dimanche, 31 janvier 2021
Un bref guide pour comprendre les antécédents de la Quatrième Théorie Politique
Un bref guide pour comprendre les antécédents de la Quatrième Théorie Politique
Ex : https://novaresistencia.org
Pour comprendre le panorama dans lequel s’inscrit la Quatrième Théorie Politique (QTP), il est fondamental d'approfondir ses connaissances dans l’histoire des mouvements et des personnages qui ont contribué à sa construction. Le résumé qui suit ici sert de guide de lecture pour connaître les antécédents de la Quatrième Théorie Politique, ainsi que ses exposants, bien que la QTP représente une aspiration à surmonter les aspects totalitaires de certaines théories et personnages que nous mentionnons.
- Pierre-Joseph Proudhon et Louis-Auguste Blanqui avec leur socialisme non marxiste.
- Le syndicalisme révolutionnaire de Filippo Corridoni et Georges Sorel.
- Le Cercle Proudhon de Georges Valois et Édouard Berth.
- Les "non-conformistes" français des années 1930 : Thierry Maulnier, Emmanuel Mounier et Jean-Pierre Maxence entre autres.
- Ramiro Ledesma Ramos et le syndicalisme national des JONS.
- Les mouvements et auteurs national-révolutionnaires des années 50 et 60 en France : le nationalisme révolutionnaire de François Duprat, la Jeune Nation de Pierre Sidos et Dominique Venner, l'Occident, l'Ordre Noveau, le Groupe Union Défense (et un énorme « etc ».).
- Le national-socialisme de gauche d'Otto Strasser et du Front noir, et les autres courants national-révolutionnaires allemands insérés dans la révolution conservatrice, où se distinguèrent Ernst Jünger, Karl-Otto Paetel et Franz Felix Pfeffer von Salomon, entre autres.
- Le socialisme prussien d'Oswald Spengler.
- Le solidarisme français.
- Tout ce qui concerne la lutte écologiste et la protection de la faune et de la flore.
- Les Jungkonservativen, groupes allemands insérés dans la révolution conservatrice, dont les principaux représentants sont Edgar Julius Jung, Arthur Moeller van den Bruck et Heinrich von Gleichen.
- Le mouvement allemand völkisch (folciste), inséré dans la révolution conservatrice allemande, avec les doctrines d'Otto Böckel et des "radicaux de Hesse", et la vision naturaliste de Karl Fischer et du Wandervogel.
- Benito Mussolini et le socialisme italien du début des années 20 et la République sociale italienne des années 40.
- Le socialisme révolutionnaire italien de Nicola Bombacci.
- José Antonio Primo de Rivera, inséré dans les courants du national-syndicalisme, et les factions fidèles à Manuel Hedilla, on entend ainsi les phalangistes qui se sont opposés au franquisme.
- Le socialisme révolutionnaire de la gauche nationale argentine, le justicialisme de Juan Domingo Perón et les idées de l’"Extrême-Occident" d'Alberto Buela.
- Le socialisme panarabe, tant dans les courants nasséristes de Gamal Abdel Nasser, que dans le parti Ba'at syrien de Michel Aflaq et ses développements ultérieurs (dont Mouammar Kadhafi et son "Livre vert").
- Réinterprétations des luttes populaires hispano-américaines, notamment la lutte de libération nationale au Nicaragua d'Augusto César Sandino, Agustín Farabundo Martí au Salvador, et des figures de la révolution mexicaine comme Emiliano Zapata et Pancho Villa. Ces réinterprétations vont dans le sens de la lutte contre l'impérialisme, et des causes de l'identité culturelle et de l'autodétermination sociopolitique des peuples.
- Réinterprétations des luttes nationales des peuples européens non reconnus comme des États, dans la perspective du socialisme identitaire et non du marxisme-léninisme : l'ancienne Armée républicaine irlandaise et la Première République irlandaise. Catalans, Bretons, Basques, Galiciens, Corses, Flamands, etc., vus sous l'angle du noyau dur de l'identité européenne qui résiste au mondialisme, entrent dans cette réinterprétation controversée et taboue.
- Les différents mouvements de la révolution conservatrice russe, avec des représentants tels que Fiodor Dostoievski, Nikolai Strakhov, Nikolai Danilevski et Konstantin Leontiev parmi beaucoup d'autres (qui sont des précurseurs de la pensée d'Oswald Spengler, soit dit en passant). Alexandre Soljenitsyne pourrait être considéré comme un exposant ultérieur de ces expressions russes de facture conervatrice-révolutionnaire.
- Les courants nationaux-bolcheviques au sein de la révolution conservatrice allemande d'Ernst Niekisch, des groupes tels que l'Aufbruch Arbeitskreis, des personnages comme Fritz Wolffheim et Heinrich Lauffenberg, ainsi que des manifestations plus contemporaines comme l'Organisation Lutte du Peuple d'Yves Bataille et son "nazi-maoïsme", et des auteurs russes actuels comme Alexandre Douguine.
- La gauche nationale espagnole, avec des groupes tels que l'Alternativa Europea, le Frente Sindicalista Revolucionaria et l'actuel mouvement social républicain. Il est important de se souvenir d'auteurs tels que Santiago Montero Díaz et Narciso Perales.
- Quelques éléments sociaux et doctrinaux de la troisième position/droite sociale italienne actuelle. Le phénomène des "maisons sociales" italiennes en tant que centres de culture et de préparation politique pour les jeunes, telles que LAB99, Fronte Soziale Nazionale, CasaPound, Azione Sociale, Forza Nuova, Area19 entre autres.
- Les expériences actuelles du mouvement identitaire français telles que Zentropa, Les Apaches et Génération Identitaire, pour donner quelques exemples.
- L'eurasianisme, la quatrième théorie politique et la théorie douguinienne de Noomaquia.
Adapté par Andrés Cérön
14:51 Publié dans Actualité, Définitions, Nouvelle Droite | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alxandre douguine, quatrième théorie politique, nouvelle droite, nouvelle droite russe, théorie politique, politologie, sciences politiques, philosophie politique | | del.icio.us | | Digg | Facebook