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dimanche, 13 décembre 2020

Immunité physiologique et immunité sociale

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Immunité physiologique et immunité sociale

Laurent Ozon

Les études de biologie et d’immunologie révèlent la centralité de la notion d’immunité dans le paysage médical contemporain sous l’effet de l’augmentation foudroyante des pathologies immunitaires. D’autres études de psychologie évolutionnistes révèlent simultanément que la notion d’immunité pourrait, sans risque d’abus, être la clé de lecture des marqueurs politiques et idéologiques dans les sociétés occidentales. A l’heure des épidémies faut-il s’attendre à un retour brutal des stress de conservation ?

Le soi, le non-soi et le soi-modifié

Selon le Larousse, l’immunité est définie comme « l’ensemble des mécanismes de défense d’un organisme contre les éléments étrangers à l’organisme ». Les immunologistes la considèrent comme un mécanisme de conservation : « la physiologie du système immunitaire est conservatrice et auto-réactive. Et les pathologies dérivent des défaillances de ces mécanismes de conservation ». Le système immunitaire repose donc sur la capacité initiale à reconnaître le soi, le non-soi et le soi-modifié, c’est à dire à identifier les corps étrangers ou devenus étrangers (soi modifié) puis ensuite, à identifier ceux qui doivent être combattus, détruits ou compensés. Les pathologies immunitaires peuvent être classées en trois catégories : les pathologies liées à une immunité déficiente, celles liées à une immunité exubérante et les pathologies dites auto-immunes. Les premières relèvent d’un affaiblissement et parfois d’une disparition totale du système immunitaire où l’organisme ne se défend plus. Les secondes, dites exubérantes, désignent des réponses excessives du système immunitaire (la plupart des mécanismes allergiques) et les troisièmes, dites auto-immunes, s’attaquent aux constituants normaux de l’organisme en ignorant ses pathogènes par le fait que le système immunitaire ne reconnaît plus le soi du non-soi.

Un regard immunologique sur les sociétés humaines

Diabète de type 1, Sclérose en plaques, maladie de Crohn, Lupus, polyarthrite rhumatoïde, cancer et maladies cardiovasculaires, dépression, SIDA, mais aussi épidémie de Coronavirus, l’explosion des maladies liées à des pathologies immunitaires a placé la notion d’immunité au cœur des problématiques médicales actuelles.

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En énonçant ces généralités, on comprend pourquoi de nombreux intellectuels, critiques sociaux ou scientifiques ont été tenté d’extrapoler en définissant les mécanismes et les contours d’une immunologie sociale, vers un regard immunologique porté sur la société humaine.

Les mécanismes immunitaires sociaux suppléent aux mécanismes immunitaires individuels.

On a tout d’abord parlé d’« immunité sociale » pour désigner les mécanismes sociaux par lesquels une collectivité établit une immunité collective. Nathalie Stroeymeyt, Sylvia Cremer ou Janine Kievits, ont ainsi étudié les mécanismes d’immunité sociale chez les insectes sociaux, à savoir la résistance des colonies aux pathogènes grâce à des mécanismes sociaux (organisation, relation, etc.). Des recherches qui ont révélé les liens entre la faible immunité individuelle et la forte immunité sociale des colonies : « l’abeille a moins de gènes de défense, situation probablement liée au fait qu’elle dispose d’autres moyens pour lutter contre les microbes et parasites. Car l’abeille a d’autres armes : elle vit en colonies. ».

Les mécanismes immunitaires sociaux viendraient ainsi suppléer aux mécanismes immunitaires individuels. D’autres chercheurs (par exemple Simon Babyan de l’Université d’Edimbourg) ont étendu cette notion d’immunité sociale à toutes les espèces sociales, rappelant que dans les espèces sociales, et bien évidemment dans les sociétés humaines , « la combinaison du contrôle comportemental de l'infection - par exemple, la ségrégation des malades, l'élimination des morts, l'évaluation de la qualité des aliments et de l'eau - et l'agrégation des individus immunisés, peuvent protéger les membres non immunisés contre la maladie ». A ce stade, l’on évoque la façon dont un groupe social se dote de mécanismes immunitaires collectifs qui viennent compléter les défenses individuelles de ses membres face à des agressions d’agents pathogènes extérieurs.

De l’immunité sociale à la sociabilité immunitaire

C’est à ce stade que les recherches de Joshua Tyburg, (professeur agrégé de psychologie enseignant à l’Université Libre d’Amsterdam) permettent d’approfondir et surtout d’élargir l’approche immunitaire pour comprendre les sociétés. Il s’agit de passer de l’étude de l’immunité sociale (stratégies sociales à fonctions immunitaires) à une socialité immunitaire, c’est à dire à une réinterprétation des stratégies et comportements sociaux d’un point de vue immunitaire.

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Joshua Tyburg, cherche à expliquer les bases du comportement humain conservateur en remontant aux sources du dégout comme transposition de comportements d’évitements anti- pathogènes, afin de permettre à la société de passer du «rejet à l’acceptation ». Il mobilise ainsi dans ses recherches les études démontrant que la perception du dégoût est à proportion plus forte chez les individus aux opinions les plus conservatrices sur le plan des mœurs, des valeurs et en matière politique.

Tyburg cherche en effet à mieux comprendre les comportements humains et en particulier les stratégies d’accouplement, la moralité et la perception des risques pathogènes en vue de faciliter selon lui le passage « du rejet à l’acceptation ». Sa méthodologie de travail le porte à étudier les causes et manifestations du dégoût (répulsion puis évitement) pathogène, sexuel et moral. Des manifestations dont les bases génétiques ont été largement prouvées par une étude de l’American Psychologist Association en 2015. Cette étude prétendait, elle aussi, contribuer à mieux comprendre les nombreux comportements normaux auxquels le dégoût est lié, y compris les préférences de partenaire les idéologies politiques et l'évitement social.

Dégoût et immunité

Les recherches de Joshua Tyburg comme celles Debra Lieberman (Département de psychologie de l’Université de Miami) ont permis d’avancer sur plusieurs constats. D’abord, la perception de dégoût peut être considérée comme une manifestation immunitaire, au moins dans la mesure où le dégoût des pathogènes en particulier, influence naturellement l'évitement des contacts mais aussi le choix des aliments, la coopération sociale et le choix du partenaire et donc les orientations sexuelles (Current Opinion in Psychology 2016, 6/7/11).

