’est sans doute parce qu’il a été très influencé par le réalisme de l’auteur des Possédés (précisons que le réalisme russe n’est pas celui de la tradition française) et ce, même si son parcours littéraire l’a entraîné bien plus loin. C’est au travers d’un article paru en 1890 dans la revue Samtiden, intitulé De la vie inconsciente de l’âme, que Knut Hamsun révèle son projet littéraire. Dans ce pendant théorique de La Faim (1890), roman majeur, l’auteur montre la liaison qu’il entend opérer, tout du moins de façon inconsciente, entre l’individualisme de Nietzsche (quoiqu’il ne l’ait ni lu, ni rencontré) et la modernité de Franz Kafka. Hamsun s’est imprégné de philosophie nietzschéenne grâce à l’influence de Georg Brandes, qui donne à partir de 1888 une série de conférences sur l’auteur du Gai Savoir en Scandinavie. Une mentalité qui se retrouve dans Ciel sombre, ultime chapitre du dernier ouvrage que consacre Hamsun à son voyage en Amérique. Moquant allègrement ses prédécesseurs, et notamment Guy de Maupassant, il s’attache à explorer les tréfonds de l’âme humaine, à commencer par la sienne. C’est ainsi que la Faim prend la forme d’un roman quasi autobiographique. Knut Hamsun fait du personnage principal, un anonyme, un urbain moderne, sans visage, sans racines, preuve de sa volonté de rompre avec les anciens codes du réalisme et du naturalisme du XIXe siècle déclinant. Naturalisme qui s’attachait davantage à décrire avec minutie les lieux, les personnages et les objets, dans l’objectif de retranscrire fidèlement la « nature ».

Knut Hamsun et la modernité de la langue

kh32585.jpgBien plus qu’un roman social traitant de la misère et de l’errance d’un homme dans une capitale européenne qui lui est totalement inconnue, La Faim est un roman psychologique qui met son narrateur en face d’un alter-ego, compagne ambiguë, qu’il entretient pour cultiver l’inspiration nécessaire à son travail littéraire : « J’avais remarqué très nettement que si je jeûnais pendant une période assez longue, c’était comme si mon cerveau coulait tout doucement de ma tête et la laissait vide. » Ce personnage parcourt le roman en équilibre, entre moments de génie et d’éclat, entre tortures physiques et mentales. Il écrit ainsi: « Dieu avait fourré son doigt dans le réseau de mes nerfs et discrètement, en passant, il avait un peu embrouillé les fils… » Ce personnage ambivalent permet à Hamsun d’évoquer ses propres névroses et d’annoncer un autre objectif de sa vie : l’esthétique de la langue. Il n’aura de cesse de la travailler, parfois avec fièvre. Kristofer Janson, poète et prêtre qui a connu Hamsun, dit ne connaître « personne aussi maladivement obsédé par l’esthétique verbale que lui […]. Il pouvait sauter de joie et se gorger toute une journée de l’originalité d’un adjectif descriptif lu dans un livre ou qu’il avait trouvé lui-même ». Dans La Faim, le personnage entretient un rapport imprévisible et tumultueux à l’écriture : « On aurait dit qu’une veine avait éclaté en moi, les mots se suivent, s’organisent en ensembles, constituent des situations ; les scènes s’accumulent, actions et répliques s’amoncellent dans mon cerveau et je suis saisi d’un merveilleux bien-être. J’écris comme un possédé, je remplis page sur page sans un instant de répit. […] Cela continue à faire irruption en moi, je suis tout plein de mon sujet et chacun des mots que j’écris m’est comme dicté. » Son premier roman inaugure donc un travail sur l’esthétique de la langue. Auparavant, Hamsun parlait un norvégien encore « bâtard », paysan, et assez éloigné du norvégien bourgeois de la capitale. C’est probablement ce à quoi il pensait en écrivant dans un article de 1888 : « Le langage doit couvrir toutes les gammes de la musique. Le poète doit toujours, dans toutes les situations, trouver le mot qui vibre, qui me parle, qui peut blesser mon âme jusqu’au sanglot par sa précision. Le verbe peut se métamorphoser en couleur, en son, en odeur ; c’est à l’artiste de l’employer pour faire mouche […] Il faut se rouler dans les mots, s’en repaître ; il faut connaître la force directe, mais aussi secrète du Verbe […] Il existe des cordes à haute et basse résonance, et il existe des harmoniques… »

L’écriture de Hamsun est donc incontestablement psychologique et introspective. La faim qu’entretient le héros sert à exacerber les traits les plus profonds de sa personnalité. De même dans Pan, Hamsun livre le personnage du capitaine à l’exil pour mieux confronter ses pensées à la nature sauvage : « Je suis assis dans la montagne et la mer et l’air murmurent, cela bouillonne et gémit horriblement dans mes oreilles à cause du temps et du vent. […] La mer se soulève en l’air en écumant et chancelle, chancelle, elle est comme peuplée de grandes figures furieuses qui écartent leurs membres et braillent l’une contre l’autre ; non, c’est une fête parmi dix mille démons sifflants qui renfoncent leur tête dans les épaules et tournent en rond, fouettant la mer en mousse du bout de leurs ailes. Loin, loin là-bas… » On remarque aussi l’influence des Carnets du sous-sol de Dostoïevski sur le roman  Mystères et plus particulièrement sur le personnage de Nagel, un homme qui a le goût de la contradiction, et qui nourrit un irrépressible besoin d’évasion. Nagel choque par ses habitudes, par son comportement, par son accoutrement. En effet, si les récits de Hamsun fourmillent de détails concernant les vêtements des protagonistes, on ignore à peu près tout de leur portrait physique. Ainsi, le personnage de la Faim accorde une importance particulière à son gilet, qu’il laisse « au clou » pour pouvoir se procurer quelques couronnes, mais son nom n’est jamais mentionné. Nagel est lui toujours habillé d’un costume et d’un chapeau. Les personnages chez Hamsun sont donc réduits à une silhouette, des aplats de couleurs néo-impressionistes qui ne dévoilent de leurs personnalités que leur psychologie la plus intime et parfois la plus brutale, comme Thomas Glahn de Pan, qui tue son chien sans motif apparent.

kh400338596695.jpgKnut Hamsun, l’homme de tradition

Si les personnages de Knut Hamsun sont modernes par leur traitement résolument introspectif, ils évoluent en revanche dans un cadre étonnamment traditionnel. En effet, Knut Hamsun, élevé dans la tradition protestante par son oncle, et tirant de sa mère un profond attachement à son pays, nourrit ses récits d’une énergie tellurique et presque charnelle.

Hamsun se révèle ainsi de façon moins évidente l’homme de la tradition, par bien des côtés, un « païen qui adore le Christ », pour reprendre une formule de Nicolás Gómez Dávila. On pense notamment au cadre de ses romans, comme Pan, dans lequel il montre là son attachement à la nature du Nord, ou Markens grode (ordinairement traduit par L’éveil de la glèbe ; une traduction plus appropriée étant Les fruits de la terre), une réécriture de la Genèse. Très critique vis à vis de la matérialité bourgeoise, Hamsun conserva toute sa vie un rapport étroit à la spiritualité qui occupe une place importante dans ses livres. Ainsi, dans Victoria (1898) il écrit un éloge des Évangiles : « L’amour fut la première parole de Dieu et la première pensée qui traversa son esprit. Lorsqu’il commanda « Que la lumière soit ! », l’amour fut. Toute sa création fut réussie et il ne voulut rien y changer. Et l’amour, qui avait été à l’origine du monde, en fut aussi le maître. Mais ses chemins sont parsemés de fleurs et de sang. De fleurs et de sang… ». Sa détestation du monde bourgeois transparaît également dans un texte de 1917 intitulé Ville voisine.  Hamsun y évoque une ville « comme ressuscitée des morts », où l’on vit dans des conditions « petites et vieillottes », qui est « comme auparavant, il y a longtemps ». Cette ville voisine est, sur le plan symbolique, en dehors de l’espace et du temps. Cependant, point de nostalgie chez Hamsun qui a conscience des changements et des ruptures de l’époque. Ennemi du monde moderne et acteur majeur du renouveau littéraire norvégien, son destin est à rapprocher de celui d’Ezra Pound aux États-Unis ou de celui de Louis-Ferdinand Céline en France.

mercredi, 29 avril 2015

Knut Hamsun, pagano europeo contro Mammona

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Knut Hamsun, pagano europeo contro Mammona

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Ex: http://www.centrostudilaruna.it

Quando si crede nell’individuo come persona umana e non come numero imbastardito, si è a disagio nella società dei costruttori di artifici economici. Quando si ama la propria terra natìa, fatta di boschi, paesaggi, volti conosciuti, si lenzi di natura profonda, ci si sente estranei al caos volgare della massa cosmopolita. E quando si crede alla dignità dell’uomo, al suo onore di vivere in sintonia col creato e in armonia con una vita semplice e onesta, nella comunità dei simili solidali, si avverte repulsione per il mondo sub-umano dei trafficanti di denaro, dei lucratori del lavoro altrui, della setta oscura che giorno e notte tesse la tela delle frodi finanziarie e degli inganni ideologici umanitari.

kh1.jpgKnut Hamsun fu di questo stampo: l’uomo europeo eterno. Un figlio della sua terra, la Norvegia, che portò sempre nel cuore anche quando, da giovane, visse a lungo in quell’altro mondo, quel vero e proprio mondo alla rovescia che erano già alla fine dell’Ottocento gli Stati Uniti: la terra promessa della schiuma dell’umanità, dove alcuni avventurieri senza scrupoli erano diventati magnati e grandi capitalisti, dando fondo con l’ottusità fanatica che è tipica del talmudista quacchero a tutto un prontuario di egoismi utilitaristi, in ossequio alla legge oscena del profitto. Hamsun ebbe modo di conoscere bene e da vicino il concetto di “libertà” in uso nella repubblica stellata, i suoi metodi di “umanitarismo” massonico e la sua pratica di perversione acquisitiva. Conobbe di persona l’ignoranza e la rozzezza intellettuale, la povertà spirituale e l’arroganza di un ammasso umano che con l’idea tradizionale europea di popolo non ha mai avuto nulla in comune.

Un paese che, eternamente con la Bibbia in mano, praticò e pratica lo schiavismo molto più a Nord che a Sud e sia in casa propria che in quelle altrui e fin dagli esordi, erigendo quella spaventosa società di paria alienati che è la cosmopoli industriale, nella cui fornace sin dalle origini venivano gettati bambini, donne, negri e immigrati di ogni sorta, al fine di costruire un freddo Leviatano, al cui vertice una ristretta congrega di arricchiti dominava già allora con metodi discriminatori una massa enorme di manipolati. La volgarità dei gusti americani fu ben tratteggiata dal giovane Hamsun, il quale, fin dai suoi tempi, riconobbe la sostanza inferiore di una mentalità che rifiuta l’intelligenza in favore dell’astuzia, non riconoscendo il genio creatore ma solo la scaltrezza necessaria al parvenu per far fortuna con la frode, per accumulare denaro e potere.

In La vita culturale dell’America moderna (1889) il giovane Hamsun avanzava osservazioni che ognuno di noi, a così tanti decenni di distanza, farebbe bene a rimeditare: «Dal punto di vista dello spirito, l’America è in realtà una nazione terribilmente sorpassata. Possiede uomini d’affari energici, investitori scaltri, speculatori temerari, ma ha troppo poco spirito, troppo poca intelligenza… In America si è sviluppata una vita che ha come unici scopi il procacciamento del cibo, l’acquisizione di beni materiali e l’accumulo di patrimoni. Gli Ameriani sono talmente presi dalla loro corsa al guadagno che su questa si concentra tutto il loro ingegno e ogni loro interesse orbita intorno al profitto. I cervelli si assuefanno a lavorare solo con valori e sfilze di numeri, i pensieri non hanno occupazione più gradita di quella offerta dalle diverse operazioni finanziarie».

La miseria morale di un anti-popolo suddiviso fra padroni-detentori della ricchezza e massa anonima istigata all’unica legge del consumo, veniva vista da Hamsun come la degenerazione e il rovesciamento dell’ideale europeo di civiltà. Era già qualcosa di morto nonostante fosse appena nato, qualcosa di corrotto e superato. La sindrome del produttivismo ha generato incoltura e istinti volgari, in un mare di piattezza dozzinale, dove ogni barlume di quella poca cultura ricevuta di seconda mano dall’Europa diventava, allora come oggi, “merce di strada”, giornalismo popolano, sensazionalismo plebeo, una merce priva di ogni stile, qualità, valore: «In America – scriveva Hamsun – non c’è possibilità di sviluppo per le cose che non possono essere misurate in numeri e non c’è, quindi, nessuna speranza che possa nascere una vita intellettuale… Gli Americani sono uomini d’affari, nelle loro mani tutto diventa operazione economica, ma sono gente poco spirituale e la loro cultura è pietosamente inesistente». L’America ha riclato gli sbandati di mezzo mondo, ne ha fatto dei cittadini, ma cittadini americani, e nulla di più. Essi sono un deflagrante miscuglio di iattanza anglo-calvinista e di carenza valoriale, di stampo apolide e cosmopolita. Il tutto, pericolosamente rimestato, ha prodotto il paradossale etnocentrismo statunitense, un’acida infusione di fondamentalismo biblista, insolenza xenofoba, fanatismo provinciale. Hamsun sottolineava con forza questo grossolano oltranzismo: «L’assoluta ignoranza nei riguardi dei popoli stranieri e dei loro meriti è uno dei difetti nazionali dell’America. Gli Americani non studiano il grande sapere universale nelle loro common schools. La sola geografia autorizzata in queste scuole è quella americana, la sola storia autorizzata è quella americana – il resto del mondo viene liquidato con un’appendice di un paio di pagine». Ed è infatti risaputo che le famose università americane, senza la cattura a pagamento dei migliori cervelli europei, sarebbero solo vuote cattedrali di ignoranza e di incolto provincialismo.

kh2.jpgHamsun elogiava l’autoctonia, non il provincialismo; l’autoctonia di chi, avendo come lui molto viaggiato, a ragion veduta riconosce l’importanza delle radici, della Heimat, del contatto con le sane e immutabili origini. Nato nel 1860, Knut Hamsun fin dalla giovinezza fece tutti i mestieri, da calzolaio a maestro elementare a spaccapietre, finché la sua sete un po’ vichinga per gli spazi non lo portò in America dove, anche qui, nonostante il suo animo sensibile e le sue doti di poeta e scrittore, non si peritò di fare il venditore ambulante o il cocchiere: spirito di viandante, non emigrante ignaro e disperato, ma uomo ben cosciente della sua dignità. Tanto che dopo molto aver visto e conosciuto in America, in Europa e in Asia, se ne tornò alla sua terra e di questa, sentita come Madre-patria e scrigno di identità, divenne uno dei massimi cantori che abbia avuto la narrativa europea. Amore per le proprie radici, culto della terra madre, devozione panteista verso la natura e le sue segrete energie, esaltazione della vita semplice dell’uomo dei campi, di colui che difende la propria personalità dagli assalti della violenta società progressista.

Questi i valori di Hamsun. Da uomo antico, egli disprezzava le “mezze culture” che hanno partorito l’industrialismo e la febbre mercantile; in lui il prestigio aristocratico del “signore della terra” è una celebrazione di potenza poetica, che ne fa, insieme ad altri ingegni (pensiamo a Pound, a d’Annunzio, a Heidegger), uno degli ultimi grandi testimoni della civiltà europea. Il suo soggettivismo (che non è individualistico egoismo alla liberale, ma eroismo faustiano di un figlio del popolo) e il suo lirismo naturalistico lo innalzano a figura degna di un paganesimo mistico, che si leva in una vibrante condanna della razza dei profittatori.

Rude anima nordica, la sua, ma capace di passione, di sensuale commozione e di dolci abbandoni, alla maniera della natura, che sa essere ad un tempo selvaggia e tenera. Hamsun era capace di misterici trasporti, conversava con piante e pietre, avvertiva presenze sacre nei silenzi notturni: «È la luna, dico in silenzio, con passione, è la luna! E il mio cuore batte per lei con nuovi battiti. Dura qualche minuto. Un alito di vento, un vento sconosciuto viene a me, una strana pressione dell’aria. Che cosa è? Mi guardo attorno e non vedo nessuno. Il vento mi chiama e l’anima mia assentendo si piega a quel richiamo ed io mi sento sollevato dalle realtà circostanti, stretto a un invisibile petto, i miei occhi si inumidiscono, io tremo. Dio è in qualche luogo vicino e mi guarda…», così scrisse in Pan (1894), uno dei suoi capolavori.

A un simile poeta, tuttavia, la loggia dei fabbricanti d’oro volle riservare l’infamia.Vincitore nel 1920 del premio Nobel per la letteratura, Hamsun aveva aderito fin da giovane al movimento neoromantico nazionalista norvegese, che conciliava laengtam (la volontà inflessibile) con staenming, l’armonia cosmica in cui uomo e macrocosmo si fondono. Amico della Germania ma anche della cultura russa, vide con favore l’ascesa del nazionalsocialismo tedesco, ravvisando in Hitler i tratti del vendicatore della tradizione europea contro i manipolatori economici e finanziari e il creatore di una nuova religiosità di stirpe. Resa visita al Führer nel 1943 al Berghof, collaborò col regime di Quisling, difese il progetto europeo con l’arma della sua penna. E quando Hitler morì tragicamente, lungi dal piegare la testa dinanzi ai vincitori, su un quotidiano di Oslo ne celebrò la figura di «guerriero in lotta per l’umanità, un apostolo del diritto dei popoli e un riformatore del più alto rango».

kh3.jpgCe n’era abbastanza perché, alla maniera con cui gli americani e i sovietici usavano trattare i loro oppositori intellettuali, nel 1945 venisse giudicato pazzo e rinchiuso in manicomio, ripetendo la medesima via di passione imposta a Ezra Pound. Nel suo libro Per i sentieri dove cresce l’erba, scritto negli ultimi tempi della sua vita, Hamsun così ricordava la dichiarazione che aveva reso coraggiosamente davanti ai giudici: «Mi era stato detto che la Norvegia avrebbe occupato un posto eminente nella grande società mondiale germanica in gestazione; chi più chi meno, allora tutti ci credevamo. E anch’io vi avevo creduto… Pensate: la Norvegia del tutto indipendente, rilucente di luce propria nell’estremo nord dell’Europa! E quanto al popolo tedesco, come pure al popolo russo, io li vedevo come astri rilucenti. Codeste due potenti nazioni mi possedevano e pensavo che esse non avrebbero deluso le mie speranze!».

Il sogno europeo di Hamsun parve abominio ai suoi giudici democratici asserviti ai nuovi padroni, la sua passione per la patria eterna proprio dai traditori venne spacciata per tradimento. Condannato nel 1948 a un risarcimento in denaro per i suoi “crimini”, Hamsun fu rovinato moralmente e materialmente e, ultranovantenne, venne infine rinchiuso in un ospizio e ufficialmente diffamato. Ma ciò che a noi resta di lui, e che i suoi persecutori non poterono cancellare, è l’esempio di una vita libera e nobile, di un uomo che non ha piegato la schiena neppure nella sventura. Resta la sua religione della vita, del lavoro onesto e silenzioso, la sua mistica della solitudine creatrice, del senso panico della natura primordiale e del popolo che vive in sintonia con la sua terra. Restano i valori di uomo della tradizione che attraversa la degenerazione della modernità senza farsene contagiare, ma anzi rinsaldando la volontà di opporre la qualità alla quantità, la forza di un Io integro allo sfaldamento coscienziale dell’alveare massificato: tutto questo è racchiuso nei suoi molti romanzi, da Fame (1890) a Terra favolosa (1903), da Un viandante canta in sordina (1909) fino a Il cerchio si chiude (1936). La lotta sostenuta a viso aperto e per tutta la vita da quest’uomo antico e insieme moderno appare oggi un severo e insieme trascinante insegnamento per tutti coloro che non vogliono imboccare la strada della resa di fronte ai dominatori cosmopoliti.
 
Oggi Hamsun rappresenta un esempio straordinario per tutti i popoli gelosi della loro identità, e per quelli europei in modo particolare. La congiura dei dissacratori e dei farisaici materialisti, dal basso di una putrescente “normalità” da insetti, non poteva non giudicare “pazzo” un uomo così diverso da loro, così orgoglioso della sua anima norrena e del suo sangue di contadino europeo.
 
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Tratto da Italicum, novembre-dicembre 2014, anno XXIX, pp. 30-32.

dimanche, 03 mars 2013

La Norvegia non ha debito pubblico. Come mai?

