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vendredi, 05 août 2022

La leçon de Jack London: "Vivre, ne pas exister!"

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La leçon de Jack London: "Vivre, ne pas exister!"

Gianfranco Andorno

Source: https://www.kulturaeuropa.eu/2022/08/03/la-lezione-di-jack-london-vivere-non-esistere/

Buck et White Fang sont des hommes, des loups-garous, et le traîneau est la vie

Faire un voyage à travers la vie de Jack London est un manège effréné, c'est comme monter sur le coaster volant au Luna Park. Sa naissance est déjà très troublée.  Sa mère abandonnée tente de se faire avorter et se tire une balle, se blessant elle-même. Nous sommes en 1876 et il grandit dans la pauvreté à San Francisco.

Il se retrouve bientôt à l'usine où il reçoit le baptême social des exploités. Il revendique cette appartenance qu'il ne reniera jamais et sa solidarité avec cette masse humaine informe sera éternelle.

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Il quitte la conserverie et devient un voleur d'huîtres. Les tavernes sont les écoles de sa prime jeunesse. Dans les bribes du temps, il est blanchisseur et boxeur. On l'appelle le prince des pirates.  Il se convertit et devient garde-côte, puis chasseur de phoques. Le frisson de l'océan, le typhon et lui sans peur à la barre, c'était sa première histoire. Sa vie est une succession de métiers anciens et nouveaux. De retour à l'usine, à jeter du charbon dans les chaudières.  En 1894, il participe à la marche des chômeurs vers Washington. Leurs revendications seront satisfaites des années plus tard avec le New Deal. Un voyageur clandestin sur la route : Kerouac en 1951 y fait-il référence ?  Il est arrêté et emprisonné pour vagabondage. En prison, il décide qu'il ne sera jamais exploité, l'un des rares moyens pour ne pas l'être, est de devenir un écrivain. Il retourne dans sa ville natale, travaille comme concierge pour payer ses études et obtient son diplôme. Il rejoint le parti socialiste, organise des rassemblements et sympathise avec les poseurs de bombes russes.

En 1897, la ruée vers l'or se déclenche en Californie. Une migration se dirige vers la Sierra Nevada attirée par le mirage de ce minerai jaune. Et London est là, elle est là ! En regardant les photos de ce flot d'êtres qui traversaient péniblement le col gelé de Chilkoot, on a des frissons.  Des fourmis folles. Plus de mille mètres d'altitude à parcourir, pas à pas, à travers les avalanches, le gel et le brouillard.  L'escalier d'or à gravir pour accéder à la rivière Yukon, dont on dit qu'elle est riche en pépites. Deux ans plus tard, London abandonne le rêve avec peu de poussière d'or en sa bourse et le scorbut. Il a une vingtaine d'années et porte le poids d'expériences aussi dramatiques. Il a cependant emmagasiné ce qu'il déversera dans ses écrits.

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En 1903, il a publié L'appel de la forêt. Le protagoniste est le chien Buck qui se joint aux loups et s'impose à eux. La métaphore est le monde brutal de la société capitaliste, mais les lecteurs négligent le message et se laissent absorber par le sort du chien. Enfin, après d'innombrables refus au cours des années précédentes, le succès littéraire se présente à lui. Son personnage devient très populaire. Il a un visage photogénique et sympathique, une certaine ressemblance avec Kennedy. Il appartient à cette race d'hommes comme le prophète aventurier qui a pratiqué les taudis des villes et les glaciers de l'Alaska. Ses lecteurs le trouvent charmant même s'il professe être socialiste et athée.

London est allé à Londres et a composé The People of the Abyss. Il a l'intention de documenter les misérables aussi avec des photos. Il les appelle : "un envoi qui a mal tourné et qui est obligé de pourrir". Il ne rencontre pas l'approbation espérée.

En 1906, il publie White Fang (Croc-Blanc), qui est l'inverse de Buck : dans le premier, le chien devient un loup, dans le second, le loup devient un chien. Là, la barbarisation ; ici, l'évolution.  London découvre à sa grande déception que les lecteurs sont plus émus par des histoires de chiens attelés à des traîneaux que par les hommes opprimés.

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Emilio Cecchi est sévère à son égard, le traitant de plagiaire de Conrad, Kipling, Stevenson. Il affaiblit mon flirt.  Il passe sous silence mon objection: "London est l'un des écrivains les plus lus au monde". Il considère modeste son expression poétique enterrée par un fatras de plans, crocodiles, baleines, tempêtes. Peut-être ne pardonne-t-il pas le fait que les histoires sont déjà modelées pour le public du cinéma qui n'était pas encore là sans passer par la littérature. Et que les meilleures pages se trouvent dans sa vie tumultueuse. L'exégète Pavese est plus indulgent, se contentant de mentionner combien ses personnages ont bu. L'ivresse de Martin Eden avec son collègue de l'usine sidérurgique d'Oakland. L'alcool est un héritage des romans nord-américains, peuplés de buveurs. Pavese désigne l'alcool comme un médicament contre la fatigue du travail à l'américaine, la rébellion tranquille. London ne se contente pas de faire boire ses héros, il le fait personnellement, de manière immodérée, jusqu'au comas éthylique.

