Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 26 décembre 2019

Los nuevos “Euroescepticos”

europaespinas.jpg

Los nuevos “Euroescepticos”

En muchos aspectos ignoró cuales serán las consecuencias de la sentencia del tribunal de la UE, en la que se reconoce la condición de eurodiputados a los prófugos Puigdemont y Comín, y al preso Junqueras. Es posible que dentro de poco veamos a este último salir en libertad, aunque probablemente habríamos visto lo mismo sin sentencia, y sin cometer ninguna ilegalidad, solamente aplicando la “maravillosa” legislación penal que disfrutamos, derivada de la “maravillosa” Constitución, que, dicen, “nos dimos a nosotros mismos”. También es posible que veamos a Puigdemont, dentro de poco, pasearse impunemente por España, como enésima demostración de la “fortaleza” de nuestra democracia y nuestro Estado de derecho.

Lo que parece evidente, en cualquier caso, que la sentencia ha despertado un nuevo “euroescepticismo”. Muchos, que hasta hace poco babeaban ante la banderita azul, empiezan a darse cuenta de los mucho que nos quieren. No se dieron cuenta cuando al entrar en el entonces Mercado Común, nos obligaron a desmantelar nuestro tejido industrial. Tampoco se dieron cuenta cuando desde la UE y el FMI nos impusieron unas políticas de austeridad económica que han supuesto la destrucción de las clases medias y la entrada en la pobreza de millones de españoles. Tampoco cuando nos impusieron cuotas de inmigración, ni siquiera cuando nos obligaron a cambiar la Constitución, a lo que el PP y el PSOE se prestaron con servilismo perruno, introduciendo un artículo donde se dice que el pago de la deuda y la “estabilidad” presupuestaria están antes que las necesidades de los españoles.

Inasequibles al desaliento, los UE-entusiastas (que acostumbran a ser “constitucionalistas”) seguían adorando la banderita azul, sacándola a la calle siempre que podían, incluso en manifestaciones patrióticas opuestas al separatismo, pues estaban convencidos de que “la pertenencia a la UE es la mejor garantía de la unidad de España”.

Ahora algunos empiezan a despertar, lo cual es positivo. Sin embargo, el fenómeno debe ser debidamente encauzado para que no sea políticamente estéril. En primer lugar, hay que pedirles un poco de coherencia, y creo que no sea muy coherente utilizar el término Spanexit, compuesto de Spain (España en inglés) y éxit (salida, en inglés) ¿Vamos a reclamar la soberanía española en lengua inglesa? No solamente es la lengua de nuestros enemigos centenarios, es, además, la lengua de la globalización y, por esa misma razón, la lengua oficial de la UE.

En segundo lugar, no hay que confundir la UE con Europa. No nos humilla Europa, nos humilla la UE. España se puede ir de la UE, pero no de Europa, pues España es, y a sido siempre, Europa. No debemos olvidar nunca que España proyectó su imperio en Europa, y que luchó por la unidad europea contra el cisma protestante y los incipientes estados-nación y las monarquías absolutas.

En tercer lugar, creo que hay que ver claro a que responde la política de la UE y de los países que la controlan (Francia, Alemania, Bélgica) con respecto a España. Es cierto que no han apoyado nunca, de forma abierta, a los separatistas. Y no porque les importe un pimiento la unidad de España, sino por que saben que tienen aquí un estado servil que, gobierno quien gobierne, va a aceptar sus imposiciones con docilidad ovejuna. No les interesa que este estado se fraccione.

Pero sus continuas humillaciones contienen un claro mensaje político. Cuando se niegan a entregar a los fugados, cuando les reconocen como eurodiputados a pesar de estas huidos de la justicia española, cuando reprenden al estado por la “violencia policial del 1-0” (¿alguien a reprendido a la policía francesa la violencia contra los chalecos amarillos?) están demostrando que no tratan con un socio o amigo, sino con un súbdito, con un vasallo.

