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dimanche, 27 mars 2011

Beslan: des victimes modèles

 

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BESLAN:  DES VICTIMES MODELES

 

par Georges HUPIN

 

Les princes qui nous gouvernent retirent généralement du terrorisme et des terroristes plus d’effets et d’utilité qu’ils n’en retirent des victimes du terrorisme. Nous ne songeons pas ici aux cyniques qui osent financer les services de terroristes dans le but de déstabiliser leurs concurrents, bien que les exemples de ce type de stratégie ne soient pas rares. Nous visons simplement ici les effets et utilités de la grande presse, tant publique que privée, qui donne en général incomparablement moins de visibilité aux victimes du terrorisme qu’à leurs bourreaux.

 

C’est notamment ce thème du peu de visibilité des victimes du terrorisme qui a été traité à Bruxelles le vendredi 11 mars dernier, dans un colloque international organisé par la DG Justice de la Commission européenne à l’intention des organisations européennes de défense des victimes du terrorisme. Dans leur nombre, il y avait l’association France-Europe-Beslan que nous nous félicitons de soutenir. Hors l’importante délégation française, menée par Guillaume Denoix de Saint Marc, il y avait dans la soixantaine des représentations à ce colloque des délégués d’associations espagnoles, italiennes, néerlandaises, britanniques. France-Europe-Beslan était représentée par son président Christian Maton et, pour sa section belge, par Georges Hupin.

 

En séance, il a été souligné entre autres que généralement le terrorisme ne paie pas, que dans la masse revendicatrice, qui est naturellement attentiste, les revendicateurs ‘modérés’ ne sont souvent que des radicaux patients, aussi violents en fin de compte qu’est violente la lente étreinte de l’anaconda, que dans notre monde de médiatisation qui formate les masses, le terrorisme est une forme de manipulation violente de ces masses, que cette violence qui vise les populations innocentes est criminelle, qu’elle ne fait pas que des victimes directes, tués, blessés ou disparus, mais aussi un grand nombre de victimes indirectes parmi tous leurs proches dont la vie reste marquée. On notera d’ailleurs que presque tous les intervenants au colloque étaient personnellement touchés par le terrorisme, soit comme survivant d’un attentat, soit comme proches d’une victime directe. Le colloque a rassemblé en fait un réseau mondial de survivants, d’orphelins ou de veufs, de parents de victimes directes. Tous s’accordent sur l’objet du colloque : Faire jouer aux victimes du terrorisme, directes et indirectes, un rôle de prévention contre la radicalisation violente des revendications.

 

Sur le plan de la prévention de la radicalisation, le comportement de la population d’Ossétie du nord est un modèle d’une importance exceptionnelle. Pas seulement parce que la tuerie de Beslan est, en matière de crime terroriste le summum de l’odieux. D’abord par le choix de la cible : une concentration de jeunes enfants. Ensuite par le nombre des victimes prises en otage : plus de 1.300. Enfin par les circonstance de sa mise en oeuvre : la fête de la rentrée des classes d’une grande école primaire, ‘Jour de la connaissance’ célébré avec les parents et les grands parents, les petits frères et sœurs. A Beslan, ce 1er septembre 2004, Ils étaient tous endimanchés et enrubannés pour la cérémonie, avec ses discours, ses récitations, ses chants et ses fleurs. Et puis soudain c’est l’horreur, les cris, les coups de feu  tirés par une bande d’une trentaine de terroristes qui débarquent de camions en tenue de taliban. Le paroxysme est atteint dans la cruauté avec laquelle l’action terroriste va être menée : les enfants et les parents sont parqués vaille que vaille dans la salle de gymnastique; les bandits, -c’est comme cela que les enfants les appellent alors- ;pour marquer aussitôt leur détermination dans les esprits de leurs otages, abattent sous leur yeux plusieurs pères qui protestaient et ils jettent leurs cadavres depuis l’étage sur les pavés de la cour.

 

C’est alors la stupeur chez les enfant ; les terroristes braillent qu’ils vont faire tout sauter et ils installent des explosifs répartis dans la salle et un dispositif de mise à feu qu’un terroriste maintient pressé sous le regard de tous. Le soleil d’été qui commence à monter fait que dans la salle bondée la chaleur devient bientôt étouffante. Les enfants ont soif, mais on leur refuse à boire. Ils se mettent à pleurer, mais s’arrêtent bientôt, terrorisés par les hurlements Deux membres du commando, des femmes, s’insurgent contre cette inhumanité, qui visiblement n’était pas à leur programme : elles sont exécutées. Et ce n’est là encore que le début d’un long calvaire qui va durer trois jours et deux nuits, dans cette salle où il n’y a pas assez de place pour que tout le monde puisse s’étendre.