J'insiste pour ma défense : je considère ses récits d'amis à côté du bivouac avec la bouteille, la grolla de l'amitié, passant de main en main.  Et la chaleur des flammes amplifie l'incident pour surmonter les ombres, l'obscurité environnante. Voici les raisons de son exagération !

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Il achète un terrain près du mont Sonoma où il a l'intention de construire la maison de ses rêves : la Maison du loup. Il cultive sans engrais, un écologiste du début du 20e siècle. Un précurseur en tout. Il arme un bateau, le Snark, et planifie un voyage autour du monde. C'est alors que le destin se retourne contre lui, comme une meute de chiens qui ne lui obéissent plus, et le traîneau chavire.

En avril 1906, un tremblement de terre frappe San Francisco et la ville est détruite par des incendies successifs. Les prédicateurs affirment que c'est la juste malédiction divine parce qu'elle est devenue la ville du péché. Cela entraîne une crise financière pour London, qui tente de se défendre. En 1907, il publie Le talon de fer, un roman politique et fantastique dans lequel il prédit la Première Guerre mondiale et l'avènement du fascisme et du nazisme. Dans Martin Eden de 1909, on trouve beaucoup d'informations sur sa vie.

En 1913, un incendie ravage la Maison du loup en construction, le squelette de pierre noirci sera le monument de Jack London. Sa deuxième femme perd deux enfants à la naissance. Les dettes les harcèlent. En 1914, l'Amérique est en guerre contre le Mexique et London devient  correspondant de guerre. Mais... les chers camarades révolutionnaires des années précédentes sont maintenant bannis chez lui. Les péons, petits frères, tandis que l'Amérique est Big Brother (pas la télé !). A la maison, les camarades socialistes se révoltent contre lui, l'accusent de racisme. Il est ambigu, il a le ver du libéral de la victoire sur l'autre, il aime le confort de la richesse. Et il est largement accusé de fascisme parce qu'il exalte la violence et que sa volonté excessive est mal adaptée aux principes du socialisme. Il démissionne du parti. Pour ré-étoffer son portefeuille, il tente l'aventure du cinéma mais il est trop en avance sur son temps et se réfugie, peut-être épuisé, à Hawaï.

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Meurt-il à l'âge de quarante ans de maladie ou de suicide ? A-t-il, comme son émule Martin Eden, découvert que la destination ne vaut pas le voyage? Nous, ses lecteurs assidus, pensons qu'il est parti pour le tour du monde qu'il a interrompu à cause de la malaria, des infections. Et il apportera des disques avec le chant de Caruso aux sauvages, comme il l'a déjà fait.

Dans White Fang (Croc-Blanc), il y a le mélange de sang de loup et de chien. Il y a l'équipement anthropologique primitif non encore atténué par la civilisation. Plaute disait : Homo homini lupus, l'homme est un loup pour l'homme. À quel point sommes-nous des loups et à quel point sommes-nous des chiens ?

Gianfranco Andorno

mercredi, 31 août 2016

Jack London et notre oligarchie mondiale

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Jack London et notre oligarchie mondiale

La force motrice des oligarques est leur conviction de bien faire

par Nicolas Bonnal

Ex: http://www.dedefensa.org

L'occident est dirigé par des oligarques humanitaires et dangereux. Voyons voir.

La Fed a été créée il y a un peu plus de cent ans ; les élites hostiles déclenchent un an après la première guerre mondiale ; elles ont voulu un créer un nouvel ordre mondial dès la fin de cette guerre, via les propositions de Wilson et Mandel House. A cette époque aussi Rathenau parlait des 300 qui dirigent le monde ; et de cette oligarchie anonyme et vagabonde des esprits aussi brillants et différents que Chesterton (Un nommé jeudi) ou Jack London furent les dénonciateurs. On va parler de Jack London ; nous le redécouvrons avec joie.

C'est dans le Talon de fer que London décrit cette terrible oligarchie qui malmène le peuple prolétaire américain, régulièrement remplacé alors, au moment des grèves, par des arrivages d'immigrants est et sud-européens. Marx avait déjà dénoncé l'immigration comme piège social, entre la Belgique et la France. A l'époque de Jack London, Madison Grant pronostique dans son passing of a great race la fin du peuple américain (il rappelle que l'immigration fait baisser la natalité du natif). Edward Allsworth Ross, plus grand sociologue de l'époque, fait de même dans son Changing world jamais traduit ici. Peu à peu il sera interdit - jusqu'à Trump ou presque (Lisez Peter Brimelow, lisez aussi le... cousin de Paul Auster) d'évoquer le sujet de l'immigration, sous peine d'imputation fasciste, nazie, xénophobe, etc.