UE-escépticos, no Euroescépticos.

mardi, 22 janvier 2019

Salvini, les Polonais et l'euroscepticisme

salvini-a-varsovie.jpg

Salvini, les Polonais et l'euroscepticisme

Ex: http://www.dedefensa.org

Il y a cinq ans encore, la chose aurait déclenché des haussements d’épaule de dérision, des sourires condescendants et quelques gloussements tonitruants. Aujourd’hui, “la chose” vient parfaitement à son heure ; elle est évidente et irrésistible, elle ne fait rire personne sinon de l’ironie d’elle-même et ouvre des horizons à bien d’autres. Nous voulons parler de l’affirmation du vice-Premier italien et ministre de l’Intérieur Matteo Salvini, poursuivant sa croisade européenne (Orban, Le Pen, etc.) et visitant la Pologne, et déclarant à l’issue des entretiens avec les dirigeants polonais : « Il est temps de remplacer l'axe franco-allemand par un axe italo-polonais »

Salvini a été prolixe et très écouté, et entendu, et approuvé par tous ses interlocuteurs polonais, lors de ses divers entretiens et de sa conférence de presse clôturant sa journée de travail d’hier à Varsovie. Il a annoncé avoir proposé à Jaroslaw Kaczynski, chef du parti de gouvernement PiS, un “programme commun” entrant dans le projet d’un vaste rassemblement des “souverainistes” (Sovranisti) européens, avec l’objectif de former un grand parti au Parlement européen (élections en mai prochain). Salvini a estimé que les Polonais et lui étaient d’accord “à 90%” sur ce programme, et précisant également qu’un seul sujet n’avait pas été abordé, – les sanctions contre la Russie, et en général les relations avec la Russie, là où le désaccord est profond entre les deux pays... (Tactique désormais établie et éprouvée : mettre de côté les points de désaccord de politique étrangère pour se concentrer sur les questions européennes.)

« “J'ai proposé, afin de dépasser les différences entre partis, différences dues à des raisons de géographie et de tradition culturelle, un contrat pour l'Europe, un pacte pour l'Europe, qui n'existe pas encore, je ne suis pas venu avec un produit déjà fini”. Quelle forme prendrait ce pacte ? Selon Matteo Salvini, il pourrait s'agir d'un “pacte pour l'Europe” en dix points. Les populations des différents pays européens décideraient ensuite “si elles sont d’accord ou pas d’accord” avec ces propositions. “Nous y travaillerons dans les prochains jours. Avant les élections. Les pactes, il vaut mieux les présenter avant les élections qu’après”.

» Déclarant espérer qu'une alliance de “tous ceux qui veulent sauver l'Europe” occupera la deuxième ou même la première place au sein du Parlement européen, il a répété qu'il était temps “de remplacer l'axe franco-allemand par un axe italo-polonais”, et qualifié de “vrais eurosceptiques” ceux qui ont gouverné l'Europe ces dernières années. [...]

» Dès le début de sa visite de quelques heures à Varsovie, il Capitano avait affirmé que l'Italie et la Pologne seraient les “protagonistes du nouveau printemps européen” qu'il appelle de ses vœux pour réformer l'Union européenne. Il s'adressait aux médias à l'issue d'une rencontre avec le ministre polonais de l'Intérieur, Joachim Brudzinski, [qui] a souligné de son côté que l'Italie et la Pologne étaient d'accord sur presque tous les sujets abordés. Les deux pays, a-t-il insisté, “ne comptent pas quitter l’Union européenne” car ils sont “partie intégrante de l’Union”. Ils souhaiteraient au contraire la “renforcer” en “améliorant la sécurité” et la “réformer” afin qu'elle soit “plus proche des citoyens que des élites”. » 

Parlant précisément du projet de renouvellement du Traité de l’Élysée de 1963, qui doit être signé par Macron et Merkel le 22 janvier prochain, Breitbart-UK écrit à propos de la visite de Salvini en Pologne, pour préciser dans quelle circonstance a été suggérée l’idée de remplacer un axe par un autre : « Faisant allusion à un autre pacte évoqué mercredi, – celui de Macron et de Merkel prévoyant d’intégrer leurs deux pays sur des matières telles que la défense et les affaires étrangères comme un arrangement précurseur de l’“Europe souveraine”, – Mr Salvini a interrogé : “Je me demande si un axe polono-italien ne pourrait pas remplacer l’axe franco-allemand ?” »  

