mercredi, 30 mars 2022
Les émirats sont les bénéficiaires des sanctions
Les émirats sont les bénéficiaires des sanctions
U.K.
Source: https://zurzeit.at/index.php/russisches-geld-stroemt-an-den-golf/
"A Dubaï, il y a un vieux dicton : quand la région va bien, nous allons bien. Mais quand il y a une crise, nous allons vraiment bien". C'est ainsi que Chirag Shah, l'ancien stratège en chef du Dubai International Financial Centre, la zone de libre-échange financière aussi luxueuse que techniquement parfaite située au cœur de l'émirat, décrit l'ambiance actuelle chez les cheikhs du Golfe persique.
En effet, depuis que l'UE, les États-Unis et le Royaume-Uni ont lancé une chasse généralisée aux actifs russes, aux oligarques présumés et, de plus en plus souvent, aux citoyens ordinaires d'origine russe, les banquiers, les gestionnaires de fortune, les agents immobiliers et les conseillers économiques des Émirats arabes unis (EAU) ne peuvent plus se soustraire aux demandes de clients russes. En effet, malgré de fortes pressions politiques en provenance de l'Ouest, les EAU ont refusé d'approuver la résolution de l'ONU contre la Russie ou d'adopter les règles américaines et européennes en matière de sanctions contre les entreprises et les personnes russes.
Les EAU, une fédération de sept émirats riches en pétrole et en gaz, avec Dubaï comme centre de pouvoir économique, ont longtemps bénéficié de la faveur des hommes d'affaires et des touristes russes et ukrainiens. Les banques et les fiduciaires de Dubaï contrôlaient très généreusement l'origine des fonds ; tant que l'investisseur n'était pas recherché par Interpol, tout allait bien.
Aujourd'hui encore, malgré la crise ukrainienne et le blocage de SWIFT, les touristes russes continuent d'affluer vers les plages ensoleillées du Golfe. Six paires de vols quotidiens relient toujours Dubaï à Moscou, avec Emirates et FlyDubai, et d'autres vers Kazan, Saint-Pétersbourg et Oufa. Les paiements ne posent aucun problème, la carte de crédit russe MIR est acceptée dans de nombreux endroits depuis l'année dernière, et la carte chinoise UniPay, que la Sberbank distribue désormais à ses clients, est aussi présente à Dubaï que Mastercard et Visa chez nous.
Les agents immobiliers de Dubaï font état d'une augmentation de 40% des demandes de clients russes pour l'achat de biens immobiliers, et même d'un doublement des demandes de permis de résidence permanente. En effet, un "Golden Visa" est délivré de manière fiable à toute personne qui achète un bien immobilier à Dubaï pour au moins 5 millions de dirhams, soit environ 1,2 million d'euros. Certes, il n'y a pas de villa sur la plage de Palm Jumeirah, où Roman Abramovich et ses amis londoniens sont censés chercher quelque chose. Mais pour un appartement de luxe de 200 m² avec vue imprenable sur la mer, piscine et service de conciergerie, c'est largement suffisant. Comparé à Vienne, c'est une véritable aubaine.
Mais Dubaï attire aussi de plus en plus l'attention des Russes en tant que domicile fiscalement avantageux pour les holdings et les sociétés commerciales. En effet, Dubaï poursuit depuis longtemps la stratégie de devenir le centre financier et commercial dominant de l'espace économique arabo-asiatique et entretient pour cela les meilleurs contacts avec l'Inde, les "tigres" asiatiques comme la Malaisie, l'Indonésie et le Vietnam, et de plus en plus avec la Chine.
La création d'une entreprise est rapide et simple, il n'y a pas de contrôle des capitaux et dans les zones de libre-échange, comme par exemple le Dubai International Financial Centre ou la Dubai Internet City, les entreprises d'informatique et de logiciels sont exemptées d'impôts pour une durée pouvant aller jusqu'à 40 ans. De plus, le droit commercial anglo-saxon s'applique dans ces zones, avec une juridiction spécifique ; la charia ou d'autres règles islamiques ne sont pas appliquées. De grands groupes comme Microsoft, IBM ou Goldman Sachs ont déjà découvert ces avantages et se sont installés ici.
Et les Russes devraient suivre en masse. D'autant plus que le Qatar voisin leur emboîte le pas avec sa propre offre de libre-échange, spécialement conçue pour les entreprises russes.