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La Norvegia non ha debito pubblico. Come mai?

l motivo principale però resta principalmente uno ed uno solo: non ha aderito al sistema schiavista della moneta debito e, udite udite,la sua banca centrale è una delle ultime in Europa in mano ad uno stato. Insomma la sintetizzo così: una sola moneta, la Corona, una sola banca. E tutto quanto statale. La Banca Centrale Norvegese non solo è rimasta una delle ultime banche europee controllate dallo Stato, e non dai banchieri Privati, ma gestisce perfino il Fondo Pensioni norvegese in attivo,un altro miracolo specie in tempi di crisi! Ed è per questi fatti che la Norges Bank non vuole far parte del sistema Euro. Ovviamente non sono scemi i Norvegesi. Beati loro… Ma vediamo gli altri punti di forza che fanno della Norvegia un paese simbolo da emulare: Non ha aderito all’euro. La moneta Norvegese è la Corona. E l’avevamo detto. Non ha privatizzato le aziende energetiche – petrolio (Statoil), energia idroelettrica (Statkraft), alluminio (Norsk Hydro), la principale banca del paese (DnB NOR), e le telecomunicazioni (Telenor). Qui da noi invece, la legge 111 del 15 luglio permette la dismissione del capitale pubblico! E visti i precedenti, Iri ad esempio, non c’è da star tranquilli… Circa il 30% di tutte le aziende quotate alla borsa di Oslo è statale. I titoli di stato rendono il 6,75% netto ai risparmiatori. Pur essendo il principale produttore di petrolio europeo, non fa parte dell’OPEC. (Per la cronaca, l’Italia è il secondo produttore europeo e in Basilicata è stato individuato il più grande giacimento d’Europa su terraferma). Tornando alla Norvegia, spulciando un attimo si scopre che il petrolio del paese è controllato dal governo tramite i maggiori operatori come il 62% in Statoil nel 2007, la controllata statale al 100% Petoro, e SDFI, oltre al controllo delle licenze di esplorazione e produzione. Una sorta di ENI alla Mattei, prima del fatale “incidente”. Poi se spulciate ancora un altro po’ sai che potreste scoprire? Non ci crederete ma la Norvegia ha fondato un Fondo Pensioni Sovrano nel 1995 per ridistribuire i proventi del petrolio, del fisco, dei dividendi, delle cessioni e delle royalties. Ahhh! E noi non potremmo fare lo stesso dato che l’Italia è il secondo produttore europeo e in Basilicata è stato individuato il più grande giacimento d’Europa su terraferma? Ovviamente si, manca la materia prima che prenda le decisione.. Comunque alzo proprio le mani…. Perché questi Norvegesi sono davvero forti. E mica si sognano di privatizzare l’acqua o la raccolta dei rifiuti, come vorrebbero fare i nostri politici… Vedete, la scusa del debito pubblico legata ai costi dello stato è una SCUSA! Il problema è la moneta debito.. Ed è così evidente specie ora che vi cito un altro dato: la Norvegia ha un avanzo di bilancio statale del 10%, mentre noi, che abbiamo privatizzato quasi tutto, abbiamo un debito pubblico pari al 119% del nostro PIL… Finisce qui? Ma manco per sogno! Proseguiamo! C’è da segnalare che la Norges Bank è la prima banca Centrale in assoluto ad aver citato in giudizio nel 2009 per truffa sui derivati la City Group, il più grande gruppo d’affari del Mondo. Immaginiamoci gli esiti delle sentenze che il Tribunale amministrativo di Stato norvegese dovrebbe emettere… Va poi ricordato che il Governo norvegese ha firmato qualche mese fa un importante Trattato con accordi del confine acqueo nel Mare del Nord con la Federazione Russa, al fine di un congiunto sfruttamento gas-petrolifero, escludendo di fatto le “7 sorelle” multinazionali globali, storicamente “coinvolte” in tali frangenti e rappresentanti gli interessi primari di Canada e USA, ovviamente contrarie a tale accordo. Sottolineo poi che la Norvegia dopo un iniziale appoggio ha ritirato le truppe dalla Libia,aggiungendo alla Nato un’ulteriore difficoltà “politica”. Il Governo norvegese è stato il primo ad aver evidenziato un futuro riconoscimento della Palestina come Stato sollevando molti consensi ma anche dure e aspre critiche. Dopo aver elencato così tanti aspetti positivi della Norvegia viene naturale chiedersi: ma se l’Italia fosse come la Norvegia monetariamente sovrana cioè fuori dall’euro? E se non fosse trivellata da cima a fondo da multinazionali estere e/o finanziarie per i suoi giacimenti di idrocarburi, i secondi per ordine di importanza in Europa? E se per le nostre preziose risorse elettriche non fosse sfruttata da scatole cinesi della multinazionale di stato francese EDF? E se le nostre risorse idriche, tra le maggiori al mondo, non fossero in mano alle multinazionali dell’acqua in bottiglia tipo Nestlé, e dai due colossi francorotti Suez Gaz de France e Veolia? E se i proventi di dette risorse pubbliche li gestissimo per ridistribuirli al popolo come nei paesi dove esiste un social welfare? Avremmo un debito pubblico inesistente come la Norvegia?
 

lundi, 21 janvier 2013

Oslo: Parc Vigeland, août 2011

Oslo: Parc Vigeland, août 2011

 
 

 

 

 

Parc Vigeland, Oslo, août 2011
Photographies de Robert Steuckers.

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dimanche, 25 novembre 2012

Parc Vigeland, Oslo

Parc Vigeland, Oslo, 6 & 7 août 2011

Photos de Robert Steuckers

6 août, journée ensoleillée et torride, excellente lumière

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mercredi, 07 novembre 2012

L’Artico fra logica spartitoria e militarizzazione crescente

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L’Artico fra logica spartitoria e militarizzazione crescente

Mosca annuncia una istanza all’Onu per il riconoscimento delle rivendicazioni sulla piattaforma continentale artica

Andrea Perrone

Ex: http://rinascita.eu/  

Il Circolo polare Artico si combatte una guerra silenziosa, senza esclusione di colpi, per il controllo geopolitico dell’area e delle sue risorse energetiche.
Il 25 ottobre scorso Aleksandr Popov, direttore dell’Agenzia federale russa per lo sfruttamento del sottosuolo (Rosnedra), ha annunciato una istanza della Russia dinanzi alla commissione Onu, che rappresenta l’unico organismo internazionale preposto al riconoscimento delle rivendicazioni sulla piattaforma continentale artica.
Le spedizioni geologiche condotte da Mosca nell’Artico dal 2010 al 2012 permetterebbero di allargare la parte russa della piattaforma continentale artica di 1,2 milioni di km quadrati. Se Mosca vedesse accolta l’istanza, potrebbe estendere anche i propri diritti di sfruttare le risorse naturali, tra cui i ricchi giacimenti di gas e petrolio, sino a 350 miglia marine dalla costa anziché le 200 attuali della cosiddetta Zona economica esclusiva.
Nel corso del 2012 si sono svolte imponenti esercitazioni militari nell’Artico e incontri ad alto livello dei rappresentanti delle Forze armate di Stati Uniti, Russia, Canada, Norvegia, Danimarca, Svezia, Islanda e Finlandia per discutere la spartizione dell’area. Avvenimenti questi che avranno un peso enorme sul futuro del Polo Nord. Dopo il collasso dell’Urss, gli Usa, d’accordo con la Federazione russa, il Canada, la Norvegia e la Danimarca hanno costituito tre organismi di cooperazione dell’area: il Consiglio degli Stati del Mar Baltico, nato nel 1992; la Cooperazione di Barents, istituita nel 1993; infine, il Consiglio Artico, costituito nel 1996. Tuttavia lo scioglimento dei ghiacci, con l’apertura di nuove rotte marittime commerciali e militari a Nord e le pretese sulla piattaforma sottomarina artica ricca di petrolio, gas e minerali preziosi hanno attirato l’interesse di molti Paesi, così che anche Stati non artici, come Francia, Gran Bretagna e addirittura Cina hanno cominciato ad avanzare pretese. Da parte sua la Danimarca ha deciso il 17 gennaio scorso di nominare il primo diplomatico per le zone dell’Artico.
Il governo di Copenaghen rivendica infatti una porzione dei fondali sottomarini del Polo Nord. Il nuovo ambasciatore, Klavs A. Holm avrà il compito di difendere gli interessi del suo Paese “garantendo alla comunità danese (Danimarca, Groenlandia e isola Far Oer) un posto di primo piano nel dibattito internazionale sull’Artico”, ha dichiarato con un comunicato il ministro degli Esteri danese, Villy Soevndal. Lo scorso agosto, in un documento ufficiale dal titolo “Strategia per l’Artico”, la Danimarca ha annunciato di essere pronta a rivendicare formalmente dal 2014 i fondali marini del Polo Nord, risorse comprese. Anche gli altro quattro Paesi che si affacciano sull’Artico, Russia, Stati Uniti, Canada e Norvegia, rivendicano da parte loro diritti e territori nella regione. Ma veniamo a quanto accaduto di recente. Tutti gli Stati più importanti del mondo, compresi quelli emergenti e quelli prospicienti l’Artico, si stanno preparando per un nuovo tipo di Guerra Fredda al Circolo polare artico approfittando dei cambiamenti climatici.
La regione artica è già animata infatti da un’attività militare e gli analisti ritengono che questa situazione subirà un incremento significativo nei prossimi anni. Infatti, dal 12 al 21 marzo scorso, si è svolta, ospitata dalla Norvegia, una delle più imponenti manovre di sempre, proprio nell’Artico, denominata Exercise Cold Response, che ha visto l’utilizzo di 16.300 militari provenienti da 14 nazioni diverse, impegnati in esercitazioni sul ghiaccio in ogni campo e con l’ausilio di elicotteri, aerei e carri armati, per essere pronti ad opporsi, in caso di necessità, sia alla guerra ad alta intensità che alle minacce terroristiche. Le dure condizioni climatiche in cui si sono svolte le manovre hanno causato la morte di cinque uomini delle truppe norvegesi a causa di un’avaria al loro Hercules C-130 che si è andato a schiantare a poca distanza dalla cima del Kebnekaise, la più alta montagna svedese.
Gli Usa, la Francia, la Gran Bretagna, l’Olanda, il Canada, la Svezia e naturalmente la Norvegia sono gli Stati che hanno dato il maggior contributo all’operazione in termini di uomini e mezzi, e che hanno organizzato tutte le esercitazioni. Anche la Russia da parte sua ha tenuto la sua esercitazione, dal 9 al 15 aprile e denominata Ladoga 2012, presso la base aerea Besovets in Karelia. Alle operazioni ha preso parte la 200° Brigata Rifle motorizzata di stanza a Murmansk che ha eseguito le sue esercitazioni nell’area. Nelle manovre sono stati impegnati anche i carri armati russi T-80, i più adatti a sostenere le condizioni climatiche della regione, grazie ai loro motori a turbina a gas in grado di sopportare maggiormente freddo e intemperie rispetto ai diesel convenzionali. E poi hanno preso parte anche le navi della Flotta del Nord e più di 50 tra velivoli, caccia di tipo Mikoyan MiG-29STM, MiG-31 e Sukhoi Su-27, ed elicotteri delle Forze aeree russe. Durante le operazioni, i piloti di stanza in Karelia, Kaliningrad, Kursk, Murmansk e nella regione di Tver hanno partecipato alle operazioni nei pressi del Lago Ladoga e abbattuto più di 200 obiettivi e bersagli aerei.
Le esercitazioni dei Paesi aderenti alla Nato e quelle della Federazione russa sono stati soltanto uno degli aspetti della rinnovata strategia adottata per ribadire la volontà di dominio sulla regione. Il 12 e 13 aprile, infatti, i capi militari delle otto maggiori potenze dell’Artico – Canada, Stati Uniti, Russia, Islanda, Danimarca, Svezia, Norvegia e Finlandia – si sono incontrati nella base militare canadese di Goose Bay per discutere in particolare delle questioni riguardanti la sicurezza della regione. Nessuno di questi Paesi intende iniziare a combattere una guerra al Polo Nord. Ma visto il crescente numero di lavoratori e di navi impegnati per sfruttare le riserve di petrolio e di gas, ci sarà il bisogno di sorvegliare, di perlustrare i confini e – nella peggiore delle ipotesi – della forza militare per farsi valere sulle rivendicazioni dei rivali.
I leader delle Forze armate hanno concordato sulla necessità di una suddivisione vera e propria delle aree di influenza, oltre che la regolamentazione delle rotte commerciali e della spartizione delle enormi risorse energetiche, spartizione sulla quale al momento pare non esserci ancora nessun accordo. Il vertice si è tenuto il 12 e 13 aprile 2012 in Canada e a cui hanno partecipato i vertici militari di tutte le potenze artiche, tra cui anche la Russia rappresentata da Nikolai Makarov, capo di stato maggiore e generale.
Da quanto emerso finora Russia, Canada e Stati Uniti si spartiscono le porzioni più grandi dell’Artico. Ma, da un lato, Norvegia, Danimarca e Canada e, dall’altro, la Francia stanno rafforzando la loro presenza militare nella regione nella speranza di poter ottenere anche loro una fetta più grande della torta.
E proprio la Federazione ha deciso di non rimanere inerte e si appresta a consolidare la propria presenza in territori da sempre inospitali e che ora il riscaldamento globale sta rendendo progressivamente appetibili, non soltanto per le risorse ma anche per l’apertura di nuove vie di transito praticabili tutto l’anno. Per questo il Cremlino ha deciso di predisporre nell’Artico 20 posti di frontiera per controllare i confini settentrionali e la via marittima del Nord, secondo quanto comunicato dal capo del servizio di frontiera presso il Servizio federale di sicurezza della Russia, Vladimir Pronichev. Una misura questa prevista nel programma federale “Confine di Stato della Federazione Russa per il periodo dal 2012 al 2020”. Presso ogni postazione saranno in servizio 15-20 guardie preposte al monitoraggio della situazione nella regione. Pronichev ha riferito che attualmente la direzione strategica settentrionale risulta essere “senza copertura aerea”: circa 2.500 chilometri esulano dal raggio d’azione dei radar, mentre continuano a verificarsi situazioni di rischio e possibile confronto con “spedizioni scientifiche” abusive, finalizzate più che alla raccolta di dati, all’esplorazione delle risorse artiche e sprovviste di opportune autorizzazioni. Insomma, maggiori controlli da parte di tutte le potenze artiche per garantire la difesa dei propri interessi nell’area.
È quindi un’intera regione prima chiusa al mondo che si sta aprendo a causa del surriscaldamento globale e del conseguente scioglimento della banchisa e del permafrost. L’interesse per le risorse energetiche sta causando un aumento della presenza militare nella regione. E questa situazione è destinata ad accrescersi con il passare del tempo. Una situazione questa che dimostra quanto il Polo Nord stia diventato vitale per gli interessi geostrategici delle superpotenze e degli Stati emergenti, insieme alla necessità di garantirsi l’approvvigionamento energetico in funzione delle loro esigenze nazionali.

http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=17516

dimanche, 01 juillet 2012

Europa verteidigen – gegen die selbstzerstörende Hassideologie!

Europa verteidigen – gegen die selbstzerstörende Hassideologie!

 

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Fjordmans Texte bei Antaios

     


Geschrieben von: Harald Schmidt-Lonhart   

 

Ex: http://www.blauenarzisse.de/

 

Mit ihrer Textsammlung Europa verteidigen betreten die Herausgeber Manfred Kleine-Hartlage und Martin Lichtmesz kontaminiertes Gelände. Das Buch umfasst zehn Texte des norwegischen Bloggers Fjordman, der durch den Attentäter von Oslo und Utoya, Anders Breivik, zweifelhafte Berühmtheit erlangte. Man stellt sich unmittelbar die Frage, ob es sinnig ist, Texte einer solchen „Persona non grata“ zu veröffentlichen? Macht man sich damit nicht unnütz die Hände schmutzig? Schlägt man der Gegenseite nicht unnötig eine Flanke in den eigenen Strafraum oder ist es eine mutige Tat?

Mehr als bloße Islamkritik

Vor Breivik war Fjordman, der in Wahrheit den bürgerlichen Namen Peder Jensen trägt, eigentlich nur einer kleinen islamkritischen Szene bekannt. Dabei gehen die zahlreichen Essays weiter als bloße Islamkritik und befassen sich auch mit grundlegenden Sachverhalten, wie beispielsweise dem Zusammenwirken von Liberalismus und Neomarxismus oder der Verbindung zwischen Macht und Elite.

Die ausgewählten Texte Fjordmans wurden von den beiden Herausgebern Kleine-Hartlage und Lichtmesz in drei Kapitel unterteilt. Das erste bündelt das Thema Islamkritik. Der zweite Text „Was kostet Europa die islamische Zuwanderung?“ kann von demjenigen, der seine Hausaufgaben bei Oberlehrer Sarrazin gemacht hat, getrost übersprungen werden. Jedoch ist es wichtig, in Kapitel Zwei (Kulturkritik) und Drei (Globalismus/EU) am Ball zu bleiben. Hier liegt der Hase im Pfeffer. Dieser Aufbau des Herausgeberduos ist durchaus gelungen, da es die anfängliche Sicht gen Mekka um 180 Grad in Richtung des eigenen Inneren bzw. den Westen dreht und so für die richtige Frontstellung sorgt. So faßt Fjordman den Islam nicht als Gegner, sondern vielmehr die Islamisierung als Symptom einer „mit kulturellem AIDS“ geschwächten Gesellschaft auf.

Die kalte Dusche der Lageerkennung

Den Essays fehlt es dessen ungeachtet spürbar an der gewissen Portion sprachlicher Feinheiten und Raffinessen. Den Grund hierfür wird man im Übersetzungsprozess vom Norwegischen über das Englische ins Deutsche zu suchen haben. Auch der Vortragsstil von Fjordman ist stellenweise ermüdend. Der Norweger häkelt seine Gedanken Masche für Masche aneinander und arbeitet dabei auf eine Grundthese hin, die er am Ende seiner Texte zusammenfasst. Die einzelnen Maschen füllt er mit Beispielen und Zitaten. Dabei geraten einige Maschen zu weit und werden zu ausführlich. Andere wiederholen sich oder sind hinsichtlich der finalen Grundthese gar überflüssig. Auch das Niveau der Zitierten schwankt von zweitklassigen Bloggern oder kanadischen Polizisten bis hin zu einem Staatsmann wie Vaclav Klaus oder dem marxistischen Philosophen Antonio Gramsci.

Trotz dieser gefühlsarmen, leicht klotzigen Ausdrucksform fabriziert die Lektüre innerlich Erstaunen, Kummer, manchmal auch Zorn. Dieser gefühlstechnische Wellengang wird durch das mit Fakten untermauerte, meist einleuchtende Gesamtbild der fjordmanschen Texte erzeugt. Der Autor verpasst dem Leser die kalte Dusche der Lageerkennung. Fjordman fegt Wohlstand und Spaß bei Seite und ermöglicht Einblick in die Lava, welche längst unter der Oberfläche der Gesellschaft brodelt.

Wer Optimismus sucht, ist hier verkehrt

Wer die Gefahren einer schleichenden Islamisierung bislang nicht sehen wollte und Islamkritik pauschal für einen von Rassismus geschwängerten, populistischen Gedankenschluckauf hielt, muß angesichts der Faktenlage, die Fjordman zusammenträgt, seine Augen zukünftig noch fester zu kneifen, wenn er seine Sicht auf die Dinge nicht ändern will. Wer in der Political Correctness lediglich einen lästigen Schabernack von Freund Zeitgeist sah, erhält Einsicht in den langwierigen Hintergedanken, der damit verfolgt wird. Worthülsen wie „Toleranz“ und „Multikulturalismus“ werden von Fjordman als Teil einer selbstzerstörenden Hassideologie entlarvt und das dahinter stehende Kalkül zum Machterhalt der Eliten erklärt. Ähnlich geht Fjordman mit Feminismus und Gleichberechtigung ins Gericht, indem er die positiven Errungenschaften der Frauenrechtsbewegung von den Schäden für Gesellschaft und Individuum durch den Galle geifernden Feminismus ab den 60er Jahren trennt.

Das Buch Europa verteidigen ist keine angenehme Gutenachtlektüre. Man wird stetig von dem Gefühl heimgesucht, das man bekommt, wenn man im Sommer die Sonnenbrille absetzt und schlagartig das grelle Licht der Sonne wahrnimmt. Es brennt auf der Netzhaut und man ist gewillt, sogleich wieder die Brille auf die Nase zu schieben. Trotzdem ist es wichtig und richtig, die von Fjordman beackerten Themengebiete nicht kampflos aufzugeben. Ein Rückzug in diesem Bereich der freien Meinungsäußerung würde ein wichtiges Ventil verschließen und letztlich den Weg in die Eskalation beschleunigen. Denn man darf sich sicher sein, dass die schreckliche Bluttat von Breivik nur der Vorgeschmack von dem Chaos ist, welches Fjordman fürchtet und zu verhindern sucht.

Fjordman: Europa verteidigen. Zehn Texte. Herausgegeben von Martin Lichtmesz und Manfred Kleine-Hartlage. 240 Seiten, Edition Antaios, 2011. 19,00 Euro.

mardi, 01 mai 2012

Edvard Grieg - Morning Mood - Piano

Edvard Grieg - Morning Mood - Piano

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samedi, 17 mars 2012

Norwegen: Streit um Einwanderungs-Studie

Norwegen: Streit um Einwanderungs-Studie

Ex: http://www.jungefreiheit.com/

OSLO. Eine Studie zum steigenden Einwanderanteil in Oslo sorgt in Norwegen zunehmend für Streit. Bürgermeister Fabian Stang von der konservativen Høgre-Partei sagte, es sei unsicher, ob 2040 tatsächlich 40 bis 56 Prozent der Bevölkerung in der Hauptstadt ausländische Wurzeln hätten.

Er gab jedoch zu, daß Norwegen in den kommenden Jahren einige Probleme bei der Integration von Zuwanderern bekommen werde, berichtet die norwegische Nachrichtenagentur NTB. Es sei aber Aufgabe des Parlaments zu entscheiden, wie viele Ausländer nach Norwegen kommen dürften. Es müsse geprüft werden, wie lange man in der Statistik als Einwanderer gelte.

Henry Day Sandbakken, Staatssekretär im Ministerium für Kommunalverwaltung und regionale Entwicklung, betonte dagegen, die Zuwanderung nach Norwegen sei Teil eines globalen Trends, der dem Land in den vergangenen Jahren viele Vorteile gebracht hätte. Die Kommunen seien Dank der bisher gesammelten Erfahrungen in der Lage, die Herausforderungen zu meistern.