Le projet de renouvellement du Traité de l’Élysée représente ainsi la plus parfaite trahison de ce que devait être le premier traité, tel qu’imaginé par de Gaulle et très rapidement défiguré par l’ajout d’un “Protocole” liant l’Allemagne à l’OTAN et aux USA, par le Bundestag, quelques mois après sa signature. Macron-Merkel achèvent ainsi la complète liquidation de la souveraineté, conformément à la tradition globaliste que ces deux dirigeants totalement discrédités entendent imposer avant leur naufrage commun, ou en même temps que leur naufrage commun, – car Macron et Merkel ont au moins et sûrement quelque chose en commun, qui est leur naufrage politique : 

« La France et l'Allemagne doivent élaborer des politiques de défense, des politiques étrangère et économique communes dans le cadre d'un pacte de “jumelage” sans précédent, considéré comme un prototype pour l'avenir de l'Union européenne. Angela Merkel et le président Macron vont signer ce mois-ci un traité qui permettra à ces deux pays voisins de présenter un front diplomatique uni et d'agir conjointement dans les missions de maintien de la paix.

» Les régions situées de part et d'autre de la frontière franco-allemande seront encouragées à former des “Eurodistricts” comprenant des réseaux fusionnés d'eau, d'électricité et de transports en commun. Berlin et Paris offriront des liquidités pour encourager ces zones transfrontalières, qui pourraient impliquer des hôpitaux partagés, des projets conjoints ou des projets environnementaux communs. » (Selon le Times de Londres du 10 janvier.)

... Par conséquent, on ne rit plus à l’idée de Salvini, de remplacer l’axe franco-allemand, parce que cet axe est devenu nocif, catastrophique et mortifère à l’image de leurs deux opérateurs, Macron et Merkel. Les deux dirigeants faillis, ayant conduit l’Europe à la faillite, ayant capitulé partout où cela pouvait être fait face au monstre bureaucratique de Bruxelles ; lequel monstre, à la fois Orque etMordor, est bien loin d’être un substitut et un outil de la puissance allemande, mais bien une monstrueuse machinerie produisant d’elle-même des politiques catastrophiques pour tous les peuples.

La visite de Salvini en Pologne confirme donc bien qu’une immense bataille est désormais engagée en Europe et au sein de l'Europe, et le premier acte aura lieu en mai prochain. Cette bataille sera engagée dans des conditions nouvelles, qui sont apparues subrepticement dans les déclarations italiennes et polonaises :

• Les “eurosceptiques”, désormais, ce ne sont plus les souverainistes et les populistes, mais les globalistes du type du tandem Macron-Merkel, parce qu’ils sacrifient la sécurité de l’Europe, notamment avec leur politique d’immigration et le transfert de tous leurs pouvoirs au réseaux financiers et bancaires internationaux. Ce tournant autant dialectique que tactique est rendu possible par la montée vertigineuse du mécontentement politique dans le sens du populisme, et bien entendu l’important événement des Gilets-Jaunes en France.

• Donc, le but des souverainistes-populistes n’est plus de “quitter l’Europe” mais de “sauver l’Europe” des mains des globalistes. Il s’agit de hausser les principes du “nationalisme” au niveau européen, tout en protégeant les souverainetés des pays-membres... On en revient évidemment et toujours à “l’Europe des patries”. 

• Il y a tout aussi évidemment de la tactique électorale là-dedans : Salvini veut “ratisser très-large” en abandonnant l’aspect négatif prêté aux “eurosceptiques”, surtout à la lumière du catastrophique Brexit ; et en adoptant une tactique d’entrisme qui commencerait par le Parlement Européen. (On voit bien que l’objectif réel de Salvini, c’est bien de parvenir à faire des souverainistes-populistes le premier parti européen au PE.)

• Il nous paraît assez inutile de chercher en détails les impossibilités et les imperfections de cette tactique, – qui, justement, n’est qu’une tactique, et donc un moyen et un outil plutôt qu’un but. Là n’est pas le débat, parce que le débat c’est d’abord de tenter de mettre KO toute la nomenklatura globaliste européenne, dans les gouvernements, au PE, dans les institutions européennes, etc. Après, on verra, parce que la situation politique sera complètement nouvelle et qu’alors tout sera ouvert et possible.