L'Autriche, qui a bénéficié jusqu'à présent d'environ 21 milliards d'euros d'investissements directs russes, peut déjà dire tranquillement "au revoir" à ce pactole. En effet, la Sberbank, qui gérait jusqu'à présent l'ensemble de ses activités en Europe, au Proche-Orient et en Afrique depuis Vienne, a déjà tiré sa révérence. Lukoil, Gazprom et d'autres devraient bientôt suivre. En effet, le bloc économique eurasiatique prometteur se laisse bien mieux servir depuis Dubaï, et l'image de l'Autriche en tant que "havre de paix" neutre est écornée depuis le 26 février.
21:24 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dubai, émirats arabes unis, sanctions, sanctions antirusses | | del.icio.us | | Digg | Facebook
dimanche, 18 novembre 2012
Come l’Iran elude il blocco occidentale. Il Triangolo del petro-oro Turchia-Dubai-Iran
di Tyler Durden
Fonte: aurorasito
Negli ultimi mesi vi è stata molta speculazione errata sul perché l’Iran, escluso dal regime di mediazione SWIFT sui petrodollari, vedrebbe implodere la propria economia mentre il paese non ha accesso ai verdoni, non potendo quindi effettuare scambi internazionali; il fattore trainante dietro le sanzioni internazionali che cercano di rovesciare il governo dell’Iran facendo morire la sua economica. Mentre vi sono stati periodi d’inflazione rilevante, finora il governo locale sembra essere riuscito a metterci una pietra sopra, frenando la speculazione del mercato grigio, e l’Iran continua a operare più o meno grazie ai suoi allegri metodi nel commercio internazionale, che è certamente vivo, in particolare con la Cina, la Russia e l’India quali principali partner commerciali. “Come è possibile tutto questo” si chiederanno coloro che sostengono l’embargo totale occidentale sul commercio iraniano? Semplice, l’oro. Perché mentre l’Iran potrebbe non avere accesso ai dollari, ha ampio accesso all’oro. Questo di per sé non è una novità, ne abbiamo parlato in passato: l’Iran ha importato notevoli quantità di oro dalla Turchia, nonostante le smentite del governo turco. Oggi, per gentile concessione della Reuters, sappiamo esattamente ciò che sarà l’equivalente della Grande Via della Seta del 21° secolo, e quanto sia stato efficace l’Iran, da bravo topolino da laboratorio, nel sottrarsi al grande esperimento dei petrodollari da cui, secondo la saggezza convenzionale, non ci sarebbe scampo. Vi presento il petro-oro.
Tutto inizia, contrariamente alle smentite ufficiali del governo, in Turchia. La Reuters spiega: “Corrieri che trasportano milioni di dollari in lingotti d’oro nei loro bagagli volano da Istanbul a Dubai, da dove l’oro viene inviato in Iran, secondo fonti del settore che conoscono il business. Le somme in gioco sono enormi. I dati commerciali ufficiali turchi suggeriscono che quasi 2 miliardi di dollari in oro sono stati inviati a Dubai per conto di acquirenti iraniani, ad agosto. Le spedizioni aiutano Teheran a gestire le sue finanze di fronte alle sanzioni finanziarie occidentali. Le sanzioni, imposte sul controverso programma nucleare iraniano, l’hanno in gran parte escluso dal sistema bancario globale, rendendogli difficile poter effettuare trasferimenti internazionali di denaro. Utilizzando l’oro fisico, l’Iran può continuare a muovere le sue ricchezze al di là delle frontiere.”
Quindi …. l’oro è denaro? In altre parole viene ampiamente accettato; si tratta di una riserva della ricchezza, ed è un mezzo di scambio? Huh. Qualcuno lo dica al Presidente. Potrebbe non esserne a conoscenza. Pare proprio di sì, almeno nei paesi che non vivono giorno per giorno sul bordo del quadrilione di dollari in derivati, ragione delle armi di distruzione immediata e di massa. “Ogni moneta nel mondo ha una identità, ma l’oro è un valore senza identità. Il suo valore è assoluto dovunque tu vada“, ha detto un trader di Dubai che conosce il commercio dell’oro tra la Turchia e l’Iran. L’identità della destinazione finale dell’oro in Iran non è nota. Ma la scala delle operazioni attraverso Dubai e la sua crescita improvvisa, suggeriscono che il governo iraniano vi abbia un ruolo. Il commerciante di Dubai e altre fonti familiari al business, hanno parlato con Reuters in condizione di anonimato, a causa della sensibilità politica e commerciale della questione. Che cosa ottiene in cambio la Turchia? Qualunque sia, l’Iran risponde alle esigenze della Turchia, naturalmente. “L’Iran vende petrolio e gas alla Turchia, con pagamenti effettuati a istituzioni statali iraniane. Le sanzioni bancarie statunitensi ed europee vietano i pagamenti in dollari o euro, così l’Iran viene pagato in lire turche. La lira ha un valore limitato nell’acquisto di merci sui mercati internazionali, ma è l’ideale per fare baldoria acquistando oro in Turchia.” E così, in un mondo in cui evitare il dollaro viene considerato dalla maggioranza una follia, Turchia e Iran, in silenzio ed efficacemente, hanno creato la loro scappatoia, in cui le risorse naturali sono scambiate con una valuta locale, che viene scambiata con l’oro, e che poi viene utilizzato dall’Iran per acquistare qualsiasi cosa, e tutto ciò di cui necessita, da tutti quegli altri paesi che non rispettano l’embargo imposto dagli Stati Uniti e dagli europei. Come quasi tutti i paesi dell’Africa. Perché l’oro parla, e i petrodollari camminano sempre più.