Fortschrittspartei fordert schärfere Einwanderungsregel

Die Vorsitzende der rechten Fortschrittspartei, Siv Jensen, forderte angesichts der Zahlen dagegen eine schnelle Verschärfung der Einwanderungsgesetze. „Je mehr Einwanderer es gibt, desto schwieriger wird es sein, eine erfolgreiche Integration sicherzustellen.“ Zudem sollten Ausländer, die einen in Norwegen lebenden Einwanderer heiraten, nicht automatisch ein Aufenthaltsrecht bekommen.

Die Studie des norwegischen Statistikamtes hatte ergeben, daß bis 2040 der Einwandereranteil auf mindestens 40 Prozent ansteigt. Je nachdem, wie viele Ausländer künftig ins Land kämen, könnte der Anteil bis auf 56 Prozent ansteigen. Die Untersuchung war die erste, die sich mit den regionalen Folgen der Einwanderung in Norwegen beschäftigt. (ho)

vendredi, 30 décembre 2011

Peder Jensen, alias “Fjordman”, inspirateur d’Anders Breivik?

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Manfred KLEINE-HARTLAGE:

 Peder Jensen, alias “Fjordman”, inspirateur d’Anders Breivik?

Immédiatement après le massacre perpétré à Oslo en juillet dernier, paraissait dans la presse norvégienne une photographie de l’homme censé avoir inspiré, par ses écrits, le tueur Anders Breivik. Ce soupçon était erroné mais le dévoilement de l’identité de “Fjordman” a surpris: l’écrivain préféré de Breivik ne ressemblait pas du tout à l’homme de droite ou d’extrême-droite telle que l’imaginent les médias de gauche. Peder Jensen, que le monde ne connaissait via internet que sous le pseudonyme de “Fjordman”, travaillait dans une institution sociale: les attentats et leur suite, qui l’ont forcé à dévoiler son identité, lui ont coûté son emploi.

Jensen, âgé de 36 ans, n’est pas né animé par des idées conservatrices: il les a acquises par l’étude. Il est issu d’une famille incarnant parfaitement l’établissement de gauche, qu’il n’a cessé de critiquer. Comme beaucoup de critiques de l’islamisme, que l’on peut ranger dans la catégorie des “contre-djihadistes”, il est un homme jadis socialisé à gauche de l’échiquier politique; il n’a révisé ses idées que fort tard, quand il a été confronté à l’islamisme. Le tournant dans son évolution date du 11 septembre 2001, une journée au cours son long séjour au Caire. Ce n’est pas tant le fait que dix-neuf musulmans auraient perpétré l’attentat qui l’ont fait changer d’avis sur l’islam alors qu’il apprenait la langue arabe dans la capitale égyptienne: c’est davantage le spectacle de millions de musulmans applaudissant au carnage qui l’a interpellé.

Depuis 2005, cet arabisant norvégien, à la vie tranquille, gèrait un blog sous le nom de “Fjordman” et, par le biais de ses articles bien argumentés, reposant sur les critères de cette discipline que les Allemands appellent la “Kulturkritik”, il touchait des centaines de milliers sinon des millions de lecteurs. L’impact de son travail est surtout dû au fait qu’il ne se contentait pas de critiquer l’islam ou l’islamisme. Il posait une question cruciale: pourquoi laisse-t-on l’islamisme se déployer? Fjordman, arabisant patenté, ne se bornait pas à disséquer la culture islamique mais se penchait de manière fort critique sur notre propre culture occidentale, où il repérait un masochisme suicidaire, des illusions infantiles et un oubli permanent de l’histoire. Il n’hésitait pas, sur base de ses diagnostics, à citer les noms des vecteurs européens, américains et occidentaux de cette déchéance intellectuelle.

Au fil des années, les essais de Fjordman devenaient de plus en plus sombres et pessimistes, parce que ses questions devenaient de plus en plus pertinentes et profondes. Fjordman a donc commencé sa carrière comme critique de l’islamisme mais, au fur et à mesure que sa quête progressait, il est devenu un fin critique des fondements de notre propre civilisation occidentale. Désormais, on peut suivre pas à pas cette évolution intellectuelle dans une première édition allemande de ses écrits, publiée fin novembre 2011.

Au départ, les positions de Fjordman étaient plutôt pro-américaines mais elles ont cédé la place à un anti-globalisme radical. La critique fjordmanienne du “globalisme” a ainsi reçu la priorité par rapport aux articles critiques sur l’islamisation de l’Europe. La crise de notre civilisation, conclut Jensen/Fjordman, dérive de l’acceptation a-critique de l’idéologie mondialiste (”One-World-Ideology”), que l’on considère aujourd’hui comme une évidence incontournable. C’est là que Jensen/Fjordman va plus loin qu’une simple critique de l’islamisme. Les élites occidentales font tout pour sacrifier à une utopie perverse les structures nées de l’histoire et les identités concrètes des peuples; or cette utopie mondialiste est inhumaine, elle relève d’une inhumanité qui ne se révèlera à tous que lorsqu’il sera trop tard...

Manfred KLEINE-HARTLAGE (*).

(article paru dans “Junge Freiheit”, Berlin, n°49/2011; http://www.jungefreiheit.de ).

(*) Manfred Kleine-Hartlage est le co-éditeur du livre intitulé “Fjordman. Europa verteidigen. Zehn Texte” (Edition Antaios – http://www.antaios.de )


Europa verteidigen Fjordman
Europa verteidigen

Zehn Texte
240 Seiten, broschiert, 19.00 €


ISBN: 978-3-935063-66-1
19,00 EUR
incl. 7 % UST exkl. Versandkosten
Als Internet-Publizist ist Fjordman seit einigen Jahren in der sogenannten Counterjihad-Szene ein Begriff: islamkritisch, multikultikritisch, liberalismuskritisch, ein belesener Essayist.
Die Herausgeber Martin Lichtmesz und Manfred Kleine-Hartlage haben zehn der besten Texte Fjordmans ausgewählt, die Übersetzungen bearbeitet und ein Buch zusammengestellt, das durch die Radikalität seines Tons provoziert und zugleich diese Radikalität rechtfertigt: Es geht um die Verteidigung des Eigenen. Dieses Eigene ist Europa.
In einem flankierenden Essay nimmt Martin Lichtmesz den Fall des Attentäters von Oslo und Utoya unter die Lupe: Anders Breivik berief sich in einem Pamphlet mehrfach auf Fjordmans Analysen. Er hat damit geistiges Terrain vermint, das es nun wiederum freizuräumen gilt.


Vorwort:
Der Fjordman Peder Jensen
von Manfred Kleine-Hartlage

Overtüre:

Vorbereitung auf Ragnaräck
Erster Text von Fjordman

I. Akt Islamkritik

Warum wir uns nicht auf moderate Moslems verlassen können
Zweiter Text von Fjordman

Was kostet Europa die islamische Zuwanderung?
Dritter Text von Fjordman

Vierzehn Jahrhunderte Krieg gegen die europäische Zivilisation
Vierter Text von Fjordman

II. Akt Kulturkritik

Political Correctness - die Rache des Marxismus
Fünfter Text von Fjordman

Die Wurzeln der Antidiskriminierung

Sechster Text von Fjordman

Westlicher Feminismus und das Bedürfnis nach Unterwerfung

Siebter Text von Fjordman

Die vaterlose Zivilisation

Achter Text von Fjordman

III. Akt Globalismus/EU

Die EU und die globalistische Allianz
Neunter Text von Fjordman

Wenn Verrat zur Norm wird

Zehnter Text von Fjordman


Nachwort

Fjordman verteidigen

Martin Lichtmesz

Ausgang

Entwurf einer Europäischen Unabhängigkeitserklärung

von Fjordman

Anhang

Anmerkungen
Quellennachweis

 

dimanche, 02 octobre 2011

Il collasso delle colonie norvegesi in Groenlandia

Il collasso delle colonie norvegesi in Groenlandia

Autore:

Ex: http://www.centrostudilaruna.it/

Una pagina di storia particolarmente interessante dal punto di vista dell’equilibrio fra società umane e ambiente naturale è quella relativa alla fallita colonizzazione scandinava della Groenlandia, terminata con l’abbandono dei due insediamenti, occidentale (Vestribyggd) e orientale (Eystribyggd), posti, in realtà, entramibi sulla costa occidentale della grande isola, l’uno più a nord, l’altro più a sud, presso il Capo Farewell. A metà strada fra i due esisteva un terzo insediamento, molto più piccolo, che si può chiamare Insediamento medio.

Le fonti storiche scandinave sono incerte e confuse, per cui la fine di queste tre colonie europee, poste letteralmente all’estremità del mondo allora conosciuto, rimane a tutt’oggi avvolta nel mistero. Non sappiamo se vennero distrutte dagli Eschimesi, chiamati Skraeling dai coloni norreni, o se scomparvero per una serie di cause legate ai mutamenti climatici che, fra il 1200 e il 1600, videro in tutto l’emisfero boreale il ritorno di una ‘piccola età dei ghiacci’, come è stata chiamata da alcuni scienziati. Oltre ad impoverire ulteriormente le già magre risorse ambientali, dalle quali dipendeva la sopravvivenza dei coloni, l’espansione dei ghiacci rese assai più difficili le rotte marittime nei mari settentrionali e fece sì, che a poco a poco, cessarono di partire dalla Norvegia le navi che avrebbero dovuto assicurare i collegamenti con quell’estremo avamposto europeo.

Certo è che, abbandonati a se stessi, i coloni norvegesi scomparvero.

Le testimonianze letterarie dicono che gli abitanti dell’insediamento occidentale finirono per abbandonare la religione cristiana, probabilmente per adottare quella degli Eschimesi, con i quali, evidentemente, dovette esservi una fusione, o, quanto meno, un tentativo di convivenza pacifica, dopo una fase certamente cruenta, in cui i due popoli vennero a contatto per la prima volta. Va ricordato, infatti, che il peggioramento delle condizioni climatiche indusse gli Eschimesi a spingersi verso sud, inseguendo la loro preda preferita, la foca, dalla quale dipendevano totalmente (un po’ come gli Indiani del Nord America dipendevano dal bisonte).

Mappa della Groenlandia del XVII secolo

Mappa della Groenlandia del XVII secolo

Quanto all’insediamento orientale, che sopravvisse più a lungo – anche perché era assai più consistente -, le testimonianze archeologiche indicano che gli ultimi norvegesi vennero seppelliti secondo il rito cristiano, indossando i loro migliori abiti; per cui si sarebbe portati a credere che, in quel caso, non vi fu alcuna assimilazione da parte dell’elemento indigeno; della quale, del resto, non v’è traccia neanche dal punto di vista antropologico fra gli Eschimesi o Inuit attuali. Nulla, infatti, indica che le due stirpi si siano mescolate: nessun carattere fisico degli Scandinavi, per quanto sporadico, è osservabile negli Eschimesi odierni.

Sempre le testimonianze archeologiche attestano che l’insediamento occidentale fu occupato dagli Eschimesi a partire dal 1341, per cui la fine della colonia norvegese dovette precedere di pochissimo tale data. Nell’insediamento medio, la presenza eschimese sostituisce quella scandinava dal 1380 circa; e per quello orientale, ciò dovette avvenire nei primissimi anni del 1500. Ma, ripetiamo, non è dato sapere, allo stato attuale delle nostre conoscenze, se gli Eschimesi occuparono i fiordi già abbandonati dai norvegesi, o già spopolati dalla ‘morte bianca’; oppure se li occuparono con la forza, uccidendo gli abitanti fino all’ultimo uomo e, magari, facendo prigionieri un certo numero di ragazzi e ragazze, come è documentato che accadde in alcuni scontri di minore entità, verificatisi nei decenni che precedettero la fine della colonia occidentale.

Sappiamo soltanto che sono stati identificati i resti di numerose fattorie norrene nonché di alcune chiese, a testimonianza del fatto che, ai loro tempi d’oro (se mai ve ne furono), i colonizzatori avevano spiegato notevoli mezzi per creare condizioni di vita che fossero quanto più simili possibile a quelle che avevano lasciato nella loro lontana madrepatria, in Norvegia – e, in minor misura, in Islanda.

Scrive il saggista e scrittore gallese Gwyn Jones, nel suo importante studio Antichi viaggi di scoperta in Islanda, Groenlandia e America, ripubblicato alcuni anni fa dalla Casa editrice Newton Compton (titolo originale: The Norse Atlantic saga. Being the Norse Voyages of Discovery and Settlement to Iceland, Greenland, America, 1964, Oxford University Press; traduzione italiana Giorgio Romano, Milano, Bompiani Editore, 1966, pp. 82-110):

“La colonia di Groenlandia, che va tenuta distinta dallo stato o nazione di Groenlandia, sopravvisse fino all’inizio del secolo XVI, e il modo in cui avvenne la sua fine ha interessato a lungo gli studiosi. La Colonia di Groenlandia era il più remoto avamposto della civiltà europea e la sua fine – su un lontano lido, in un paese quasi dimenticato, in condizioni climatiche che peggioravano e in circostanze assai tetre – è stata considerata da molti la più impressionante tragedia vissuta da un popolo nordico. Essa rimane uno dei problemi insoluti della storia.

“Vediamo oggi, col senno di poi, come tutto, nella colonizzazione norrena in Groenlandia, fosse giocato al suo limite. I colonizzatori sarebbero potuti sopravvivere soltanto se non fosse intervenuto nessun mutamento in peggio. In Islanda l’Europeo del Medioevo aveva rischiato le sue ultime possibilità per vivere al nord, e aveva potuto osar questo senza rinunziare a un sistema di vita scandinavo. L’Islanda si trova all’estremo limite del mondo abitabile; la Groenlandia oltre quel limite. Papa Alessandro VI scriveva nel 1492: «La Chiesa di Gardar è situata alla fine del mondo» e la strada per raggiungerla era infaustamente nota: per mare non minus tempestosissimum quam longissimum. Era pertanto un prerequisito per i groenlandesi – se volevano dominare il destino – possedere un naviglio loro capace di solcare i mari. Ben presto invece non ebbero non ebbero a disposizione né i capitali né il materiale per costruirlo; dopo essersi sottomessi alla Norvegia fu loro esplicitamente vietato di usare navi proprie: e, da allora in poi, le condizioni per la sopravvivenza non dipesero più dalla loro volontà. I cambiamenti politici ed economici all’estero, senza loro colpa né offesa, potevano ormai distruggerli, e la loro negligenza doveva mostrarsi altrettanto letale di un attacco. Secondariamente il loro numero era pericolosamente esiguo: probabilmente non raggiunsero mai le tremila anime. La popolazione dell’Islanda dell’anno 1100 era pressappoco di 80.000 persone. Il fuoco, i ghiacci, le pestilenze e l’abbandono da parte dei norvegesi ridussero questo numero a 47.000 nel 1800: uno sciupio omicida per una razza molto prolifica. La Groenlandia non possedeva una siffatta riserva di umani sacrifici. In terzo luogo: di tutte le comunità europee essa era la più vulnerabile ai cambiamenti climatici. Per gli altri uomini dell’Europa una serie di inverni freddi e di cattive estati è una seccatura e un fastidio; per i groenlandesi rappresentava il suono di una campana a morte. (…)

“Con tutta probabilità il freddo crescente e la maggior aridità dopo il 1200 contribuirono gli eschimesi a recarsi verso sud. Man mano che il ghiaccio andava estendendosi lungo le coste ovest della Groenlandia, anche le foche si diffusero; a loro volta gli Skraeling seguirono le foche, perché ogni aspetto della loro vita dipendeva da questi animali. Trichechi e balene, caribù e orsi, pernici bianche e piccoli pesci erano tutti bene accolti dagli eschimesi, ma alle foche essi erano legati in modo particolare. I norreni si spingevano a nord, alla ricerca di territori di caccia e di legname trasportato dalle correnti; gli eschimesi scendevano a sud inseguendo le foche: il loro incontro era inevitabile. Non sappiamo quanti di questi incontri abbiano lasciato tracce di sangue sulla neve, poiché tanto per i norreni quanto per gli eschimesi la posta era alta, ed essi dovevano ben saperlo. Il futuro sarebbe stato favorevole a quel popolo che sarebbe riuscito ad adattarsi meglio al mutamento del clima. Gli eschimesi, resi autosufficienti dalle foche, ben impellicciati e protetti contro il freddo, con le loro tende per l’estate, le case per l’inverno e i velocissimi caicchi, erano invero mirabilmente attrezzati. I norreni, legati alle abitudini europee sino alla fine, della colonizzazione, attaccati ai greggi, alle mandrie e ai pascoli che andavano scomparendo, non potevano sopravvivere al loro fimbulvetr, a quel lungo, spietato, terribile inverno, il cui avvicinarsi annunciava la fine del loro mondo. (…)

“L’insediamento occidentale ebbe termine nel 1342. Abbiamo scarse prove di come ciò sia avvenuto, e sono inoltre prove discutibili. Gli Annali del vescovo Gisli Oddsson precisano sotto la data di quell’anno che: «Gli abitanti della Groenlandia, di loro spontanea volontà, abbandonarono la vera fede e la religione cristiana, avendo abbandonato il retto sentiero e le virtù fondamentali, e si unirono coi popoli dell’America (ad Americae populos se converterunt). Alcuni considerano anche che la Groenlandia si trova molto vicina alle regioni occidentali del mondo. E da questo derivò che i cristiani rinunciassero ai loro viaggi in Groenlandia». Per il vescovo i ‘popoli dell’America’ erano quasi certamente gli eschimesi, cioè quegli stessi Skraeling che i groenlandesi avevano incontrato molto tempo prima in Marclandia e in Vinlandia; e la sua asserzione dev’essere interpretata come un’indicazione che già nel 1342 si riteneva che i groenlandesi fossero divenuti indigeni per costume e religione. Fu probabilmente per esaminare il carattere e l’estensione di quest’apostasia che un anno prima, nel 1341, il vescovo Hakon di Bergen aveva inviato il prete Ivar Bardarson in una spedizione divenuta poi famosa. (…)

“Si sparse la voce che i norreni stavano ‘convertendosi’ alla fede egli eschimesi e abbandonavano la religione cristiana; si disse che bisognava fare qualcosa a questo proposito. Ma allorché Ivar Bardarson arrivò in Groenlandia, una di queste due cose doveva essere accaduta: o gli ultimi sopravvissuti dell’insediamento occidentale si erano ritirati verso il sud per cercare scampo, o erano stati vinti e sterminati dagli Skraeling. Comunque, la spedizione di Ivar non servì che a confermare questo fatto: «attualmente gli Skraeling occupano tutta la Colonia occidentale». La cultura tipicamente scandinava scomparve ovunque al di là della latitudine 62° nord. Dopo il 1350 circa l’esistenza di colonie norrene in Groenlandia era limitata a Eystridyggd.

“I documenti storici e archeologici dimostrano che l’insediamento orientale combatté tenacemente per la propria esistenza. Lì viveva gran parte della popolazione norrena, e lì si trovavano anche le terre migliori. Ciononostante la perdita dell’Insediamento occidentale rappresentò per quello orientale un’irreparabile calamità. Da un lato portò alla perdita del Nordseta, il miglior terreno di caccia della Groenlandia, che si trovava più a nord dell’insediamento perduto e, sebbene la richiesta di prodotti del Norseta fosse in declino, ciò costituì una drastica riduzione delle risorse dei coloni. Ma ancora più grave fu la sensazione che un destino analogo minacciasse anche l’insediamento rimasto. Certamente gli eschimesi stavano reagendo duramente alla presenza dei bianchi nel sud; e noi apprendiamo dagli Annali islandesi (Gottskalksannal) che intorno al 1379 «gli Skaraeling attaccarono i groenlandesi, ne uccisero diciotto e rapirono due ragazzi che fecero schiavi». (…)

“Le testimonianze relative alle comunicazioni tra la Groenlandia e il mondo esterno, dopo la metà del secolo XIV, si possono così sintetizzare: nei primi decenni una nave, protetta dal monopolio regale, compì, a intervalli frequenti se non proprio ogni anno, il tragitto Norvegia Groenlandia. Era questo il Groenlands knörr, il Corriere della Groenlandia; ma non sembra che sia stato sostituito dopo che andò perduto nel 1367 o ’69. In seguito le comunicazioni furono scarse. Tutte le prove che possediamo di viaggi in Groenlandia riguardano una strana serie di uomini: Bjorn Einarsson Jorsalafari, detto il Pellegrino di Gerusalemme, fece naufragio in Groenlandia e vi rimase per due anni; un gruppo d’islandesi, smarrita la rotta, vi arrivò nel 1406 e vi rimase quattro anni; una coppia alquanto misteriosa, Pining e Pothorst, fece un viaggio piuttosto chimerico in Groenlandia, e pare anche oltre, nell’oceano occidentale, forse anche fino al Labrador, poco dopo il 1470, aggiungendo così nuove sfumature fantastiche alla cartografia del Rinascimento e qualche luce, ma anche molte ombre, alle vaghe conoscenze che il XVI secolo ebbe del più remoto settentrione. (…)

“Quando e come si sia estinto l’Insediamento orientale non sapremo mai. Con ogni probabilità il fenomeno si verificò subito dopo la fine del 1500. Deve esserci stato un progressivo indebolimento della Colonia. A Herjolfsnes, e ancor più probabilmente a Unartoq, ci sono prove di sepolture collettive che possono far pensare a una morte per epidemia, forse per peste, sebbene non se ne trovi conferma nelle fonti storiche. Come per Vestribyggd, dobbiamo immaginare che la Colonia si sia andata ritirando sotto la pressione eschimese, mentre le famiglie che vivevano ai confini indietreggiavano verso le zone centrali, e alcuni (non necessariamente gli spiriti più deboli) coglievano l’occasione per far ritorno in Islanda o in Norvegia. Altri furono rapiti da violenti predoni europei, tra i quali par che predominassero gli inglesi; ed è logico ritenere che l’isolamento, profondamente sentito, unito alle altre sciagure, abbia alimentato una debolezza fisica e morale che ridusse la volontà di sopravvivenza. Nel complesso la vecchia teoria che la Colonia groenlandese sia andata morendo tra l’indifferenza del resto del mondo rimane sostanzialmente valida. (…)

“Quando nel 1586 l’inglese John Davis riuscì a sfuggire all’atroce desolazione delle coste sud-orientali della Groenlandia e contemplò con sollievo «semplice paesaggio campestre con terra ed erba», all’interno dei fiordi occidentali, non trovò nessuna traccia di bianchi, «né vide alcuna cosa a eccezione di avvoltoi, corvi e piccoli uccelli, come allodole e fanelli». Questi erano i fiordi dell’antico Insediamento occidentale, ma la stessa cosa era di quello orientale. La terra, l’acqua e tutto ciò che esse potevano offrire appartenevano ormai agli esuberanti e tenaci eschimesi. La vicenda norrena in Groenlandia era giunta alla fine”.