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Ces manifestations de rejet ne sont pas anodines puisque plusieurs scientifiques du XXe et du XXIe siècle ont noté que de nombreux objets qui provoquent le dégoût contenaient objectivement des agents pathogènes (Drs. Curtis, Aunger et Rabie du Département de Biologie de la Royal Society, 2004), que la sensibilité et la perception de dégoût diminuait avec l’âge (comme l’efficacité du système immunitaire), que le sentiment de dégoût est un facteur central dans les apprentissages des normes, de valeur et de culture (P. Rozin, A. Fallon, American Psychological Association, 1987). Ainsi, des études ont démontré que les femmes avaient des manifestations de dégoût et des perceptions xénophobes nettement plus accentuées en période d’ovulation et plus largement durant leur âge de reproduction. Je n’ai trouvé aucune étude symétrique concernant les modifications hormonales affectant les capacités de reproduction, leurs éventuels liens avec une diminution de l’efficacité immunitaire, l’atténuation des manifestations de dégoût ou la xénophobie.

Les liens entre stress immunitaire et conservatisme

Enfin, et logiquement, Tyburg, dans une étude publiée en 2015 par Evolution and Human Behavior s’est penché à nouveau sur la triangulaire dégoût (répulsion et évitement), stratégies sexuelles (fréquence des rapports, choix des partenaires, etc.) et système de valeurs (plutôt progressiste ou plutôt conservateur). Sans surprise, les résultats confirmèrent que le stress contre le parasitisme et la sensibilité au dégoût individuel (réaction à des images ou situations « dégoûtantes ») se manifestent plus fortement chez les individus adhérents à des normes traditionnelles ».

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Il existe donc bien une relation empirique entre la réaction immunitaire de dégoût et les options idéologiques dites « conservatrices » recensées ainsi: rejet de l’immigration, rejet de l’homosexualité, moindre confiance sociale élargie, mais aussi préférence pour des formes politiques moins éloignées et moins nombreuses, valorisation de la méritocratie plutôt qu’aspiration à l’égalité, intérêt pour les causes écologiques de proximité plutôt que mondiales, préférence pour la culture et les coutumes traditionnelles plutôt que l’expérimentation sociale, favoritisme intra-groupe, etc.

Tyburg note par ailleurs (Evolution and Human Behavior, novembre 2015, Vol. 36, n°6, Pages 489–497), qu’il convient de distinguer le conservatisme social (promotion d'un changement favorisant des traditions culturelles de longue date) d’un « conformisme social » ou d’une acceptation ou volonté de protection des acquis (salaire minimum ou prise en charge des frais de santé ) qui, eux, ne font pas apparaître chez leurs partisans, de corrélations particulières avec des manifestations immunitaires plus marquées de dégoût. De là à confirmer que le conservatisme idéologique est une manifestation immunitaire il n’y a qu’un pas, pas que Tyburg ne franchit évidemment pas.

Récapitulons : premièrement, les individus disposent d’un système immunitaire permettant à leur organisme de résister aux agressions extérieures et ce système fonctionne sur la capacité initiale à distinguer le soi, le non-soi et le soi-modifié. C’est l’altération de cette capacité de reconnaissance, fondamentalement conservatrice, qui engendre les pathologies immunitaires au nombre desquelles on compte la plupart des maladies dites génétiques ou de civilisation de notre époque. Deuxièmement, les groupes sociaux développent des capacités immunitaires c’est-à-dire des règles de communication et d’organisation qui assurent la prise en charge d’une part de ces fonctions immunitaires et, de ce fait, enlèvent à l’individu une partie de ses facultés immunitaires par transfert de compétences ou d’aptitudes. Troisièmement, les manifestations de dégoût par répulsion ou évitement sont largement corrélées à des manifestations idéologiques de dégoût ou d’évitement sexuels, moraux et sociaux. Quatrièmement, l’objet de ces manifestations de dégoût est lié à des pratiques factuellement à risque sur le plan pathogène, et par transfert, lié à des changements d’état importants sur le plan sociétal, social, sanitaire, axiologique et politique. Enfin, les chercheurs qui tentent d’analyser les phénomènes de « rejets » dans l’optique d’une amélioration de l’ingénierie sociale pour favoriser « l’acceptation » de ces changements, identifient un mécanisme immunitaire qui sous-tend les marqueurs idéologiques conservateurs.

Stress et révolutions « conservatrices »

De fait, l’immunité devient un concept étendu à la psychologie sociale et donc à l’étude des marqueurs idéologiques et politiques de notre époque. A l’heure de la crise du coronavirus, de l’immigration de masse, les conservateurs sont-ils les agents d’une réaction immunitaire qui s’ignore ? Si oui, la question d’une lecture « immunitaire » des marqueurs idéologiques dits « progressistes » serait, elle aussi, sans aucun doute utile.

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Pour ne pas conclure, et sans avoir décrit précisément les mécanismes de compensation sociale des stress immunitaires, il serait utile d’évaluer l’impact de la pandémie du Covid19, de ses conséquences sur la confiance des populations à l’égard de la prise en charge immunitaire du groupe. Utile aussi de mesurer ses effets sur la diffusion des marqueurs idéologiques conservateurs dans la population, pour mieux comprendre ces mécanismes à l’avenir. Car si les groupes sociaux développent bien des capacités immunitaires qui délestent les individus d'une partie de leurs facultés immunitaires, une prise en charge insatisfaisante de ces fonctions par les collectivités, pourraient bien favoriser des stress durs qui alimentent la diffusion des marqueurs idéologiques conservateurs. Des marqueurs qui précèdent des révolutions, au fond toujours "conservatrices" dans leurs aspirations.

Laurent Ozon

laurent.ozon@me.com

samedi, 29 février 2020

Le coronavirus, une épidémie qui tombe à point !

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Le coronavirus, une épidémie qui tombe à point !

Ex: http://www.geopolintel.fr

La menace de pandémie mondiale qui affole les peuples et les gouvernements doit nous rappeler l’histoire du virus ayant frappé le Mexique. Presque dix ans plus tard, le même scénario se profile avec la peur d’une hécatombe comme celle de la grippe espagnole du début du vingtième siècle...


Il faut se méfier de ces effets de communication dont on peut suspecter qu’ils cachent la fabrication d’armes bactériologiques et peut-être leur utilisation. Les activistes écologistes qui se battent pour l’arrêt du nucléaire devraient plutôt s’inquiéter de ces laboratoires et assiéger l’OMS pour demander des comptes. Mais ils préfèrent harceler les bouchers coupables de vendre de la viande et ne se soucient pas des décès des ouvriers africains causés par l’extraction du lithium.