• “Tout sera ouvert et possible”... Y compris, selon notre appréciation, une véritable explosion-révolution de l’intérieur de l’UE, si les souverainistes-populistes l’emportent. L’entrisme, cela sert également à aller poser une bombe dans le cœur grondant de la chose qu’on veut conquérir : quelles que soient les intentions réelles de Salvini, notre sentiment est qu’il est inexorablement poussé d’abord à détruire (d’une façon ou d’une autre et selon ce qui est possible et souhaitable, tout ce qui a rapport avec l’UE en place) ; cela, même s’il se dit meilleur européen que les globalistes, – ce qui est d’ailleurs vrai, – et pas du tout “eurosceptique”, – ce qui est disons à moitié vrai, en poussant un peu pour faire passer l’argument qui a le charme des paradoxes et le panache de l’oxymore...

• Ce que nous désignerions comme un “Moment” historique pour l’Europe, c’est bien ceci que la prépondérance franco-allemande est totalement mise en cause, et elle l’est, et elle peut et doit l’être à juste raison, à cause de la trahison des élites. Il est montré par les divers événements en cours autant que par le comportement et l’action des dirigeants de cet “axe” franco-allemand que cette prépondérance n’a plus aucune légitimité.

 

Mis en ligne le 11 janvier 2019 à 13H40

vendredi, 30 mai 2014

Paniek Engelse en Franse regeringen na overwinning anti-EU partijen

Paniek Engelse en Franse regeringen na overwinning anti-EU partijen

Britten zijn massa-immigratie helemaal zat

Le Figaro: Regering Hollande ‘bedrukt en radeloos’

Nederland uitzondering in EU met winst eurofielen


Sombere gezichten bij premier David Cameron (R) en Nick Klegg, wiens Liberaal-democratische partij (de Britse D66) compleet werd weggevaagd.

In Groot Brittannië en Frankrijk lijkt er paniek uitgebroken in de zittende regeringen na de enorme overwinningen van de anti-EU partijen. De Britse UKIP van Nigel Farage en het Franse Front National van Marine Le Pen werden in hun thuislanden de grootste partij, terwijl de zittende regeringspartijen een verpletterende nederlaag leden. De boodschap van de kiezers is overduidelijk: wij willen niet meer, maar minder Brussel – véél minder, en wij willen onafhankelijk en democratisch blijven.

Geschokt na overwinning Farage

Voor het eerst sinds 1910 werd in het Verenigd Koninkrijk een andere partij dan de Conservatieven of socialisten (Labour) de winnaar van de nationale verkiezingen. De UKIP, die zo snel mogelijk uit de EU wil treden, kreeg de meeste afgevaardigden, terwijl de liberaal-democratische regeringspartij (de Britse D66) bijna al zijn zetels in het Europarlement kwijtraakte.

Premier David Cameron was zichtbaar geschokt. Hij probeerde Farage te beledigen, maar zijn woorden kwamen eerder als een compliment over. Hij noemde Farage ‘geen eenvoudige gozer uit de pub’, zoals hij zichzelf graag afschildert, maar een ‘geslepen politicus die voor alles een politieke tactiek gebruikt’.

Dat is nu juist de kracht van Nigel Farage. Hij weet hoe het politieke systeem werkt, profiteert er zelf ook van, en is juist vanwege die kennis zo gevaarlijk voor de gevestigde globalistische orde. Bovendien beloofde Farage de Britten dat ‘dit nog niet alles is’, en hij ook bij de parlementsverkiezingen in 2015 op een overtuigende overwinning aast.

‘Het volksleger heeft gesproken’

‘Het volksleger van de UKIP heeft vanavond gesproken en heeft het meest verbazingwekkende resultaat dat we in de afgelopen 100 jaar hebben gezien geleverd,’ aldus de EU-criticus. Verwacht wordt dat de roep om een referendum over de EU na zijn klinkende overwinning alleen maar krachtiger zal worden. Cameron had reeds ingestemd met een referendum, maar pas in 2017, in de hoop dat de ergste anti-Brusselse storm dan voorbij zal zijn.

Britten zijn massa-immigratie helemaal zat

Volgens het UKIP, dat zich baseert op onafhankelijke onderzoeken, zal de welvaart in Groot Brittannië door het verlaten van de EU weer toenemen. Ook zal het land democratisch(er) worden. Belangrijkste reden waarom de Britten massaal op hem stemden was de enorme onvrede over de massa-immigratie. Zo kwamen er dankzij de Brusselse wetten vorig jaar 27% meer migranten uit arme EU-landen zoals Roemenië en Bulgarije. Hierdoor is de sociale zekerheid onder grote druk komen te staan, en voelen de Britten zich bedreigd in hun nationale identiteit.