Ciò che è inquietante, è che anche Dubai sia entrato nella partita, e le tre vie di transazione potrebbero presto diventare il modello per tutti gli altri paesi che non hanno paura di subire l’ira dell’embargo dello Zio Sam: “A marzo di quest’anno, quando le sanzioni bancarie hanno cominciato a mordere, Teheran ha effettuato un forte aumento di acquisti di lingotti d’oro dalla Turchia, secondo i dati sul commercio del governo turco. L’esportazione d’oro verso l’Iran dalla Turchia, uno dei maggiori consumatori e depositari di oro, è arrivata a 1,8 miliardi di dollari a luglio, pari a oltre un quinto del deficit commerciale della Turchia di quel mese. Ad agosto, tuttavia, un improvviso crollo delle esportazioni turche d’oro dirette in Iran, è coinciso con un balzo delle sue vendite del metallo prezioso negli Emirati Arabi Uniti. La Turchia ha esportato un totale di 2,3 miliardi dollari in oro ad agosto, di cui 2,1 miliardi dollari erano in lingotti d’oro. Poco più di 1,9 miliardi, circa 36 tonnellate, sono stati inviati negli Emirati Arabi Uniti, come dimostrano gli ultimi dati disponibili dell’Ufficio di Statistica della Turchia. A luglio la Turchia ha esportato solo 7 milioni in oro negli Emirati Arabi Uniti. Nello stesso tempo, le esportazioni d’oro dalla Turchia dirette verso l’Iran, che oscillavano tra 1,2 miliardi e circa 1,8 miliardi di dollari ogni mese da aprile, sono crollate a soli 180 milioni ad agosto. Il commerciante di Dubai ha detto che da agosto, le spedizioni dirette verso l’Iran sono state in gran parte sostituite da quelle attraverso Dubai, a quanto pare perché Teheran voleva evitare la pubblicità. ‘Il commercio diretto dalla Turchia verso l’Iran si è fermato perché c’era semplicemente troppa pubblicità in giro’, ha detto il commerciante. Concessionari, gioiellieri e analisti di Dubai hanno detto di non aver notato alcun grande ed improvviso aumento dell’offerta sul mercato dell’oro locale ad agosto. Hanno detto che ciò suggerisce che la maggior parte delle spedizioni negli Emirati Arabi Uniti venga inviata direttamente in Iran. Non è chiaro come l’oro passi da Dubai all’Iran, ma vi è una corrente di scambi tra le due economie, in gran parte condotta con i dhow di legno e altre navi che attraversano il Golfo, a una distanza di soli 150 chilometri nel punto più stretto. Un commerciante turco ha detto che Teheran è passata alle importazioni indirette perché le spedizioni dirette venivano ampiamente riportate sui media turchi e internazionali, all’inizio di quest’anno. ‘Ora sulla carta sembra che l’oro vada a Dubai, non in Iran’, ha detto.”