 

Le second jour est aussi torride que le premier et les cadavres exposés au soleil commencent à se décomposer. Certains enfants, déshydratés, délirent. Ils sont obsédés par l’image du robinet de la cour de récréation, qui est tout proche et qu’ils croient entendre, car il fuit effectivement goutte à goutte dans un chuintement aigu. La seconde nuit est interminable et, le troisième jour, dans la touffeur écrasante de midi, soudain, une énorme explosion, suivie de deux autres. Une maladresse probable du terroriste préposé au dispositif de mise à feu qui, fatigue ou tension, a relâché sa pression sur le ressort du déclencheur ? La presse occidentale accuse aussitôt Vladimir Poutine d’avoir lancé ses forces spéciales dans un assaut intempestif. C’est lui le tueur des otages de combattants de la liberté ! Or les troupes spéciales russes ne sont même pas présentes dans le pays, car l’état fédéral a tenu à laisser l’opération à la responsabilité de la police locale. Celle-ci ne dispose malheureusement pas de la formation spécifique. Surpris par les explosions, ses hommes ont aussitôt foncé vers l’école dans l’espoir de sauver des enfant, sans prendre le temps d’enfiler leurs gilets pare-balles. Car, lorsque la poussière est retombée, des enfants se sont précipité au dehors, vers la liberté, vers l’eau. Mais les terroristes postés dans les étages les ont tirés dans le dos et de nombreux policiers payeront alors de leur vie leur généreux dévouement.

 

Toutefois, il n’est pas salutaire de ruminer indéfiniment ces images lamentables. Il faut même se garder d’en banaliser l’atrocité, pour ne pas risquer d’inciter des névrosés à la surenchère. C’est bien le ton de l’exemple que nous donnent les Ossètes : pour la bonne propagande, pour la propagation du bien et de la paix, il faut tirer de la mémoire du mal des leçons de vie. Plus signifiant que la mémoire du drame, il y a l’horreur de l’horreur et l’espoir qui veut en renaître.  C’est ici que réside le miracle de Beslan.

 

Victime des découpages et des recompositions qui étaient si fréquents à la belle époque de la discordance du concert des nations; la Belgique serait, dit-on, un enfant perdu que l’Angleterre aurait fait dans le dos de la France. Les Belges, sans être des experts en relations interethniques, sont assez ferrés sur la matière pour apprécier ce que les Ossètes ont fait après avoir été les victimes de l’abomination du terrorisme. Et pour proclamer que c’est un modèle pour l’humanité, un modèle d’humanité.

 

C’est à partir du moment où la fusillade a cessé et où, incrédule, la population ossète de Beslan (80%) compte ses morts et ses blessés, qu’elle va se comporter de manière exemplaire. Elle va accepter de suivre son président (il a eu deux enfants parmi les otages) qui veut à tout prix l’empêcher de tomber dans le piège qui lui est tendu par les stratèges du terrorisme. Le risque que cette large majorité, des Ossètes orthodoxes, se rue alors pour se venger sur les minorités musulmanes ingouches et tchétchènes est vertigineux, dans ce Caucase où tout le monde possède une arme et où la ‘loi du sang’ ne laisse pas aux Corses le monopole de la vendetta. Le peuple ossète doit compter un pourcentage élevé de poètes, qui ont su alors trouver les mots, les gestes, les symboles qui sont parvenus à retenir les tempéraments les plus chauds de mettre le feu aux poudres. Et de déclencher le bain de sang sur lequel les terroristes devaient avoir compté pour déterminer l’internationalisation de la question.

 

Mais le peuple ossète a fait mieux encore, il a trouvé la manière de reconstruire la paix, dans le pays, mais d’abord dans les cœurs, en transformant une logique de haine et de mort en une logique de confiance et de vie. Il est admirable que dans le cimetière spécial qu’elles ont aménagé pour les martyrs, les autorités de la ville aient opté, de préférence à l’art abstrait, pour un art populaire lisible au premier regard : le mémorial de ‘L’Arbre du Chagrin’ dresse ses trois silhouettes de femmes dont les bras dressés vers le ciel ouvrent leurs branches sur un vol de petits anges dont les ailes sont des feuilles symbole de la vie renaissante. N’est pas moins émouvante la reconnaissance du supplice de la soif qu’ont enduré tous les petits martyrs de Beslan, dont certains pour survivre n’ont pas hésité à boire leur urine, dont d’autres sont morts d’épuisement dans les bras de leur maman.  Il n’y aura eu dans l’histoire des hommes que peu de peuples pour exprimer aussi bien leur communion à la souffrance des leurs que par ces deux énormes mains de bronze du Mémorial de la Soif qui présentent au passant un fin filet d’eau. Il évoque le robinet de la cour de récréation qui a obsédé des petits agonisants, ce robinet qui, horrible dérision, était impossible à fermer et à dix pas d’eux à peine continuait de laisser fuir son eau sur le sol.