La Groenlandia era stata visitata da arditi navigatori vichinghi già al principio del X secolo e colonizzata a partire dal 982 per opera di Erik il Rosso, che la chiamò “Terra Verde” perché tale, in estate, è l’aspetto di alcuni fiordi riparati, ove fioriscono alcuni verdi prati e si concentra buona parte della fauna dell’isola.

Grazie alla presenza di correnti marine calde, era la costa più lontana dall’Europa, ossia quella occidentale, a presentare le condizioni più favorevoli per un insediamento; e fu lì che si concentrarono gli sforzi di quei primi coloni, provenienti tutti dall’Islanda. Il loro numero si stabilizzò intorno alle tremila unità; la loro economia, oltre che su di una limitata attività silvo-pastorale, era basata essenzialmente sul commercio delle pelli di foca e sulle ossa di balena (cfr. Enzo Collotti, La storia della Groenlandia, in Enciclopedia Geografica Il Milione, Novara, De Agostini, 1970, vol. X, p. 135).

Anche il cristianesimo si organizzò presso quelle comunità scandinave, tanto che nel 1126 fu insediato in Groenlandia, per la prima volta, un vescovo norvegese.

Scrive il Collotti (loc. cit.):

“Seppure per breve tempo, i legami con la Norvegia erano destinati a divenire ancora più stretti ed istituzionali, allorché nel 1261 fu riconosciuta sull’isola la sovranità del re di Norvegia. Successivamente, il progressivo allentamento dei rapporti con la penisola scandinava fu conseguenza della creazione di un nuovo equilibrio di forze politiche e di nuove correnti di traffico, che dirottarono il commercio norvegese verso gli interessi dei mercanti tedeschi, che avevano finito con l’assumere di fatto il controllo dei traffici della Norvegia”.

Anche se si tratta di una pagina di storia generalmente poco conosciuta, il collasso della colonizzazione norvegese in Groenlandia offre un esempio, che si potrebbe definire paradigmatico, di come una società umana non possa reggersi indefinitamente in un ambiente in cui essa non è in grado di adattarsi in maniera adeguata.

Non vi sono prove del fatto che i Norvegesi abusarono delle risorse locali offerte dalla magra vegetazione e dalla fauna artica; è certo, invece, che non furono in grado di fronteggiare il peggioramento climatico con gli scarsi mezzi di cui disponevano. Il colpo di grazia venne poi da una serie di circostanze concomitanti: il disinteresse del re di Norvegia, che di fatto li abbandonò al loro destino, dopo averli obbligati a rinunciare, per legge, all’esercizio di una propria marineria; le migrazioni verso sud di gruppi, relativamente numerosi, di Eschimesi, assai meglio adattati alla sopravvivenza in quell’ambiente ostile; alcune probabili pestilenze, testimoniate da un certo numero di sepolture comuni; e, infine, le incursioni di alcuni pirati europei, specialmente inglesi, che rapirono gli abitanti e devastarono le loro fattorie.

Ad ogni modo, la lezione che possiamo trarre da quella lontana vicenda è chiara: un gruppo umano non può mantenersi su un determinato territorio, a meno che sappia integrarsi con l’ambiente, usufruire adeguatamente delle sue risorse, adattarsi ai cambiamenti climatici ed ecologici e introdurre quelle innovazioni, nei suoi metodi di lavoro e nella sua psicologia, che gli consentano di attenuare l’impatto dovuto ai mutamenti stessi.

Il risultato della incapacità dei coloni norvegesi in Groenlandia di adattarsi a condizioni di vita sensibilmente diverse da quelle esistenti in Scandinavia fu la decadenza della loro società, il suo progressivo restringimento, che dovette essere anche morale e spirituale oltre che materiale, e infine la loro scomparsa totale e irreversibile.

Il loro principale errore, se così possiamo chiamarlo, fu, in altre parole, quello di aver cercato di colonizzare la Groenlandia come se fosse stata la Norvegia o magari l’Islanda: non si resero conto che le condizioni del clima e del suolo erano sostanzialmente diverse e che solo sforzandosi di elaborare nuove forme di caccia, di pesca, di architettura e di riscaldamento, avrebbero potuto sopravvivere e, forse, prosperare. Il loro fu un vero e proprio collasso tecnico e morale: ed è impressionante pensare che dei coraggiosi e valentissimi marinai, quali essi erano stati, alla fine, quando ciò sarebbe stato questione di vita o di morte, non seppero mettere in mare neppure una nave per ristabilire il collegamento con l’Europa o, almeno, per evacuare ordinatamente i loro sfortunati insediamenti.

Per trovare un esempio altrettanto drammatico di come la decadenza dell’arte della navigazione possa segnare il destino di una importante società umana, bisogna spostarsi di molte decine di migliaia di chilometri, fino nel cuore dell’Oceano Pacifico meridionale, sull’isola di Pasqua (Rapa-Nui in polinesiano). Gli studi più recenti hanno ormai ampiamente dimostrato che la civiltà che aveva saputo costruire gli sbalorditivi monumenti di pietra, i Moai, che tanto colpirono i primi coloni europei, dopo la scoperta dell’isola da parte di Roggeveen nel 1722, subì un collasso irreversibile a causa del dissennato disboscamento praticato dagli indigeni. L’isola di Pasqua, allorché vi giunsero i colonizzatori polinesiani provenienti da occidente – probabilmente da Tahiti – era ammantata da una straordinaria, lussureggiante foresta primigenia. Ma, nel corso di alcuni secoli, essa venne ridotta a una landa sassosa battuta dai venti, a causa della deforestazione incontrollata, il cui scopo era mettere a coltura nuovi terreni fertili, procurare legname per le imbarcazioni da pesca, per le abitazioni, e per il riscaldamento, nonché la stessa tecnica di trasporto delle statue colossali, dalle pendici del vulcano centrale fino alle coste dell’isola, che richiedeva l’uso dei tronchi degli alberi in funzione di rulli.

Allorché l’ultimo albero venne abbattuto, la pratica della navigazione d’alto mare andò irrimediabilmente perduta e quei fieri navigatori, regrediti a coltivatori sedentari del tutto isolati dal resto del mondo, precipitarono in una serie di guerre intestine che cancellarono perfino il ricordo della passata grandezza.

Al giorno d’oggi, gli uomini fanno totalmente affidamento sui continui progressi della tecnica per imporre un controllo sempre più forte sull’ambiente in cui vivono; sono convinti, infatti, di poter padroneggiare qualsiasi ambiente naturale, tanto è vero che sono allo studio persino dei progetti di colonizzazione spaziale.

Ma, in questo modo, ci sembra che la lezione della fallita colonizzazione norvegese in Groenlandia (e del collasso della civiltà dell’isola di Pasqua, di cui ci occuperemo in un prossimo lavoro), sia andata interamente perduta. Non bisognerebbe puntare, infatti, su una radicale trasformazione dell’ambiente ai fini delle esigenze umane, bensì puntare al raggiungimento dell’equilibrio fra le esigenze della società umana – economiche, culturali e spirituali – e l’ambiente medesimo. In altre parole, l’uomo dovrebbe cercare di vivere in armonia con la natura, e non di imporre ad essa, in tutto e per tutto, le sue necessità, cercando di creare quasi una seconda natura “artificiale”. Procedendo in quest’ultima direzione, infatti, egli crea con le sue stesse mani le premesse per una degenerazione degli equilibri ambientali, che prima o poi gli si ritorcerà contro; senza contare che la tecnologia, quanto più è sofisticata, tanto più è settoriale e non adeguata a fronteggiare situazioni impreviste, quali un rapido cambiamento climatico.

I piccoli Eschimesi, ben coperti nelle loro calde pellicce e ben attrezzati per la caccia alla foca, sia per mare che a terra, sopravvissero all’avvento della ‘piccola età glaciale’, che si abbatté sulla Groenlandia a partire dal XIII secolo; mentre gli alti e forti Norvegesi si estinsero miseramente, senza lasciar di sé alcuna traccia, tranne alcune fattorie in rovina e poche chiese abbandonate, con i loro malinconici cimiteri.

La lezione, ripetiamo, è piuttosto chiara.

Qualora le circostanze climatiche e ambientali dovessero mutare, anche a livello globale, non sarebbe una tecnologia sempre più invasiva a salvarci, ma, al contrario, la capacità di elaborare una tecnologia a misura di ambiente, ossia la capacità di creare condizioni di adattamento eco-compatibili che, rispettando le altre specie viventi animali e vegetali, offrirebbero anche a noi maggiori possibilità di sopravvivenza.

È evidente che, in una simile prospettiva, dovremmo rinunciare alla funesta ideologia dello sviluppo illimitato e al delirio di onnipotenza che le filosofie scientiste hanno veicolato, dal 1600 ad oggi; per ritrovare, invece, le ragioni di una presenza umana sul pianeta Terra che non sia più vista in termini di ‘crescita’ e di sfruttamento indiscriminato delle risorse, ma di armonioso inserimento nell’ambiente naturale.

mercredi, 17 août 2011

Knut Hamsun

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Knut Hamsun

Kerry Bolton

Ex: http://www.counter-currents.com/

Editor’s Note:

This much-expanded version of a previously-published essay on Knut Hamsun is chapter 6 of Kerry Bolton’s Artists of the Right: Resisting Decadence, forthcoming from Counter-Currents.

Knut Hamsun, 1859–1952, has had a decisive impact on the course of twentieth century literature, both in Europe and America, yet was for decades little discussed let alone honored even in his native Norway.

Ernest Hemingway tried to emulate him as did Henry Miller, who called Hamsun “the Dickens of my generation.” Thomas Mann wrote, “never has the Nobel Prize been awarded to one so worthy of it.” Herman Hesse called Hamsun his favorite author. Admired by H. G. Wells, Kafka, and Brecht,[1] Hamsun always enjoyed a great following not only in Germany but particularly in Russia, where he was lauded especially by Maxim Gorky. Even inside the Communist State Hamsun continued to be published despite his politics, and he remained an influence on such Bolshevik luminaries as Aleksandr Kollontai and Illya Ehrenburg.[2]

Origins

Hamsun was born Knut Pedersen of an impoverished peasant family of seven children on August 4th, 1859. His father was a farmer and a tailor; his mother’s lineage was of Viking nobility. Knut had a hard upbringing on his uncle’s farm where he was sent when he was nine. But his uncle also ran the local library, which gave  him the chance to begin his self-education.[3]

He left his uncle’s farm in 1873, and over the next few years worked at a variety of jobs, laboring, teaching, and clerical, as he widely journeyed about.[4]

America

At 18 he had published his first novel called The Enigmatic One, a love story.[5] He then paid for the publication of another novel Bjorger.[6] But acknowledgment as a writer was a decade away, as there was then little interest in his peasant tales.

In 1882 Knut traveled to the USA, joining the great Norwegian emigration to that country. Between numerous jobs he was able to get some newspaper articles published and began a series of lectures on authors among the Norwegian community.[7] From this early start, Hamsun wrote as an observer of life. He was the first to develop the novel based on the psychology of characters. Hamsun wrote of what he saw and felt particularly identifying with the workers and the tramps. But he was soon disillusioned with America, despite his initial wonder, and he expressed his disgust for American life in articles for Norwegian newspapers[8] upon his return.[9]

In the first sentence of his first article on America[10] Hamsun described the country as “the Millionaires’ Republic,” a reference to the manner by which elections are based on money,[11] and where the “diseased an degenerate human raw material stream every day from all over the world.” Alluding to principles that are today familiarly called “the American Dream,” Hamsun states that the immigrant is soon disappointed when “the principles do not deliver what they promise.”

He was skeptical about the liberty fetish upon which the American ethos is proclaimed, stating that it is in practice not so much a matter of having “liberty” as “taking liberties.”[12] The purpose of being American is to fulfill a “carnivorous, satiating existence, with the ability to afford intense sensual pleasures . . .”[13]

What now seems particularly prescient, Hamsun, in criticizing the “machinelust” of Americans alludes with a mixture of amazement and abhorrence to having eaten even an egg “from a Brooklyn egg factory” (Hamsun’s emphasis),[14] perhaps something that might have seemed pathological for a youthful Scandinavian of country stock.

Hamsun’s next article for Aftenpost centered on New York, and focused on what can be considered the vulgarity of American city-dwellers in comparison to those in Europe; their loudness and their lack of etiquette.[15] “New Yorkers know little about literature or art.”[16] The theater is popular but the “level of dramatic art is so low.”[17]

Hamsun’s first major literary work came in 1888 when he succeeded in getting published a short story in a magazine, which was to form part of his novel, Hunger. The story gained him access to the literary scene in Copenhagen. Hamsun became a celebrity among the young intellectuals. He was invited to lecture before university audiences.[18]

He was commissioned to write a book on America in 1889 setting aside the completion of Hunger. The result was The Cultural Life of Modern America,[19] based on his second trip to the USA in 1886, which had been prompted by his desire to make a literary mark for himself there.[20]

By 1888 he was so repelled by the USA, that he took to wearing a black ribbon in sympathy with four German anarchist immigrants[21] who had been sentenced to death for the Haymarket bombing in Chicago, 1886.

He left a departing message, giving a two-hour lecture on the cultural vacuity of America.[22]

Despite his destitution upon settling in Copenhagen, he wrote to a friend: “How pleased I am with this country. This is Europe, and I am European—thank God!”[23]

It was two lectures on America at the University of Copenhagen that formed the basis of the aforementioned Cultural Life of Modern America. Nelson remarks of Hamsun’s particular disgust, which might to many readers seem completely relevant to the present time: “In particular he was offended by the exaggerated patriotism of Americans, their continual boasting of themslevs as the freest, most advanced, most intelligent people anywhere–boasting from which the foreigner could not escape.”[24]

Hamsun attacked the crass materialism of the  USA. He despised democracy as a form of despotism, abhorring its leveling nature and mob politics. America is a land where the highest morality is money, where the meaning of art is reduced to its cash value. He also expresses his misgivings about the presence of Africans in the USA. The Civil War is described as a war against the aristocracy by northern capitalists. He writes: “Instead of founding an intellectual elite, America has established a mulatto stud farm.”

Literary Eminence

Resuming the writing of Hunger after his musings on America, this appeared in 1890. It has been described as one of the great novels of urban alienation. Like much of his writing it is partly autobiographical. It centers on a young budding writer trying to fend off poverty, wandering the streets in rags, but in some odd way enjoying the experiences despite the hardship. Through an act of will the character maintains his identity.

This was perhaps the first novel to make the workings of the mind the central theme. It was a genre he was to continue experimenting with over the next ten years. Contra orthodox psychological theories, Hamsun held that a diversity of separate personality types within the individual is a desirable state of being. He wrote of this in regard to his aim for literature: “I will therefore have contradictions in the inner man considered as a quite natural phenomenon, and I dream of a literature with characters in which their very lack of consistency is their basic characteristic.”[25]

Hamsun’s next great novel was Mysteries,[26] virtually a self-portrait. One reviewer described Hamsun as expressing “the wildest paradoxes,” a hatred of bourgeois academics and of the masses. The principal character, Nagel, is presented in the form of free flowing thought associations and a stream of consciousness.[27]

Here Hamsun identifies himself as “a radical who belongs to no party, but is an individual in the extreme.”[28] The book caused an uproar among literary circles, but it sold well.

Having outraged the literary establishment, Hamsun next set about critiquing the younger coterie of writers as arrogant and talentless wastrels, whom he represents in Shallow Soil[29] as “a festering sore on the social organism of the Norwegian capital,” in the words of Prof. Wiehr.[30]

Here Hanka Tidemand, a liberated and modern woman of the type detested by Hamsun, finds her true nature back with her hard working husband and children, after an affair with an artist. She realizes her mistaken course, on the verge of divorce, when she sees her children. Here Hamsun sets out his constant theme of rediscovering one’s roots in the simple life, in family and, in children. The well-meaning Mr Tidemand has his wife Hanka leave after she is seduced by one of the bohemian parasites.

[Tideman’s] regard for the individual liberty of his wife amounts really to a fault. He fails to see, however, the grave danger which is threatening Hanka and believes to be promoting her true happiness in according her perfect freedom. His devotion to her never ceases, and when she at last repents, he makes reconciliation easy for her. . . .

Hanka is evidently the product of a misdirected striving for emancipation; she seems to acknowledge no duty except the duty to herself. [31]

The Kareno trilogy of plays (At the Gates of the Kingdom, Evening Glow, and The Game of Life)[32] focuses Hamsun’s growing anti-democratic sentiment in the character of Ivar Kareno, a young philosopher who states:

I believe in the born leader, the natural despot, not the man who is chosen but the man who elects himself to be ruler over the masses. I believe in and hope for one thing, and that is the return of the great terrorist, the living essence of human power, the Caesar.[33]

By now, Hamsun had become a celebrity, cheered in the streets by crowds although he despised the attention, but several decades away from being honored with a Nobel Prize

The Growth of the Soil

The Growth of the Soil is a remarkable book for those who have a yearning for the timeless in a world of the superficial and the transient. Published in 1917, it was the work that was cited when Hamsun was awarded the Nobel Prize for Literature in 1920.

This is the world of a rough, coarsely-featured farmer Isak, and a woman, Inger, who happened to come by from across the valley, stay with him to sire a children and help Isak work the land, raise goats, potatoes, corn, milk the cows and goats, make cheese, and subsist at one with nature.

Isak and Inger are archetypes of the peasant; the antithesis of the New Yorker and the archetypical “American” described in Hamsun’s essays on the USA.

The sense of a day-by-day part of eternity lived by Isak and Inger is captured, juxtaposing their lives with the grain they sow and the earth they till, as part of a single rhythm that has existed for centuries:

For generations back, into forgotten time, his fathers before him had sowed corn, solemnly, on a still, calm evening, bets with a fall of warm and gentle rain, soon after the grey goose flight. . . .

Isak walked bare headed, in Jesus’ name, a sower. Like a tree stump to look at, but in his heart like a child. Every cast was made with care, in a spirit of kindly resignation. Look! The tiny grains that are to take life and to grow, shoot up into ears, and give more corn again; so it is throughout the earth where corn is sown. Palestine, America, the valleys of Norway itself—a great wide world, and here is Isak, a tiny speck in the midst of it all, a sower. Little showers of corn flung out fanwise form his hand; a kindly clouded sky, with a promise of the faintest little misty rain.[34]

The woman as mother is the highest of peasant values, and indeed of the fulfillment of women, in antithesis to the “liberated woman” that was becoming evident in Hamsun’s time as a symptom of a culture’s decay, a type already described by Hamsun in Shallow Soil and elsewhere.

The rearing of children is the purpose of Being of the wife and mother, as much as that might be sneered at now, but as Spengler noted, there is nothing more important than the continuation of a family lineage, generation-after-generation, and one might add—interestingly—the same values hold as true for the aristocrat as for the peasant; there is no more dread than being the last of a family’s line. Hence, we see something of this feeling described by Hamsun:

She was in full flower, and constantly with child. Isak, himself, her lord and master, was earnest and stolid as ever, but he had got on well, and was content. How he had managed to live until Inger came was a mystery . . . now, he had all that a man can think of in his place in the world.[35]

The feeling is described by Oswald Spengler in The Hour of Decision, which captures the same intent that Hamsun was expressing in drama:

A woman of race[36] does not desire to be a “companion” or a “lover,” but a mother; and not the mother of one child, to serve as a toy and a distraction, but of many; the instinct of a strong race speaks in the pride that large families inspire, in the feeling that barrenness is the hardest curse that can befall a woman and through her the race . . .[37]

This is precisely the type of woman that Inger represents: “She was in full flower, and constantly with child . . .”

A man wants stout sons who will perpetuate his name and his deeds beyond his death into the future and enhance them, just as he has done himself through feeling himself heir to the calling and works of his ancestors.[38]

This organic conception of family, an instinct during the “Spring” and “Summer” epochs of a civilization, becomes atrophied during the “Autumn” and “Winter” epochs, as Spengler aptly terms the morphological cycles of a culture; which is of course the situation today, and was becoming apparent during Hamsun’s time. The culture-problem addressed by Hamsun in Shallow Soil, etc., where the “emancipated woman” leaves her family, is described by Spengler:

The meaning of man and wife, the will to perpetuity, is being lost. People live for themselves alone, not for future generations. The nation as society, once the organic web of families, threatens to dissolve, from the city outwards, into a sum of private atoms, of which each is intent on extracting form his own and other lives the maximum of amusement–panem et cicenses. The women’s emancipation of Ibsen’s time wanted, not freedom from the husband, but freedom from the child, from the burden of children, just as men’s emancipation in the same period signified freedom from the duties of family, nation, and State.[39]

Hamsun addressed a matter of land ownership and purchase, as it had been the habit of the tillers to simply stake out a plot of land and work it, without thought as to how and where to purchase it. Amidst the cycles of struggle, drought, crop failures, births of children, and crop recovery, and the contentedness of Isak and Inger and their family amidst it all, an official calls upon them one day to enquire as to why Isak never bought the land.