La pollution la plus meurtrière n’est pas celle que l’on nous montre, mais celle qui tue en dehors des circuits de communications officielles.


Il est grand temps de légiférer pour interdire ces armes bactériologiques bien plus puissantes et dangereuses que nos arsenaux nucléaires.

La grippe mexicaine, une épidémie qui tombe à point !

Un nouveau virus, qui serait une combinaison improbable de plusieurs souches de grippes, animales et humaine, adapté à l’homme, sévit depuis un mois sur le continent américain.

Le virus est apparu dans trois foyers, en milieu urbain, au Mexique, dont la situation a rapidement évolué vers l’état d’urgence, et a déjà atteint les États-Unis. D’autres cas sont suspectés à travers le monde.


Trois conditions sont requises pour qu’une pandémie puisse se déclencher : il faut qu’un nouveau virus émerge contre lequel la population n’a pas développé d’immunité, il doit être virulent, c’est-à-dire capable de provoquer une maladie grave, éventuellement mortelle et la contagiosité doit être réelle, ce qui exige la transmission directe entre humains.

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Ce nouveau virus semble remplir ces conditions et aurait donc un potentiel pandémique. Il est de type A, sous-type H1N1, le même qui fut responsable de la grippe espagnole, pandémie d’ampleur historique qui fit des dizaines de millions de morts à travers le monde. Cette nouvelle souche contient une combinaison jamais vue d’ADN de quatre virus : deux porcins, un aviaire et un humain.


« Ces événements sont très inquiétants […] en raison de l’étendue géographique des différentes apparitions ainsi que l’âge inhabituel des groupes atteints », a expliqué l’OMS dans un communiqué diffusé sur son site Internet. Cependant, le nombre encore relativement peu élevé de victimes, pas plus de 200 en un mois au Mexique, incite à relativiser. En effet, une pandémie, comme la grippe espagnole, lorsqu’elle se produit, est explosive. Elle fit plusieurs millions de morts en à peine trois mois au cours de l’hiver 1918-19 et fut une cause non négligeable de la cession des combats de la Première Guerre Mondiale.

Comme de 2003 à 2006, lors du pic de l’épizootie de grippe aviaire, les services en charge de la santé communiquent beaucoup. Remarquons que curieusement, ils ne prennent toujours pas, à l’heure actuelle les mesures coercitives nécessaire en cas de danger épidémique immédiat tels que l’arrêt des transports aériens. Commerce et libre échange obligent sans doute…

Drôle de siècle qui a débuté avec le SRAS, curieuse maladie pulmonaire aussi vite disparue qu’elle était apparue, puis qui nous a apporté l’épizootie de grippe aviaire dont la cause la plus probable réside dans les méthodes d’élevage concentrationnaires de l’industrie avicole, et maintenant une grippe porcine qui se serait soudainement adapté à l’homme et qui sévit dans les villes où la promiscuité avec les porcs est plutôt rare. D’ailleurs, il faut noter que ce virus est inconnu dans les élevages de porc et qu’aucune contamination du porc à l’homme n’a été identifiée pour expliquer l’apparition de cette épidémie, le terme de grippe « porcine » est donc impropre. A ce jour, l’apparition soudaine de ce nouveau virus est une énigme.

Au final, quelle que soit sa gravité et son étendue, cette nouvelle maladie tombe à point pour affoler les populations, qui s’étaient un peu lassées de ces vaines alertes à la grippe aviaire trop souvent réitérées, et inciter les décideurs nationaux à renouveler les réserves stratégiques d’anti-viraux qui parvenaient dans de nombreux pays à leur date de péremption. Ce qui accessoirement a dopé les actions des laboratoires pharmaceutiques sur les places boursières… Crise financière et crise sanitaire font de ce point de vue, bon ménage !

« Le Tamiflu*, médicament à base d’oseltamivir utilisé contre la grippe aviaire, est efficace pour ce virus. » a déclaré l’OMS. Cela tombe bien, les pays ont de vastes stocks à écouler, constituées lors de la psychose du poulet. Il devenait opportun de les renouveler.

Il est cependant remarquable de constater que les virus grippaux mutent sans arrêt mais que le Tamiflu resterait immuablement valable pour tous. D’où la divine surprise d’une soudaine envolée des actions des firmes pharmaceutiques produisant anti-viraux et vaccins.... Après nous avoir vanté le Tamiflu pour lutter contre le virus aviaire, l’OMS récidive avec ce nouveau virus. L’Organisation Mondiale de la Santé semble s’occuper surtout de la santé financière des firmes pharmaceutiques.Cette crise est en tous cas un excellent dérivatif pour faire – momentanément – oublier l’effondrement économique et social qui affecte de plus en plus le monde occidental.

* En 1976, une épidémie de grippe porcine s’est déjà déclarée à Fort Dix, dans le New Jersey. Du fait qu’il existait des similarités entre ce virus et celui de la pandémie de 1918, une autre catastrophe était prédite. En réaction aux inquiétudes croissantes du public, le président des Etats-Unis de l’époque, Gerald Ford, commanda l’établissement d’un programme national d’immunisation. Donald Rumsfeld, alors secrétaire à la Défense, fut à l’initiative du plan de vaccination et 47 millions d’américains furent vaccinés avec un vaccin expérimental produit par Merck & Co. A la fin de 1976, la grippe n’était pas pandémique, elle ne s’était pas propagée à l’extérieur de Fort Dix et n’était pas la meurtrière annoncée.

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Gilead Sciences a breveté en 1996 le Tamiflu préconisé par l’OMS dans toute forme de grippe et en cède les droits d’exploitation à Roche contre 10% des ventes. Selon CNN Money, Rumsfeld, détiendrait entre 5 et 25 millions de dollars d’actions Gilead Sciences, qu’il présidait en 2001 lorsqu’il fut nommé secrétaire à la Défense de Bush Jr. Alors que ce dernier annonçait sa stratégie nationale à 7 milliards de dollars contre une éventuelle pandémie de grippe aviaire, Rumsfeld dut démissionner du conseil d’administration de Gilead pour éviter des accusations de conflit d’intérêt. Après consultation du comité d’éthique, il conserva toutefois ses actions.

La rédaction Geopolintel

13:29 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coronavirus, actualité, pathologies, épidémies, pandémies | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

jeudi, 20 mars 2014

Worse Than the Black Death?