Om kiezers terug te winnen hebben de Conservatieven nu maatregelen aangekondigd om de toestroom van arme EU-burgers tegen te houden. Volgens de Sunday Telegraph zullen werklozen voortaan na 6 maanden het land uit worden gezet. Daarnaast moeten immigranten aantonen dat ze voldoende eigen vermogen hebben. (1)

Regering Hollande ‘radeloos’ na overwinning Le Pen

In Frankrijk heeft president Francois Hollande een heuse crisisbijeenkomst met zijn belangrijkste ministers georganiseerd vanwege de verpletterende nederlaag die zijn socialistische partij leed. Nieuwe verkiezingen, zoals Front National leider Marine Le Pen als absolute winnaar eist, wil Hollande dan ook ten koste van alles voorkomen.

Premier Manuel Valls beloofde de Fransen onmiddellijk forse belastingverlagingen. Wie dat moet gaan betalen is echter volstrekt onduidelijk. De Franse staatsfinanciën zijn een ongekende puinhoop, reden waarom Parijs regelmatig eist dat de Europese Centrale Bank de geldkranen nog verder opendraait.

Volgens de oudste Franse krant Le Figaro is de stemming in de regering Hollande ‘bedrukt en radeloos’, en hangen er spreekwoordelijke ‘zwarte sluiers’ voor het Champs Élysée. De afstraffing door de kiezers kwam bij de socialisten zó hard aan, dat ze niet eens proberen deze goed te praten. Le Figaro: ‘Dit is een oorvijg voor Europa, een verdere terugslag voor ons en een motie van wantrouwen tegen Hollande. De keizer is zijn kleren kwijt (lett. de koning is naakt).’

Hele EU zelfde beeld, uitgezonderd Nederland

In bijna heel Europa boekten de anti-EU partijen winst. Het extreemlinkse Griekse Syriza kreeg 26%-28% van de stemmen en werden de grootste partij. In Spanje verloren de conservatieven en socialisten zoveel, dat ze voor het eerst in de geschiedenis samen minder dan 50% van de stemmen kregen. Twee linkse partijen kregen kwamen op respectievelijk 10% en 8% uit.

In Italië behaalde Beppe Grillo’s M5S 25,5% en werd daarmee de tweede partij van het land, achter de sociaaldemocraten (34,5%) (3). Ook in België (NV-A), Oostenrijk (FPÖ), en Duitsland (AfD, 7%) wonnen de eurosceptici in meer of mindere mate. In Finland verdubbelden de ‘Ware Finnen’ hun Europese zetels weliswaar van 1 naar 2, maar vergeleken met de 20% bij de parlementsverkiezingen in 2011 was dat een flinke tegenvaller.

Nederland was feitelijk het enige land waar de meest eurofiele partij, D66, stemmen won, en de enige anti-EU partij PVV juist een zetel kwijtraakte. Om een bekende uitspraak van Louis van Gaal te parafraseren: ‘Zijn jullie nou zo slim, of zijn wij nou zo dom?’ Zijn wij Nederlanders het slimste jongetje van de EU-klas, zoals Den Haag zich doorgaans graag presenteert, of presenteert ons volk zich toch weer als die klassieke ‘dumme Holländer’, die altijd alles beter menen te weten, maar feitelijk van klok noch klepel weten?

Xander

(1) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(2) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(3) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(4) Deutsche Wirtschafts Nachrichten

mardi, 22 avril 2014

Qui alimente l'euroscepticisme?

Qui alimente l'euroscepticisme?

par Thomas Ferrier

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

euroscepticisme,mondialisme,souverainisme,atlantisme,marine le pen,martin schulzLe Front National est crédité dans le dernier sondage IFOP de 24% des suffrages si les élections européennes de mai 2014 avaient lieu ce dimanche, devenant ainsi le premier parti de France à cette élection, une élection qui permit son éclosion en 1984 lorsqu’il atteignit 11% des voix, un score qu’il ne fut en mesure d’égaler qu’en 1989. En 2009, au creux de la vague, il n’obtenait même que 6,34% des voix, contre 9,8% en 2004. C’est dire si le FN en « temps normal » ne brille guère à cette élection. Avec seulement trois députés sortants, il est pourtant parti pour remporter en France les élections européennes et rafler ainsi aux alentours de vingt députés. Et ce phénomène ne concerne pas que la France, puisque de nombreux députés nationalistes et souverainistes devraient faire leur entrée à Strasbourg. C’est le cas des britanniques de UKiP, des finlandais du Perussuomalaiset, des danois du DFP, des autrichiens du FPÖ ou encore des néerlandais du PVV de Wilders. Si les nationalistes régressent en Europe centrale et orientale, ils connaissent à l’ouest une expansion sans précédent.