 

N’est pas moins émouvant le troisième monument du cimetière de Beslan, dédié aux hommes des forces de sécurité ossètes qui se sont sacrifiés et qui sont morts une seconde fois quand ils ont été calomniés pour de basses raisons d’opportunité politique.  Ils sont morts dans l’idéal des guerriers, s’oubliant eux-mêmes pour protéger les leurs. Le mémorial qui évoque avec une belle sobriété leur geste héroïque ne peut qu’apporter aux veuves et aux orphelins qu’ils ont laissés la consolation d’un légitime fierté et d’une mémoire à cultiver.

 

Nous devons être reconnaissant au peuple ossète pour l’exemple qu’il a su donner aux hommes d’une pleine reconnaissance des victimes du terrorisme dans l’affirmation de valeurs de paix : les petits anges de l’Arbre du Chagrin, les enfants morts deviennent les génies vivant de la paix, les protecteurs de la fragilité d’une paix toujours recommencée. Nous devons savoir gré aux Ossètes de disposer de l’esprit de poésie, vital aujourd’hui pour l’amitié entre tous les peuples d’Europe, une paix comme y prétendait jadis Rome, la Pax Romana.

 

Georges Hupin

vendredi, 19 mars 2010

"British" link to Beslan child massacre

 

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Archives: Oct./8/2004 http://ca.altermedia.info/

“British” link to Beslan child massacre

 



A terrorist amongst the group responsible for the Beslan school massacre last month, in which 300 people, half of them children, died turns out to be a British citizen who attended the infamous Finsbury Park mosque in north London where Abu Hamza used to preach.

 

Two other members of the group, loyal to Chechen warlord and terrorist Shamil Basayev, are also believed to have been active at the mosque until less than three years ago.

Algerians

Russian security sources described Kamel Rabat Bouralha, 46 years old, as an aide of Basayev. The three men, all Algerian-born immigrants given asylum in Britain, travelled to Chechnya from London to take part in fighting there in 2001.

Russian authorities have identified most of the 33 men who occupied the school in Beslan last month and they include two Algerians in their mid-30s called Osman Larussi and Yacine Benalia, both based in London until recently. Like Bouralha, they too attended Finsbury Park mosque and joined the network of groups loyal to Basayev on arrival in Chechnya.

Firing range uncovered

Former associates in London confirmed that Bouralha had been a frequent visitor at Finsbury Park mosque where Abu Hamza preached from around 2000. This is the same mosque where the Metropolitan Police discovered a firing range and ammunition beneath the floors in a cellar.

 

According to Russian security sources, there are up to 300 Arab mercenaries operating with rebel formations in Chechnya. This fact defeats the lie used by the ‘ apologists for terror ‘ like Vanessa Redgrave, a celebrity Marxist and leading light in the Islamo-Soviet front in Britain, who insists that the war in Chechnya is a “defensive” one by Chechens against Russia and not part of a global jihad (or holy war). Vanessa Redgrave in her role as an apologist for terror guaranteed the £50,000 bail of Akhmed Zakayev, an Chechen warlord wanted by Russia, until he was given asylum in Britain by Jack Straw even though he was implicated in scores of murders in Russia and Chechnya.

London’s role as centre of terror web

It is to Britain’s shame that thousands of Afghanistan trained ex-Taliban, Algerian terrorists, Chechen warlords and other various murderous bandits from around the world have turned London into “Londonistan"; the centre of terror-recruiting and now the terror-exporting capital of the world.

 

Under both Labour and Tory governments the open borders of Britain and the insane asylum system have been used to wage war against the innocent of the world. Britain’s MI5 and MI6 estimate that at least seven to ten thousand Afghanistan trained Islamic terrorists are resident in Britain. These are the many thousand “ticking bombs” in our towns and cities waiting for the right time to wage war upon us in our own homes and streets.