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Worse Than the Black Death?
The “Second Demographic Transition”

By Andrew Hamilton 

Ex: http://www.counter-currents.com

This article should be read in conjunction with my brief essay “On Family” [2] (2014).

In the 1300s, the Black Death (bubonic plague), possibly history’s greatest demographic catastrophe, killed between 30 to 60 percent of the earth’s white population within a few short years.[1] Today our people are facing an even greater calamity: extinction.

While some readers are doubtless familiar with the well-known demographic transition model (DTM) [3] formulated shortly after WWII, fewer have heard of second demographic transition (SDT) theory, originally advanced in 1986. Its central focus is permanent or structural sub-replacement fertility and the related phenomena—which it views as contributing to radical population decline—of family breakdown and associated ideologies and attitudes downplaying the importance of children, family, and marriage.

Because adherents of SDT view the current period—correctly, in my opinion—as a new demographic phenomenon, they refer to the older theory as the “first demographic transition” rather than the “demographic transition model.” Although there were temporary cases of below replacement fertility during the first transition, these invariably corresponded to exceptional circumstances, such as deep economic crises or war.

According to the co-founder of SDT theory, Dirk van de Kaa, emeritus Professor of Demography at the University of Amsterdam:

If now asked to define the essential difference between the first and second demographic transitions, I would simply say that while the first, the traditional demographic transition, was a long term consequence of the decline in mortality, the second transition should be interpreted as a consequence of fertility declining way below the levels long thought plausible. . . . [Over time,] the number of women of reproductive age will be comparatively small and the number of children born to them will, most likely, remain below replacement level. Three decades of fertility decline have already affected the age structure of most industrialized countries [N.B.—as of 2002: so, 1970–2002; in 2014 we have passed the four decade mark]. . . .

The two transitions appeared to be founded on different family models. . . . In fact, while during the first transition the family became a stronger institution, the weakening of that institution was considered to be characteristic of the second transition. (pp. 2–3, 6)

Clearly, the earlier model worked for us; the second has proved disastrous.

Here, and throughout the remainder of this essay, short-form references to “Van de Kaa” followed by specific page numbers are to Dirk J. van de Kaa, “The Idea of a Second Demographic Transition in Industrialized Countries [4].” Paper presented at the Sixth Welfare Policy Seminar of the National Institute of Population and Social Security, Tokyo, Japan (January 29, 2002), 34 pp.

Ron Lesthaeghe, The Second Demographic Transition Chart [5]A key feature of the SDT is the belief that population collapse has not been due solely to socioeconomic factors (i.e., purely materialist causes), but is equally the consequence of anti-natalist, anti-family, and feminist ideology (although proponents do not call them that, of course). Since 1960 the West has experienced later marriage, lower marriage rates, increased marital instability (more divorce, cohabitation, and single parenthood), massive decline in fertility, and miscegenation both inside and outside of marriage.

Of course, SDT proponents—well-heeled academics and globalist functionaries—are delighted that anti-family ideology and replacement migration have pushed the white race to the brink of extinction.

Nevertheless, the theory was developed in direct response to the sudden onset of sub-replacement fertility, which began among whites in the First World around 1965. White population collapse was not anticipated by the original demographic transition model, which predicted population stability (replacement fertility) and the persistence of Western marital and family patterns.

It is important to understand that second demographic transition analysis is not marginal.

The European Association for Population Studies, a group of academic demographers that has NGO Consultative Status with the Council of Europe, asserts that SDT [6] “has profoundly influenced research on family and fertility behavior. It can be argued that presently, it constitutes ‘the’ mainstream concept among population scholars dealing with demographic change in European societies.”

University of Oxford demographer David Coleman calls SDT “the most frequently used and cited model of demographic change in the Western world at the present time.”[2]

In 2004, Ron Lesthaeghe—emeritus Professor of Demography at the Free University of Brussels, the other Dutch-speaking (but in his case Belgian) co-founder of the theory—was ranked tenth [7] among the most influential demographers in the world from 1950–2000 by 637 of his professional colleagues.

Revolutionary Change

The speed with which white fertility plunged below replacement, and the precision with which its onset can be marked, is well-captured in a statement by Dirk van de Kaa:

The spectacular decline of period total fertility rates in Europe immediately after 1965 struck the region as unexpectedly as a bolt of lightning coming from a blue, clear sky. No one had predicted that sudden shift. In fact, the population projections of the time customarily assumed a continuation of the, in hindsight, unusually high [white] fertility levels of the early 1960s. That within a few years fertility would drop below replacement level had not been imagined. (p. 6)

In a footnote he added: “The Netherlands offers a good illustration in that regard. The projections with 1965 as the base year concluded that the total size of the population would increase rapidly. A growth from 12.38 to nearly 21 million by the year 2000 appeared likely. The observed figure on 1 January 2000 was 15.9 million.” (p. 6)

What he does not say is that the latter figure includes large numbers of imported non-whites, their offspring, and, by 2000, grandchildren, etc., not to mention part-white hybrids. 15.9 million was not the number of white Netherlanders. One must keep this distinction in mind whenever raw numbers are cited. Aggregate numbers must be associated with their corresponding dates to form a rough estimate of the size of white (or non-white, including racially mixed) population(s).

Across the white world, “the decade and a half between 1965 and 1980 were the most crucial. By 1990 only a few of the more traditional countries had not seen their fertility drop below replacement. . . A reversal of the steady downward trend has not been observed anywhere.” (p. 12)

Van de Kaa and Lesthaeghe introduced the idea of the second demographic transition in 1986 in “Twee Demografische Transities?” (“Two Demographic Transitions?”) in D. J. van de Kaa and R. Lesthaeghe, eds., Bevolking: Groei en Krimp (Population: Growth and Decline)(Deventer: Van Loghum Slaterus, 1986), pp. 9–24.

Recalling their conversations while formulating the SDT hypothesis, Van de Kaa said, “To our growing amazement and excitement we noted that in both countries [Belgium and Holland] almost every variable in the field of fertility and family formation had undergone very significant changes since the mid-1960s. It seemed as if a new transition had been taking place under our very eyes!” (p. 4)

Again emphasizing the revolutionary nature of the change, Van de Kaa comments upon “the spectacular shift in period fertility that has occurred in the industrialized societies in the thirty years from 1970 to 2000,” adding, “Its amazing simultaneity, first in the countries of Northern and Western Europe, slightly later in Southern Europe, and after the fall of the Berlin Wall in 1989 also in the former socialist countries, cannot possibly be accidental.” (pp. 10–11; emphasis added)

The Role of Ideology in Population Decline

A major factor contributing to fertility decline is attitudinal or ideological. Revolutionary ideological change was a major factor in the decline of marriage and family, the rise of divorce, the spread of birth control (including oral contraception and legalized abortion), widespread cohabitation in lieu of marriage, extramarital childbirth, and extensive miscegenation.