Buy? What should he buy for? The ground was there, the forest was there; he had cleared and tilled, built up a homestead in the midst of a natural wilderness, winning bread for himself and his, asking nothing of any man, but working, and working alone.[40]

The district sheriff’s officer finally calls by, looking at the vast tracts of tilled land, and asking why Isak had never come to him to purchase it. Soon after a bit of verbal sophistry, Isak begins to see how the official must be correct. Asking about “boundaries,” Isak had only thought in terms of how far he could see and what he could work. But the State required “definite boundaries,” “and the greater the extent, the more you will have to pay.” To all of this, Isak, could only acknowledge with “Ay.”[41]

From there, the simple life of Isak and Inger is confronted with a bureaucratic muddle, with questions on the money-value of the land, its waters, the potential for fishing, and the possibility of ores and metals.

Then civilization reaches Isak and Inger in the form of the telegraph (which becomes a metaphor for “civilization”) which is to go through his land, and for which he would be paid to upkeep the lines. [42] Furthermore, there was a copper mine in the hills that was to be bought from Isak.[43] Despite the money that now comes to Isak, he remains always a peasant, still toiling, knowing that is who he is and not wanting to be anything else:

Isak understood his work, his calling. He was a rich man now, with a big farm, but the heavy cash payments that had come to him by a lucky chance he used but poorly; he put the money aside. The land saved him. If he had lived down in the village, maybe the great world would have affected even him; so much gaiety, so many elegant manners and ways; he would have been buying useless trifles, and wearing a red Sunday shirt on weekdays. Here in the wilds he was sheltered from all immoderation; he lived in clear air, washed himself on Sunday mornings, and took a bath when he went up to the lake. Those thousand Daler—well, ’twas a gift from Heaven, to be kept intact. What else should he do? His ordinary outgoings were more than covered by the produce of his fields and stock.[44]

The copper mining, which went to Swedish ownership, began encroached increasingly, much to the distress of the villagers. Elesuesu, Isak and Inger’s eldest son, having spent much time away had returned ruined by civilization, improvident,

Poor Eleseus, all set on end and frittered away. Better, maybe, if he’d worked on the land all the time, but now he’s a man that has learned to write and use letters; no grip in him, no depth. For all that, no pitch-black devil of a man, not in Jove, not ambitious, hardly nothing at all is Eleseus, not even a bad thing of any great dimensions.

Something unfortunate, ill-fated about this young man, as if something were rotting him from within. . . . the child had lost his roothold, and suffered thereby. All that he turns to now leads back to something wanting in him, something dark against the light.[45]

Eleseus represents that type which becomes predominate in the “Winter” cycle of a civilization, when the City and money form the axis of living; where the peasant and the artisan emigrant from the country to the city and become either part of the rootless, alienated proletarian mass or a part of the equally rootless bourgeois. The same contrast that Hamsun dramatized was examined several years later by Spengler in his seminal study of cultural morphology, The Decline of The West:

Beginning and end, a peasant cottage and a tenement block are related to one another[46] as soul and intellect, as blood and stone . . . now the giant city sucks the country dry, insatiably and incessantly demanding and devouring fresh streams of men, till it dies in the midst in the midst of an almost uninhibited waste of country.[47]

Hamsun concludes with Geissler, the district official who had once come on behalf of the State to measure the worth and boundaries of Isak’s land, and then to buy the copper mine from Isak, regretting the impact the mining had had upon the village, offering this observation to Isak’s younger son Sivert who had stayed with the land, which encapsulates Hamsun’s world-view and moral of the story:

Look at you folk at Sellanraa,[48] now; looking up at blue peaks every day of your lives; no new-fangled inventions about that, but fjeld and rocky peaks, rooted deep in the past—but you’ve them for companionship. There you are, living in touch with heaven and earth, one with them, one with all these wide, deep-rooted things. No need of a sword in your hands, you go through life bareheaded, barehanded, in the midst of a great kindliness. Look, Nature’s there, for you and yours to have and enjoy. Man and Nature don’t bombard each other, but agree; they don’t compete, race one against the other, but go together. There’s you Sellanraa folk, in all this, living there. Fjeld and forest, moors and meadow, and sky and stars—oh, ’tis not poor and sparingly counted out, but without measure. Listen to me, Sivert: you be content! You’ve everything to live on, everything to live for, everything to believe in; being born and bringing forth, you are the needful on earth. ’Tis not all that are so, but you are so; needful on earth. ’Tis you that maintain life. Generation to generation, breeding ever anew; and when you die, the new stock goes on. That’s the meaning of eternal life. What do you get out of it? An existence innocently and properly set towards all. What you get out of it? Nothing can put you under orders and lord it over you Sellanraa folk, you’ve peace and authority and this great kindliness all round. That’s what you get for it. You lie at a mother’s breast and suck, and play with a mother’s warm hand. There’s your father now, he’s one of the two-and-thirty thousand. What’s to be said of many another? I’m something, I’m the fog, as it were, here and there, floating around, sometimes coming like rain on dry ground. But the others? There’s my son, the lightning that’s nothing in itself, a flash of barrenness; he can act. My son, ay, he’s the modern type, a man of our time; he believes honestly enough all the age has taught him, all the Jew and the Yankee have taught him; I shake my head at it all. But there’s nothing mythical about me; ’tis only in the family, so to speak, that I’m like a fog. Sit there shaking my head. Tell the truth–I’ve not the power of doing things and not regretting it. If I had, I could be lightning myself. Now I’m a fog.[49]

Hamsun explicitly identified the peasantry as the well-spring of a healthy culture, the embodiment of those ever-relevant values that contrast the values of decay represented by the city, the bourgeois, proletarianization, urbanization and industrialization:

A tiller of the ground, body and soul; a worker on the land without respite. A ghost risen out of the past to point the future, a man from the earliest days of cultivation, a settler in the wilds, nine hundred years old, and, withal, a man of the day.[50]

In the August Trilogy,[51] as in The Growth of the Soil and elsewhere, Hamsun had taken up the concerns of encroaching mechanization and cosmopolitanism, epitomized by the USA, and instead championed traditional values, such as those of localism and the rural. Nelson remarks that Hamsun was espousing an agrarian, anti-capitalist conservatism that was becoming popular among the literati in both Europe and America.

Quisling and Hitler

With such views forming over the course of decades, and achieving wide acclaim, Hamsun’s support for Quisling and for the German occupation of Norway during World War II, is consistent and principled within his historical and cultural context.

Hamsun disliked the British as much as the “Yankees” and the Bolsheviks. He had been appalled by the British war against the Boers, which he would surely have regarded as a war by a plutocratic power against an entire folk who epitomized a living remnant of the type portrayed by Isak in The Growth of The Soil.[52] He had also alluded to the “Jews”[53] as harbingers of modernism and cosmopolitanism.

In contrast to Britain, the USA and the USSR, National Socialist Germany claimed to champion the peasantry as the eternal well-spring of a healthy culture, very much in keeping with Hamsun’s views in The Growth of The Soil and elsewhere. This is why the National Socialists saw Hamsun as a fellow-traveler.

In 1933 Walther Darré, a widely recognized agricultural expert, had been appointed Reich Minister of Food and Agriculture, and also had the title “National Peasant Leader.” Goslar was named the “National Peasant City,” and pageants were held to honor the peasantry. Practical measures to deal with the crisis on the land were enacted immediately, including the Hereditary Farm Law, which protected the peasantry from foreclosure and ensured the family inheritance. [54]

Alfred Rosenberg, the primary National Socialist philosopher in Germany, had already paid tribute to Hamsun in his seminal Myth of the Twentieth Century (1930), with specific reference to The Growth of the Soil, as expressing the “mystical-natural will” of the peasant better than any other living artist:

No one knows why, with great effort, the farmer Isak cultivates one piece of land after another in god-forsaken regions, or why his wife has joined him and gives birth to his children. But Isak follows an inexplicable law. He carries on a fruitful quest out of a mystical primal will. At the end of his existence he will certainly look back in astonishment at the harvest of his activity. The Growth of the Soil is the great present day epic of the Nordic will in its eternal primordial form. Nordic man can be heroic even behind the wooden plow.[55]

Such was the background when in 1934 Hamsun wrote an article, “Wait and See,” in which he attacked the opponents of National Socialist Germany and asked if a return of Communists, Jews, and Bruning to Germany were preferable. In 1935 he sent a greeting to Der Norden, the organ of the Nordic Society, supporting the return of the League of Nations mandate, Saarland, to Germany, and from the start supported Germany privately and publicly wherever he felt able.[56] Hamsun and his wife Marie remained particularly close to the Nordic Society, which was avid in promoting Hamsun’s works.[57]

In April 1940 the Germans occupied Norway to secure the sea route, after the British had on several occasions breached Norwegian neutrality, included mining of Norway’s territorial waters, about which the Norwegian Government impotently protested. [58]

In 1933, former Defense Minister Vidkun Quisling had established his own party Nasjonal Samling (National Unification). Hamsun had formed a good impression of Quisling since 1932, and wrote in support of Nasjonal Samling’s electoral appeal in 1936 in the party newspaper Fritt Folk. His wife Marie was the local representative of the party.[59]

Ironically, Quisling, his very name becoming synonymous with “traitor,”[60] was the only politician who had campaigned before the war for a strong defense capability, and was particularly pro-British, having been honored by the British Government for looking after British interests in Russia after the Bolshevik Revolution, where he had been the principal aide to the celebrated Dr. Fridtjof Nansen, who was directing the European Famine Relief to Russia in 1921, with Quisling serving as Secretary for the Relief Organization.[61]

Quisling sought an alliance of Nordic nations including Germany and Britain, in what he called a “Northern Coalition,” against Communism.[62]

The only strong resistance against the German invasion came from a garrison commanded by an officer who belonged to Quisling’s party. The King and Government quickly fled, leaving Norway without an administration or any voice to negotiate with the Germans.[63] Quisling, like Petain in France, and many other figures throughout Europe who were to be branded and usually executed as “traitors,” stepped in to fill the void as the only political figure willing to try and look after Norwegian interests under the occupation. He declared himself Minister President, but because he was not a pliant tool he did not enjoy the confidence of the German military authorities. He was soon forced to resign in favor of an administrative council under German control, but eventually regained a measure of authority.[64]

Meanwhile, Hamsun urged Norwegians to rally behind Quisling so that some form of sovereignty could be restored. He described Quisling as “more than a politician, he is a thinker, a constructive spirit.”[65]

Hamsun’s longest wartime article appeared in the German language Berlin-Tokyo-Rome periodical in February 1942, where he  wrote: “Europe does not want either the Jew or their gold, neither the Americans nor their country.”[66]

Despite Hamsun’s pro-German sentiment, he championed the rights of his countrymen, including those who resisted the German occupation. He attempted in intercede for the writer Ronald Fangen, and many others, who had been arrested by the Gestapo.[67]

In 1943 Hamsun and his wife accepted the invitation of Goebbels to visit Germany. Goebbels wrote of Hamsun as being “the embodiment of what an epic writer should be.” Hamsun was equally impressed with the Reich Minister and sent Goebbels the Nobel medal he had been awarded, which Goebbels accepted as Hamsun’s “expression of solidarity with our battle for a new Europe, and a happy society.”[68]

Whilst en route to Norway from Germany, Hamsun met Hitler, a meeting which did not go well, as Hamsun took the opportunity to condemn the military administration of Norway which had rendered Quisling powerless, and they parted in an unfriendly manner[69]

However, Hamsun continued to support Germany, and expressed his pride when a son, Arild,  joined the Norwegian Legion of the Waffen SS.[70]

In 1945  several strokes forced Hamsun to quiet his activities. But with Hitler’s death Hamsun defiantly wrote a tribute for the press:

I am not worthy to speak his name out loud. Nor do his life and his deeds warrant any kind of sentimental discussion. He was a warrior, a warrior of mankind, and a prophet of the gospel of justice for all nations. He was a reforming nature of the highest order, and his fate was to arise in a time of unparalleled barbarism, which finally failed him. Thus might the average western European regard Hitler? We, his closest supporters, now bow our heads at his death.[71]

Post-War Persecution

Membership of Quisling’s party was declared a criminal offense and Hamsun’s sons Tore and Arild[72] were among the first of  50,000 Norwegians to be arrested as “Nazis” (sic) or as “collaborators.”[73] Marie and Knut were arrested a few weeks later. Due to his age, at 86, Hamsun was sent to a hospital rather than to a prison, although the stress and treatment struck considerably at his still quite good health. He was defiant and stated to the authorities that he would have assisted the Germans more if he could.[74]

He was sent to an old folks home where he was a popular guest. However, prosecuting Norway’s leading cultural figure, like America’s dealings with Ezra Pound, was an  awkward matter. Consequently, Hamsun spent 119 days in a psychiatric clinic. The psychiatrists found in him, as in the characters of his novel’s, a complex interplay of traits, but the most prominent of all they described was his “absolute honesty.” The conclusion was that Hamsun was not insane but that he was mentally impaired. Hence, what Ferguson calls “an embarrassing situation,” given that Hamsun was “first and foremost [Norway’s] great writer, their national pride, a loved and admired and never quite respectable ancient child,” was dealt with by concluding that his support for Germany could be put down to “senility.” This was the party-line taken up by the press throughout the world.[75]

Reading  Hamsun’s post-war autobiographical On Overgrown Paths, written amidst the threats of prosecution and the interrogations, shows him to be perfectly lucid. Hamsun, as this last writing shows, although deaf and going blind, retained his mental faculties impressively, along with a certain fatalism and humor.[76]

Although the Attorney General opted not to proceed against Hamsun, the Crown wished to try him as a member of Nasjonal  Samling. To Hamsun the action at least meant that he was being officially acknowledged as of sound mind. He was fined 425,000 kroner.[77]

With ruinous fines hanging over them, the Hamsuns returned to their farm Norholm.[78] On appeal the fine was reduced to 325,000 kroner,[79] his persistence and courage in speaking on behalf of imprisoned Norwegians under the German Occupation being a mitigating factor. Tore was also fined, and his brother Arild was jailed until 1949 for his membership of the Norwegian Legion. Marie Hamsun was released from jail in 1948.[80]

On Overgrown Paths was published in 1949 and became an immediate best seller,[81] although Hamsun ended his days in poverty on his farm. He died in his sleep on February 19, 1952.

When the Robert Ferguson’s biography appeared in 1987, he wrote that while Norway is especially keen to honor its writers, “Hamsun’s life remains largely uncommemorated by officialdom.” [82] However, two decades later, in 2009:

In Norway, the 150th birthday of Knut Hamsun will be celebrated by theatrical exhibitions, productions, and an international conference. One of the main squares of Oslo, located just beside the national Opera, will henceforth bear his name. A monument will finally be erected in his honor. One might say that the Norwegians have just discovered the name of their very famous compatriot. Recently, a large number of towns and villages have named squares and streets for him. At the place where he resided, in Hamaroy, a “Knut Hamsun Center” will officially open on August 4th, the day of his birth. On that day, a special postage stamp will be issued. Yet Knut Hamsun was denounced and vilified for decades by the Norwegian establishment.[83]

Hamsun’s defiant commitment to Quisling and to Germany during the war was a logical conclusion to ideas that had been fermenting and widely read and applauded over a period of half a century. Yet when it came time to act on those ideals, of fighting materialism, plutocracy, and communism, for the restoration of rural and peasant values against the encroaching tide of industrialism and money, Hamsun’s fellow-countryman reacted with outrage. Hamsun, unlike some of the pre-war supporters of National Socialism or Fascism, for better or for worse, never did compromise his values.

Notes

[1] Robert Ferguson, Enigma: The Life of Knut Hamsun (London: Hutchinson, 1987), p. 300.

[2] Ferguson, Enigma, p. 301.

[3] Ferguson, Enigma, p. 13.

[4] Ferguson, Enigma, p. 21.

[5] Hamsun, The Enigmatic One, 1877.

[6] Hamsun, Bjorger, 1878.

[7] Richard C. Nelson, Knut Hamsun Remembers America: Essays and Stories: 1885–1949 (Missouri: University of Missouri Press, 2003), pp. 4–5.

[8] Knut Hamsun, “Letters from America,” Knut Hamsun Remembers America, p. 7.

[9] Ferguson, Enigma, p. 68.

[10] Hamsun, “The American Character,” Aftenposten, Christiania, Norway, January 21, 1885; Knut Hamsun Remembers America, pp. 17–18.

[11] Hamsun, “The American Character,” p. 19.

[12] Hamsun, “The American Character,” p. 14.

[13] Hamusn, “The American Character,” p. 20.

[14] Hamsun, “The American Character,” p. 21.

[15] Hamsun, “New York,” Aftenposten, February 12, 14, 1895; Knut Hamsun Remembers America, pp. 28–29.

[16] Hamsun, “New York,” p. 29.

[17] Hamsun, “New York,” p. 30.

[18] Ferguson, Enigma, p. 101.

[19] Hamsun, The Cultural Life of Modern America, 1889.

[20] Knut Hamsun Remembers America, p. 7.

[21] Knut Hamsun Remembers America, p. 9.

[22] Knut Hamsun Remembers America, p. 9.

[23] Knut Hamsun Remembers America, p. 10.

[24] Knut Hamsun Remembers America, p. 10.

[25] Ferguson, Enigma, p. 124.

[26] Hamsun, Mysteries, 1892.

[27] Ferguson, Enigma, p. 133.

[28] Ferguson, Enigma, p. 138.

[29] Hamsun, Shallow Soil, 1893.

[30] Josef Wiehr, Knut Hamsun: His personality and his outlook upon life (Smith College Studies in Modern Languages, 1922), p. 23.

[31] Wiehr, Knut Hamsun, p. 24.

[32] Hamsun, 1895–1896.

[33] Ferguson, Enigma, p. 164.

[34] Hamsun, The Growth of the Soil (1920), Book I, Chapter 3. http://ebooks.adelaide.edu.au/h/hamsun/knut/h23g/index.html

[35] Hamsun, The Growth of the Soil, Chapter 4.

[36] It needs to be pointed out that by “race” Spengler did not a biological, or “Darwinistic” conception, but an instinct. “Race” means “duration of character,” including “an urge to permanence.” Oswald Spengler, The Hour of Decision, p. 220.

[37] Oswald Spengler, The Hour of Decision, p. 220.

[38] Oswald Spengler, The Hour of Decision, pp. 220–21.

[39]

[40] Hamsun, The Growth of the Soil, Chapter 5.

[41] Hamsun, The Growth of the Soil, Chapter 5.

[42] Hamsun, The Growth of the Soil, Chapter 9.

[43] Hamsun, The Growth of the Soil, Chapter 10.

[44] Hamsun, The Growth of the Soil, Chapter 14.

[45] Hamsun, The Growth of the Soil, Book II, Chapter 11.

[46] “Related to one another” in the sense that they express the analogous features of a culture in its “Spring” High Culture cycle and its “Winter” Late Civilization cycle respectively.

[47] Oswald Spengler, The Decline of The West, 1928 (London: George Allen and Unwin, 1971), Vol. 2, p. 102.

[48] The name of Isak’s farm.

[49] Hamsun, The Growth of the Soil, Book II, Chapter 12.

[50] Hamsun, The Growth of the Soil, Book II, Chapter 12.

[51] Hamsun, August, 1930.

[52] The Boers were–and partly remain–an anomaly in the modern world; the vestige of the bygone era who had to be eliminated as a hindrance to the global economic structure. Hence the recent ideological and economic war against the Afrikaner to destroy his “apartheid” was a continuation of the Boer Wars under other slogans, but with the same aim: to capture the wealth of southern Africa–in the name of “human rights”–for the sake of the same kind of plutocracy which had fought the Afrikaners’ forefathers a century previously.

[53] Hamsun, The Growth of the Soil, Book II, Chapter 12.

[54] Anna Bramwell, Blood and Soil: Walther Darré and Hitler’s Green Party (Buckinghmanshire: The Kensal Press, 1985), p. 91.

[55] Alfred Rosenberg, The Myth of the Twentieth Century, 1930 (Torrance, Cal.: The Noontide Press, 1982), p. 268.

[56] Ferguson, Enigma, p. 326.

[57] Ferguson, Enigma, p. 338.

[58] Ralph Hewins, Quisling: Prophet Without Honour (London: W. H. Allen, 1965), p. 201.

[59] Ferguson, Enigma, p. 333.

[60] Hewins, Quilsing, p. 9. Hewins, a wartime journalist, wrote his biography to amend for the part he had played in portraying Quisling as the epitome of “treason” (p. 11).

[61] Hewins, Quisling, p. 55.

[62] Vidkun Quilsing, Russia and Ourselves (London: Hodden and Stoughton, 1931), p. 275.

[63] Hewins, Quisling, p. 208.

[64] Hewins summarizes the situation when writing: “The whole myth of unprovoked aggression by Germany should be abandoned. It is incredible and does grievous injustice to the ‘quislings’ who are quite wrongly alleged to have engineered the German Occupation. There is no truth in this sinister legend” (Hewins, Quisling, p. 198).

[65] Ferguson, Enigma, p. 357.

[66] Hamsun, “Real Brotherhood,” Berlin-Tokyo-Rome, February 1942; Ferguson, Enigma, p. 351.

[67] Ferguson, Enigma, p. 359.

[68] Ferguson, Enigma, pp. 369–70.

[69] Ferguson, Enigma, pp. 374–75.

[70] Ferguson, Enigma, p. 383.

[71] Hamsun, “Adolf Hitler,” Aftenposten, May 7, 1945, p. 1

[72] Ferguson, Enigma, p. 387.