 

 

mercredi, 20 août 2008

Sur les Ossètes

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Sur les Ossètes

 

 

INTRODUCTION: Le 5 septembre 2004, immédiatement après la tragédie qui a frappé l'école de Beslan en Ossétie du Nord, nous avions envoyé un long communiqué de presse, où nous faision allusion à l'histoire et la culture ossète. Voici l'extrait de notre communiqué:

 

"La tragique affaire de l’école de Beslan nous amène tout naturellement à expliquer qui sont les Ossètes, ce peuple indo-européen du Caucase, parlant une langue proche de l’iranien ancien et du patchoune actuellement parlé en Afghanistan. Les Ossètes sont les 300.000 descendants  des peuples cavaliers indo-européens de la haute antiquité, les Scythes, les Sarmates, les Sakes et les Alains, dont les sources du Bas-Empire romain font souvent mention. On sait que ces peuples cavaliers indo-européens ont été balayés par les envahisseurs hunno-turco-mongols, venu d’une région sibérienne située au nord de la Mandchourie, leur patrie initiale. Les Alains ont été repoussés vers les montagnes du Caucase, l’actuelle Ossétie du Nord ou “Alanie”. Les autres Alains ont rejoint, dans leur fuite en 370, les tribus germaniques et les ont accompagnées jusqu’en Espagne et en Afrique du Nord (cf. http://www.neohumanism.org/a/alans.html ). Leur roi Respendial est ainsi arrivé dans la péninsule ibérique. Des éléments de son peuple se sont éparpillés dans toute l’Europe occidentale, en Rhénanie et dans les Iles Britanniques, générant là-bas les légendes arthuriennes (nous y reviendrons, sur base de publications officielles et toutes récentes, émanant des armées polonaise et britannique). Après un affrontement avec les Wisigoths, la couronne des Alains passe aux Vandales, que les cavaliers alains accompagneront en Afrique du Nord. Ils introduisent également une “arme” nouvelle, les chiens de combat, que leurs descendants espagnols utiliseront contre les Maures et dans leurs guerres en Amérique. Les Ossètes, réfugiés dans le Caucase, donneront aussi à Byzance un “Magister militium”, Aspar. En 1767, ils seront libérés par les Russes. Leur langue sera codifiée par le poète Kosta Xetagurov (1859-1906). L’Académicien français Georges Dumézil sera le plus grand spécialiste des traditions et de la littérature épique des Ossètes (cf. G. Dumézil, “Romans de Scythie et d’alentour”, Payot, 1978). Toute l’œuvre de Dumézil sur les peuples indo-européens dérive de sa découverte des traditions ossètes, tant celles-ci avaient gardé intact le fonds de notre identité la plus profonde : on mesure pleinement l’importance de ce peuple en suivant la démarche et en étudiant les travaux de Dumézil. Le folklore ossète est proprement époustouflant de beauté et de charme (cf. http://www.ifrance.com/folkloriades/gr2003/ossetiedunord.htm ). C’est donc ce peuple admirable que la vermine tchétchène essaie, avec la complicité des Turcs, des Américains, des islamistes et des journalistes  comme ceux du “Soir”, de génocider, car c’est une démarche proprement génocidaire de tuer de la sorte des enfants, une démarche génocidaire qui se place dans la suite logique du génocide turc contre les Arméniens. Nous lançons un appel solennel à lutter, dans toute l’Europe, de Dublin à Vladivostock, contre ce génocide pluriséculaire perpétré contre les Indo-Européens du Caucase.

 

A la tenacité turco-tchétchène dans ses entreprises de mort, il convient d’opposer des principes stratégiques clairs : dire par exemple que le Caucase dans son ensemble est soit aborigène (Ibériens, Géorgiens) soit indo-européen (Ossètes, Alains, Arméniens), soit de religion native soit de religion orthodoxe. Les autres peuplements et confessions y sont illégitimes. Cela ne signifie pas que nous refusions le droit de vivre à ces peuplements et confessions; nous affirmons haut et clair qu’ils n’ont tout simplement aucun droit à y déterminer la politique ou à y imposer d’autres lignes de projection géostratégiques et géopolitiques que celles, éternelles, des Scythes, de Rome, de Byzance, des Arméniens, des Croisés et des Tsars russes. Les poussées géopolitiques doivent s’élancer là-bas du Nord vers le Sud et non du Sud vers le Nord ou de l’Est vers l’Ouest. Pour les peuples européens, c’est une question de vie ou de mort : ceux qui, parmi nous, disent le contraire sont des traîtres ou des fous. Parce que le triomphe d’une géopolitique turque impliquerait l’étouffement définitif des Européens dans leur presqu’île ou des Russes dans la zone peu écouménique des forêts et des toundras. En tant qu’Européen, on ne peut être à la fois sain d’esprit et vouloir cet étouffement, cette mort lente".