Qu’est-ce qui peut expliquer un tel regain d’euro-scepticisme, même si les électeurs qui votent pour ces partis le font pour des raisons multiples, et la déception de l’actuelle Union Européenne n’est pas nécessairement la cause principale de leur vote ? Est-ce la force de conviction de ces partis qui expliquerait leur capacité à convaincre un nombre croissant d’électeurs européens de leur faire confiance ?

Ce jeudi 10 avril 2014, Marine Le Pen était l’invitée de l’émission « Des paroles et des actes » sur France 2. De l’avis de tous, elle a dominé le débat. Tel n’est pas mon avis. Le Pen « fille » ne m’a pas paru brillante ni même inspirée. Ce qui m’a frappé au contraire, c’est la médiocrité de ceux qu’on a voulu lui opposer ou qu’elle a accepté de se voir opposer. Ce n’est donc pas par le talent du nouveau FN ou de sa dirigeante actuelle que ce parti a le vent en poupe. C’est parce qu’en face d’elle, il n’y a rien. Et la nature a horreur du vide. Durant l’émission, on aura eu droit aux leçons de morale d’un riche représentant de la diversité, assénant ses « vérités » au peuple parce que ce dernier vote « mal ». De même, un syndicaliste de Force Ouvrière, de cette corporation qui en France ne représente pas 6% des travailleurs, aura manifesté son ire face à un parti qui rassemble désormais près de 45% des ouvriers. Enfin, le représentant de l’Union Européenne, le tiède UMP Alain Lamassoure, se sera montré incapable de démontrer les bienfaits de la construction européenne depuis un demi-siècle.

Il nous expliquera ainsi doctement que faire l’Europe c’est utile pour encourager la paix en Palestine, ce dont 99% des électeurs se moquent. On se souvient d’un Bayrou qui avait expliqué en 2009 qu’il fallait faire l’Europe… mais pour aider l’Afrique. En clair, pour eux, les problèmes des Européens n’ont pas d’importance et la construction d’une Europe politique n’a pas lieu à leur attention et pour résoudre la crise. Alors que l’Ukraine se déchire à nos portes, parce que les Européens ont agi une fois de plus en valets de l’Amérique, l’Union Européenne propose un traité transatlantique qui nous est très défavorable et s’associe aux sanctions américaines contre la Russie voisine.

Ces technocrates déconnectés du réel, ces « bourgeois bohémiens » qui vivent dans les beaux quartiers préservés de la « diversité » dont ils font la promotion permanente mais pour les autres, ont choisi de laisser le monopole du réel au Front National, qu’ils continuent de diaboliser malgré les courbettes devant l’idéologie dominante qu’exécute Marine Le Pen, parce qu’il s’agit surtout d’enterrer les questions. Mais le peuple ne se fait plus prendre par ces méthodes surannées.

Alors certes, la démagogie du FN sur l’€uro ou sur l’Union Européenne est sans limites, mais après tout, il a bien raison de la pratiquer puisque personne n’ose se confronter à lui en regardant les faits tels qu’ils sont. L’Union Européenne a si peu d’importance aux yeux de nos dirigeants qu’on peut sans vergogne nommer « secrétaire d’état aux affaires européennes » le si médiocre Harlem Désir, en récompense de ses déloyaux services. Pour les partisans de « Bruxelles », l’immigration est une chance quand 76% des Français pensent que c’est une calamité. Pour ces technocrates, il est important, qui plus est en période de chômage, d’encourager le travail des femmes mais surtout pas la natalité européenne en berne. S’il ne faut pas rappeler les racines païennes et chrétiennes de l’Europe, au nom d’une laïcité pervertie, ce n’est pas gênant pour eux d’affirmer de prétendues racines « musulmanes ». On autorise le Kosovo à se séparer de la Serbie mais pas la Crimée à rejoindre la Russie.

Marine Le Pen a eu peur d’affronter Martin Schulz, qui lui a fait une réponse cinglante dans le Nouvel Obs mais n’est-ce pas ce même Schulz qui s’est rendu, pour sa première visite de campagne électorale en France, à Saint-Denis, au cœur même de la « diversité » dont de plus en plus de Français et d’Européens ne veulent pas.

Ce sont ces mêmes responsables qui prétendent défendre l’€uro et l’Union Européenne contre Marine Le Pen mais qui lui donnent en réalité un boulevard en refusant de se mettre au service des Européens et d’assumer ainsi une politique très différente. Il ne peut y avoir d’« Autre Europe » que si elle est bâtie sur des principes et des valeurs radicalement différents. Je rêve d’un partisan de l’Union Européenne opposant à l’immigration post-coloniale qu’acceptent une Le Pen et un Farage les principes d’une européanité assumée. Je rêve d’un partisan de l’Union Européenne qui ose prôner l’abrogation du traité de l’Atlantique Nord et exiger le démantèlement des bases américaines de l’OTAN en Europe. Je rêve d’une Europe politique qui tende la main à Vladimir Poutine et se mette avec lui autour d’une table pour régler la crise ukrainienne.

Si on veut pouvoir faire reculer l’euroscepticisme qui bénéficie à une Marine Le Pen, à un Nigel Farage ou à un Geert Wilders, il faut oser leur opposer une Europe politique déterminée à combattre les maux que la classe politique nationale a renoncé à vaincre. En clair, la seule façon de les étouffer, c’est de les priver de raisons d’être. Si l’Europe réussit demain là où l’état-nation historique a échoué hier et échoue encore, alors les souverainistes disparaîtront en même temps que les mondialistes qu’ils prétendent dénoncer.

Car le premier allié du souverainiste, c’est l’atlantiste de Bruxelles, de Paris ou de Berlin, le mondialiste qui veut livrer le peuple européen à la concurrence déloyale du « tiers-monde » émergent, celui qui veut nous céder pieds et mains liés à Washington. L’euroscepticisme c’est Le Pen mais c’est surtout Hollande et Merkel, chargés par Obama d’empêcher l’émergence de l’Europe Puissance, de la Nation Européenne en devenir. Ils se plaignent de la montée des populistes ? Ils en sont les principaux fourriers.

L’euroscepticisme est fort parce qu’il n’a en face que des menteurs et des renégats. Et pourtant, les Européens ont un impérieux besoin d’une Europe politique unie, mais pas celle-là. Opposons aux souverainistes et aux mondialistes, rejetés d’un même élan et mis dans un même sac, le discours de l’Europe authentique, celle des Européens ! Le succès de « Marine » n’est que la preuve de l’échec de l’Union Européenne. Si les Européens s’en détournent de plus en plus, pour retomber dans les vieilles lunes du nationalisme rétrograde des imbéciles qui ont détruit par deux fois notre continent et notre civilisation, à qui la faute ? A vous, les gouvernements « nationaux », de « droite » ou de « gauche », partisans d’un même projet suicidaire, d’un même ralliement à votre maître ultra-atlantique.

Pour sauver l’Union Européenne, il faut la refonder sur des valeurs vraiment européennes, et non pas universelles, et la réorienter au service de l’identité européenne authentique, plurimillénaire, non pour maintenir une paix de tièdes, mais pour forger une paix virile, avec une armée européenne crainte et respectée, des frontières qui ne seront pas considérées comme des passoires, et pour une prospérité retrouvée pour les Européens. L’Europe doit faire sa révolution. Si les Européens veulent à nouveau du pain, il leur faut d’abord du fer. Mais en attendant ce réveil salutaire, nous assisterons impuissants à ces joutes funestes, opposant tenants d’un système en place ayant échoué mais prétendant réussir, et partisans d’un « c’était mieux avant » illusoire et mensonger. La duperie, c’est de nous faire croire que l’alternative serait dans le camp souverainiste.

 
Thomas FERRIER
Secrétaire Général du PSUNE

lundi, 10 février 2014

Eurosceptische vloedgolf op komst

euroscepticisme.jpg

Europa van twee snelheden

Eurosceptische vloedgolf op komst

Ex: http://www.doorbraak.be

Europa lijkt steeds meer een continent op drift. Enorme schuldenbergen – zowel privaat als publiek -, hoge werkeloosheid en een stijgend risico op deflatie. Is er iemand die weet hoe het verder moet? En dan is er nog de vraag wie na de verkiezingen van 25 mei de voornaamste stuurman zal zijn. Een metershoge eurosceptische golf lijkt in aantocht.