During the first demographic transition, social solidarity was central, as was the idea of the family. All religious and political institutions, from churches to Socialist, Liberal, and even Communist parties, remained committed to the organic Western family. (Lesthaeghe, pp. 3-4)

Here, and throughout the remainder of this essay, short-form references to “Lesthaeghe” followed by specific page numbers are to Ron Lesthaeghe, “Second Demographic Transition [8],” Basil Blackwell. This is a brief, 7-page encyclopedia-style introduction to the topic in Word format.

In the words of Van de Kaa, the new dispensation has been generated in part by radical changes in value systems, worldview (Weltanschauung), and the spirit of the age (Zeitgeist) that have radically transformed basic norms governing politics, work, religion, family, and sexual behavior.

It is a state of mind, whereby people question the validity of the metanarratives, the grand stories, underpinning the modern [i.e., white, pro-family] period. The belief in progress, in the value of working diligently, in the need to honour the elderly, in the nation state and its sovereignty, and so on and so forth, weakens or evaporates even. (p. 26)

Three cultural-ideological factors propelling population decline in the 1960s were the “contraceptive revolution,” the “sexual revolution with declining ages at first sexual intercourse,” and “the gender revolution questioning the sole breadwinner household model and the gender division of labor,” all leading to “an overhaul of the normative structure.” (Lesthaeghe, p. 3)

In truth, the second transition had a pronounced top-down, “revolution from above” ideological-cultural element, and was not simply a passive, out-of-the-blue, inexplicable upheaval, as SDT theory slyly implies.

The overall outcome of this with respect to fertility is postponement: mean ages at first parenthood rise, opportunities for childbearing are lost due to higher divorce, the share of childless women increases, and higher parity births (4+) become rare. The net result is structural and long term below replacement fertility. (Lesthaeghe, p. 3. Emphases added.)

The changes associated with reproductive collapse were accompanied by widespread “disengagement from civic, professional or community-oriented associations” (Lesthaeghe, p. 4). This is clearly what Robert Putnam [9], the author of Bowling Alone (2000), describes as a decline in social capital.

Marriage & Divorce

The 1950s and early 1960s are described as “the golden age of marriage” by both Van de Kaa (p. 15) and David Coleman in his Oxford lecture. Virtually everyone entered into marriage when society was still white and demographically replacing itself.

Contrariwise, a strong increase in divorce is characteristic of the second transition.

A crucial element from a demographic point of view is that man-woman relations are increasingly seen as a means of reciprocal emotional enrichment to which the birth of children may, or may not, be considered to be contributing. The relationships are expected to be based on love and mutual attraction, are entered into freely and come to an end once they are lastingly disrupted, whether they have the form of a stable union [unmarried cohabitation] or a marriage. (Van de Kaa, p. 7)

Though many men and women say they want two or more children when surveyed, that reality will be precluded for many by the harsh, disruptive consequences of separation or divorce, which are often emotionally draining and expensive.

A chart in Van de Kaa (Figure 5, p. 17, not reproduced here) shows the US as having the highest divorce rate of any country listed in 1999 (around 58%), though I recall reading elsewhere that Scandinavia’s divorce rates were as high as 70%. In Van de Kaa’s chart the Nordic countries ranged between 40–53% in 1999. Divorce rates in all nations leapt since 1980, the rates for which are also shown. Italy’s divorce rate was lowest at 10% in 1999.

Children in Marriage

Until recently, reproduction took place almost entirely within the family. “Historically, levels of illegitimate fertility [‘fertility outside of marriage’] in the West have been insignificant as (at least until the last few decades) the vast majority of reproduction has occurred within the context of marriage.” (Massimo Livi-Bacci, A Concise History of World Population, 4th ed., 2007, p. 240, n. 14. Emphasis added. Livi-Bacci is Professor of Demography at the University of Florence.)

Reproduction within marriage is no longer universal. Large numbers of children are now born out of wedlock.

Cohabitation

Since the 1970s, unmarried cohabitation has replaced marriage as the most frequent type of first union among whites. Cohabitation is also increasingly viewed as a socially acceptable alternative to marriage, and preferred by the widowed and the divorced as well.

According to Great Britain’s Office of National Statistics [10], as of 2012, cohabitation was the fastest growing “family type” in the UK.

Australia: Percentage of marriages preceded by cohabitation, 1975–2008 (Source: Australian Government: Australian Institute of Family Studies, 2014) [11]

Australia: Percentage of marriages preceded by cohabitation, 1975–2008 (Source: Australian Government: Australian Institute of Family Studies, 2014)

As seen in the accompanying chart, the figure for premarital cohabitation in Australia rises steadily from 16% in 1975 to 77.7% in 2008. The 1975 starting point (16%) is misleading in the context of our discussion, because in the preceding years cohabitation had already jumped sharply from low historical norms.

In such a regime, people behave as if their current romantic relationship will last forever, and genuinely hope it will, yet continue searching for another love perceived to be closer to the ideal. But new relationships turn out to be limited in duration as well. For example, a divorcee, age 34 (an anonymous woman described by her Israeli psychologist [12], a former president of the University of Haifa), who was still young enough to have two or three children, had engaged in four “long-term” consecutive romantic relationships, two of them in the form of marriage. Like many people, she continued to search for greater novelty and romantic excitement outside each relationship while she was in it, even if this was done more or less instinctively and unconsciously.

Thus, a strong increase in the dissolution of non-marital cohabiting unions is also characteristic of the second transition.

Births to Unmarried Women

The proportion of extra-marital births has risen sharply during the second transition.

Surveys show a sharp decline in the age at first sexual intercourse for both men and women. Men born in 1972–73 first experienced sex while younger than 18, and invariably at a lower age than men born in the period 1932–1941. Women born 1932–1941 were over 20, on average, when they had their first sexual encounter, while girls born in the early 1970s did so at an average age no higher than 16–17. (Van de Kaa, p. 18)

The proportion of out of wedlock births has surged. Again using Australia as an example, throughout most of the 20th century (the chart, note, goes back as far as 1901), only 4–6% of all babies were born outside of marriage. Abortion was illegal, and therefore unavailable as a means of birth control for pregnant women. As late as 1960 only 4.8% of babies were born out of wedlock. That proportion nearly doubled to 8.3% in 1970, and increased again to 12.4% by 1980. In 2000, 29.3% of all babies were born out of wedlock, and in 2008 34.4% (more than one-third).