Che cosa succede se gli Stati Uniti chiedono che lo scambio tra Dubai e l’Iran finisca? Niente: un altro paese si affretterà a sostituirlo nel triangolo d’oro, e poi un altro, e poi un altro ancora. Dopo tutto, sono pronti ad intervenire nelle condizioni molto redditizie della domanda/offerta delle transazioni. Proprio come avviene nel flusso bancario che sostiene il mercato delle obbligazioni e degli stock scambiati giorno per giorno. Che cosa accadrebbe se la stessa Turchia si ritirasse? “Gli acquirenti possono anche voler rendere i loro acquisti meno vulnerabili a qualsiasi possibile interferenza da parte del governo della Turchia. Lo stretto rapporto della Turchia con l’Iran ha cominciato a scadere da quando i due stati si trovano sui lati opposti della guerra civile in Siria, con la Turchia che sostiene la caduta del presidente Bashar al-Assad e l’Iran che rimane il più fedele alleato regionale di Assad.” Quindi, ancora la stessa cosa: l’Iran semplicemente troverebbe un paese della regionale che ha bisogno di greggio, e molti, molti di costoro sono in giro, e offrirebbe uno scambio oro-greggio che manterrebbe il mini-ciclo petro-oro a galla. Eppure assai ironicamente, nonostante tutte le ostilità palesi tra l’Iran e la Turchia sulla Siria, le due nazioni continuano a trattare, suscitando la domanda su quanto credibili siano tutte quelle storie sull’animosità medio-orientale tra questo o quel paese, o questa o quella fazione o etnia. Non c’è da sorprendersi: l’oro supera tutte le differenze. Tutte.
Infine, la realtà è che nessuno, in realtà, infrange alcuna regola. Non vi è alcuna indicazione che con il commercio di oro Dubai stia violando le sanzioni internazionali contro l’Iran. Le sanzioni delle Nazioni Unite vietano l’invio di materiali connessi al nucleare in Iran e congelano i beni di alcuni individui e imprese iraniani, ma non vietano la maggior parte del commercio. Gli Emirati Arabi Uniti non hanno ancora rilasciato i dati relativi al commercio per agosto. Dai funzionari della dogana di Dubai non è stato possibile avere un commento, nonostante i ripetuti tentativi di contattarli. I dati commerciali turchi confermano che l’oro viene trasportato per via aerea a Dubai. Secondo i dati, 1450 milioni dollari di oro turco esportato, in totale, ad agosto sono stati spediti tramite l’ufficio doganale nell’aeroporto Ataturk. Quasi tutto il resto, 800 milioni, è stato spedito dal più piccolo aeroporto di Istanbul, il Sabiha Gokcen. Le esportazioni totali di tutte le merci della Turchia verso gli Emirati Arabi Uniti, sono ammontate a 2,2 miliardi di dollari ad agosto. Di tale somma, 1,19 miliardi dollari sono stati registrati presso l’aeroporto Ataturk, mentre 776 milioni dollari sono stati registrati al Sabiha Gokcen. Un broker doganale che fa affari nell’Ataturk, ha detto che i corrieri si imbarcano sui voli per Dubai della Turkish Airlines e della Emirates, portandosi il metallo nel bagaglio a mano, per evitare il rischio di perderlo o di vederselo rubato. L’importo massimo di lingotti d’oro che è permesso prendere a un passeggero è di 50 kg, ha detto. Ciò suggerisce che durante agosto, diverse centinaia di voli dei corrieri potrebbero aver portato l’oro a Dubai per conto dell’Iran. “E’ tutto legale, dichiarano, danno il loro codice fiscale e tutto viene registrato, quindi non c’è nulla di illegale in questo“, ha detto il broker. “Al momento, c’è un bel po’ di traffico a Dubai. Anche a settembre e ottobre l’abbiamo visto.”
I dati sul commercio mostrano che quasi 1400 milioni di dollari delle esportazioni dalla Turchia agli Emirati Arabi Uniti, ad agosto, provenivano da una o più società con un numero di codice fiscale registrato nella città costiera di Izmir, la terza più grande della Turchia. I funzionari doganali dell’Ataturk hanno rifiutato una richiesta della Reuters di fornire i documenti di identificazione degli esportatori, dicendo che le informazioni sono riservate. L’identità delle società che gestiscono il commercio non poteva essere confermata. I commercianti hanno detto che a causa del rischio di attirare attenzioni indesiderate da parte delle autorità statunitensi, solo poche aziende sono disposte a mettersi in gioco. E il gioco è fatto: un sistema libero perfettamente controbilanciato, in cui si fanno transazioni e nessuna traccia viene lasciata. Ancora più importante, questo è il piano per il futuro, come sempre più paesi eludono l’assoggettamento al regime dei petrodollari, così onnipresente nel secolo passato, ma che si sta lentamente e inesorabilmente spostando a beneficio dei paesi che non sono insolventi, e che in realtà producono cose necessarie per il resto del mondo.
Traduzione di Alessandro Lattanzio - SitoAurora
Tante altre notizie su www.ariannaeditrice.it
00:05 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique internationale, iran, turquie, dubai, or, pétrole, hydrocarbures, brics | | del.icio.us | | Digg | Facebook