- Lawrence Urbain (03.02.2014)

Afgelopen weekeinde verzamelden de Europese liberalen te Brussel. Guy Verhofstadt werd daar officieel gekozen tot kandidaat-voorzitter van de Europese commissie. Op zich was dat alles behalve een tour de force aangezien de Vlaamse liberaal binnen de ALDE-fractie als enige kandidaat werd voorgedragen. De degelijke Olli Rehn stapte eerder al uit de liberale wedloop. Het feit dat Verhofstadt binnen de eigen fractie minder dan 80% van de stemmen achter zich krijgt, doet her en der dan ook wenkbrauwen fronsen. De liberale fractie is een splijtzwam.

Binnen de ALDE zijn er enerzijds de partijen die volmondig inzetten op een supranationale staatsstructuur met bijbehorende federalisering. Progressief-liberale partijen als OpenVld en het Nederlandse D’66 maken deel uit van deze vleugel. Anderzijds is er een politieke groep die wil kiezen voor verregaande samenwerking, veelal op economisch vlak, zonder dat dit noodzakelijk dient uit te monden in een volledig gefedereerde Europese Unie. De Nederlandse conservatief-liberale VVD, alsook de Finse Centrumpartij van Rehn, alliëren zich veelal aan deze tweede, meer gematigde, groep. Ook het merendeel van de LibDems in het Verenigde Koninkrijk wenst een minder radicale koers te varen dan de lijn die Guy Verhofstadt voorstaat. Regelmatig komt er vanuit de brede basis van partijen dan ook tegenkanting ten overstaan van de Belgische oud-premier. Vaak komen deze geluiden uit landen als Nederland en Finland. Niet toevallig de nettobetalers van de EU. Denken we maar aan Mark Verheijen, EU-woordvoerder voor de VVD, die een tijd geleden Verhofstadt nog ‘een gevaarlijke man’ noemde. Ook een politieke coryfee als Frits Bolkestein, stelde meermaals dat ‘Verhofstadt blaft tegen de maan’.

Winst en verlies

Verwacht wordt dat de liberale fractie op 25 mei gedecimeerd zal worden. VVD in Nederland, Freie Demokratische Partei in Duitsland, LibDems in het Verenigd Koninkrijk, OpenVld bij ons… allen staan ze op (zwaar) verlies in de peilingen. De liberalen zullen zich bij een slechte uitslag achter de oren krabben en mogelijk hun politieke lijn ten overstaan van het EU-project moeten bijsturen. Het wordt tevens afwachten hoe goed de felste tegenstanders van een federale Europese Unie zullen scoren. Zowel de Ukip van Nigel Farrage, het Front National van Marine Le Pen en de PVV van Geert Wilders zullen winst boeken. Voorts is het zeker ook nuttig om met partijen als Alternative Für Deutschland en N-VA rekening te houden. Het lijkt bijzonder onwaarschijnlijk dat AfD aansluiting vindt bij de liberalen van Verhofstadt. De partij wil een splitsing van de eurozone, een voorstel dat voor zowat alle liberale partijen onbespreekbaar is. Eveneens is de positie van de N-VA binnen de veelal linkse fractie van regionalisten en groenen nagenoeg onhoudbaar geworden. Bart Staes (Groen) stelde onlangs dat de verzameling van regionalisten en groenen in het Europese parlement geen winkel is waar je zomaar binnen en buiten loopt. Als de N-VA deel wil blijven uitmaken van deze technische fractie, dan zal iemand als Johan Van Overtveldt zijn toon dienen te matigen.

Kortom: Er zal na 25 mei ferm geschoven en bijgeschaafd worden. Zowel binnen als tussen de fracties. Niet zozeer de uitslag van de verkiezingen is interessant, maar vooral de gevolgen die het de dagen en weken erna met zich zal meebrengen. Een splitsing van de Europese muntunie mag (momenteel) dan wel afgewend zijn, een eurofederalisme met mutualisering van de staatsschulden en eurobonds is nog niet voor morgen. Hoe graag de combattieve Guy Verhofstadt dat ook zou willen.