Australia: Percentage of births outside marriage, 1901–2007 (Source: Australian Government: Australian Institute of Family Studies, October 2010) [13]

Australia: Percentage of births outside marriage, 1901–2007 (Source: Australian Government: Australian Institute of Family Studies, October 2010)

Of course, many children born within marriage will experience divorce and subsequent single-parent households, the remarriage or cohabitation of their biological parent(s) with other people, and the need to “blend” with any children or other on-scene relatives of their parents’ later partner(s). It is presumably all very confusing and emotionally unsettling.

Table 3 in Van de Kaa, p. 14 (not shown here), calculates the percentage of extra-marital births to all births in 29 advanced countries for the years 1965, 1980, and 1999 respectively. The lowest was 1.1% in Greece (1970), 4% by 1999. The highest was 13.8% in Sweden (1965), 55.3% (i.e., well over half of all births) by 1999. (Remember, 1999 is already 15 years ago, and everything is moving at tremendous speed.) Estonia was similar to Sweden, with 14.8% of all births extramarital in 1965, and 54% by 1999. Other countries fell between the two extremes, though Greece was an outlier on the low end.

According to one source, from 1960 to 2006 the percent of all births to unmarried women in the United States increased 626%. Although the total percentage of unmarried births to blacks was twice that to white women, actual percentage increases were largest among non-black populations: All races: 626% increase (1960–2006), blacks: 99% increase (1969–2006), whites: 1,291% increase (1960–2006). (“The Contraceptive Revolution and the Second Demographic Transition: An Economic Model of Sex, Fertility, and Marriage [14],” 2012, p. 3)

Replacement Migration

In the second transition, sub-replacement fertility is viewed as a permanent (structural, long-term) feature of white populations. It is linked to a multitude of living arrangements other than marriage, and a disconnect that occurs between marriage and procreation. Collapsing populations are offset by massive Third World immigration—the course chosen by anti-white elites. Note that immigration restrictions were struck down, and the importation of non-whites begun, before white populations started to collapse.

Yet Lesthaeghe invokes sub-replacement fertility as a justification for “replacement migration” (his term; Van de Kaa refers to mass immigration as “compensatory”). Replacement migration [15] is the program to replace existing white populations worldwide with Third World non-white populations through mass immigration. It has been going on for decades now, and the endgame is finally in sight for its proponents. Replacement migration, of course, is genocide, a crime against humanity.

A stable population corresponding to replacement fertility (just over two children on average) would mean “no ‘demographic’ need for sustained immigration.” But massive white population decline requires huge migration streams to “stabilize population sizes,” thereby leading to “the further growth of ‘multicultural societies’” and “integration of immigrants and other cultures” (Lesthaeghe, p. 1).

Author Edmund Connelly [16] has drawn my attention to the fact that Japan suffers many of the same fertility and population problems as the West, but has spared itself the insanity of mass immigration. There is no “demographic need” for replacement migration. It is a ruling class want, that is all.

Aging

SDT theory heavily emphasizes First World aging in what are now mixed race nations. The great majority of the elderly, of course, are white. By the late 1990s, life expectancy at birth had risen to 75 years for men and over 80 for women. (Van de Kaa, p. 19) But theorists seem eager to anticipate a future problem of the “oldest old”—people over 85. They dubiously project that medical advances and their ready availability to the elderly will extend lifespans indefinitely. (Adopting such a position, of course, also “justifies” increasing immigration even further.)

Real-world experience provides a far less abstract and sanguine view. It is hard even now to cajole or compel the system to respond to the needs of the elderly. Much sooner than you’d think, institutions become noticeably resistant to treating the aged as they would anybody else, often precipitating a cascade of further problems that result in a foreshortening rather than extension of life.

Furthermore, it is difficult not to believe that a Jewish and non-white—indeed, a virulently anti-white—social system will more and more withdraw medical care from and annul social insurance promises made to whites during their working years in prosperous times, particularly when the elderly are in no position to fight back.

Therefore, the lifespans of whites are likely to shorten rather than stay the same, much less lengthen, as time goes by. An expeditious but quiet removal of the aged through attrition from the population is just too easy a method to alleviate intractable fiscal burdens, and is consistent with prevailing ideological norms as well, as periodic outbursts of virulent racial hatred from the mass media of news and entertainment, and Jewish spokesmen such as Susan Sontag, Tim Wise, and Noel Ignatiev, make all too clear.

Adherents of the belief set characteristic of Communism, Zionism, and US-UN-EU-style “democracy” are not renowned for their humanitarianism.

Miscellaneous Elements

A number of other components of SDT can be dealt with very briefly.

The theory, like demography generally, treats human races as interchangeable. It examines only raw population statistics within officially demarcated political boundaries, usually nations. Of course, the truth is that races are not fungible. For example, white fertility is much lower than the fertility of colored populations imported into our homelands to replace us.

SDT, like the original demographic transition model, is universalist. Proponents view it as applicable to all races, populations, and nations on earth, when it might simply constitute a good description of what happened to white Europeans.

The authors provide a Maslovian theoretical underpinning to explain the anti-family ideologies that promote non-reproductive behavior. This is based upon an odd reading of Jewish psychologist Abraham Maslow’s well-known hierarchy of needs theory. Proponents of SDT view social atomization and the destruction of the family as fulfilling “higher-order” self-actualization needs of individuals at the pinnacle of Maslow’s pyramid.

Readers who desire more background on this aspect of the theory, which is important to its proponents but irrelevant to me, can listen to the portion of David Coleman’s lecture discussing it; he provides a very clear summary. They can also glance over the “Societal Background” section of Ron Lesthaeghe’s accompanying overview chart contrasting the FDT with the SDT.

Finally, the SDT correctly considers modern contraception and abortion as central to causing sub-replacement fertility. This topic, however, is too broad to deal with here, so I will try to address it in a future essay.

Conclusion

Whites today are confronted with a rapidly diminishing population many of whose members have never experienced intact families while young, much less lived in a white society. There is no precedent for such a development encompassing an entire global population.