Et voyons l'oligarchie de Jack London, si proche de la nôtre. Dans le Talon de fer donc, il parle comme un libertarien du corporate state confisqué et noyauté par les grosses boîtes et les élites :

« Les Oligarques avaient réussi à inventer une machine gouvernementale aussi compliquée que vaste, mais qui fonctionnait, en dépit de tous nos efforts pour l’entraver et la saboter. »

Puis London ajoute que nous sommes achetés ou abrutis par ces mêmes élites. Il y a celui qu'on achète pour trois lentilles (le bobo) et celui qu'on laisse crever (le prolo).

« Ils avaient une meilleure nourriture, moins d’heures de travail quotidien, plus de vacances, un choix plus varié de plaisirs et de distractions intellectuelles. Quant à leurs frères et sœurs moins fortunés, les travailleurs non favorisés, le peuple surmené de l’Abîme, ils ne s’en souciaient pas le moins du monde. Une ère d’égoïsme s’annonçait dans l’humanité. »

L'égoïsme est important et c'est une notion selon moi plus forte que l'individualisme dont se repaissent les théoriciens actuels de l'anti-mondialisation. A notre époque damnée je me considère par exemple comme un individualiste, pas comme un égoïste.

London souligne ensuite les progrès de l'oligarchie (comme disait Baudrillard le capitalisme bouge plus vite que ses opposants !).

« L’Oligarchie elle-même se développa d’une façon remarquable et, il faut l’avouer, inattendue. En tant que classe, elle se disciplina. Chacun de ses membres eut sa tâche assignée dans le monde et fut obligé de l’accomplir. Il n’y eut plus de jeunes gens riches et oisifs. Leur force était employée pour consolider celle de l’Oligarchie. »

Et que je t'envoie faire tes études à Sydney, ton MBA à Berkeley... tes devoirs humanitaires à Haïti ou au Rwanda...

Et là, le coup de génie de Jack London. Il comprend que nos élites sont dangereuses car gentilles et humanitaires, missionnées et messianiques. Elles sont dans le même état moral que le Führer qui voulait interdire le tabac aux femmes, limiter les vitesses de voiture, libérer les sudètes ou créer l'homme nouveau. Dans son Ozymandia, le libertarien Shaffer Butler indique que ses étudiants sont des gentils nazis sans le savoir (végétariens, écolos, zoophiles, anti-tabac, contrôleurs de tout, etc.)

Et Jack London d'écrire :

« Ils se croyaient les sauveurs du genre humain, et se considéraient comme des travailleurs héroïques se sacrifiant pour son plus grand bien. »

Irremplaçables, ces élites en viennent à ne plus imaginer leur propre grand remplacement. La montée fabriquée des bourses et des bureaucraties mondiales les favorise.

« Ils étaient convaincus que leur classe était l’unique soutien de la civilisation, et persuadés que s’ils faiblissaient une minute, le monstre les engloutirait dans sa panse caverneuse et gluante avec tout ce qu’il y a de beauté et de bonté, de joies et de merveilles au monde. Sans eux, l’anarchie régnerait et l’humanité retomberait dans la nuit primordiale d’où elle eut tant de peine à émerger. »

jack london, littérature, littérature américaine, oligarchie, oligarchisme, lettres, lettres américaines, Le peuple est donc détesté car il ne comprend rien. Merkel, Juncker ou Sutherland n'arrêtent pas de nous insulter au sujet de l'immigration. On nous accuse d'inventer ce que nous redoutons. Vite, la camisole.

Et cela donne sous la plume géniale de Jack London (dont le livre inspira le Metropolis de Fritz Lang) :

« Telle était la bête qu’il fallait fouler aux pieds, et son écrasement constituait le suprême devoir de l’aristocrate. En résumé, eux seuls, par leurs efforts et sacrifices incessants, se tenaient entre la faible humanité et le monstre dévorant ; ils le croyaient fermement, ils en étaient sûrs. »

Ces lignes font penser à celles de Nietzsche dans le Crépuscule des idoles : notre penseur rebelle y décrit l'Eglise comme une ménagerie destinée à dresser le barbare. Nous sommes revenus à ces excès. Les fondations et les programmes financés par les fondations des Clinton-Soros-Bill Gates doivent nous rééduquer et nous mettre au pas de leur loi.