[73] Hewins, Quisling, pp. 357–58. Hewins notes that these thousands of Norwegians were jailed for years often without charge or trial, interrogated for eight hours a time, subjected to “eeling” (being dragged back and forth across broken stones), and a starvation diet of 800 calories a day. “Many prisoners died of malnutrition or starvation, and limbs swollen from privation were a commonplace. Hundreds, if not thousands, died of dysentery and tuberculosis epidemics. Hundreds more bear the scares of kicking, beating and brutality of their guards” (Hewins, pp. 357–58).

[74] Ferguson, Enigma, pp. 387–88.

[75] Ferguson, Enigma, pp. 389–90.

[76] Hamsun, On Overgrown Paths, 1949 (London: MacGibbon and Kee, 1968).

[77] Ferguson, Enigma, p. 407.

[78] Ferguson, Enigma, p. 408.

[79] Ferguson, Enigma, p. 409.

[80] Ferguson, Enigma, p. 410.

[81] On Overgrown Paths was also published simultaneously in German and Swedish editions. Ferguson, Enigma, p. 416.

[82] Ferguson, Enigma, p. 421.

[83] Robert Steuckers, “Knut Hamsun: Saved by Stalin?,” Counter Currents, http://www.counter-currents.com/2010/07/knut-hamsun-saved-by-stalin/ The title of the Steuckers article refers to Soviet Foreign Affairs Minister Molotov having intervened in 1945 in favor of Hamsun, stating: “it would be regrettable to see Norway condemning this great writer to the gallows.”


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

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dimanche, 14 août 2011

In der Geiselhaft des Norwegers

In der Geiselhaft des Norwegers

von Andreas MÖLZER
 

 

Der „Norweger“ hält die Europäer in Geiselhaft. All jene, für die Erhaltung des christlichen Abendlandes eintreten und für die Erhaltung ihrer national-kulturellen Identität als Europäer, sie stehen nun im Verdacht, Gesinnungsgenossen des Herrn Breivik zu sein. 

Gastkommentar von Andreas Mölzer („Wiener Zeitung“, 3. August 2011) 

 

 

 

 

 

Da setzt ein Psychopath, beheimatet in einem der liberalsten Länder Europas, eine 1.500 seitige Kompilation aus den verschiedensten im Internet erhältlichen Texten ins Netz, um wenige Tage später das Regierungsviertel seines Landes in die Luft zu jagen und die Massenhinrichtung von fast 100 wehrlosen Jugendlichen zu inszenieren. So wie er seine Tat durchführte, nämlich kalt, gnadenlos und triumphierend, wahnsinnig eben, so hat er auch die pseudo-ideologische Pseudo-Legitimation seines Mordens via Internet organisiert: Da bringt er gezielt junge Menschen um ihr Leben, dort nimmt er gezielt Millionen andere in politische Geiselhaft.

Ja Geiselhaft ist es, in der sich nunmehr all jene Europäer befinden, welche die Massenzuwanderung in soziokultureller Hinsicht für bedrohlich halten und den nach Europa strömenden radikalen Islam für gefährlich. All jene, die bewusst für die Erhaltung des christlichen Abendlandes eintreten und für die Erhaltung ihrer national-kulturellen Identität als Europäer, sie stehen nun im Verdacht, Gesinnungsgenossen des Herrn Breivik zu sein. An ihrer Spitze die Ikonen der europäischen rechtsdemokratischen Bewegungen wie der Holländer Geert Wilders, die Französin Marine Le Pen, der Österreicher Heinz Christian Strache, der Finne Timo Soini oder eben die Vorsitzende der norwegischen Fortschrittspartei Siv Jensen selbst.

Wer den Fehler begeht, sich angesichts dieser Geiselhaft offensiv in jene Richtung hin wehren zu wollen, die da lautet, alles das was der Norweger in seiner Kompilation zum Besten gibt, sei ja nicht falsch, die Bezugnahme auf Winston Churchill, auf Thomas Jefferson, auf Otto von Bismarck, wäre ja nicht grundsätzlich abzulehnen. Eine Kritik des extremistischen Islamismus, der ja etwa die Anschläge von 9/11 zu verantworten hat, müsse ja erlaubt sein. Und die sozialen, kulturellen und politischen Probleme, die die ungebremste Migration nach Europa gebracht hat, seien ja evident! Eine solche Verteidigung führt gegenwärtig offenbar unmittelbar auf das politisch-mediale Schafott. Vertreter der Lega Nord und des Front National können gegenwärtig ein Lied davon singen. Und selbst die strikte und hoch emotionale Distanzierung, wie sie etwa der Niederländer Wilders praktiziert, ändert nichts daran, dass er der geistigen Komplizenschaft mit dem norwegischen Massenmörder bezichtigt wird. Was Wunder, dass Österreichs Freiheitliche sich da gegenwärtig den erhobenen Zeigefinger ihrer politischen Mitbewerber gefallen lassen müssen und sich die Schelte vom Bundespräsident abwärts über die gesamte Gutmenschen-Gemeinschaft bis hin zu selbsternannten Rechtsextremismus-Experten, wie dem unter falschen Namen segelnden Heribert Schiedel aus dem Dokumentationsarchiv des Österreichischen Widerstands, anhören müssen.

Die Situation erinnert an die Tage des Briefbombenterrors Mitte der 90-er Jahre, als die Haider-FPÖ in ähnlicher Geiselhaft des Briefbombenattentäters Franz Fuchs bzw. seiner nach wie vor nicht völlig auszuschließenden Hintermänner stand. Die indessen längst vergessenen Bekennerschreiben der obskuren Bajuwarischen Befreiungsarmee zitierten ja seitenweise freiheitliche Elaborate, um hier eine zumindest geistige Urheberschaft zu konstruieren. Aus welcher Hexenküche diese Bekennerschreiben wirklich kamen, wurde letztlich nie wirklich geklärt. Nach dem Prinzip „cui bono“ kann jedenfalls gesagt werden, dass sie nur den Gegnern der Freiheitlichen nützten.

Ähnlich ist es mit dem 1.500-seitigen Wirrsinns-Elaborat des norwegischen Psychopathen. Nützen tut dieses primär den Gegnern der rechtspopulistischen Bewegungen Europas. Und diese Gegner zeigen bislang auch kaum Hemmung diesen taktischen Nutzen voll als Wasser auf ihre Mühlen zu leiten.

Was hilft es da, wenn man darauf hinweist, dass Habermas und Marcuse keineswegs für den blutigen Terror der Roten Armeefraktion der 70-er Jahre verantwortlich gemacht werden können? Was nützt es – um weiter in der Geschichte zurück zu gehen – wenn man darauf hinweist, dass der heilige Augustinus und die anderen Kirchenväter wohl kaum für die Hexenverbrennungen oder den jahrhundertelangen blutigen Terror der Inquisition verantwortlich seien? Was ändert es da – um wieder in die jüngere Geschichte zurück zu kehren – wenn man erklärt, dass Friedrich Nietzsche nicht für den Holocaust und Karl Marx nicht für den Archipel Gulag haftbar gemacht werden können?

Das Geschäft des politischen Kleingeldwechselns blüht in diesen Tagen. Und jene eher kleinkarierten Spindoktoren im etablierten Politbereich, die nunmehr eine günstige Gelegenheit für ihren „Kampf gegen Rechts“ sehen, haben eben keine moralische Hemmung, die ideologische Geiselnahme des Norwegers für sich zu nutzen. Es liegt nunmehr an den potentiellen politisch-ideologischen Geiseln, sich moralisch einwandfrei und politisch taktisch klug aus dieser Falle zu befreien. Dies wird sicher nicht gelingen, wenn man radikal-cholerisch auf die Attacken reagiert. Und es wird auch nicht gelingen, wenn man sich kleinmütig von bisherigen politischen Haltungen distanziert. Jene Probleme im Bereich der Massenmigration und der Islamisierung, die man bislang mit großem Beifall des Wählerpublikums thematisierte, sie bleiben bestehen – auch trotz der norwegischen Tragödie. Ob man in der politischen Kommunikation, im Tonfall, eben in der Sprache, beim Aufzeigen dieser Problemfelder nicht maßvoller werden sollte, muss diskutiert werden. Dasselbe betrifft aber auch die Gegner der ach so bösen Rechtspopulisten quer durch Europa. Diese werden ihre Terminologie der Ausgrenzung ebenso mäßigen müssen.

 

 

mardi, 09 août 2011

Aanslagen in Noorwegen, Populisme en het N-SA

Aanslagen in Noorwegen, Populisme en het N-SA

Over de hele wereld is met afschuw gereageerd op eenzame wolf Anders Behring Breivik zijn onmenselijke slachting. Inderdaad, niemand zal ontkennen dat de man aan een extreme vorm van megalomane psychose leidt. En inderdaad, dat betekent niet dat de man zijn motieven aan veralgemeende associaties te wijten zijn. Breivik was geen fundamentalistische christen met religieuze motieven (net zo min als zijn moslimequivalenten dat voor de islam zijn). Evenmin was hij door nationale motieven begeesterd, of toch niet in de zin dat wij dat zijn (juist het tegenovergestelde daarvan, waarover later meer).

De wijze waarop Breivik zijn terreur uitvoerde was typerend voor psychopaten: minutieus en lang op voorhand gepland, in koele bloede uitgevoerd en zonder enige vorm van medeleven. De psychotische factor hoeft niemand dus te ontkennen. Timothy McVeigh (1995), het Columbine drama (2002), Hans van Themsche (2006), Winnenden (2009), Kim de Gelder (2009)... zij vallen allemaal onder deze categorie.

Toch verschilt Breivik van dergelijke thuislandterroristen. Zij hadden allemaal wel wat omstandigheden om hun een zware psychose aan te wijten. Timothy McVeigh was een in de marginaliteit gevallen en getraumatiseerde oorlogsveteraan. Voornoemde jongeren hadden allemaal wel een geschiedenis van antisociaal gedrag, pesterijen, aanpassingsmoeilijkheden etc. wat hun menselijke ontwikkeling scheef deed groeien. Bij deze gevallen kunnen wij een lijn trekken.

Maar niet in dit geval. Breivik was van bevoorrechte afkomst, genoot een goede opleiding, was directeur van een niet klein bedrijf (Geofarm) en was zelfs lid van een vrijmetselaarsloge. Ja, de man had een zeer actief internetleven, wat zijn narcisme en paranoïa kan verklaren. En sommigen zijn al wat meer ontvankelijk dan anderen voor de virtuele realiteit van het Facebook-ego en gewelddadige computerspelletjes.

 

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De bloemen van de Duitse Bondsregering, Oslo, 5 augustus 2011 (foto: RS)

Dit kan echter onmogelijk alles verklaren. Zonder de ideologische kant is het verhaal van Breivik dan ook niet compleet. Hoezeer zij die nu aangeschoten wild zijn voor de massamedia en -opinie dit alles ook willen relativeren, Breivik zijn motieven niet in de correcte context plaatsen zou hetzelfde zijn als (bijvoorbeeld) elke moslimterrorist relativeren. Dat zal je het Vlaams Belang en Wilders dan weer niet zo snel zien doen, dus neen, zo eenvoudig is het niet.

Breivik maakte zich vrolijk over multicultuur, marxisme, islam en immigratie. Hij heeft zich de afgelopen jaren genoeg bewezen als aanhanger van een opkomende stroming van "extreemrechts", namelijk het populisme. Breivik valt welzeker te categoriseren onder de stroming van Dewinter, Wilders, Bossi, Freysinger, Brinkmann... Kortom, een burgerlijk "extreemrechts" dat zich in dienst stelt van liberalisme, pro-zionisme, anti-islam, (gepolitiseerd) identitarisme, atlanticisme, ja zelfs antifascisme (de islam geldt in hun ogen als "fascistisch"). De ironie is dat, ondanks alle gefulmineer tegen het "islamo-socialisme" en het "cultuurmarxisme", de ideologen van dit neoconservatisme (o.a. Irving Kristol, Norman Podhoretz, Richard Perle, Paul Wolfowitz) vanwege hun linkse en/of trotskistische verleden zélf de grootste cultuurmarxisten van de laatste decennia zijn. De dader blijkt dus ook geen bewonderaar te zijn van een Vidkun Quisling of Knut Hamsun, maar wel van Winston Churchill en (Noorse verzetsstrijder) Max Mannus. Zijn wereldbeeld laat zich dan ook goed samenvatten in de badge van de "Justiciar Knight" (zie hier voor een afbeelding en bijbehorende uitleg).

Breivik is een karakteristieke 'bekeerling' van de middenklasse tot de Shock of Civilizations. Niet voor niets is de België-connectie van Breivik te herleiden tot pro-Westerse networkers zoals Paul Beliën. Of Breivik ook werkelijk onder het pseudoniem 'Fjordman' voor Beliën zijn blog The Brussels Journal (een weblog die bij het Vlaams Belang aanleunt) heeft geschreven wordt opmerkelijk genoeg bevestigd noch ontkend door de blog zelf. Maar het hoeft ook niet te verbazen mocht dit werkelijk zo zijn, de overeenkomsten zijn zo al treffend genoeg.

Aan de basis van Breiviks ideologische motivatie ligt immers een gebrek aan vertrouwen in en een haat voor de onmacht van de overheid. Dit soort van Europese neocons (neoconservatieven) vallen systematisch belastingen aan, geven hun kinderen 'christelijke' thuisscholing, willen de wapenwetten afschaffen, nemen deel aan schaduworganisaties zoals de vrijmetselaars... Zogezegd om hun autarkie te vrijwaren, maar de politieke implicaties zijn anders.

Dit extreemrechts baseert zich op een uit de lucht gegrepen identitair idee van een raciaal/historisch/... Hollywoodconcept van Europa, wat onvermijdelijk tot een anti-islam en pro-internationaal kapitalistische agenda leidt. Het is ook de basis voor hun steun aan de militaire 'strijd tegen het terrorisme'. Niet toevallig is deze 'strijd' zich in toenemende mate inwaarts gaan keren met allerhande 'veiligheidsmaatregelen' (Patriot Act, militairen, camera's, nultolerantie, avondklokken...).

En niet toevallig zijn het deze middenklassers die in het aanzicht van de proletarisering, de druk op de sociale zekerheid, de gettoïsering etc. een oproep tot interne sociale orde en stabiliteit combineren met een pathologische minachting voor hun eigen electoraat (zie in deze zin ook de anti-vakbond vakbond van het Vlaams Belang). Zij vertalen hun belangenbehartiging met de nodige minachting in een genre populistische opzweperij. Zo schreef Bruno Valkeniers in zijn repliek op de heksenjacht:

"Het zou een ongelooflijke vergissing zijn om de vaak terechte zorgen van de 'Bange Blanke Man' (opnieuw) als gevaarlijk en onwenselijk onder de mat te borstelen. Het zijn niet allemaal gekken die zich ongerust maken over de massale inwijking van niet-Europese vreemdelingen, de criminaliteit, de opmars van een intolerante islamitische ideologie."

Ware het echter niet dat die 'Bange Blanke Man' een uitvinding is van Valkeniers' partij en diens soortgenoten om de eigenlijke oorzaken met de gevolgen te verwisselen. Nu zijn er stemmen uit 'radikaalnationalistische' kringen te horen die deze geconstrueerde, gepolitiseerde identiteiten zelf aanhalen als argument tegen Breivik, maar het is ons onduidelijk hoe dit te vertalen valt in deze kringen die nota bene zelf de meest fanatieke aanhangers van deze leugen zijn! Wij gunnen iedereen het ontwaken uit deze naïeve strijd van nuttige idioten, maar voorlopig is het nog wachten tot dit zich vertaalt in consequent handelen, om nog niet te spreken van een partijpolitieke koers.

Ondertussen is het Nieuw-Solidaristisch Alternatief (N-SA) de enige nationalistische oganisatie in Vlaanderen die voortdurend waarschuwt voor (en afstand neemt van) de dwaalsporen van 'islamofobie' (Bang) en de mythe van 'Europa' (Blank). Onze vrees is dat deze 'Bange Blanke Man' uiteindelijk de revolutie van een nieuw fascisme ontketent. Terwijl het kapitalisme onze sociale verworvendheden vernietigt, terwijl de euroglobalisering een hypotheek op de kleinkinderen van onze kleinkinderen neemt, terwijl de dictatuur van de banken ongestraft over/voorbij alle democratische structuren walst... Terwijl de wereld instort, worden wij door Führer Dewinter en zijn schare pseudo-intellectuele opportunisten wijsgemaakt dat de moslims en sociaaldemocraten onder een hoedje spelen voor de superieure Vlaming, Europeaan en Westerling uit te roeien.

Moet het met zo'n an sich reeds psychotisch vijandsbeeld verbazen dat het vigilantes zoals Breivik voortbrengt? Moet het verbazen dat de illusie van de Clash of Civilizations tot Big Brother leidt? En dat dit elke vorm van echte politieke oppositie onmogelijk maakt, zoals de onze? Elke vorm van polarisering tussen de slachtoffers van kapitalisme en globalisering is er een dat het onderdrukkende systeem dat wij bevechten enkel zal bestendigen. Het is dan ook contraproductief en (bij deze wederom bewezen) gevaarlijk groepen op basis van hun afkomst, religie of overtuiging te viseren. Nochtans de reden dat onze hoofdcoördinator Eddy Hermy op dit moment voor de rechter gedaagd wordt! Is er een beter voorbeeld mogelijk van hoe dit populisme de weg opent naar draconische repressie tegen elke vorm van echte oppositie?

Ja, Breivik was een psychopaat. Maar zijn ideologische motieven zijn in hetzelfde bedje ziek als marxistische terroristen gisteren en de moslimterroristen vandaag. Of wacht, dat marxistisch terrorisme is toch niet zo zeer yesterday's news als wij dachten:

"De aanval brengt de vraag naar voren hoe de arbeidersbeweging en haar jongerenorganisaties te verdedigen tegen fascisten. Alle linkse jongerenorganisaties, zoals Animo en Comac, zouden onmiddellijk samen zelfverdedigingscommissies moeten vormen, gekoppeld aan de vakbonden en de commissies van winkelbewakingsagenten. Elke openbare activiteit moet worden bewaakt en verdedigd, en elke daad van agressie bestreden."

Hetgeen ons terugbrengt naar de ideëenwereld van The Brussels Journal, die eenzelfde Redneckautarkie nastreven. Er zit iets fundamenteel psychotisch in een verwrongen denkbeeld waarin haat en leugen samengaan voor de polarisering van de maatschappij tot een burgeroorlog te drijven. Zeker wanneer elke zinnige mens zou moeten beseffen dat dit onvermijdelijk tot een versteviging van het huidige kapitalistische regime zal leiden, desnoods manu militari. Enkel zij die danig doorspekt zijn van ideologisch dogma, zoals de marxisten van Vonk, de populisten van het Vlaams Belang, Al-Qaeda en Breivik, kunnen blind blijven voor de gevolgen van hun acties.

Voor het N-SA is het dan ook kristalhelder, zowel in het verleden, nu als in de toekomst: immigratie is een economisch fenomeen, het financieelkapitalisme en al zijn exponenten zijn onze vijand. De allochtoon is geen imperialistische moslim en de arbeider is geen luie cultuurmarxist.

Wij zullen blijven strijden voor de nationale en sociale strijd, tegen asociaal kapitalisme, tegen asociaal populisme.

Wij geloven niet in de strijd tussen de Bange Blanke Man en de slachtoffers van het Imperium. Wij verdedigen de slachtoffers, de Blanke Arbeider in de eerste plaats, tegen een amorfe macht die land, God, noch gebod kent. Wij voelen ons niet aangesproken, maar de populisten waar wij te vaak onterecht mee geassocieerd worden kunnen beter beginnen nadenken!

 

vendredi, 05 août 2011

Oslo: massacre et idéologie

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Oslo : massacre et idéologie -

Breivik théoricien et terroriste 2.0 disait ce qu'il ferait

François-Bernard Huyghe

Ex: http://www.polemia.com/

Le massacre d'Oslo est indéniablement un crime idéologique. Si l'on peut qualifier Breivik de fou, ce fou-là raisonnait et son action n'était que la logique d'une idée. S''il reconnaît son acte et revendique la responsabilité de près de 80 morts, les victimes restent pour lui les simples lettres d'un message. Tuer est un moyen efficace de démontrer quelque chose (en l'occurrence que les travaillistes « mutlikulti » pro-immigration doivent être châtiés), d'avertir ou de réveiller le peuple, mais aussi de donner une sinistre publicité à son idéal. On notera que Breivik terroriste très « 2.0 », solitaire comme un joueur en ligne de jeu vidéo, fréquentait les réseaux sociaux, publiait et mettait en ligne et partageait des vidéos de propagande au style très moderne. Mais, au-delà de sa mégalomanie (être l'homme le plus détesté depuis la seconde guerre mondiale !), son action pose des problèmes plus généraux.

Cette tragédie illustre deux principes généraux valables pour toutes les stratégies terroristes :

-1 Les terroristes disent toujours ce qu'ils vont faire (titre d'un ouvrage que j'ai co-écrit avec A. Bauer) : en l'occurrence, Breivik laisse un film vidéo disponible sur You Tube et un texte de près de 1600 pages, accessible sur Internet, où il explique ce qu'il fera, pourquoi il le fera et comment il s'y prépare

-2 Les terroristes tuent des idées, pour répandre des idées et au nom des idées. Quand nous disons qu'ils « tuent des idées », cela signifie que, dans leur logique, on ne frappe pas des gens pour des raisons individuelles (logique du crime) ni pour causer le plus de pertes possibles à l'ennemi (logique militaire). On tue des gens pour que leur mort produise un effet psychologique (peur chez les uns, enthousiasme chez les autres) et un effet pédagogique (elles démontrent la justesse ou la faiblesse d'une cause).

La peur comme doctrine

Cette idéologie comment la qualifier ?

On a beaucoup écrit que Breivik était un « fondamentaliste chrétien ». Se qualifiant de protestant plutôt traditionnel, il comptait certes la religion parmi les valeurs identitaires européennes. Pour autant, il ne citait pas la Bible à tout bout de champ et se disait lui-même modérément croyant.

D'extrême-droite ? Certes, quelqu'un qui déteste les immigrés au point de tuer n'est ni modéré ni de gauche. Mais « extrême-droite » est une catégorie très floue.

Racisme ? Si Breivik détestait les Arabes, c'était parce qu'il voyait en eux les instruments d'une domination du monde par l'Islam, pas au nom de la supériorité des Aryens.

Antisémitisme ? Breivik soutient les sionistes pour leur fermeté et voit certains juifs comme les meilleurs alliés des bons Européens.

Admiration pour Hitler ou des dictateurs ? Au contraire, Breivik dénonce le génocide (mais, il est vrai pour le relativiser par rapport au génocide communiste et surtout aux 2000 millions de morts dont il attribue la responsabilité à l'Islam au cours de l'Histoire).

Valeurs antidémocratiques ? Une des raisons pour lesquelles Breivik hait les travaillistes norvégiens (il a finalement massacré des protestants blonds aux yeux bleus, non des musulmans ou des Arabes) est leur politique de tolérance (droits concédés aux immigrés, protection des minorités ethniques ou sexuelles, refus de la répression). Mais cette ouverture à la norvégienne, il la condamne comme suicidaire : elle profite au vrai ennemi, l'Islam. Il progresse grâce à l'abaissement des défenses immunitaires des Européens et à cause de leur haine d'eux-mêmes (ce que Breivik appelle le « marxisme culturel » le politiquement correct : le souci de ne marquer aucune discrimination envers aucune différence). Mais Breivik explique que ce triomphe de l'Islam, religion autoritaire et « génocidaire » signifierait la fin des libertés et de la démocratie typiques de la culture européenne.

Populiste ? Certes Breivik a été membre du parti du Progrès norvégien (encore qu'il l'ait quitté comme traître à l'Europe), de la nébuleuse des populistes européens, craignant l'immigration et la perte d'identité, inquiets de la mondialisation et de l'État providence. Mais cette étiquette s'appliquerait à des millions de gens.

Islamophobie ? On a compris que l'ennemi principal est pour lui l'Islam ou plutôt le projet fantasmique dit « Eurabia » de conversion de notre continent entier à la religion musulmane, objet de tous ses fantasmes. Breivik se croit donc en légitime défense.

D'autres loups solitaires ?

Sur cette bouillie idéologique, qui emprunte d'ailleurs à d'autres par « copié/collé », se sont surajoutés deux éléments. D'une part une attirance pour tout ce qui est occulte, avec des références à un bizarre ordre de templiers après un passage dans la franc-maçonnerie. D'autre part une capacité intellectuelle à tout expliquer par une cause unique : tout procède d'un plan diabolique de conquête du monde (que partageraient donc secrètement tous les musulmans). Il aurait deux complices objectifs : le capitalisme mondialiste favorable à la circulation des hommes et des capitaux, et les « belles âmes » humanistes soucieuses de non agressivité et bonne volonté à l'égard tout ce qui est minoritaire ou étranger, pour lui des collabos. Le tout fait un motif de tuer, d'ailleurs sans réflexion stratégique (l'acte de Breivik sera probablement très anti-productif et va disqualifier, au moins dans certaines parties de l'Europe, tout discours aux relents anti-islamiques comme produisant de telles horreurs.

Mais l'idéologie n'est devenue mortelle que pour deux raisons. Breivik avec l'obstination d'un maniaque a réussi un « exploit » au sens technique (en impact psychologique et nombre de morts) auquel n'est parvenu jusqu'à présent aucun « loup solitaire » islamiste ou autre. Mais ce qu'il a réussi à faire avec beaucoup de temps et de méthode, un autre peut peut-être le rééditer demain. Ensuite, il a agi seul (si cela est confirmé) ou du moins sans appartenir à une organisation bien repérée.

Deux conditions qui peuvent se retrouver chez un autre, éventuellement pour une tout autre cause : cela change singulièrement les perspectives des politiques anti-terroristes, jusqu'à présent orientées vers le danger islamiste et al Qaïda.

François-Bernard Huyghe
Huyghe.fr
27/07/2011

Correspondance Polémia – 3/08/2011

mercredi, 03 août 2011

Schutter in Noorwegen: wat u verzwegen wordt

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Schutter in Noorwegen: wat u verzwegen wordt

Yves Pernet
 
 
 

Voor de aanslagen in Oslo publiceerde dader Anders Behring een manifest. Van dichtbij bekeken blijkt nu dat dit werk, dat meer dan 1.000 bladzijden omvat, geen eigen werk bevat. Het is een knip-en-plak-werk van onder andere het Anarchist Cookbook, een verzamelig wapenwinkels… en het manifest van de Unabomber. Ondertussen blijkt ook dat de man een ratatouille aan denkbeelden had. Nationalist, christen, maar tegelijkertijd vrijmetselaar en overtuigd zionist. Het is op z’n minst merkwaardig aangezien vrijmetselaars en nationalisten of christenen niet altijd even goede vrienden zijn. De reden hiervoor is simpel: deze informatie is gebaseerd op een vals Facebook-profiel en niet op gedegen journalistiek.

Het manifest van Anders Behring is nu links en rechts op websteks van nieuwskanalen te vinden. Zoals hierboven reeds besproken, is dit geen werk van een gestoord genie, maar een knip-en-plak-werk van een gestoord man. Wij kunnen ondertussen op basis van het lezen van de stukken die geen beschrijving van winkelproducten zijn en bepaalde feiten in het leven van de man en zijn slachtoffers een paar belangrijke conclusies trekken.

1. Identiteit: gepolitiseerd en “joods-christelijk”

Anders Behring praat in zijn manifest, dat de titel “de Europese verklaring van onafhankelijkheid” draagt, over de Europese identiteit. Wanneer hij over dit laatste spreekt, heeft hij het echter over eenzelfde soort identiteit die we kunnen vinden bij radicale islamitische jongeren die een “internetislam” aanhangen. Via opzoekwerk (lees: Google) rapen zij allerlei aspecten van verschillende, vaak vijandige, visies bij elkaar en steken zij zo hun eigen visie op de wereld in elkaar. In het geval van Anders Behring ging het over een joods-christelijk Europa, een superieure cultuur, dat in constant conflict zou zijn met de moslims. Het is een volledige politisering van de identiteit. Waar nationalisten vertrekken vanuit het feit van de identiteit en het bestaan van volkeren om een politieke visie te ontwikkelen, zijn dit soort “internetstrijders” (aangezien al hun ervaring opgedaan wordt op fora en internetspreekgroepen, nooit door enig contact met anderen) aanhangers van het radicale omgekeerde. Zij ontwikkelen een bepaalde politieke visie, in dit geval een pure anti-islamitische, en gebruiken allerlei diverse elementen uit de Europese geschiedenis om dat te onderbouwen. Dit is vertrekken vanuit een te bewijzen feit en vervolgens het bewijs manipuleren of bedenken om gelijk te krijgen.

2. Logebroeder, “nationalist en christen”

In de media is ondertussen uitgebreid gesproken over het feit dat de man zich nationalist en christen noemt. Wat maar zeer zelden wordt vermeld, is zijn lidmaatschap van de loge. De man was een actief lid van de St. Olaus til de tre Søiler-loge, de grootste van Noorwegen. Graag belichten de media het feit dat nationalisten tegen de grote immigratie is en belichten zij maar al te graag de anti-islamitische visie van een Wilders, etc… Wat zij echter maar zéér zelden tot niet vermelden, is de grote  wederzijdse haat tussen veel vrijmetselaarloges en de islam. Zo staat de islam, net zoals het christendom, radicaal tegenover de visie van Verlichting van de loge. Hamas schrijft dan ook in zijn manifest dat in de gebieden waar de islam de macht heeft, de loge zal vernietigd worden (http://www.vecip.com/default.asp?onderwerp=1326).

Wanneer we verder ingaan op de denkwijze van Anders Behring zien we ook dat de man veel meer bij het Verlichtingsdenken van de vrijmetselaars staat dan bij de visie van conservatieve nationalisten. Het Vlaams Belang doet hij af als racistisch en anti-homoseksueel. Deze partij zou “vele hervormingen nodig hebben om ons niveau te bereiken”. Met “ons niveau” mag het wel duidelijk zijn dat hij hier niet sprak over nationalisten onder de noemer “ons”, maar over het neoconservatieve denken dat enkel de progressieve verwezenlijkingen met betrekking tot volledige persoonlijke vrijheid wil behouden. Het homohuwelijk, eventueel -adoptie, recht op abortus, etc… zijn dingen waar conservatieve nationalisten zich tegen verzetten, het is iets waar neoconservatieven als Anders Behring voor zullen strijden. Zonder enige kennis ter zake vermeldt hij ook de VMO als afgedaan en contraproductief. De man lijdt duidelijk aan een zeer ernstige vorm van zelfwaan waarin hij zichzelf ziet als grote oordeler van organisaties en partijen. Men kan zich dan ook de vraag stellen of hij, in plaats van dingen opgezocht te hebben, niet gewoon dingen neerschreef die hij in logemiddens in private gesprekken hoorde en zelf verder uitwerkte.

3. Het valse Facebook-profiel

Over de media gesproken. Momenteel wordt er gesproken over het beruchte Facebook-profiel van Anders Behring. Hierin zou hij zich voordoen als christen, conservatief, etc… Het is echter toonaangevend voor de kwaliteit van de media dat de pers een vals Facebook-profiel als bron aan het gebruiken is.  Reeds in het verleden bleek dat sommige mensen valse Facebook-profielen aanmaken wanneer iemand voor gruwelijke feiten in het nieuws is. Het eerste Facebook-profiel dat ontstond na deze feiten, werd dan ook snel gewist door Facebook. Daarna, na deze feiten, verscheen er opnieuw een profiel. Een profiel in de Engelse taal, niet in de Noorse. Doorheen de uren na de aanslagen en na zijn arrestatie verschenen er steeds nieuwe dingen op het Facebook-profiel. De media nemen dit graag over, zonder ook maar één moment na te denken over het feit dat hijzelf niet meer in de mogelijkheid was iets aan te passen. Het is dan ook pas na de aanslagen dat op dit profiel christelijk en nationalistisch verscheen, aangepast door iemand die niets met de man te maken heeft. Hier het “originele” profiel, hier het profiel dat de media graag gebruikt.

De man was immers geen fervent gebruiker van Facebook om zijn denkbeelden te verspreiden, maar wel via de webstek www.document.no.  Eigenaar van deze webstek is een joodse voormalig linkse journalist Hans Rustad, die een neoconservatieve anti-islam visie heeft ontwikkeld. Ondertussen heeft Rustad besloten een collectie van commentaren van Anders Behring geplaatst, geen enkele van die commentaren geen een visie weer van een extremistische visie. Enkel het napraten van neoconservatieve denkbeelden over een joods-christelijk Europa met een “rechtsliberale” ordening in een permanent bondgenootschap met Israël. Dat het kamp werd uitgekozen voor een aanval kan wel eens te maken hebben met het feit dat het voor een groot deel in het teken stond van de oproep om Israël te boycotten. Niet dat daarmee gezegd moet worden dat het een groot zionistisch complot was, verre van. Anders Behring was echter de fase van normale politieke dialoog volledig ontstegen, opgezweept door neoconservatieve “joods-christelijke” denkbeelden, dat hij zo’n bijeenkomsten als legitiem doelwit zag.

4. Politieke denkbeelden

De media slaagt er ook niet in om de grote sympathie die de man had voor Israël weer te geven. Had hij bij hem thuis ook maar één minieme foto gehad met Hitler erop, dan was dit reeds uitvergroot. In zijn documenten maakt hij echter constant melding aan de grote steun die Europa dient te geven aan Israël in de strijd met de Palestijnen. Zo maakt hij melding van een ridderorde die opgericht zou zijn te Londen in 2002 door 12 personen met de naam Knights Templar. Doel van deze ridderorde: het grijpen van de politieke macht in Europa, het verdrijven van de moslims en de onvoorwaardelijke steun aan Israël. Dit door moordaanslagen en het gebruik van massavernietigingswapens. Niet echt een visie met veel steun in rechtsnationalistische middens, zo is de neoconservatieve pro-Israël visie van bepaalde parlementsleden reeds genoeg aangevallen door nationalisten.

Ook wordt u niet verteld dat de man lid is geweest van een politieke partij: de conservatieve Noorse Partij van Vooruitgang. Sindsdien heeft hij op internet denkbeelden geplaatst die meer aan een neoconservatieve Bush doet denken, dan aan nationalistische denkbeelden. Het doet denken aan de beschrijving van de schutters die in Columbine op school het vuur opende op leerlingen. Deze schutters werden toen allebei afgedaan als radicale antisemitische extreem-rechtse militanten, terwijl één van de twee zelf een jood was. Het toont maar aan hoe de media graag hypewoordjes gebruiken, zonder ook maar één keer zelf iets op te zoeken.

5. Plagiaat

Ondertussen hebben nationalisten in Frankrijk het manifest van Anders Behring ook onder de loep genomen. Zij kwamen tot de conclusie dat de man gewoon zeer grote delen gekopieerd heeft van het manifest van de Unibomber, waarbij hij gewoon termen veranderde. “Vooruitgangsdenken” werd “multicultureel” denken, etc… Hieronder vindt u dan ook, als slot van dit artikel, enkele voorbeelden (in het Frans) van de gelijkenissen tussen de twee manifesten die door de mensen van Égalité & Reconcliation werden gevonden. Laat u dus niet beliegen door de pers. Deze man was geen nationalist en geen christen. Zijn visie was neoconservatief, neoliberaal, pro-zionistisch en gericht op een progressieve persoonlijke vrijheid. Vier denkbeelden die haaks staan op het conservatieve rechtse nationalisme in Europa. Dringend tijd dat nationalistische partijen dit soort denkbeelden officieel afzweert, identiteit is immers een beginpunt los van politiek denken dat leidt tot conclusies. Identiteit is geen middeltje om een perverse visie op de wereld goed te praten.

Extrait de « La société industrielle est son avenir », de Théodore Kaczynski :

« 6. Tout le monde ou presque reconnaîtra que nous vivons dans une société profondément troublée. Une des manifestations les plus répandues de la folie de notre monde est le gauchisme, donc une discussion de la psychologie du gauchisme peut servir d’introduction à la discussion des problèmes de la société moderne en général.

7. Mais qu’est-ce que le gauchisme ? Pendant la première moitié du 20ème siècle le gauchisme aurait pratiquement pu être identifié avec le socialisme. Aujourd’hui le mouvement est fragmenté et il n’est pas clair de définir qui peut correctement être appelé un gauchiste. Quand nous parlons des gauchistes dans cet article nous entendons principalement les socialistes, les collectivistes, les gens « politiquement corrects », les féministes, les activistes gays et du handicap, les activistes des droits des animaux et tout ce genre de gens. Mais ceux qui sont associés avec un de ces mouvements ne sont pas tous des gauchistes. Ce que nous essayons de décrire dans la discussion du gauchisme n’est pas tant un mouvement ou une idéologie qu’un type psychologique, ou plutôt une collection de types associés. Ainsi, ce que nous entendons par « le gauchisme » apparaîtra plus clairement au cours de notre discussion de la psychologie gauchiste »

Extrait de « 2083, une déclaration d’indépendance européenne », de Behring Breivik :

« Une des manifestations les plus répandue de la folie de notre monde est le multiculturalisme, donc une discussion sur la psychologie des multiculturalistes peut servir d’introduction à la discussion sur les problèmes de l’Europe occidentale en général.

Mais quel est le multiculturalisme ou le communisme culturel ? Le mouvement est fragmenté et il n’est pas clair de définir qui peut correctement être appelé culturels marxiste. Quand nous parlons des gauchistes dans cet article nous entendons principalement des individus qui appuient le multiculturalisme : socialistes, collectivistes, les gens « politiquement correct », les féministes, les militants homosexuels et les défenseurs des droits des animaux animaux, environnementaliste, etc. Mais ceux qui sont associés avec un de ces mouvements ne soutiennent pas tous le multiculturalisme. Ce que nous essayons de décrire dans la discussion du marxisme n’est pas tant un mouvement ou une idéologie qu’un type psychologique, ou plutôt une collection de types associés. »

Extrait de « La société industrielle est son avenir », de Théodore Kaczynski

« 8. Même ainsi, notre conception du gauchisme restera beaucoup moins claire que nous ne le souhaiterions, mais il ne semble y avoir aucun remède à cela. Tout que nous essayons de faire est d’indiquer d’une façon grossière et approximative les deux tendances psychologiques dont nous croyons qu’elles sont la principale motivation du gauchisme moderne. Nous n’affirmons en aucun cas donner TOUTE la vérité sur la psychologie gauchiste. De plus, notre discussion est censée ne s’appliquer qu’au gauchisme moderne. Nous laissons ouverte la question de la mesure dans laquelle notre discussion pourrait s’appliquer aux gauchistes du 19ème et du début du 20ème siècle.

9. Nous appelons les deux tendances psychologiques qui sont à la base du gauchisme moderne « le sentiment d’infériorité » et « la sursocialisation ». Le sentiment d’infériorité est une caractéristique du gauchisme moderne dans son ensemble, tandis que la sursocialisation est caractéristique seulement d’un certain segment du gauchisme moderne ; mais ce segment est hautement influent. »

Extrait de « 2083, une déclaration d’indépendance européenne », de Behring Breivik

« Notre conception des marxistes culturels restera beaucoup moins claire que nous ne le souhaiterions, mais il ne semble y avoir aucun remède à cela. Tout que nous essayons de faire est d’indiquer d’une façon grossière et approximative les deux tendances psychologiques dont nous croyons qu’elles sont la principale motivation du multiculturalisme moderne. De plus, notre discussion est censée ne s’appliquer qu’aux deux tendances du marxisme moderne.

Nous n’affirmons en aucun cas donner TOUTE la vérité sur la psychologie culturelle marxiste. Aussi, notre discussion est signifié deux appliquer deux marxistes modernes culturel uniquement, que nous appelons « sentiments d’infériorité » et « sur-socialisation. »

Le sentiment d’infériorité est une caractéristique de la culture marxiste dans son ensemble, tandis que la sursocialisation est caractéristique d’un seul segment de la diversité culturelle du marxisme, mais ce segment est très influent. »

vendredi, 29 juillet 2011

Le "Manifeste" de Behring Breivik est un grossier plagiat

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Attentats à Oslo : le « manifeste » de Behring Breivik est un grossier plagiat de Théodore Kaczynski

Ex: http://www.egeliteetreconciliation.fr/

Le « manifeste » d’Anders Behring, intitulé « 2083, une déclaration d’indépendance européenne », reprend mot à mot des pans entiers du manifeste de Théodore Kaczynski, « La société industrielle et son avenir », mais en détournant l’œuvre originale pour lui donner un sens principalement raciste, teinté d’une sorte de mysticisme maçonnique.

Théodore Kaczynski

Theodore Kaczynski est plus connu sous le nom d’Unabomber. Mathématicien et militant écologiste, il a fait l’objet de la chasse à l’homme la plus coûteuse de l’histoire du FBI après avoir, entre 1978 et 1995, envoyés des colis piégés artisanaux à diverses personnes construisant ou défendant la société technologique, faisant trois morts et 23 blessés avec 16 bombes envoyées. Auteur de plusieurs textes et ouvrages, il est également considéré comme un philosophe.

Les idées de Kaczynski

Les postulats principaux de Théodore Kaczynski, principalement théorisés dans son manifeste, « La société industrielle et son avenir » peuvent se définir en quatre points :

1. Le progrès technologique nous conduit à un désastre inéluctable ;

2. La gauche politique est la première ligne de défense de la Société technologique contre la révolution ;

3.Ce qu’il faut, c’est un nouveau mouvement révolutionnaire, voué à l’éradication de la société technologique, et qui prendra des mesures pour tenir à l’écart tous les gauchistes et consorts.

Selon Kaczynski, la révolution industrielle conduit nécessairement à un ordre économique et politique de plus en plus contraignant qui détruit la nature vierge, réduit la liberté individuelle, transforme l’homme en simple rouage du système technologique, et à court terme détruira l’espèce humaine elle-même. « Ce système n’existe pas pour satisfaire les besoins des hommes, et n’en est pas capable. Les désirs et le comportement des hommes doivent en fait être modifiés pour satisfaire aux besoins de ce système », écrit-t-il dans « La société industrielle et son avenir ».

Le détournement d’Anders Behring

Anders Behring reprend plusieurs chapitres entiers de « La société industrielle et son avenir », en modifiant quelques mots. Ainsi, le terme « gauchiste » est transformé en « marxiste », « culture marxiste » ou « multiculturalisme », comme le démontre les exemples que nous plaçons ci-dessous. L’ensemble est teinté d’une sorte de mysticisme maçonnique. D’ailleurs, à la fin de son « manifeste » Anders Behring place des photos de lui en tenue maçonnique ainsi que dans un uniforme militaire portant des symboles templiers.

Exemples du plagiat de Behring Breivik :

Extrait de « La société industrielle est son avenir », de Théodore Kaczynski :

« 6. Tout le monde ou presque reconnaîtra que nous vivons dans une société profondément troublée. Une des manifestations les plus répandues de la folie de notre monde est le gauchisme, donc une discussion de la psychologie du gauchisme peut servir d’introduction à la discussion des problèmes de la société moderne en général.

7. Mais qu’estce que le gauchisme ? Pendant la première moitié du 20ème siècle le gauchisme aurait pratiquement pu être identifié avec le socialisme. Aujourd’hui le mouvement est fragmenté et il n’est pas clair de définir qui peut correctement être appelé un gauchiste. Quand nous parlons des gauchistes dans cet article nous entendons principalement les socialistes, les collectivistes, les gens « politiquement corrects », les féministes, les activistes gays et du handicap, les activistes des droits des animaux et tout ce genre de gens. Mais ceux qui sont associés avec un de ces mouvements ne sont pas tous des gauchistes. Ce que nous essayons de décrire dans la discussion du gauchisme n’est pas tant un mouvement ou une idéologie qu’un type psychologique, ou plutôt une collection de types associés. Ainsi, ce que nous entendons par « le gauchisme » apparaîtra plus clairement au cours de notre discussion de la psychologie gauchiste »

Extrait de « 2083, une déclaration d’indépendance européenne », de Behring Breivik :

« Une des manifestations les plus répandue de la folie de notre monde est le multiculturalisme, donc une discussion sur la psychologie des multiculturalistes peut servir d’introduction à la discussion sur les problèmes de l’Europe occidentale en général.

Mais quel est le multiculturalisme ou le communisme culturel ? Le mouvement est fragmenté et il n’est pas clair de définir qui peut correctement être appelé culturels marxiste. Quand nous parlons des gauchistes dans cet article nous entendons principalement des individus qui appuient le multiculturalisme : socialistes, collectivistes, les gens « politiquement correct », les féministes, les militants homosexuels et les défenseurs des droits des animaux animaux, environnementaliste, etc. Mais ceux qui sont associés avec un de ces mouvements ne soutiennent pas tous le multiculturalisme. Ce que nous essayons de décrire dans la discussion du marxisme n’est pas tant un mouvement ou une idéologie qu’un type psychologique, ou plutôt une collection de types associés. »

Extrait de « La société industrielle est son avenir », de Théodore Kaczynski

« 8. Même ainsi, notre conception du gauchisme restera beaucoup moins claire que nous ne le souhaiterions, mais il ne semble y avoir aucun remède à cela. Tout que nous essayons de faire est d’indiquer d’une façon grossière et approximative les deux tendances psychologiques dont nous croyons qu’elles sont la principale motivation du gauchisme moderne. Nous n’affirmons en aucun cas donner TOUTE la vérité sur la psychologie gauchiste. De plus, notre discussion est censée ne s’appliquer qu’au gauchisme moderne. Nous laissons ouverte la question de la mesure dans laquelle notre discussion pourrait s’appliquer aux gauchistes du 19ème et du début du 20ème siècle.

9. Nous appelons les deux tendances psychologiques qui sont à la base du gauchisme moderne « le sentiment d’infériorité » et « la sursocialisation ». Le sentiment d’infériorité est une caractéristique du gauchisme moderne dans son ensemble, tandis que la sursocialisation est caractéristique seulement d’un certain segment du gauchisme moderne ; mais ce segment est hautement influent. »

Extrait de « 2083, une déclaration d’indépendance européenne », de Behring Breivik

« Notre conception des marxistes culturels restera beaucoup moins claire que nous ne le souhaiterions, mais il ne semble y avoir aucun remède à cela. Tout que nous essayons de faire est d’indiquer d’une façon grossière et approximative les deux tendances psychologiques dont nous croyons qu’elles sont la principale motivation du multiculturalisme moderne. De plus, notre discussion est censée ne s’appliquer qu’aux deux tendances du marxisme moderne.

Nous n’affirmons en aucun cas donner TOUTE la vérité sur la psychologie culturelle marxiste. Aussi, notre discussion est signifié deux appliquer deux marxistes modernes culturel uniquement, que nous appelons « sentiments d’infériorité » et « sur-socialisation. »

Le sentiment d’infériorité est une caractéristique de la culture marxiste dans son ensemble, tandis que la sursocialisation est caractéristique d’un seul segment de la diversité culturelle du marxisme, mais ce segment est très influent. »

De Gladio aux attentats d'Oslo

De Gladio aux attentats d’Oslo : Terrorisme ou protection de l’Etat

 

Ex: http://www.egeliteetreconciliation.fr/

oslo.jpgDepuis le début de cette année, nous sommes confronté à une difficulté croissante à analyser la masse d’information sur des évènements de toute nature – des révolutions arabes à la mort de Ben Laden en passant par Fukushima – qui nous parviennent sur un mode exponentiel, et pour lesquels le temps et l’intelligence ne peuvent que faire défaut. Aussi, comme l’écrivait Edgar Poe, « dans des investigations du genre de celle qui nous occupe, il ne faut pas tant se demander comment les choses se sont passées, qu’étudier en quoi elles se distinguent de tout ce qui est arrivé jusqu’à présent. »

Dès les premières heures qui ont suivi l’attentat d’Oslo, le portrait du suspect fait par les médias, alimentés essentiellement par des informations policières, n’était pas un instant vraisemblable. Anders Behring Breivik, « chrétien fondamentaliste d’extrême droite et islamophobe » aurait déposé une bombe devant le siège du gouvernement et commis un assassinat de masse sur l’ile d’Utøya afin de faire connaître son « manifeste » intitulé « 2083, une déclaration d’indépendance européenne » (1), sorte de plaidoyer contre le multiculturalisme teinté de mysticisme crypto-maçonnique (2). Le texte semble pourtant avoir été écrit à la hâte, puisqu’il s’agit en fait d’un plagiat de l’œuvre principale de Théodore Kaczynski, plus connu sous le nom d’Unabomber (3).

On notera que cet « islamophobe d’extrême droite » aura soigneusement évité que ses victimes soient d’origines étrangères ou de confession musulmane. On soulignera aussi que l’attentat a eu lieu un jour férié en Norvège, limitant ainsi les victimes collatérales et ciblant uniquement des partisans du Parti Travailliste.

De même il est intrigant d’apprendre que, comme lors des évènements du 11 septembre 2001, les forces de sécurité d’Oslo étaient, 48 heures avant l’explosion devant le siège du gouvernement, en train d’effectuer un « exercice d’attentat à la bombe ». On pourrait continuer à énumérer sans fin la liste des invraisemblances tellement elles sont nombreuses.

Le premier ministre Norvégien, Jens Stoltenberg, semblait lui aussi pour le moins sceptique, lorsqu’il a déclaré dimanche dernier : « J’ai un message à adresser à celui qui nous a attaqués et à ceux qui sont derrière cela : personne ne nous réduira au silence avec des bombes, personne ne nous réduira au silence avec des armes à feu. » (4)

« CELUI qui nous a attaqué et CEUX qui sont derrière cela »

On aura beau nous dire que nous voyons des « conspirations » partout (alors que d’autres ne les voient que lorsque ça les arrange), le terrorisme d’Etat est une réalité et, en l’occurrence, dans ces attentats d’Oslo, les similarités avec l’Histoire récente de l’Europe sont surprenantes.

Il est bien sûr encore trop tôt pour pouvoir démontrer qui se cache derrière ces évènements, mais la version officielle, telle qu’elle est présentée par les responsables gouvernementaux, par les médias, par les forces de polices et par le terroristes lui-même contre ses adversaires déclarés, les « marxistes », le « multiculturalisme » et « l’Islam », n’est pas un instant crédible. Son objectif n’est d’ailleurs pas de l’être, mais d’occuper la totalité du terrain de l’information.

Ainsi, les nouvelles conditions qui prédominent actuellement dans la société écrasée sous le talon de fer de l’ordre mondialiste, le terrorisme d’Etat se trouve placé dans une autre lumière, en quelque sorte tamisée. Comme il y a beaucoup plus de fous qu’autrefois – ce qui est infiniment plus commode – on peut compter sur les médias pour en parler « follement ».

Autrefois, on ne conspirait jamais que contre l’ordre établit. Aujourd’hui, conspirer en sa faveur est un nouveau métier en grand développement. Sous la domination de l’ordre mondialiste, on conspire pour le maintenir, et pour assurer que lui seul contrôle sa bonne marche. Cette conspiration fait partie de son fonctionnement même.

On a déjà commencé à mettre en place quelques moyens d’une guerre civile préventive, adaptés à différentes projection de l’avenir calculé. Ce sont des « organisation spécifiques », chargées d’intervenir sur quelque point selon les besoins de l’ordre mondialiste.

Le précédent de Gladio

Gladio, a été mis en place dès le lendemain de la Seconde Guerre Mondiale sous l’égide de la CIA et du MI6, comme structure clandestine de l’OTAN, dirigée directement par la CIA. Ces réseaux fonctionnaient que les gouvernements nationaux en aient connaissance.

Selon un document émis en 2000 par des parlementaires italiens, Gladio aurait participé en Italie à la « stratégie de la tension », avec l’aide de la loge maçonnique P2, affiliée à l’obédience du Grand Orient d’Italie, à « empêcher le Parti communiste (PCI) à accéder au pouvoir exécutif ». Perpétré par les Brigades rouges, l’assassinat du leader de la Démocratie chrétienne (DC), Aldo Moro, en mai 1978, a en effet mis fin à tout espoir d’un compromis historique entre la DC et le PCI.

En mars 2001, le général Gianadelio Maletti, ancien chef des services de renseignement italiens, a déclaré que la CIA avait favorisé le terrorisme en Italie. De même, le général Nino Lugarese, chef des services secrets militaire de 1981 à 1984, a témoigné de l’existence d’un « Super Gladio » de 800 hommes responsables de l’« intervention intérieure » contre des cibles politiques nationales.

En 2008, le documentaire Les Derniers jours d’Aldo Moro réalisé propose les témoignages de Steve Pieczenik, ancien membre du département d’État américain, et de Francesco Cossiga, ministre italien de l’Intérieur de l’époque, qui affirment que Gladio et la CIA ont été impliqués dans l’enlèvement d’Aldo Moro via la manipulation des Brigades Rouges. Pour compléter ce sujet, voir notre document vidéo L’Orchestre Noir.

Etat et Mafia

L’histoire du terrorisme est écrite par l’Etat, elle est donc éducative. Les populations ne peuvent certes pas savoir qui se cache derrière le terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadées que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler plutôt acceptable, en tout cas plus rationnel et plus démocratique.

On se trompe chaque fois que l’on veut expliquer quelque chose en opposant la Mafia à l’Etat : ils ne sont jamais en rivalité. La théorie vérifie avec efficacité ce que toutes les rumeurs de la vie pratique avaient trop facilement montré. La Mafia n’est pas étrangère dans ce monde ; elle y est parfaitement chez elle, elle règne en fait comme le parfait modèle de toutes les entreprises commerciales avancées.

La Mafia est apparue en Sicile au début du XIXe siècle, avec l’essor du capitalisme moderne. Pour imposer son pouvoir, elle a dû convaincre brutalement les populations d’accepter sa protection et son gouvernement occulte en échange de leur soumission, c’est-à-dire un système d’imposition directe et indirecte (sur toutes les transactions commerciales) lui permettant de financer son fonctionnement et son expansion.

Pour cela, elle a organisé et exécuté systématiquement des attentats terroristes contre les individus et les entreprises qui refusaient sa tutelle et sa justice. C’était donc la même officine qui organisait la protection contre les attentats et les attentats pour organiser sa protection. Le recours à une autre justice que la sienne était sévèrement réprimé, de même que toute révélation intempestive sur son fonctionnement et ses opérations.

Malgré ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas la Mafia qui a subvertit l’Etat moderne, mais ce sont les Etats qui ont concocté et utilisé les méthodes de la Mafia. Tout Etat moderne contraint de défendre son existence contre des populations qui mettent en doute sa légitimité est amené à utiliser à leur encontre les méthodes les plus éprouvées de la Mafia, et à leur imposer ce choix : terrorisme ou protection de l’Etat.

Clovis Casadue, pour FLASH n°72

Publié sur Mecanopolis avec l’aimable autorisation de Jean-Emile Néaumet, directeur de la rédaction.

Notes :

(1). « 2083, une déclaration d’indépendance européenne » est disponible sur le site Mecanopolis (article du 24 juillet 2011)

(2). Lire « Le suspect des attentats d’Oslo serait un Franc-Maçon norvégien de 32 ans », Mecanopolis, le 23 juillet 2011

(3). Theodore Kaczynski, alias Unabomber, mathématicien et militant écologiste, a fait l’objet de la chasse à l’homme la plus coûteuse de l’histoire du FBI après avoir, entre 1978 et 1995, envoyés des colis piégés artisanaux à diverses personnes construisant ou défendant la société technologique, faisant trois morts et 23 blessés avec 16 bombes envoyées. Auteur de plusieurs textes et ouvrages, il est également considéré comme un philosophe.

(4). 20minutes.fr, le 24 juillet 2011

Il nazifondamentalista...amico di Israele

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Il nazifondamentalista… amico di Israele

di Giuseppe Spezzaferro

Fonte: Rinascita [scheda fonte]

Del norvegese che ha fatto una strage ne sono state dette di tutti i colori. Come sempre accade quando succede un fattaccio, le grandi corazzate dell’informazione di casa nostra riempiono pagine e pagine cercando di sopperire alla mancanza di notizie verificate con quello che un tempo si chiamava “colore”, cioè annotazioni di contorno che corredavano il pezzo forte, l’articolo di prima pagina. Ci mancava poco che non fossero tirati in ballo “sospetti legami con la mafia” e/o “strani rapporti con un imprenditore televisivo”. La lettura dei quotidiani da venerdì in poi dà un quadro desolante dello stato dell’informazione. Colonne di terrorismo islamico, di fanatismo neonazista, di fondamentalismo cristiano, di massoneria… in un minestrone con mille ingredienti mescolati senza criterio. A dirla tutta, non c’è soltanto la necessità di confezionare pagine e pagine. C’è anche una convinzione ideologica che s’è diffusa dal 1996, da quando cioè cominciò a circolare il libro di un politologo americano, Samuel Phillips Huntington, intitolato “Lo scontro delle civiltà e il nuovo ordine mondiale”. La tesi dello “scontro di civiltà” è diventata un grosso corpo contundente, che però non è stato ancora possibile trasformare in un’arma seria. Ogni volta che Washington (ovviamente il toponimo va allargato a Wall Street, al Pentagono, a Tel Aviv…) ha provato a lanciare una crociata contro l’Islam in difesa dell’Occidente, la Chiesa di Roma (Karol Wojtyla prima e Joseph Ratzinger dopo) ha negato che fosse in atto uno “scontro di civiltà”. Senza un Pontefice che accusi l’Islam di terrorizzare il mondo al fine di islamizzarlo è difficile pure per le teste d’uovo di Washington (allargata…) mettere in piedi una crociata alla quale poter arruolare l’Occidente, Giappone incluso. Si son dovuti accontentare di una strategia di antiterrorismo globale. Come questo influisca sugli opinionisti, commentatori ed esperti distribuiti fra le più “autorevoli” testate nazionali lo si è visto anche per la strage norvegese. Dietro il folle sparatore c’era nientedimeno che al-Qaida, la centrale terroristica del fondamentalismo islamico. Come mai in Norvegia? Perché lì c’è una organizzata e nutrita colonia di immigrati musulmani. Nella capitale, Oslo, su mezzo milione di abitanti si contano circa quarantamila muslim e per loro i minareti chiamano ogni giorno alla preghiera e lanciano l’invocazione “Allah akbar”, Dio è grande. Essendo fedeli debbono per forza fare la guerra agli infedeli e se pensiamo che proprio a Oslo la federazione degli atei aveva chiesto di poter diffondere dai tetti il messaggio “Dio non esiste”, si capisce come i muslim fossero arrabbiati. Pagine e pagine sugli insediamenti in Norvegia di immigrati provenienti da Paesi “pericolosi” quali il Pakistan e l’Iraq. Pagine su pagine della “nuova” strategia del terrorismo made in al-Qaida. E giù stampando. D’un tratto, il contrordine. Qui il vecchio cronista ricorda una famosa vignetta del “Candido” di Guareschi che raffigurava una schiera di comunisti armati di coltello e a pantaloni calati. Sul disegno campeggiava un urlo: “Contrordine compagni, dovete scaglionarvi lungo il fiume…”. Il contrordine stavolta ha sorpreso “il Giornale” di Sallusti: ha dovuto cambiare la prima pagina che accusava al-Qaeda con una prima pagina intitolata alla “pista politica” della strage. In alcune zone del Paese gli italiani hanno letto che l’autore era il terrorismo islamico ed in altre che si indagava su una pista politica. Roba da ridere, se non facesse piangere per come stiamo combinati. Eliminato il fondamentalismo islamico, su quale conosciuta e ben collaudata spiaggia approdare? Un documento diffuso sul web dal trentaduenne Anders Behring Breivik, dall’omicida cioè, fotografa una “educazione” politica vagante tra la massoneria, il fondamentalismo cristiano, il neonazismo e non si sa bene che altro. Sono 1.500 pagine intitolate “2083 – Una dichiarazione d’indipendenza europea” che, secondo l’autore, comporrebbero il “manuale per i futuri adepti di un nuovo Ordine dei Templari che dovrà opporsi alla jihad islamica”. Ciò che traspare, sottolinea il sociologo Massimo Introvigne, è “l’entusiasmo per gli ebrei che – secondo una vecchia teoria ottocentesca – sarebbero etnicamente affini ai popoli del Nord Europa”. In quel documento-testamento si cita anche l’Italia dove ci sarebbero “60mila patrioti pronti alla battaglia” e dove ci sono molte raffinerie di petrolio facili da colpire (il Corsera ripesca, indovinate un po’, il sabotaggio del 1972 alla raffineria di Trieste…) e il ministro degli Esteri, Franco Frattini, batte per l’ennesima volta Catalano, il trombettista di “Quelli della notte”. Ha auspicato, l’attuale inquilino della Farnesina, che le idee di Breivik siano “estirpate non solo arrestando questo assassino ma anche tutti i suoi seguaci”. E’ un “obbedisci al forcaiolo che è in te”, onde per Frattini andrebbero arrestati tutti i seguaci del Ku Klux Klan che, invece, gli americani lasciano in pace finché non commettono un reato, perché da quelle parti la libertà d’opinione è una cosa seria. E, a proposito di cose serie, l’attentatore rischia il massimo della pena che in Norvegia è di 21 anni di carcere. Come mai? Perché in un Paese civile la galera è strumento rieducativo e si presuppone che dopo tanti anni dietro le sbarre una persona cambi. Il portavoce della polizia norvegese, Henning Holtaas, ha spiegato che se dopo 21 anni il criminale è rimasto pericoloso la pena potrà essere allungata. Se il detenuto non è rieducato e pronto a tornare alla vita civile, le porte del carcere restano chiuse. Che ne pensano i manettari nostrani? E quelli che invocano la pena di morte? Torniamo alla “dichiarazione” di Breivik per annotare che era stata postata su internet il 23 luglio da un membro (tale Kevin Slaughter) della Chiesa di Satana operante in California ma che ha il massimo numero di fedeli nei Paesi scandinavi. Introvigne, però, punta il microscopio su un altro elemento e scrive: “Mi colpisce la fotografia di Breivik che lo rappresenta con tanto di grembiulino massonico come un membro di una loggia di San Giovanni, cioè di una delle logge che amministrano i primi tre gradi nell’Ordine Norvegese dei Massoni, la massoneria regolare della Norvegia”. Il sociologo riporta anche che “secondo la stampa norvegese Breivik farebbe parte della Sǿilene, una delle logge che praticano il cosiddetto rito svedese, che richiede ai membri la fede cristiana”. Tuttavia è il collegamento al nazismo quello che mette d’accordo tutti e fa disegnare lo stesso identikit da Oslo a Londra, da Mosca a Pechino. I più “dotti” usano il composto “nazifondamentalista cristiano”, ma più di questo non si può fare senza finire nel ridicolo. Restano fuori la massoneria e la simpatia per gli ebrei, ma tant’è. C’è un’inezia: Breivik nel suo scritto mette sullo stesso piano marxismo, islamismo e nazismo. C’è anche il piccolo particolare che i giovani presi di mira da Breivik stessero manifestando a favore dei Palestinesi, ma poco importa. Gli esperti scrivono lunghissimi articoli su quanto nazista fosse stata la Norvegia ai tempi di Quisling e come la “purezza razziale” delle norvegesi le avesse fatte scegliere da Himmler per accoppiarle con giovani ariani tedeschi e generare esseri razzialmente superiori. Sono annotazioni storiche che c’entrano poco con Breivik, ma lo spettro nazista spazza via qualunque residuo di raziocinio. La prova regina è che l’omicida fin dal 2009 risulta registrato su “Nordisk”, un forum tenuto sul web da nazionalisti svedesi. Viviamo tempi di grande confusione, con ex marxisti che sono più liberalizzatori di ex liberali, con nazioni liberiste che nazionalizzano le banche, con bombardamenti umanitari e missioni di pace affollate di morti, con magistrati che contestano le leggi invece di applicarle, con studenti che si autodefiniscono giovani laureati a 30 anni e passa, con Israele che occupa impunemente le terre palestinesi e l’Ue che si occupa delle dimensioni delle carote, con la Cina che sfrutta i lavoratori all’insegna della via comunista cinese al capitalismo… è un elenco lunghissimo nel quale può lecitamente trovare posto un neonazista simpatizzante di Israele, un razzista himmleriano amico degli ebrei, un massone cristiano nemico degli arabi. Non c’è limite. Gli schemi inventati a metà dello scorso secolo sono duri a morire. Invano la realtà si incarica di smentirli quotidianamente. E’ così facile servirsi di schemi, invece di pensare! Che diamine, si troverà pure un intellettuale che a tanto al chilo saprà sfornare tonnellate di spiegazioni delle “apparenti” contraddizioni.


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