In an interview with an anti-white academic who spent years studying “haters” (racially aware whites), the SPLC, a powerful Jewish hate group with strong ties to the media, academia, and secret police, expressed puzzlement over why a handful of whites, unlike the overwhelming majority of their fellows, oppose Jewish dominance, totalitarianism, white dispossession, and the cultural and biological genocide of their race and civilization. What, they asked, motivates such perverse beliefs?

One of the professor’s answers was that “haters” often come from broken homes. Indeed, it seems indisputable, based upon SDT analysis, that this must be the case—as it is true also for an expanding lumpen population of aracial, degraded whites, and affluent “anti-racists” who loyally serve the Jews and government. The truth is, almost no whites have escaped the harmful effects of the disintegration of the Western family over the past five decades (half a century). Everyone is stranded in new terrain. Most don’t even know what they’ve lost.

Any action, or plans for a free, progressive future following liberation, must take into account the catastrophic consequences of family destruction, and the evaporation of social capital that accompanied it.

Whites everywhere are perilously close to nonexistence as a group in any meaningful sense of the term. Our race’s gravest crisis is at hand.

Notes

1. Ole J. Benedictow, author of The Black Death, 13461353: The Complete History (2004), writes: [17] “Researchers generally used to agree that the Black Death swept away 20–30 per cent of Europe’s population. However, up to 1960 there were only a few studies of mortality among ordinary people, so the basis for this assessment was weak. From 1960, a great number of mortality studies from various parts of Europe were published. These have been collated and it is now clear that the earlier estimates of mortality need to be doubled. . . . A historical turning point, as well as a vast human tragedy, the Black Death of 1346–53 is unparalleled in human history.”

2. Coleman makes this statement in Lecture 3, “The ‘Second Demographic Transition:’ New Forms of Family” [18] (at approximately 34:38), one of a series of 11 hour-long lectures comprising his freshman-level Oxford University course, “Demographic Trends and Problems of the Modern World.” [19] All 11 talks can be viewed online through Oxford’s Open Academy program. Readers may be interested to learn that Oxford social science lectures closely resemble social science lectures at less exclusive universities.

Coleman, 67, is a member of the Galton Institute (formerly the Eugenics Society) and has written for its Newsletter (e.g., “Replacement Migration [20],” March 2001). He is an advisor to Migration Watch UK [21], which he helped found. Last year he told the Independent (UK) that white Britons will be a minority before 2070 [22]. Unsurprisingly, anti-white elites have attacked him as a “racist.” (E.g., “Watching David Coleman [23],” Guardian [UK], March 16, 2007.)

 

 


 

Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

 

URL to article: http://www.counter-currents.com/2014/03/worse-than-the-black-death-the-second-demographic-transition/

 

URLs in this post:

[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2014/03/the-black-death-plaque.jpg

[2] “On Family”: http://www.counter-currents.com/2014/03/on-family/

[3] demographic transition model (DTM): http://www.counter-currents.com/2014/02/holes-in-the-demographic-transition-model/

[4] The Idea of a Second Demographic Transition in Industrialized Countries: http://websv.ipss.go.jp/webj-ad/WebJournal.files/population/2003_4/Kaa.pdf

[5] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2014/03/Ron-Lesthaeghe-The-Second-Demographic-Transition-Chart3.jpg

[6] asserts that SDT: http://www.eaps.nl/index.php?q=scientific-activities/working-groups/second-demographic-transition-europe-completed

[7] was ranked tenth: http://www.vub.ac.be/SOCO/Lesthaeghe.htm

[8] Second Demographic Transition: http://www.vub.ac.be/SOCO/ron/final_textSDTBasilBlackwellEncyclop.doc

[9] Robert Putnam: http://www.counter-currents.com/2013/10/a-wasp-jew-harvard-universitys-robert-d-putnam/

[10] According to Great Britain’s Office of National Statistics: http://www.ons.gov.uk/ons/rel/family-demography/families-and-households/2012/cohabitation-rpt.html

[11] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2014/03/Australia-Percentage-of-marriages-preceded-by-cohabitation-1975-2008.gif

[12] described by her Israeli psychologist: http://www.psychologytoday.com/blog/in-the-name-love/200810/is-serial-monogamy-worth-pursuing

[13] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2014/03/Australia-Percentage-of-Births-Outside-Marriage-1901-20071.jpg

[14] The Contraceptive Revolution and the Second Demographic Transition: An Economic Model of Sex, Fertility, and Marriage: http://mysite.avemaria.edu/jburke/working-papers/WP1003-Burke-Pakaluk-Contraceptive-Revolution.pdf

[15] Replacement migration: http://www.counter-currents.com/2014/02/replacement-migration/

[16] Edmund Connelly: http://www.counter-currents.com/tag/edmund-connelly/

[17] writes:: http://www.historytoday.com/ole-j-benedictow/black-death-greatest-catastrophe-ever

[18] “The ‘Second Demographic Transition:’ New Forms of Family”: http://theopenacademy.com/content/lecture-3-second-demographic-transition-new-forms-family

[19] Demographic Trends and Problems of the Modern World.”: http://theopenacademy.com/content/demographic-trends-and-problems-modern-world

[20] Replacement Migration: http://www.galtoninstitute.org.uk/Newsletters/GINL0103/replacement_migration.htm

[21] Migration Watch UK: http://www.migrationwatchuk.org/

[22] white Britons will be a minority before 2070: http://www.independent.co.uk/news/uk/home-news/white-britons-will-be-minority-before-2070-says-professor-8600262.html

[23] Watching David Coleman: http://www.theguardian.com/commentisfree/2007/mar/16/watchingdavidcoleman1

 

vendredi, 18 juin 2010

Le saucisson est-il anticonstitutionnel?

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Le saucisson est-il anticonstitutionnel ?

La provocation à la Goutte d’Or, c’est tous les vendredis

Elisabeth LEVY

Ex: http://www.causeur.fr/

Je ne connais pas les groupes qui ont appelé vendredi à un “apéro saucisson et pinard” dans le quartier de la Goutte d’or, et je ne doute pas que parmi eux se trouvent des gens avec qui je n’ai aucune envie de festoyer parce qu’ils ont de la France une vision étroitement ethnique, voire raciale. Mais je suis sûr que pas mal d’autres gens, en particulier des habitants du quartier, seraient tentés par ces festivités si on ne nous rabâchait pas depuis quelques jours qu’il s’agit d’une provocation islamophobe d’extrême droite. Cette manifestation qui susciterait l’enthousiasme si elle s’appelait “fête des voisins” et se déroulait à Boboland peut en effet séduire pour des raisons honorables qui n’ont rien à voir avec le racisme et tout avec le souci de neutralité de l’espace public, ce qui est l’exacte définition de la laïcité.