London revient sur la philosophie périlleuse de ces élites auto-proclamées :

« L’amour du bien, le désir du bien, le mécontentement de ce qui n’est pas tout à fait bien, en un mot, la bonne conduite, voilà le facteur primordial de la religion. Et l’on peut en dire autant de l’Oligarchie.»

Et il ponctue par cette phrase superbe :

« La grande force motrice des oligarques est leur conviction de bien faire. »

C'est comme cela que l'on a les sanctions antirusses, les millions de réfugiés, les terroristes, les guerres, les retraites à 70 ans, le salafisme partout, la dette immonde, sans oublier la négation des élections ou de la liberté quotidienne.

London se fait a priori peu d'illusions sur le populo :

« D’autre part, la grande masse désespérée du peuple de l’Abîme s’enfonçait dans un abrutissement apathique et satisfait de sa misère. »

Et il annonce que les révoltes peuvent être provoquées, noyées dans le sang ou récupérées. Avis à Zerohedge.

Dans un autre très bon livre, Le peuple de l'abîme, Jack London décrit – on est en 1902 - la catastrophique situation des classes pauvres ou « indigentes » en Angleterre, donnée toujours en exemple par nos grands libéraux (même Tocqueville était horrifié par le modèle british et le « labyrinthe infect » de Manchester, je citerai en bas les pages). Il se livre ensuite à un éloge original de la féodalité :

« Dans les anciens temps, les grands cavaliers blonds, qui fonçaient à l’avant-garde des batailles, montraient au moins leur mesure en pourfendant les hommes de la tête à l’échine. Tous comptes faits, il avait bien plus de noblesse à tuer un ennemi solide d’un coup d’épée proprement assené, que de le réduire à l’état de bête, lui et ses descendants, par une manipulation adroite et implacable des rouages de l’industrie et de la politique. »

jack london, littérature, littérature américaine, oligarchie, oligarchisme, lettres, lettres américaines, London cite d'ailleurs la machine politique, comme le grand Ostrogorski à l'époque (un savant russe qui fut envoyé par le tzar pour étudier la corruption du système politique US, la « machine », les « boss » et tout le reste). Ensuite il appelle le nécessaire alcoolisme, qui effarera aussi Louis-Ferdinand Céline dans ses Bagatelles (il y consacre bien trente pages à l'alcool notre phénomène) :

« La classe ouvrière anglaise est littéralement noyée dans les demis de bière. Celle-ci la rend stupide, l’abrutit, et diminue considérablement son efficacité – l’ouvrier anglais n’a plus cet esprit de répartie, cette imagination et ces réflexes rapides qui faisaient l’apanage de sa race. »

Enfin London rappelle que l'oligarchie doit gouverner par la peur ; la nôtre utilise le terrorisme, la dette, le chômage, le réchauffement, le « ouacisme », car tout est bon à prendre. Il écrit :

« Et puis il y a aussi cette insécurité de bonheur, cette précarité de l’existence et cette peur devant l’avenir – les voilà, les facteurs bien puissants qui entraînent les gens à boire. »

Je conclurai encore et toujours avec Tocqueville parce que c'est un des grands génies de l'humanité et qu'il a tout vu. Il écrit au tome II de sa Démocratie à propos des oligarques :

« Je pense qu’à tout prendre, l’aristocratie manufacturière que nous voyons s’élever sous nos yeux est une des plus dures qui aient paru sur la terre ; mais elle est en même temps une des plus restreintes et des moins dangereuses. Toutefois, c’est de ce côté que les amis de la démocratie doivent sans cesse tourner avec inquiétude leurs regards ; car, si jamais l’inégalité permanente des conditions et l’aristocratie pénètre de nouveau dans le monde, on peut prédire qu’elles y entreront par cette porte. »

Enfin Tocqueville explique pourquoi cette classe « industrielle » (le chat botté de Perrault en est une préfiguration) n'hésitera pas à nous remplacer ou à nous éliminer, à nous liquéfier :

« L’aristocratie que fonde le négoce ne se fixe presque jamais au milieu de la population industrielle qu’elle dirige ; son but n’est point de gouverner celle-ci, mais de s’en servir. »

On se doute que l'on apprend à jeter les peuples après usage. Ne vous étonnez pas de la fracture entre le peuple et les élites, inquiétez-vous de votre sort. Mais il semble que jamais depuis longtemps opinion publique n'a été plus motivée que la nôtre contre ses guides.

Nicolas Bonnal

Bibliographie

Jack London – Le talon de fer ; le peuple de l'abîme (ebooksgratuits.com).

Tocqueville – Œuvres complètes, Paris, 1866, tome VII, pp.366-370 (archive.org) ; De la démocratie, II, Deuxième partie, chapitre vingt.

Chesterton – Un nommé jeudi (sur wikisource).

Ross – A changing America.