L’alcool, c’est le racisme, sa prohibition la tolérance

Dans les médias, on nous explique avec gourmandise qu’un groupe s’est créé sur Facebook pour appeler à un “apéro géant halal et thé à la menthe”. Voilà en apparence une magnifique réponse du berger à la bergère. Sauf qu’à l’exception de quelques cinglés, personne ne s’offusque parce que quelqu’un ne boit pas d’alcool ou ne mange pas de porc, alors que pratiquer ces deux activités, traditionnelles sinon anodines pour un grand nombre de nos concitoyens, est considéré comme insultant par une autre partie de nos concitoyens. À ma connaissance, aucun élève ne s’est fait casser la figure parce qu’il jeunait pendant le Ramadan. Il faut en conclure que manger du porc est un signe d’intolérance quand ne pas en manger et s’offusquer parce que d’autres en mangent prouve à quel point on aime toutes les cultures. Ou encore que boire est un acte raciste et qu’interdire aux autres de le faire est une manifestation de tolérance.

Oublions, par charité républicaine, l’ânerie proférée par Jean-Luc Mélenchon qui a repéré dans l’affiche appelant au saucissonnage un rappel de l’insigne de la SS : soit l’estimable Jean-Luc avait bu des breuvages que l’islam réprouve, soit il a peur de s’aliéner le vote de musulmans s’estimant stigmatisés par le rejet de cet islam ostentatoire qu’ils affirment pourtant rejeter. Comme j’aime bien Jean-Luc Mélenchon et que je le tiens pour un authentique républicain, je préfère penser qu’il avait, exceptionnellement, forcé un peu sur la bouteille – ou que sa vue baisse. Quant à Bertrand Delanoë, il a vertement condamné les saucissonneurs, rappelant que “l’expression du racisme et de l’intolérance n’avait pas sa place à Paris”. Ceux qui prient dans la rue, empêchant ceux qui ne prient pas de circuler et de picoler, sont évidemment les apôtres de la tolérance et de l’antiracisme. Pour le maire de Paris, le fait que cet apéro-saucisson coïncide avec la date du match Algérie-Angleterre est une circonstance aggravante : peut-être conviendrait-il de mettre en berne tous les drapeaux tricolores qui pourraient apparaître comme autant de provocations si l’Algérie perdait. De ce point de vue, nous devrions être rassurés : si j’en crois mes amis initiés, il y a de fortes chances pour que l’Algérie et la France soient éliminées en même temps. Reste à savoir quels drapeaux nous brûlerons tous ensemble pour manifester notre amour du sport et de la fraternité.

Qui sont les provocateurs ?

À en croire Le Point.fr, “cette manifestation centrée sur la consommation de viande de porc et l’alcool, exclut de fait les participants de confession juive ou musulmane”. J’ignorais que la charia et la halakha étaient devenues des lois de la Républiques et que les Français musulmans et juifs étaient désormais obligés de se conformer aux préceptes de leur religion. On attend avec impatience que la HALDE exige que les bars cessent de servir de l’alcool afin de n’exclure personne – à part les alcooliques, bien sûr.

Ce qui donne envie de hurler dans la présentation de cette affaire d’apéro, c’est que personne ne dit que si provocation il y a – et il y a -, elle répond à une provocation plus grande encore, persistante depuis des mois mais, il est vrai, dûment autorisée par la Préfecture de police : l’organisation de la prière musulmane du vendredi à ciel ouvert, des milliers de fidèles occupant plusieurs rues du quartier. Qu’ils bloquent la circulation est certes fâcheux mais en vérité véniel à côté de l’insulte faite aux mœurs de notre République – et ce serait aussi scandaleux s’il s’agissait d’une autre religion. Il faut d’ailleurs saluer le recteur Dalil Boubakeur qui a appelé les fidèles à venir prier à la Mosquée de Paris – monument éminemment parisien au demeurant et qui témoigne de la présence d’un islam respectueux de la laïcité qui a toute sa place en France.

Apéro interdit, prière autorisée ?

Il ne s’agit pas d’être candide. Les saucissonneurs associés ont certainement des arrière-pensées politiques, et pas des plus ragoûtantes. Mais ce n’est pas en recouvrant le réel d’un voile de bons sentiments qu’on le fera disparaître. Que ces prières publiques soient dénoncées par des gens peu sympathiques voire infréquentables, ne change rien au fait qu’elles sont inacceptables. La France qui a connu une quasi-guerre civile pour sortir le christianisme de l’espace public devrait maintenant accepter que l’islam s’y déploie ? La Préfecture de Police, qui a reçu les organisateurs de cet apéro du 18 juin et ceux du contre-apéro hallal annoncé, a décidé, certainement avec d’excellentes raisons d’ordre public, de tout interdire. Tout sauf, semble-t-il, la prière (à moins que pour calmer le jeu, on ne demande aux prieurs de se faire oublier pour une semaine).

En vrai, peu me chaut que l’on interdise cet apéro auquel je n’irai pas parce qu’on ne boit pas des coups avec n’importe qui. En revanche, j’aimerais savoir ce qu’on attend pour interdire ces prières sur la voie publique. Il faudra surtout expliquer aux Français de tous bords et de toutes origines qu’inquiète l’affirmation d’un islam militant et identitaire, que dans leur pays, on a le droit de prier en public, mais pas de manger du porc. La bonne nouvelle, c’est qu’on pourra jouer à l’antifascisme quand l’extrême droite raflera la mise parce qu’une fois de plus, on lui aura laissé, selon l’expression d’Alain Finkielkraut, le monopole du réel.

lundi, 01 décembre 2008

L'obésité, symbole du capitalisme terminal

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L'obésité, symbole du capitalisme terminal

" L'obésité n'est que le résultat d'un modèle de développement devenu fou, privatisé au bénéfice d'une oligarchie. Il ne s'agit donc pas de stigmatiser les obèses, mais de voir dans leur corps martyrisé la métaphore du capitalisme terminal. L'accumulation des calories ne faisant que refléter l'accumulation du capital. Obésité de la population, boulimie des marchés financiers, hypertension boursière, bulle immobilière. C'est tout un système menacé d'infarctus et d'éclatement."

Gabriel Rivière, Opération Globésité, in Le Choc du mois n°26 (octobre 2008)

00:05 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : pathologies, médecine, philosophie, sociologie | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook